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SECTEUR :
PROTECTION PUBLIQUE
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.
Voir aussi les métiers suivants :
agent(e) des services frontaliers (douanes)
Consulte également la
section « liens recommandés » au bas de la page
TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :
En tant que policier ou policière (municipal ou provincial); tu seras responsable d’assurer la sécurité et la protection des citoyens et des citoyennes en maintenant l’ordre et la paix, protégeant leur vie et leurs biens, en prévenant le crime et la sécurité, ainsi qu’en appliquant les lois et les règlements de notre société.
Tu auras pour tâches de :
Patrouiller dans les secteurs désignés pour maintenir l'ordre et la sécurité publique, et pour faire respecter les lois et les règlements;
Répondre aux urgences: quand les gens contactent la police ou le 911 pour signaler une infraction ou parce qu’ils ont peur pour leur sécurité;
Intervenir auprès de personnes souffrant de troubles de santé mentale, de personnes suicidaires, de victimes d'actes criminels, de personnes intoxiquées par des drogues et/ou l'alcool en collaboration des intervenants sociaux;
Intervenir auprès des itinérants, des travailleuses de la rue, des alcooliques et toxicomanes, des membres de gang de rue en collaboration des intervenants sociaux;
Assurer la sécurité routier en effectuant des activités de sensibilisation et de répression en émettant des contraventions;
Émettre des amendes ou contraventions aux personnes ayant des infractions à divers règlements municipaux ou provincipaux;
Participer aux opérations de recherche de personnes disparues ou de suspects en fuite;
Enquêter sur certains délits mineurs et les accidents sans gravité, obtenir des preuves, interroger les témoins, compiler des notes et des rapports et témoigner devant les tribunaux;
Assister les enquêteurs lors des enquêtes sur les scènes d'accidents ou de crimes : sécuriser la scène, assurer la circulation lors d'accidents routiers, interroger des témoins, compiler des notes et des rapports et tout autre soutien nécessaire au déroulement des enquêtes;
Procéder à l'arrestation de suspects de délits criminels;
Secourir les victimes d'accidents, de délits criminels et de catastrophes naturelles;
Rédiger des rapports d'incidents, d'accidents, d'événements ou d'interventions;
Sensibiliser le public à l’importance de respecter les lois et tisser des liens avec la population, par exemple dans les écoles, auprès des aînés ou parmi les communautés ;
Participer à l'élaboration des programmes de prévention du crime, d'information publique et de sécurité;
Superviser, au besoin, les activités de stagiaires ou de nouveaux policiers.
En tant que patrouilleur(euse),
tu auras à intervenir selon différentes approches :
En intervention communautaire : tu auras à intervenir auprès
de personnes rencontrant des difficultés (toxicomanies, alcoolémie, conflits
familiaux, suicide, gangs de rues, etc.) en les aidant à résoudre leurs problèmes
et conflits, les référer autres ressources communautaires appropriées (centres
de désintoxication, groupes de prévention du suicide, groupes d’aide aux gens
agressifs, etc.) et participer à la réinsertion sociale des délinquants et des
délinquantes.
En protection publique : tu auras à patrouiller des secteurs
afin d’assurer la sécurité des personnes, assurer le contrôle de la circulation
routière, intervenir lors des situations d’urgences (accidents de la route,
accidents du travail, autres accidents, incendies, etc), prodiguer les premiers
soins aux victimes, aider et soutenir les victimes sous le choc, rédiger des
rapports d’incidents, intervenir lors de toutes autres situations de crise,
etc.
En maintien de l’ordre et de la paix : tu auras à surveiller et à diriger
la circulation et émettre les constats d’infraction, patrouiller des secteurs
afin d’intervenir dans les situations qui troublent l’ordre public (bagarres,
prostitution, vente de stupéfiants, etc), intervenir lors des situations
d’infractions criminelles (vols, vandalisme, vols à main armé, fusillade,
bagarres, descentes policières, etc), enquêter sur les délits et les accidents,
procéder à l’arrestation d’individus soupçonnés d’acte(s) criminel(s),
participer à l’intervention dans toutes situations d’ordre et maintien de la
paix, etc.
Après quelques années
d’expérience; tu pourrais être admissible afin de
suivre une formation permettant d'obtenir un
poste de superviseur(e) de patrouilleurs(euses), devenir instructeur(trice)
pour la formation de nouveaux policiers(ères) ou bien te spécialiser dans l’un
des secteurs du travail policier comme les enquêtes (crimes et délits,
stupéfiants, moralité, fraudes, agressions sexuelles, homicides), les services
spécialisées d’intervention (agent(e) spécial(e) ou tactique
d’intervention, maître-chien, anti-émeute, patrouille nautique), en
identification judiciaire (polygraphie, recueils d’empreintes, technicien(ne) à
l’alcotest, reconstitution de scènes) ou autres spécialisations connexes.
Les candidatures sont souvent nombreuses parmi les membres d'un corps policier pour obtenir un poste dans une unité spécialisée ou une enquête d'enquête pour quelques places disponibles. Il faut prévoir au moins 5 à 10 années d'expérience comme patrouilleur et répondre à plusieurs critères de sélection.
En tant que gendarme de la G.R.C.; tu seras appelé(e) à assurer la sécurité des collectivités dans le territoire où tu seras affecté(e). Ton travail sera sensiblement le même que celui d'un policier ou d'une policière provincial desservant un territoire n'ayant pas de corps policier. À l'exception du Québec et de l'Ontario, c'est la G.R.C. qui est chargée d'assurer la prestation de services policiers communautaires dans la plupart des municipalités et autres territoires du pays. Donc, tu devras t'attendre d'être affecté(e) à un détachement de la G.R.C. à l'extérieur du Québec et de l'Ontario.
Après avoir acquis quelques années d'expérience, il te seras toutefois possible de suivre une formation spécialisée dans l’un des secteurs du travail policier comme les enquêtes (crimes et délits, stupéfiants, moralité, fraudes, agressions sexuelles, homicides, crime organisé), les services spécialisées d’intervention (agent(e) spécial(e) ou tactique d’intervention, maître-chien, anti-émeute, patrouille nautique), en identification judiciaire (polygraphie, recueils d’empreintes, technicien(ne) à l’alcotest, reconstitution de scènes) ou autres spécialisations connexes ou dans un secteur de compétence fédérale (douanes et accise, immigration et passeport, trafic d'armes, contrebande de cigarettes, infractions criminelles outre frontières, sécurité nationale, maintien de la paix internationale) ou dans un autre secteur de compétence (police de navigation, interventions d'urgence, enlèvement des explosifs, tactiques spéciales, services cynophiles, crimes informatiques, etc.) et ainsi, être affecté(e) dans un bureau régional de la G.R.C. au Québec, en Ontario ou dans toute autre province canadienne.
En tant que policier(ère) militaire; tes fonctions seront sensiblement les mêmes qu'une policière ou un policier municipal, mais sur une base militaire des Forces canadiennes (Armée de terre, Aviation royale ou Marine royale ou bases d'entraînement). Ce sont également les polices militaires qui sont chargés(es) d'assurer la surveillance dans les centres de détention militaire dont le travail est sensiblement le même que les agents(es) des services correctionnels civils. Tu pourras aussi être affecté(e) à bord d'un navire (destroyer ou frégate) en tant que seul(e) responsable de la sécurité, aux opérations de surveillance et sécurité dans une installation portuaire militaire (Esquimalt en BC ou Halifax en Nouvelle-Écosse) ou sur un aérodrome militaire. Tu pourras être affecté(e) n'importe où au Canada de Esquimat en BC jusqu'à Gander à Terre-Neuve-et-Labrador.
Par contre, les fonctions diffèrent lorsque seras appelé(e) à te déployer n'importe où u à l'étranger lors de missions en appuyant les unités opérationnelles des Forces canadiennes dans le cadre d'opérations militaires notamment dans des régions ravagées par des conflits armées ou par des catastrophes naturelles. Tu participeras à des opérations de secours humanitaire, de maintien et de rétablissement de la paix, assisteras les forces policières militaires ou civiles à maintenir l'ordre dans un contexte de guerre ou de désastre, participeras aux interventions d'urgences lors de situations critiques, fournir du soutien et de l'aide aux victimes ou sinistrés, assureras la garde et la sécurité de personnes détenues (notamment les détenus militaires ou les prisonniers de guerre), assureras la sécurité dans certaines ambassades du Canada à l'étranger, etc.
Après avoir acquis quelques années d'expérience, tu pourras suivre l'une des nombreuses formations spécialisées (enquêtes criminelles au Service national des enquêtes des Forces canadiennes, à la sécurité dans une ambassade canadienne à l'étranger, sûreté aéroportuaire, sécurité maritime à bord d'un navire de la Marine Royale, sécurité du renseignement, identification judiciaire, polygraphie, opérations de surveillance, instructeur, etc.).
En tant qu’enquêteur(e) criminel (police); tu seras chargé(e) d’enquêter sur des actes criminels commis au sein du territoire desservie par le corps policier où il est affecté. Généralement, un(e) jeune enquêteur(e) débute par des enquêtes sur des infractions ou délits mineurs (vols, vols de véhicules, incendies criminels, contrefaçon, moralité, accidents, affaires jeunesse, fraudes générales, etc). Ce n’est qu’après avoir acquis de l’expérience en tant qu’enquêteur(e), que certains se dirigent vers les enquêtes majeures (stupéfiants, fraudes financières, vols à main armé, agressions sexuelles, crimes organisés, homicides, etc). Tu auras notamment pour tâches de protéger et interpréter les scènes de crimes, pprocéder à l’exécution de mandats (arrestation, percepteur des amendes, signification des documents légaux, recueillir des déclarations assermentées, etc.), procéder à la prise de déclaration des témoins et victimes, appliquer différentes techniques d’enquêtes propres au type d’infractions, procéder aux entrevues et aux interrogatoires, Procéder à l’identification (photo, fiche, empreintes, etc.) ; procéder à l’emprisonnement du prévenu (s’il y a lieu), rédiger un rapport d’enquête, etc.
NOTE : il faut avoir acquis quelques années d’expérience en tant que policière ou policier en patrouille (environ 6 ans au SPVM et à la S.Q.) avant de pouvoir se porter candidat(e) comme enquêteur(e).
En tant que constable spécial à la sécurité; tu seras un(e) agent(e) de la paix assujetti à la Loi sur la police au même titre que les policiers.
Tu auras pour mission de maintenir la paix, l'ordre et la sécurité publique, de prévenir et de réprimer le crime et d'en rechercher les auteurs en faisant appliquer le Code criminel et tu seras soumis au Code de déontologoie policière.
Dans un palais de justice, tu seras responsable d'assurer la protection de l'intégrité physique des personnes et des biens par des activités de prévention, de contrôle, de surveillance, d'escorte, de garde et d'enquête et de faire respecter les règles et le décorum du tribunal.
Tu auras pour tâches d'établir des périmètres de sécurité, procéder à des fouilles, à la détection et à la confiscation d'armes ou d'objets dangereux; procéder à des arrestations, à des expulsions et à l'évacuation de locaux ou d'édifices; prévenir les incidents, déceler les comportements suspects ou toute manifestation d'inconduite; exercer une surveillance particulière auprès de personnes suspectes; intervenir lors de situations d'urgence (accidents, incendies, bagarres ou autres dans l'édificie ou à l'extérieur); prodiguer les premiers soins aux personnes en difficulté en plus d’appliquer les techniques de réanimation cardiorespiratoire jusqu'à l'arrivée des ambulanciers Enfin, tu seras autoriser à utiliser une arme à feu ou d’autres armes intermédiaires pour différents motifs jugés raisonnables dans le cadre de tes fonctions.
Au sein du Complexe du Parlement du Québec (aussi appelé "la colline parlementaire"); tu auras responsable d' assurerer le maintien de la paix, de l’ordre et de la sécurité publique par des activités de prévention, de contrôle, de surveillance, d’escorte et de garde; prévenir le crime et les infractions aux lois autant dans les bâtiments (incluant les salons des assemblées) que sur les terrains du Complexe.
En qu’enquêteur(e) privé(e); tu auras pour tâches d’effectuer des enquêtes et des investigations de natures civiles ou criminelles pour le compte d’un particulier, d’une organisation, d’un cabinet d’avocats ou pour une entreprise.
Afin de pouvoir obtenir ces informations, tu devras effectuer des opérations de
surveillance, de filature, d’infiltration, utiliser divers appareils de
surveillance audio et vidéo, vérifier analyse différents types de documents, interroger toutes sortes de personnes et autres
modes d’enquête. De plus, on pourrait te demander de venir témoigner dans un
tribunal lors de poursuites criminelles. Tu seras également appelé(e) à fournir
des conseils et des recommandations à la clientèle (les entreprises) afin de
prévenir les vols, le vandalisme, les fraudes et autres infractions qui
pourraient être commis à l’intérieur de leur commerce.
Voici
quelques exemples d’enquêtes que tu pourrais avoir à effectuer :
- Dans un grand magasin, tu auras pour tâches de t’infiltrer parmi la clientèle afin de surveiller et d’arrêter sur le fait les clients commettant des vols à l’étalage;
- Effectuer de la surveillance de clientèle des tables de jeux au sein d'un casino afin d'y détecter des tentatives de vols ou de fraudes;
- Rrecueillir des renseignements et rechercher des témoins et assister dans la préparation de la preuve pour le compte d’avocats ayant une cause civile ou criminelle à la cour;
- Recueillir des preuves dans les conflits familiaux (infidélité, garde d’enfants, pension alimentaire, etc.);
- Effectuer des enquêtes sur divers problèmes en entreprise (fuite de renseignements, espionnage industriel, collusion avec des fournisseurs, crimes informatiques, fraude par carte de crédit, vols de cargaisons ou de remorques commerciales, violence au travail, harcèlement sexuelle.) pour le compte de dirigeants d’entreprises;
- Effectuer la recherche de témoins disparus lors d'un accident ou d'un incident (lors de réclamations en responsabilité civile et professionnelle par exemple);
- Effectuer la recherche de personnes disparues ou de biens (parents naturels, enfants abandonnés, débiteurs, etc.);
- Effectuer des enquêtes de fiabilité et de crédit pré-emploi ou de pré-location concernant les antécédents du candidat ou de la candidate;
- Recherche de sources de revenus saisissables après jugement (pension alimentaire, responsabilité civile ou professionnelle, bris de contrat, etc.);
- Etc.
En tant qu’enquêteur(e) en matières frauduleuses; au sein d'un organisme gouvernemental ou une société d'État, tu seras chargé(e) de faire respecter et appliquer des lois gouvernementales en effectuant des enquêtes reliées notamment à des fraudes ou des soupçons de fraudes. Par exemple, au sein de Revenu Québec ou de Revenu Canada, tu auras à enquêter sur les pratiques douteuses de commerçants, sur le travail au noir de certains individus, les revenus obtenus par les produits de la criminalité, les déclarations frauduleuses faite par des contribuables aux mauvaises intentions, etc.
Tu auras notamment pour tâches de vérifier et analyser les documents pertinents à l’enquête, d'effectuer des vérifications auprès d'organismes divers afin de confirmer ou d'infirmer la véracité des faits déclarés par le bénéficiaire, procéder aux entrevues et aux interrogatoires de la personne suspecte, d'agents responsables du traitement du dossier de le bénéficiaire, de témoins, d'autres personnes liées, etc.
Ton travail ne remplacera celui des enquêteurs de police de l'unité des fraudes, mais seulement recueillir des preuves suffisantes qui leur seront transmises afin qu'ils effectuent une enquête plus approfondie et s'il y a lieu, transférer aux procureurs s'il y a matière pour porter des accusations criminelles. De plus, la plupart des enquêtes ont l'objectif de récupérer les sommes dues à l'organisme que le bénéficiaire n'avait pas le droit d'obtenir.
Tu devras travailler en collaboration avec le bureau des affaires juridiques de l'organisation, le service des enquêtes de d'autres organismes gouvernementaux , assurer la liaison avec les services d’enquêtes criminelles (fraudes) des corps policiers, maintenir le lien entre le Bureau des Substituts du Procureur Général (Couronne), etc.
Divers organismes gouvernementaux et sociétés d’état ont de ces types d’enquêteurs, comme par exemple : Revenu Canada, Immigration Canada, Ressources humaines Canada (assurance-emploi), Développement social Canada (pensions fédérales), Ressources humaines Canada (assurance-emploi), Revenu Québec, SAAQ, CSST, Régie de l’assurance-maladie du Québec, Régie des rentes du Québec, Ministère de l’Emploi et de la Solidarité (aide sociale), Hydro-Québec, Société des casinos du Québec, etc.
Ton travail ne remplacera celui des enquêteurs de police de l'unité des fraudes, mais seulement recueillir des preuves suffisantes qui leur seront transmises afin qu'ils effectuent une enquête plus approfondie et s'il y a lieu, transférer aux procureurs s'il y a matière pour porter des accusations criminelles. De plus, la plupart des enquêtes ont l'objectif de récupérer les sommes dues à l'organisme que le bénéficiaire n'avait pas le droit d'obtenir.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Excellente santé
- Excellente condition physique car tu
auras des efforts physiques considérables à réaliser (surtout en endurance)
- Très bonne vision pour la conduite d’un véhicule
d’urgence
- Bonne coordination œil-main pour avoir de bons réflexes et agir
rapidement mais efficacement
- Aimer travailler avec le public car tu auras de fréquents contacts
avec la communauté
- Intérêts pour les problèmes
sociaux car tu auras à intervenir dans toutes
sortes de conflits et problèmes de la société
-
Aimer s’impliquer dans la communauté pour participer à l’éducation et à
la sensibilisation à la prévention du crime et la sécurité routière
- Équilibre émotif et empathie car tu seras
souvent au cœur de situations difficiles (meurtres, accidents, suicides,
blessés graves, chicanes, toxicomanie, alcoolémie, etc)
- Civisme, honnêteté et leadership pour
agir avec professionnalisme
- Discipline, respect et discrétion également
pour agir de façon professionnelle
- Sens des responsabilités car tu seras responsable de tes
actes lors de tes interventions
- Jugement sûr et rapide pour être capable d’intervenir
rapidement et efficacement lors de situations de crise sans faire d’erreur
- Autonomie, initiative et débrouillardise
pour être en mesure d’intervenir seul(e) dans certaines situations
- Bon contrôle et très bonne confiance en soi pour
intervenir efficacement dans les situations d’urgences
- Facilité à communiquer et à écouter afin de bien aider les personnes en
difficultés à résoudre leurs problèmes, mais aussi pour offrir un support moral
aux victimes d’accidents ou de crimes
- Très bon sens de l’observation et de la mémoire pour
réussir à déceler des situations qui risques de
troubler l’ordre public, mais aussi pour réussir à reconstituer une scène
d’accident ou de crime lors d’enquêtes
- Capacité d’analyse et de synthèse pour bien analyser efficacement une
situation avant d’intervenir
- Facilité d’adaptation à divers situations, à divers
milieux, à divers clientèles, à divers problèmes
- Grande facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec un
grand nombre de personnes (autres patrouilleurs, enquêteurs, identification
judiciaire, pompiers, ambulancier, avocats, intervenants communautaires, agents
de sécurité et bien d’autres)
- Capacité de travailler sous stress pour être capable d’agir
professionnellement même dans les situations difficiles
- Excellente maîtrise de langue française parlée
et écrite
- Bonne connaissance en langue anglaise parlée et
écrite
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
NOTE : On ne devient pas enquêteur(e) de police dès que tu as terminé tes études. Il faut avoir acquis quelques années d’expérience sur le terrain, c’est-à-dire en tant que patrouilleur(e) (généralement après un minimum de 5 ans); suivre une formation en enquêtes criminelles et un stage au sein d’une unité d’enquêtes d’un corps policier. Par la suite, tu seras affecté(e) en tant qu’enquêteur(e) au sein d’une section d’enquêtes sur les crimes contre la propriété (ex : vols de véhicules, crimes et délits, affaires jeunesse, moralité, incendies criminels, fraudes générales, stupéfiants, etc). Ce n’est qu’après avoir acquis de l’expérience en tant qu’enquêteur(e) dans l’un de ces domaines que tu pourras te spécialiser dans les enquêtes plus importantes (crimes contre la personne) comme les homicides, les agressions sexuelles, les disparitions, le crime organisé, les crimes économiques, etc).
En début de carrière :
Patrouilleur(euse)
Policier-pompier ou policière-pompière
Agent(e) de la paix
Agent(e) de sécurité (notamment en milieu industriel)
Agent(e) des services correctionnels du Québec
formation spécifique donnée par les Services Correctionnels du Québec
Agent(e) des services frontaliers (voir aussi la
page suivante)
formation offerte au Collège de
l'Agence des services frontaliers nécessaire
Agent(e) fédéral des services correctionnels
formation spécifique donnée par le Service correctionnel du Canada
Après expérience :
En tant que policier(ère) patrouilleur(e) ou gendarme (GRC) :
Quelques années
d’expérience sont nécessaires :
Voir aussi la page du
SPVM
qui décrit les différentes fonctions.
Voir aussi la page de la
SQ
qui fait la liste des différentes fonctions
Voir aussi les pages de la
GRC qui décrit ses
secteurs d’activités policières
- Agent(e) d’infiltration (agent double)
- Agent(e) d’interventions tactiques SWAT (il y a de nombreux tests très
exigeants à subir et il y a de nombreux candidats pour quelques postes offerts)
- Agent(e) de protection des personnalités (Garde du corps)
- Agent(e) de
surveillance côtière ou aéroportuaire (GRC)
- Agent(e) spécial(e) de la GRC (titre pour désigner un enquêteur ou un
agent d’une unité spécialisée à la GRC)
- Enquêteur(e) à la Direction de la Sécurité et prévention du Gouvernement
du Québec
- Enquêteur(e) de police aux crimes contre la
propriété (vols
et délits mineurs, vols de véhicules motorisés, stupéfiants, incendies
criminelles, crimes informatiques, fraudes générales, fraudes financières, etc)
-
Enquêteur(e) de police aux crimes contre la
personne
(vols à mains armés, disparitions, agressions sexuelles, homicides, crime
organisé)
- Spécialiste en identification judiciaire
- Instructeur(trice)
- Maître-chien (plusieurs corps policiers ont de longues listes d’attente
car de nombreux policiers se portent candidats et que peu de postes sont
offerts)
- Patrouilleur(e) cavalier(ère) (à cheval)
- Plongeur(euse)
- Relationniste avec les médias
- Superviseur(e) de patrouilleurs(es) ou
superviseur(e) de quartier (sergent-superviseur)
Plusieurs
années d’expérience sont nécessaires :
- Chef des opérations de patrouille (lieutenant)
- Commandant d’un poste de quartier au SPVM (lieutenant)
- Chef des opérations
d’une unité de patrouille (lieutenant)
- Chef enquêteur(e)
aux crimes contre la personne (lieutenant)
- Chef enquêteur(e)
aux crimes contre la proprété (lieutenant)
- Superviseur(e) d’une
équipe spécialisée (lieutenant)
En tant que spécialiste
dans un autre domaine de la sécurité :
- Enquêteur(e) gouvernemental en chef
- Garde du corps
- Inspecteur(trice) gouvernemental en chef
- Superviseur(e) d’agents de la sécurité (sergent)
-
Superviseur(e) de constables spéciaux du Gouvernement (sergent)
- Superviseur(e) d’agents des services correctionnels (sergent)
- Responsable des opérations de la sécurité (lieutenant)
-
Responsable des opérations des services correctionnels (lieutenant)
EMPLOYEURS POTENTIELS
-
- Administrations aéroportuaires des aéroports régionaux (généralement desservis par des entreprises privées de sécurité tels que : Garda World et Secirotas)
- Administrations portaires (Port de Montréal par exemple)
- Agences d’investigations (enquêtes privées)
- Agences de sécurité
- Agence métropolitaine de transport (métro)
- Certaines grandes entreprises (notamment des industries de première transformation des métaux, papetières, chimiques, pétrochimiques et pétrolières)
- Compagnies d’assurances
- Compagnies de crédit
- Institutions financières
- Compagnies ferroviaires
(police
du CP Rail,
police du CN)
- Corps policiers municipaux
- Entreprises de
transport blindé
- Établissements de détention
- Forces armées canadiennes (Police militaire canadienne (voir aussi la page Wikipedia pour plus d'infos) et le Service national des enquêtes des Forces canadiennes)
- Gendarmerie Royale du Canada G.R.C.
-
Hôpitaux psychiatriques (Institut
natinal de psychiatrie légale Philippe Pinel,
Institut
universitaire en santé mentale de Montréal,
Institut
universitaire de santé mentale mentale Douglas,
Institut
universitaire en santé mentale de Québec,
Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies,
Centre hospitalier
Pierre-Janet (Gatineau),
Hôpital psychiatrique de
Malarctic (Abitibi-Témiscamingue) et l'Hôpital
en santé mentale Royal d'Ottawa
- Société de transport de Montréal STM
-
Société des casinos du Québec
LES
CORPS POLICIERS :
Au Québec, il existe plusieurs types de corps policiers :
fédéral : dessert tout le Canada,
soit la
G.R.C. (au Québec et en Ontario, elle n'effectue que
des enquêtes de juridiction fédérale, alors qu'ailleurs au pays, elle
dessert toutes les municipalités non desservies par un corps policier
municipal)
Elle est une responsabilité des enquêtes majeures de
juridiction fédérale telles que : crime organisé impliquant des
organisations criminelles actives partout au pays, délits commerciaux,
crimes informatiques, corruption de fonctionnaires ou officiers de
justice fédéraux, enquêtes sur la sûreté maritime, enquêtes
fédérales portuaires et aéroportuaires, les douanes et accises notamment
la contrebande au niveau national et international, les activités
criminelles liées
à l'immigration et aux passeports, celles impliquant la
sécurité nationale dont la lutte contre le terrorisme, etc.), un service
de renseignements criminels au Canada, la sécurité dans les ambassades
du Canada
à l'étranger, la protection des hauts dirigeants et autres dignitaires
du pays et les chefs d'État et dignitaires étrangers en visite au
Canada, la surveillance côtière et aéroportuaire, etc.);
militaire : dessert toutes les bases militaires
partout au pays, ainsi que les camps militaires lors de déploiements, soit la
Police militaire
canadienne ayant juridiction exclusive sur les
territoires militaires canadiens et le personnel militaire dans le cadre
de leurs fonctions militaires.
Elle est reconnue comme corps
policier selon la loi fédérale des corps policiers, donc elle peut
appliquer non seulement le Code de justice militaire, mais également le
Code criminel canadien comme tout autre corps policier au pays.
elle a la responsabilité de
soutenir les missions des Forces canadiennes partout dans le monde dans
les domaines de l'applications de la loi et des opérations, fournir du
soutien en interventions d'urgences avec les autres forces policières
canadiennes et étrangères, faire respecter les lois provinciales et
fédérales dans les bases militaires, territoires militaires et
établissements de la Défense, effectuer le contrôle de la circulation et
les enquêtes sur les accidents, effectuer des enquêtes sur des
infractions militaires ou criminelles mineures, collaborer avec le
Service national des enquêtes des Forces canadiennes pour toutes
enquêtes militaires ou criminelles graves, effectuer la surveillance des
détenus dans centres de détention militaire et camps de prisonniers de
guerre, assurer la sécurité dans certaines ambassades canadiennes un peu
partout dans le monde, ainsi que fournir de la protection aux
dignitaires canadiens ou étrangers ou autres officiers des Forces
canadiennes lors de leurs visites sur les bases militaires au Canada ou
sites de missions;
provincial : dessert toutes les
municipalités non desservies par un corps policier municipal ou
intermunicipal et s'occupe des enquêtes d'envergure provinciale, soit la
Sûreté du Québec S.Q. desservant 2,5 millions d'habitants dans 1
038 municipalités partout dans la province. Elle est classée comme corps
policier de niveau 6.
Elle fournit des services généraux de
gendarmerie dans 1 040 municipalités, réserves autochtones et
territoires non organisés répartis dans 86 MRC dans toutes les régions
du Québec (sauf Île-de-Montréal) en agissant comme seul
corps policier sur ces territoires en y effectuant des patrouilles
24h/jour, réponses aux demandes des citoyens, surveillance et contrôle
de la circulation routière, application des lois et règlements,
prévention du crime et activités de relations communautaires;
Elle fournit également des services spécialisés dans toutes les
municipalités qu'elle dessert et dans les territoires desservis par un
corps policier municipal de niveau 1 ou 2 notamment en enquêtes sur les
crimes contre la personne, en identité judiciaire, interventions lors
d'urgences majeures ou catastrophes, opérations tactiques
d'intervention, en analyse du comportement, etc.;
Enfin, elle
fournir des services nationaux notamment en ce qui concerne les enquêtes
d'envergure provinciale (crime organisé, lutte contre le terrorisme,
crimes économiques, crimes contre l'État, etc.), les opérations
d'urgences majeures, la coordination d'opérations policières touchant
plus d'un corps policier, des services de renseignements policiers,
ainsi que du soutien aux corps policiers municipaux;
municipal ou intermunicipal : (consulte le
répertoire des corpun corps policier municipal
ou intermunicipal
dessert la population que dans
le territoire de la municipalité (et parfois une ou deux autres
municipalités en périphérie); alors qu'un corps policier
intermunicipal dessert plusieurs municipalités d'une même région ou
territoire, soit une grande ville et sa banlieue (ex : Ville de Montréal
et toutes les municipalités de l'Île ou d'une M.R.C. (souvent appelée "régie intermunicipale de police");
Ce sont 94 municipalités de la province (sur les 1 086 selon le
Ministère des Affaires municipales) comptant une population totale de
5,4 millions d'habitants, soit près de 65 % de la population québécoise.
Ils sont responsables d'assurer le
maintien de la paix, l'ordre et sécurité publique que sur le territoire
de la municipalité desservie notamment en ce qui concerne
patrouilles 24h/jour, réponses aux demandes des citoyens, surveillance
et contrôle de la circulation routière, application des lois et
règlements, prévention du crime, les activités de relations
communautaires, ainsi que du soutien auprès de la S.Q. lors d'enquêtes
majeures ou de mesures d'urgences;
Consulte le répertoire
des
corps policiers municipaux et intermunicipaux du Québec.
autochtone : dessert la population d'une
réserve autochtone. Comprend 43 communautés autochtones
desservies par 22 corps policiers pour une population totale de plus de
54 400 personnes (dont : la réserve crie de
Chisasibi dans le Nord-du-Québec, la réserve crie de Mistissini dans le
Nord-du-Québec, la réserve crie d'Oujé-Bougoumou dans le Nord-du-Québec,
la réserve montagnaise
Uashat-Maliotenam en Côte-Nord, la réserve montagnaise Betsiamites
en Côte-Nord, etc.) desservant une population variant entre 200 et 15
000 personnes. Seuls les corps policiers de Kativik (14 communautés
Inuit) et Eeyou Eenou (9 villages cris) desservent plus d'une réserve.
Ils ont les mêmes pouvoir et sont
soumis aux mêmes pouvoirs et devoirs qu'un corps policier municipal de
niveau 1 et sont soumis aux mêmes exigences et réglementation que les
corps policiers municipaux;
Ils sont
responsables d'assurer le maintien de la paix, l'ordre et sécurité
publique que sur le territoire de la réserve autochtone desservie
notamment en ce qui concerne patrouilles 24h/jour, réponses aux
demandes des citoyens, surveillance et contrôle de la circulation
routière, application des lois et règlements, prévention du crime, les
activités de relations communautaires, ainsi que du soutien auprès de la
S.Q. lors d'enquêtes majeures ou de mesures d'urgences.
Consulte le répertoire des
corps policiers autochtones au Québec.
Les corps policiers municipaux et intermunicipaux sont classés en 6 niveaux :
Niveau 1 : dessert une population totale de
moins de 100 000 habitants (qui peut comprendre
une ou plusieurs municipalités de son territoire). Peu de corps
policiers figurent encore dans cette classe puisque la plupart ont été
abolis et la population est maintenant desservie par la S.Q. ou un corps
policier intermunicipal de niveau 2.
Elle inclut les corps
policiers suivants : Bromont, Granby,
L'Assomption-St-Sulpice, Mont-Tremblant, St-Jean-sur-Richelieu,
St-Jérôme, Thetford Mines et la Régie de police
de la MRC du Memphrémagog en Estrie.
Les services offerts sont de gendarmerie,
soit : patrouilles 24h/jour,
réponses aux demandes des citoyens, surveillance et contrôle de la
circulation routière, application des lois et règlements, protection
d'une scène de crime, surveillance des sentiers de VTT et motoneiges,
sécurité nautique sur un plan d'eau, mesures d'urgences (contrôle de
foule pacifique, opérations de sauvetage, de recherche en forêt et
interventions lors de sinistres), transport de prévenus, prévention du
crime, ainsi que des activités de relations communautaires.
Dans
le domaine des enquêtes sont : accidents de la route, infractions
criminelles mineures (crimes contre la propriété, fraudes par cheque ou
carte de crédit, prostitution de rue, possession de stupéfiants, etc.),
infractions criminelles reliées au Code la route (délits de fuite,
conduite dangereuse, conduite avec facultés affaiblies, etc.) et crimes
contre la personne (agressions sexuelles, infractions d'ordre sexuel,
voies de fait, menaces, harcèlement et intimidation, etc.) et autres
événements (fugue, disparition, etc.). Ils collaborent également avec la
S.Q. pour les enquêtes majeures.
Niveau 2 : dessert une population de
100 000 à 249 999 habitants
(qui peut
comprendre une ou plusieurs municipalités de son territoire).
Cette classe inclut les corps policiers suivants : Sherbrooke, Lévis, Saguenay, Trois-Rivières,
Terrebonne-Ste-Anne-des-Plaines-Bois-des-Filion dans Lanaudière,
Police régionale de la MRC de Deux-Montagnes dans les
Laurentides, Régie intermunicipale de la MRC Roussillon en
Montérégie, Régie intermunicipale de Richelieu-St-Laurent (MRC
Marguerite-d'Youville, partie de la MRC de la Vallée-du-Richelieu et
partie de la MRC de Rouville) en Montérégie et Régie intermunicipale de police de la MRC
Thérèse-de-Blainville dans les Laurentides.
Exceptionnellement,
certains desservent moins de 100 000 habitants, mais compte tenu de leur
situation géographique particulière, ils sont classés de niveau 2. Donc,
cette classe inclus également les corps policiers suivants :
Repentigny dans Lanaudière, Mascouche dans Lanaudière, Blainville
dans les Laurentides, Mirabel dans les Laurentides, Châteauguay
en Montérégie, St-Eustache dans les Laurentides et Régie intermunicipale de la
MRC des Collines de l'Outaouais en Outaouais.
Ses responsabilités sont celles
de gendarmerie accordées aux corps policiers de niveau 1, les
interventions lors de mesures d'urgence d'un corps policier de niveau 1
(+ le contrôle de foule avec risque d'agitation), ainsi que les enquêtes
criminelles autorisées à un corps policier de niveau 1 (+ meurtre avec arrestation imminente,
négligence criminelle ayant causé la mort, production et trafic de
stupéfiants visant des fournisseurs ou revendeurs locaux, vols qualifiés
dans les institutions financières ou transporteurs de fonds, fraude
commerciale et immobilière, etc.
Niveau 3 : dessert une population de
250 000 à 499 999 habitants
(qui peut comprendre une ou plusieurs municipalités de son territoire) qui
inclut les corps policiers suivants :
Laval,
Gatineau et
agglomération de Longueuil.
Ses responsabilités sont les mêmes
d'un corps policier de niveau 2, plus : mesures d'urgences
(interventions impliquant une personne barricadée et armée sans coup de
feu et sans otage, autres interventions à risques modérés), enquêtes (meurtres, enlèvements, pornographie
juvénile, proxénétisme, crimes informatiques, vol, usage ou possession
illégale d'explosifs, gangstérisme de rue, crimes organisés
conjointement avec la S.Q.) et autres (infiltration, filature, équipe
cynophile, opérations tactiques d'intervention).
Niveau 4 : dessert une population de
500 000 habitants à 999 999 habitants dont le
Service de police de la
Ville de Québec SPVQ est seul dans cette classe.
Ses responsabilités sur toutes celles
autorisées à un corps policier de niveau 3, plus : enquêtes (meurtres ou tentatives
de meurtre commis par des organisations criminelles en collaboration
avec la S.Q.); mesures d'urgences (contrôle de foule avec risque élevé
d'agitation, de débordement ou d'émeute en partenariat avec la S.Q. et
interventions impliquant une personne barricadée et armée avec coups de
feu, autres interventions à risques élevés) et autres (surveillance
électronique).
Niveau 5 : il dessert une population de
1 million d'habitants et plus dont le
Service de Police
de la Ville de Montréal SPVM est seul dans cette classe.
Ses responsabilités sur toutes celles autorisées à un corps policier de
niveau 4, plus : gendarmerie (sécurité nautique des plaisanciers
circulant sur le fleuve St-Laurent); enquêtes (gestion d'événements
terroristes, trafic d'armes et d'explosifs, enlèvement d'une victime
emmenée à l'extérieur du Québec, importation et exportation de
stupéfiants et autres crimes organisés conjointement avec la S.Q.,
etc.); mesures d'urgences (interventions héliportées, interventions avec
prise d'otages) et autres (désamorçage et manipulation d'explosifs,
infiltration des plus hautes sphères de la hiérarchie criminelle).
Niveau 6 : dans une classe à part, c'est la
Sûreté du Québec S.Q.
dans le cadre ses fonctions de corps policier municipal. Il dessert plus
de 92 % du territoire québécois afin de protéger et servir plus de 2,5
millions d'habitants.
Ils ont les mêmes pouvoir et sont
soumis aux mêmes pouvoirs et devoirs qu'un corps policier municipal de
niveau 1 et sont soumis aux mêmes exigences et réglementation que les
corps policiers municipaux;
Ses
responsabilités sont les mêmes d'un corps policier municipal de niveau
5, plus ses services spécialisés et nationaux (voir la section "corps
policier provincial" ci-haut).
Certains corps policiers ont été abolis et sont maintenant desservis par la S.Q. Pour plus de détails, consulte la section "perspectives d'avenir".
Sources : Ministère de la Sécurité publique, S.Q., SPVM et SPVQ
EXIGENCES
DE L’EMPLOI (pour
les policiers) :
- Avoir obtenu ton DEC en techniques policières et réussi la formation à
l’École nationale de police OU autres formations
possibles dans certains cas (voir section "autres formations" après endroits de
fomation)
- Avoir obtenu ton permis de conduire de véhicule d’urgence 4A de la
S.A.A.Q.
-
Avoir obtenu ton permis de port et utilisation d’une arme à feu
- Avoir obtenu ton certificat en secourisme-RCR (niveau premier répondant)
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS (corps
policiers) :
- Subir un examen médical d’embauche (tous les corps
policiers)
- Subir une enquête de pré-embauche (tous les corps
policiers)
- Subir une entrevue obligatoire (tous les corps
policiers)
- Subir un test de connaissance du français (GRC, SPVM, S.Q., police
de Québec et plusieurs autres corps policiers)
- Subir un test de connaissance de l’anglais (GRC, SPVM, S.Q.)
- Subir un test d’aptitudes physiques (GRC, SPVM, S.Q.)
- Subir un test de personnalité (SPVM)
- Subir un test de conduite automobile (SPVM, S.Q.)
- Accepter d’être
affecté n’importe où au Canada (G.R.C.) ou n’importe où au Québec (S.Q.)
Note :
dans le cas de la G.R.C., tu seras affecté(e) dans une autre province lors de ton 1er poste
- Polyvalence
- Grande disponibilité
- Travail sur quarts (jour/soir/nuit/fins de semaine/congés fériés/sur appel)
- Excellente maîtrise de langue française
- Avoir acquis de l’expérience dans des domaines connexes au travail de
policier est un atout important (voir section )
- Avoir suivi des
formations complémentaires (psychologie, criminologie, droit, intervention
sociale, communication, etc.), sont des atouts importants (voir section perspectives d’avenir)
-
Bonne connaissance de la langue anglaise (bilinguisme exigé au
S.P.V.M., la G.R.C., la police de Gatineau, régie intermunicipale
Richelieu-St-Laurent et par la Police militaire)
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS
(autres milieux) :
- Détenir un permis d’agent(e) de sécurité du
Bureau de la sécurité privée pour les agents de sécurité
-
Avoir obtenu ton permis de port et utilisation d’armes (pour certains
emplois)
-
Subir une entrevue (dans plusieurs cas)
-
Polyvalence
-
Disponibilité
- Travail sur quarts (jour/soir/nuit/fins de semaine) pour les agents de
sécurité
- Très connaissance du français
- Bonne connaissance de l’anglais (bilinguisme parfois exigé, notamment
dans les villes de Montréal, Laval, Longueuil et Gatineau)
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 mars 2021 :
Pour le D.E.C. en techniques policières :
(après le D.E.C. seulement)
Plus de 37 % des répondants(es) ont poursuivi leurs études à l'École nationale de police du Québec.
Quelques autres répondants(es), soit 4 % ont poursuivi leurs études à l'université au Baccalauréat en sécurité et études policières, au Baccalauréat en criminologie, au Baccalauréat en droit ou dans un programme de certificat.
Parmi les répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail, seulement 48 % d'entre-eux ont obtenu un emploi relié à leurs études (connexe au domaine policier), dont la presque totalité sont à temps complet.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
NOMBRE |
395 | 111 | 96 | 147 | 15 |
22
Note 2 : le taux de placement en emploi relié dans un domaine connexe à celui de policier reste faible depuis quelques années (était de 47 % en 2018; 39 % en 2016; 40 % en 2014 et 38 % en 2012).
Note 3 : hausse du nombre de répondants(es) poursuivant leur formation à l'École nationale de police par rapport aux années précédentes (était de 27 % en 2018; 27 % en 2016; 38 % en 2014 et 30 % en 2012).
Note 4 : baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études universitaires (était de 9 % en 2018; 9 % en 2016; 6 % en 2014 et 5 % en 2012).
Pour le D.E.C. en techniques policières :
(après le stage à l'École nationale police ÉNPQ)
Quelques autres répondants(es), soit 4 % ont poursuivi leurs études à l'université au Baccalauréat en sécurité et études policières, au Baccalauréat en criminologie, au Baccalauréat en droit ou dans un programme de certificat.
Enfin, un seul répondant était toujours en stage à l'ÉNPQ au moment de l'enquête.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
NOMBRE |
340 | 306 | 273 | 14 | 1 |
Source :
École nationale de
police du Québec
SALAIRE :
Selon
les données 2022 :
Note : la plupart des corps policiers comportent une journée régulière de 8,5 ou 9 heures par jour avec une moyenne de 38 à 43 heures par semaine.
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
Pour les policiers(ère) :
Postes auxiliaires :
(avec priorité avant les candidats externes pour l'embauche de policiers temporaires)
Les policiers auxiliaires sont affectées à des tâches de surveillance de détenus en unité de détention dans un poste de police, prises d'alcootest (dans le poste de police), bertillonage (identification judiciaire des personnes en état d'arrestation), accueil des personnes en libération conditionnelle, etc. Ils travaillent au sein des grands corps policiers.
705,77 $/semaine (prime de métropole de 1,5 % du salaire) pour un(e) constable auxiliaire au S.P.V.M.
739,67 $/semaine pour un(e) agent(e) auxiliaire au Service de police de Laval
810,29 $/semaine pour un(e) agent(e) auxiliaire au Service de police de Longueuil
Dans les autres corps policiers, cette fonction n'existe pas.
Policiers à l'embauche :
(période probatoire de 1à 2 ans chez les grands corps policiers)
843,06 $/semaine à l'embauche en tant que constable à l'embauche et augmente jusqu'à 968,04 $/semaine après 1 an Service de police de la Ville de Québec
886,71 $/semaine (plus une prime de métropole de 1,5 % du salaire) en tant que constable à l'embauche et augmente jusqu'à 987,10 $/semaine après 1 au S.P.V.M.
930,50 $/semaine à l'embauche (+ prime d'éloignement de 5 258 $ à 6 195 $/an si domicile situé à plus de 50 km du poste d'affectation s'il y a lieu ou prime pour affectation en région éloignée jusqu'à 50 % du salaire) et augmente jusqu'à 988,69 $/semaine après 1 an en tant qu'agent(e) régulier à la Sûreté du Québec S.Q. (débute sur appel ou sur horaire variable)
964,98 $/semaine à l'embauche en moyenne en tant que constable à l'embauche et augmente jusqu'à 1 126,29 $/semaine après 1 an au sein d'un corps policier de niveau 3 (desservant entre 250 000 et 499 999 habitants, soit : Laval, Longueuil et Gatineau)
970,38 $/semaine à l'embauche en tant que constable à l'embauche et augmente jusqu'à 1 102,442 $/semaine après 1 an Service de police du Canadien National CN
1 027,97 $/semaine à l'embauche en moyenne en tant que constable à l'embauche et augmente jusqu'à 1 165,78 $/semaine après 1 an au sein d'un corps policier de niveau 1 (municipal ou autochtone)
1 045,11 $/semaine à l'embauche en moyenne en tant que constable à l'embauche et augmente jusqu'à 1 179,29 $/semaine après 1 an au sein d'un corps policier de niveau 2 (desservant entre 100 000 et 249 999 habitants)
1 264,93 $/semaine pour un(e) gendarme à l'embauche et augmente jusqu'à 1 643,48 $/semaine après 1 an à la G.R.C.
1 330,00 $/semaine (grade de "soldat/matelot 2e classe") et augmente à 1 515.75 $/semaine après 1 an en tant que policier(ère) militaire (grade de "caporal/matelot 1re classe - spécialiste") au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
Note : en plus du salaire, il faut tenir compte également des avantages sociaux offerts (qui sont plus nombreux et avantageux dans les plus grandes villes que dans les plus petites).
Pour les autres professions :
Dans le secteur privé :