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SECTEUR :
DESSIN ET FABRICATION MÉCANIQUE
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing
Consulte également la page
d’informations sur les
programmes pré-universitaires en sciences
Voir aussi les professions d'ingénieur en aérospatial, d'ingénieur maritime, d'ingénieur biomédical, d'ingénieur en production automatisée et d'ingénieur industriel
Ainsi que la section "liens recommandés" à la fin de cette page (dont des vidéos d'ingénieurs mécaniciens qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En devenant ingénieure-mécanicienne ou ingénieur-mécanicien; tu seras responsable d'étudier, concevoir, élaborer, mettre au point, produire et tester des produits mécaniques, hydrauliques ou pneumatiques (appareils, équipements, machines, systèmes ou pièces) pour diverses applications.
Au sein d'une petite entreprise manufacturière, tu seras également responsable de gérer les activités et les opérations de production de produits mécaniques, coordonner et gérer les ressources humaines (ingénieurs, technologues, ouvriers spécialisés), matérielles (matières premières, machines et équipements et leurs pièces, stocks des produits fabriqués), et financières (budget nécessaire au fonctionnement de ton département) qui sont nécessaires pour réaliser ces activités.
Tu auras pour tâches de :
Réaliser des études sur la faisabilité, la conception, l'exploitation et la performance de mécanismes, des composants et des systèmes;
Planifier, coordonner et diriger des projets et préparer les matériaux, des estimations de coûts et de temps, des rapports et des devis de conception concernant la machinerie et les systèmes;
Concevoir, élaborer, mettre au point, produire et tester des appareils ou équipements pour applications industrielles (outils, engrenables, matériel de manutention, moteurs ou machines ouleurs pièces pour la production, systèmes de production d'énergie, etc.);
Concevoir, élaborer, mettre au point, produire et tester des appareils ou équipements ou systèmes des applications d'utilité publique (systèmes de mécanique du bâtiment, véhicules pour le transport de marchandises ou de passagers, matériel médical, etc.);
Concevoir, élaborer, mettre au point, produire et tester des produits mécaniques de consommation (véhicules automobiles ou leurs pièces ou composantes, équipements d'entretien paysager ou leurs pièces, outils, jouets, produits divers en plastiques ou en fibre de verre, etc.);
Analyser la dynamique et les vibrations des systèmes et structures mécaniques
Coordonner, superviser et inspecter la mise en place, la modification et la mise en service d'installations mécaniques sur des chantiers de construction ou dans des locaux industriels;
Planifier, élaborer et mettre en application des normes d'entretien, les horaires et programmes d'entretien et encadrer les équipes d'entretien industriel;
Rechercher la cause des défaillances mécaniques ou des problèmes d'entretien non prévus;
Réviser et approuver les designs, les calculs et les coûts estimatifs;
Préparer des documents contractuels et évaluer des soumissions portant sur des travaux de construction ou d'entretien industriel;
Rédiger des rapports techniques de conception, de maintenance ou de production;
Coordonner et superviser le personnel au sein d'un département de design (technologues, techniciens, designers industriels et dessinateurs techniques) OU le personnel d'une unité de production (technologues, techniciens, opérateurs, assembleurs, mécanciens industriels, électromécaniciens, manutentionnaires, journaliers, etc.);
Gérer toutes les ressources humaines, financières et matérielles nécessaires affecté à la fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à l’entretien des équipement.
Au sein de certaines entreprises ou organisations, tu seras responsable de gérer la maintenance et du cycle de vie et assurer du soutien technique et diriger du personnel affecté à la maintenance de véhicules, de machines ou autres équipements.
Par exemple, la plupart des entreprises dans le domaine du transport emploient des ingénieurs(es) mécaniciens(nes) pour la gestion de leur flotte de véhicules; les entreprises de gestion de parcs récréatifs afin d'assurer le bon état et la sécurité de leurs clients, au sein des Forces canadiennes; tu seras responsable de gérer la maintenance des différents systèmes d'armement ou des équipements de soutien au combat ou des différents véhicules de combat (aériens, maritimes ou terrestres); les manufacturiers et distributeurs d'équipements mécaniques, hydrauliques et pneumatiques ont besoin des ingénieurs(es) mécaniciens(nes) pouvant assurer un service après-vente auprès de leurs clients partout dans le monde.
Des produits mécaniques ont en retrouve partout, comme par exemple :
biomédical : orthèses et prothèses orthopédiques, implants musculo-squelettiques, aides techniques, monte-charges ou élévateurs pour handicapés, etc.;
matériel de transport motorisé : aéronefs (avions commerciaux, avions régionaux, avions d'affaires, avions de tourisme, hydravions, hélicoptères), autobus et camions, automobiles, locomotives et wagons de trains et métros, motocyclettes, motoneiges, VTT, embarcations nautiques motorisées, navires (traversiers, remorqueurs, bateaux de pêche, yachts, porte-conteneurs, vraquiers, etc.); (mais aussi les composantes de leurs systèmes et sous-systèmes et leurs pièces);
matériel de transmission de puissance mécanique : alternateurs, compresseurs, moteurs, presses, turbines, unités de puissance hydraulique, ventilateurs, etc.;
matériel agricole, forestier, minier et de construction : tracteurs, chargeuses frontales pour tracteurs, chariots de ferme, épandeurs à fumiers, cultivateurs et herses, enrobeuses de balles de foin, débrousailleuses agricoles, niveleuses agricoles, remorques agricoles, épandeurs de sable ou sel, fardiers, , chasse-neige, balayeuses de rues, grappins et pinces mécanisés, souffleuses à neige, chargeuses forestières, véhicules de service sur rails, véhicules porteurs de grues, excavatrices, etc.;
matériel de manutention et de stockage : appareils de manutention de balles de foin, convoyeurs, distributeurs de palettes de manutention, chariots à plate-forme, chariots élévateurs industriels, systèmes de monte-charge, ponts roulants, systèmes de manutention et de production en continu, réservoirs industriels, etc.;
machines et équipements industriels : agitateurs, mélangeurs, machines d'emballage, machines-outils, systèmes d'automatisation de robotisation de procédés industriels, outils de forage ou de sondage, vérins hydrauliques, équipements pour l'industrie alimentaire, équipements pour l'industrie métallurgique, équipements pour industrie du matériel de transport, équipements pour l'industrie de la plasturgie et du caoutchouc, équipements pour le traitement de l'eau, etc.;
systèmes de mécanique du bâtiment : appareils de chauffage, de climatisation, de réfrigération, de ventilation commerciaux, institutionnels ou industriels, ascenseurs et monte-charges, escaliers roulants, équipements d'acoustique industrielle, etc.;
matériaux plastiques, caoutchouc, composites, céramiques et fibre de verre : produits pour le bâtiment, pièces pour matériel de transport, appareils sanitaires, contenants divers, tuyaux et raccords de tuyaux, etc.;
outils et équipements utilitaires : outils mécaniques ou hydrauliques pour mécaniciens de véhicules, pour mécaniciens industriels, pour soudeurs, pour pompiers tels que les pinces de désincarcération, etc., équipements d'entretien paysager (tondeuses à gazon, souffleuses à neige, tracteurs paysagers, etc.), etc.;
matériel de loisir : bicyclettes et tricycles, jouets mécaniques (voitures ou bateaux pour enfants, , , manèges et autres équipements pour parcs récréatifs, voiturettes de golf, etc.
Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l'ensemble d'une usine de moyenne ou de grande envergure et participer aux activités de gestion de l'entreprise avec la collaboration des autres membres de direction.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
-
Être attiré par les technologies qui nous entourent
-
Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique
-
Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser un problème de
fabrication ou de conception et tenter de le résoudre
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable du
personnel et des autres ressources d’un département de production pour les
grandes entreprises ou de l’ensemble de la production dans le cas d’une PME
- Bon jugement et rigueur scientifique pour bien te guider vers des pistes de solutions pour résoudre différents problèmes de conception ou de production
-
Minutie, précision, souci du détail car
tu auras à concevoir des produits qui devront pas comporter d’erreurs
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes
-
Créativité, imagination et ingéniosité pour
concevoir des produits de qualité
-
Facilité à travailler en équipe et leadership pour réussir à
réaliser de façon efficace des projets, tu devras
collaborer avec des techniciens et d’autres ingénieurs
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
-
Chargé(e) de projet
- Coordonnateur(trice) en amélioration continue
- Ingénieur(e) concepteur(trice) en mécanique
- Ingénieur(e)-concepteur(trice) en génie thermique
- Ingénieur(e) concepteur(trice) sénior en mécanique
- Ingénieur(e) d'usine
- Ingénieur(e) de procédés
- Ingénieur(e) de produits
- Ingénieur(e) de projets mécaniques
- Ingénieur(e) de systèmes
- Ingénieur(e) en aéronautique
- Ingénieur(e) en développement de produits
- Ingénieur(e) en fabrication
- Ingénieur(e) en maintenance
- Ingénieur(e) en mécanique du bâtiment
- Ingénieur(e) en production automatisée
- Ingénieur(e) en production industrielle
- Ingénieur(e) en recherche et développement
- Ingénieur-conseil ou ingénieure-conseille
- Ingénieur(e)-designer en mécanique
- Ingénieur(e) fiabiliste (amélioration et entretien des équipements)
- Ingénieur-manufacturier ou ingénieure-manufacturière
- Ingénieur(e) sénior en production industrielle
- Coordonnateur(trice) de la production
- Directeur(trice) adjoint(e) de la production
(après quelques années d’expérience surtout dans les PME)
- Directeur(trice) de la production (après
quelques années d’expérience surtout dans les PME)
- Officier du génie
aérospatial (Forces armées)
- Officier du génie
de combat (Forces armées)
- Officier du génie
de construction
(Forces armées)
- Officier(ère) du génie électrique et mécanique
(Forces armées)
- Officier du génie des systèmes de marine (Forces armées)
- Professeur(e) d’université en génie mécanique (avec un doctorat)
- Professeur(e) en enseignement professionnel au secondaire
- Professeur(e) en enseignement technique au collégial (avec expérience)
- Scientifique de la défense (poste civil)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Fabricants d'orthèses et prothèses orthopédiques
- Fabricants de compresseurs, pompes et ventilateurs
- Fabricants de turbines et autres matériel de transmission mécanique
- Industries aérospatiales
- Industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites
- Industries agroalimentaires
- Manufacturiers d’équipements de mécanique du bâtiment
(fournaises, génératrices, ascenseurs, systèmes de climatisation et ventilation, etc)
- Manufacturiers d'équipements pour établissements commerciaux
- Manufuacturiers de machines et équipements industriels (machines agricoles, machines forestières, machines minières, machines pour la construction et les travaux publics, équipements d'aménagement paysager, équipements pour industries métallurgiques, papetières, minières, chimiques, pharmaceutiques, alimentaires, etc.)
- Manufacturiers de matériel de manutention
- Manufacturiers de matériel ferroviaire (wagons de passagers pour trains ou de métro, wagons de marchandises, véhicules d'entretien des voies, etc.)
- Manufacturiers de matériel maritime (embarcations de plaisance, embarcations de travail, etc.)
- Manufacturiers de pièces pour véhicules et équipements de transport routier, ferroviaire, maritime ou aérien
- Manufacturiers de systèmes automatisés industriels
- Manufacturiers de véhicules de transport routier : autos, camions, autobus, motoneiges, motocyclettes, tracteurs
- Autres manufacturiers petites, moyennes et grandes entreprise
de fabrication tous
autres types de produits mécaniques ou hydrauliques (outils, matériel d’entretien
paysager, appareils de diagnostic de défectuosités de véhicules ou de
machines, boyaux hydrauliques, matrices, jouets,
etc.)
- Entreprises spécialisées en haute-technologie
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Forces armées canadiennes (postes civils ou militaires), voir aussi la Force aérienne, la Marine Canadienne, l’Armée de terre, la Réserve de l’Armée de terre, la Réserve aérienne, la Réserve navale, le 2e Régiment du génie de combat (Petawawa, ON), le 5e Régiment du génie de combat (Valcartier, Québec), le 35e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 34e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 32e Régiment du génie de combat de la Réserve (Toronto, ON), le 33e Régiment du génie de combat de la Réserve (Ottawa, ON)
- Centres de recherches, centres de transfert de technologie (CRIQ, etc)
- Centres hospitaliers
- Cégeps et Collèges privés
- centres de services scolaires
-
Gouvernement
du Canada :
carrières en
sciences et technologies,
Industire Canada,
Conseil national
de recherches Canada,
Agence spatiale
canadienne, Office
de la propriété intellectuelle du Canada (examinateur de brevets
d’invention), Recherche
et développement pour la Défense Canada,
Services
gouvernements Canada,
-
Gouvernement du
Québec :
Ministère des
transports,
Régie du
bâtiment
Institut
de conception d'innovation en aérospatiale de Concordia et Polytechnique,
Laboratoire
de mécatronique aérospatiale de Mcgill,
Laboratoire
d'optimisation des procédés de fabrication en aéronautique de l'ÉTS,
Laboratoire de dynamique du
vol spatiale de Mcgill,
Concordia
Centre for advanced vehicules engineering CONCAVE,
Groupe
de recherche et développement sur le vélo de Sherbrooke Vélius,
Mcgill
Centre for intelligent machines, Laboratoire
de robotique de Polytechnique,
Laboratoire de commande et de
robotique de l'ÉTS,
Laboratoire
de robotique de l'Université Laval,
Laboratoire des systèmes
mécaniques intelligents de l'Université Laval,
Laboratoire
de mécanobiologie pédiatrique de Polytechnique,
Groupe de recherche sur les déformations musculo-squelettiques de
Polytechnique et ÉTS,
Laboratoire
de biomécanique de l'Université de Sherbrooke,
Laboratoire de recherche en
imagerie et orthopédie de l'ÉTS,
Laboratoire de biomécanique
Mcgill Centre
de recherche en plasturgie et composites de Polytechnique,
Laboratoire des matériaux
composites et structures,
Concordia Centre for composites,
Laboratoire
de conception d'actionneurs et de moteurs de l'Université de Sherbrooke,
Concordia Centre for building
studies, Laboratoire
de recherche en fabrication virtuelle de Polytechnique,
Laboratoire de recherche en productique de UQAR,
TechnoCentre
éolien de l'UQAR, Centre de technologie
thermique de l'ÉTS,
Laboratoire international des matériaux antigivres de l'UQAC,
Laboratoire
de micro ingénierie des microsystèmes électromécaniques de Sherbrooke,
Laboratoire d'automatisation
complexe et mécatronique de l'Univ Laval
PERMIS
DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
- Bonne connaissance en informatique (logiciels de CAO et FAO,
logiciels de gestion de la production, logiciels de contrôle des systemes
automatisés)
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Pour le Baccalauréat :
Le placement est
bon; 78 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le
marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études
dont la totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 14 % ont choisi de
poursuivre leurs études au niveau de la maîtrise en génie mécanique ou dans une
spécialité connexe.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
586 | 394 | 394 | 82 |
Note : légère baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 81 % en 2019; 79 % en 2017; 70 % en 2015 et 80 % en 2013).
Pour la Maîtrise :
Le placement est
bon,
76 % des répondants(es)
qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps
complet.
Plusieurs répondants(es), soit
19 % ont choisi de poursuivre leurs études au
niveau du doctorat.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
88 | 50 | 48 | 17 |
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les
données de 2022 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 28,80 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 31,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 29,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites
- 29,80 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de fabrication métallique industrielle
- 30,89 $/heure (35 ou 40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,98 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME (avec un baccalauréat)
- 30,93 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,97 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 31,15 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure au sein des grands manufacturiers de l'aérospatiale
- 31,55 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,72 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre
- 31,81 $/heure (35 ou 40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,85 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME (avec une maîtrise)
- 33,65 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,57 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands chantiers navals
- 34,93 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,14 $/heure en tant qu'ingénieur(e) électromécanicien(ne) au sein des grandes industries papetières
- 41,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,31 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux
- 44,34 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 59,81 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières
- 25,79 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 31,91 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique québécoise
- 26,00 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,18 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société québécoise des infrastructures
- 26,13 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 1 au sein des universités avec un baccalauréat
- 27,17 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,16 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les centres de services scolaires
- 27,46 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,59 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans le réseau de la santé (avec une concentration en technologies de la santé)
- 27,65 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 2 au sein des universités maîtrise exigée
- 29,50 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 au sein des universités scolarité de doctorat exigée
- 31,63 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les universités
- 31,71 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,38 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à Aéroports de Montréal
- 32,19 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,69 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec
- 33,41 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,88 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)
- 33,66 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 43,47 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM
- 33,87 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,01 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Aéroport international Jean-Lesage de Québec
- 35,53 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,12 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)
- 36,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 37,85 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec une maîtrise) dans la fonction publique fédérale
- 38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,31 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - maintenance d'équipements à Énergir
- 39,38 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de la Défense en ingénierie (avec une maîtrise, poste civil) dans la fonction publique fédérale
- 40,78 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Administration portuaire de Montréal
- 42,83 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 46,64 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes entreprises publiques de transport urbain
- 43,75 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,98 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM
- 47,83 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) dans la fonction publique fédérale
- 49,96 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de la Défense en ingénierie (avec un doctorat, poste civil) dans la fonction publique fédérale
- 53,85 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) au Conseil national de recherches Canada CNRC
- 2 301 $/mois en 1re année et augmente à 2 440 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire)
- 5 521 $/mois (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine/lieutenant de vaisseau) après 5 ans en tant qu'officier du génie aérospatial ou officier du génie électrique et mécanique ou officier du génie de construction ou officier du génie de combat ou officier du génie des systèmes de marine au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 166,40 $/jour (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) et augmente à 213,45 $/jour (au grade de capitaine/lieutenant de vaisseau) en tant qu'officier du génie aérospatial ou officier du génie électrique et mécanique ou officier du génie de construction ou officier du génie de combat ou officier du génie des systèmes de marine au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Sources :
Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec,
Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada,
Réseau des ingénieurs du Québec (enquête sur la
rémunération 2013), Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec, Syndicat des
professionnels du Gouvernement du Québec - SIQ,
PORTRAIT
DE LA PROFESSION :
(soit
5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016
et 10 700 de plus qu'en 2014).
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :
Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)
juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont
2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins
qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)
Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
L'âge moyen était de 29 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.
La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.
Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.
Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de
l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la
BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.
Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
29 % avaient entre 30 et 39 ans
27 % avaient entre 40 et 49 ans
22 % avaient entre 50 et 59 ans
17 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
62 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
30 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
8 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs mécaniciens : 24 %
ingénieurs civils : 17 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 15 %
ingénieurs informaticiens : 9 %
ingénieurs en logiciel : 9 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 7 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
38 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
30 % au sein des entreprises manufacturières
12 % au sein des entreprises de construction et d'utilité publique (ex : Hydro-Québec, Énergir, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc.)
7 % au sein des entreprises de services
5 % au sein des administrations publiques (fédérales, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
3 % au sein des entreprises commerciales (détail ou gros)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement
2 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 16 000 ingénieurs(es) mécaniciens(nes) en emploi dans presque toutes les régions du Québec au Québec en 2022
Ce qui en fait la spécialité du génie regroupant le plus grand nombre de membres, soit 28 % des ingénieurs(es).
Près de 91 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient 9 % des membres de cette profession (l'une des plus faibles proportions de femmes parmi l'ensemble des disciplines du génie).
L'âge moyen était de 40 ans.
Plus de 63 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 21 % avaient entre 45 et 54 ans, 13 % étaient agés de 55 ans et plus et 2 % de moins de 24 ans.
Donc, plus de 65 % étaient âgés de moins de 45 ans.
L
25 % au sein des firmes de génie conseil
23 % au sein de manufacturiers de matériel de transport terrestre
14 % au sein des manufacturiers de produits en plastique ou caoutchouc
11 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux
10 % au sein des manufacturiers de produits métalliques
9 % au sein de manufacturiers de machines et d'équipements industriels
4 % au sein de manufacturiers de systèmes et équipements pour le bâtiment
3 % au sein des manufacturiers d'équipements médicaux
1 % au sein d'autres milieux (autrs manufacturiers, distributeurs de produits mécaniques, sociétés d'État, collèges et universités, fonction publique, Forces armées, etc.)
Selon les enquêtes relance de l'Université de Sherbrooke; les principaux types d'emploi occupés par les diplômés(es) étaient :
ingénieur(e) junior en assurance-qualité
ingénieur(e) junior en développement et innovation
ingénieur(e) junior en maintenance
ingénieur(e) junior en procédés
ingénieur(e)-concepteur(trice) junior
Chargé(e) de produit
Chargé(e) de projet
Chargé(e) de projet adjoint(e)
Conseiller(ère) technique en efficacité énergétique
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Plusieurs tendances technologiques, démographiques et sociales ont été identifiées qui influenceront la pratique de la profession, notamment :
1) En matière d’électrification des transports, plus de 1,9 G$ sont prévus sur la période 2021-2026 seulement pour le transport des personnes. On veut principalement stimuler l’adoption des versions électriques des véhicules légers, autobus urbains et autobus scolaires, en offrant des subventions à l’achat et en s’engageant à renouveler les flottes gouvernementales. La vente de véhicules à essence sera interdite dès 2035, ce qui lance le signal d’une transition imminente vers les modes électriques. Le gouvernement favorisera l’émergence d’une filière de batteries électriques au Québec et la conception de produits innovants dédiés aux véhicules électriques, avec une enveloppe de 50 M$.
2) L’industrialisation 4.0 représente la quatrième période de l’ère industrielle. Elle est avant tout rendue possible et portée par le déploiement de l’Internet à très haut débit et la multiplication des capacités de calcul des ordinateurs.
En cours de déploiement au Québec comme à l’échelle internationale, l’industrialisation 4.0 se manifeste par l’adoption de technologies avancées telles que les robots industriels, la communication M2M (machine à machine), l’Internet Industriel des Objets (IIoT) et l’analytique prédictive en temps réel.
3) L’intelligence artificielle constitue une composante importante de cette nouvelle ère d’industrialisation, puisqu’elle permet d’analyser les données massives colligées en marge de la mise e œuvre des procédés de production, d’exécuter des algorithmes dans le but d’en venir à une prise de décision éclairée basée sur des faits probants. Ces décisions se transforment par la suite en commandes communiquées aux machines ou aux humains pour une prise d’action. L’adoption à grande échelle des technologies liées à l’industrialisation 4.0 pourrait modifier en profondeur l’organisation du travail dans le secteur manufacturier.
Selon une étude réalisée par un institut de recherche sur l'intelligence artificielle, les principales initiatives observées en intelligence artificielle étaient que 29 % d’entre elles avaient trait à l’entretien des équipements de production, 27 % étaient liées au suivi de la qualité, 25 % pour la conception, alors que moins de 20 % étaient utilisées pour les procédés d'assemblage ou de production en série.
L’expérience récente nous démontre également que les entreprises qui optent pour la robotisation et l’automatisation ne recherche pas simplement la diminution de leurs coûts de main-d’œuvre, mais davantage l’amélioration de la qualité sur leur chaîne de production. La robotisation et l’automatisation atténue considérablement les variations de qualité de la production, et contribue à son uniformité.
La robotisation génère une croissance de la demande pour les travailleurs hautement qualifiés, comme les professionnels en génie, qui doivent concevoir et opérer les systèmes et interpréter les données générées par les ordinateurs.
L’automatisation des entreprises est de plus en plus grandissante, alors le besoin accru d’ingénieurs(eures) entièrement spécialisés(es) dans ce domaine se fait sentir. Ce qui promet de très bonnes perspectives d’avenir dans ce domaine.
4) Une transition énergétique.prendra une place prépondérante au sein des préoccupations sociétales. La lutte aux changements climatiques et à la pollution telle que les émissions de gaz à effet de serre GES.
Le développement de nouvelles technologies visant l'amélioration des infrastructures publiques, des infrastructures de transport et des procédés industriels devront être réalisés, de même que l'optimisation et le développement de matériaux écologiques.
Dans le secteur industriel, alors que 52,6% des émissions proviennent des procédés de fabrication et 46,8% de combustibles fossiles à des fins énergétiques, le Plan vert du gouvernement du Québec réserve des sommes de 719,2 M$ pour appuyer les entreprises dans leur décarbonisation et leur conversion énergétique.
Du côté des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels, les sommes déployées par le gouvernement du Québec seront pour la conversiondes systèmes de chauffage à énergie fossile vers l’électricité ou des systèmes bi-énergétiques.
5) Dans le monde du génie, la numérisation des activités et des actifs s’est opérée à grande vitesse au cours des dernières années. Le recours aux outils numériques était optionnel alors qu’aujourd’hui, il s’impose obligatoirement en raison de la puissance et de l’efficacité des nouveaux logiciels. L’ingénieur réalise aujourd’hui la majorité de ses tâches à l’aide d’ordinateurs, de logiciels et d’autres outils numériques.
Pour les nouveaux équipements, par exemple des véhicules roulants, les logiciels sont intégrés et facilitent le travail de gestion des flottes et d’entretien. Ce type de numérisation générera des bénéfices substantiels à long terme, mais posent de grands défis à court terme.
6) L’économie circulaire gagnera de la vigueur. Dans le monde du génie, elle s’incarnera par le remplacement de matériaux traditionnels par des matériaux recyclés. Déjà, nous voyons poindre des projets innovateurs et porteurs pour l’avenir, comme la fabrication de maisons en structure d’acier recyclé 26, le remplacement de l’acier par des bouteilles de plastique recyclées dans des caissons de systèmes de ventilation 27, ainsi que le remplacement du ciment par du verre recyclé.
7)
Les tendances démographiques auront également un impact sur la pratiquie du
génie. En effert, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus augmentera
de +562 900 personnes entre 2020 et 2030 au Québec, tandis que le nombre de
personnes
âgées de 85 ans et plus s’accroîtra de + 102 000 personnes.
Cette tendance démographique aura un impact majeur dans plusieurs pans de la
société et de l’économie. Les services de santé devront faire preuve de
créativité et de souplesse pour répondre à une demande sans cesse croissante
avec des ressources limitées.
Les services de santé devront faire preuve de créativité et de souplesse pour répondre à une demande sans cesse croissante avec des ressources limitées. Les compétences des professionnels en génie seront mises à contribution afin d’accroître la productivité et l’agilité du système.
Des ingénieurs(nes) mécanciens(nes) seront recherchés sur le développement et la fabrication de technologies et d’équipements facilitant la vie des personnes âgées dans leur domicile. Le désir des personnes âgées de demeurer le plus longtemps à domicile s’intensifie depuis quelques années, et la pandémie COVID-19 risque d’amplifier cette tendance. Des entreprises qui offre des produits comme des ascenseurs résidentiels et des plates-formes élévatrices, devraient voir la demande pour leurs produits s’accroître. L’industrie devra s’adapter à cette tendance, et la recherche et développement en matière de technologies avancées pour l’accompagnement des personnes âgées dans leur domicile, comme des robots devrait s’intensifier.
La demande est forte autant pour les ingénieurs mécaniciens que pour les ingénieurs électromécaniciens notamment dans les régions suivantes :
Abitibi-Témiscamingue, le Bas-St-Laurent, le Saguenay-Lac-St-Jean (surtout les ingénieurs électromécaniciens), les Laurentides, la Montérégie, Chaudière-Appalaches.
Depuis plusieurs années, le placement des diplômés(es) tourne autour de 80 à 100 % au sein de l'UQAT, de l'UQAR, de l'UQAC et de l'U.Q.T.R. dont les employeurs provenaient de la région, mais également l'extérieur. Certains(nes) finissants(es) ont obtenu Àvant de terminer leurs études, mais la plupart ont obtenu un Àu cours de leur stage.
De belles possibilités d’avancement s’offrent aux ingénieurs(es) mécaniciens(nes) et aux ingénieurs(es) électromécanicien(Nes0, qui peuvent devenir consultants, gestionnaires de projet, chefs de département ou directeurs d’entreprise.
De plus, il y a une très grande mobilité entre les spécialisations de génie mécanique dans les postes de niveaux inférieurs.
Donc, il est beaucoup facile de changer d'emploi et de spécialisation pour un autre domaine, si un secteur industriel est au ralenti.
Il y a d’excellentes perspectives d'emploi pour les prochaines années dans ce domaine.
Selon les données du Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines, cette profession figure au 3e rang des professions universitaires les plus recherchés par les compagnies minières.
l'Abitibi-Témiscamingue : l'industrie minière est l'un des secteurs industriels les plus importants dans la région dont plusieurs investissements sont prévus au cours des prochaines années. Elle emploie plus de 16 % de ces professionnels(les).
L'ingénieur(e) mécanicien(ne) ou électromécanicien(ne) au sein de cette industrie améliore la fiabilité et l’efficacité des systèmes, la sûreté, le contrôle de l’équipement dans les mines et dans les usines de traitement du minerai. L'industrie est reconnue pour y avoir des machines et des équipements géants qui travaillent très durs.
Il figure au 6e rang des professions universitaires les plus recherchés par les compagnies minières. De plus, elle offre des conditions de travail les plus concurrentiels en comparaison avec les autres secteurs autant dans la région et que dans l'ensemble du Québec.
Mais, ce sont les firmes de génie conseil qui emploient le plus grande nombre d'ingénieurs(es), soit 30 % afin de réaliser des projets pour le compte de compagnies minières, de manufactiers de matériaux de construction, de manufacturiers de machines et équipements industriels, etc.
Centre-du-Québec : près de 1 emploi sur 4, dans le Centre-du-Québec, se rattache au secteur manufacturier, ce qui fait de la région la première sur ce plan au Québec.
Ses industries se concentrent dans les domaines reliés à la fabrication d'aliments, de machines, de produits métalliques, de papier, de produits en bois et de matériel de transport.
Elle regroupe également une vingtaine entreprises industrielles de très grande envergure dans les secteurs de l'électrométallurgie et de l'électrochimie et de l’industrie lourde.
En fait, les manufacturiers de machines et équipements industriels emploient la majorité, soit 28 % suivis des entreprises papetières avec 16 % et des firmes de génie conseil avec 12 %.
Les ingénieurs(es) mécaniciens(nes) y sont très recherchés autant par les PME que par les grandes entreprises de plusieurs secteurs (manufacturiers de pièces pour autobus et camions, manufacturiers de pièces pour véhicules récréatifs, manufacturiers de machines agricoles, manufacturiers d'équipements de mécanique du bâtiment, manufacturiers de lists ajustables hospitaliers, manufacturiers d'équipements de manutention, etc.).
Chaudière-Appalaches : Depuis plusieurs années, la région de la Chaudière-Appalaches bénéficie d'un marché du travail solide, notamment dans son secteur manufacturier.
Reconnue comme un leader dans l'industrie du matériel de transport (autobus, camions à déchets, remorques pour fardiers, pièces d'autobus et camions, etc.), dans la fabrication métallique industrielle (structures d'acier pour ponts, bâtiments et autres, équipements pour la tuyauterie industrielle, pièces métalliques industrielles, etc.), dans la fabrication d'équipements de mécanique du bâtiment, d'équipements et machines agricoles, d'équipements pour usines (alimentaires, fabrication métallique, armoires de cuisine et portes et fenêtres, transformation du bois, etc.), etc.
De nombreuses PME sont en expansion et ont besoin d'ingénieurs(es) mécaniciens(nes) dynamiques prêts à relever des défis avec eux pour "conquérir le monde" dans leur domaine respectif.
Près de 30 % des emplois sont au sein des firmes de génie conseil, mais les manufacturiers de machines et équipements industriels en emploient plus de 15 % et les manufacturiers de matériel de transport près de 10 %.
Reconnue dans les domaines de la fabrication d'équipements pour le traitement de l'eau, de composantes, pièces et systèmes pour rails de trains et métros, de composantes, pièces et systèmes pour wagons de trains, métros et tramways, dans la fabrication d'équipements et de machines agricoles, d'équipements pour éoliennes, etc. De nombreuses PME sont notamment à la recherche d'ingénieurs(es) mécaniciens(nes) ayant un intérêt particulier dans la conception et la fabrication sur d'équipements mesure.
Toutefois
25 % œuvraient en design et conception et avaient une rémunération moyenne de 78 300 $/année avec une moyenne de 12 ans d'expérience
20 % œuvraient en ingénierie des procédés et production et avaient une rémunération moyenne de 82 700 $/année avec une moyenne de 10 ans d'expérience
19 % se spécialisaient en gestion de projets et avaient une rémunération moyenne de 83 800 $/année avec une moyenne de 15 ans d'expérience
12 % occupaient une fonction de gestion autre que direction et avaient une rémunération moyenne de 96 100 $/année avec une moyenne de 22 ans d'expérience
10 % occupaient une fonction de direction de la production et avaient une rémunération moyenne de 116 500 $/année avec une moyenne de 21 ans d'expérience
10 % œuvraient en recherche et développement et avaient une rémunération moyenne de 90 700 $/année avec une moyenne de 15 ans d'expérience
4 % occupaient une fonction de génie conseil et avaient une rémunération moyenne de 88 100 $/année avec une moyenne de 13 ans d'expérience
1 % occupaient une autre fonction (consultation technique, dirigeant d'entreprise, etc.)
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de 400
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2,3 milliards $ et qui employaient plus de
16 800 travailleuses et travailleurs, concentrés principalement
dans les régions de la Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec, des Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des carrosseries modifiées pour besoins
utilitaires tels que : fourgons (porteurs avec différents types de
boîtes); autocars ou autobus reconvertis (autocars corporatifs,
véhicules récréatifs, centres de commandement mobile, unités mobiles,
magasins mobiles, etc.); minibus reconvertis (commerciaux, pour
handicapés, récréatifs, unités mobiles, magasins mobiles, etc.);
véhicules adaptés pour le transport de personnes handicapées, etc.); des
véhicules utilitaires (tracteurs articulés, tracteurs
industriels, tracteurs légers sur chenilles, chariots élévateurs,
véhicules à chenilles, etc.).
On y fabrique toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces en métal, en caoutchouc ou en plastique
pour véhicules lourds ou utilitaires tels que : systèmes
(systèmes de bâches rétractables pour boîtes de camions, systèmes de
contrôle par multiplexage pour autobus, systèmes de levage pour camions,
systèmes électromécaniques de véhicules, etc.); pièces en métal
(arbres de commande ou de transmission, attaches de remorques, balances
électroniques de camions, becs verseurs pour camions-citernes, cabines
dortoirs pour camions semi-remorque, câbles de freins, disques de
freins, enjoliveurs, échelles aériennes pour camions, échelles
hydrauliques pour camions, élévateurs hydrauliques pour camions,
embrayages de véhicules à moteurs, entretoises pour roues de camions ou
de remorques, garnitures de freins, jauges d'essence, masses
d'équilibrage des roues, mâts télescopiques pour camions, nacelles en
aluminium, pièces pour attaches de remorques, etc.); pièces en
plastique ou en caoutchouc (chenilles pour camions ou véhicules
militaires, courroies de transmission, garde-boue, joints d'étanchéité
en caoutchouc, joints d'étanchéité en néoprène, pare-chocs, etc.); etc.
Ainsi que des
remorques de camions : fardiers, fardiers, remorques à benne basculante,
remorques à benne basculante cuvette, remorques à benne
semi-remorque, remorques à billots, remorques à convoyeur pour agrégats, remorques à copeaux, remorques à
déchargement central, remorques à engrais et fumier, remorques à
grue, remorques à nacelle, remorques à plateforme conventionnelle, remorques à
plateforme combo, remorques à plateforme
élévatrice, remorques à plateforme extensible, remorques à pôle, remorques à
sellette,
remorques à tourets, remorques à trémies, remorques citernes, remorques
à-fourgons de transbordement, remorques isothermiques, remorques pour
transport d'animaux, remorques réfrigérés, etc.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100 entreprises (dont
plus du deux-tiers y consacrent au moins la moitié de leurs activités
dans ce sous-secteur) qui généraient des revenus de plus de 2
milliards $ et qui employaient plus de 5 600 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions des
Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec et de la
Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e
rang mondial (derrière les USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et
l'Italie), principalement pour ses motoneiges et ses quads et leurs
composantes.
Il comprend les manufacturiers de tous véhicules,
systèmes, composantes ou pièces pour véhicules pour usage récréatif sur
route ou hors-route. On y comptait près d'une centaine de
manufacturiers qui généraient des revenus de plus de 1,5
milliards $ et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); fabrique des pièces en
aluminium ou en acier (leviers pour motoneiges, poulies pour
motoneiges, lisses et stabilisateurs pour motoneiges, systèmes
d'injection pour motocyclettes et scooters, des amortisseurs pour
motocyclettes et scooters, batteries pour moteurs de véhicules
récréatifs, carburateurs pour moteurs de véhicules récréatifs, carteurs
d'huile pour moteurs de véhicules récréatifs, systèmes de roues auto
rétractables pour motoneiges, tubes métalliques pour pièces de véhicules
récréatifs, remorques utilitaires pour véhicules récréatifs, etc.);
pièces en plastique ou en caoutchouc (barbotins de chenilles de
motoneiges, glissières pour chenilles de motoneiges, kits de chenilles
pour VTT, roues de motoneiges, skis pour motoneiges, garde-boue en
plastique ou en caoutchouc, joints d'étanchéité pour véhicules
récréatifs, l'imitateurs de déplacement, supports à plateau pour
véhicules récréatifs, sièges pour véhicules récréatifs, cabines pour
VTT, pare-brise pour motoneiges, pare-brise pour VTT, etc.).
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME) ayant chiffre
d'affaires de plus de 1,2 milliards et qui employaient près de
5 700 travailleuses et travailleurs.
Les entreprises
sont principalement concentrées en Estrie, en Montérégie et en
Chaudière-Appalaches, mais aussi dans le Centre-du-Québec et sur
l'Île-de-Montréal.
On y fabrique notamment : des pièces en
métal (panneaux de carrosseries, composants d'armature de
carrosseries, câbles et jeux de câbles pour automobiles, jauges
d'essence, ressorts à boudin, carters d'huile, convertisseurs de
courants électriques pour véhicules électriques, courroies de
transmission, pièces de transmissions, pièces de climatiseurs
d'automobiles, pistons d'étriers de freins à disques, réservoirs à
essence, bras de suspension, masses d'équilibrage des roues, faisceaux
de radiateurs, stators et rotors d'alternateurs, radiateurs, tubulures
d'admission de moteurs à essence, centres de commandes de moteurs,
etc.); des pièces en plastique, en caoutchouc ou en composites
(joints d'étanchéité, catadioptres et feux d'automobiles, déflecteurs
d'air, boîtes en fibre de verre pour camions légers, tableaux de bord,
tuyaux d'échappement); des composants électroniques ou
électromécaniques (cartes de circuits pour systèmes d'allumage de
moteur à essence, dispositifs d'interruption de moteur au ralenti,
régulateurs de vitesse, assemblage sur commande de systèmes
électromécaniques); autres (remorques utilitaires pour
automobiles et camionnettes), etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins la moitié de
leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient un chiffre
d'affaires de près de 1 milliard de $ et qui employaient plus
de 4 900 travailleuses et travailleurs, principalement
concentrés dans les régions de la Montérégie (34 %), de Montréal (31 %)
et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures (ou wagons) de passagers de trains et
métros (incluant les voitures restaurants, les voitures bars, les
voitures lits, les voitures d'affaires ou exécutifs, etc. pour trains
réguliers longue distance; des voitures de passagers pour trains de
banlieue, trains régionaux et trains touristiques; des voitures pour
trains à grande vitesse TGV; des voitures de passagers pour métros; des
voitures de passagers pour tramways; des voitures de passagers pour les
monorails, les autorails et les automotrices); autres véhicules ferroviaires
(automotrices électriques et véhicules de service ou d'entretien sur
rails); des composants, instruments ou systèmes pour trains et métros
(contrôleurs de température pour voitures de trains, dispositifs de
commande ou de contrôle pour trains ou métro, enregistreurs de données
pour trains et métro, indicateurs de vitesse pour trains,
instrumentations pour la mesure de la force de freinage de wagons et de
locomotives, mécanismes de portes de voitures de métros ou de trains,
systèmes de communications pour voitures de trains ou de métro, systèmes
de freinage, systèmes de chauffage pour voitures de trains et métros,
systèmes de gestion de la maintenance de voitures de trains et métro,
systèmes de surveillance pour voitures de trains ou de métro, systèmes
de télémesure pour queues de trains, systèmes de ventilation pour
voitures de trains et métros, etc.); des pièces pour locomotives et
autres véhicules ferroviaires, des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et hybrides
: bien qu'il ne forme pas un secteur industriel distinct; de nombreux
fournisseurs des usines de montage des véhicules électriques traitent
aussi avec les usines de montage des véhicules à moteur à combustion
interne et font partie, par conséquent, du secteur du matériel de
transport terrestre. Actuellement, on retrouve une vingtaine de
manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces ou
composantes.
On y assemble des véhicules électriques ou
hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes électriques,
micro-camion entièrement électrique, camions à déchets hydrides, camions
électriques camions à benne basculante, camions électriques à nacelle
camions électriques camions à plateforme, camions légers, autobus
urbains hybrides, minibus touristiques électriques, tracteurs de camion
hybrides, trains et rames de métro électriques, etc.); pièces pour
véhicules électriques ou hybrides (systèmes de propulsion à aimants
permanents pour véhicules électriques ou hybrides, bornes de recharge,
transmissions à variation continue, convertisseurs de courants
électriques pour véhicules électriques, systèmes de gestion de
batteries, réservoirs à essence pour véhicules hybrides, etc.).
L'industrie aérospatiale québécoise
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, des avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des ailes et certaines composantes de fuselage d'avions long courrier et régionaux, ainsi que des avions légers.
On y fabrique des composantes de structures pour aéronefs, des panneaux d'ailes en aluminium, des structures légères pour aéronefs, des actionneurs hydrauliques, des systèmes de contrôle du carburant, des systèmes de contrôle et de support pour trains d'atterrissage, des actionneurs électromécaniques pour ailerons, des contrôleurs d'entraînement, des contrôleurs de puissance de température pour moteurs d'aéronefs, des réducteurs et motoréducteurs pour moteurs d'aéronefs, des actuateurs pour la régulation du débit et pression des fluides, des systèmes de réduction d'énergie pour moteurs d'aéronefs, des équipements d'essai et de réparation d'aéronefs, des équipements d'entretien mobile d'aéronefs, des équipements de contrôle de la qualité de l'air dans les cabines, des composantes pour les turbines à gaz de moteurs d'aéronefs, des pièces mécaniques ou hydrauliques de structures d'aéronefs, des pièces pour moteurs d'aéronefs, des pièces pour trains d'atterrissage, pièces d'engrenages, courroies, poulies, chenilles et autres pièces pour aéronefs, des composantes en aluminium pour avions légers, etc.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques
(alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour
alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie
hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et
équipements pour
industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs
sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients,
emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs,
barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les
aliments, etc); machines et équipements pour l'industries
papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à
lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines
à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte,
machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres, machines-outils à
commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses,
machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de
robots industriels, etc);
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau
(purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs,
séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs,
etc); etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie,
convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs
aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs
magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la
manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour
l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières,
convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour
convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage
pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs,
ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs
de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de
levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles,
élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de
rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge
pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices,
rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour
stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales
hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements
de manutention : équipements de chargement des liquides pour les
industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils,
équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de
manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de
scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la
manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et
matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets,
systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes,
systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de
production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du
meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes
de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges
réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à
plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots
élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs,
contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de
chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces
mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs
et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais
de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs
de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :
machines et équipements agricoles :
arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de
ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs
de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses
de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour
l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture
maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour
drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables,
enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de
fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais,
excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de
fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour
tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et
d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets,
récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques
agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour
tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de
foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains,
séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour
le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de
débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures
à fourrage, voitures de ferme, etc;
machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier :
amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues,
balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection
pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs
de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements
pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets
de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de
niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les
ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à
béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices,
pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton
bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige
souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes
d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers
sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs,
places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou
de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien
de pelouse, etc.), etc;
machines
et équipements forestiers : abatteuses,
débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres,
dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, ,
pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes
abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines
pour l'industrie forestière, etc;
machines
et équipements miniers et de carrières : agitateurs,
alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs,
cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de
broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 milloins $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout
submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard
d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie,
des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes
horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.
L'industrie québécoise de la plasturgie et des composites :
On trouve la matière plastique dans la quasi-totalité des segments d'utilisation finale de l'économie. Ses particularités (facilité de transformation, légèreté et résistance à la corrosion) ont favorisé la création de nouveaux produits. La matière plastique a également remplacé le papier, le verre et le métal dans certaines applications traditionnelles.
ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) : surtout utilisé dans la fabrication de pièces ou composantes d'appareils électriques, électroniques et électroménagers (carteurs d'aspirateurs, corps de cafetières par exemple), d'embarcations nautiques légères (notamment les canoë), certaines pièces pour automobiles (exemple : pare-chocs), des instruments de musique, des articles de sport (tètes de bâtons de golf par exemple), etc.
Acrylique : pour des applications les plus connues sont dans la fabrication de baignoires, spas, douches, cuves à laver, aquariums, présentoirs de magasins, mais aussi dans la fabrication de produits ornementaux ou décoratifs tels que : trophées, plaques, urnes funéraires, poignées de portes de baignoires ou d'armoires de salles de bain, etc.
Plastique renforcé de fibre de verre : utilisé pour fabriquer des produits pour le bâtiment et la construction, pièces et composantes pour véhicules de transport et des appareils sanitaires.
Plastique renforcé de fibres hautes performances : utilisé pour fabriquer des pièces pour avions, des équipements sportifs, des instruments de musique, des composants pour l'optique et la photonique, des coques de navire, des équipements de protection (militaires, pompiers, policiers, etc.), etc.
Polycarbonate : ses principales applications sont les suivantes : les plafonniers de bâtiments, les vitrages, les CD, les DVD, les disques blue-ray, les lentilles de caméras infrarouges, les vitres de phares et les pare-brise d'automobiles, des pièces de pare-brise d'aéronefs (par exemple celui du fighter F-22 Raptor), les casques de moto, les gilets pare-balles, les boucliers antiémeute pour policiers, les prothèses, les composants d'appareils électriques et d'équipements de télécommunications, etc.
Polypropylène (ou polypropène) : pour des applications telles que : pièces moulées pour automobiles (pare-chocs, tableaux de bord, l'habillage de l'habitacle et réservoirs d'essence et de liquide de frein), pièces pour intérieurs d'aéronefs, les tubes et tuyaux pour systèmes de pompage, les emballages de produits alimentaires notamment pour sa résistance à la graisse (exemple : emballages de beurre) et son aspect brillant, tissus d'ameublement, de vêtements professionnels jetables (combinaisons de peinture, charlottes, masques chirurgicaux, etc.), etc.
Polystyrène
: le polystyrène expansé a de nombreuses applications :
emballages pour appareils sensibles aux chocs (électroménagers,
électriques, électroniques, informatiques), emballages de produits
alimentaires surcongelés et aliments liquides, isolants pour l'intérieur
de bâtiment (souvent appelé le "styrofoam"), isolants pour l'extérieur
de bâtiments avant d'ériger du béton armé, etc.
le
polystyrène choc est utilisé notamment dans la fabrication de
caisses de manutention, contenants et boîtiers domestiques ou pour le
bureau divers, des corbeilles murales, des poubelles, des plaques ou
affiches publicitaires, des étagères pour bureaux, du mobilier de
bureau, de pièces pour intérieurs d'automobiles, etc.
Polyuréthane : utilisé pour fabriquer des pièces et accessoires pour automobiles, des pièces machines et équipements industriels, des roues et roulettes, des accessoires et habillement nautiques, des pièces pour appareils électroménagers, électriques ou électroniques, du matériel médical et de soins personnels, des films de polyuréthane utilisés pour protéger de la corrosion, l'abrasion et l'érosion de nombreux types d'équipements comme les ailes d'avions, les trains, les automobiles, les pales d'éoliennes, etc), etc.
PVC
(abréviation du terme PolyVinyl Chloride) : PVC rigide : sont notamment
utilisés dans la fabrication de tuyaux de toutes sortes (pour canalisations
par exemple) qui représentent plus de 40 % des applications du PVC,
dans la fabrication d'isolants pour câbles électriques, matériel militaire,
de cartes (de crédit, de membre, de fidélité, d'accès, de transport, etc),
carreaux, carreaux conducteurs, clôtures et barrières, panneaux pour le
coffrage du béton, etc.
PVC souple : sont utilisées comme
pièces pour des outils (exemples : manches de pinces), attaches tout usage,
boîtes pliantes, portes et fenêtres, bandes de stores verticaux, revêtements
de sols, types de plafonds comme les plafonds suspendus, couvre-planchers ,
accessoires pour ordinateurs et appareils électroniques, rideaux pour le
soudage, etc.
Dans le secteur des plastiques, la liste des principaux produits fabriqués est éclectique : aucun produit n'est fabriqué par plus de 16 % des entreprises.
Parmi les principaux produits fabriqués, figurent :
les bacs et les contenants divers : 16 %
les pièces pour véhicules terrestres (routiers ou ferroviaires) : 14 %
les sacs (surtout pour l'emballage chez les transformateurs de produits alimentaires) : 10 %
les articles médicaux et sanitaires : 9 %
les accessoires ménagers intérieurs : 9 %
les moules industriels et autres pièces industrielles : 9 %
les autres produits : 33 % (mais fabriqués par moins de 9 % des entreprises)
Dans le secteur des composites, les principaux produits fabriqués sont :
pièces pour véhicules terrestres (routiers ou ferroviaires) : 30 %
balcons, terrasses et autres articles extérieurs connexes : 22 %
des pièces ou autres composantes industrielles : 14 %
des produits pour la construction : 13 %
des pièces pour mesure selon les besoins des clients industriels : 6 %
Plusieurs procédés de transformation sont utilisés par les entreprises de la plasturgie, voici les principaux :
injection : 92 %
thermoformage : 73 %
extrusion profilés et tubes : 45 %
moulage par compression : 28 %
moulage à contact : 28 %
En 2015, l’industrie des plastiques et des composites comptait au Québec, 442 entreprises, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à 2011 (461).Elles regroupaient 28 % des entreprises canadiennes du secteur, ce qui place la province au 2e rang en importance après l’Ontario, qui en regroupe 47 %.
Au sein de l’industrie des plastiques et des composites au Québec, les trois quarts des entreprises (76 %) oeuvrent principalement dans la fabrication de produits en plastique; près d’un quart (22 %) sont principalement dans le secteur des composites; Seule une minorité d’entreprises (2 %) oeuvrent dans 2 secteurs.
En 2015, l’industrie des plastiques et des composites regroupait ainsi 347 entreprises oeuvrant dans le secteur des plastiques et 104 oeuvrant dans le secteur des composites.
Parmi l’ensemble des entreprises répertoriées au Québec en 2015, le sous-secteur de la fabrication d’autres produits 60 % des entreprises. Ce sous-secteur inclut : la fabrication d'appareils sanitaires en plastique, la fabrication de pièces en plastique pour véhicules automobiles, ainsi que la fabrication de tous les autres produits en plastique, qui inclut la fabrication de produits en composites.
La diminution du nombre d'entreprises se concentrait dans les domaines de la fabrication de tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique, de la fabrication des bouteilles, contenants, emballages et sacs en plastique.
En 2015, plus de 99 % des entreprises sont des PME, dont 17 % sont des microentreprises de 1 à 4 employés, 54 % de petites entreprises comptant de 5 à 49 employés et 29 % de moyennes entreprises avec 50 à 499 employés, alors que les grandes entreprises ne représentaient que moins de 1 % (seulement 4 entreprises).
L’industrie des plastiques et des composites compte plus de 21 000 travailleuses et travailleurs (une stabilité depuis 2012), ce qui représente 5 % de l’ensemble des employés de l’industrie manufacturière. En moyenne, les entreprises de l’industrie comptent 49 employés(es).
La région de Montréal compte la plus concentration de l'industrie (30 %, soit 133 entreprises qui employaient plus de 6 300 personnes);
Suivie de la Montérégie (22 % avec 98 entreprises qui employaient plus de 4 600 personnes);
Vient ensuite la région de Chaudière-Appalaches (12 %, soit 53 entreprises qui employaient plus de 2 500 personnes);
Ainsi que Lanaudière (7 % avec 31 entreprises qui employaient plus de 1 500 personnes).
Alors les régions de Laval, Laurentides et Centre-du-Québec représentaient 5 % chacun (soit une vingtaine d'entreprises qui employaient environ 1 000 personnes dans chacune de ces régions).
La répartition des entreprises et des emplois par sous-secteurs était :
les bacs et contenants divers : 16 %
produits d'emballage de produits alimentaires et pellicules et feuilles non stratifiées en plastique : 16 %
produits pour le bâtiment (pièces de plomberie, portes et fenêtres, etc.) : 13 %
pièces en composites : 12 %
les moules industriels et autres pièces industrielles : 9 %
tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique : 8 %
produits en mousse de polystyrène : 6 %
pièces en plastique pour véhicules automobiles (incluant autos, camions et autobus) et matériel ferroviaire : 4 %
appareils sanitaires en plastique : 4 %
produits en mousse d’uréthane et en d’autres mousses plastiques (sauf de polystyrène) : 3 %
bouteilles en plastique : 3 %
autres : 6 %
Pour plus de détails sur les industries de ce secteur, consulte les portraits des secteurs industriels suivants :
Portrait de l'industrie des produits et matériaux de construction
Portrait de l'industrie de la production et du transport d'électricité
Portrait de l'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels
Portrait de l'industrie de la fabrication de matériels et équipements médicaux
Portrait de l'industrie de la fabrication de produits mécaniques (autres que plastiques, machines et équipements industriel et matériel de transport)
ENTENTES DEC-BAC :
Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?
Consulte la page suivante
Il permet de terminer la formation technique et ton baccalauréat dans un temps plus court, soit 5½ ans (au lieu de 6 ans) et obtenir les 2 diplômes.
Voici les ententes actuellement offertes :
DEC-BAC en génie mécanique (DEC en technologie du génie mécanique 241.A0 + Baccalauréat en génie chimique) : entente entre l'U.Q.T.R. et le Cégep de Trois-Rivières;
DEC-BAC en génie mécanique (DEC en technologie du génie mécanique 241.A0 (obtenu avant 2018 seulement) : entente entre le Cégep de Lévis et l'Université Laval;
DEC-BAC en génie mécanique (DEC en technologie du génie mécanique 241.A0 (obtenu avant 2018 seulement) : entente entre le Cégep de Limoilou et l'Université Laval.
PASSERELLES :
Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.
l'UQAT reconnaîtra 2 crédits (le cours "chimie des solutions") aux titulaires du D.E.C. en sciences de nature (du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue seulement) dans le cadre de son Baccalauréat en génie électromécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 16 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie mécanique dans le cadre de son Baccalauréat en génie électromécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 14 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie de l'électronique industrielle dans le cadre de son Baccalauréat en génie électromécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 12 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie de la maintenance (ou mécanique) industrielle dans le cadre de son Baccalauréat en génie électromécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 6 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale dans le cadre de son Baccalauréat en génie électromécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 14 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie de la maintenance (ou mécanique) industrielle dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 5 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie civil dans le cadre de son Baccalauréat en génie électromécanique
l'UQAT reconnaîtra 2 crédits (le cours "chimie des solutions") aux titulaires du D.E.C. en sciences de nature (du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue seulement) dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 13 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie mécanique dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 4 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie de l'électronique industrielle dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique
l'UQAT pourra reconnaître jusqu'à 5 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie civil dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique
l'UQAT pourra reconnaître automatiquement 3 crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique