Retour à page du secteur chimie et biotechnologies
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.Sc.
MAÎTRISE EN SCIENCES M.Sc.
Consulte également la page
d’informations sur les
programmes pré-universitaires en sciences
Ainsi que les "liens recommandés" (dont des vidéos de chimistes qui parlent de leur travail).
TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :
Si tu deviens chimiste; tu seras responsable d’analyser divers produits afin d’identifier, caractériser et déterminer leurs différents composants chimiques et d’en interpréter les résultats obtenus en vue de développer et mettre au point de nouveaux procédés ou produits ou d'assurer le contrôle de la qualité des produits.
Tu auras notamment pour tâches de :
É
Analyser, synthétiser, purifier, modifier et caractériser des composés chimiques;
Préparer et exécuter des programmes d'analyse afin de contrôler la qualité des substances brutes, des produits chimiques intermédiaires et des produits finis;
Exécuter les programmes d'échantillonnage, de collecte et d'analyse des données afin d'identifier des substances toxiques dans le milieu et de les dénombrer;
D
En industrie chimique, pharmaceutique, alimentaire ou autres, tu auras à effectuer différentes analyses en laboratoire de contrôle de la qualité afin de t'assurer que les produits fabriqués ou transformés répondent aux normes et exigences de qualité de l'entreprise. Tu seras également responsable de coordonner et de gérer les activités, les ressources et le personnel du service de contrôle de la qualité de l'entreprise.
En milieu de recherche, tu seras appelé(e) à participer à des projets visant le développement de nouveaux produits ou de nouvelles techniques d’analyses chimiques en assistant des chercheurs en chimie. Tu effectueras les différentes analyses et interprèteras les résultats pour ensuite travailler avec le chercheur afin de déterminer les ingrédients et les solutions qui permettront de développer le nouveau produit ou d'améliorer un produit existant ou trouver des solutions afin de résoudre un problème de chimie qui permettra de développer ou d'améliorer une technique d'analyse.
En tant qu’enseignante ou enseignant en chimie au collégial préuniversitaire; tu seras responsable d’enseigner des notions de base ou des notions intermédiaires de cett discipline auprès de jeunes adultes inscrits à un programme préparatoire aux études universitaires.
Tu les notions de base de la matière à enseigner.
Tu auras pour tâches de :
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Aider ceux et celles présentant des difficultés à comprendre la matière et t’assurer que l’ensemble de la classe a pu assimiler toute la matière que tu leur auras appris;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Donner un enseignement individualisé, de type tutoriel ou correctif aux étudiants qui en ont besoin;
Renseigner les étudiants sur les programmes d'études et les choix de carrière universitaires en lien avec la matière enseignée;
Superviser les projets individuels ou de groupes, les travaux pratiques et autres activités pédagogiques connexes;
Effectuer des activités d'encadrement permettant d'intervenir auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves visant le développement personnel et social de l’élève et l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation;
Soutenir des étudiantes et des étudiantes dans la présentation de projets pédagogiques (Expo-sciences, concours et compétitions scientifiques, etc.) ou autres activités ayant un lien avec la matière enseignée;
Etc.
En tant que professeur(e) en technologie de laboratoire au collégial technique; tu seras responsable d’enseigner des notions de base et les notions intermédiaires auprès d’étudiants(es) inscrits au programme en technologie de laboratoire - chimie analytique ou en technologie de laboratoire - biotechnologie ou un autre programme (ex : techniques des procédés industriels, technologie de la production pharmaceutique, environnement, hygiène et sécurité au travail, technologie de l'eau, technologie du génie du plastique, technologie de transformation des matériaux composites, technologie de transformation des produits forestiers ou technologie des procédés et qualité des aliments).
Tu leur fourniras les compétences requises pour qu’ils puissent intégrer le marché du travail dans leur domaine.
Tu auras pour tâches de :
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Aider ceux et celles présentant des difficultés à comprendre la matière et t’assurer que l’ensemble de la classe a pu assimiler toute la matière que tu leur auras appris;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Donner un enseignement individualisé, de type tutoriel ou correctif aux étudiants qui en ont besoin;
Renseigner les étudiants sur les programmes d'études et les choix de carrière en lien avec la profession enseignée;
Superviser les projets individuels ou de groupes, les stages de formation pratique, les travaux pratiques et la formation en cours d'emploi (ex : stages coopératifs);
Effectuer des activités d'encadrement permettant d'intervenir auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves visant le développement personnel et social de l’élève et l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation;
Donner, s'il y a lieu, de la formation continue aux travailleurs(euses) de l'industrie sur les nouvelles méthodes ou technologies en lien avec la profession;
Etc.
En tant que professeur(e) d'univesité en chimie; tu seras responsable d’enseigner auprès d’étudiantes et d’étudiants de niveau universitaire des notions spécialisées en chimie, principalement au baccalauréat et après avoir acquis de l'expérience, au niveau des études supérieures afin de les préparer à une carrière de chimiste.
Tu pourras aussi être appelé(e)
Tu auras pour tâches de :
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner une ou plusieurs matières de niveau universitaire aux étudiants de premier cycle et d'études supérieures;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Préparer et donner des conférences aux étudiants et diriger les séances de travaux pratiques en laboratoire et les discussions de groupe;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Conseiller les étudiants sur leurs choix de cours, d'études et de professions;
Superviser les projets individuels ou de groupes et s'il y a lieu, les travaux pratiques, les stages de formation pratique, les stages de recherche et la formation en cours d'emploi (ex : stages coopératifs);
Soutenir des étudiantes et des étudiantes dans la présentation de projets pédagogiques (Expo-sciences, concours et compétitions scientifiques, etc), de concours ou autres activités ayant un lien avec la matière enseignée;
Diriger les programmes de recherche des étudiants diplômés et donner des conseils sur les questions concernant les recherches;
Exécuter des recherches dans leur champ de spécialisation et publier les résultats de leurs recherches dans des livres ou des revues scientifiques;
Faire partie, au besoin, des comités de professeurs qui traitent de questions telles que l'élaboration des programmes et les conditions d'obtention des diplômes, et exécuter différentes tâches administratives;
Fournir, s'il y a lieu, des services de consultation professionnelle au gouvernement, à des entreprises du secteur privé et à des particuliers.
QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Aptitudes poussées pour les mathématiques, les sciences et la recherche
-
Aptitudes pour entreprendre de longues études supérieures (au niveau de la maîtrise, parfois même au
doctorat)
- Capacité de travailler sous pression car tu auras à gérer des priorités et respecter des échéanciers
- Capacité d’analyse et de synthèse pour être en mesure d’analyse et de résoudre divers problèmes scientifiques reliés à la chimie
- Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu devras être à l'affût des nouveaux développements scientifiques ou de nouvelles méthodes d'analyses
- Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les réactions
chimiques
- Souci du détail et minutie car tu auras à étudier de façon précise et détaillée le fonctionnement de méthodes et procédés d'analyse
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre certains problèmes en laboratoire
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable de diriger, d’encadrer et de coordonner une
équipe de laboratoire des
projets
- Sens de l’organisation car tu auras à gérer des priorités et
respecter des échéanciers, mais également pour entreposer de manière ordonnée les
produits selon les niveaux de danger et particularité de ces produits
- Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres chimistes, des chercheurs, des ingénieurs, des technologues en chimie, etc.
- Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle les résultats d'analyse auprès des collègues scientifiques, ainsi que pour rédiger différents rapports techniques et scientifiques
- Bonne connaissance de la langue langue anglaise afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle les résultats d'analyse auprès des collègues scientifiques, pour consulte différents manuels et publications scientifiques souvent dans cette langue, ainsi que pour rédiger différents rapports techniques et scientifiques
PROFESSIONS APPARENTÉES :
Agent(e) de recherche
Analyste en chimie
Animateur(trice) en loisirs scientifiques
Assistant(e) chimiste
Assistant(e) de recherche (avec une maîtrise)
Associé(e) de recherche
Attaché(e) de recherche
Chercheur(e) en chimie (avec un doctorat)
Chimiste analyste
Chimiste de l'atmosphère (Environnement Canada)
Chimiste de l'environnement
Chimiste industriel
Consultant(e) en environnement
Consultant(e) en qualité
Coordonnateur(trice) d'activités de loisirs scientifiques
Directeur(trice) de laboratoire (avec expérience)
Échantillonneur(euse)
Journaliste scientifique
Officier(ère) du génie de combat (Forces armées)
Professeur(e) d’université en chimie (avec un doctorat)
Professeur(e) de chimie au collégial (avec une maîtrise)
Professeur(e) en techniques de chimie au collégial (avec une maîtrise)
Professionnel(le) de recherche
Représentant(e) technique en produits chimiques
Scientifique de la défense (poste civil)
Spécialiste en environnement
Spécialiste en sciences biologiques et chimiques sanitaires (directions de la santé publique)
Spécialiste en sciences physiques - chimiste (fonction publique québécoise)
Superviseur(e) de laboratoire
Superviseur(e) du contrôle de la qualité
Technicien(ne) à l’inspection des produits chimiques
Technicien(ne) en criminalistique (chimie judiciaire)
Technicien(ne) en contrôle de la qualité
Technicien(ne) en laboratoire
Technicien(ne) en laboratoire de recherches
Technicien(ne) en travaux pratiques d'enseignement
EMPLOYEURS POTENTIELS :
Industries du plastique (bouteilles, contenants et emballages, produits sanitaires, produits domestiques, tuyaux et autres produits pour le bâtiment, pièces et accessoires pour automobiles et autres matériels de transport, etc.)
Industries de la fibre de verre (appareils sanitaires, pièces pour embarcations nautiques, boîtes de camions, etc.)
Industries des cosmétiques
Industries du caoutchouc (pneus, tuyaux, courroies
et autres produits pour le bâtiment,
pièces et accessoires pour matériel de transport, etc)
Centre de chimie
verte et catalyse (Montréal, Laval, Mcgill, Sherbrooke, Concordia, UQAM
et École Polytechnique),
Centre de recherche sur l'aluminium REGAL (UQAC, Laval, Mcgill,
Sherbrooke, Polytechnique et ÉTS),
Centre de recherche sur les systèmes polymères et composites à haute
performance (Concordia, Mcgill, Laval, Sherbrooke, UQTR, ÉTS et
Polytechnique),
Mcgill
Institute for advanced materials,
Mcgill
Centre for Self-Assembled Chemical Structures,
Centre de recherche en
énergie, plasma et électrochimie de l'Université de Sherbrooke,
Centre de recherche sur les
matériaux avancés de l'Université Laval
Centre de recherche
sur les nanomatériaux et l'énergie de l'UQAM NanoQUAM,
Centre de recherche
sur la conception, les mécanismes d'action et la vectorisation des
médicaments Pharmaquam (UQAM, Mcgill, Montréal, Concordia, Sherbrooke,
Laval, U.Q.T.R., UQAR, I.N.R.S. et Institut des recherches cliniques de
Montréal),
Centre de recherche en
sciences et technologie du lait STELA de l'Université Laval,
Centre interuniversitaire de
recherche en environnement TOXEN (UQAM et I.N.R.S.),
Centre de
caractérisation des matériaux de l'Université de Sherbrooke,
Centre de recherche sur les
matériaux lignocellulosiques de l'UQTR,
Concordia Centre for NanoScience Research,
Institut des nutraceutiques
et aliments fonctionnels Laval-UQAR,
Institut de
recherche sur l'hydrogène de l'UQTR,
Laboratoire de recherche en
biotechnologies et chimie de l'environnement de l'UQAR,
Laboratoire international des
matériaux antigivres de l'UQAC,
Agence canadienne
d'inspection des aliments,
Recherche et
Développement pour la Défense (dont le
RDDC Valcartier),
Défense nationale
(civils),
Environnement Canada,
Ressources naturelles Canada,
Agriculture et
Agroalimentaire Canada,
Centre de recherche et développement sur les aliments d'Agriculture Canada à St-Hyacinthe
Centre de recherche et
développement sur les sols et les grandes cultures d'Agriculture Canada à
Québec
Centre national canadien d’hygiène et
sécurité au travail à Ottawa,
Agence canadienne d'évaluation
environnementale à Ottawa
Services des laboratoires judiciaires de la G.R.C. à Ottawa
Institut Maurice-Lamontagne (Laboratoire d'expertise en analyse chimique
aquatique) à Mont-Joli
Institut océanographique de Bedford (le plus grand centre de recherches
océaniques au Canada) à Darmouth en Nouvelle-Écosse
Laboratoire canadien de recherche sur les explosifs de Ressources naturelles
Canada
Laboratoire de
chimie analytique de la Commission géologique du Canada (à Ottawa)
Canmet Énergie de Ressources
naturelles Canada (installation recherche sur les procédés industriels en
énergie à Varennes en Montérégie)
Canmet Énergie sables bitumineux
de Ressources naturelles Canada
à Calgary
Centre St-Laurent
d'Environnement Canada
à Montréal
Conseil national de
recherches du Canada CNRC (dont : l'Installation de partenariat
industriel de Montréal, le Laboratoire de recherche sur l'air intérieur, le
Laboratoire sur les émissions des matériaux, l'Installation de
biotraitabilité des matières résiduelles, le Centre d'accélération des
technologies de nanotubes de carbone NCM, l'installation d'essai en sécurité
incendie et l'Usine-pilote de biotransformation anaérobie.
Institut national de la santé publique,
Laboratoire des chaussées du Ministère des transports,
Centre de recherches
industrielles du Québec
Laboratoire
d'expertises et d'analyses alimentaires,
Laboratoire de chimie organique et inorganique du Ministère des Ressources
naturelles
EXIGENCES DES EMPLOYEURS :
-
Détenir une maîtrise
en microbiologie au minimum souvent exigé
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
- Bonnes connaissances des logiciels spécialisés
-
Polyvalence
PERMIS DE PRATIQUE :
Au Québec, pour devenir chimiste tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des chimistes du Québec.
Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
Tout d’abord, tu devras acquérir un minimum de 24 mois d'expérience pertinente dans un domaine de la chimie reconnus par l'Ordre au titre de "chimiste à l'entraînement" sous la supervision d'un(e) chimiste d'expérience ET réussir les examens d'admission avant d'obtenir le permis de pratique de plein droit et obtenir le titre de « chimiste ».
Tous les programmes de baccalauréat en chimie offerts par les universités québécoises sont reconnus par l'Ordre (incluant le Bacc en chimie de l'environnment et des bioressources à l'UQAR, le Bacc en chimie des produits naturels à l'UQAC, le Bacc en chimie pharmaceutique à Sherbrooke, le Bacc en sciences des aliments - option chimie alimentaire à Mcgill et le Bacc en sciences forensiques - profil traces chimiques de l'UQTR).
Toutefois, l'expérience acquise dans le cadre de stages coopératifs dans un programme de baccalauréat ou de maîtrise est reconnue par l'Ordre.
PLACEMENT :
Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Pour le
Baccalauréat :
Plus du deux-tiers des répondants(es), soit 63 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise en chimie ou en biochimie, parfois directement au doctorat.
Parmi les répondants(es) qui se
sont dirigés vers le marché du travail, le placement est moyen,
55 %
d'entre-eux ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la
totalit sont à
temps complet.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
127 | 26 | 26 | 80 |
Note 1 : baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures par rapport aux années précédentes (était de 52 % en 2019; 61 % en 2017; 60 % en 2015 et 62 % en 2013).
Note 2 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 60 % en 2019; 62 % en 2017; 74 % en 2015 et 65 % en 2013).
Pour les Maîtrises :
Plusieurs autres répondants(es), soit 30 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
NOMBRE |
NOMBRE |
NOMBRE |
NOMBRE |
33 | 20 | 19 | 10 |
Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 88 % en 2019; 68 % en 2017; 61 % en 2015 et 77 % en 2013).
Note 2 : hausse du nombre de répondants(es) poursuivant des études de doctorat par rapport aux années précédentes (était de 20 % en 2017; 21 % en 2015 et 19 % en 2013).
autres programmes :
En environnement :
Le placement est bon, 74 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travailont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
Seulement quelques répondants(es), soit 8 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
En biochimie :
En sciences des aliments :
Le
placement est EXCELLENT, 89 % des répondants(es) qui se sont
dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la totalité
sont à temps complet.
Un
seul répondant achoisi de poursuivre leurs études au niveau du doctorat.
En pharmacologie :
Le placement est bon, 60 % des répondants(es) se destinant au marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totaltité sont à temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit 29 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
En océanographie :
En sciences de l'eau :
PROGRAMMES |
NOMBRE DE RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE
|
Environnement |
93 |
64 |
60 |
7 |
Biochimie |
31 |
11 |
11 |
13 |
Océanographie |
13 |
8 |
8 |
2 |
Sc de l’eau |
8 |
5 |
5 |
2 |
Sc des aliments |
19 |
16 |
16 |
1 |
Pharmacologie |
35 |
15 |
14 |
10 |
Note 1 : légère baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 56 % en 2017; 80 % en 2015 et 57 % en 2013).
Note 2 : hausse du taux de placement en environnement par rapport aux années précédentes (était de 61 % en 2017; 83 % en 2015 et 77 % en 2013).
Pour les Doctorats :
Autres programmes :
En biochimie :
Le placement est bon, 75 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit 31 % ont poursuivi leurs études au niveau du stage postdoctoral.
Plusieurs
En océanographie :
En pharmacologie :
Le placement est bon, 78 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques
En sciences de l'eau :
En sciences des aliments :
Le placement est très moyen, 82 % des répondants(es) se destinant au marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 15 % ont poursuivi au niveau du stage postdoctoral.
PROGRAMMES |
NOMBRE |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
NOMBRE EN STAGE
|
Chimie |
36 |
18 |
17 |
0 |
12 |
Biochimie |
29 |
15 |
14 |
0 |
9 |
Environnement |
13 |
6 |
6 |
0 |
4 |
Océanographie |
6 |
3 |
3 |
0 |
2 |
Sc de l’eau |
6 |
3 |
3 |
0 |
2 |
Sc des aliments |
13 |
9 |
9 |
0 |
2 |
Note : légère hausse du taux de placement en chimie par rapport aux années précédentes (était de 75 % en 2012 et 82 % en 2010).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les données de 2022 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
Avec une maîtrise ou
un doctorat :
Dans le secteur privé :
32
33
33,89 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que chimiste à l'entraînement et augmente à 35,12 $/heure en tant que chimiste au sein des grandes industries de transformation des produits forestiers
34,44 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que chimiste à l'entraînement et augmente à 36,32 $/heure en tant que chimiste au sein des grandes industries papetières
40,52 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que chimiste à l'entraînement et augmente à 38,88 $/heure en tant que chimiste au sein des grandes industries de première transformation des métaux
Dans le secteur public et parapublic :
26
3
3
3
41
42
47
47
49
5 521 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
166,40 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 213,54 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note : Dans le secteur public et chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
En enseignement collégial et universitaire :
(32,5 heures/sem réparties sur 40 semaines pour le collégial, mais le salaire est calculé sur 52 semaines)
Note : Dans le secteur public et chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives collectives.
pour les professeurs au secondaire, voir la page de professeur de sciences au secondaire
pour les professeurs d'enseignement technique, voir la page de professeur d'enseignement professionnel ou technique
1
1
116
1 275,97 $/semaine en moyenne en tant que chargé(e) d'enseignement, professeur(e) assistant(e), professeur(e) suppléant(e) ou lecturer dans une université
1 568,11 $/semaine en moyenne en tant que professeur(e) adjoint(e), professeur(e) régulier ou adjunct professor dans une université
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Forces canadiennes, Syndicat des professionnels à pratique exclusive de la Ville de Montréal, Syndicat des professionnels et spécialistes d'Hydro-Québec, Syndicat professionnel des scientifiques d'Hydro-Québec, Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ, Syndicat des professionnels du Gouvernement du Québec - section locale INESS, conventions collectives des employés de plusieurs grandes municipalités, conventions collectives des professeurs de plusieurs collèges privés, conventions collectives des professionnels de la plupart universités, conventions collectives des professionnels de recherche de la plupart des universités, conventions collectives des chargés de la plupart des universités, conventions collectives des professionnels de plusieurs grandes entreprises publiques de transport urbain, conventions collectives des professeurs de la plupart des universités et conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières.
PORTRAIT DE LA DISCIPLINE :
Étudie la composition des aliments et leur évolution au cours de la fabrication, du stockage, de la préparation et de la digestion. Elle s'intéresse aux réactions chimiques impliquant les substances présentes dans les aliments. Les réactions améliorant la conservation et certaines propriétés (organoleptiques, nutritives, etc.) du produit sont recherchées.
Mais la chimie alimentaire va beaucoup plus loin. Elle s’attarde à étudier le rôle et l’innocuité des additifs incorporés aux aliments, la salubrité des aliments dans l’industrie, les protocoles à établir pour une production saine, etc.
Il mélange notamment la chimie organique, la chimie des solutions, la chimie inorganique, la chimie biologique (biochimie) et la biologie moléculaire.
Nous vivons dans un monde où tout évolue à la vitesse « grand V ». Malheureusement, tous les développements ne sont pas toujours en harmonie avec le respect de la nature.
Elle peut être définie comme l'étude des sources, réactions, du transport, des impacts et du devenir des produits chimiques dans les écosystèmes. Elle étudie aussi les décontaminations après une pollution chimique.
On s'intéresse notamment à l'analyse de particules en suspension responsables de la pollution atmosphérique, l'étude de l'impact des déchets plastiques marins sur les espèces et la qualité des cours d'eau, l'étude des réactions des CFC et HCFC dans la stratosphère, l'acidification des sols et des océans, la toxicité des pesticides dans les sols des terres agricoles, la toxicité des eaux et des sols contaminés, la détection de matières dangereuses, etc.
Il mélange notamment la chimie organique, la chimie inorganique, la chimie physique, la chimie des matériaux et la chimie biologique.
Cette science interdisciplinaire ne doit pas être confondue avec la chimie verte qui cherche en premier lieu à éviter ou réduire la pollution à sa source.
On y produit des molécules et autres composés chimiques en grande quantité, dite industrielle. Les produits chimiques utilisés de manière massive proviennent soit de la commercialisation de matières premières brutes ou sommairement conditionnées, soit de traitements et autres procédés industriels exploitant ces matières premières. On aura par exemple des engrais pratiquement livrés sans traitement après extraction, ou au contraire plus ou moins substantiellement améliorés par la chimie industrielle pour en augmenter l'efficacité ou la valeur marchande.
Que ce soit les produits dits cellulosiques (papiers, cartons, pâtes, biocarburants, etc.);
Que ce soit les produits cosméceutiques (cosmétiques, déodorants, produits de beauté, produits de toilette, produits de toilette pour animaux de compagnie, parfums, etc.);
Que ce soit pour le développement de nouveaux produits issus de dérivés du pétrole appelés polymères (résines, fibres synthétiques, plastifiants, élastomères, adhésifs, composites, caoutchouc, nylon, polyester, etc.);
Que ce soit pour des produits chimiques autres que les spécialités industrielles (engrais, pesticides, colorants alimentaires, détergents, savons, déodorants de locaux, produits de nettoyage, désinfectants, peintures, solvants, décapants, enduits, vernis, produits du tabac, etc.);
Que ce soit des produits chimiques de spécialités industrielles (acétylène, argon, azote, bioxyde de carbone, électrodes de soudage, hydrogène gazeux ou liquide, oxygène, peroxyde d'hydrogène, chlorate de sodium, chlore, acide chlorhydrique, acide nitrique, acide sulfurique, soude caustique, pigments à base de bioxyde de titane, etc.).
Ce domaine de la chimie prévoit la mise en œuvre de principes pour réduire et éliminer l'usage ou la génération de substances néfastes pour l'environnement, par de nouveaux procédés chimiques et des voies de synthèses « propres », c'est-à-dire respectueuses de l'environnement.
Il a pour objectif de produire des produits chimiques doivent être conçus de manière à remplir leur fonction primaire tout en minimisant leur toxicité; supprimer l'utilisation de substances auxiliaires (solvants, agents de séparation, etc.) ou utiliser des substances inoffensives; utiliser des méthodes non conventionnelles d'activation (utilisation de l'eau comme solvant, de fluides supercritiques, chauffage par micro-ondes, remplacement par des liquides ioniques, etc.); utiliser des matières premières renouvelables plutôt que non renouvelables; mettre au point des méthodes de synthèse dans les conditions de température et de pression ambiantes permettant l'économie d'énergie; les produits chimiques doivent être conçus de façon à pouvoir se dissocier en produits de dégradation non nocifs à la fin de leur durée d'utilisation, cela dans le but d'éviter leur persistance dans l'environnement; développer des méthodologies analytiques doivent être élaborées afin de permettre une surveillance et un contrôle en temps réel et en cours de production avant qu'il y ait apparition de substances dangereuses; ainsi que choisir de façon responsable les substances et la forme des substances utilisées dans un procédé chimique de façon à minimiser les risques d'accidents chimiques, incluant les rejets, les explosions et les incendies.
La chimie bleue correspond à une catégorie de chimie verte tournée vers les ressources marines. Les algues présentent un fort potentiel pour la chimie bleue et ses applications en agriculture et agroalimentaire. En effet, les algues possèdent un large panel de molécules actives pouvant être utilisées comme engrais ou pesticides.
Sources : Ordre des chimistes du Québec et Wikipedia
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
(soit
7 de moins qu'en 2020; 37 de moins qu'en 2018;
61 de moins qu'en
2016 et 80 de moins qu'en 2014).
Par les membres, la profession accueillie 156 nouvelles et nouveaux chimistes (dont
105 diplômés du Québec, 2 diplômés ailleurs au Canada et 49 diplômés hors-Canada).
(soit 17 de plus qu'en 2020; 23 de plus qu'en 2018; 28 de plus qu'en 2016 et
46 de moins qu'en 2014).
(soit 70 de plus qu'en 2020; 105 de plus qu'en 2018; 73 de plus qu'en 2016
et 66 de plus qu'en 2014).
(étaient
de 59 % en 2020; 40 % en 2018; 39 % en 2016 et 38 % en 2014).
Donc, cette proportion féminine risque d'augmenter, mais que légèrement, au cours des prochaines années puisque les cohortes étudiantes dans les universités comptent davantage de femmes.
L'âge moyen était de 44 ans.
Plus de 61 % des membres de la profession étaient âgés de moins de 45 ans.
Donc, le veillissement de la population n'est pas un problème dans cette profession.
21 % œuvraient en recherche et développement
16 % travaillaient en analyse chimique
16 % se concentrent en assurance et contrôle de qualité
12 % œuvraient en enseignement (collégial ou universitaire)
10 % travaillaient en administration de laboratoire
9 % œuvraient en expertise conseil en chimie ou en environnement
16 % travaillaient dans d'autres domaines de la chimie (expertise en criminalistique, animation en loisir scientifique, journalisme scientifique, représentation professionnelle, etc.)
L
40 % travaillaient en que chimiste analyste
1 % occupaient une fonction de cadre (directeur scientifique, directeur de la recherche & développement, directeur de la qualité, etc.)
2 % occupaient une autre fonction
La répartition selon le type d'employeur était :
24 % pratiquaient au sein des manufacturiers de produits chimiques ou pétrochimiques (incluant les industries papetières, de la plasturgie et des composites, du caoutchouc, etc.)
16 % exerçaient au sein des laboratoires privés d'analyses et essais
10 % travaillaient au sein des administrations publiques (fédérale, provinciale et municipales)
9
8
7 % œuvraient au sein des industries pharmaceutiques et cosméceutiques
3 % exerçaient au sein des industries de première transformation des métaux
3 % travaillaient au sein des compagnies minières
2 % travaillaient au sein des grossistes et distributeurs de produits chimiques ou pétroliers
2 % étaient au sein d'autres entreprises
Ils étaient répartis dans les régions suivantes :
36 % sur l'Ile-de-Montréal, 18 % en Montérégie, 12 % dans la région de la Capitale Nationale, 6 % dans la région de Laval, 5 % en Estrie, 4 % dans les Laurentides, 4 % dans le Centre-du-Québec, 3 % en Chaudière-Applaches, 2 % au Saguenay-Lac-Saint-Jean, 2 % en Mauricie, 2 % en Abitibi-Témiscamnigue et 6 % dans les autres régions.
Près d'une centaine d'enseignantes et enseignantes en technologie des analyses biomédicales;
Ainsi qu'une trentaine d'enseignantes et enseignants en techniques de la chimie (dont technologie de laboratoire - chimie analytique, technologie de l'eau, environnement, hygiène et sécurité au travail et technologie de la production pharmaceutique).
94 % enseignaient dans le réseau public et 6 % enseignaient dans le réseau privé.
84 % enseignaient dans le secteur francophone et 16 % enseignaient dans le secteur anglophone.
Profession avec légère majorité féminine, puisqu'elles reperésentaient 56 % du personnel enseignant au collégial.
Près de 69 % détenaient un baccalauréat, plus de 23 % détenaient une maîtrise et près de 9 % étaient titulaires d'une scolarité de 3e cycle ou d'un doctorat.
Plus de 82 % occupaient un poste à temps complet.
Contrairement au secteur technique, la majorité des enseignants(es) au préuniversitaire occupaient un poste permanent.
L'âge moyen d'un(e) enseignant(e) en
chimie au collégial était de
43 ans
(48 ans chez hommes et 43 ans chez les femmes).
Selon la Fédération québécoise des professeures et des professeurs d'université; il y avait près de 9 900 professeures et professeures et professeurs permanents ou candidats(es) à la permanence (excluant les professeurs invités ou visiteurs) dans l'ensemble des universités québécoises en 2022, soit :
5 % des chargés(es) d'enseignement, professeurs(es) assistants(es) et professeurs(es) subventionnels(les) (ou adjuncts professors dans les universités anglophones)
17 % des professeurs(es) adjoints(es) (ou assitants professors dans les universités anglophones)
36 % des professeurs(es) agrégés(es) (associates professors dans les universités anglophones)
42 % des professeurs(es) titulaires (professors ou full professors dans les universités anglophones).
On y comptait notamment près de 190 professeures et professeurs de carrière en chimie dans 10 universités québécoises.
T
outefois, un(e) diplômé(e) en chimie peut également enseigner la chimie dans plusieurs autres disciplines (agronomie, génie, sciences de aliments, sciences environnementales, sciences de l'atmosphère, sciences de la terre, sciences pharmaceutiques, etc.).Plus de 76 % exerçaient dans université francophone et 24 % pratiquaient dans une université anglophone.
Plus de 42 % étaient des femmes, mais
cette proportion augmente d'année en année depuis 1999.
(les femmes représentaient 40 % en 2019; 38 % en 2017 et 37 % en
2011).
Selon le rang, les femmes représentaient 31 % chez les titulaires, 46 % chez les agrégées, 52 % chez les adjointes et 54 % chez les assistantes et chargées d'enseignement.
Les femmes étaient majoritaires (ou du moins assez nombreuses) dans les disciplines des sciences paramédicales (soins infirmiers, ergothérapie, physiothérapie, orthophonie, etc.) avec une proportion de 66 %, en sciences de l'éducation avec 53 %, dans le domaine des lettres avec 51 %, en droit avec 46 % et en arts avec 44 %.
Alors qu'en médecine et en génie, elles ne représentaient que moins de 20 % du corps professoral, on peut prévoir que ce nombre augmentera au cours des années puisque les cohortes étudiantes de ces disciplines des universités sont actuellement composées de femmes en majorité.
Près de 13 % du corps professoral s'identifiait était d'une minorité visible et moins de 1 % était reconnu autochtone.
Près de 83 % des professeurs(es) permanents ou candidats(es) à la permanence occupaient un poste à temps complet.
Plus de 78 % des professeurs(es) de carrière détenaient un doctora dont plus de 40 % détenaient une formation post-doctorale.
L'âge moyen était de 51 ans pour les professeurs(es) enseignant à temps complet et de 49 ans pour les chargés(es) de cours.
L'âge moyen d'un(e) professeur(e) adjoint(e) était de 39 ans, d'un(e) professeur(e) agrégé(e) de 49 ans et d'un(e) professeur(e) titulaire de 57 ans.
La répartition du corps professoral à temps plein selon l'âge était :
0 % avaient moins de 25 ans
9 % avaient de 25 à 34 ans
29 % avaient de 35 à 44 ans
27 % avaient de 45 à 54 ans
23 % avaient de 55 à 64 ans
13 % étaient âgés de 65 ans et +
Afin d’obtenir de plus amples renseignements concernant les
perspectives d’avenir en tant que chimiste, consulte également les
sites suivants :
- Ordre des chimistes du Québec
-
Département
de chimie de l'UQAR
- Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en environnement : portrait de l'industrie, secteurs d'emploi et perspectives d'avenir
-
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie
de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi
-
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de
l’industrie du caoutchouc : profil de l’industrie, les
différents métier, les perspectives d’emploi
-
Comité sectoriel de la
main-d’œuvre de l’industrie de la plasturgie : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi
-
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de
l’industrie pharmaceutique et biotechnologique : profil de
l’industrie, les différents métier, les perspectives
d’emploi
-
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de
l’industrie alimentaire : profil de l’industrie, les
différents métier, les perspectives d’emploi
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Les entreprises cherchent à développer de nouveaux matériaux plus écologiques afin de répondre aux nouveaux besoins et exigences de la clientèle, mais également à développer de nouveaux bioprocédés ou adapter les procédés actuels offrant une meilleure efficacité énergétique et plus écologiques.
D'autres avenues sont offertes en chimie environnementale, dont : l'analyse des milieux aquatiques, terrestres et atmosphériques afin d'évaluer la qualité de l'environnement dans les écosystèmes; la conception de solutions dans le but de réhabiliter l’état de l’environnement; l'identification et la caractérisation des principales sources de matières résiduelles et leur potentiel de valorisation par recyclage ou transformation; la transformation des produits naturels pour les valoriser par extraction et par purification pour en accroître l’usage et la valeur; le développement et l'intégration des biotechnologies environnementales et des bioproduits abordables dans des procédés papetiers ou autres procédés industriels; etc.
Donc, de très bonnes perspectives sont à prévoir dans le domaine de l'environnement notamment au sein des firmes de consultants et dans les laboratoires d'analyses et essais.
Le développement de nouveaux aliments ou ingrédients alimentaires offre également un avenir fort intéressant dans le domaine, comme les aliments fonctionnels ou nutraceutiques (comportant un composé ayant des effets positifs sur la santé ou pour contrer une maladie comme les anti allergènes ou pour diabétiques).
Donc, de bonnes perspectives sont à prévoir dans le domaine de l'agroalimentaire.
L'industrie pharmaceutique et des cosmétiques offre de bonnes perspectives dans tous les aspects du contrôle de la qualité des produits, en validation des procédés et protocoles selon les bonnes pratiques de fabrication, du développement de médicaments et de la recherche pharmaceutique.
Bien que cette industrie a subi de nombreux changements au cours des dernières années, principalement dans le développement de brevets pour des médicaments grand public; les perspectives sont surtout orientées vers la recherche et le développement pharmaceutique. Dans le développement de produits biologiques dans les domaines de l'oncologie, des troubles immunitaires, des antiviraux, des immunostimulants, des immunosuppresseurs et de la sclérose en plaques, ainsi que dans le développement de nouveaux vaccins.
La relève manque à l’appel dans l’industrie de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage. Peu attirés par le domaine, plusieurs jeunes boudent les programmes d’études qui y mènent pendant que certains diplômés se tournent principalement vers les emplois plus écolos de la chimie. Pourtant le domaine est vaste et offre des débouchés diversifiés.
Selon les plus récentes données de CoeffiScience, le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage; 41 % des entreprises de l’industrie prévoient de nombreux départs à la retraite au cours des prochaines années.
Les perspectives sont notamment orientées vers le développement de nouveaux matériaux fonctionnels come par exemple :
le développement de matériaux à Changement de Phase (MCP), par stockage de chaleur latente, peuvent améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.
le développement de nouveaux matériaux fonctionnalisés à base de carbone pour la séparation/purification des métaux mineurs verts (MMV) par empreinte ionique;
le développement de nouveaux matériaux absorbants à hautes performances acoustiques pour diminuer le bruit en basses fréquences;
le développement de nouveaux matériaux d’électrodes pour batteries Li-ion commerciales pour moteurs électriques;
le développement de nouvelles piles à combustible basse température;
le développement de nouveaux polymères biodégradables et composés écologiques;
le développement de nouveaux matériaux renouvelables à partir de biomasse, notamment forestière, mais également agricole, marine ou autres;
le développement de nouveaux produits renouvelables à partir de biomasse (ex. : sucres cellulosiques, acides organiques, nanocellulose, etc.);
le développement de nouveaux carburants renouvelables (ex. : éthanol, essence, diésel, carburants d’aviation, H2, etc.);
le développement de nouveaux nanomatériaux à échelle moléculaire pour des applications telles que : de nouveaux tests biologiques, des dispositifs photoniques tels les cellules solaires et les senseurs de petites molécules, etc;
le développement de nouveaux biomatériaux pour la régénération des tissus, organes ou fonctions du corps humain;
etc.
Les besoins de main-d’œuvre sont particulièrement criants en région notamment en Mauricie, en Estrie et en Chaudière-Appalaches.
La rémunération moyenne après expérience en 2022...