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SECTEUR : AÉROSPATIAL

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) EN AÉROSPATIAL

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing

MAÎTRISE M.ing

 

Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences

 

Ainsis que la section "liens recommandés" en fin de page (dont des vidéos d'ingénieurs en aérospatial qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieure ou ingénieur en aéronautique; tu seras responsable de concevoir, développer, mettre au point et fabriquer différents d'aéronefs ou de leurs composantes (moteurs, propulseurs, composantes de turbines à gaz, ailes, composantes de structures légères, freins d'atterrissage, systèmes de contrôle du carburant, systèmes électromécaniques, systèmes hydrauliques, systèmes pneumatiques, instrumentation électrique, instruments avioniques, pièces de moteurs, pièces de freins, pièces de structures, etc.) ou autres systèmes aérospatiaux.

 

Tu auras pour tâches de :

Au sein des entreprises de maintenance d'aéronefs et des lignes aériennes ou au sein des Forces canadiennes, tu seras responsable de coordonner et de gérer les opérations de maintenance des aéronefs. Tu seras devras t'assurer que toutes les procédures de maintenance ont été respectées selon les normes et exigences fédérales et selon les recommandations du manufacturier afin d'assurer le bon état et la sécurité des appareils. Tu pourrais également travailler pour un manufacturier aérospatial afin d'assurer le soutien technique spécialisé en maintenance des aéronefs dans l'un des centres de maintenance de ce dernier.

Après avoir complété des études supérieures et avoir acquis de l'expérience, tu pourrais également faire partie d'une équipe de conception et développement de nouveaux modèles d'aéronefs ou d'une équipe d'assemblage final d'aéronefs qui est responsable de coordonner toutes les étapes d'assemblage d'un aéronef selon les plans de conception et d'assemblage.

En tant qu'ingénieur(e) en astronautique; tu auras pour responsabilité la conception, le développement et la production de différents types de satellites (communications, météorologie, scientifiques ou militaires) ou ses composantes (électriques, électroniques, électromécaniques ou mécaniques), des composantes pour véhicules spatiaux ou des composantes de structures pour la station spatiale internationale.

 

Afin de réaliser la conception de ces équipements, tu auras pour tâches de résoudre les problèmes reliés l'usinage des pièces ou composantes, planifier et gérer toutes les opérations de fabrication et de production de l'usine ou d'un département de l'usine, développer et appliquer des méthodes et techniques d'optimisation de la production, développer et concevoir des pièces ou composantes de l'équipement spatial et gérer les contrôles de qualité qui répondent aux besoins et aux exigences de qualité, de dureté, de durabilité, de résistance aux températures, de résistance à la pression, de résistance à la corrosion et à la fatigue, mais facilement démontable et remplaçable pour la maintenance. Que ce soit des pièces ou composantes pour modèle d'équipement spatial ou de satellite déjà existant, pour un nouveau modèle ou comme produit de remplacement, les pièces et composantes qui doivent répondre à normes de fabrication nationales et internationales fort exigeantes.

 

Tu pourras travailler pour des manufacturiers de composantes ou de pièces équipements ou de systèmes spatiaux (composantes de satellites, composantes pour véhicules spatiaux, structures pour la Station spatiale internationale, structures pour centres d'entraînement spatial) situés tant au Canada qu'à l'étranger, dans les agences spatiales nationales dont l'Agence spatiale canadienne dont son siège social est situé à St-Hubert, des centres de recherches en technologies spatiales ou comme civil au sein des Forces canadiennes.

Après avoir complété des études supérieures et avoir acquis de l'expérience, tu pourrais également faire partie d'une équipe de conception et développement de nouveaux modèles d'équipements ou systèmes spatiaux ou d'une équipe d'assemblage final de satellites ou véhicules spatiaux qui est responsable de coordonner toutes les étapes d'assemblage d'un aéronef selon les plans de conception et d'assemblage.

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Être attiré(e) par les technologies qui nous entourent

-         Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique

-         Capacité d’analyse et méthodique pour analyser un problème de fabrication ou de conception et tenter de le résoudre

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable du personnel et des autres ressources d’un département de production ou de conception

-         Minutie, précision, souci du détail car tu auras à concevoir des produits qui devront être SANS ERREUR AUCUNE

-         Sens de l’observation et curiosité scientifique pour proposer tes idées en conception aérospatiale

-         Créativité, imagination et ingéniosité pour concevoir des produits de qualité

-         Facilité de travailler en équipe et leadership pour réussir à réaliser de façon efficace des projets, tu devras collaborer avec des techniciens et d’autres ingénieurs

-         Bonne connaissance en informatique car tes tâches d’analyse et de conception seront effectuées par ordinateur

-         Connaissance de l’anglais car la plupart des manuels spécialisés sont dans cette langue 

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-    Analyste en thermomécanique

-    Chargé(e) de projet (avec de l’expérience)

-    Concepteur(trice) d'aérostructures

-    Concepteur(trice) de composantes

-         Ingénieur(e)-concepteur(trice)

-    Ingénieur(e) en contraintes

-    Ingénieur(e) en essais aérospatiaux

-    Ingénieur(e) en qualité

-    Ingénieur(e) en sécurité aéronautique

-         Ingénieur(e) en technologies spatiales

-         Officier du génie aérospatial (Forces armées)

-         Ingénieur(e)-chef en aérospatial (avec de l’expérience)

-         Directeur(trice)-adjoint(e) de la production en aérospatial (avec de l’expérience)

-         Directeur(trice) de production en aérospatial (avec de l’expérience)

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-         Industries aéronautiques (Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whitney)

-         Industries spatiales

-         Industries mécaniques (sous-traitants de manufacturiers aérospatiaux)

-         Industries électriques (sous-traitants de manufacturiers aérospatiaux)

-         Industries électroniques (sous-traitants de manufacturiers aérospatiaux)

-      Entreprises de maintenance d'aéronefs   

-         Force armées canadiennes, site de la Réserve aérienne

-         Gouvernement du Canada : Agence spatiale canadienne, Institut de recherche aérospatiale du CNRC, Transports Canada (voir aussi la section sur les carrières), Bureau de la sécurité des transports du Canada

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 


Juniorat Programme CPI
Titre
  • Ingénieur junior (ing. jr)
  • Ingénieur stagiaire (ing. stag.)
  • Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)
Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Bilinguisme nécessaire

-         Bonne connaissance en informatique (pour les activités de gestion)

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 1er janvier 2021 :

 

Pour le Baccalauréat en génie aérospatial :

 

Le placmeent est moyen, 52 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.

 

Plusieurs répondants(es), soit 32 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise en génie aérospatial.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À temps complet

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

37 13 12 12

 

Note 1 : baisse du taux de placement en théorie par rapport aux années précédentes (était de 71 % en 2019; 59 % en 2017; 71 % en 2015 et 88 % en 2013).

 

Note 2 : hause du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 41 % en 19 % en 2019; 2017; 31 % en 2015 et 17 % en 2013).

 

Pour la maîtrise en génie aérospatial :

 

Le placmeent est bon, 62 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Un répondant a choisi de poursuivre ses études au niveau du doctorat.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À temps complet

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

30 18 18 1

Note : baisse importante du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 67 % en 2019; 91 % en 2017; 70 % en 2015 et 80 % en 2013).

Source : Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec

                          

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

 

-         30,15 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,96 $/heure au sein des PME

 

-         31,30 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure au sein des grands manufacturiers de l'aérospatial (maîtrise généralement exigée)

 

-         36,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e)  dans la fonction publique fédérale

-      2 301 $/mois en 1re année et augmente à 2 440 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire)

 

-         5 521 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie aérospatial au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-         166,40 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 213,54 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie aérospatial au sein des Forces canadiennes (Réserve)

 

Note : hausse de la moyenne salariale au niveau du baccalauréat par rapport aux années précédentes (était de 28,82 $ en 2019; 27,10 $ en 2017; 27,79 $ en 2015; 26,30 $ en 2013 et 26,54 $ en 2012).

 

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, École Polytechnique de Montréal, Réseau des ingénieurs du Québec, Forces canadiennes et associations des ingénieurs de certains grands manufacturiers de l'aérospatiale.

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 53 800 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022
(soit 5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016 et 10 700 de plus qu'en 2014)
.

Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :

Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)  juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont 2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).

De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.

Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.

C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.

L'âge moyen était de 29 ans.

Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.

Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.

Les ingénieurs(es)

De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 995 de moins qu'en 2018; 807 de moins qu'en 2016 et 1 438 de moins qu'en 2014)..

Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.

Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.

La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.

Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.

Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).

Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).

Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.

Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.

La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :

La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :

La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :

La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 4 000 ingénieurs(es) en aérospatiale en emploi au Québec en 2022.

Plus de 87 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 13 % des membres de cette profession (la plus faible proportion apreso les ingénieurs miniers parmi l'ensemble des disciplines du génie).

Plus de 60 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 25 % avaient entre 45 et 54 ans, 13 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 2 % de moins de 24 ans.

Près de 99 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition des membres selon le type d'employeur était :

PERSPECTIVES D’AVENIR :

PAS DE PANIQUE !

L'industrie aérospatiale vit souvent des hauts et des bas.

Il faut savoir que dans ce domaine, la croissance économique est cyclique car il peut arriver qu'une entreprise obtienne un important contrat qui fournira du travail pendant plusieurs mois, sinon quelques années, mais par la suite les activités ralentissent pendant plusieurs mois.

De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grands manufacturiers de l'aérospatial surtout ceux présents au Québec (Airbus, Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, GE Aviation, Rolls Royce), puisque Les conséquences se répercutent alors aussi sur les nombreux sous-contractants d'ici Mais également les autres grands joueurs de industrie dans le monde (Boeing, Airbus,  Embraer, ATR, BAE Systems, SAAB, Cessna, General Dynamics, etc.) dont plusieurs entreprises québécoises y sont des sous-traitants.

Mais, ce n'est pas unique au Québec, puisque la plupart des grandes villes aéronautiques du monde (Seattle aux USA, Toulouse en France, Hambourg en Allemagne, Wichita aux USA ou Atlanta aux USA) connaissent ou ont déjà connu des périodes d'incertitude et dépendent des décisions du principal constructeur de la région. Pourtant, plusieurs dizaines de milliers de travailleurs(euses) y sont toujours actifs malgré ces changements importants.

À court et moyen terme, les perspectives semblent difficiles à prévoir. Avec les nombreux problèmes financiers subis au cours des dernières années par le géant canadien de l'aérospatial Bombardier.

Malgré cela, il reste le plus important employeur canadien de cette industrie (usines à Mirabel pour le CRJ, à Dorval pour le Challenger et à Perterborough en Ontario pour le Global)..

De plus, d'autres grands noms de l'industrie sont situés au Québec tels que : Pratt & Whitney, CAE, EMS Esterline, GE Aviation, Heroux Devtek, Messer Dowty ayant des contrats avec d'autres manufacturiers importants comme Airbus, Boeing, Dassault, Cessna, Bell Helicopters Textron et autres.

Enfin, plusieurs PME sont également présentes au Québec et figurent très bien dans le palmarès mondial des petits fournisseurs de l'industrie aérospatiale.

Pour plus de détails, consulte le Comité sectoriel de la main-d’œuvre en aérospatial qui a fait un portrait de l’industrie aérospatiale québécoise.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

 le salaire annuel moyen pour un(e) ingénieur(e) en aérospatial détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 76 500 $.

Le salaire annuel moyen pour un(e) ingénieur(e) en aérospatial détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de l'aérospatial était de 85 900 $.

Le salaire annuel moyen pour un(e) officier en génie aérospatial (maintenance d'aéronefs) détenant 10 années d'expérience au sein des Forces canadiennes (Force régulière, grade de major) était de 113 700 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en aérospatial au département de la recherche et développement détenant 10 années d'expérience était de 77 200 $.

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE :

L'industrie aérospatiale québécoise représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).

Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).

Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.

Au Québec; on y assemble des avions long courrier, des avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des ailes et certaines composantes de fuselage d'avions long courrier et régionaux, ainsi que des avions légers.

On y fabrique des composantes de structures pour aéronefs, des panneaux d'ailes en aluminium, des structures légères pour aéronefs, des actionneurs hydrauliques, des systèmes de contrôle du carburant, des systèmes de contrôle et de support pour trains d'atterrissage, des actionneurs électromécaniques pour ailerons, des contrôleurs d'entraînement, des contrôleurs de puissance de température pour moteurs d'aéronefs, des réducteurs et motoréducteurs pour moteurs d'aéronefs, des actuateurs pour la régulation du débit et pression des fluides, des systèmes de réduction d'énergie pour moteurs d'aéronefs, des équipements d'essai et de réparation d'aéronefs, des équipements d'entretien mobile d'aéronefs, des équipements de contrôle de la qualité de l'air dans les cabines, des composantes pour les turbines à gaz de moteurs d'aéronefs, des pièces mécaniques ou hydrauliques de structures d'aéronefs, des pièces pour moteurs d'aéronefs, des pièces pour trains d'atterrissage, pièces d'engrenages, courroies, poulies, chenilles et autres pièces pour aéronefs, des composantes en aluminium pour avions légers, etc.

Dans le domaine de l'électrique, de l'électronique, de l'électromécanique et de l'avionique; on y fabrique des câbles et jeux de câbles pour aéronefs, des câbles et jeux de câbles pour moteurs d'aéronefs, des composantes électriques pour aéronefs, des actionneurs électromécaniques pour ailerons, des contrôleurs d'entraînement, des contrôleurs de puissance de température pour moteurs d'aéronefs, des actuateurs pour la régulation du débit et pression des fluides, des systemes de réduction d'énergie pour moteurs d'aéronefs, des systèmes GPS pour la navigation aérienne, des organisateurs électroniques pour postes de pilotage, des circuits intégrés hybrides pour commandes de vol d'aéronefs, des systèmes avioniques, des composantes électroniques pour simulateurs de vol professionnels, des systèmes visuels d'entraînement de simulation de vol, etc.

En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :

Sources : Ministère de l'Économie, Science et Innovation du Québec et Comité sectoriel de la main-d'œuvre aérospatiale du Québec

QUELQUES EXEMPLES D'EMPLOYEURS CANADIENS :

 

Le géant canadien de l'aérospatial Bombardier aéronautique est sans aucun doute le plus important employeur au Canada pour les ingénieurs en aérospatial.

 

Au niveau de la production, tu pourrais travailler dans l'une des 4 usines au Québec :

 

Montréal (arrondissement St-Laurent) : assemblage de certaines composantes (fuselage arrière en fibres de carbone et poste de pilotage)  du nouveau modèle CSéries, ainsi que de composantes majeures pour les avions régionaux CRJ qui emploie plus de 3 000 travailleuses et travailleurs,
Dorval usine # 1 : assemblage final des avions d'affaires Challenger 300 et 605 qui emploie 2500 travailleuses et travailleurs,
Dorval - usine # 2 :  finition intérieure des avions d'affaires Challenger et Global et réparation des aéronefs qui emploie 1 400 travailleuses et travailleurs,
Mirabel - usine # 1 : assemblage final des avions régionaux CRJ et emploie plus de 1 100 travailleuses et travailleurs,
Mirabel - usine # 2 : assemblage final et finition intérieure des avions commerciaux CSéries qui emploie plus de 3 500 personnes,

 

L'entreprise possède également d'autres usines au Canada et aux USA : Donsview (Ontario, Canada) qui assemble les avions d'affaires Global, North Bay (Ontario, Canada) qui effectue la finition intérieure des avions d'affaires Global, Wichita (Kansas, USA) qui assemble les avions d'affaires Learjet, Belfast (Irlande du Nord, UK) qui fabrique les ailes des avions commerciaux CSéries et Queratero au Mexique qui fabrique les pièces en matériaux composites pour les avions d'affaires Learjet.

 

Au niveau de la conception, on retrouve des bureaux à Dorval (série CRJ), Mirabel (Challenger), Dorval (séries CS) et Wichita USA (Learjet).

 

Au niveau de la maintenance, tu pourras travailler dans l'un des 7 principaux centres de soutien technique des avions régionaux CRJ de Bombardier, soit : Mirabel (Canada), Bridgeport (USA), Ronald Reagon Washington National Airport (USA), Tucson (USA), Beijing (Chine), Belfast (UK) et Hamburg (Allemagne) ou l'un des  8 centers de soutien technique des avions d'affaires Challenger, Global et Learjet de Bombardier, soit : Fort Lauderdale (USA), Dallas (USA), Hartford (USA), Tucson (USA), Wichita (USA), Amsterdam (Pays-Bas), Berlin (Allemagne) et Belfast (UK).

 

Le leader mondial des hélicoptères Bell Helicopters Textron possède également une usine à Mirabel où l'on assemble des hélicoptères civils utilitaires;

 

Le gérant mondial des moteurs d'avions Pratt & Whitney possède 2 usines au Québec : Longueuil (turbines à gaz) et Mirabel (avions). On y fait retrouve également un atelier de conception;

 

Le géant britannique des moteurs d'avions Rolls-Royce possède lui aussi une usine d'assemblage de composantes de moteurs d'avions à Montréal;

 

Le leader mondial en systèmes d'atterrissage d'aéronefs Safran Messier-Bugatti-Dowty possède quant à lui une usine d'assemblage et un atelier de conception à Montréal;

 

L'important manufacturier québécois Héroux-Devtek fabrique des trains d'atterrissage, des composantes de structures d'aéronefs et des composantes de turbines à gaz d'aéronefs à son usine de Longueuil, ainsi que des actionneurs hydrauliques à son usine de Laval, en plus d'avoir un atelier de conception à Longueuil;

 

La multinationale General Electric Aviation possède 3 usines au pays : Bromont (turbines à gaz), Mirabel (tubes métalliques et systèmes de conduits pour aéronefs) et Orilla en Ontario (composantes et pièces de moteurs);

L-3 Communication MAS situé à Mirabel, le chef de file canadien en fabrication de pièces pour l'industrie aéronautique mondiale, ainsi qu'en maintenance et services de soutien d'aéronefs militaires sur site de maintenance  de Bagotville au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment responsable de la maintenance de la flotte des CF-18 Hornet, des avions CT-114 Tutor et des hélicoptères Cyclone des Forces canadiennes, mais également US Navy, US Marine Corps, Royal Australian Air Force, Boeing, Bombardier, etc), ainsi que pour les aéronefs civils sur son site de maintenance de Dorval (notamment tous les modèles de Bombardier : CRJ, Challenger, Global Express, Learjet, CL-415); 

Le second plus important centre de maintenance d'aéronefs au pays pour servir le second plus grand transporteur aérien du pays, Air Transat, son centre de maintenance principal est responsable de la maintance des 25 appareils de l'entreprise et du support technique aux mécaniciens(nes) et pilotes de la compagnie partout dans le monde. Il est situé à l'Aéroport Montréal-Trudeau à Dorval;

 

L'importante entreprise de maintenance d'aéronefs Groupe Innotech-Execaire Aviation possède 2 grands centres de maintenance : soit à Dorval et Québec, en plus de l'usine de finition intérieure d'avions affaires située à Montréal (près de Dorval);

 

L'importante entreprise de maintenance d'aéronefs Aero Teknic ayant 3 sites de maintenance (Dorval, Québec et St-Hubert), il est notamment un centre de maintenance autorisé pour les modèles : Beechcraft King Air, Piper Meridian et tous les autres Piper, Piaggio 180, Mitsubishi MU-2, Hawker 700, Cirrus SR-20 et SR-22 et bien entendu le réputé Cessna Citation;

 

L'important manufacturier canadien de satellites commerciaux de communications MDA Corporation possède une usine à Ste-Anne-de-Bellevue qui assemble des sous-systèmes de satellites, mais aussi des usines à Brampton (robots lunaires) et Richmond BC (satellites géospatiaux);

 

Le siège social de l'Agence spatiale canadienne est situé à Laval;

 

3e Escadre Bagotville des Forces canadiennes est l''une des plus importantes unités de l'Aviation royale des Forces canadiennes et située au Québec (dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean). On y effectue notamment la maintenance des avions CF-18 Hornet et des hélicoptères CH146-Griffon.

 

D.E.C.-BAC :

 

Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?

 

Consulte la page suivante

 

Il permet de se faire reconnaître des acquis du D.E.C. en construction aéronautique dans le cadre du baccalauréat en génie aérospatial équivalents à 2 sessions d'études. Tu peux donc compléter tes études universitaires en 3 ans au lieu de 4 ans.

 

Voici la seule entente cégep-université actuellement offerte :

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie aérospatial B.ing. a une durée totale de 4 ans offert en régime régulier à temps complet seulement. Ce programme unique en français en Amérique du Nord est offert par l'École Polytechnique de Montréal comprend des projets intégrateurs d'ingénierie tout au long des 4 années de formation, ainsi qu'un stage industriel rémunéré de 4 mois consécutifs à temps complet au sein d'une entreprise aérospatiale réalisé au trimestre d'été de la 2e année.

Contrairement aux autres programmes, tu suivras des cours en aéronautique dès le début du programme.

 

Au cours de la 1re année, tu acquerras des connaissances dans les disciplines fondamentales nécessaires au génie tels que : mathématiques, physique, informatique, santé et sécurité au travail, ainsi que des connaissances de base en aéronautique. Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul 1, statique (théorie + labo), thermodynamique (théorie + labo), modélisation de systèmes mécaniques (théorie + labo), caractéristiques des aéronefs, travail en équipe et leadership, calcul 2, algèbre linéaire, résistance des matériaux 1, éléments d'électrotechnique et d'électronique (théorie + labo), programmation pour ingénieurs (théorie + labo) et projet intégrateur 1 : projet initial en génie aérospatial (théorie sur la méthodologie de conception et rédaction de 3 études de cas portant sur les étapes de la méthodologie de conception);

 

Au cours de la 2e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales et de base nécessaires au génie aérospatial, tu acquerras des connaissances de base sur la structure des composantes aéronautiques et le fonctionnement des différents systèmes d'un aéronef. Tu auras les cours obligatoires suivants : équations différentielles, dynamique de l'ingénieur (théorie + labo), définition technologique des produits mécaniques (théorie + exercices pratiques d'études de cas), matériaux métalliques, dynamique des fluides (théorie + labo), méthodes expérimentales et instrumentation en aérospatial (théorie + labo), résistance des structures aéronautiques (théorie + labo), vibration et systèmes aéronautiques et projet intégrateur 2 : introduction à la conception en aéronautique (réalisation en équipe d'un projet intégrateur de conception d'un prototype d'un aéronef testé en vol dans un espace clos), ainsi que le stage industriel (stage rémunéré de 4 mois consécutifs à temps complet au sein d'une entreprise aérospatiale réalisé au trimestre d'été);

 

Au cours de la 3e année, tu intègreras les connaissances acquises sur les différentes composants et systèmes d'un aéronef et tu seras initié(e) aux différentes étapes de conception et de fabrication des différentes composantes et systèmes simples ou plus ou moins complexes d'un aéronef. Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul scientifique pour ingénieurs, transmission de chaleur (théorie + labo), analyse et commande des systèmes mécaniques, mécanique du vol (théorie + labo de soufflerie), industrialisation des produits (théorie + labo des procédés de fabrication), propulsion aéronautique (théorie), aérodynamique, probabilités et statistiques, habiletés personnelles et professionnelles de l'ingénieur, éthique appliquée en ingénierie et projet intégrateur 3 : projet individuel en génie aérospatial (réalisation d'un projet visant la résolution d'un problème de conception ou de fabrication en aérospatial);

 

Au cours de la 4e année, tu approfondiras des connaissances sur les différents systèmes d'un aéronef, tu intègreras les connaissances années au cours des années précédentes dans la réalisation de différents projets de conception et de fabrication de composantes aéronautiques, tu développeras des compétences en lien avec la concentration choisie et tu acquerras une formation complémentaire à l'ingénierie. Tu auras les cours obligatoires suivants communs à toutes les concentrations : analyse et performance des aéronefs (théorie + travaux pratiques sur terrain d'essai de prototypes), éléments finis en thermofluide ou éléments en mécanique du solide (théorie + labo), politique et droit aérospatial, économique de l'ingénieur et sociologie de la technologie;

 

Dès la 6e session (3e année), tu pourras choisir l'une des 5 orientations de spécialisation offertes au programme (avec ou sans concentration thématique) :

 

Contraintes; se concentre sur l'analyse des structures, de la détermination des charges et du choix des matériaux pour le design des aéronefs. Elle comporte les cours obligatoires suivants : choix des matériaux et de procédés (théorie + labo), éléments de conception et d'ingénierie assistées par ordinateur CAO/IAO (théorie + labo), structures aéronautiques (théorie + labo), endommagement par fatigue-fluage (théorie + labo), ainsi que le projet intégrateur 4 : le design d'aéronef (réalisation et conception préliminaire d'un aéronef dans une structure simulant un environnement industriel et en lien avec une problématique de contrainte, échelonné sur 2 sessions);

 

Fabrication; se concentre sur la fabrication assistée par ordinateur FAO, l'analyse des procédés de fabrication et d'assemblage ainsi que du contrôle dimensionnel. Elle comporte les cours obligatoires suivants : éléments de conception et d'ingénierie assistées par ordinateur CAO/IAO (théorie + labo), la FAO et les machines-outils (théorie + labo), contrôle dimensionnel (théorie), fabrication mécanique avancée (théorie + labo), ainsi que le projet intégrateur 4 : mécanique aéronautique (réalisation projet d'élaboration d'un procédé de fabrication assistée par ordinateur pour l'assemblage d'une composante d'un aéronef, échelonné sur 2 sessions)

 

Systèmes d'aéronefs; s'intéresse à la résolution des problèmes liés à l’intégration de la partie mécanique d’un aéronef (propulsion, structure, actionnement des gouvernes et du train d'atterrissage) avec la partie avionique (commande, navigation, communication, énergie électrique). Elle comporte les cours obligatoires suivants: introduction à l'automatisation (théorie + labo), systèmes avioniques (théorie + labo), commandes de vol et moteurs (théorie + labo), intégration des systèmes avioniques (théorie + études de cas), ainsi que le projet intégrateur 4 : le design d'aéronef (conception et réalisation préliminaire d'un aéronef dans une structure simulant un environnement industriel et en lien avec une problématique d'intégration des systèmes avioniques, échelonné sur 2 sessions);

 

Environnement virtuel; s'intéresse à planification du développement de produits aéronautiques tels que la certification. Elle comporte les cours obligatoires suivants : éléments de conception et d'ingénierie assistées par ordinateur CAO/IAO (théorie + labo), développement de produits en environnement virtuel (théorie + labo de CAO), gestion de projets en génie aérospatial (théorie), procédés de fabrication aéronautique (théorie), ainsi que le projet intégrateur 4 : environnement virtuel (conception d'un produit réel lié au secteur de l'aéronautique et faisant appel à des méthodes d'ingénierie simultanée avec un partenariat industriel);

 

Technologies spatiales; se concentre sur la résolution des problèmes de nature mécanique liés à la conception et à la fabrication de satellites et de systèmes spatiaux. Elle comporte les cours obligatoires suivants : introduction aux systèmes spatiaux (théorie + labo), matériaux composites (théorie), éléments de conception et d'ingénierie assistées par ordinateur CAO/IAO (théorie + labo), analyse numérique des systèmes spatiaux (théorie + labo), ainsi que le projet intégrateur 4 : technologies spatiales (conception et réalisation préliminaire d'une composante d'un satellite ou autre système spatial dans une structure simulant un environnement industriel);

 

Enfin, tu pourras compléter ta formation par le choix de 3 à 4 cours optionnels parmi les 10 cours des orientations autres que celle choisie ou parmi certains cours des autres programmes de l'École, ainsi que par 0 à 1 cours au choix en dehors du champ de spécialisation parmi l'ensemble des cours de 1er cycle offerts par l'Université de Montréal accessibles comme cours au choix OU

 

Choisir l'une des orientations thématiques suivantes communes à toutes les spécialités du génie offertes par l'École Polytechnique :

 

Développement durable; s'intéresse aux grands enjeux transversaux que soulève le développement durable, en particulier la responsabilité sociale de l'ingénieur et le travail dans un contexte multidisciplinaire. Elle comporte les cours suivants : développement durable pour ingénieurs, études de cas en développement durable pour ingénieurs, 1 ou 2 cours optionnel(s) parmi les 5 cours suivants (planification durable des transports, combustion et pollution atmosphérique, efficacité des sources d'énergie, énergie et environnement ou droit de l'environnement), 0 à 1 cours parmi les 5 suivants offerts par l'Université de Montréal ou HEC Montréal (territoires et développement durable, gestion de la biodiversité, santé et environnement, analyse économique des enjeux environnementaux ou développement durable, politique environnementale et gestion);

 

Innovation technologique; s'intéresse aux dimensions entrepreneuriales et entrepreneuriales et aux différents aspects de l'innovation et du développement en ingénierie. Elle permet également de réaliser un projet de création et démarrage d'une entreprise technologique. Elle comporte les cours suivants : gestion de la recherche et développement et de l'innovation, innovation technologique et industrielle, entrepreneurship technologique, aini qu'un cours parmi les suivants : stratégies technologiques, commercialisation de nouveaux produits et services technologiques ou gestion d'équipes dans un environnement technologique;

 

Outils de gestion; permet de fournir des connaissances en gestion au sein d'une entreprise industrielle. La formation est offerte par HEC Montréal. Elle comporte les cours suivants : théories de la décision, organisation industrielle, ingénierie des systèmes d'information, ainsi qu'un cours parmi les suivants : droit du travail pour ingénieurs, gestion des changements technologiques et organisationnels ou gestion d'équipes dans un environnement technologique;

 

Projets internationaux; permet de sensibiliser les étudiants aux problématiques socio-économiques et technologiques de la mondialisation en réalisant des projets de génie à l'étranger avec la collaboration de partenaires industriels et/ou universitaires étrangers. Tu devras choisir 2 ou 3 cours optionnels parmi les suivants (technologie et concurrence internationale, mondialisation et firmes internationales, gestion de projets internationaux ou l'ingénieur en coopération et développement international), ainsi que l'activité mission industrielle : Poly-Monde (préparation de la mission incluant la connaissance du pays choisi et planification et organisation de la mission comprenant notamment des visites industrielles dans le pays ciblé).

 

Si tu choisis le profil international; tu devras remplacer 4 cours optionnels parmi 12 crédits de cours suivis dans une université étrangère partenaire de Polytechnique, soit : l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace ISAE à Toulouse en France.

 

Tu pourras également réaliser le stage obligatoire rémunéré de 3 à 6 mois au sein d'une entreprise aérospatiale en France (par exemple : Airbus, Eurocopter, Astrium, Cassidian ou Dasault Aviation).

 

Le Baccalauréat spécialisé en ingénierie spatiale B.A.Sc a une durée totale de 4 ans offert à temps complet seulement. Seul programme au Canada entièrement consacré à l'ingénierie spatiale et offert par York University à Toronto en Ontario, il prépare à faire carrière comme ingénieur en technologies spatiales pour l'industrie spatiale canadienne ou étrangère (manufacturiers de satellites, de composantes des véhicules spatiaux, etc), dans les agences spatiales dont l'Agence spatiale canadienne dont le siège social est à St-Hubert, ainsi qu'à entreprendre des études supérieures en sciences et technologies spatiales au Canada ou en ingénierie spatiale dans plusieurs universités américaines, françaises ou britanniques.

 

AUTRES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Voici également d'autres programmes de baccalauréat offrant une concentration en aéronautique ou en technologies spatiales :

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie mécanique (B.ing) a une durée totale de 4 ans offert à temps complet. Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur mécanicien. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé(e) à concevoir et fabriquer les composantes mécaniques, électromécaniques, hydrauliques ou pneumatiques des aéronefs (ex : systèmes de carburant et réservoirs de fluides, inverseurs de poussés sur les réacteurs, mécanismes du train d'atterrissage, les freins, commandes des ailerons, commandes des spoilers, commandes de direction, commandes des portes, systèmes de circulation de l'air, convertisseurs électromécaniques, gouvernes de direction, ailerons, composantes du train d'atterrissage et sans oublier, les nombreuses pièces d'aéronefs.

 

Consulte notamment :

la concentration en technologies spatiales offerte à l’École Polytechnique,

la concentration en conception aéronautique offerte à l'École de technologie supérieure ÉTS,

l'option de spécialisation en aéronautique offerte à l'Université McGill,

l'option de spécialisation en aérospatiale et propulsion offerte à l'Université Concordia

la concentration en aéronautique et aérospatiale offerte à l'Université Laval,

le cheminement en aéronautique offerte à l'Université de Sherbrooke.

Le Baccalauréat spécialisé en génie électrique (B.ing) a une durée totale de 4 ans offert à temps complet. Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur électricien. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé(e) à concevoir et développer des composantes électroniques des systèmes avioniques d'aéronefs (ex : pilote automatique, systèmes de contrôle de l'altitude, instruments de navigation, systèmes de gestion des groupes motopropulseurs, systèmes de contrôle du carburant, systèmes de communication radio, etc.), les composantes électriques d'aéronefs (ex : systèmes de génération de puissance, accumulateurs, systèmes de distribution de l'énergie électrique, alternateurs, systèmes électriques d'antigivrage et dégivrage, systèmes d'éclairage, systèmes de chauffage, etc.) ou les composantes électriques ou électroniques de systèmes spatiaux embarqués (pour satellites, sondes spatiales, etc.).

 

Consulte notamment :

la concentration systèmes embarqués en aérospatiale offerte à Polytechnique,

la concentration systèmes embarqués pour l'aérospatiale offerte à l'École de technologie supérieure ÉTS.

Le Baccalauréat spécialisé en génie de la production automatisée (B.ing) concentration en technologies de la santé offert à l'ÉTS a une durée totale de 3½ ans offert à temps complet. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé(e) à la conception et au développement de procédés de fabrication automatisée ou de systèmes d'assurance qualité en production de pièces et composantes d'aéronefs pour l'industrie aérospatiale.

 

Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur en production automatisée (concentration en production aéronautique)

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie informatique (B.ing) a une durée totale de 4 ans offert à temps complet. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé par la conception et le développement des composantes informatiques des systèmes embarqués d'aéronefs (ex : pilote automatique, systèmes de contrôle de l'altitude, instruments de navigation, systèmes de contrôle du carburant, etc.) ou de systèmes spatiaux embarqués (pour satellites, sondes spatiales, etc.).

 

Consulte notamment la concentration systèmes embarqués en aérospatiale offerte à Polytechnique.

Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur informaticien.

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie logiciel (B.ing) a une durée totale de 3½ ou 4 ans offert à temps complet. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé par la conception et le développement de logiciels pour systèmes embarqués d'aéronefs (avionique)

 

Consulte notamment :

la concentration en logiciels embarqués offerte à l'École de technologie supérieure ÉTS

ou la concentration logiciels embarqués, avioniques et temps réel offerte à l'Université Concordia.

Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur en logiciel.

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie physique (B.ing) a une durée totale de 4 ans offert à temps complet. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé(e) à la conception et la fabrication d'instruments optiques ou photoniques pour l'aérospatiale (ex : gyroscopes photoniques d'avions, caméras infrarouges pour satellites, composantes de fibres optiques pour satellites, caméras infrarouges pour systèmes de contrôle de la circulation aérienne, etc.).

 

Consulte notamment la concentration en aéronautique et aérospatiale offerte à l'Université Laval.

 

Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur physicien.

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie des matériaux et de la métallurgie (B.ing) a une durée totale de 4 ans offert à temps complet. Choisis ce programme si tu es davantage intéressé(e) à la conception et la fabrication de matériaux pour les composantes des structures d'aéronefs (souvent composées de matériaux combinés comme les métaux, les polymères et les composites).

 

Il n'existe pas de concentration spécifique à l'aérospatiale, mais consulte la concentration en matériaux et innovations technologiques offerte à l'Université Laval.

 

Pour plus de détails, consulte la page de la profession d’ingénieur métallurgiste.

 

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Après avoir terminé tes études de baccalauréat, tu pourras poursuivre tes études au niveau de la maîtrise en génie aérospatial (bien que non obligatoire, mais fortement recommandée). Ce programme te permettra d'occuper principalement des postes en recherche et développement au sein des grands employeurs aérospatiaux.

 

Elle est d’une durée totale de 2 ans offert à temps complet seulement, mène à l’obtention du grade de maître en ingénierie M.ing et est offert conjointement par les universités Mcgill, Concordia, Polytechnique, Laval, Sherbrooke et l'École de technologie supérieure.

 

L’objectif principal de ce programme interuniversitaire est de former des ingénieurs(es) spécialisés(es) pour les industries aéronautiques et spatiales. Au Québec, on retrouve des ingénieurs aérospatiaux au sein des grandes entreprises aérospatiales comme Bombardier, Bell Helicopters, Pratt & Whitney ou Rolls-Royce, mais également au sein de nombreux manufacturiers de composantes pour aéronefs, systèmes spatiaux ou systèmes communications aérospatiales. Donc, ce programme te permettra d'obtenir les compétences nécessaires afin de développer et concevoir des systèmes, composantes ou instruments que l'on retrouve dans l'assemblage d'un aéronef ou d'un système spatial.

 
La voie "professionnelle" est sans mémoire et propose 4 cheminements possibles dans la voie à ce programme, soit :

 

avec stage industriel (aussi appelé classique avec stage industriel rémunéré),

sans stage (aussi appelé classique sans stage avec projet),

 avec projet d'envergure (aussi appelé environnement virtuel)

ou baccalauréat-maîtrise intégré.

 

Elle comporte des cours obligatoires : caractéristiques de l’avion, dynamique de vol et autopilotage, fiabilité et maintenabilité des systèmes mécaniques, matériaux métalliques propres à l’aérospatial, intégration de la conception et de la fabrication et introduction aux systèmes spatiaux. Il comporte aussi des cours optionnels reliés à la spécialisation choisie (aéronautique et propulsion, avionique et commande, structure et matériaux, technologies spatiales, etc).

 

Elle comporte également un projet d’envergure en génie aérospatial ET/OU un stage au sein d’industrie aérospatiale canadienne.

 

Certaines universités te proposent un choix de spécialisations pour le profil classique :

 

à l’ÉTS : tu auras le choix entre la concentration Fabrication et production aéronautiques ou Avionique et commande.

 

À Polytechnique, tu auras le choix entre la concentration aéronautique et propulsion, avionique et commande, structures et matériaux ou technologies spatiales;

 

À Sherbrooke, tu auras le choix entre le chemineemnt en développement de produits et intégration ou sans concentration;

 

À Concordia, on te propose les concentrations suivantes : aéronautique et propulsion, avionique et contrôle, structures et matériaux ou ingénierie spatiale;

 

À Laval, et Mcgill, aucune concentration n'est offerte.

 

Le profil avec stage industriel comporte un cours obligatoire en étude de cas en génie aérospatial, un stage industriel de 4 mois au sein d'une industrie aérospatiale, un choix de cours optionnels reliés à la spécialisation choisie (sauf à Laval et Mcgill) parmi une liste proposée, ainsi que des cours optionnels choisis parmi les autres spécialisations.

 

Le profil sans stage comporte les mêmes cours que le profil précédent moins le stage.

 

Pour le profil en environnement virtuel, les candidats(es) sont sélectionnées par les entreprises aérospatiales participantes, comporte le cours en développement de produits en environnement virtuel, gestion de projets en génie aéronautique, plusieurs cours optionnels parmi des listes proposées en génie aérospatial en lien avec projet, ainsi que la réalisation d'un projet d'envergure en génie aéropatial étalé sur 9 mois à temps partiel avec la collaboration des ingénieurs de l'une des industries aérospatiales participantes (Bell Helicopters Textron, Bombardier Aerospace, CAE Électronique, CMC Électronique, EMS Technologies, Honeywell Aerospace, Pratt & Whitney, Rolls-Royce Aerospace, Thales Avionics ou l'Agence spatiale canadienne.

 

Le Cheminement baccalauréat-maîtrise intégré offert à Sherbrooke seulement, permet de regroupement la formation du baccalauréat en génie mécanique avec la maîtrise en génie aérospatial en 5 ans. On y offre le régime régulier ou le régime en alternance travail-études. À  l'étape de la maîtrise, tu auras le choix entre l'un des 3 profils précédents.

 

Elle offerte en collaboration avec plusieurs grands partenaires industriels, soit :

 

Bombardier Aéronautique, Bell Helicopters Textron, Pratt & Whitney Canada, Rolls-Royce Aerospace Canada, Honeywell Aerospatiale Canada, Groupe Thales Canada, CAE Électronique, CMC Esterline Technologies, ainsi que l'Agence spatiale canadienne.

 

Enfin, La voie "recherche" est offerte de façon indépendante par certaines universités (contrairement à la voie professionnelle offerte sous entente interuniversitaire). Elle est a comme principal objectif d'initier à la recherche et préparer aux études de doctorat en réalisant des travaux de recherche permettant le développement de nouveaux procédés de fabrication ou d'assemblage, de nouvelles méthodes de conception, de nouveaux matériaux pour l'aéronautique ou l'amélioration des connaissances scientifiques comme la propulsion ou l'aérodynamisme.

 

Elle comporte des cours obligatoires tels que : planification d'un projet de recherche en ingénierie et séminaire de recherche, ainsi que quelques cours optionnels en lien avec le domaine de recherche choisi parmi une liste proposée. Par contre, la plus grande partie du programme est consacrée à la réalisation d'un projet de recherche appelé "mémoire" dans l'un des principaux champs de recherche du génie aérospatial tels que :  

 

Aérodynamique et propulsion (aérodynamisme des ailes, aérodynisme instationnaire et décrochage, interactions fluides-structure, dynamique des gaz, analyse des performances des turbines de moteurs d'aéronefs, turbulence, modélisation numérique des écoulements des fluides, etc.); structures et matériaux (comportement mécanique des matériaux composites, aéroélasticité des plaques et des coques, fatigue et rupture des structures, vibrations et stabilité, développement de nouveaux matériaux composites, etc.); conception mécanique et aéronautique (développement de nouvelles méthodes de conception assistée par ordinateur, modélisation numérique du processus de conception, etc.); productique (conception et mise au point de nouvelles techniques d'usinage de pièces aéronautiques, développement et optimisation des procédés d'assemblage aéronautique, modélisation numérique des procédés d'assemblage, etc.);  avionique et commande (informatique embarquée de l'avionique, traitement numérique des signaux, conception et analyse de systèmes temps réel, microélectronique aérospatiale, processeurs embarqués configurables, pilote automatique, etc.); technologies spatiales (conception d'antennes pour l'aérospatiale, conception de circuits pour l'industrie spatiale, récepteurs à haute sensibilité, conception et fabrication de nanomatériaux pour applications spatiales, etc.).

 

Endroits de formation :

École Polytechnique

École de technologie supérieure ÉTS.

 

Il y a également d'autres programmes de maîtrise,

Pour plus de détails, consulte la page sur les études supérieures en génie où les programmes sont décrits.

Voici quelques exemples :

Consulte également la page suivante où des organismes de recherches en biologie ont été répertoriés.

Ainsi que d'autres programmes de 2e cycle, soit :

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

Pour le Baccalauréat en génie aérospatial :

 

Pour les autres baccalauréats :

 

Consulte les pages de description des professions suivantes :

 

-         ingénieur électricien

-         ingénieur mécanicien

 

STATISTIQUES D'ADMISSION :

 

Pour le Baccalauréat en génie aérospatial :

 

Ce programme est contingenté

 

À l’automne 2023

 

A Polytechnique

 

Nombre total de demandes 

PLACES DISPONIBLES

TAUX D’ADMISSION

En %

COTE R

Dernier candidat admis

COTE R

en 2022

COTE R

en 2021

COTE R

en 2020

COTE R

en 2019

318

42

13

33,307

33,100

31,994

31,230

31,230

* diminution de 8 places

 

Aucune donnée disponible à Concordia (cote R minimale requise de 31,000)

 

Admissions ouvertes à l'automne seulement

 

Pour les autres baccalauréats :

 

voir la page de la profession choisie

 

ENDROITS DE FORMATION 

 

Qu'est-ce que le régime coopératif ?

Pour les autres baccalauréats :

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux avoir l'avis d'ingénieurs(es) en aérospatial sur leur profession ?, alors consulte les vidéos suivants

Sur l'industrie et les carrières :

Projets d’étudiants en aérospatiale :

Musées d’aviation :

-         Musée de la Défense aérienne : site officiel de ce musée canadien

-         Musée l’aviation du Canada : site officiel de ce musée situé à Ottawa

-         National museum of naval aviation : site officiel de ce musée de la U.S. Navy (en anglais)

-         Royal Air Force Museum : site officiel de ce musée (en anglais)

-         U.S. Air Force museum : site de ce musée de la U.S. Air Force (en anglais)

-         U.S. army aviation museum : site officiel de ce musée de l’aviation militaire américaine (en anglais)

Aviation militaire :

-         Armée de l’Air : site officiel de la Force aérienne Française

-         Aviation militaire : site amateur sur les avions militaires d’hier à aujourd’hui

-         Force aérienne : site officiel de l’aviation militaire canadienne

-         Heritage Flight : : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates américains de la U.S. Air Force (en anglais)

-         Les BLUE ANGELS : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates américains de la U.S. Navy (en anglais)

-         Les SNOWBIRDS : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates canadiens

-    Les RED ARROWS : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates britanniques

-    PATROUILLE DE FRANCE : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates français

-    Patrouille Suisse : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates suisses

-    Roulettes : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates australiens

-         Royal Air Force : site de l’Armée de l’air britannique (en anglais)

-    Russian Knights : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates russes

-         Thunderbirds  : site officiel de ce groupe de pilotes-acrobates américains de la U.S. Air Force (en anglais)

-         U.S. Air Force : site officiel de l’aviation militaire américaine (en anglais)

-         U.S. Navy : site officiel de la Marine américaine – section description des aéronefs (en anglais)

organismes de loisir scientifique : 

Autres :

-         Aviation-Québec : un passionné des avions a créé dans sa section « aviation commerciale-photos » un moteur de recherche sur des sites offrant des photos d’avions de tous les modèles et ce partout dans le monde.

-         Canadian Aviation : site de la revue canadienne sur l’aviation (en anglais)

-         Carrières de l’aérospatial : site d’infos sur ce secteur

-         Chakram Airlines : site en français de vulgarisation du monde aéronautique

-         Helicopters Magazine : site de la revue américaine sur les hélicoptères (en anglais)

-         PLEIN VOL : site de ce magazine québécois sur l’aviation

 

 

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