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fabrication mécanique
SECTEUR :
DESSIN ET FABRICATION MÉCANIQUE
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing
Consulte également la page
d’informations sur les
programmes pré-universitaires en sciences
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu’ingénieur ou ingénieure industriel; tu seras responsable de planifier, organiser. élaborer, coordonner et de contrôler l'utilisation des moyens de production de manière à assurer l'emploi efficace sûr et économique des ressources humaines, des matières premières et de l'équipement au sein d'une entreprise manufacturière.
Tu seras également responsable d'améliorer la productivité, l'efficacité et la rentabilité des opérations industrielles (par exemple, il s'intéresse à la quantité de produits à finir en un temps donné et aux diverses manipulations qu'effectue l'opérateur. De plus il recommande des changements relatifs à l'organisation, aux méthodes de travail, à l'utilisation du matériel, aux programmes de sécurité etc...).
Tu auras pour tâches de :
Concevoir et établir les plans d'aménagement ou de réaménagement des ateliers, des postes de travail et des équipements de manière à faire le meilleur usage de la surface disponible;
Étudier la machinerie et les installations nouvelles et recommander ou choisir des combinaisons efficaces afin d'améliorer et optimiser les opérations de production;
Élaborer des systèmes, des procédés et des méthodes de fabrication souples ou intégrés;
Réaliser des études et mettre en place des programmes visant à tenir les stocks à un niveau optimum pour la production et permettre une utilisation optimale de la machinerie, des matériaux et des ressources;
Réaliser des études sur la fiabilité et le rendement des installations de l'usine et des systèmes de production et d'administration;
Concevoir, améliorer, installer et gérer des systèmes intégrés et des procédés de production et de contrôle de la qualité de biens et de services selon la nature de l’entreprise;
Concevoir, élaborer, mettre au point, produire et tester des produits divers (ex : accessoires automobiles, articles de cuisine, articles décoratifs, articles de loisirs, articles de sport, articles ménagers, jeux et jouets, matériel de manutention, meubles de bureau, meubles résidentiels, mobilier ou équipements pour commerces, outils manuels, produits de plomberie, produits textiles, systèmes et équipements de production industrielle, vêtements hauts de gamme, vêtements de sports, vêtements de travail, etc.);
Analyser les coûts de production;
Concevoir, élaborer et mener des études de temps et des programmes de simplification du travail;
Déterminer les ressources humaines et les compétences requises et élaborer des programmes de formation;
Élaborer, établir et mettre en application des normes de rendement, des systèmes d'évaluation, des échelles de salaires et des programmes d'encouragement;
Planifier, élaborer et mettre en application des normes, des calendriers et des programmes d'entretien;
Planifier, élaborer, établir et mettre en œuvre des programmes et mener des études visant à améliorer l'hygiène et la sécurité industrielles ou à identifier les risques d'incendie et autres dangers et à y apporter des mesures correctives;
Résoudre des problèmes et prendre les décisions nécessaires pour améliorer la productivité et la rentabilité de la production au sein de l’entreprise et tout le soutien nécessaire afin d’optimiser la production au sein de l’entreprise;
Évaluer ou inventorier les installations industrielles;
Rédiger des rapports techniques de maintenance ou de production;
Coordonner et gérer toutes les activités et les opérations de production d’une entreprise manufacturière,
Coordonner et superviser du personnel affecté aux opérations industrielles (technologues, techniciens, opérateurs, mécaniciens industriels, électromécaniciens, manutentionnaires, personnel administratif de la production, etc.);
Gérer toutes les ressources humaines, financières et matérielles nécessaires affecté à la fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à l’entretien des équipement.
Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l'ensemble d'une usine de moyenne ou de grande envergure et participer aux activités de gestion de l'entreprise avec la collaboration des autres membres de direction.
APTITUDES
ET QUALITÉS REQUISES :
-
Être attiré par les technologies qui nous entourent
-
Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Analyste d'affaires
- Analyste de la chaîne logistique
- Analyste en structure de coûts
- Coordonnateur(trice) de la production
- Ingénieur(e) d'usine
- Ingénieur(e) de maintenance
- Ingénieur(e) de systèmes
- Ingénieur(e) en production industrielle
- Ingénieur(e) en qualité
- Ingénieur(e) en sécurité industrielle
- Ingénieur-manufacturier ou ingénieure-manufacturière
- Ingénieur-conseil ou ingénieure-conseille
- Ingénieur(e) spécialiste des coûts
- Gestionnaire de la santé et sécurité au travail
-
Directeur(trice)-adjoint(e) de la production
- Directeur(trice) de la production
- Officier(ère) du génie électrique et mécanique (Forces canadiennes)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
-
Petites et moyennes entreprises manufacturières (PME) dans plusieurs
secteurs industriels (meubles, textile, vêtement, produits de sport, jouets,
plastique, agroalimentaire, produits forestiers, etc)
- Grandes industries du transport (automobile, aéronautique, autres
véhicules routiers, etc)
- Grandes industries agroalimentaires
- Grandes industries du textile et du vêtement
- Grandes Industries papetières et forestières
- Grandes industries électriques et électroniques
- Grandes industries pharmaceutiques et biomédicales
- Grandes industries chimiques et pétrochimiques
- Grandes industries métallurgiques
- Imprimeries
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Cégeps et Collèges privés
- Forces armées canadiennes (postes civils ou militaires), voir aussi la Force aérienne, la Marine Canadienne, l’Armée de terre, la Réserve de l’Armée de terre, la Réserve aérienne, la Réserve navale, le 2e Régiment du génie de combat (Petawawa, ON), le 5e Régiment du génie de combat (Valcartier, Québec), le 35e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 34e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 32e Régiment du génie de combat de la Réserve (Toronto, ON), le 33e Régiment du génie de combat de la Réserve (Ottawa, ON)
-
Gouvernement
du Canada :
carrières en
sciences et technologies,
Industire Canada,
Conseil national
de recherches Canada,
Agence spatiale
canadienne, Office
de la propriété intellectuelle du Canada (examinateur de brevets
d’invention), Recherche
et développement pour la Défense Canada,
Services
gouvernements Canada,
-
Gouvernement du
Québec :
Ministère des
transports,
Régie du
bâtiment
PERMIS
DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
-
Bonne connaissance en informatique (pour les activités de gestion)
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Le
placement est bon;
73 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le
marché du travail ont obtenu
un emploi relié à leurs études dont la
presque totalité sont à temps
complet.
Quelques autres répondants(es), soit 11 % ont choisi de poursuivre leurs études au niveau de la maîtrise.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
182 | 119 | 118 | 20 |
Note : légère baisse du taux de placement en comparaison avec les années précédentes (était de 81 % en 2019; 75 % en 2017; 77 % en 2015 et 80 % en 2013).
Source : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon
les données de 2022 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 30,30 $/heure (35 ou 40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,34 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME
- 29,80 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de fabrication métallique industrielle
- 29,85 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,27 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries du matériel de transport
- 30,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites
- 30,93 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,17 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 31,15 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure au sein des grands manufacturiers de l'aérospatial
- 33,24 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,86 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries papetières
- 34,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries alimentaires
- 36,26 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,28 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 41,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,31 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux
- 44,34 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 59,81 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières
- 25,79 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 31,91 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique québécoise
- 27,17 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,16 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les centres de services scolaires
- 27,46 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,59 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans le réseau de la santé (avec une concentration en technologies de la santé)
- 31,63 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les universités
- 31,93 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 au sein des universités scolarité de doctorat exigée
- 33,66 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 43,47 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM
- 33,83 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec
- 33,87 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,01 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Aéroport international Jean-Lesage de Québec
- 35,53 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,12 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)
- 36,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,31 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - maintenance d'équipements à Énergir
- 42,83 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 46,64 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes entreprises publiques de transport urbain
- 43,75 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,98 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM
- 2 301 $/mois en 1re année et augmente à 2 440 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire)
- 5 521 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 166,40 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 213,45 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note : dans le secteur public et parapublic et chez certains grands manufacturiers, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Syndicat professionnel des ingénieurs d'Hydro-Québec, Forces canadiennes, conventions collectives des professionels de la plupart des grandes entreprises publique de transport urbain, et conventions collectives des ingénieurs et scientifiques de plusieurs grandes industries.
PORTRAIT DE LA PROFESSION
Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 53 800 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022
(soit 5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016 et 10 700 de plus qu'en 2014).
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :
Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)
juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont
2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins
qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)
Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
L'âge moyen était de 29 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 995 de moins qu'en 2018; 807 de moins qu'en 2016 et 1 438 de moins qu'en 2014)..
Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.
La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.
Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.
Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.
Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
29 % avaient entre 30 et 39 ans
27 % avaient entre 40 et 49 ans
22 % avaient entre 50 et 59 ans
17 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
62 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
30 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
8 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs mécaniciens : 24 %
ingénieurs civils : 17 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 15 %
ingénieurs informaticiens : 9 %
ingénieurs en logiciel : 9 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 7 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
38 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
30 % au sein des entreprises manufacturières
12 % au sein des entreprises de construction et d'utilité publique (ex : Hydro-Québec, Énergir, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc.)
7 % au sein des entreprises de services
5 % au sein des administrations publiques (fédérales, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
3 % au sein des entreprises commerciales (détail ou gros)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement
2 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 5 000 ingénieurs(es) industriels(les) en emploi dans l'ensemble des régions du Québec en 2022.
Plus de 77 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient 23 % des membres de cette profession.
Seconde spécialité du génie (derrière le génie biomédical) ayant la plus forte représentation féminine, puisque 23 % sont des ingénieures industriels, alors que la moyenne pour l'ensemble des disciplines du génie était de 15 %.
L'âge moyen était de 42 ans.
Plus de 65 % des membres de la profession étaient âgés de moins de 45 ans.
Plus de 63 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 23 % avaient entre 45 et 54 ans, 12 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 3 % de moins de 24 ans.
Donc, plus de 66 % étaient âgés de moins de 45 ans.
21 % au sein des transformateurs et manufacturiers de produits alimentaires
14 % au sein des firmes de génie conseil
14 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrestre
12 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux
12 % au sein des manufacturiers de produits en plastique, en caoutchouc ou en composites
6 % au sein des manufacturiers de matériel électrique ou électromécanique
6 % au sein des entreprises de premiere transformation des métaux (alumineries, aciéries, fonderies)
6 % au sein des manufacturiers de machines et équipements industriels
4 % au sein de manufacturiers dans d'autres secteurs
5 % au sein grossistes et distributeurs
PERSPECTIVES D'AVENIR
Plusieurs tendances technologiques, démographiques et sociales ont été identifiées qui influenceront la pratique de la profession, notamment :
1) L’industrialisation 4.0 représente la quatrième période de l’ère industrielle. Elle est avant tout rendue possible et portée par le déploiement de l’Internet à très haut débit et la multiplication des capacités de calcul des ordinateurs.
En cours de déploiement au Québec comme à l’échelle internationale, l’industrialisation 4.0 se manifeste par l’adoption de technologies avancées telles que les robots industriels, la communication M2M (machine à machine), l’Internet Industriel des Objets (IIoT) et l’analytique prédictive en temps réel.
2) L’intelligence artificielle constitue une composante importante de cette nouvelle ère d’industrialisation, puisqu’elle permet d’analyser les données massives colligées en marge de la mise e œuvre des procédés de production, d’exécuter des algorithmes dans le but d’en venir à une prise de décision éclairée basée sur des faits probants. Ces décisions se transforment par la suite en commandes communiquées aux machines ou aux humains pour une prise d’action. L’adoption à grande échelle des technologies liées à l’industrialisation 4.0 pourrait modifier en profondeur l’organisation du travail dans le secteur manufacturier.
L’expérience récente nous démontre également que les entreprises qui optent pour la robotisation et l’automatisation ne recherche pas simplement la diminution de leurs coûts de main-d’œuvre, mais davantage l’amélioration de la qualité sur leur chaîne de production. La robotisation et l’automatisation atténue considérablement les variations de qualité de la production, et contribue à son uniformité.
La robotisation génère une croissance de la demande pour les travailleurs hautement qualifiés, comme les professionnels en génie, qui doivent concevoir et opérer les systèmes et interpréter les données générées par les ordinateurs.
3) La transition énergétique des industries constitue également une tendance technologique de lutte contre les changements climatiques afin de contrer les émissions de gaz à effet de serre GES générés par les entreprises industrielles.
Dans le secteur industriel, alors que 52,6% des émissions proviennent des procédés de fabrication et 46,8% de combustibles fossiles à des fins énergétiques, le Plan vert du gouvernement du Québec réserve des sommes de 719,2 M$ pour appuyer les entreprises dans leur décarbonisation et leur conversion énergétique.
4) Dans le monde du génie, la numérisation des activités et des actifs s’est opérée à grande vitesse au cours des dernières années. Le recours aux outils numériques était optionnel alors qu’aujourd’hui, il s’impose obligatoirement en raison de la puissance et de l’efficacité des nouveaux logiciels. L’ingénieur réalise aujourd’hui la majorité de ses tâches à l’aide d’ordinateurs, de logiciels et d’autres outils numériques.
La numérisation est notamment de plus en plus observée sur les chaînes de production industrielles et manufacturières. Le phénomène est en train d’opérer un changement de paradigme dans les organisations qui gèrent des actifs physiques, lesquelles opèrent la transition d’une logique d’entretien préventif vers l’entretien prédictif. À l’opposé de l’entretien préventif qui se fonde sur des cycles de vie moyens et les expériences passées d’actifs similaires, l’entretien prédictif se base sur des données probantes colligées à partir du comportement de l’actif spécifique visé par les travaux d’entretien. En plus de réduire les risques de rupture de fonctionnement de l’actif, cette technique réduit également les coûts associés aux travaux d’entretien préventifs non nécessaires.
5) L’économie circulaire gagnera de la vigueur. Dans le monde du génie, elle s’incarnera par le remplacement de matériaux traditionnels par des matériaux recyclés. Déjà, nous voyons poindre des projets innovateurs et porteurs pour l’avenir, comme la fabrication de maisons en structure d’acier recyclé 26, le remplacement de l’acier par des bouteilles de plastique recyclées dans des caissons de systèmes de ventilation 27, ainsi que le remplacement du ciment par du verre recyclé.
6) Les tendances démographiques auront également un impact sur la pratiquie du
génie. En effert, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus augmentera
de +562 900 personnes entre 2020 et 2030 au Québec, tandis que le nombre de
personnes
âgées de 85 ans et plus s’accroîtra de + 102 000 personnes.
Cette tendance démographique aura un impact majeur dans plusieurs pans de la
société et de l’économie. Les services de santé devront faire preuve de
créativité et de souplesse pour répondre à une demande sans cesse croissante
avec des ressources limitées.
Les services de santé devront faire preuve de créativité et de souplesse pour répondre à une demande sans cesse croissante avec des ressources limitées. Les compétences des professionnels en génie seront mises à contribution afin d’accroître la productivité et l’agilité du système.
Les ingénieurs(es) industriels pourront travailler sur le développement et la fabrication de technologies et d’équipements facilitant la vie des personnes âgées dans leur domicile. Le désir des personnes âgées de demeurer le plus longtemps à domicile s’intensifie depuis quelques années, et la pandémie COVID-19 risque d’amplifier cette tendance. Des entreprises qui offre des produits comme des ascenseurs résidentiels et des plates-formes élévatrices, devraient voir la demande pour leurs produits s’accroître. L’industrie devra s’adapter à cette tendance, et la recherche et développement en matière de technologies avancées pour l’accompagnement des personnes âgées dans leur domicile, comme des robots devrait s’intensifier.
Ils seront également appelés(es) à concevoir des processus d'affaires, organiser les fonctions et les services, planifier les rôles, établir les quarts de travail et répartir les tâches de chacun.
La polyvalence et la multitude des secteurs industriels d’emploi possibles, amène cette profession à avoir d'excellentes perspectives d'emploi pour les prochaines années.
Pour plus de détails, consulte le site du Département du génie industriel de l’UQTR qui fournit plusieurs renseignements concernant les conditions de travail, les perspectives d’avenir, etc.
Reconnue comme un leader dans l'industrie du matériel de transport (autobus, camions à déchets, remorques pour fardiers, pièces d'autobus et camions, etc.), dans la fabrication métallique industrielle (structures d'acier pour ponts, bâtiments et autres, équipements pour la tuyauterie industrielle, pièces métalliques industrielles, etc.), dans la fabrication d'équipements de mécanique du bâtiment, d'équipements et machines agricoles, d'équipements pour usines (alimentaires, fabrication métallique, armoires de cuisine et portes et fenêtres, transformation du bois, etc.), etc.
Enfin, elle est reconnue comme la seconde région agroalimentaire la plus importante au Québec, de nombreuses entreprises de cette industrie, autant les PME que les grandes entreprises sont à la recherche d'ingénieurs(es) industriels(les).
De nombreuses PME sont en expansion et ont besoin d'ingénieurs(es) industriels(les) dynamiques prêts à relever des défis avec eux pour "conquérir le monde" dans leur domaine respectif.
Près de 20 % des emplois sont au sein des firmes de génie conseil, mais les manufacturiers de machines et équipements industriels en emploient plus de 12 %, les manufacturiers de produits métalliques avec 12 % et les manufacturiers de matériel de transport près de 11 %.
l
Montréal : la région industrielle la plus importante de la province compte de nombreuses entreprises manufacturières de différents secteurs, principalement des PME ayant besoin de soutien technique dans l'implantation des changements technologiques et font appel aux firmes de génie conseil.
Étant la région dotée du plus grand nombre de firmes de génie conseil et les plus importantes, elles emploient près du tiers des ingénieurs(es) industriels de la région, suivies des entreprises du secteur aérospatial qui emploient près de 20 %.
La rémunération moyenne après expérience selon la fonction occupée en 2022...
31 % œuvraient en gestion de la production et avaient une rémunération moyenne de 116 500 $/année avec une moyenne de 15 ans d'expérience
29 % œuvraient en ingénierie des procédés de production et avaient une rémunération moyenne de 82 900 $/année avec une moyenne de 12 ans d'expérience
19 % se spécialisaient en recherche et développement et avaient une rémunération moyenne de 90 700 $/année avec une moyenne de 15 ans d'expérienc
15 % se spécialisaient en gestion de projets et avaient une rémunération moyenne de 83 800 $/année avec une moyenne de 15 ans d'expérience
4 % occupaient une fonction de gestion autre que direction et avaient une rémunération moyenne de 96 100 $/année avec une moyenne de 22 ans d'expérience
2 % occupaient une autre fonction (consultation technique, dirigeant d'entreprise, enseignement collégial ou universitaire, etc.)
La rémunération moyenne après expérience selon la région en 2022...
le Nord-du-Québec avec une rémunération moyenne de 115 300 $ pour une moyenne de 10 ans d'expérience
l'Abitibi-Témiscamingue avec une rémunération moyenne de 105 100 $ pour une moyenne de 13 ans d'expérience
Montréal avec une rémunération moyenne de 104 000 $/année pour une moyenne de 16 ans d'expérience
la Côte-Nord avec une rémunération moyenne de 103 700 $ pour une moyenne de 13 ans d'expérience
Laval avec une rémunération moyenne de 102500 $ pour une moyenne de 16 ans d'expérience
la Montérégie avec une rémunération moyenne de 100 900 $ pour une moyenne de 14 ans d'expérience
Elle est LE plus important employeur industriel au Québec, qui est présente dans presque tous les régions de la province et qui est un moteur économique de premier plan dans plusieurs régions et sous-régions (MRC) d'un bout à l'autre du territoire québécois.
L'industrie québécoise est divisée en 13 principaux sous-secteurs différents, soit :
Viandes et volailles
(abattage, découpe, désossage et surtransformation et produits de la
viande et de la volaille) : PLUS important sous-secteur de l'industrie
agroalimentaire québécoise; il avait un chiffre
d'affaires évalué
à 6,2 milliards $ en 2013 (dont 3,2 milliards $ en abattage de
viandes surtout le porc et le boeuf, 1,7 milliards $ en abattage de
vollailles surtout le poulet, 1,2 milliards $ pour les graisses animales et
preso de 390 millions $ pour les produits de la viande et de volaille tels
que les charcuteries).
Il y avait plus de 165 entreprises (dont 34
abattoirs détenus par 30 entreprises sous inspection fédérale et autorisées
pour le commerce interprovincial et international, 26 abattoirs sous
inspection provinciale autorisées au commerce partout au Québec seulement,
ainsi que 50 abattoirs pour la vente au détail seulement ou abattage
à forfait soumis à une nouvelle réglementation provinciale) qui employaient
plus de 18 600
travailleuses et travailleurs.
Parmi ces dernières, on retrouve : 25
abattoirs de porcs, 24 abattoirs de volailles (poulets et dindons
principalement ), 21 abattoirs de veaux, 20 abattoirs de boeufs, 20
abattoirs d'ovins (moutons), 16 abattoirs de chevaux, 14 abattoirs de
caprins (chèvres), 13 abattoirs de gibiers (cerfs, sangliers, bisons,
wapitis, etc.), ainsi que 5 abattoirs de lapins.
Il comprend des produits tels que : porc, boeuf, veau, mouton,
cheval, poulet, dinde, lapin, viandes de la chasse (caribou, orignal,
chevreuil), autres volailles (autruche, émeu, faisan, canard, cailles, etc). On
retrouve aussi les produits de surtransformation comme les oeufs d'incubation,
poussins et la chair de poulet.
Boulangerie et pâtisserie
(incluant biscuits et craquelins) : second sous-secteur en
importante, il regroupait l'ensemble des produits fabriqués en boulangerie, en
pâtisserie et en usine de pâtes alimentaires sauf les confiseries et chocolats.
Bien qu'il ne soit pas le sous-secteur le plus important en nombre
d'emplois, c'est celui ayant le plus grand nombre d'entreprises.
En
2016, c'était un marché de 1,9 milliards $ (dont 1,3 milliards $ pour les
pains et autres produits de boulangerie et
de pâtisserie, 320 millions $ pour les biscuits et craquelins et 209
millions $ pour les pâtes alimentaires).
On retrouvait 469
entreprises (dont 16 boulangeries-pâtisseries industrielles, 15 fabricants
de pâtes alimentaires, une dizaine de boulangeries et pâtisseries
artisanales et plus de 530 boulangeries et/ou pâtisseries commerciales) qui employaient plus de 12
800 travailleuses et travailleurs dans toutes les régions
de la province.
Plus de la moitié des entreprises ont moins de 5 employés
(fabrication artisanale), plus du tiers ont moins 100 employés (nature
commerciale ou industrielle), alors seulement 29 entreprises ont plus de 100
employés (fabrication industrielle).
Voici quelques exemples de produits fabriqués : produits de pâtisserie
(biscuits, craquelins, bretzels, gâteaux frais ou congelés, cornets et
gaufrettes de crème glacée, pâtes réfrigérées ou congelées, croûtes de tartes
non cuites, pâtisseries de spécialités, mélanges de farine pour
gâteaux, beigne, crêpes et autres pâtisseries non cuites réfrigérées ou
congelées); produits de boulangerie (pains conventionnels, pains de
spécialité, beignes frais ou congelés, brioches frais ou congelés, croissants
frais ou congelés, pâtisseries de spécialités, autres produits de boulangerie),
autres (tortillas, pâtes alimentaires sèches, pâtes alimentaires
fraîches, pâtes alimentaires orientales).
Produits laitiers
:
C'est le troisième plus important sous-secteur de cette industrie qui avait un
chiffre d'affaires de 6,4 milliards $ en 2016 (dont plus de 4,1
milliards $ pour les fromages et le beurre, 2,2 milliards $ pour le lait
de consommation, 40 millions $ pour la crème glacée et les desserts
glacés, 30 millions $ pour le yogourt et 30 millions $ pour les autres
produits laitiers).
Il comprenait 127 entreprises (96 fromageries
dont la majorité sont artisanales dont 8 fabriquent également du yogourt, 20 en fabrication de crème glacée et
desserts congelés, 7 entreprises ayant 14 usines pour le lait de consommation, 7
en fabrication de yogourt et
environ 10 pour les autres produits laitiers) et qui employaient plus de 10
200 travailleuses et travailleurs.
Il comprend des produits tels
que : lait de consommation (lait au chocolat, lait aromatisé, lait
biologique, lait concentré, lait délactosé, lait de poule, lait de brebis,
lait de chèvre, lait de vache, lait U.H.T.); fromages (de
lait de brebis, de lait de chèvre, aux fruits, brie, camemberg, cheddar,
cottage, en crème,
à tartiner, gouda, harti, monterey jack mozzarella, parmesan,
persillé, provolone, ricotta, de spécialité); beurre (assaisonné,
biologique, de brebis, de chèvre, de lactosérum ou de lait de vache); crèmes
(biologique, sure,
à l'italienne, fouettée, de lait de brebis, de lait de chèvre ou de lait de
vache); yogourt (à boire, de lait de brebis, de lait de chèvre,
glacé ou de lait de vache); produits congelés (friandises glacées, crème glacée,
garnitures pour crème glacée, sorbet, yogourt
glacé, etc) et autres produits à base de lait.
Boissons
(alcoolisées et non alcoolisées) : cet important sous-secteur en
importance de l'industrie alimentaire. En 2016, il avait un chiffre d'affaires
évalué
de 2,2 milliards de $ (excluant les produits du tabac, dont 1,4 milliards $ pour
les brasseries, plus de 400 millions $ pour les boissons gazeuses et de glace, plus de 140
millions $ pour les vins, plus de 125 millions $ pour les spiritueux et
autres alcools et près de 125 millions $ pour autres boissons non
alcoolisées (sauf jus et boissons aux fruits naturels).
On retrouvait
148 entreprises (dont 3 grands brasseurs, 76 petites brasseries, 43
artisans brasseurs, 29 vignobles ou vineries, env 20 embouteilleurs d'eau de
source ou d'eau minérale, 13 fabricants de boissons nutritives et autres
boissons, sauf jus et boissons aux fruits ou aux légumes, 7 fabricants de
d'autres boissons alcoolisées, 6 embouteillleurs ou fabricants de boissons
gazeuses et 1 distillerie) qui employaient plus de 10 900 travailleuses et travailleurs (dont
4 000 au sein des grands brasseurs, 1 000 chez les embouteilleurs et
fabricants de boissons gazeuses, 200 dans les
distilleries, 200 chez les embouteilleurs d'eau et 400 dans les vineries).
Parmi ces entreprises, 85 %
d'entre-elles emploient moins de 25 personnes (dont plusieurs petites
entreprises artisanales comme des cidreries, microbrasseries,
microdistilleries et vignobles).
Il comprend des produits tels que : eaux embouteillées, boissons gazeuses,
lait de soya, breuvages aux arômes de fruits, boissons alcoolisés (bière,
vins, spiritueux, alcools), boissons distillées (lait de poule alcoolisé,
whiskey, boissons mélangées alcoolisées, autres boissons distillées, etc).
Fruits et légumes
:
Ce sous-secteur avait un chiffre d'affaires
évalué à plus de 2,0 milliards $ en 2016 et comprenait 88 entreprises (dont
45 en conservation, marinage et séchage de fruits et légumes et fabrication
de mets préparés à base de légumes, 33 en fabrication de jus ou
autres boissons de jus ou de légumes et
12 en fabrication de mets congelés)
qui employaient plus de 5 100 travailleuses et travailleurs
(dont plus de 45 % des emplois proviennent des 2 plus gros employeurs de ce
sous-secteur).
Voici quelques exemples de produits transformés : mise en conserve, séchage
et marinage (aliments pour bébés, mise en conserve de fèves au lard, mise en
conserve de soupes, bouillons en sécherie, mélanges à soupe en sécherie,
confitures et gelées, mise en conserve de jus de fruits ou de légumes,
fabrication de boissons de jus de fruits ou de légumes, fabrication de ketchup,
marinage de fruits et légumes, déshydratation de fruits et légumes, mise en
conserve de fruits de toutes sortes dont pommes, fraises, framboises, bleuets,
etc, mise en conserve de légumes de toutes sortes comme carottes, pommes de
terre, oignons, etc;
On y fabrique des aliments congelés (concentrés de jus de fruits
congelés, jus de fruits ou de légumes congelés, pizza congelée, frites, mets
préparés à base de légumes, desserts congelés à base de fruits, congélation de
fruits et légumes, etc.; des mets préparés frais à base de légumes (salades, sandwichs, mets végétariens,
etc.); ainsi que des jus, jus biologiques et boissons aux fruits ou aux légumes (jus de pomme, jus
d'orange, jus de raisin, jus de tomate, jus de canneberge, jus de fruits des
champs, jus d'ananas, jus de mangue, jus de pamplemousse, jus de poire, jus de fruits
tropicaux, smoothies, autres boissons, cocktails et limonades aux fruits,
jus de carottes, jus de betterave, autres boissons ou cockails aux légumes,
etc.).
Sucre et confiseries
(incluant croustilles et grignotines) : Dans ce
sous-secteur on y fabrique et raffine le sucre, on y fabrique des chocolats
et divers types de confiseries. Les revenus étaient évaluées à 1,5 milliards $
en 2016 (dont 170 millions $ pour les confiseries non chocolatées, 160
millions $ pour les confiseries chocolatées, ainsi que plus de 870 millions
$ pour le sucre raffiné).
On retrouvait 98 entreprises qui
employaient 3 800 travailleuses et travailleurs.
Plus de 90 % de ces entreprises sont des PME ayant moins de 50 employés,
alors près de 70 % des emplois proviennt des 10 plus gros employeurs du
sous-secteur.
Voici quelques exemples de produits fabriqués
ou transformés : chocolat et confiseries chocolatées (barres de granola
enduits de chocolat, boissons instantanés au chocolat, barres de chocolat,
chocolats divers, autres confiseries faits avec du chocolat); confiseries non
chocolatées (barres de granola sans chocolat, barres de bonbons sans
chocolat, noix enrobés de bonbons, guimauve, gommes à mâcher, bonbons glacés,
pastilles pour la toux sauf les préparations pharmaceutiques, autres
confiseries);
aliments à grignoter (croustilles et grignotines, beurre d'arachide, mise en
conserve de noix, bretzels durs, popcorn, transformation de graines ou de
céréales en aliments à grignoter et autres aliments connexes); fabrication et raffinage du sucre (fabrication de mélasse,
fabrication de sucre à glacer, fabrication du sucre de table, raffinage du sucre
de betterave, raffinage du sucre de canne), etc.
Produits marins
:
c'était un marché de plus de 504 millions $ en 2016, qui comptait plus
de 45 entreprises ayant près de 100 usines de transformation des produits de la mer
employaient plus de 1 900 travailleuses et travailleurs allant du simple
manoeuvre en transformation en passant par le technologue en
transformation des produits jusqu'à l'ingénieur alimentaire. Parmi ces
emplois, 75 % proviennent des 3 plus gros employeurs de ce sous-secteur.
Ces entreprises ne se retrouvent pas seulement en Gaspésie ou en Côte-Nord, mais aussi dans le Bas-St-Laurent, en Montérégie, à Québec, en
Chaudière-Appalaches, au Saguenay et Lac St-Jean, dans les Laurentides, etc.
Plusieurs types de produits y sont transformés comme
les poissons, le crabe, le homard, les crevettes, herbes marines, conservation
de soupes de poissons, conservation de soupes de crevettes et mollusques,
fabrication de graisses, d'huiles et de farine de produits marins, etc. Ils sont
filetés, salés-séchés, fumés, décortiqués, congelés, surgelés ou panés.
On y
fabrique des mets préparés congelés, des conserves, de l'emballage des produits
frais, etc.
On retrouve également les secteurs suivants : assaisonnements et additifs alimentaires, produits nutraceutiques et aliments nutritifs, produits de l'érable, farine et céréales, Autres produits alimentaires à consommation humaine, ainsi que les aliments pour animaux (de ferme ou de compagnie).
En 2016, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.
Plus de 45 % des ventes des produits alimentaires québécois sont effectuées au Québec (porc, poulet, produits laitiers, légumes frais, fruits frais, boissons de fruits ou de légumes, produits de l'érable, boissons alcoolisées surtout bières); 32 % dans le reste du Canada (produits laitiers, porc, poulet, légumes de transformation, poissons et fruits de mer, sirop d'érable et produits de l'érable, fruits, jus, boissons alcoolisées); ainsi que 23 % à l'international dans plus de 100 pays.
On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 10 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 64 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec, Lanaudière et Bas-St-Laurent.
Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.
Bien qu'on retrouve quelques grandes entreprises de transformation alimentaire, ce sont les petites et moyennes entreprises que l'on retrouve en plus proportion et ce, partout au Québec.
Bien qu'on retrouve ces entreprises un peu partout au Québec, elles sont principalement concentrées dans les régions de la Montérégie, de Montréal, de Lanaudière, de Chaudière-Appalaches et de Québec.
Selon les données d'Emploi-Québec, les technologues en transformation des aliments représentaient 10 % de l'ensemble des personnes qui travaillaient au sein de l'industrie d donc l'un des plus importants employeurs pour ces spécialistes.
Presque toutes les régions sont favorables à l'emploi dans ce domaine, mais tout particulièrement :
la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Centre-du-Québec, Québec, Laurentides, Bas-St-Laurent et Laval.
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de 400
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2,3 milliards $ et qui employaient plus de
16 800 travailleuses et travailleurs, concentrés principalement
dans les régions de la Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec, des Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des carrosseries modifiées pour besoins
utilitaires tels que : fourgons (porteurs avec différents types de
boîtes); autocars ou autobus reconvertis (autocars corporatifs,
véhicules récréatifs, centres de commandement mobile, unités mobiles,
magasins mobiles, etc.); minibus reconvertis (commerciaux, pour
handicapés, récréatifs, unités mobiles, magasins mobiles, etc.);
véhicules adaptés pour le transport de personnes handicapées, etc.); des
véhicules utilitaires (tracteurs articulés, tracteurs
industriels, tracteurs légers sur chenilles, chariots élévateurs,
véhicules à chenilles, etc.).
On y fabrique toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces en métal, en caoutchouc ou en plastique
pour véhicules lourds ou utilitaires tels que : systèmes
(systèmes de bâches rétractables pour boîtes de camions, systèmes de
contrôle par multiplexage pour autobus, systèmes de levage pour camions,
systèmes électromécaniques de véhicules, etc.); pièces en métal
(arbres de commande ou de transmission, attaches de remorques, balances
électroniques de camions, becs verseurs pour camions-citernes, cabines
dortoirs pour camions semi-remorque, câbles de freins, disques de
freins, enjoliveurs, échelles aériennes pour camions, échelles
hydrauliques pour camions, élévateurs hydrauliques pour camions,
embrayages de véhicules à moteurs, entretoises pour roues de camions ou
de remorques, garnitures de freins, jauges d'essence, masses
d'équilibrage des roues, mâts télescopiques pour camions, nacelles en
aluminium, pièces pour attaches de remorques, etc.); pièces en
plastique ou en caoutchouc (chenilles pour camions ou véhicules
militaires, courroies de transmission, garde-boue, joints d'étanchéité
en caoutchouc, joints d'étanchéité en néoprène, pare-chocs, etc.); etc.
Ainsi que des
remorques de camions : fardiers, fardiers, remorques à benne basculante,
remorques à benne basculante cuvette, remorques à benne
semi-remorque, remorques à billots, remorques à convoyeur pour agrégats, remorques à copeaux, remorques à
déchargement central, remorques à engrais et fumier, remorques à
grue, remorques à nacelle, remorques à plateforme conventionnelle, remorques à
plateforme combo, remorques à plateforme
élévatrice, remorques à plateforme extensible, remorques à pôle, remorques à
sellette,
remorques à tourets, remorques à trémies, remorques citernes, remorques
à-fourgons de transbordement, remorques isothermiques, remorques pour
transport d'animaux, remorques réfrigérés, etc.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100 entreprises (dont
plus du deux-tiers y consacrent au moins la moitié de leurs activités
dans ce sous-secteur) qui généraient des revenus de plus de 2
milliards $ et qui employaient plus de 5 600 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions des
Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec et de la
Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e
rang mondial (derrière les USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et
l'Italie), principalement pour ses motoneiges et ses quads et leurs
composantes.
Il comprend les manufacturiers de tous véhicules,
systèmes, composantes ou pièces pour véhicules pour usage récréatif sur
route ou hors-route. On y comptait près d'une centaine de
manufacturiers qui généraient des revenus de plus de 1,5
milliards $ et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); fabrique des pièces en
aluminium ou en acier (leviers pour motoneiges, poulies pour
motoneiges, lisses et stabilisateurs pour motoneiges, systèmes
d'injection pour motocyclettes et scooters, des amortisseurs pour
motocyclettes et scooters, batteries pour moteurs de véhicules
récréatifs, carburateurs pour moteurs de véhicules récréatifs, carteurs
d'huile pour moteurs de véhicules récréatifs, systèmes de roues auto
rétractables pour motoneiges, tubes métalliques pour pièces de véhicules
récréatifs, remorques utilitaires pour véhicules récréatifs, etc.);
pièces en plastique ou en caoutchouc (barbotins de chenilles de
motoneiges, glissières pour chenilles de motoneiges, kits de chenilles
pour VTT, roues de motoneiges, skis pour motoneiges, garde-boue en
plastique ou en caoutchouc, joints d'étanchéité pour véhicules
récréatifs, l'imitateurs de déplacement, supports à plateau pour
véhicules récréatifs, sièges pour véhicules récréatifs, cabines pour
VTT, pare-brise pour motoneiges, pare-brise pour VTT, etc.).
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME) ayant chiffre
d'affaires de plus de 1,2 milliards et qui employaient près de
5 700 travailleuses et travailleurs.
Les entreprises
sont principalement concentrées en Estrie, en Montérégie et en
Chaudière-Appalaches, mais aussi dans le Centre-du-Québec et sur
l'Île-de-Montréal.
On y fabrique notamment : des pièces en
métal (panneaux de carrosseries, composants d'armature de
carrosseries, câbles et jeux de câbles pour automobiles, jauges
d'essence, ressorts à boudin, carters d'huile, convertisseurs de
courants électriques pour véhicules électriques, courroies de
transmission, pièces de transmissions, pièces de climatiseurs
d'automobiles, pistons d'étriers de freins à disques, réservoirs à
essence, bras de suspension, masses d'équilibrage des roues, faisceaux
de radiateurs, stators et rotors d'alternateurs, radiateurs, tubulures
d'admission de moteurs à essence, centres de commandes de moteurs,
etc.); des pièces en plastique, en caoutchouc ou en composites
(joints d'étanchéité, catadioptres et feux d'automobiles, déflecteurs
d'air, boîtes en fibre de verre pour camions légers, tableaux de bord,
tuyaux d'échappement); des composants électroniques ou
électromécaniques (cartes de circuits pour systèmes d'allumage de
moteur à essence, dispositifs d'interruption de moteur au ralenti,
régulateurs de vitesse, assemblage sur commande de systèmes
électromécaniques); autres (remorques utilitaires pour
automobiles et camionnettes), etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins la moitié de
leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient un chiffre
d'affaires de près de 1 milliard de $ et qui employaient plus
de 4 900 travailleuses et travailleurs, principalement
concentrés dans les régions de la Montérégie (34 %), de Montréal (31 %)
et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures (ou wagons) de passagers de trains et
métros (incluant les voitures restaurants, les voitures bars, les
voitures lits, les voitures d'affaires ou exécutifs, etc. pour trains
réguliers longue distance; des voitures de passagers pour trains de
banlieue, trains régionaux et trains touristiques; des voitures pour
trains à grande vitesse TGV; des voitures de passagers pour métros; des
voitures de passagers pour tramways; des voitures de passagers pour les
monorails, les autorails et les automotrices); autres véhicules ferroviaires
(automotrices électriques et véhicules de service ou d'entretien sur
rails); des composants, instruments ou systèmes pour trains et métros
(contrôleurs de température pour voitures de trains, dispositifs de
commande ou de contrôle pour trains ou métro, enregistreurs de données
pour trains et métro, indicateurs de vitesse pour trains,
instrumentations pour la mesure de la force de freinage de wagons et de
locomotives, mécanismes de portes de voitures de métros ou de trains,
systèmes de communications pour voitures de trains ou de métro, systèmes
de freinage, systèmes de chauffage pour voitures de trains et métros,
systèmes de gestion de la maintenance de voitures de trains et métro,
systèmes de surveillance pour voitures de trains ou de métro, systèmes
de télémesure pour queues de trains, systèmes de ventilation pour
voitures de trains et métros, etc.); des pièces pour locomotives et
autres véhicules ferroviaires, des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et hybrides
: bien qu'il ne forme pas un secteur industriel distinct; de nombreux
fournisseurs des usines de montage des véhicules électriques traitent
aussi avec les usines de montage des véhicules à moteur à combustion
interne et font partie, par conséquent, du secteur du matériel de
transport terrestre. Actuellement, on retrouve une vingtaine de
manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces ou
composantes.
On y assemble des véhicules électriques ou
hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes électriques,
micro-camion entièrement électrique, camions à déchets hydrides, camions
électriques camions à benne basculante, camions électriques à nacelle
camions électriques camions à plateforme, camions légers, autobus
urbains hybrides, minibus touristiques électriques, tracteurs de camion
hybrides, trains et rames de métro électriques, etc.); pièces pour
véhicules électriques ou hybrides (systèmes de propulsion à aimants
permanents pour véhicules électriques ou hybrides, bornes de recharge,
transmissions à variation continue, convertisseurs de courants
électriques pour véhicules électriques, systèmes de gestion de
batteries, réservoirs à essence pour véhicules hybrides, etc.).
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques
(alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour
alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie
hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et
équipements pour
industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs
sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients,
emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs,
barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les
aliments, etc); machines et équipements pour l'industries
papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à
lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines
à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte,
machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres, machines-outils à
commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses,
machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de
robots industriels, etc);
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau
(purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs,
séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs,
etc); etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie,
convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs
aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs
magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la
manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour
l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières,
convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour
convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage
pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs,
ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs
de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de
levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles,
élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de
rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge
pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices,
rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour
stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales
hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements
de manutention : équipements de chargement des liquides pour les
industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils,
équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de
manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de
scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la
manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et
matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets,
systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes,
systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de
production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du
meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes
de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges
réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à
plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots
élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs,
contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de
chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces
mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs
et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais
de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs
de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :
machines et équipements agricoles :
arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de
ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs
de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses
de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour
l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture
maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour
drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables,
enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de
fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais,
excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de
fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour
tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et
d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets,
récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques
agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour
tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de
foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains,
séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour
le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de
débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures
à fourrage, voitures de ferme, etc;
machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier :
amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues,
balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection
pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs
de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements
pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets
de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de
niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les
ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à
béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices,
pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton
bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige
souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes
d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers
sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs,
places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou
de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien
de pelouse, etc.), etc;
machines
et équipements forestiers : abatteuses,
débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres,
dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, ,
pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes
abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines
pour l'industrie forestière, etc;
machines
et équipements miniers et de carrières : agitateurs,
alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs,
cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de
broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 milloins $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout
submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard
d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie,
des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes
horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.
L'industrie québécoise de la plasturgie et des composites :
On trouve la matière plastique dans la quasi-totalité des segments d'utilisation finale de l'économie. Ses particularités (facilité de transformation, légèreté et résistance à la corrosion) ont favorisé la création de nouveaux produits. La matière plastique a également remplacé le papier, le verre et le métal dans certaines applications traditionnelles.
Dans le secteur des plastiques, la liste des principaux produits fabriqués est éclectique : aucun produit n'est fabriqué par plus de 16 % des entreprises.
Parmi les principaux produits fabriqués, figurent :
les bacs et les contenants divers : 16 %
les pièces pour véhicules terrestres (routiers ou ferroviaires) : 14 %
les sacs (surtout pour l'emballage chez les transformateurs de produits alimentaires) : 10 %
les articles médicaux et sanitaires : 9 %
les accessoires ménagers intérieurs : 9 %
les moules industriels et autres pièces industrielles : 9 %
les autres produits : 33 % (mais fabriqués par moins de 9 % des entreprises)
Dans le secteur des composites, les principaux produits fabriqués sont :
pièces pour véhicules terrestres (routiers ou ferroviaires) : 30 %
balcons, terrasses et autres articles extérieurs connexes : 22 %
des pièces ou autres composantes industrielles : 14 %
des produits pour la construction : 13 %
des pièces pour mesure selon les besoins des clients industriels : 6 %
En 2015, l’industrie des plastiques et des composites comptait au Québec, 442 entreprises, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à 2011 (461).Elles regroupaient 28 % des entreprises canadiennes du secteur, ce qui place la province au 2e rang en importance après l’Ontario, qui en regroupe 47 %.
Au sein de l’industrie des plastiques et des composites au Québec, les trois quarts des entreprises (76 %) oeuvrent principalement dans la fabrication de produits en plastique; près d’un quart (22 %) sont principalement dans le secteur des composites; Seule une minorité d’entreprises (2 %) oeuvrent dans 2 secteurs.
En 2015, l’industrie des plastiques et des composites regroupait ainsi 347 entreprises oeuvrant dans le secteur des plastiques et 104 oeuvrant dans le secteur des composites.
Parmi l’ensemble des entreprises répertoriées au Québec en 2015, le sous-secteur de la fabrication d’autres produits 60 % des entreprises. Ce sous-secteur inclut : la fabrication d'appareils sanitaires en plastique, la fabrication de pièces en plastique pour véhicules automobiles, ainsi que la fabrication de tous les autres produits en plastique, qui inclut la fabrication de produits en composites.
La diminution du nombre d'entreprises se concentrait dans les domaines de la fabrication de tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique, de la fabrication des bouteilles, contenants, emballages et sacs en plastique.
En 2015, plus de 99 % des entreprises sont des PME, dont 17 % sont des microentreprises de 1 à 4 employés, 54 % de petites entreprises comptant de 5 à 49 employés et 29 % de moyennes entreprises avec 50 à 499 employés, alors que les grandes entreprises ne représentaient que moins de 1 % (seulement 4 entreprises).
L’industrie des plastiques et des composites compte plus de 21 000 travailleuses et travailleurs (une stabilité depuis 2012), ce qui représente 5 % de l’ensemble des employés de l’industrie manufacturière. En moyenne, les entreprises de l’industrie comptent 49 employés(es).
La région de Montréal compte la plus concentration de l'industrie (30 %, soit 133 entreprises qui employaient plus de 6 300 personnes);
Suivie de la Montérégie (22 % avec 98 entreprises qui employaient plus de 4 600 personnes);
Vient ensuite la région de Chaudière-Appalaches (12 %, soit 53 entreprises qui employaient plus de 2 500 personnes);
Ainsi que Lanaudière (7 % avec 31 entreprises qui employaient plus de 1 500 personnes).
Alors les régions de Laval, Laurentides et Centre-du-Québec représentaient 5 % chacun (soit une vingtaine d'entreprises qui employaient environ 1 000 personnes dans chacune de ces régions).
La répartition des entreprises et des emplois par sous-secteurs était :
les bacs et contenants divers : 16 %
produits d'emballage de produits alimentaires et pellicules et feuilles non stratifiées en plastique : 16 %
produits pour le bâtiment (pièces de plomberie, portes et fenêtres, etc.) : 13 %
pièces en composites : 12 %
les moules industriels et autres pièces industrielles : 9 %
tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique : 8 %
produits en mousse de polystyrène : 6 %
pièces en plastique pour véhicules automobiles (incluant autos, camions et autobus) et matériel ferroviaire : 4 %
appareils sanitaires en plastique : 4 %
produits en mousse d’uréthane et en d’autres mousses plastiques (sauf de polystyrène) : 3 %
bouteilles en plastique : 3 %
autres : 6 %
Pour plus de détails, consulte les portait des secteurs suivants :
Portrait de l'industrie des produits et matériaux de construction
Portrait de l'industrie de la production et du transport d'électricité
Portrait de l'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels
Portrait de l'industrie de la fabrication de matériels et équipements médicaux
Portrait de l'industrie de la fabrication de produits mécaniques (autres que plastiques, machines et équipements industriel et matériel de transport)
Sources : Ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire du Canada, Ministère de l'Agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec, PlastiCompétences, Industrie Canada, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire, l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec et ICRIQ.
PASSERELLES :
Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.
l'Université Concordia pourra reconnaître jusqu'à 11 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie mécanique (avec une cote R de 24,000 ou plus) dans le cadre de son Baccalauréat en génie industriel