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Les officiers :
Ce sont des professionnels (ingénieurs,
gestionnaires, médecins, infirmiers, etc) détenant une formation universitaire
ayant des responsabilités de gérer les activités, les opérations et les
ressources d'une unité militaire reliée à leurs
compétences (ex : médecin militaire, infirmier militaire, officier
d’artillerie, officier d’infanterie, officier du génie électrique et mécanique, officier du
génie aérospatial, pilote d'aéronefs, officier de navire, officier du génie de
combat, officier de police militaire, etc).
De plus, les officiers ont la responsabilité de commandant une unité militaire selon le grade qu’ils possèdent. Un capitaine par exemple, peut commander un peloton comprend environ une centaine de soldats. Dans les Forces armées, les fonctions militaires sont organisées de façon hiérarchique, c’est-à-dire par les niveaux de grades qui s’obtiennent au mérite et par le degré de spécialisation que tu auras.
Tout d’abord, tu obtiendras le grade d’élève-officier pendant ta formation et ensuite tu seras promu au grade de sous-lieutenant (ou l'équivalent de la Marine : 2e enseigne) pendant ta période formation et ensuite ou celui de lieutenant (ou équivalent de la Marine : 1ere enseigne) lors de ta première affectation.
Quelques exceptions (médecins, dentistes, pharmaciens, physiothérapeutes, travailleurs sociaux, juge-avocats et aumôniers), tu obtiendras le grade de capitaine lors de de ta première affectation. Les médecins spécialistes pour leur part, débutent au grade de major (capitaine de corvette pour la Marine).
Par la suite,
tu auras des possibilités d’être promu à des grades supérieurs tels
que major ou capitaine de
corvette pour la Marine (commandant d’une unité appelé peloton ou escadrille
ou commandant en second d'un navire),
lieutenant-colonel (commandant d’une unité appelé bataillon ou escadron) ou
même colonel (commandant d’une unité appelé régiment ou escadre).
LA FORMATION :
Tous les futurs(es) officiers(ères) doivent suivre le cours élémentaire des officiers d’une durée de 13 semaines à l’École de leadership et des recrues des Forces canadiennes située à St Jean sur Richelieu. Ce n’est que par la suite que tu pourras entreprendre ta formation dans le groupe professionnel choisi (métier).
Pour
devenir officier dans les Forces armées, il y a 3 possibilités :
Soit entreprendre des études préuniversitaires (collégiales)
au
Collège militaire royal de
St-Jean (voir aussi la
vidéo
promotionnelle, la
chaîne
Youtube et la
page Facebook du CMR) à St-Jean-sur-Richelieu au Québec (comprenant l'année préparatoire qui
est équivalente à la 1re année d'études
collégiales dans un cégep), ainsi que la 1re
année d'études universitaires (mêmes programmes que ceux offerts au CMR Kingston,
soit : arts, sciences ou ingénierie) dès l'obtention de ton D.E.S.
Consulte
également les vidéos suivants réalisés par la Corporation du Fort St-Jean :
Test d'aptitudes physiques des
colleges militaires canadiens
Les
études universitaires payées par les Forces canadiennes
Le
Programme d'orientation du CMR Saint-Jean
La
course
à obstacles 2022 du Programme d'orientation du CMR Saint-Jean
Une
journée d'entraînement
au CMR Saint-Jean
La pratique du
drill au CMR Saint-Jean
La
cérémonie de fin d'année 2021
au CMR Saint-Jean.
La
parade de fin d'année 2022 au CMR Saint-Jean;
Ensuite, poursuivre tes études universitaires au CMR du
Canada à Kingston en Ontario.
Après avoir
obtenu un D.E.C. préuniversitaire ou technique d'un cégep ou college privé
du Québec; tu
entreprends des études universitaires au Collège militaire royal du Canada CMR
situé à Kingston en Ontario dans une spécialité de ton choix ayant un lien avec
la profession désirée (ex : génie électrique). Ces études sont d’une durée
de 4 ans à temps complet menant à un baccalauréat. La formation qu’y est
offerte est exigeante, car tu auras plusieurs heures de cours par semaine (30 à
35 hres), tu devras pratiquer divers sports à chacune des années, participer
des exercices militaires (parades, cérémonies) et tu devras respecter la
discipline militaire sur le Campus. De plus, tous les programmes d’études (peut
importe la spécialité choisie) incluent des cours de mathématiques, de langue
seconde et des cours de sciences (même si tu étudies en sciences humaines ou en
administration.
Tous tes frais d’études seront payés par les Forces, tu logeras
dans une résidence sur le campus tout le long de tes études et tu seras
rémunéré tout le long de tes études en tant élève officier Par contre, tu
devras respecter un contrat d’engagement d’au moins 5 ans à l’emploi des
Forces armées canadiennes après avoir terminé ton baccalauréat.
Ce programme
s’appelle « programme de formation des officiers de la Force régulière ».
Pour y être admis, tu dois détenir le D.E.S. et avoir complété au moins 1
année d’études collégiales incluant des cours de sciences (de préférence
avoir complété le D.E.C. en sciences de la nature ou sciences-arts-lettres).
Entreprendre des études universitaires dans une spécialité acceptée par les Forces dans une université canadienne et t’enrôler dans les Forces après avoir terminé tes études. Il est également possible de t’enrôler pendant tes études (seules les années non complétées seront subventionnées).br>Ce programme d’enrôlement s’appelle « programme d’enrôlement direct des officiers ».
Note : Pour certains métiers,
aucune formation n’est offerte au CMR. Par contre, les Forces armées
subventionnent des études dans un programme approprié au sein d’une autre
université canadienne. C’est le cas par exemple, du baccalauréat en sciences
infirmières ou nursing pour devenir infirmier militaire, doctorat en médecine
pour devenir médecin militaire, baccalauréat en droit pour devenir avocat
militaire, etc.
Consulte aussi le site de l'Écoles de langues des Forces canadiennes
PROGRAMMES D’ENRÔLEMENT :
Pour des informations sur la Force de Réserve, clic ici
Il existe plusieurs
programmes qui permettent de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes.
Voici les principaux :
Note 1 : pour plus de détails, consulte la page suivante du Recrutement des Forces canadiennes
Note 2 : pour les programmes d'enrôlement dans les professions de la santé (médecin, dentiste, pharmacien, physiothérapeute, infirmier, travailleur social et officier d'administration des services de santé), consulte la page sur le Groupe des services de santé des Forces canadiennes.
-
Programme d’Enrôlement Direct en Qualité d'Officier
EDQO :
destiné aux personnes qui détiennent un diplôme de 1er cycle
universitaire et qui désirent s’enrôler dans les Forces canadiennes que ce soit
au sein de la Force régulière au sein de la Force de réserve.
Il
est accessible pour l'enrôlement dans n'importe quelle carrière d'officier,
pourvu que tu détiennes une formation appropriée dans la profession choisie.
Certaines professions ne sont accessibles que par ce programme d'enrôlement,
soit : avocat, aumônier, officier des affaires publiques, officier de la
sélection du personnel, officier du développement de l'instruction, officier des sciences biologiques, physiothérapeute
(par contre, tu pourras bénéficier d'une subvention pour des études de maîtrise
en physiothérapie). et travailleur social
(par contre, tu pourras bénéficier d'une subvention pour des études de maîtrise
en service social).
Tu devras également répondre aux exigences d’enrôlement des Forces canadiennes (subir
et réussir des tests médicaux, physiques et psychologiques et des entrevues de
sélection) et suivre et réussir le cours élémentaire des officiers offerte à l'École de leadership et des recrues des Forces canadiennes
à Saint-Jean-sur-Rikchelieu
-
Programme de formation des officiers de la
Force régulière PFOR (voir aussi la page du
CMR Saint-Jean, la page du
CMR Canada
et le vidéo suivant) : Ce programme te permet d’entreprendre des études universitaires
en vue d’obtenir un baccalauréat et de faire carrière à temps complet dans Forces canadiennes
dans un poste spécialisé en tant qu’officier au sein de la Force régulière.
Tout d'abord, tu devras
entreprendre des études préuniversitaires (collégiales) au
Collège militaire royal de
St-Jean (voir aussi la
vidéo
promotionnelle et la
chaîne Youtube du CMR) à St-Jean-sur-Richelieu au Québec (comprenant l'année préparatoire qui
est équivalente à la 1re année d'études
collégiales dans un cégep), ainsi que la 1re
année d'études universitaires (mêmes programmes que ceux offerts au CMR Kingston,
soit : arts, sciences ou ingénierie).
Si tu as déjà complété au moins 1
année d'études collégiales dans un cégep ou un collège privé (de préférence en
sciences de la nature, sciences-arts-lettres, sciences de l'administration ou
baccalauréat international), tu pourras entreprendre tes études directement à la 1re
année d'études universitaires au CMR Saint-Jean ou au CMR Kingston.
Tu
devras par la suite, entreprendre tes études
universitaires au
a target="_blank" href="http://www.rmc.ca/">Collège militaire royal du Canada C.M.R. à Kingston en Ontario (université
militaire canadienne) pendant 3 ans dans la spécialité de ton choix
(mathématiques, informatique, physique, chimie, génie civil, génie électrique,
génie informatique, génie mécanique, génie aérospatial, administration,
économie, anglais, études françaises, histoire, science politique ou études
militaires et stratégiques). Consulte le
vidéo suivant
sur la vie au CMR du Canada.
Ou entreprendre tes études universitaires dans l'université civile de ton
choix n'importe où au pays pourvu que tu sois admis dans un programme de
baccalauréat de ton choix de cette université puisqu'il n'y pas de places
réservées aux futurs officiers. Tu suivras la même instruction que ceux inscrits
au PFOR.
Tes frais de scolarité et autres frais
d'études (uniformes, livres, instruments, frais connexes) seront payés par les Forces, tu
seras logé(e) dans une résidence du Collège et tu seras rémunéré(e) pendant
toute ta période de formation au titre d’élève officier.
Exceptionnellement, on
t’autorisera d’entreprendre tes études dans une université civile (n'importe où
au pays) si le
programme d’études n’est pas offert par le CMR ou
lorsque le nombre de places disponibles au CMR est atteint. Voici quelques
exemples de programmes d'études non offerts par le CMR, mais assurant une
carrière prometteuse au sein des Forces armées : sciences infirmières (ou
nursing), droit, génie physique, génie maritime, études policières ou justice
criminelle, microbiologie, etc.
Dans le cas des physiothérapeutes et les travailleurs sociaux, réfère-toi au
Programme d'études subventionnées à la maîtrise.
Dans le cas des pharmaciens, ce sont des études
au niveau du doctorat en pharmacie dans une université civile qui seront
subventionnées.
Dans le cas des pilotes, tu peux bénéficier du PFOR, mais
également du PFOEP (voir ci-dessous).
Comme exigence, tu devras détenir le D.E.S. ET répondre aux exigences d’embauche des Forces
canadiennes (médicales et physiques notamment). Après avoir terminé ta formation, tu recevras ta première affectation
dans la profession choisie avec le grade de lieutenant. Tu devras t’engager à
effectuer un service obligatoire pendant au moins 4 ans. Pour les
pilotes, la période du service obligatoire est plus longue.
Enfin,
tu devras répondre aux exigences d’enrôlement des Forces canadiennes (subir
et réussir des tests médicaux, physiques et psychologiques et des entrevues de
sélection) et suivre et réussir la
Qualification militaire de base des officiers (voir aussi le
vidéo suivant) offerte à l'École de leadership et des recrues des Forces canadiennes
à Saint-Jean-sur-Rikchelieu
Au cours des trimestres d'été de tes années
d'études universitaires, il te sera même possible d'occuper un emploi au sein
d'une unité de la Réserve dans un métier de militaire du rang en lien avec la
carrière d'officier envisagée, si elle est disponible telle que : soldat
d'infanterie, soldat d'artillerie, soldat de défense aérienne, soldat du blindé,
opérateur des transmissions, technicien en construction, ingénieur de combat,
manœuvrier de navire, technicien de coque, technicien en structures d'aéronefs,
opérateur en contrôle aérospatial, technicien des mouvements, technicien en
approvisionnements, commis au soutien en gestion des ressources, etc.).
Par contre, certains métiers ne sont pas disponibles compte tenu des exigences
de formation nécessaire (ex : police militaire, technicien de maintenance
d'aéronefs, mécanicien de marine, etc.). Ce travail te permettra d'acquérir de
l'expérience sur le terrain lors des exercices militaires du travail militaire.
Ce programme n’est
accessible que pour la Force régulière.
Prend note que tu devras t'engager dans les
Forces canadiennes pour une période minimale de 5 ans.
Consulte également
le vidéo suivant sur les
études
payées par les Forces canadiennes.
Consulte également
le vidéos suivants réalisés par les Forces canadiennes :
l'entrevue avec l’élève-officier
Marie-Claire Pharand; finissante au Collège militaire royal du
Canada en 2016
l'entrevue avec l'élève-officier
Antoine Viscardi; élève-officier au programmme de Qualifiacation de
base des officiers en 2016.
Pour plus de détails, consulte la
-
Programme de formation des officiers
- intégration à la réserve PFIR : Ce programme te permet d’entreprendre des études universitaires en vue
d’obtenir un baccalauréat et de faire carrière à temps partiel dans Forces canadiennes
dans un poste spécialisé en tant qu’officier au sein de la Force de réserve.
Tout comme le PFOR, tu devras entreprendre des études préuniversitaires au
Collège militaire royal de
St-Jean à St-Jean-sur-Richelieu au Québec (comprenant l'année préparatoire qui
est équivalente à la 1re année d'études
collégiales dans un cégep), ainsi que la 1re
année d'études universitaires (mêmes programmes que ceux offerts au CMR Kingston,
soit : arts, sciences ou ingénierie). Tu suivras la même instruction que ceux
inscrits au PFOR.
Si tu as déjà complété au moins 1
année d'études collégiales dans un cégep ou un collège privé (de préférence en
sciences de la nature, sciences-arts-lettres, sciences de l'administration ou
baccalauréat international), tu pourras entreprendre tes études directement la 1re
année d'études universitaires au CMR Saint-Jean ou au CMR Kingston.
Tu
devras par la suite, entreprendre tes études
universitaires au
Collège militaire royal du Canada C.M.R. à Kingston en Ontario (université
militaire canadienne) pendant 3 ans dans la spécialité de ton choix
Ou
entreprendre tes études universitaires dans l'université civile de ton choix
n'importe où au pays pourvu que tu sois admis dans un programme de baccalauréat
de ton choix de cette université puisqu'il n'y pas de places réservées aux
futurs officiers. Tu suivras la même instruction que ceux inscrits au PFOR.
Tu devras assumer tes frais de scolarité, l'achat de tes manuels et
instruments, ainsi que le gite et le couvert. Par contre, lorsque tu auras
réussi les cours et effectué le service militaire exigé, tu recevras un
remboursement d'un maximum de 2 000 $ par année d'études universitaires
complétée, soit jusqu'à concurrence de 8 000 $.
-
Programme de formation des officiers - Éducation permanente PFOEP : destiné notamment aux titulaires d'un D.E.C. technique
québécois ou d'un diplôme technique hors-Québec (collège communautaire ou
collège technique) et qui ne possèdent pas de diplôme universitaire qui désirent
entreprendre des universitaires subventionnées afin de répondre aux exigences
d'enrôlement pour devenir officier. Également destiné à ceux et celles ayant
entrepris des études universitaires, mais n'ont pas obtenu leur diplôme.
Ce programme accessible de façon exceptionnelle
seulement (notamment dans les professions en pénurie), te permettra de t'enrôler en tant
qu'officier au sein des Forces armées même si tu ne détiens pas de diplôme
universitaire, généralement exigé pour faire carrière dans toutes professions
d'officier.
Consulte également
le vidéo suivant sur les
études
payées par les Forces canadiennes.
- Programme de formation des officiers de la
Force régulière PFOR à l'intention des futurs pilotes:
Le baccalauréat en technologie de l'aviation offert par Seneca
College à Peterborough en
Ontario est le seul programme technique civil subventionné en pilotage
d'aéronefs dont la formation est reconnue permet de devenir pilote au sein
des Forces canadiennes.
C'est un programme échelonné sur 4 ans menant
à un baccalauréat en technologie de l'aviation
combiné à un programme de formation en pilotage.
la 1re
année correspond à l'instruction de la qualification militaire + la phase de
l'entraînement au vol militaire dans une école de pilotage des Forces;
la 2e année correspond
à la formation théorique offerte par le Seneca
College;
les 2 dernières années correspondent à la phase 2 de l'entraînement
au vol militaire + la formation théorique au Seneca College.
Prend note
que tu devras t'engager dans les Forces canadiennes (Force régulière) pour une
période minimale de 7 ans.
Consulte également
le vidéo suivant sur les
études
payées par les Forces canadiennes.
Voir aussi le site de la
3e École
de pilotage des Forces canadiennes (formation de base pour tous les pilotes)
et la
2e École de pilotage des Forces
canadiennes (formation de base pour les pilotes de chasseurs).
Pour plus de détails sur les normes et les programmes d'enrôlement et les possibilités de carrière, consulte un agent recruteur du centre de recrutement des Forces canadiennes le plus près de chez toi.
LES FEMMES ET LES FORCES CANADIENNES :
Qu'en est-il de la carrière d'une femme militaire du rang dans les Forces canadiennes ?
La proportion de femmes au sein de son armée et les domaines dans lesquels elles peuvent servir font du Canada un chef mondial dans ce domaine. En effet, nos alliés ont en haute estime les Forces armées canadiennes (FAC), qu’ils considèrent à l’avant-garde en matière d’intégration des femmes dans l’armée.
Les femmes peuvent occuper n’importe quel poste au sein des FAC, y compris dans les métiers opérationnels, et peuvent servir partout. Pour tous les métiers des FAC, les possibilités de carrière et le processus de sélection pour l’instruction, la promotion et l’affectation sont les mêmes pour les hommes et les femmes; la sélection est faite en fonction du grade, des qualifications et du mérite.
L’accès à tous les postes militaires a été ouvert aux femmes en 1989, à l’exception du service à bord d’un sous-marin, qui ne leur a été accessible qu’en 2001. L’intégration des femmes dans les unités de combat a permis de doubler, dans les années 1990, le bassin de recrutement. Elle a également offert la possibilité à tous les citoyens canadiens de servir leur pays en fonction de leurs capacités.
En Février 2020, le pourcentage des femmes officiers qui faisaient partie de la Force régulière et de la Première réserve des FAC s’établissait à 19 % (soit 20 % dans la régulière et 19 % dans la Réserve) alors que près de 2 900 femmes étaient engagées dans la Force régulière, et plus de 800, dans la Première réserve dans l'ensemble des Forces canadiennes.
L'objectif soit que 25 % des effectifs des Forces canadiennes soient des femmes d'ici 2026.
Au sein de l’Armée canadienne, le pourcentage de femmes officiers était de 16,5 % au sein de la Force régulière et 19 % au sein de la Première réserve pour une moyenne de 18 %.
Actuellement, la section des armes de combat de la Force régulière compte environ 4,1 % de femmes officiers, alors que celle de la Première réserve en compte autour de 6,7 % (incluant les officiers et militaires du rang).
Les groupes professionnels d’officiers liés aux armes de combat (infanterie, artillerie, blindés et génie de combat) qui comptent la plus grande proportion de femmes sont l’artillerie (8,6 %) et le génie de combat (6,6), alors que les blindés en comptaient 3,8 % et l'infanterie 2,9 %.
Les autres groupes professionnels de militaires du rang comptant le plus de femmes sont :
officier de logistique, officier des transmissions, officier à la sélection du personnel, officier du développement de l'instruction, officier des affaires publiques.
L’Aviation royale canadienne comptait 21 % de ses effectifs.
Les groupes professionnels d'officiers comptant le plus de femmes sont :
officier de logistique, officier du génie aérospatial, officier du contrôle aérospatial, officier à la sélection du personnel, officier du développement de l'instruction, officier des affaires publiques.
La Marine royale canadienne comptait le plus haut pourcentage de femmes, à savoir, 22 % de ses effectifs sont des femmes.
Les groupes professionnels d'officiers comptant le plus de femmes sont :
officier de logistique, officier de guerre navale, officier à la sélection du personnel, officier du développement de l'instruction, officier des affaires publiques.
Comme dans de nombreuses carrières, les femmes ont maintenant des opportunités aussi grandes que les hommes.
Pour plus de détails, consulte la page suivante des Forces canadiennes et le vidéo suivant
Consulte également le Programme de promotion des carrières militaires auprès des femmes "Les femmes font la force" des Forces canadiennes.
Ainsi que le vidéo suivant sur l'équilibre travail-vie personnelle au sein des Forces canadiennes.
Voici quelques exemples d'entrevues, biographies et autres descriptions de femmes officiers :
Lieutenant général Frances Allen : Vice-Chef d'État-Major de la Défense; première femme à occuper la seconde fonction la plus importante au sein des Forces canadiennes lors de sa nomination en 2021.
Lieutenant général Christine Whitecross (voir aussi la
page suivante); officier du génie militaire
de l'Aviation royale canadienne,
première femme à commander la Force opérationnelle interarmées (Nord), première femme
à devenir Ingénieur militaire en chef des
Forces canadiennes et maintenant, a occupé le poste de Chef du personnel
militaire des Forces canadiennes de 2015 et au cours de cette même
année, elle est devenue la première femme à être promue au grade lieutenant
général dans l'histoire des Forces canadiennes et du fait, la femme la plus
gradé actuellement au sein des Forces canadiennes jusqu'en 2018.
Elle occupe
maintenant le poste de Commandante le Collège de défense de l'OTAN
à Rome en Italie (première femme et l'un des
rares canadiens ayant obtenu ce poste). En juin 2016, elle a reçu
la plus haute distinction décerné à un membre des Forces armées canadiennes,
soit le grade (médaille) de Commandeur de l'Ordre du Mérite Militaire du
Canada, première femme de l'histoire militaire canadienne à obtenir cette
prestigieuse distinction.
Vice-Amiral (retraitée) Jennifer J. Bennett (voir aussi la page suivante); ancienne communicatrice navale et ancienne officier de logistique, première femme à avoir occupé le poste de Commandante de la Réserve navale canadienne en 2013, première femme à commander une formation navale, première femme à avoir atteint le grade de contre-amiral (amiral **) et avant de prendre sa retraite, a été la femme le plus haut gradée de la Marine royale canadienne et est devenue la première championne des femmes au sein de la Défense.
Major Général (retraitée) Wendy Clay (voir aussi l'article suivant); médecin et pilote, première femme-médecin des Forces canadiennes, première femme à recevoir l'entraînement de médecin de vol, première femme pilote de l'Aviation royale canadienne, première femme à s'être qualifiée pour faire partie de l'équipe de démonstration des parachutistes des Forces canadiennes, première femme médecin à être promue au grade de général et première femme à obtenir le poste de médecin général (médecin en chef) des Forces canadiennes, première femme à être promue au grade de major général (général **) et maintenant, retraitée depuis 1998.
Elle est
devenue la première
femme à occuper la fonction actuelle au QG de l'ARC et a été nommée
"Championne des femmes militaires canadiennes en 2016.
Major Général Lise Bourgon; pilote d'hélicoptères maritimes, Commandant du Commandement du persononel militaire des Forces canadiennes (2022) et membre de l'État-Major de la Défense. Elle est la première femme pilote à atteindre le grade général lors de la promotion en 2015.
Major-Général Jamie Speiser-Blanchet (entrevue balado); B.Sc.A. (génie informatique), ancienne pilote d'hélicoptère CH-Griffon, Commandante-adjointe de l'Aviation royale canadienne. Première femme à occuper le poste de commandante-adjointe de l'Aviation royale canadienne.
Brigadier général (retraitée) Hilary Jaeger (et la page suivante); médecin, première femme à avoir occupé le poste de commandant du Groupe de services de santé des Forces canadiennes de 2004 à 2007, ensuite, a été Commandante du Groupe d'appui médical au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité de l'OTAN et maintenant, occupe le poste de directrice générale des professionnels de la santé au Ministère Anciens combattants Canada depuis 2011.
Elle a obtenue la Croix du
service méritoire (militaire), l'une des plus hautes distinctions militaires
canadiennes pour « l'accomplissement d'un acte ou d'une activité militaire
témoignant d'un esprit professionnel remarquable ou d'un degré d'excellence
exceptionnel qui fait grandement honneur aux FC ou qui leur procure de
notables avantages ».
En juin 2016, elle a reçu la haute distinction décerné à un membre des Forces armées
canadiennes, soit le grade (médaille) d'Officier de l'Ordre du Mérite
Militaire du Canada, l'une des quelques rares femmes de l'histoire militaire
canadienne à obtenir cette prestigieuse distinction.
Elle est la première femme à être promue au grade de brigadier
général au sein de la Première Réserve de l'Armée canadienne, la première
femme à prendre le commandement du 35e
Groupe-brigade et la première femme à prendre le commandement d'une brigade de la
Force de réserve de l'Armée au Québec et ....première estrienne occupant
un poste d'officier supérieur. En 2015, elle a été nommée l’une des
cent Canadiennes les plus influentes de l’année par le Réseau des femmes
exécutives du Canada.
Commodore (amiral *) Maryse Mulkins; officier des opérations maritimes, première femme à avoir occupé le poste de commandant d'un navire de guerre, maintenant occupe la plus haute fonction au sein de la Réserve navale, soit Commandante de la Réserve navale de la Marine royale canadienne depuis 2015.
Commodore (amiral *) Lynn Bisson; officier de logistique, chef-adjointe du personnel militaire au Quartier général de la Défense depuis 2014, femme de la Marine royale canadienne la plus haut gradé actuellement au sein de la Force régulière et l'une des 2 seules femmes au grade d'amiral au sein de la Marine royale canadienne.
Commodore (amiral *) Geneviève Bernatchez (voir aussi la
page suivante
et la page suivante); a débuté
sa carriere militaire en tant qu'officier des opérations militaire au sein
de la Réserve navale e ensuite, devenue avocate militaire au sein de la
Force régulière; a occupé les fonctions d'adjointe spéciale de deux juges
avocats généraux successifs, Conseillère juridique adjointe Militaire et
Directrice Services de consultation juridique au Ministère de la Justice du
Canada, juge-avocate au QG de la Composante aérienne des Forces armées
canadiennes, Chef d'État-major au sein du Cabinet du JAG, Juge-avocate générale aux opérations au QG du JAG, Juge-avocate
générale adjointe aux services régionaux au QG du JAG à Ottawa a cosigné le
manuel de droit international applicable à la cyberguerre, le « Manuel de
Tallinn » et maintenant, elle occupe la plus haute fonction que peut occuper
un avocat militaire, soit celui de Juge-Avocate Générale des Forces armées
canadiennes à Ottawa depuis 2017. A participé
à des missions au Kosovo et en Afghanistan.
Elle est la
première femme
à être nommé juge-avocat général des Forces canadiennes, première femme
avocate militaire à obtenir le grade d'amiral et l'une des rares officiers
de la Marine royale canadienne à obtenir ce poste et ... première
gaspésienne à obternir un grade d'officier supérieur.
Brigadier Général
(retraitée) Danielle Savard : officier d'administration des
services de santé au sein du Service médical royal canadien, principalement
dans les bases de l'Aviation royale canadienne, elle a occupé le poste de
Commandante de l'unité médicale multinationale de rôle 3 en Afghanistan
d'avril à octobre 2009, Commandant de l'Élément de soutien nationale a été
nommée directrice générale projet de transformation de la capacité de
gestion du personnel militaire au sein du Commandement du personnel
militaire au QGDN, à Ottawa en 2017.
On lui a décerné la médaille du
service méritoire (division militaire) pour sa contribution exceptionnelle à
développer des programmes de mentorat qui ont amélioré la capacité et les
capacités du corps médical de l'armée nationale afghane.
Capitaine de vaisseau (retraitée) Adelaide Sinclair; a été la première Canadienne à occuper le poste de directrice du Service féminin de la Marine royale du Canada en 1943 et la première femme à détenir le grade de capitaine de vaisseau en 1945;
Lieutenant-colonel Maureen Walwood (et la page suivante); officier d'infanterie, première femme officier d'infanterie promue au grade de major dans la Force régulière et la première à ce grade au sein des Forces canadiennes lorsqu'elle était commandante de compagnie au Royal 22e Régiment Valcartier, maintenant commandante du Centre d'instruction de la 2e Division du Canada de l'Armée canadienne.
Lieutenant-colonel Krista Bouckaert; officier d'artillerie devenue la première femme de l’histoire de l’Armée canadienne à commander un régiment d’artillerie de la Force régulière le 7 juin 2016, lorsqu’elle a pris la tête du 4e Régiment d’artillerie (Appui général) à la base de Gagetown au N-B.
Lieutenant-colonel Suzanne Bailey; travailleuse sociale, Chef de pratique nationale du travail social pour les Forces canadiennes. Elle est détentrice de la Médaille du service méritoire des Forces canadiennes.
Lieutenant-colonel Geneviève Dussault (entrevue balado); officier des systèmes de combat aérien et instructice, Commandante du 402e Escadron "Ville de Winnipeg" d'entraînement en systèmes de combat aérien au sein de l'Aviation royale canadienne.
Major (retraitée) Deanna "Dee" Brasseur (voir aussi la page suivante et la page suivante, ainsi que l'entrevue vidéo) : est l'une des deux premières femmes pilotes de chasse CF-18 au monde, avec le Capitaine (retraitée) Jane Foster en 1989. Elle est également devenue la première femme instructrice de pilotage à l'École de pilotage des Forces canadiennes de Moose Jaw en Saskatchewan et la première femme enquêteuse sur les accidents d'aviation au Canada. Lorsque le major Brasseur a pris sa retraite en 1994, elle avait volé environ 2 500 heures dans des avions à réaction. Elle est membre de l'Odre du Canada et intronisée au Temple de la renommée des pionniers internationaux de Women in Aviation en 2007.
Major (retraitée)
Sandra Perron (voir aussi la
page suivante); a
commencé comme officier de logistique, commandante d'un peloton de transport
et ensuite, est devenue officier d'infanterie dans la Force régulière au
sein du Royal 22e
Régiment. Elle a été commandante de peloton d'infanterie, ensuite, lors
d'une mission de maintien de la paix en Croatie, a été officier adjointe aux
opérations et par la suite, commandante d'une peloton antichar.
Elle est
la premiere femme à devenir officier d'infanterie en 1990.
Plus tard,
elle préside le Comité consultatif ministériel sur l'intégration des femmes
et l'équité en matière d'emploi. Enfin, elle qui la Force régulière pour la
Réserve pendant 3 ans où elle obtient sa promotion au grade de major.
Elle obtient la mention
élogieuse de la Force de protection des Nations Unies (Yougoslavie)
(FORPRONU) en reconnaissance de son service exceptionnel.
Capitaine de corvette (lieutenant commander) Nancy Setchell; officier des opérations maritimes et commandante en second de la frégate NCSM Montréal, elle est la seule femme ayant occupé un poste de commandement d'un navire de guerre de la Force régulière de la Marine royale canadienne en 2016.
Capitaine de corvette (lieutenant commander) Annick Fortin (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne) : commandante en second de la frégate de patrouille NCSM Ville de Québec. Seule femme occupant un poste de commandement d'un navire de guerre de la Marine royale canadienne en 2018.
Major Eleanor Taylor; officier d'infanterie, Commandant de la compagnie Charles du 1er bataillon du Royal Canadian Regiment de Petawawa en Ontario (voir aussi un vidéo sur Youtube), a été la seule femme au service des forces de l'OTAN en Afghanistan à commander une unité de combat de première ligne.
Major Maryse Lavoie; officier supérieur des affaires publiques du Bureau des affaires publiques de la Défense nationale – Région du Québec, installé à la Base des Forces canadiennes et Unité de soutien de secteur de Montréal, présidente et fondatrice de la Force Au Féminin, la FaF en mai 2016 pour favoriser la réussite personnelle et professionnelle des femmes grâce à une collaboration avec des hommes et des femmes de différents milieux.
Capitaine de corvette Joni Forsyth; infirmière aux soins intensifs au Centre des services de santé des Forces canadiennes d'Edmonton, a été responsable des soins intensifs au cours de 2 missions en Afghanistan (Kaboul en 2004 et Kandahar en 2007).
Major Sandy Robinson; infirmière au sein de la Force régulière, a été Commandante de service à la l’UMM R3 de Kandahar en Afghanistan et maintenant, officier en charge des opérations et de la formation et coordonnatrice de toutes les activités d’instruction militaire et de formation clinique au Centre des services de santé 21 des Forces canadiennes à Comox (Colombie-Britannique), ainsi que chef principale de la pratique pour le Corps infirmier de partout au pays.
Capitaine de corvette Victoria DeVita; officier des opérations maritimes, ancienne Commandante du navire de défense côtière NCSM Glace Bay de la Réserve navale, l'une des rares femmes à avoir occupé une fonction de commandement d'un navire.
Major Gillian Dulle; officier des blindés, Commandante du Saskatchewan Dragoons, un régiment des blindés du 38e Groupe-brigade de la Première Réserve de l'Armée canadienne à Moose Jaw en Saskatchewan depuis 2016. Elle est la première femme à occuper la fonction de commandant d'un régiment de blindés dans l'histoire des Forces canadiennes.
Major Rachel Comeau; pharmacienne et commandante du Dépôt central de matériel médical (DCMM) à la Base de soutien de la 4e Division du Canada Petawawa.
Capitaine de corvette Nancy Setchell : officier des opérations maritimes, Commandante en second de la frégate NCSM Montréal, seule officier de la Force régulière de la Marine royale canadienne occupant une fonction de commandement d'un navire de guerre en 2016.
Capitaine de corvette Kelly
Williamson; a été officier des
opérations maritimes dans la Marine royale canadienne, maintenant, officier
des affaires publiques sénior au QG de la 5e Division du Canada de l'Armée
canadienne.
Capitaine de corvette Émily Lambert (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne) commandant du NCSM Summerside en 2018, un navire de défense côtière de la Réserve navale.
Capitaine de corvette Patricia Corbeil (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne); commandante en second du NCSM Summerside en 2018, un navire de défense côtière de la Réserve navale.
Major Melissa Reyes (entrevue vidéo) : officier du génie des communications et de l'électronique (maintenant appelé "officier du génie électrique et des communications") au Centre des opérations spatiales canadiennes (CANSpOC) à Longueuil (St-Hubert) au Québec et réalisée par les Forces canadiennes (en anglais, sous-titré en français).
major Myriam-Olivia Busset (entrevue vidéo) : officier de police militaire responsable des plans au cabinet du chef d'état-major du Groupe de police militaire du Commandement aux opérations interarmées du Canada à Ottawa.
Major Megan Latta; officier du génie aérospatial, occupe actuellement le poste d'officier des techniques de maintenance d'aéronefs et commandante de l'Escadre de maintenance du 431e Escadron de démonstration aérienne des Snowbirds des Forces canadiennes.
Major Indira Thackorie (entrevue vidéo) : officier des affaires publiques pour l'équipe de démonstration aérienne Les Snowbirds et réalisée par les Forces canadiennes (en anglais, traduit en français);
Major Isabelle Morin (voir aussi l'article suivant); officier de logistique en gestion du personnel à la CFB Kingston en Ontario.
Major Michèle Lebœuf : officier à la sélection du personnel au sein de la Direction générale des carrières militaires a obtenu le grade (médaille) comme membre de l'Ordre du Mérite Militaire pour service exceptionnel dans l'exercice de son devoir en 2016.
Capitaine Alexia Shore (entrevue vidéo) : pilote d'hélicoptère Griffon au 408e escadron tactique d'hélicoptères de la 1re Escadre à la base militaire de Cold Lake en Alberta et réalisée par les Forces canadiennes (en anglais, sous-titré en français).
Capitaine Jackie Ruis (entrevue vidéo) : pilote d'hélicoptère de transport lourd CH-1247F Chinook (maintenant remplacé par le CH-135 Twin Huy) au 450e escadron tactique d'hélicoptères de la 1re Escadre à la base militaire de Petawawa en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes (en anglais, sous-titré en français).
Capitaine Sarah Dallaire (et une entrvue vidéo); pilote de chasseurs pour l'Aviation royale canadienne depuis 2014 et pilote de CT-114 Tutor des Snowbirds (et seule femme) depuis 2017 en tant que "Snowbird #2".
Capitaine Véronique Jacques (voir aussi la page suivante, la page suivante, la page suivante et le vidéo suivant); officier du génie de combat, commandante-adjointe du détachement St-Jean pour les opérations immobilières de l'Armée canadienne. A participé à une mission au Soudan. Elle était à ce moment-là la seule femme canadienne à participer à la mission de maintien de la paix des Nations Unies. Elle a été nommée l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada par le Réseau de femmes exécutives WKN du Canada.
Capitaine Kirsten Pilotte (entrevue vidéo) : officier de police militaire et officier des opérations au QG du Service national des enquêtes des Forces canadiennes à Ottawa en Ontario et réalisées par les Forces canadiennes (en anglais).
Capitaine Ashley Collette; officier d'infanterie, première femme obtenant la Médaille de la vaillance militaire pour souligner son courage sous le feu ennemi et son rendement au combat à titre de commandante de peloton à Nakhonay, dans la province de Kandahar, en Afghanistan.
Capitaine Dre Michelle Whitty; ancienne officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes, maintenant médecin résidente en médecine familiale à l'University of Calgary et candidate astronaute depuis 2017 au sein de l'Agence spatiale canadienne et réalisée par l'Agence spatiale canadienne.
Lieutenant de vaisseau Émily Lambert; officier des opérations maritimes et commandante en second du navire de défense côtière NCSM Glace Bay, est la seule femme occupant actuellement un poste de commandement d'un navire de la Réserve navale de la Marine royale canadienne (en 2016).
Capitaine Megan Couto; officier d'infanterie au 2e Bataillon, Princess Patricia's Canadian Light Infantry est la première femme officier d'infanterie à diriger la garde de la reine;
Capitaine (retraitée) Sarah Donnelly; a été officier de logistique au
sein de la Force régulière et de la Première Réserve, athlète féminine de
l'année des Forces armées canadiennes en 1995, devient championne canadienne
pour la troisième fois, gagne la médaille d’argent aux Jeux militaires
mondiaux en 1997, et gagne la médaille d’or aux Jeux panaméricains à
Winnipeg en 1999.
En reconnaissance de ses grandes réalisations, elle est
intronisée au Temple de la renommée des sports des Forces armées canadiennes
en 1999. A participé aux Olympiques de 2000 à Sydney, mais n'a pu terminé
son épreuve, suite à un accident.
Devenue entraîneuse adjointe pour
l’équipe olympique des États-Unis en 2008 au Centre national d'entraînement
olympique de Triathlon à Colorado Springs.
Capitaine Ashley Collette (entrevue vidéo réalisée par CTV Alberta); officier d'infanterie au sein du Princess Patricia's Light Infantry, première femme à recevoir la Médaille de la vaillance militaire pour « sa ténacité sous le tir ennemi et ses exploits au combat » à titre de commandant de peloton à Nakhonay, dans la province de Kandahar en Afghanistan, de mai à décembre 2010.
Lieutenant de vaisseau (retraitée) Joanna Streppa : ancienne infirmière pour le Service de santé royal canadien (anciennement appelé "Groupe des services de santé") des Forces canadiennes ayant participé à une mission en Afghanistan et réalisée par le Ministère des Anciens Combattants Canada;
Lieutenant de vaisseau Stephenie Murray (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne); commandante en second du NCSM Glace Bay en 2018, un navire de défense côtière de la Réserve navale.
Lieutenant de vaisseau Lisa Zezza (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne); commandante en second du NCSM Edmonton en 2018, un navire de défense côtière de la Réserve navale.
Lieutenant de vaisseau Amanda Jayne (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne);; commandante en second du NCSM Goose Bay en 2018, un navire de défense côtière de la Réserve navale.
Lieutenant de vaisseau Andrea Murray (pas de biographie, lien vers la page sur la flotte de la Marine royale canadienne);; commandante en second du NCSM Edmonton en 2018, un navire de défense côtière de la Réserve navale.
Lieutenant Deborah Mullen : officier affecté au Quartier général de de l'État-major interarmées des Forces canadiennes a obtenu le grade (médaille) comme membre de l'Ordre du Mérite Militaire pour service exceptionnel dans l'exercice de son devoir en 2016.
capitaine Marie-Perle Broadley : musicienne, commandante et directeur de la Musique du Royal 22e Régiment et première femme à diriger un orchestre militaire lors de sa nomination en 2022;
Capitaine Marie-Claire Khadij; première aumônier de confession dite "humaniste" des Forces canadiennes en 2022;
Enseigne de vaisseau 1re classe Jessie Whittaker; officier de guerre navale à bord de la frégate de patrouille NCSM Montréal de la Marine royale canadienne;
Élève officier Alison Leblanc et Élève officier Soldat Vicky Kirouac, étudiantes au Collège militaire de St-Jean et futures officiers de logistique (en février 2013).
et aussi des pionnières telles que :
Capitaine Megan Couto : officier d'infanterie au sein du 2e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry est la première femme officier d’infanterie de l’Armée canadienne à diriger la garde de la reine au palais de Buckingham en UK depuis 2017.
Lieutenant-colonel Krista Bouckaert; officier d'artillerie devenue la première femme de l’histoire de l’Armée canadienne à commander un régiment d’artillerie de la Force régulière le 7 juin 2016, lorsqu’elle a pris la tête du 4e Régiment d’artillerie (Appui général) à la base de Gagetown au N-B.
Lieutenant-colonel Kelly Maria Gash : officier de logistique au sein de la Direction générale de la rémunération et avantages sociaux de la Défense nationale, a obtenu le grade (médaille) d'Officier de l'Ordre du Mérite Militaire (seconde plus grande distinction militaire au pays) pour Service méritoire hors du commun dans l'exercice de responsabilités (l'une des rares femmes de l'histoire des Forces canadiennes a obtenir cette prestigieuse distinction) en 2015.
Capitaine Ashley Collette (entrevue vidéo réalisée par CTV Alberta) : officier d'infanterie au sein du Princess Patricia's Light Infantry, première femme à recevoir la Médaille de la vaillance militaire pour « sa ténacité sous le tir ennemi et ses exploits au combat » à titre de commandant de peloton à Nakhonay, dans la province de Kandahar en Afghanistan, de mai à décembre 2010.
Lieutenant-colonel Susan Wigg : première femme devenant directrice des cadets au CMR du Canada à Kingston en Ontario en 2010 et ce, 30 ans après avoir été l'une des premières femmes à étudier au CMR.
Major (retraitée) Deanna "Dee" Brasseur (voir aussi la page suivante et la page suivante, ainsi que l'entrevue vidéo); est l'une des deux premières femmes pilotes de chasse CF-18 au monde, avec le Capitaine (retraitée) Jane Foster en 1989. Elle est également devenue la première femme instructrice de pilotage à l'École de pilotage des Forces canadiennes de Moose Jaw en Saskatchewan et la première femme enquêteuse sur les accidents d'aviation au Canada. Lorsque le major Brasseur a pris sa retraite en 1994, elle avait volé environ 2 500 heures dans des avions à réaction. Elle est membre de l'Odre du Canada et intronisée au Temple de la renommée des pionniers internationaux de Women in Aviation en 2007.
Capitaine Jane Foster : l'une des 2 premières femmes à devenir pilote de chasseur de CF-18 Hornet au monde en 1989 (avec le Major Deanna Brasseur mentionnée ci-haut) et intronisée au Temple de la renommée des pionniers internationaux de Women in Aviation en 2007.
Capitaine de corvette Isabel MacNeill : première femme à commander un navire en service au Canada, le NCSM Conestoga en 1943;
Major Micky Colton : l'une des premières femmes pilotes stagiaires des Forces canadiennes et première femme pilote à cumuler 5 000 heures de vol aux commandes d’un avion Hercules en 2000.
Lieutenant Ruth-Ann Shamuhn : première plongeuse de combat en 2000.
Colonel Patricia Samson : première femme officier de police militaire à être promue au grade de colonel et première femme (et unique) à avoir occupé la fonction de Grand Prévôt des Forces canadiennes en 1998.
Lieutenant-colonel Karen McCrimmon : devient la première femme à commander un escadron de la Forces aérienne en qualité de commandante du 429e Escadron de transport à la 8e Escadre Trenton (Ontario) en 1998, en plus d'avoir été la première navigatrice aérienne de l'Aviation royale canadienne en 1981.
Colonel Patricia Samson : devient la première femme à occuper la fonction de Grand prévôt des Forces canadiennes en 1997.
Colonel Marcia Quinn : première femme à être promue à un poste de commandant d'un groupe-brigade de l'Armée canadienne en 1997.
Lieutenant de vaisseau Leanne Crowe : première femme à se qualifier comme officier plongeur-démineur en 1993. Par la suite, elle sera la première femme à commander l’Unité de plongée expérimentale.
Lieutenant Anne Reiffenstein, Lieutenant Holly Brown et Capitaine Linda Shrum : premières femmes officiers d'artillerie et premières femmes àà devenir commandantes d'une unité de combat en 1991.
Major (retraitée)
Sandra Perron; a commencé comme officier de logistique,
commandante d'un peloton de transport et ensuite, est devenue officier
d'infanterie dans la Force régulière au sein du Royal 22e
Régiment. Elle a été commandante de peloton d'infanterie, ensuite, lors
d'une mission de maintien de la paix en Croatie, a été officier adjointe aux
opérations et par la suite, commandante d'une peloton antichar.
Elle est
la premiere femme à devenir officier d'infanterie en 1990.
Plus tard,
elle préside le Comité consultatif ministériel sur l'intégration des femmes
et l'équité en matière d'emploi. Enfin, elle qui la Force régulière pour la
Réserve pendant 3 ans où elle obtient sa promotion au grade de major.
Elle obtient la mention élogieuse de la Force de protection des Nations
Unies (Yougoslavie) (FORPRONU) en reconnaissance de son service
exceptionnel.
Brigadier général Sheila A. Hellstrom : première femme diplômée du Collège de la Défense nationale et première femme à être promue à un grade de général dans les Forces canadiennes en 1987.
Second Lieutenant Ing Plug : première femme à devenir pilote d'hélicoptère dans les Forces canadiennes en 1981.
Lieutenant-colonel Karen McCrimmon : a été la première navigatrice aérienne de l'Aviation royale canadienne en 1981 et 17 ans plus tard, elle devient la première femme à commander un escadron de la Forces aérienne en qualité de commandante du 429e Escadron de transport à la 8e Escadre Trenton (Ontario) en 1998.
Lieutenant-colonel Susan Wigg : l'une des premières femmes à étudier au CMR du Canada en 1980.
Colonel Joan Fitzgerald : infirmière, première femme à être promue au grade de colonel en 1973.
Commodore Constantine Coteras; infirmière et officier des opérations maritimes, première femme navigatrice de navire en 1955, première femme à avoir occupé juin fonction de commandement autre qu'en tant qu'infirmière, soit en tant qu'officier d'état-major au Quartier général de la Marine royale canadienne de 1973 à 1977 et devenue seconde femme de l'histoire de la Marine royale canadienne et au degré d'amiral (commodore), a été première femme occupant une fonction autre que le chef et infirmière première femme Commandante du Collège des Forces Canadiennes en 1981 s qu'à sa retraite en 1983.
Colonel (décédée) Elizabeth
Lawrie Smellie; infirmière, est la première femme à devenir colonel
dans l'armée canadienne en tant que commandant du Corps infirmier de l'Armée
canadienne en 1944. Fondatrice du Service féminin de l'Armée canadienne
permettant aux femmes d'occuper des postes comme commis de bureau,
cuisiniers, chauffeurs du transport, opérateurs radio, comptables et
assistants de laboratoire et plus seulement comme infirmière. Elle a
participé notamment à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre
mondiale.
Elle est détentrice de plusieurs prix, médailles et
reconnaissances dont :
Citations à l’ordre du jour (prix pour service
méritoire d’un officier supérieur) 1915
Croix-Rouge royale de première
classe décernée par le roi George V au Palais de Buckingham en 1917
Commandeur de l’excellentissime de l’Ordre très excellent de l’Empire
britannique en 1934 par le roi George V en 1934
Médaille du jubilé du roi
George V en 1935
Médaille canadienne du volontaire avec agrafe pour
service outremer (1939-45)
Le prix Red Chevron pour sa contribution aux
services infirmiers militaires en 1960
nommée Personne d’importance
historique nationale par le gouvernement fédéral en 2011.
Capitaine de frégate (décédée) Adelaine Sinclair; la première Canadienne
à occuper le poste de directrice et commandante intérimaire du Service
féminin royal canadien en 1943 jusqu'en 1946 (puisqu'auparavant, c'était des
femmes officiers britanniques qui occupaient ce poste).
Lors de sa
retraite, elle a été adjointe exécutive du sous-ministre de la Santé
nationale et du Bien-être social et représentante canadienne auprès des
Nations Unies. Fonds pour les enfants (UNICEF) et par la suite,
directrice-adjointe de l'UNICEF pendant 10 ans.
Elle a été nommée
Officier de l'Ordre du Canada en 1967 et docteure honoris causa Ph.D. de
l'University of BC en 1968.
Capitaine de corvette
(décédée) Isabel Janet Macneill; est la 1re femme
dans le Commonwealth britannique de tenir une commande d'un centre
d'instruction en tant que Commandant du NCSM Conestoga, le centre de
formation des nouveaux membres du Service féminin de la Marine royale du
Canada en 1943.
Au civil, elle est devenue la 1re
femme à devenir directrice d'une prison pour femmes au Canada au sein de la
prison pour femmes de Kingston en Ontario en 1960. Elle est devenue membre à
vie de la Société Elizabeth Fry Elle est devenue membre à vie de la Société
Elizabeth Fry pour la réinsertion des femmes incarcérées et a continué à
promouvoir la réforme des prisons la réforme des prisons. Enfin, elle est
membre fondateur d'Veterans Against Nuclear Arms.
Elle est détentrice
de plusieurs médailles et reconnaissances dont :
la
Médaille du couronnement de la Reine en 1953
intronisée à l'Ordre du
Canada en 1971
docteure honoris causa LLD de la Queens University en
Ontairo en 1977.
Dre Jean Flatt Davey;
médecin, est devenue la première femme
membre de la division médicale de l'ARC à se joindre à la Aviation royale
canadienne
auxiliaire féminine du Canada en tant que surveillante médicale avec le
grade d'officier de bord en 1941. Elle a atteint le grade d'officier
d'escadron et a été médecin-chef de l'ARC (division féminine) en 1942.
Lors de sa retraite des Forces, elle a été nommée médecin en chef au
département de médecine du Women's College Hospital de Toronto et ensuite,
professeure de médecine à l'University of Toronto dont elle a obtenu le
titre de titulaire en 1968.
Elle a reçu l'Ordre de l'Empire
britannique en 1943 et été intronisée à l'Ordre du Canada en 1973.
LA RÉMUNÉRATION :
Selon les données 2024 :
Le salaire d’un(e) officier en début de carrière était de :
Pour la Réserve :
Sans expérience militaire antérieure :
- 186,44 $/jour (au grade de sous-lieutenant/enseigne de vaisseau 2e classe) et augmente à 239,24 $/jour (au grade de capitaine/lieutenant de vaisseau) après 5 ans (environ) pour toutes les professions sauf ceux ci-dessous
- 239,24 $/jour au grade de capitaine et augmente à 323,54 $/jour (au grade de major) après 4 ans (environ) pour les pharmaciens(nes)
- 250,06 $/jour au grade de capitaine et augmente à 363,44 $/jour (au grade de major) après 4 ans (environ) pour les avocats(es)
- 437,08 $/jour au grade de capitaine et augmente à 628,28 $/jour après 4 ans (environ) avec le grade de major pour les médecins de famille et les dentistes
- 732,98 $/jour au grade de major et augmente à 865,86 $/jour après 4 ans (environ) avec le grade de lieutenant-colonel) pour les médecins spécialistes et les dentistes spécialistes
Pour la Force régulière :
Note : aucune rémunération n’est accordée
pendant ton instruction à l’École de leadership et des recrues à St-Jean
Élèves-officiers :
Aux études universitaires dans une université civile ou au CMR Kingston (sauf études médicales et dentaires)
-
2 578 $/mois lors de la 1ère année
-
2 624 $/mois lors de la 2e année
-
2 684
$/mois lors de la 3e année
-
2 734 $/mois lors de la 4e année
En début de carrière
- 5 675 $/mois (au grade de sous-lieutenant/enseigne de vaisseau 2e classe) et augmente à 7 841 $/mois (au grade de capitaine/lieutenant de vaisseau) après 5 ans (bénéficiaires du Programme d'études universitaires subventionnées PFOR)
- 4 853 $/mois (au grade de sous-lieutenant/enseigne de vaisseau 2e classe) et augmente à 7 841 $/mois (au grade de capitaine/lieutenant de vaisseau) après 5 ans (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) (bénéficiaires du Programme d'enrôlement direct des officiers PEDO)
Officiers de guerre navale (anciennement appelé "officier des opérations maritimes de surface et sousmarines") :
- 5 675 $/mois lors de la 1ère année avec le grade de 1re enseigne de vaisseau et atteint 7 841 $/mois après 4 ans (avec le grade de lieutenant de vaisseau) pour ceux ayant bénéficié des études universitaires subventionnées par les Forces
- 4 853 $/mois lors de la 1ère année avec le grade de 1re enseigne de vaisseau et atteint 7 841 $/mois après 4 ans (avec le grade de lieutenant de vaisseau) pour ceux ayant bénéficié du programme d'enrôlement direct en qualité d'officier PEDO (titulaires d'un DEC en navigation ou d'un baccalauréat en sciences)
Pilotes :
- 6 185 $/mois lors de la 1ère année (grade de lieutenant) et atteint 7 841 $/mois après 4 ans (avec le grade de capitaine)
Physiothérapeutes, officiers à la sélection du
personnel et officiers du développement de l'instruction :
- 7 841 $/mois avec le grade de capitaine / lieutenant de vaisseau et augmente à 9 024 $/mois au même grade (après 5 ans)
Pharmaciens, officiers des sciences biologiques
et aumôniers :
- 7 841 $/mois avec le grade de capitaine / lieutenant de vaisseau (après 4 ans, une promotion au grade de major/capitaine de corvette au salaire de 10 789$/mois)
Avocats :
-
8 196 $/mois avec le grade de capitaine/lieutenant de vaisseau (après
4 ans, une promotion au
grade de major/capitaine de corvette au salaire de 12 471
$/mois), de plus la rémunération de ces officiers s’effectue au rendement,
c’est-à-dire plus tu gagneras des causes et plus ton salaire augmentera
Médecins et dentistes :
- 14 325 $/mois avec le grade de capitaine / lieutenant de vaisseau et possibilité d'atteindre le grade de major ou capitaine de corvette après 5 ans avec un solde de 20 022 $/mois au premier échelon jusqu'à un maximum de 26 859 $/mois au grade de lieutenant-colonel pour les médecins de famille et dentistes généralistes
- 24 024 $/mois avec le grade major / capitaine de corvette et peut atteindre jusqu'à un maximum de 32 233 $/mois au grade de lieutenant-colonel pour les médecins spécialistes et les dentistes spécialistes
LES GRADES
Chaque
grade est obtenu après un certain nombre d’années d’expérience, des formations avancées
ou de perfectionnement reliées à la profession, le nombre et la durée des
missions participées et certains autres facteurs.
-
Élève Officier (ou cadet) = officier aux
études à l’École de leadership et des recrues ou au Collège militaire royal du
Canada
- Sous-lieutenant (ou Second lieutenant) = premier grade obtenu pendant la formation de base du métier ou de la profession choisie (3 à 12 mois dans la plupart des cas).
-
Lieutenant = second grade obtenu en tant qu’officier
commissionné qualifié dans un métier ou dans une profession et formé(e) ensuite à la gestion générale
et aux techniques de direction d’équipes.
Au sein de l'Armée
canadienne (Force régulière); il ou elle commande un peloton ou une
troupe comptant 3 sections totalisant 30 à 36 soldats.
Au sein de la
Première réserve de l'Armée canadienne; il ou elle commande un peloton ou
une troupe comptant 3 sections totalisant 30 à 36 soldats.
Au sein
de l'Aviation royale canadienne (Force régulière ou
Réserve); il ou elle commande un détachement comptant 16 à 28 soldats.
Pour les pilotes de chasseurs, il ou elle pilote en entraînement sur le CF-18
Hornet.
Pour les autres pilotes, il ou elle copilote pour la plupart, mais
peut aussi être commandant de bord.
Pour les officiers de systèmes de combat
aérien (navigateurs), il ou elle occupe le poste de commandant d'équipage.
Pour les officiers du génie aérospatial, il ou elle est officier de maintenance
générale des aéronefs d'une escadrille.
Pour les officiers du contrôle
aérospatial, il ou elle est chef de quart d'une tour de contrôle.
Ce
grade est également accordé pour d'autres fonctions, soit :
premier
grade lors de la 1re affectation pour les
infirmiers
grade accordé aux médecins résidents en familiale, aux médecins
résidents dans une spécialité médicale et aux dentistes résidents pendant leur
période de résidence (études subventionnées)
grade accordé aux
pharmaciens pendant leur internat clinique en pharmacie (D.Pharm.) (études
subventionnées)
grade accordé aux physiothérapeutes et aux travailleurs
sociaux pendant leurs études de maîtrise (études subventionnées)
grade accordé aux diplômés(es) du CMR ou d'une université civile déjà enrôlés et
qui entreprennent des études supérieures subventionnées.
-
Capitaine (en anglais "Captain") = troisième grade obtenu
pour la plupart des officiers commissionnés. C'est un(e) officier expérimenté
dans un métier ou une profession et formé(e) ensuite à la gestion générale et
aux techniques de direction d’équipes.
Au sein de l'Armée
canadienne (Force régulière); il ou elle commande une compagnie
(infanterie légère ou mécanisée, transmissions, renseignement, police militaire)
ou un escadron (blindés, génie de combat, génie de construction) comprenant 3
pelotons comptant 150 à 250 soldats et sous les ordres du commandant d'un
bataillon, batterie ou escadron (major).
Alors qu'au sein de la
Première réserve de l'Armée canadienne; il ou elle commande un régiment,
un bataillon, un escadron ou une batterie (infanterie, artillerie, blindés ou
génie de combat) comptant 50 à 85 soldats réservistes sous les ordres du
commandant d'un bataillon, une batterie, un escadron ou exceptionnellement, un
régiment (major ou lieutenant-colonel).
Au sein
de l'Aviation royale canadienne (Force régulière ou
Réserve); il ou elle commande une escadrille opérationnelle (transport,
patrouille maritime, hélicoptères tactiques, hélicoptères maritimes, recherche &
sauvetage) ou non opérationnelle (mouvements aériens, contrôle aérospatial,
maintenance, transmissions ou génie de l'air) comptant 50 à 85 militaires.
Pour les pilotes, il ou elle occupe le poste de commandant de bord dans la
plupart des cas.
Pour les officiers de systèmes de combat aérien
(navigateurs), il ou elle occupe le poste de commandant d'équipage.
Pour les
officiers du contrôle aérospatial, il ou elle est commandant d'une tour de
contrôle.
Pour certaines profession, il est le premier grade obtenu lors de la 1ère
affectation (médecin de famille, dentiste,
pharmacie, physiothérapeute, juge avocat,
aumônier).
-
Major = 4e
grade d'officier commissionné de l'Armée canadienne ou de l'Aviation royale
canadienne détenant plusieurs années d'expérience opérationnelle et pouvant
inclure la gestion de projets ou de programmes, les achats/approvisionnements,
la gestion des contrats, la gestion du personnel, la gestion des opérations,
etc. On peut comparer ses responsabilités à des fonctions civiles telles que :
chef de département, gestionnaire de service, directeur(trice) de section ou
directeur(trice) de succursale d'une équipe comptant en moyenne 100 à 400
personnes.
Au sein de l'Armée canadienne
(Force régulière) il ou elle commande une bataillon (infanterie
légère ou mécanisée ou de services) ou une batterie (artillerie) un escadron (blindés,
génie de combat, transmissions ou génie construction) comprenant 4 à 6 unités (compagnies ou troupes)
comptant un total de plus de 400 à 600 (parfois jusqu'à 800) soldats et
officiers et sous les ordres du commandant d'un régiment (lieutenant-colonel).
Alors qu'au sein de la
Première réserve de l'Armée canadienne; il ou elle commande un régiment,
un bataillon, un escadron ou une batterie (infanterie, artillerie, blindés ou
génie de combat) comptant 150 à 250 militaires réservistes sous les ordres du
commandant d'un groupe-brigade (colonel).
Au sein
de l'Aviation royale canadienne (Force régulière ou
Réserve); il ou elle commande un petit escadron opérationnel (appui
tactique, transport, patrouille maritime, hélicoptères tactiques, hélicoptères
maritimes, recherche & sauvetage) ou non opérationnel (mouvements aériens,
contrôle aérospatial, maintenance, transmissions, génie de l'air ou entraînement
opérationnel) ou occupe la fonction de commandant-adjoint
composé de 4 à 6 escadrilles totalisant 200 à 500 militaires (soldats, sous-officiers et officiers)
provenant principalement de la Force régulière, mais également de la
Réserve aérienne.
Au sein des escadrons opérationnels de la
Force régulière (appui tactique, transport, patrouille maritime,
hélicoptères tactiques, hélicoptères maritimes, recherche & sauvetage), il ou
elle peut également commander une escadrille comptant 150 à 350 membres.
Plusieurs pilotes et navigateurs occupent toujours des fonctions en vol.
D'autres fonctions sont également occupées par des officiers de ce grade telles
que :
commandant d'un bataillon ou d'une compagnie de police militaire
commandant d'une unité d'ambulance
commandant d'une compagnie de
renseignement
commandant d'une compagnie ou escadrille des opérations
spéciales
commandant d'une unité médicale ou d'une unité dentaire
chef
d'unité au sein d'un hôpital militaire
JAG d'un groupe-brigade ou d'une
escadre
procureur militaire
commandant d'une division au QG d'un
groupe-brigade ou d'une escadre
commandant d'une branche au QG d'une division
-
Lieutenant-colonel (dans le jargon militaire, appelé
« Colonel » : 5e
grade d'officier commissionné de l'Armée canadienne ou de l'Aviation royale
canadienne; il ou elle détient une grande expérience opérationnelle et une
expérience assez importante et variée dans la gestion de ressources, de
politiques et d'opérations. Ce grade peut être comparé à poste de
directeur(trice) ou de directeur(trice)-adjoint(e) au sein d'une grande
entreprise ou organisation publique.
Au sein de l'Armée canadienne
(Force régulière); il ou elle commande un régiment (infanterie,
artillerie, blindés ou génie de combat) comprenant 3 à 5 unités (bataillons, escadrons ou
batteries) et comptant
800 à 1 500 militaires sous les ordres du commandant d'un groupe-brigade
(colonel);
Alors qu'au sein de la Première réserve
de l'Armée canadienne; il ou elle commande un régiment (infanterie,
artillerie, blindés ou génie de combat)comptant 150 à 250 militaires
réservistes sous les ordres du commandant d'un groupe-brigade (colonel).
Au sein
de l'Aviation royale canadienne
(Force totale comprenant des effectifs de la
Force régulière + de la Réserve aérienne);
il ou elle commande
un escadron opérationnel (appui tactique, transport, patrouille maritime,
hélicoptères tactiques, hélicoptères maritimes, recherche & sauvetage) ou non
opérationnel (mouvements aériens, contrôle aérospatial, maintenance,
transmission, entraînement opérationnel)
composé de 4 à 6 escadrilles totalisant 200 à 500 militaires (soldats, sous-officiers et officiers)
provenant principalement de la Force régulière, mais également de la
Réserve aérienne.
D'autres fonctions sont également
sous le commandement d'un officier de ce grade telles que :
commandant
d'un régiment des forces spéciales (Armée) ou d'un escadron des opérations
spéciales aériennes (aviation)
commandant d'un régiment de police militaire
Commandant d'un escadron de renseignements
commandant d'une unité des
services de santé
commandant d'un centre d'instruction au combat de division
(Armée)
commandant de certaines écoles ou autres centres de formation
commandant d'unité des opérations interarmées
JAG commandant d'une division
procureur régional militaire
chef d'un département d'un hôpital militaire
fonctions d'état-major au sein du QG d'une division aérienne ou de l'Armée
fonctions d'état-major au sein d'une force opérationnelle interarmées
certaines fonctions d'état-major au QG de l'Armée canadienne, de l'Aviation
royale canadienne, du Commandement des opérations interarmées, du Commandement
aux opérations spéciales ou au QG de la Défense.
-
Colonel (dans le jargon militaire, appelé « full Colonel
») = 6e
grade d'officier commissionné et 1er
grade d'officier supérieur de l'Armée canadienne ou de l'Aviation royale
canadienne; il ou elle détient une vaste expérience opérationnelle et une grande
expérience dans la gestion de ressources, de politiques et d'opérations. Ce
grade peut être comparé à poste de directeur(trice) au sein d'une grande
entreprise ou organisation publique.
Au sein de l'Armée canadienne,
il ou elle est commandant d’un groupe-brigade composé de 6 à 12 bataillons, escadron et régiments
de la Force régulière
totalisant 2 000 à 5 000 militaires (incluant les sous-officiers et officiers de
divers grades) dont : un régiment d'infanterie (3 ou 4 bataillons), un régiment
d'artillerie, un régiment des blindés, un régiment du génie combat, un escadron
des transmissions et 1 bataillon de services);
OU commandant d'un groupe-brigade de la
Première Réserve de l'Armée composée de 10 à 15 bataillons et
régiments (infanterie, artillerie, blindés, génie de combat et transmissions) totalisant
1 500 à 3 000 membres
(incluant les sous-officiers et officiers de divers grades);
Au
sein
de l'Aviation royale canadienne
(Force totale comprenant des effectifs de la
Force régulière + de la Réserve aérienne); il ou elle est commandant d'une escadre composée
de 4 à 12 escadrons + 2 ou 3
escadrilles de la Réserve aérienne totalisant 1 500 à 3 500 militaires
et civils (incluant les sous-officiers et officiers de divers grades);
Les officiers de ce grade peuvent également occuper les fonctions telles que :
commandant-adjoint d'une division
commandant d'un centre de
développement de l'instruction ou d'une école
commandant d'une base militaire
commandant d'un centre de services de santé
commandant d'un groupe de police
militaire
Juge-avocat de l'Armée canadienne ou de l'Aviation canadienne ou du
Commandement aux opérations spéciales
Ingénieur militaire en chef-adjoint
directeur d'un service au QG de la Défense
conseiller auprès d'un commandant
d'une branche des Forces armées, du Vice-chef d'état-major ou du Chef
d'état-major de la Défense
conseiller militaire canadien au sein d'une
organisation internationale ou multinationale (ex : NORAD, OTAN, comité
militaire de l'ONU, US Army Forces, etc.).
IMPORTANT : ne pas
confondre avec le grade de "colonel honoraire" qui est accordé à
officier retraité ou des citoyens canadiens qui se sont
distingués ou qui sont des personnalités connues
à titre honorifique.
Bien qu'ils fassent partie intégrante de la « famille » des Forces canadiennes,
ils servent de mentor au commandant et aux membres d'une unité, aident à établir
des liens avec d'autres unités par le biais du réseau des colonels honoraires,
favorisent la préservation des coutumes et traditions et gagnent des appuis à
l'égard de leur unité en lui servant de représentant public.
-
Général = Officier ayant une grande expérience et qui
occupe des fonctions de gestionnaire au sein de l’État-major des Forces
canadiennes. On peut distinguer
les généraux par leur nombre d’étoiles.
Il ou elle détient une vaste
expérience de la haute direction et de la planification stratégique, incluant
des aspects internationaux et géopolitiques. Aussi, il ou elle possède une
grande expérience d’interface avec le processus décisionnel et l’appareil
administratif du gouvernement.
On peut comparer ce grade avec des postes
civils de cadres supérieurs tels que directeur général, vice-président ou
président au sein d'une entreprise ou d'une organisation.
Dans le jargon militaire, ils sont tous
appelés « Général » :
Brigadier général * : Il
est responsable en moyenne plus de 7 000 à 15 000 militaires et
civils;
Au sein de l'Armée canadienne;
il peut être commandant de l'une des 4 divisions
(Ouest canadien, Ontario, Québec ou Atlantique) qui regroupe des membres de la
Force régulière + de la Première réserve, commandant du Centre de doctrine et
d'instruction, chef-adjoint d'état-major (opérations, stratégie, planification)
ou Chef de la Réserve et des rangers canadiens.
Au sein de l'Aviation royale canadienne;
il peut être commandant-adjoint
de la 1ère Division aérienne du Canada qui
regroupe des membres des unités opérationnelles de soutien opérationnel de la Force régulière + de la Réserve aérienne, commandant
de la 2e division aérienne (regroupant
des écoles de pilotage et autres établissements d'instruction et entraînement de
l'Aviation), chef-adjoint
d'état-major (opérations ou stratégie) ou commandant de la
Réserve aérienne.
Au sein des opérations interarmées;
il ou elle occupe la fonction de commandant-adjoint des opérations interarmées,
chef-adjoint d'état-major (opérations, stratégie ou planification) ou de
commandant-adjoint d'une force opérationnelle interarmées.
Au sein du
Commandement des opérations spéciales; le Commandant aux opérations
spéciales du Canada détient ce grade.
Au QG de la Défense; il y a les
directeurs(trices), les adjoints(es) aux chefs-adjoints d'état-major, chef de
cabinet du Vice-chef d'état-major, etc.
Des officiers supérieurs de ce
grade occupent également d'autres fonctions telle que : Médecin général et
Commandant du Service de santé royal canadien, Grand-Prévôt et Commandant de la
Police militaire canadienne, Juge-Avocat Général-adjoint, Commandant du Collège
des Forces canadiennes, Commandant de la Génération du personnel militaire
(commandement de l'instruction et de l'entraînement et du recrutement).
Major
Général ** : Il
ou elle est responsable en moyenne de plus de 10 000 à 15 000 militaires et
civils de la Force régulière et de la Réserve;
Il ou elle
occupe généralement la fonction de Commandant-adjoint de l'Armée canadienne OU
de Commandant de la 1ère Division
aérienne du Canada ET Ccommandant-adjoint de
l'Aviation royale canadienne.
Des officiers supérieurs de ce grade peuvent également occuper d'autres
fonctions telle que : Juge-Avocat Général JAG, Chef du renseignement de la
Défense, Chef du personnel militaire, Ingénieur militaire en chef, Commandant du
Collège militaire royal du Canada CMR, Chef de la Réserve et des cadets, Chef de cabinet du Chef-d'État-major de la
Défense, Chef-adjoint d'état-major de la Défense (opérations, stratégie,
logistique, communications, finance, etc).
Lieutenant Général *** :
Commandant et Chef d’état-major de l’Armée canadienne responsable de plus de 44 000 soldats, officiers, rangers et civils de la Force régulière et de
la Réserve partout au Canada et en déploiement à
l'étranger;
OU Commandant et Chef d'état-major de l'Aviation
royale canadienne responsable de plus de 20 000 officiers, sous-officiers,
soldats et civils de
la Force régulière et de la Réserve partout au Canada et en déploiement
à l'étranger;
OU Commandant des Opérations interarmées du Canada chargé de toutes les
opérations militaires domestiques ou outremers du Canada nécessitant des forces
des 3 branches (Armée, Aviation et Marine), à l'exception de celles menées par
le Commandement aux opérations spéciales et le NORAD.
OU
autres fonctions telles que : Vice-chef d'État-major de la Défense, Commandant-adjoint du NORAD (situé à
Colorado Springs aux USA) ou Représentant militaire du Canada
à l'OTAN;
Général **** : Chef d’état-major de la Défense
Nationale du Canada. Il est responsable de près de 88 000 militaires et civils
de la Force régulière et de la Réserve des 3
branches des Forces canadiennes (Armée canadienne, Aviation royale canadienne et
Marine royale canadienne); en plus des autres commandements et organisations des
Forces canadiennes (le Commandement des opérations interarmées, le Commandement
du renseignement militaire, le Commandement des opérations spéciales et le
Service de santé royal canadien) situés au Canada et déploiement partout dans le
monde. Il
est aussi principalement représentant des Forces canadiennes auprès de l'OTAN et
de l'ONU.
IMPORTANT : ne pas
confondre avec le grade de "général commandant honoraire" qui est
accordé à un général retraité ou
à de
distingués citoyens canadiens
à titre honorifique.
Bien qu'ils fassent partie intégrante de la « famille » des Forces canadiennes,
ils servent de mentor au commandant et aux membres d'une unité, aident à établir
des liens avec d'autres unités par le biais du réseau des colonels honoraires,
favorisent la préservation des coutumes et traditions et gagnent des appuis à
l'égard de leur unité en lui servant de représentant public.
Par exemple, il n'y a pas de Corps de marines comme aux USA, la France ou la Grande-Bretagne.
Marine royale canadienne :
-
Aspirant de marine = (ou cadet) = officier aux
études à l’École de leadership et des recrues ou au Collège militaire royal du
Canada
- 2e enseigne de vaisseau en anglais « 2d ensign » = premier grade obtenu pendant la formation de base du métier ou de la profession choisie (3 à 12 mois dans la plupart des cas).
-
1ère enseigne de vaisseau en anglais « 1st ensign » = second grade obtenu en tant qu’officier
commissionné qualifié dans un métier ou dans une profession et formé(e)
ensuite à la gestion générale et aux techniques de direction d’équipes.
Au sein de la Force régulière; il ou elle occupe la fonction de Chef de quart à bord d’un
destroyer ou d'une frégate ou d'un navire de soutien interarmées (département de pont, de combat, de navigation,
de mécanique, d'armement ou de logistique) comptant
de 15 à 40
marins.
Au sein de la Réserve navale; il ou elle occupe la fonction de
Commandant d'un département (pont, combat, mécanique, logistique) à bord d'un navire de défense côtière
comptant une dizaine de membres d’équipage ou un patrouilleur extracôtier de
l'Arctique comptant de 10 à 15 marins.
-
Lieutenant de vaisseau en anglais « Lieutenant » : troisième grade obtenu pour la plupart des
officiers commissionnés. C'est un(e) officier expérimenté dans un métier ou une
profession et formé(e) ensuite à la gestion générale et aux techniques de
direction d’équipes.
Au sein de la Force régulière; il ou
elle occupe la fonction de Commandant d'un département (pont, combat, mécanique,
armement, logistique) à bord d'un destroyer, d'une frégate, d'un navire de
soutien interarmées ou d'un patrouilleur d'entraînement.
À bord d'un sous-marin de la classe
Victoria; il ou elle
occupe le poste de commandant d'un département du navire
(combat, ingénierie des systèmes de
combat, ingénierie de marine ou exécutif).
Après quelques années d'expérience, il
ou elle pourra occuper le poste de Commandant en second d'un sous-marin.
Au sein de la Réserve
navale; il ou elle occupe généralement la fonction de Commandant en second d'un navire de défense côtière
comptant de 28 à 37 membres d’équipage ou un patrouilleur extracôtier de
l'Arctique comptant 65 membres d'équipage.
-
Capitaine de corvette en anglais « Lieutenant
Commander » = 4e grade
d'officier commissionné de l'Armée canadienne ou de l'Aviation royale canadienne
détenant plusieurs années d'expérience opérationnelle et pouvant inclure la
gestion de projets ou de programmes, les achats/approvisionnements, la gestion
des contrats, la gestion du personnel, la gestion des opérations, etc. On peut
comparer ses responsabilités à des fonctions civiles telles que : chef de
département, gestionnaire de service, directeur(trice) de section ou
directeur(trice) de succursale d'une équipe comptant en moyenne 100 à 400
personnes.
Au sein de la Force régulière;
il ou elle occupe la fonction de Commandant en second et Commandant du
département de navigation à bord d'un destroyer, d'une frégate, d'un sous-marin,
d'un navire de soutien interarmées ou d'un patrouilleur d'entraînement.
Au sein de la Réserve navale; il ou elle commande un navire de défense côtière
comptant de 28 à 37 membres d’équipage ou un patrouilleur extracôtier de
l'Arctique comptant 65 membres d’équipage.
D'autres fonctions sont également occupées par
des officiers de ce grade telles que :
commandant d'une compagnie de
police militaire
commandant d'une compagnie de renseignement
commandant
d'une unité médicale ou d'une unité dentaire
chef d'unité au sein d'un
hôpital militaire
JAG d'un groupe d'opérations maritimes
procureur
militaire
commandant d'une branche au QG d'une flotte ou d'une force
maritime.
-
Capitaine de frégate en anglais « Commander » : 5e grade
d'officier commissionné de la Marine royale canadienne, il ou elle détient une grande
expérience opérationnelle et une expérience assez importante et variée dans la
gestion de ressources, de politiques et d'opérations. Ce grade peut être comparé
à poste de directeur(trice) ou de directeur(trice)-adjoint(e) au sein d'une
grande entreprise ou organisation publique.
Au sein de la
Force régulière, les fonctions occupées sont :
Commandant d'un destroyer lance-missiles composé de 290 membres d'équipage
OU Commandant d'une frégate de
patrouille maritime classe Halifax composée de 225 membres d'équipage
OU
Commandant d'un sous-marin à long rayon d'action de la classe Victoria comptant
48 membres d'équipage
OU Commandant d'un navire de soutien interarmées
comptant env. 250 membres d'équipage (militaires et parfois, civils)
OU
Commandant d'un patrouilleur d'entraînement
OU Commandant d'une unité de
soutien opérationnel
OU Commandant-adjoint d'un groupe d'opérations
maritimes.
Au sein de la Réserve navale, les fonctions occupées
sont :
Commandant d'une division
de la Réserve navale composée d'une flotte de 2 à 4 navires de défense côtière
totalisant 65 à 170 membres d'équipage.
Des fonctions d'état-major
peuvent aussi être occupées au QG d'une flotte, au QG d'une force maritime ou au
QG de la Marine royale canadienne.
D'autres fonctions peuvent également
être occupées (voir "lieutenant-colonel ci-dessus).
-
Capitaine de vaisseau « Captain » : 6e
grade d'officier commissionné de la Marine royale canadienne et 1er
grade d'officier supérieur, il ou elle détient une vaste expérience
opérationnelle et une grande expérience dans la gestion de ressources, de
politiques et d'opérations. Ce grade peut être comparé à poste de directeur(trice) au sein
d'une grande entreprise ou organisation publique.
Généralement, il
occupe la fonction de commandant d'un groupe d'opérations maritimes regroupant
12 à 14 navires (6 ou 7
frégates, 2 ou 3 destroyers, 2 sous-marins et 2 navires de soutien interarmées)
comptant de 2 500 à 3 500 membres d'équipage et
personnel de quartier général du groupe.
Mais, des officiers de ce grade
peuvent également occuper d'autres fonctions (voir "colonel ci-dessus).
Il est
généralement sous les ordres d'un
commodore, mais parfois d'un contre-amiral.
IMPORTANT : ne pas
confondre avec le grade de "captain honoraire" qui est accordé à
officier retraité ou des citoyens canadiens qui se sont distingués
ou qui sont des personnalités connues
à titre honorifique.
Bien qu'ils fassent partie intégrante de la « famille » des Forces canadiennes,
ils servent de mentor au commandant et aux membres d'une unité, aident à établir
des liens avec d'autres unités par le biais du réseau des colonels honoraires,
favorisent la préservation des coutumes et traditions et gagnent des appuis à
l'égard de leur unité en lui servant de représentant public.
-
Amiral « Admiral » = Officier ayant une grande
expérience et qui occupe des fonctions de gestionnaire au sein de l’État-major.
On peut distinguer les amiraux par leur nombre d’étoiles.
Dans le jargon
militaire, ils sont tous appelés « Amiral » :
Commodore
(équivalent du grade américain de "rear admiral lower") * :
commandant
d’une flotte de 18 à 20 navires et sous-marins
de la Force régulière + de la Réserve de la Marine royale canadienne et responsable de plus de 3 500 à 5 500 officiers, sous-officiers et
matelots (région Atlantique ou région Pacifique);
OU
Commandant de la Réserve navale du Canada responsable de plus de 4 600 membres;
Mais, des officiers supérieurs de ce grade
peuvent également occuper d'autres fonctions (voir "brigadier général"
ci-dessus).
Contre-amiral ** : Commandant-adjoint de la
Marine royale canadienne OU Commandant d'une force maritime (Pacifique ou
Atlantique) comptant un personnel de 6 000 à 7 500 membres militaires et civils de la Force
régulière et de la Réserve de la Marine royale canadienne;
Mais, des officiers supérieurs de ce grade peuvent
également occuper d'autres fonctions telle que : Juge-Avocat Général JAG, Chef
du renseignement de la Défense, Chef du personnel militaire, Ingénieur militaire
en chef, Commandant du Collège militaire royal du Canada CMR, Chef de la Réserve
et des cadets, Chef de cabinet du Chef-d'État-major de la Défense, Chef-adjoint
d'état-major de la Défense (opérations, stratégie, logistique, communications,
finance, etc).
Vice-amiral *** : Commandant et Chef
d'état-major de la Marine royale canadienne responsable de près de 19 000
officiers, sous-officiers, matelots et
civils de la Force régulière et de la Réserve partout au Canada et en déploiement
à l'étranger;
OU Commandant des Opérations interarmées du
Canada chargé de toutes les opérations militaires domestiques ou outremers du
Canada nécessitant des forces des 3 branches (Armée, Aviation et Marine), à
l'exception de celles menées par le Commandement aux opérations spéciales et le
NORAD.
OU
autres fonctions telles que : Vice-chef d'État-major de la Défense, Commandant-adjoint du NORAD (situé à
Colorado Springs aux USA) ou Représentant militaire du Canada
à l'OTAN.
Amiral **** (de façon exceptionnelle,
puisque c'est le plus souvent un Général ****), Chef d’état-major de la Défense Nationale du
Canada. Il est
de la Force régulière et de la Réserve des 3
branches des Forces canadiennes (Armée canadienne, Aviation royale canadienne et
Marine royale canadienne); en plus des autres commandements et organisations des
Forces canadiennes (le Commandement des opérations interarmées, le Commandement
du renseignement militaire, le Commandement des opérations spéciales et le
Service de santé royal canadien) situés au Canada et déploiement partout dans le
monde. Il
est aussi principalement représentant des Forces canadiennes auprès de l'OTAN et
de l'ONU.
IMPORTANT : ne pas confondre avec le grade de "général commandant
honoraire" qui est accordé à un général retraité ou
à de distingués
citoyens canadiens à
titre honorifique.
Bien qu'ils fassent partie intégrante de la « famille
» des Forces canadiennes, ils servent de mentor au commandant et aux membres
d'une unité, aident à établir des liens avec d'autres unités par le biais du
réseau des colonels honoraires, favorisent la préservation des coutumes et
traditions et gagnent des appuis à l'égard de leur unité en lui servant de
représentant public.
Note : il ne faut pas comparer les grades des officiers des Forces armées américaines (U.S. Navy, U.S. Marines Corps, U.S. Air Force, U.S. Army) avec les nôtres, car ils diffèrent.
LES PROFESSIONS
Il existe plusieurs métiers et professions passionnantes, dont certains d’entre eux on a un grand besoin de personnel. Consulte les pages chacun des 3 éléments des Forces armées :
Note : pour les équivalents militaires de la profession de ton choix, consulte aussi la page suivante.
Ø L'Aviation royale canadienne
Mais il y a aussi les métiers suivants :
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Pour obtenir une liste d'unités de la réserve au Québec, consulte la page suivante
Pour obtenir une liste d'unités régulière de l'Armée canadienne, consulte la page suivante
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