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PORTRAIT DE L'INDUSTRIE
DU TRANSPORT
L'industrie canadienne du transport est un moteur économique très important au pays. Elle est également l'une des plus importantes industries dans l'ensemble du Canada. Elle a généré des revenus de près de 134 milliards $.
Tous les produits de consommation doivent être nécessairement transportés d'un point A à un point B peu importe l'endroit de sa provenance et de sa destination, peu importe le moyen de transport utilisé, peu importe la distance et peu importe le produit. Que ce soit un produit importé, un produit d'ici exporté à l'étranger ou un produit vendu ici, toutes les entreprises ont besoin de l'industrie du transport et ce peu importe la chaîne de marché (fabricant, distributeur, détaillant ou consommateur).
Puisque nous nous déplaçons beaucoup également, que ce soit au niveau local pour aller travailler ou étudier en utilisant le transport en commun (autobus, métro, trains de banlieue ou traversier) ou pour voyager dans une autre région, dans une autre province ou dans un autre pays; le domaine du transport de passagers est également une industrie importante.
Donc, tu comprends bien que cette industrie a une grande importance surtout dans une économie où les besoins en consommation sont de plus en plus grandissants.
Elle regroupe toutes les entreprises de transport (routier, ferroviaire, maritime et aérien) pour les marchandises et pour les passagers, mais également toutes les entreprises fournissant des activités de soutien auprès de ces entreprises.
En 2013, l'ensemble de l'industrie canadienne du transport comptait près de 52 000 entreprises de toutes tailles partout au pays qui employaient plus 1,25 million de travailleuses et travailleurs; Ainsi que plus de 85 500 entreprises sans salarié et travailleurs(euses) indépendants(es).
Au Québec; l'industrie québécoise du transport routier est comme celui du Canada, une industrie parmi les plus importantes tant pour l'économie de la province que pour l'économie des régions qu'elles soient un grand centre ou une région rurale éloignée.
En 2013, Elle a généré des revenus totalisant près de 26,2 milliards $.
Ce sont plus de 11 800 entreprises qui emploient plus de 280 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs, personnel d'entretien, répartiteurs, personnel de bureau, etc);
Ainsi plus de 14 800 entreprises sans salarié et travailleurs(euses) indépendants(es) (ex : entreprise familiale dont tous les employés sont des membres de la famille ayant une part dans l'entreprise, coopérative de transport dont tous les employés sont des membres-exploitants de la coop) et travailleuses et travailleurs indépendants(es) (camionneurs artisans, propriétaire-exploitant d'une entreprise d'autobus, chauffeurs-propriétaires de taxi ou de limousine, pilotes de brousse indépendants, représentants indépendants d'intermédiaires en transport, conseiller indépendant en logistique du transport, etc.).
L'industrie du transport est divisée en 6 secteurs :
Transport routier (ci-dessous)
TRANSPORT ROUTIER
Elle comprend les entreprises du camionnage et de la messagerie et de la livraison pour le transport de marchandises;
Ainsi que les entreprises du transport par autobus et les entreprises de taxi et de limousine pour le transport de passagers.
Enfin, elle comprend également toutes les entreprises fournissant des activités de soutien aux entreprises de transport routier de marchandises et/ou de passagers.
En 2013, l'ensemble de l'industrie canadienne du transport routier comptait près de 52 000 entreprises de toutes tailles partout au pays qui employaient près de 780 000 personnes dans toutes les régions du pays.
Ainsi que 81 500 entreprises sans salarié (ex : entreprise familiale dont tous les employés sont des membres de la famille ayant une part dans l'entreprise, coopérative de transport dont tous les employés sont des membres-exploitants de la coop) et travailleuses et travailleurs indépendants(es) (camionneurs artisans, chauffeurs-propriétaires de taxi ou de limousine, représentants indépendants d'intermédiaires en transport, etc.).
Elles ont généré des revenus de plus de 76 milliards $, ce qui en fait l'un des secteurs économiques les plus importants au pays (derrière le commerce au détail et la construction notamment).
Au Québec; l'industrie québécoise du transport routier est comme celui du Canada, une industrie parmi les plus importantes tant pour l'économie de la province que pour l'économie des régions qu'elles soient un grand centre ou une région rurale éloignée.
En 2013, Elle a généré des revenus totalisant plus de 10,8 milliards $
ce sont plus de 45 000 entreprises qui emploient plus de 280 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs, personnel d'entretien, répartiteurs, personnel de bureau, etc). Que ce soit pour le transport de marchandises ou le transport de passagers, on retrouve cette industrie partout au Québec, ce qui en fait le second secteur économique le plus important derrière le commerce au détail.
Elles employaient plus de 72 100 personnes, sans compter les nombreux emplois indirects chez les fournisseurs d'activités de soutien au transport (voir la catégorie "soutien au transport routier").
Voici les 5 principaux sous-secteurs du transport routier :
L'industrie du transport par camion
(aussi appelée "industrie du camionnage") : il est le plus important
sous-secteur de l'industrie du transport routier, mais également plus
important sous-secteur de l'industrie du transport. Selon Statistique Canada,
plus de 90 % des produits de consommation des canadiens sont transportés et
livrés par camion.
Elle comprend le transport de marchandises diverses,
ainsi que le transpor de marchandises spéciales (transport de vrac, le transport
citerne (produits pétroliers, produits
chimiques, produits laitiers, etc), le transport à température contrôlée
(produits réfrigérés par exemple), le transport forestier, le transport de
colis, le transport par benne basculante (déneigement, travaux publics,
construction), le transport par bétonnière, le transport hors norme
(équipements extrêmement lourds, équipements avec largeur, longueur ou hauteur
excessive), le transport de déchets industriels, le transport de déchets
domestiques et le secteur du déménagement); ils font tous partie de cette industrie.
En 2013, on y comptait près de 91 300 entreprises de camionnage toutes
catégories (transport de marchandises divers et transport de marchandises
spéciales); de toutes tailles (chauffeurs indépendants, micro, petites,
moyennes et grandes entreprises); qu'elles effectue du transport local
seulement ou du transport sur longues distances, incluant le transfrontalier
(aux USA) et ce, dans toutes les régions du pays (41 % en Ontario, 18 % au
Québec, 16 % en Alberta, 12 % en BC, 8 % dans les autres provinces de l'Ouest
et des territoires du Nord et 5 % dans les provinces de l'Atlantique).
Elles
employaient plus de 500 000 personnes autant dans les grands centres
urbains, qu'en périphérie que dans les régions rurales partout au pays (41 %
en Ontario, 18 % au Québec, 16 % en Alberta, 12 % en BC, 4 % au Manitoba, 4 %
en Saskatchewan, 2 % au Nouveau-Brunswick, ainsi que 3 % dans les autres
provinces et territoires).
Au cours de cette année, les revenus totaux de l'industrie canadienne du
camionnage s'établissaient à plus de 67,6 milliards $, soit plus de 75 % des
revenus de toute l'industrie du transport routier et plus de 37 % des revenus
de l'ensemble de l'industrie du transport.
Au Québec; tout comme dans le reste du pays,
l'industrie québécoise du camionnage est moteur écononique fort important,
puisqu'elle a généré des revenus de plus de 10,8 milliards $ en 2013.
Plus de 55 % des produits transportés au Québec sont effectués par camions,
parmi ceux-ci on retrouve principalement : les produits forestiers (19 % du
marché), les denrées alimentaires (19 %), produits fabriqués pour la
consommation domestique (17 %), les produits manufacturés divers (11 %), les
produits métallurgiques (11 %), les produits pétroliers (6 %), les produits
chimiques (5 %), les produits automobiles (5 %) et autres (7 %).
En
2013, il y a eu plus de 350 000 déplacements interurbains de camions sur les
routes du Québec par semaine, c’est 40 % de plus qu’en 1999. Ces déplacements
ont totalisé 215,4 millions de kilomètres (95,3 millions en 1999), pour une
moyenne par déplacement d’un peu plus de 700 km.
Ces camions ont
transporté 3,4 millions de tonnes de marchandise (2,3 millions en 1999), soit
une moyenne d’un peu plus de 18 t par véhicule ayant de la marchandise à bord
(14 t en 1999). Fait intéressant, 2,8 millions de tonnes par semaine
représentent 60 kg de marchandise par jour par habitant du Québec.
Dans
la seule agglomération de Montréal, plus de 24 300 camions et tracteurs
routiers y ont circulé en 2013.
On comptait plus de 13 300 entreprises
de transport de marchandises, entreprises de transport de personnes et
fournisseurs de services ou activités pour l'industrie du transport routier.
Elles employaient
près de 155 000 personnes occupant toutes sortes de métiers (des conducteurs
de véhicules; des mécaniciens et autres employés d'entretien; du personnel de
soutien aux opérations comme des répartiteurs et des inspecteurs de réseau;
des techniciens et gestionnaires des opérations de logistique du transport;
ainsi personnel de soutien administratif comme des adjoints administratifs,
représentants de courtier en transport, conseillers en ressources humaines et
comptables).
Enfin, ces chiffres sont sans compter les nombreux emplois
indirects au sein de nombreuses locales qui dépendent en partie ou en
totalité de l'industrie du transport routier (dépanneurs ou casse-croûte sur
les haltes-routières, les dépanneurs, restaurants, hôtels et motels,
stations-service situés aux abords des autoroutes et des grandes artères
routières, etc.).
On peut diviser ce sous-secteur en 2
catégories, soit :
Transport de marchandises diverses : comprend toutes les
entreprises dont l'activité principale consiste à fournir des services de
transport par camion, localement ou sur de longues distances de marchandises
de toutes sortes, généralement palettisées et transportées dans des caisses,
des conteneurs, des boîtes, des sacs de transport ou autres emballages dans
une semi-remorque fourgon.
Les types de marchandises générales sont
nombreux, comme par exemple : appareils électroniques, appareils électriques,
appareils électroménagers, meubles, vêtements, jouets, outils, matériel
agricole, matériel informatique, machines et équipements industriels sont les
hors-normes, matériaux de construction palettisés, pièces de machines, pièces
de véhicules, produits de papier, articles ménagers, cosmétiques et produits
de toilette, médicaments et autres produits pharmaceutiques, produits
alimentaires non périssables, courriers et colis sur de longues distances
seulement, etc.).
On y dénombre au Canada plus de 755 000 camions
lourds
circulant sur toutes les routes du pays.
En 2013, il y avait près de 25 000 entreprises de transport de
marchandises divers dans l'ensemble du pays (47 % en Ontario, 19 % au Québec,
13 % en Alberta, 10 % en BC, 4 % au Manitoba, 3 % en Saskatchewan, 2 % au
Nouveau-Brunswick, 1 % en Nouvelle-Écosse, ainsi que 1 % dans les autres
provinces et territoires).
Elles ont généré des revenus de plus de 40,8
milliards $ (dont plus de 20 milliards $ par les entreprises ontariennes, plus
de 8,2 milliards $ par les entreprises québécoises, plus de 5,5 milliards $
par les entreprises albertaines, plus de 4 milliards $ par les entreprises de
la BC et plus de 3 milliards $ par les entreprises situées dans les autres
provinces et territoires).
Elles employaient plus de 220 600 personnes (dont
42 % en Ontario, 19 % au Québec, 16 % en Alberta, 6 % en BC, 5 % au Manitoba,
4 % en Saskatchewan, 3 % au Nouveau-Brunswick, ainsi que 4 % dans les autres
provinces et territoires) dans de nombreux métiers, principalement des
camionneurs(euses), mais aussi du personnel d'entretien, d'entrepôts, de
terminaux de marchandises, de soutien logistique aux opérations et de soutien
administratif et de direction.
Il y avait également plus de 37 100 entreprises
sans salarié (ex : entreprise familiale dont tous les employés sont des
membres de la famille ayant une part dans l'entreprise, coopérative de
transport dont tous les employés sont des membres-exploitants de la coop,
ainsi que les propriétaires-exploitantants indépendants appelés "camionneurs
indépendants").
Cette catégorie peut être divisée en 2 classes :
Localement : ces entreprises offrent principalement des services
de transport par camion à l'intérieur d'une région métropolitaine et de sa
périphérie comme par exemple : le Grand Toronto, le Grand Vancouver, le Grand
Montréal, la région de Calgary, la région de Winnipeg, la région d'Edmonton,
la région de la Capitale nationale (inclus l'Outaouais), la grande région de
Québec (Québec + Chaudière-Appalaches), mais également des régions de
l'extérieur des grands centres (ex : Saguenay-Lac-St-Jean, Kelowna,
Lethbridge, Grand Moncton, London, Hamilton, Halifax, Brandon, etc.).
Les entreprises de camionnage locales ont enregistré des revenus de plus de
14,1 milliards $, une hausse de 8,8 % en un an.
Que ce soit pour transporter des produits d'un distributeur ou un grossiste
chez ses clients locaux (ex : distributeur en alimentation qui livre chez des
épiciers, dépanneurs et restaurants); pour un manufacturier qui expédie ses
marchandises dans son centre de distribution situé dans la même région); un
distributeur ou un grossiste qui reçoit de la marchandise achetée d'un
fournisseur local; un détaillant qui fait livrer des produits chez un
particulier ou une entreprise par l'intermédiaire d'un transporteur, etc.
En 2013, il y avait près de 11 600 entreprises offrant ce service dans
l'ensemble du pays (40 % en Ontario, 22 % au Québec, 15 % en Alberta, 12 % en
BC, 3 % au Manitoba, 3 % en Saskatchewan et 5 % dans les autres provinces et
territoires).
La totalité de ces entreprises étaient des PME (soit 84 %
employaient moins de 5 personnes, près de 16 % employaient entre 5 et 99
personnes et moins de 1 % employaient 100 employés et +).
Elles employaient près de 53 000 personnes dans toutes les régions du pays
(autant les grands centres, les régions périphériques que dans les régions
plus éloignées partout au pays).
Il y avait également
plus de 16 400 entreprises sans salarié (ex : entreprise familiale dont tous
les employés sont des membres de la famille ayant une part dans l'entreprise,
coopérative de transport dont tous les employés sont des membres-exploitants
de la coop, ainsi que les propriétaires-exploitantants indépendants appelés
"camionneurs indépendants").
Sur
longues distances : ces entreprises offrent principalement des services
de transport par camion d'une région métropolitaine à l'autre, partout au
Québec, ailleurs au Canada et souvent, aux États-Unis. Que ce soit de charges
complètes (livrées directement chez le destinataire) ou de charges partielles
(en transit vers un terminus de marchandises pour etre transférées dans un
autre mode de transport comme un navire, un train ou un avion).
Les entreprises de camionnage longues distances ont
enregistré des revenus d'exploitation de 26,7 milliards $, une hausse de 3,0 %
par année depuis les 5 dernières années.
Que ce
soit pour un manufacturier qui fait livrer ses produits fabriqués dans son
centre de distribution situé en dehors de la région, un manufacturier qui se
fait livrer des matières premières d'un fouronisseur canadien, un distributeur
ou un grossiste qui livre des produits chez ses clients (des détaillants), un
distributeur ou un grossiste qui reçoit de la marchandise achetée d'un
fournisseur canadien, etc.
Annuellement plus de et 10,54 millions de camions ont
franchi les frontières entre le Canada et les É.-U. et ce nombre augmente
chaque année. Depuis quelques années, 10 des 20 plus importants passages
frontaliers du Canada ont enregistré un taux de circulation des camions plus
élevé que l'année précédente.
Au Canada,
toute combinaison de véhicules dont la longueur totale est supérieure à 25
mètres est considérée un train routier. Les configurations communes pour les
trains routiers observés sur les routes du Canada comprennent des tracteurs
tirant :
soit deux longues remorques de 48' (14,6 m) ou 53' (16,2 m),
appelés Trains doubles Turnpike. Ce sont les trains routiers les plus
communes. Ils sont utilisés seulement sur les routes à quatre voies séparées
en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario,
au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse;
soit une seule
remorque de 48' ou 53' (14,6 m ou 16,2 m) et une remorque courte de 28' ou
28,5' (8,5 m ou 8,7 m), appelée Trains doubles Rocky Mountain. Ils
sont utilisés sur les routes à quatre voies séparées et certaines routes
désignées à deux voies en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan,
au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest. Même s'ils sont légaux au
Québec, ils ne sont pas le choix populaire;
soit trois petites
remorques de 28' ou 28,5' (8,5 m ou 8,7 m), appelés Trains triples.
Ils sont encore chose commune aux États-Unis, mais leur popularité a baissé au
Canada.
En
2013, il y avait plus de 13 400 entreprises offrant ce service dans l'ensemble
du pays (52 % en Ontario, 12 % au Québec, 11 % en BC, 11 % en Alberta, 6 % au
Manitoba, 3 % en Saskatchewan, 3 % au Nouveau-Brunswick et 2 % dans les autres
provinces et territoires).
Parmi ces entreprises, 99 % d'entre-elles
étaient des PME (soit 83 % employaient 4 personnes ou moins, 16 % employaient
entre 5 et 99 personnes et moins de 1 % entre 100 et 499 personnes). Seulement
9 entreprises au pays avaient 500 employés(es) ou plus.
La taille du parc, le type d'équipement, la portée géographique des
opérations, le type de service et le type de marchandises transportées sont
autant de caractéristiques qui distinguent les compagnies entre elles.
lles employaient
plus de 165 600 personnes dans toutes les régions du pays, bien que surtout
concentrées dans les grands centres urbains.
Il y avait également plus de 20 700 entreprises
sans salarié (ex : entreprise familiale dont tous les employés sont des
membres de la famille ayant une part dans l'entreprise, coopérative de
transport dont tous les employés sont des membres-exploitants de la coop,
ainsi que les propriétaires-exploitantants indépendants appelés "camionneurs
indépendants").
Au Québec; bien que
toutes les types marchandises générales mentionnées ci-haut y sont
transportées, les produits les plus couramment transportées dans la province
sont surtout : les produits alimentaires non périssables, les produits
alimentaires périssables sauf ceux en vrac, les articles ménagers et autres
produits de consommation courante, les produits de papier, les meubles, les
produits pharmaceutiques, les pièces de véhicules, etc.
En 2013,
l'ensemble de l'industrie québécoise du camionnage a réalisé des revenus de
plus de de 8,2 milliards $.
On y retrouvait
plus de 4 700 entreprises de transport de marchandises diverses avec
salariés(es) et près de 5 700 entreprises de transport sans salarié ou
camionneurs(euses) indépendants(es) offrant des services de transport local ou
longues distances dans toutes les régions de
l'ensemble de la province.
Les entreprises québécoises de transport de
marchandises diverses détiennent un parc de véhicules totalisant plus de 19
700 tracteurs et camions porteurs, dont 15 650 en propriété et 4 050 en
sous-traitance.
Elles procuraient de l'emploi direct à plus de 41 900
personnes dans toutes les régions de la province, mais également plus de 15
700 emplois indirects chez les intermédiaires en transport et les différents
fournisseurs.
En transport local; il y avait plus de 2 660
entreprises avec salariés(es) et plus de 3 600 entreprises sans salarié et
camionneurs(euses) indépendants étaient spécialisées dans le transport local
dans une même région métropolitaine (ex : Grand Montréal, Montérégie
seulement, rive-nord de Montréal seulement, Québec-Chaudiere-Appalaches,
Saguenay-Lac-St-Jean-Côte, Mauricie-Centre-du-Québec, Bas-St-Laurent-Gaspésie,
etc.).
Elles ont généré des revenus de plus de 3,1 milliars $.
Elles employaient
plus de 18 700
personnes (conducteurs de camions semi-remorques, conducteurs de camions
porteurs, aides-chauffeurs de camions, mécaniciens, répartiteurs, arrimeurs de
remorques, manutentionnaires, secrétaires, etc.).
Alors qu'en
transport longues distances; on comptait près de 2 060 entreprises avec
salariés(es) et plus de 3 600 entreprises sans salarié et camionneurs(euses)
indépendants étaient spécialisées dans le transport sur longues distances
d'une une région métropolitaine à une autre (au Québec seulement,
interprovincial : Québec-Ontario, Québec-Nouveau-Brunswick, dans différentes
provinces canadiennes ou transfrontalier : Canada-USA)..
Elles ont
généré des revenus de plus de 3,2 milliars $.
Elles employaient plus de
19 900 personnes (majoritairement des camionneurs salariés, mais
aussi des mécaniciens, des répartiteurs, des spécialistes en logistique, des
réparateurs de remorques, des arrimeurs de remorques, des conducteurs de
chariots élévateurs, des manutentionnaires, des spécialistes en soutien
administratif, etc.).
Parmi les plus importantes entreprises québécoises de
camionnage, on retrouve :
Groupe
Transforce
Groupe Robert
Groupe SGT
C.A.T. Transport
Groupe Guilbault Transport
Groupe LFL
V.A. Transport
Groupe Morneau
Groupe Boutin
Groupe Bourret
Transport Hervé Lemieux
Normandin Transit
Simard Transport
Transport Bourassa
Transport
RPM
Groupe Bellemare
Transport Bennières.
Transport de
marchandises spéciales : comprend toutes les entreprises dont
l'activité principale consiste à fournir des services de transport par
camion, localement ou sur de longues distances des articles qui, en raison de
leur taille, de leur poids, de leur forme ou d'autres caractéristiques,
doivent être acheminées à l'aide d'un matériel spécialisé.
Le transport
de matériaux de construction sur les chantiers (construction résidentielle,
commerciale, institutionnelle, industrielle ou de génie civil) est compris
dans cette classe (sauf camions hors-route) , ainsi que le
transport de la neige pour le compte d'entrepreneurs privés, de municipalités
et le Ministère des Transports.
Sont également
inclus dans cette classe, celles qui offrent des services de déménagement de
biens usagés résidentiels, commerciaux ou institutionnels.
Que ce soit
du vrac liquide comme les produits pétroliers (essence, propane,
kérosène, mazout, huiles lubrifiantes, etc.); des produits chimiques (métal
liquide, antigel, éthanol, dégraisseurs industriels liquides, nettoyants ou autres
diluants liquides, toluène, acide chlorhydrique, autres liquides chimiques
industriels, etc.); des produits alimentaires (notamment le lait, mais les
huiles, la mélasse, etc.); le gaz naturel liquéfié; etc.;
Que ce soit
du vrac gazeux comme les gaz industriels (ammoniac, argon, acétylène,
azote, hélium, dioxyde de carbone, glace sèche, hydrogène, etc.); des gaz
médicaux (oxygène, protoxyde d'azote, héliox, monoxyde d'azote, etc.);
Que ce soit du vrac solide comme des produits alimentaires (grains,
sucre, farines, etc.); des minéraux métalliques (fer, or, cuivre, argent,
zinc, etc.); des minéraux industriels (charbon, sel, argile, etc.); des
granulats (sable, gravier, bitume, pierre, etc.); des pâtes (pâte kraft,
cires, élastomères, mastics, etc.); des poudres (sels d'ammoniac, poudres
métalliques, poudres industriels, etc.); autres (animaux vivants, métal en
vrac, neige, etc.); etc;
Que ce soit des produits forestiers comme le
bois de grume, les copeaux de bois et le bois débité;
Que ce soit des
marchandises de dimension hors-normes (maisons, moteurs d'aéronefs,
éoliennes, hélicoptères, turbines pour centrales hydroélectriques, ailes
d'aéronefs, machineries lourdes, etc.);
Ou d'autres marchandises
spéciales comme des produits alimentaires frais (viandes et volailles,
poissons et crustacés, fruits et légumes, produits laitiers,etc.); des
matières dangereuses sauf liquides ou gazeuses (explosifs, munitions, produits
chimiques emballés dans des contenants hermétiques comme les peintures et
solvants ou les produits ménagers ou les insecticides et fongicides, etc.);
des véhicules (automobiles, camions, motocyclettes, embarcations nautiques,
etc.) ou tout autre marchandise ne pouvant être palettisée.
En 2013, on
retrouvait près 14 700 entreprises de trnasport de vrac et autres marchandises
spéciales dans de nombreuses villes partout au pays (30 % en Ontario, 24 % en
Alberta, 19 % au Québec, 13 % en BC, 6 % en Saskatchewan, près de 4 % au
Manitoba, 2 % au Nouveau-Brunswick, ainsi qu'un peu plus de 2 % dans les
autres provinces et territoires).
Elles ont généré des revenus
totalisant plus de 26,4 milliards $ (dont plus de la moitié proviennent du
transport de matériaux pour les chantiers de construction, plus du tiers
proviennent du transport de produits pétroliers, alors que le reste
proviennent des autres marchandises spéciales).
Elles employaient plus
de 278 800 personnes (dont 14 400 camionneurs indépendants) dans de nombreux métiers, principalement des
camionneurs(euses), mais aussi du personnel d'entretien, d'entrepôts, de
terminaux de marchandises, de soutien logistique aux opérations et de soutien
administratif et de direction.
Cette
catégorie peut être divisée en 3 classes :
Déménagement :
comprend toutes les entreprises spécialisées en déménagement de biens pour des
particuliers, des entreprises ou des institutions sur de courtes ou de longues
distances en utilisant un camion semi-remorque, un camion porteur ou un
fourgon automobile. Sont compris dans cette classe les établissements peuvent
faire de l'entreposage à titre d'activité auxillaire sauf pour les meubles
neufs.
En 2013, il y avait plus de 1 180 entreprises de déménagement
dans l'ensemble du pays (42 % en Ontario, 20 % au Québec, 16 % en BC, 11 % en
Alberta, 3 % au Manitoba et 8 % dans les autres provinces et territoires).
Certaines d'entre-elles sont actives en période saisonnière seulement, alors
que d'autres sont actives toute l'année.
Parmi celles-ci, plus de 280
(sauf au Québec) sont membres de l'Association canadienne des déménageurs et
11 sont membres de l'Association du camionnage du Québec.
Près de 99 %
des entreprises canadiennes de déménagement sont des PME employant moins de
100 personnes.
Elles ont généré des revenus totalisant plus de 390
millions $ et employaient près de 21 000 personnes (conducteurs de camions
semi-remorque, conducteurs de camions porteurs, aides-chauffeurs de camions,
arrimeurs de remorques, déménageurs non chauffeurs, déménageurs-chauffeurs de
camions porteurs, déménageurs-chauffeurs de fourgons automobiles, conducteurs
de chariots élévateurs, manutentionnaires d'entrepôt, etc.).
Localement : comprend toutes les entreprises qui fournissent des
services de transport local par camion à l'aide d'un matériel spécialisé à
l'intérieur d'une région métropolitaine donnée.
En 2013, on y comptait
plus de 8 700 entreprises d'un bout à l'autre du pays (27 % en Alberta, 24 %
en Ontario, 21 % au Québec, 14 % en BC, 7 % en Saskatchewan, ainsi que 7 %
dans les autres provinces et territoires).
Voici un tableau
représentant la répartition des entreprises locales de transport par classe de
marchandises spéciales :
source : Industrie Canada
La totalité des
entreprises locales de transport spécialisées en transport local de
marchandises spéciales étaient des PME et employaient moins de 100 personnes,
exception de 16 PME qui avaient 100 employés(es) ou plus.
Elles ont
généré des revenus de plus de 13,5 milliards $ (dont : 4,3 milliards $ pour le
vrac liquide et le vrac gazeux, 3,5 milliards $ pour les produits forestiers,
2,8 milliards $ pour pour le vrac solide et 2,9 milliards $ pour les
marchandises hors-normes et autres marchandises spéciales).
Elles
employaient plus de 45 400 personnes (conducteurs de camions semi-remorques,
conducteurs de camions porteurs, aides-chauffeurs de camions, mécaniciens,
répartiteurs, arrimeurs de remorques, manutentionnaires, secrétaires, etc.).
Il faut ajouter près de 8 500 entreprises sans salarié (ex : entreprise
familiale dont tous les employés sont des membres de la famille ayant une part
dans l'entreprise, coopérative de transport dont tous les employés sont des
membres-exploitants de la coop, ainsi que les propriétaires-exploitantants
indépendants appelés "camionneurs indépendants").
Sur de longues
distances : comprend toutes les entreprises qui fournissent des
services de transport par camion à l'aide d'un matériel spécialisés ur de
longues distances d'une région métropolitaine à l'autre (partout dans une
province, dans quelques provinces, partout au Canada et même aux USA).
En 2013, on retrouvait près de 4 800 transporteurs de marchandises spéciales
situées un peu partout au pays (37 % en Ontario, 21 % en Alberta, 15 % au
Québec, 11 % en BC, 6 % au Manitoba, 6 % en Saskatchewan, 3 % au
Nouveau-Brunswick, ainsi que 1 % dans les autres provinces et territoires) et
qui offrent leurs services partout au Canada et aux États-Unis.
Voici
un tableau représentant la répartition des entreprises de transport de
marchandises spéciales sur longues distances par classes :
source : Industrie Canada
Elles ont généré
des revenus de plus de 12,9 milliards $ (dont : 3,8 milliards $ pour les
produits forestiers, 3,5 milliards $ pour le vrac liquide et le vrac gazeux,
2,25 milliards $ pour pour le vrac solide et 3,35 milliards $ pour les
marchandises hors-normes et autres marchandises spéciales).
Elles
employaient plus de 64 800 personnes (dont : 18 800 en transport de vrac
solide, 11 400 en transport de vrac liquide et gazeux, 11 200 en transport de
produits forestiers, ainsi que 23 400 en transport d'autres marchandises
spéciales).
Elles occupaient toutes sortes de métiers tels que : des
camionneurs salariés, mais aussi des mécaniciens, des répartiteurs, des
spécialistes en logistique, des réparateurs de remorques, des arrimeurs de
remorques, des conducteurs de chariots élévateurs, des manutentionnaires, des
spécialistes en soutien administratif, etc.).
Il y avait également près
de 5 100 entreprises sans salarié (ex : entreprise familiale dont tous les
employés sont des membres de la famille ayant une part dans l'entreprise,
coopérative de transport dont tous les employés sont des membres-exploitants
de la coop, ainsi que les propriétaires-exploitantants indépendants appelés
"camionneurs indépendants" ou "camionneurs-artisans").
Au Québec; l'industrie du transport de marchandises
spéciales, aussi appelé le "transport en vrac" est divisée en 6 classes selon
une règlementation provinciale de Transports Québec :
Transport en
vrac lié à l'industrie agricole (lait, engrais, animaux vivants, grains,
semences, chaux, denrées alimentaires périssables, etc.) : il n’est plus
nécessaire d’être titulaire d’un permis spécial pour effectuer le transport de
matières en vrac lié à l’industrie agricole contre rémunération au Québec;
Transport forestier (billots, bois en longueur, etc.) : seules
les stipulations applicables à tout contrat de transport du bois en provenance
des forêts du domaine de l’État sont assujetties au Règlement sur le contrat
de transport forestier;
Transport d'agrégats, de sel et neige
: il n’est plus nécessaire d’être titulaire d’un permis spécial pour effectuer
le transport de matières en vrac contre rémunération au Québec;
Transport de matières dangereuses en vrac : comprend le transport de
produits pétroliers, de gaz naturel liquéfié, de produits chimiques,
d'explosifs, de munitions, de gaz industriels, de gaz médicaux, etc. Il est
nécessaire d'obtenir un permis spécial émis par Transports Canada afin d'être
autorisé à transporter de telles marchandises n'importe où au pays;
Transport d'autres marchandises spéciales : pour le transport de
marchandises hors-normes, il est nécessaire d'obtenir un permis spécial de
Transports Québec; alors que pour les autres marchandises, aucune
règlementation n'est en vigueur.
Déménagement : l'industrie
québécoise du déménagement n'est pas règlementée au Québec.
En 2013, il
y a avait plus de 5 500 entreprises et travailleurs(euses) indépendants, en
presque totalité des PME (2 480 camionnneurs indépendants sans salarié, 2 150
ayant moins de 5 employés, 880 employant entre 5 et 99 personnes et 26
employant entre 100 et 499 personnes). Enfin, seulement 2 entreprises
québécoises de transport en vrac avaient 500 employés(es) ou plus.
Parmi celles-ci, près de 3 700 (67 %) effectuaient du transport local dans
une région métropolitaine québécoise, plus de 1 400 (26 %) effectuaient du
transport sur longues distances (surtout interprovincial, mais parfois aussi
transfrontalier aux USA), alors que les 400 autres entreprises (7 %) étaient
spécialisées en déménagement (résidentiel, commercial, institutionnel sur
courtes ou longues distances).
Elles ont généré des revenus totalisant
près de 4,5 milliards $ dont 75 % proviennent du transport interprovincial.
Elles employaient plus de 33 500 personnes (dont 17 300 en transport
local, 3 400 en déménagement, ainsi que 12 800 en transport sur longues
distances) et ce, dans toutes les régions du Québec.
Parmi les plus importants employeurs québécois
spécialisés transport en vrac et autres marchandises spéciales, il y a :
Gaz métro Solutions transport
(gaz naturel)
Transport Jacques Auger
(produits pétroliers et produits chimiques)
Transport Matte
(produits forestiers et vrac solide)
Beaulac Transport
(produits pétroliers)
GHL Transport (produits
pétroliers)
Brasseur
Transport (vrac liquide incluant matières dangereuses et vrac solide)
Quévrac
(vrac solide et pulvérulents)
Transport Car-Fré
(véhicules)
Transport
Laberge (véhicules)
Transport M. Charette
(résidus de bois)
Léo
Dussault Transport (résidus de bois)
Transport Bel-O (eau
potable)
Dans le domaine du déménagement, parmi les plus
importantes entreprises, il y a :
Clan Panneton
Déménagement La Capitale
Déménagement Diplomate
Déménagement Prix Modique
Nap Giroux
Déménagement Montréal
Dolbec Transport
Brault Déménagement
Déménagement Rive-Sud
Déménagement AGB
De plus, plusieurs grandes industries et grands distributeurs ont leur propre service
de transport, comme par exemple :
Natrel (produits
laitiers), Parmalat (produits laitiers),
Olymel (viandes et
volailles), A. Lassonde
(fruits et légumes), Lantic
(sucre),
Air liquide Canada (gaz
industriels), Praxair (gaz
industriels), Kronos
(produits chimiques), Joseph
Hélie (produits pétroliers),
Groupe Desroches (produits
pétroliers), Huiles
Bellechasse (produits pétroliers),
F. Dufresne (produits
pétroliers), Pepco
(produits pétroliers).
Carrières :
On y retrouve les métiers les plus évidents comme :
conducteur de camion lourd semi-remorque, conducteur de camion moyen porteur,
mécanicien de véhicules lourds, mais il y a également : gestionnaire en
logistique du transport, technicien en logistique du transport, spécialiste
des réclamations de marchandises, spécialiste en sécurité et gestion des
pertes, répartiteur en transport (centrale de communications), technicien de
remorques, conducteur de tracteur de manœuvre, carrosssier, préposé aux
pièces, manutentionnaire (fret), ainsi que le personnel administratif
(comptabilité, ventes, ressources humaines, bureautique, etc).
L'industrie du transport de
passagers par autobus; comprend toutes les entreprises dont
l'activité principale consiste à transporter des personnes à bord d'un autobus
(ou autocar), d'un petit autobus ou d'un minibus dans le cadre d'un parcours
déterminé ou d'un voyage de courte ou de moyenne distance lors de nolisements
(location d'un service d'autobus).
En 2013, il y avait près de 2 000
entreprises de transport par autobus dans l'ensemble du pays, majoritairement des PME
(29 % en Ontario, 27 % au Québec, 17 % en Alberta, 13 % en BC, 4 % au
Manitoba, 4 % en Saskatchewan et 6 % dans les autres provinces et
territoires).
Elles employaient près de 146 000 personnes 68 % sont des
conducteurs d'autobus, 7 % des mécaniciens et 25 % du personnel de soutien
technique ou administratif dans toutes les régions du pays (38 % en Ontario,
34 % au Québec, 9 % en Alberta, 5 % en BC, 2 % au Manitoba, 2 % en
Saskatchewan et 10 % dans les autres provinces et territoires).
Ces entreprises transportent annuellement plus de 1,6 milliards de passagers
de toutes clientèles (écoliers, personnes âgées, touristes, personnes avec
besoins spéciaux et usagers du transport en commun).
Elles ont généré
des revenus totalisant plus de 5,42 milliards $ (dont 73 % proviennent du
transport urbain et interurbain, 12 % proviennent du transport scolaire, 11 % proviennent
du transport nolisé et touristique, 3 % proviennent du transport urbain et interurbain et près de
1 % proviennent du transport adapté et spécialisé).
Il faut noter que le transport
urbain et interurbain est surtout offert par des organismes publics dont les
revenus sont réinvestis au sein de l'organisation et que le transport adapté
est souvent offert par des organismes publiques ou des organismes sans but
lucratif).
Ce sous-secteur est divisé en 4 classes, soit :
Le domaine du
transport scolaire :
Comprend toutes les
entreprises qui fournissent des services de transport scolaire (par autobus,
petit autobus ou minibus) suivant des lignes régulières et des horaires
établis, mais n'exigent pas un tarif au déplacement. Elles peuvent également
offrir des services de transport nolisé local de transport pour des adultes
(groupes d'employés, des membres d'organismes communautaires, etc.).
Toutefois, sont exclus de cette classe, les établissements d'enseignement et
autres organisations ayant leur propre service de transport scolaire et qui ne
font pas affaires avec une entreprise de transport scolaire (ex : une école
primaire privée détenant leurs propres autobus avec employés).
Les
principaux clients sont les commissions scolaires (au Québec) ou les conseils
scolaires publics (dans les autres provinces), les écoles maternelles,
primaires et secondaires privées, les garderies (incluant les CPE au Québec),
les camps de jour, certains collèges privés d'enseignement collégial.
Enfin, certaines entreprises, résidences pour aînés autonomes, ainsi que les
organismes communautaires et les groupes divers sont également des
clients pour les transports locaux nolisés (ex : visites au musée, transport
vers une salle de spectacle ou un théâtre, navette entre le bureau d'une
entreprise et un restaurant ou un centre de congrès, etc.).
En 2013, on comptait plus de 1 150 entreprises offrant des services de
transport scolaire (47 % au Québec, 25 % en Ontario, 18 % en Alberta et 10 %
dans les autres provinces et territoires).
Elles transportent plus de
1,1 million d'élèves par jour de la garderie jusqu'au secondaire,
principalement dans le réseau public, mais également dans le réseau privé.
Elles
employaient plus de 65 000 travailleuses et travailleurs, soit près de 75 %
des emplois de l'industrie canadienne du transport par autobus. À ce nombre,
il faut ajouter près 600 entreprises n'ayant aucun salarié (coopératives de
transport dont les employés sont tous des membres-propriétaires, des
entreprises dont les seuls employés sont les actionnaires, surtout dans le cas
d'entreprises familiales et les travailleurs indépendants).
Elles ont
généré des revenus totalisant plus de 559 millions $.
Au Québec;
plus de 523 000 élèves de la maternelle jusqu'au secondaire du public et du
privé utilisent le transport scolaire régulier ou adapté (matin et soir)
chaque jour, ce qui représentent 62 % de la clientèle des commissions
scolaires et plus de 40 % de la clientèle des écoles privées dans toutes les
régions du Québec en 2013.
Ils sont transportés par plus de 10 000
autobus réguliers, adaptés et berlines qui parcourent plus de 1 million de
kilomètres par jour.
En 2013, il y avait 627 entreprises de transport
par autobus qui offrent un service de transport scolaire qui desservant les
miliers d'écoles des 69 commissons scolaires francophones et anglophones et
près de 190 établissements d'enseignement privé de la province, ainsi que de
nombreux CPE et garderies privées.
Elles ont généré des revenus
totalisant plus de 260 millions $.
Elles employaient près de 27 600
personnes (dont près de 18 800 conducteurs d'autobus, plus de 700 conducteurs
de minibus et petits autobus scolaires surtout adaptés, plus de 1 900
mécaniciens de véhicules lourds, plus de 500 autres employés d'entretien des
véhicules, plus de 700 professionnels en logistique du transport et autres
domaines et cadres, ainsi que plus de 4 000 employés de soutien administratif
et technique).
Il faut ajouter également 200
chauffeurs(euses)-propriétaires (soit des chauffeurs et actionnaires d'une
coopérative de transport scolaire, les chauffeurs et actionnaires d'une
entreprise de transport notamment les entreprises familiales et les
travailleurs indépendants propriétaires de leur propre véhicule).
Alors qu'il y a quelques dizaines d'années, on retrouvait
presque exclusivement des petites entreprises, alors que maintenant, bien
qu'on retrouve encore de nombreuses PME, on retrouve de plus en plus de
grandes entreprises desservant notamment plusieurs commissions scolaires et
plusieurs régions. Pour cette raison, les conditions de travail se sont
améliorées considérablement au cours des années,
Les principaux employeurs sont :
Transport scolaire Sogesco
(incluant ses 31 filiales dans 11 régions de la province avec près d'une
trentaine de commissions scolaires desservies et plusieurs écoles privées
Intercar : dessert
une quinzaine de commissions scolaires et quelques écoles privées dans 5 régions de l'Est du Québec
Groupe La Québécoise :
dessert 15 commissions scolaires et 4 écoles privées dans 6 régions du Québec
Autobus Campeau :
dessert 8 commissions scolaires de l'Outaouais, des Hautes-Laurentides et de
la Montérégie
Groupe Gaudreault
: dessert 4 commissions scolaires de Lanaudière et Mauricie et 1 école privée
de Lanaudière
Groupe
Autobus Auger : dessert 6 commissions scolaires dans les régions de
Chaudière-Appalaches et de Québec
Groupe Hélie : dessert 5
commissions scolaires de la Mauricie, du Centre-du-Québec et de
Chaudière-Appalaches
Autobus Laval : dessert 2
commissions scolaires de la région de Québec
Groupe Galland :
dessert la commission scolaire de Laval
Groupe Transbus : dessert
2 commissions scolaires en Montérégie
Le domaine du
transport nolisé et touristique : en transport nolisé par
autobus ou autocar, comprend toutes les entreprises dont l'activité principale
consiste à fournir des services de transport qui ne suivent pas des lignes
régulières et des horaires établis, et louent des véhicules entiers plutôt que
des sièges.
Au fait, quelles sont les différences entre un autobus et
un autocar ?
Un autocar est un véhicule pouvant accueillir
confortablement plusieurs voyageurs pour de longues distances, notamment pour
des voyages touristiques, d'affaires ou spéciaux (de modèles tels que :
Prévost, Mercedes-Benz, Irisbus, MAN, etc.).
Un autobus (en ce qui
concerne le volet nolisé) est un véhicule (de type scolaire de luxe, mais aménagé avec
des sièges plus confortables semblables à ceux des autocars) pouvant
accueillir confortablement plusieurs voyageurs pour de courtes distances,
notamment pour des voyages touristiques, d'affaires ou spéciaux (de modèles
tels que : Thomas, Blue Bird, Lion, etc.).
En transport de tourisme et
d'agrément, comprend toutes les entreprises dont l'activité principale
consiste à fournir des services de transport pour des visites touristiques
d'une région à bord d'un autobus spécialement aménagé pour ce type d'activité.
Plusieurs raisons
nécessitent le nolisement d'un autocar : que ce soit pour des groupes d'aînés,
de groupes scolaires, de groupes sociaux, de camps de vacances ut groupes de touristes désirant
effectuer un voyage afin de visiter les attraits touristiques d'une région ou
à un événement sportif, culturel ou autre (ex : festival); de groupes
d'employés d'une entreprise afin d'assiter à un voyage d'affaires (congrès,
colloque, salon commercial, rassemblement syndical ou lors de tournées pour le
personnel d'artistes, etc.); de groupes de clubs sportifs afin de les
transporter d'une ville à une autre pour une compétition ou un match; etc.
Pour des
visites touristiques d'une région, on utilise des autobus ou des minibus
spécialement aménagés pour des tours de ville ou des excursions touristiques
d'une région (ex : autobus ou minibus avec toit rétractable, autobus à deux
étages, un autobus de style tramway, un minibus
électrique, un minibus de luxe, un amphibus, etc.). Que ce soit pour faire un
tour de ville dans le Vieux-Québec ou pour faire le tour des routes aménagées
des Rocheuses dans la région de Banff en Alberta, un tour de la ville de
Whistler de la long de la côte du Pacifique en BC ou le tour de l'une des plus
anciennes réserves autochtones nord-américaines en Saskatchewan ou pour
admirer les paysages exceptionnels de Charlevoix au Québec; ces véhicules sont
bien appréciés par de nombreux touristes.
En 2013, il y avait plus de
200 entreprises d'autobus et d'autocars dans l'ensemble du pays (23 % en
Ontario, 22 % en BC, 19 % en Alberta, 13 % au Québec, 7 % en Saskatchewan, 5 %
au Manitoba, ainsi que 11 % dans les autres provinces et territoires) offrant
un service de nolisement d'autobus ou d'autocars pour des voyages organisés au
Québec, ailleurs au Canada ou aux États-Unis.
Elles ont généré des revenus
totalisant plus de 650 millions $ et employaient plus de 11 100 personnes
(dont environ : 7 800 conducteurs d'autocars ou d'autobus, un peu plus de 1
000 mécaniciens, quelques centaines d'accompagnateurs pour touristes, quelques
centaines d'autres employés d'entretien, ainsi que près d'un millier
d'employés de soutien administratif et technique incluant le personnel des
ventes et services). Il faut ajouter environ 150 chauffeurs(euses)
indépendants(es).
Au Québec; on retrouve
37 entreprises offrant des services de nolisement d'autobus ayant généré des
revenus de plus de 85 millions $ et qui employaient près de 2 000 personnes en
2013.
Alors qu'il y a quelques dizaines
d'années, on retrouvait presque exclusivement des petites entreprises, alors
que maintenant, bien qu'on retrouve encore de nombreuses PME, on retrouve de
plus en plus de grandes entreprises proposent de nombreuses destinations
québécoises, canadiennes et américaines et offrent des conditions de travail
améliorées pour leurs employés;
Parmi les principaux employeurs, il y a
:
Greyhound,
Coach Canada-Gray Line,
Intercar, Groupe La Québécoise,
Groupe Hélie,
Groupe Bel-Horizon,
Groupe Gaudreault,
Groupe Galland
Alors que parmi les entreprises de transport touristique, il y a :
Tours du Vieux-Québec,
Ville de Saguenay,
Société de transport de Trois-Rivières,
Montréal Amphibus Tours.
Dans le domaine du transport adapté
et spécialisé
:
Ce sont des entreprises privées, des entreprises publiques de
transport urbain ou des organismes sans but lucratif offrant un service de
transport adapté pour personnes avec mobilité réduite (personnes âgées,
personnes handicapées physiques, personnnes handicapées intellectuellement)
afin de leur assurer un déplacement efficace et sécuritaire à bord d'un
minibus adapté vers différents endroits sur un territoire (hôpital, école,
milieu de travail, musée, salle de spectacle, théâtre, centre commercial,
clinique médicale, etc.).
Depuis quelques années, le transport adapté est en constante
progression. Avec une population vieillissante, les services de transport
adapté
seront de plus en plus sollicités. Le nombre de personnes admises au transport
adapté ne cesse de croître au fil des ans.
Ce sous-secteur inclus
également le transport spécialisé, soit :
transport médical :
offre un service de transport médical pour les centres hospitalier d'une
région. Les véhicules (autobus ou minibus) sont aménagés et adaptés
spécialement pour le transport médical et sont munis de l'équipement
nécessaire pour le faire de longs trajets à la grandeur de la province
(fauteuils gériatriques, sièges de transport pour bébé, système
d’oxygénothérapie central et portatif, mMasque de réanimation avec adaptateur
pour oxygène, etc.).
transport aéroportuaire : ce sont des
minibus servant de navettes pour des groupes organisés afin de les transporter
de l'aéroport jusqu'à un hôtel, un centre de congrès, une salle de spectacle,
un centre sportif ou un site touristique.
Au Québec; on retrouve 86 organismes à but non lucratif ayant conclu des ententes avec
872 organismes municipaux, ainsi que la plupart des 25 entreprises publiques de
transport en commun qui fournissent les services de transport adapté pour
personnes âgées ou handicapées.
De plus, une trentaine d'entreprises de transport
scolaire ou de transport urbain (dont plusieurs relèvent d'une MRC ou d'une municipalité) ont conclu des ententes avec des écoles spécialisées, des centres de
la petite enfance, des centres hospitaliers de soins de longue durée pour
personnes âgées CHSLD et centres de réadaptation publics afin d'offrir des
services en transport adapté.
Enfin, plusieurs entreprises de taxi
offrent également un tel service, mais ne sont pas incluses dans ce
sous-secteur.
Difficile d'évaluer le nombre d'emplois généré puisque la
plupart des entreprises sont également dans d'autres secteurs (transport
urbain ou transport scolaire), alors que la plupart des organismes sans but
lucratif emploient principalement des bénévoles, bien qu'ils emploient
également des salariés(es).
Chez les 9 sociétés publiques de transport
urbain, on retrouve plus de 170 conducteurs(trices) de minibus, sans oublier
les mécaniciens(nes), les préposés(es) à l'entretien et les préposés(es) au
service de transport adapté.
Parmi les principales entreprises
publiques offrant le transport adapté, on retrouve :
Société de transport de
Montréal (division du transport adapté)
Service de transport adapté de la Capitale STAC (division du RTC)
Service de transport adapté du
Réseau de transport de Longueuil
Service de transport adapté de
la Société de transport de Laval
Service de transport adapté du
CIT des Laurentides
autres services publics :
Transport adapté de la MRC des
Maskoutains en Montérégie
Transport adapté du Joliette
métropolitain dans Lanaudière
Corporation du transport
adapté et collectif de Papineau en Outaouais
Transport adapté Accès
dans la MRC de Roussillon en Montérégie
les principales
entreprises privées un service de transport adapté :
Sogesco,
Intercar,
Groupe Gaudreault,
Groupe Galland,
Groupe Transbus,
Interbus Saguenay
En transport spécialisé :
Corpo Navette aéroportuaire
Groupe Transbus
(transport médical)
Autocars Bas-St-Laurent (transport médical).
Carrières :
On y retrouve notamment : des conducteurs(trices)
d'autobus, des conducteurs(trices) de minibus adaptés ou minius navettes, des
mécaniciens(nes) de véhicules lourds, des techniciens(nes) en logistique du transport,
des gestionnaires de flotte, etc;
Dans le domaine du transport
urbain et interurbain :
Comprend toutes les entreprise
fournissant des services de transport urbain par autobus auprès de la
population de son territoire (d'une municipalité, de plusieurs municipalités
d'une MRC ou d'une communauté métropolitaine ou d'un autre regroupement de
municipalités) ou fournissant des services de transport interurbain par
autobus permettant la liaison entre différentes villes selon des parcours et
des horaires réguliers.
En 2013, on retrouvait 103 réseaux publics de
transport urbain par autobus (entreprises publiques) et plus de 260
entreprises privées de transport urbain et/ou interurbain offrant plus de 2
940 lignes sur une distance totalisant plus de 1,185 kilomètres afin de
transporter plus de 2 millions de passagers par jour (soit environ 141,7
millions de voyages par jour) au moyen de près de 15 600 autobus.
Ces
entreprises ont généré des revenus d'exploitation de près de 3,97 milliards $
(mais c'est en incluant tous les modes de transport urbain : autobus,
tramways, trains légers, trains de banlieue, métro et traversier).
Elles employaient près de 56 500 personnes (tels que : conducteurs d'autobus,
mécaniciens de véhicules lourds, carrossiers, inspecteurs de réseau,
répartiteurs de réseau, agents du service à la clientèle, ingénieurs et
technologues en génie des transports, professionnels et techniciens en
logistique du transport, autres employés d'entretien, autres employés de
soutien administratif et technique, etc.).
Au Québec; comprend autant des entreprises publiques
que des entreprises privées de transport offrant des services de transport
urbain et/ou interurbain dans toutes les régions du Québec.
4 types de
transport urbain et interurbain sont offerts au Québec :
Il y a les
entreprises publiques de transport urbain relevant de la responsabilité d'une
grande municipalité (ex : Laval, Gatineau, Longueuil, Sherbrooke, Lévis,
Saguenay, Trois-Rivières), d'une communauté métropolitaine regroupant quelques
ou plusieurs municipalités dont une ville centre (Montréal et Québec) ou
différentes municipalités d'une ou plusieurs MRC (conseils intermunicpaux de
transport);
Il y a des entreprises privées de transport par autobus
sous contrat avec une entreprise publique de transport urbain afin d'offrir un
service de transport sur une partie du territoire non desservie par le service
public et ce, en continuité avec l'entreprise publique;
Il y a des
entreprises privées de transport par autobus sous contrat avec une
municipalité ou une MRC ou un autre regroupement de municipalités afin
d'offrir un service de transport urbain (et s'il y a lieu, interurbain), mais
sous la responsabilité et financé par les autorités municipales;
Enfin,
des entreprises privées de transport interurbain offrant un service régulier
de liaison entre différentes villes du Québec (exemple le plus connu est celui
offert par l'entreprise Groupe Orléans Express).
En 2013, on
retrouvait 9 sociétés publiques de transport en commun (Montréal, Québec,
Laval, Longueuil, Gatineau, Sherbrooke, Lévis, Saguenay et Trois-Rivières)
desservant 9 agglomérations regroupant un total de 27 municipalités.
Elles ont assuré plus de 558 millions de déplacements de plus de 36,8 millions
de passagers en transport régulier, ainsi que plus de 5,6 millions de
déplacements de près de 370 000 passagers en transport adapté.
Elles
ont injecté plus de 2,5 milliards de dollars dans l’économie du Québec.
Elles employaient plus de 16 830 personnes (dont environ : 9 100
conducteurs d'autobus, 170 conducteurs de minibus adaptés, 1 420
mécaniciens, 355 inspecteurs de réseau, 370 répartiteurs de réseau, 1 900
autres employés d'entretien, 175 constables spéciaux et agents de la paix, 600
professionnels, 2 750 employés de soutien administratif et technique) dont
plus de 60 % travaillaient pour la Société de transport de Montréal; et procurées de l'emploi
indirects à plus de 4 100 personnes (au sein des fournisseurs).
On
retrouvait également 9 conseils intermunicipaux de transport CIT et 3
conseils
régionaux de transport CRT desservant un total de 68 municpalités de 16 MRC
situées dans le Grand Montréal (Montérégie, Laurentides et Lanaudière) par des
parcours urbains au sein de leur territoire, mais dans la plupart des cas, des
liaisons interurbaines dans certaines municipalités de l'extérieur de leur
territoire (ex : Montréal, ainsi que Longueuil pour les CIT de la Montérégie
ou Laval pour les CIT de la rive-nord). Les services sont généralement offerts
par une entreprise privée ayant un contrat avec l'organisation de transport en
commun. Les ressources humaines relèvent de cette entreprise privée.
En
2013, ils ont transporté 1,5 millions de passagers pour un total de 22,68
millions de déplacements réguliers et plus de 650 000 déplacements en
transport adapté avec une flotte de plus de 560 autobus. Leur achalandé a
augmenté en moyenne de 35 % depuis les 10 dernières annnées.
D'autres
municipalités et MRC de l'extérieur de Montréal ont également un service de
transport en commun dont les services sont assurés des entreprises privées
sous-contrat avec les autorités municipales (par exemple : Régie
intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine desservant une
cinquantaine de municipalités de la région, Régie intermunicipale de transport
des Collines-de-l'Outaouais dessert 4 municipalités de la MRC des
Collines-de-l'Outaouis, Régie de transport en commun de la Ville de
Shawinigan, Service de transport en commun de Drummondville, Société des
transports de Rimouski, etc.).
Enfin, il
y avait 34 entreprises d'autobus fournissant des services de transport urbain
et interurbain qui employaient près de 3 000 personnes (env 2 000 conducteurs
d'autobus, 350 mécaniciens, 60 répartiteurs de réseau, 70 inspecteurs de
réseau, 150 d'autres employés d'entretien et près de 400 employés de soutien
administratif et technique).
Parmi les plus importants
employeurs publics, il y a :
la Société de transport de Montréal STM dessert plus de 416 millions de
passagers de toute l'agglomération de l'Île-de-Montréal
le Réseau de transport de la Capitale RTC
dessert plus de 45 millions de passagers de toute l'agglomération de Québec
(incluant les municipalités de L'Ancienne-Lorette et St-Augustin-de-Desmaures),
le Réseau
de transport de Longueuil RTL dessert près de 35 millions de passagers de toute l'agglomération de
Longueuil (incluant les villes de Brossard, Boucherville,
St-Bruno-de-Montarville et St-Lambert),
la Société de transport de Laval STL
dessert plus de 21 millions de passagers de la Ville de Laval,
la
Société de transport de
l'Outaouais STO dessert plus de 19 millions de passagers de la Ville de
Gatineau,
la Société de transport de Sherbrooke STS
dessert plus de 8 millions de passagers de la Ville de Sherbrooke,
le
Conseil intermunicipal de transport des Laurentides dessert plus de 5,6
millions de passagers de 14 municipalités des MRC de la Rivière-du-Nord,
Thérèse-de-Blainville, Deux-Montagnes et de Mirabel dans la région des
Laurentides.
Parmi les plus importants employeurs privés, on retrouve notamment :
Groupe Orléans
Express plus importante entreprise de transport interurbain au Québec,
elle offre des liaisons entre les villes des régions de Québec,
Chaudière-Appalaches, Mauricie, Centre-du-Québec, Saguenay-Lac-St-Jean,
Bas-St-Laurent, Gaspésie, ainsi que des liaisons vers Montréal
Intercar : offre des
services de transport interurbain pour des liaisons entre des villes du
Saguenay-Lac-St-Jean, de la Côte-Nord, de Charlevoix et des liaisons de ces
régions en direction de Québec, Montréal ou Longueuil
Groupe La Québécoise
assure le service de transport urbain pour CIT le Richelain en Montérégie,
ainsi que du transport interurbain pour des liaisons vers Longueuil ou
Montréal
Groupe Gaudreault
assure le service de transport urbain pour le CRT Lanaudière sur le territoire
de la MRC de Joliette et de transport interurbain pour des liaisons en
direction de différentes municipalités des MRC d'Autray, de la Matawinie,
ainsi que les villes de Terrebonne, Laval ou Montréal
Groupe Transbus effectue
le service de transport urbain pour les territoires de la CIT Sorel-Varennes
et de la CIT de la Presqu'île en Montérégie, ainsi que du transport
interurbain pour des liaisons vers Longueuil ou Montréal
Groupe
Autobus Auger assure le service de transport urbain sur une partie du
territoire de la Ville de Lévis en collaboration avec la Société de transport
de Lévis, ainsi que du transport interurbain pour des liaisons vers Québec
Carrières : les entreprises de
ce sous-secteur emploient notamment :
des conducteurs(trices) d'autobus, des conducteurs(trices) de
minibus (incluant les minibus adaptés), des mécaniciens(nes) de véhicules lourds,
des aviseurs(es) techniques, des carrossiers(ères) et débosseleurs(euses)-peintres,
des démarreurs(euses)-gareurs(euses) de véhicules, des
préposés(es) aux pièces, des préposés(es) à la maintenance, des préposés(es) à l'entretien
et au nettoyage, des répartiteurs(trices) de réseau, des inspecteurs(trices)
de réseau sur la route,
des agents(es) du service à la clientèle, des techniciens(nes) en logistique, des
gestionnaires des opérations de transport, des gestionnaires de la
maintenance, en plus du personnel de soutien administratif (ressources
humaines, comptabilité, ventes, approvisionnements, relations publiques,
informatique, bureautique, etc).
Au sein de l'industrie du transport
de courrier de la
messagerie; les entreprises de ce sous-secteur effectuent du
transport local de colis, courriers et autres messageries chez les clients
(entreprises, organismes gouvernementaux ou particuliers); mais également du
transport interurbain (ailleurs au Québec, au Canada et aux USA).
Chaque jour, les entreprises canadiennes livrent plus de 2 000 000 de colis et
courriers dans le plus de 200 pays, mais majoritairement au Canada et aux
États-Unis.
Ce
sous-secteur peut être divisé en 2 catégories, soit :
Services
interurbains et nationaux de messagerie : comprend toutes
les entreprises dont l'activité principale conssiste à fournir des services de
messagerie par voie terrestre au niveau interurbain (entre les villes d'une
même province), national (partout au Canada) et transfrontalier (en desservant
également les USA) directement chez les clients (particuliers, entreprises,
organismes sans but lucratif et organismes gouvernementaux). Sont compris dans
cette classe les établissements de messageries relevant des bureaux de poste.
Elles utilisent généralement des fourgons de livraison ou des camions
type porteur. Par contre, on peut exclure les activités de transport de
messagerie entre les centres de courriers (ex : d'un centre de traitement de
Postes Canada vers un centre de tri du courrier d'une entreprise de messagerie
ou entre 2 centres de traitement du courrier d'une même entreprise de
messagerie), puisque ces activités relèvent plutôt du sous-secteur du
camionnage.
Il faut noter aussi que les entreprises de transport
interurbain par autobus offrent également ces services, mais ne sont pas
inclus dans ce sous-secteur.
Dans l'ensemble du pays, on retrouve plus
de 1 900 entreprises de toutes tailles un peu partout pays (38 % en Ontario,
22 % en BC, 12 % au Québec, 15 % en Alberta, 4 % au Manitoba, 4 % en
Saskatchewan, ainsi que 5 % dans les autres provinces et territoires).
Certaines de ces entreprises offrent également un ou plusieurs des autres
modes de transport pour les livraisons (maritime, aérien ou ferroviaire).
De plus, seulement le tiers des entreprises offrent leurs services au
niveau national et transfrontalier ou national seulement, alors que la
majorité desservent différentes villes d'une même province (et parfois
quelques villes importantes d'une province voisine).
En 2013, elles ont
généré des revenus de près de 135 millions $ et employaient près de 50 800
personnes.
Services locaux de messagers et de livraison :
comprend toutes les entreprises dont l'activité principale conssiste à fournir
des services de messagerie par voie terrestre dans l'ensemble du territoire
d'une seule région ou d'une seule ville directement chez les clients
(particuliers, entreprises, organismes sans but lucratif et organismes
gouvernementaux).
Sont exclus de cette classe, les restaurants et les
commerces offrant un service de livraison (ex : épiceries, pharmacies, etc.).
Seulement 10 % des entreprises de ce sous-secteur effectuent leurs
services par camions (fourgons ou camions porteurs), alors que la plupart
utilisent des véhicules automobiles ou parfois, des bicyclettes.
Il
faut noter aussi que plusieurs entreprises de taxi offrent également ces
services aux particuliers et aux petites entreprises et les entreprises de
transport interurbain par autobus au niveau interurbain, mais ne sont pas
inclus dans ce sous-secteur.
Dans l'ensemble du pays, on retrouve plus
de 1 000 entreprises (en presque totalité, des PME) situées un peu partout au
pays, mais desservant principalement les grandes villes et les régions les
plus populeuses (34 % en Ontario, 34 % au Québec, 12 % en BC, 11 % en Alberta
et 9 % dans les autres provinces et territoires).
En 2013, elles ont
généré de plus de 195 millions $ et employaient plus de 18 000 personnes, en
plus de près de 1 900 messagers(ères) indépendants(es).
Au
Québec; près de 250 000 colis et courriers sont livrés par les
entreprises québécoises, principalement dans le Grand Montréal, mais également
dans les différentes régions de la province, dans les grandes villes
canadiennes (dont Toronto, Vancouver, Calgary, Winnipeg et Ottawa), ainsi que
dans certaines grandes villes américaines (dont New York, Boston, Washington,
Philadelphie et Hartford).
On retrouve plus de 340 entreprises de
messsageries (par voie terrestre seulement ou par modes de transport mixtes)
desservant le Québec, les autres provinces canadiennes et les États-Unis.
La presque totalité de ces entreprises sont des PME ayant moins de 100
employés(es).
En 2013, elles ont généré des revenus de plus de 23 millions $ et
employaient près de 9 000 personnes.
Parmi les plus importants employeurs, il y a :
Postes Canada,
Fedex,
UPS,
DHL,
Purolator,
DB Shenker Canada, ICS
Courrier,
Canpar,
Dicom Express,
Dynamex (membre
Transforce), Nationex
En 2013, il y avait également plus de 330 PME (ayant tous, 100 employés ou
moins) qui employaient près de 5 600 personnes, surtout concentrées dans la
région de Montréal, mais également dans les autres villes importantes du
Québec (Québec, Laval, Gatineau, Longueuil, Sherbrooke, Lévis, Saguenay,
Trois-Rivières, Terrebonne, St-Jean-sur-Richelieu, St-Jérôme, Drummondville,
Rimouski).
Parmi les plus principaux employeurs, on retrouve :
Courriercom,
S.O.S. Courrier,
Courrier rapide.
Carrières : parmi les
différents métiers de ce sous-secteur, il y a :
conducteur(trice) d'un
camion porteur (classe 3), conducteur(trice) de fourgon de livraison (classe
5), conducteur(trice) de voiture de livraison (classe 5), répartiteur(trice)
("dispatcher"), agent(e) de secrétariat, commis comptable,
préposé(e) aux expéditions, préposé(e) à l'entretien du parc de véhicules, mécanicien(ne)
d'automobiles, mécanicien(ne) de véhicules lourds, agent(e) du service à la
clientèle, agent(e) de secrétariat, commis comptable, représentant(e), préposé(e) au chargement et déchargement des
camions et fourgons, conducteur(trice) de chariot élévateur, manutentionnaire,
etc.
Au sein de l'industrie du taxi et
de la limousine; comprend toutes les entreprises dont l'activité
principale consiste à fournir des services de transport de voyageurs par taxi
ou par limousine. Différents types de clientèles sont desservies par ces
entreprises, soit le public en général, les usagers du transport en commun
"taxibus", la
clientèle scolaire "taxi école", les gens d'affaires et les touristes.
On peut
diviser ce sous-secteur en 2 catégories, soit :
Transport par taxi
: sont inclues, toutes les entreprises dont l'activité principale consiste à
fournir des services de transport de voyageurs par taxi. n'ayant pas à suivre
des horaires ou des itinéraire réguliers. Sont compris dans cette class les
particuliers et les sociétés propriétaires de parcs de taxis qui fournissent
les srvices de répartition, peu importe la façon dont les chauffeurs sont
rémunérés, qu'ils soient salariés ou qu'ils louent leur véhicule. Sont
également compris les propriétaires-chauffeurs de taxis.
Dans
l'ensemble du pays, on retrouve près de 2 500 entreprises de taxi détenant une
licence d'exploitation commerciale (excluant les entreprises sans salarié dont
les chauffeurs indépendants) réparties partout au pays (38 % en Ontario, 23 %
au Québec, 16 % en BC, 15 % en Alberta, 3 % au Manitoba et 5 % dans les autres
provinces et territoires). Bien entendu, elles sont surtout concentrées dans
les grandes villes et dans les régions les plus populeuses.
Près de 99
% de ces entreprises sont des PME qui emploient moins de 100
chauffeurs(euses), répartiteurs(trices) et autres employés(es) de soutien..
En 2013, elles ont généré des revenus de plus de 65 millions $ et
employaient près de 39 500 personnes.
Au
Québec; l'industrie québécoise du taxi est présente dans tous
les régions de la province. En effet, près de 90 % de la population du Québec
est desservie par le transport par taxi. Les permis de propriétaire de taxi
sont répartis dans plus de 87 MRC et 16 agglomérations comprenant 625 municipalités,
soit près de 50 % des municipalités de la province.
Voici un tableau
démontrant les types d'exploitation des propriétaires de taxi au Québec :
source : Commission des transports du Québec
En 2013, il y avait
738 entreprises de taxi (détenant un permis émis par la Commission des
transports du Quuébec ou dans le cas de la région de l'Île-de-Montréal par le
Bureau de taxi de Montréal) regroupant environ 24 000 titulaires de permis de
classe 4C.
On retrouvait près de 8 500 individus-propriétaires de taxi (1
permis = 1 voiture de taxi), soit : 1 détenant 21 permis et +, 12
détenant entre 11 et 20 permis, près de 700 détenant entre 2 et 10 permis,
alors que plus de 7 800 détiennent qu'un seul permis.
Il faut ajouter
39 intermédiaires de taxi qui fournissent aux propriétaires de taxi des
services de répartition d’appels, de publicité, ainsi que d’autres services de
même nature.
Les personnes qui agissent à titre d’intermédiaire doivent
détenir un permis d’intermédiaire dans les agglomérations des principales
villes du Québec, soit celles de l’Île de Montréal, Gatineau, Laval,
Longueuil, Trois-Rivières, Québec, Lévis, Saguenay et Sherbrooke. Ailleurs au
Québec, les autres intermédiaires peuvent exploiter sans devoir détenir de
permis et ils ne sont ni sous l’autorité de la Commission, ni sous celle du
Bureau de taxi de Montréal. Actuellement, 25 sont émis par la Commission des
transports du Québec et 14 par le Bureau de taxi de Montréal.
Parmi les
plus grandes entreprises de cette industrie à l'extérieur de la région
de l'Île-de-Montréal :
Taxi Coop Québec
(agglomération de Québec) la plus importante entreprise de taxi de l'est du
Québec,
Taxi Coop
Laval (Ville de Laval) la plus importante entreprise de taxi de la
rive-nord de Montréal,
Radio Taxi Union (agglomération de Longueuil) la plus importante
entreprise de taxi de la Montérégie,
Taxi Coop Ste-Foy-Sillery
(agglomération de Québec) la seconde plus importante entreprise de taxi de
l'est du Québec,
Allo taxi
(agglomération de Longueuil) seconde plus importante entreprise de taxi de la
Montérégie,
Loyal Taxi
(agglomération de Longueuil) plus importante entreprise de taxi de
l'Outaouais.
Dans la région de l'Île-de-Montréal;
contrairement aux autres régions du Québec dont la responsabilité de
l'émission des permis de propriétaires de taxi est la Commission des
transports du Québec et de la formation des chauffeurs(euses) de taxi pour
l'obtention du permis de conduire classe 4C; dans cette région, c'est le
Bureau de taxi de Montréal qui est chargé d'émettre les permis de
propriétaires et de fournir la formation via l'École de taxi.
On
retrouve uune dizaine d'entreprises de taxi regroupant plus de 10 860
chauffeurs(euses) de taxi opérant plus de 4 400 véhicules (soit 45 % de
tous les effectifs et de la flotte de l'industrie québécoise du taxi).
On retrouve plus de 3 500 individus-propriétaires de taxi (1 permis = 1
voiture de taxi), soit : 1 détenant 21 permis et +, 8 détenant entre 11
et 20 permis, près de 700 détenant entre 2 et 10 permis, alors que plus de 300
détiennent qu'un seul permis.
Enfin, 14 des 39 intermédiaires de taxi
(soit 36 % d'entre-eux) sont situés dans cette région.
Les plus importantes entreprises de taxi de la région (et parmi les 10 plus
importantes au Québec) sont :
Taxi Diamond,
Taxi Champlain,
Taxi Coop Montréal,
Taxi Hochelaga,
Taxi Boisjoly, Rosemont,
Villeray et Taxi Coop de
l'Est.
Carrières :
Le chauffeur ou la
chauffeuse d’un taxi, tout le chauffeur ou la chauffeur de limousine doit détenir un permis de conduire
de la classe 4C ou d’une classe supérieure. Il ou elle doit également détenir un permis de
chauffeur de taxi (« pocket number ») émis par le Bureau du taxi et du
remorquage de la ville de Montréal (BTRVM) pour l’Île de Montréal ou par la
Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) pour les autres régions du Québec.
Il y a également les métiers de répartiteur(trice) de taxi,
représentant(e) d'intermédiaire de taxi, agent(e) du service à la clientèle,
agent(e) de secrétariat, commis comptable, etc.
Voici un tableau démontrant le kilométrage moyen parcouru par un véhicule
de taxi au Québec :
source : Commission des transports du Québec
Transport par limousine : comprend toutes les
entreprisesdont l'activité principale consiste à fournir des services de
transport de voyageurs par limousine. Par contre, sont exclues de cette
classe, les établissements hôteliers et les grandes entreprises ayant leur
propre service de limousine avec chauffeur pour leurs clients.
Dans l'ensemble du pays, on retrouve plus de 300 entreprises de services de
limousine, majoritairement concentrées dans les grandes villes un peu partout
au pays (60 % en Ontario surtout à Toronto et Ottawa, 13 % en BC surtout à
Vancouver, 11 % au Québec surtout à Montréal, 10 % en Alberta surtout à
Calgary et 6 % dans les autres provinces et territoires).
La presque
totalité de ces entreprises (sauf une seule) sont des PME employant moins de
50 personnes.
En 2013, elles ont généré des revenus de près de 200
millions et employaient un peu plus de 2 300 personnes dont près de 800
chauffeurs(euses)-propriétaires.
Au Québec;
ce sont 36 entreprises offrant un service de transport par limousine,
majoritairement concentrées dans la région de Montréal.
En 2013, elles
employaient environ 250 personnes dont 60 % étaient dans la région de
Montréal. Parmi ces derniers, dont près de 90 étaient des
chauffeurs(euses)-propriétaires.
Parmi les plus importantes entreprises
de limousine, il y a :
Limousine A1, Groupe
Limo-Québec, Limousine
Montréal V.I.P., Metropole
Limousine.
Soutien au transport routier;
comprend toutes les entreprises dont l'activité principale consiste à fournir
des services spécialisés aux établissements de camionnage, aux exploitants
d'autobus et à d'autres établissements utilisant le réseau routier.
Elles offrent des services tels que : l'exploitation de routes, ponts et
tunnels payants, l'exploitation de gares routières de marchandises,
l'exploitation de terminaux routiers indépendants, l'inspection et pesée
relatifs au transport par camion, le chargement et déchargement de remorques,
courtage en transport routier, courtage en douanes, transit international,
entretien et réparations de véhicules commerciaux, remorquage de véhicules
lourds, remorquage de véhicules automobiles, etc.
En 2013, on comptait
plus de 5 600 entreprises fournissant des activités de soutien aux entreprises
de transport routier (de marchandises et/ou de passagers) dans toutes les
régions partout au pays (40 % en Ontario, 21 % au Québec, 14 % en BC, 13 % en
Alberta, 3 % au Manitoba, 3 % en Saskatchewan et 6 % dans les autres provinces
et territoires).
Parmi celles-ci, plus d'un millier étaient
spécialisées dans le remorquage de véhicules automobiles et/ou de véhicules
lourds, 2 200 étaient des intermédiaires en transport routier (surtout de
marchandises) et plus de 2 400 fournissant d'autres services de soutien.
La presque totalité étaient des PME (48 % employaient moins de personnes,
46 % employaient entre 5 et 99 personnes et près de 6 % employaient entre 100
et 499 personnes). Enfin, seulement 7 entreprises canadiennes (ou filiales
d'entreprises étrangères) étaient considérées comme grandes entreprises
puisqu'elles avaient 500 employés(es) ou plus au pays.
Elles ont généré
des revenus de plus de de 2,9 milliards $ (dont 1,4 milliards $ chez les
intermédiaires en transport, 792 millions $ en remorquage de véhicules, ainsi
que 786,4 millions $ dans les autres activités de soutien au transport
routier).
Elles procuraient de l'emploi à plus de 85 000 personnes,
surtout concentrées dans les grands centres urbains, mais également dans de
nombreuses autres villes du pays (notamment dans les secteurs du remorquage,
de l'entretien de véhicules et des opérations des terminaux de marchandises).
Il faut ajouter près de 4 000 entreprises sans salarié (ex : entreprise
familiale dont tous les employés sont des membres de la famille ayant une part
dans l'entreprise, coopérative de transport dont tous les employés sont des
membres-exploitants de la coop); ainsi que les travailleurs(euses)
indépendants(es).
Au Québec; on retrouvait
plus de 1 100 entreprises avec salariés(es) (dont plus de 220 spécialisées en
remorquage de véhicules, 575 intermédiaires en transport routier et 325 dans
les autres activités); ainsi que 880 entreprises sans salarié et
travailleurs(euses) indépendants(es) ayant généré des revenus de près de 570
millions $.
Elles procuraient de l'emploi à plus de 19 300 personnes,
principalement concentrées à plus de 85 000 personnes à Montréal et dans la
région de Québec, mais également un peu partout dans la province
(principalement dans les domaines du remorquage et de l'entretien de
véhicules).
Parmi les plus importants employeurs, on retrouve :
Pour quelques des plus importants courtiers en transport et douanes et
entreprises de logistique intermodal, voir le sous-secteur "soutien
en transport"
La plupart des grandes entreprises de camionnage
offrent également des services conseils en logistique en transport routier.
TruckPro : plus
grand réseau de centres de réparations de véhicules lourds au Canada dont 41
au Québec
Trucks Masters : l'une
des plus importantes entreprises d'entretien et de remorquage de véhicules
lourds au Québec
Remorquage Burstall Conrad
: l'une des plus grandes entreprises de remorquage d'agglomération de Montréal
Remorquage Longueuil :
l'une des plus grandes entreprises de remorquage de la Montérégie
Larouche Remorquage :
l'une des plus importantes entreprises de remorquage d'automobiles et de
véhicules lourds de la région de Québec
Groupe Morin : l'un des
plus centres de réparation et entreprise de remorquage de véhicules lourds de
la Montérégie
Brossard Location de camions
: plus importante entreprise de location de véhicules lourds au Québec
Penske : plus importante
entreprise de location de camions au Canada et le second au Québec
Location Pelletier : l'une
des plus importantes entreprises de location de véhicules lourds au Québec
Sources : Industrie Canada, Transports Canada, Statistiques Canada, Alliance canadienne du camionnage, Association canadienne de logistique de courrier, Association canadienne des déménageurs, Association canadienne du transport urbain, Conseil canadien des ressources humaines du camionnage, Conseil canadien du transport de passagers, Mon Autobus.ca, SAAQ, Transports Québec, Commission des transports du Québec, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transport routier, Association du camionnage du Québec, Association nationale des camionneurs artisans du Québec, Fédération des transporteurs par autobus du Québec, Association du transport urbain du Québec, Association québécoise du transport municipal et intermunicipal, Bureau de taxi de Montréal, Fin Taxi, ICRIQ, et les sites web de plusieurs grandes entreprises de transport.
L'industrie maritime canadienne est le premier de mode de transport du pays qui a évolué au même rythme que l'économie du pays, principalement dans les régions côtières et ce, depuis la fondation du Canada en 1534. Elle est à l'origine des premiers types de commerces, soit celui de la fourrure, des produits forestiers et du charbon et précurseur de l'exportation.
C'est à Halifax en Nouvelle-Écosse qu'est fondée le premier service de traversier en Amérique du Nord et le second au monde en 1752 (3 ans après la fondation de la ville), soit l'Halifax-Darmouth Ferry.
C'est à Halifax en Nouvelle-Écosse qu'est également fondée la première entreprise transatlantique de passagers et de courrier au monde entre Liverpool en UK et Halifax au Canada, la Cunard Line (maintenant une entreprise américaine).
Alors que la première compagnie maritime de transport de marchandises encore en opération est la Canadian Steamship Line fondée à Montréal au Québec en 1840.
Le Canada est reconnu mondialement comme un leader dans la prestation de services en transport maritime, ainsi que par le développement de ses technologies visant à améliorer la sécurité et la rentabilité du transport.
En 2013, l'industrie maritime canadienne a généré des revenus de plus de 28,7 milliards de dollars, ce qui le place au 13e rang mondial (juste derrière la Russie l'Italie et l'Inde, mais devant l'Espagne et la Turquie).
Dans l'ensemble du pays, on retrouvait plus de 1 100 entreprises reliées à l'industrie du transport maritime dont 528 entreprises de transport maritime de marchandises et/ou de passagers (incluant les entreprises de croisières) et plus de 660 entreprises fournissant des services de soutien aux activtés de transport maritime.
Voici un tableau démontrant la taille des entreprises maritimes selon le nombre d'employés(es) :
source : Industrie Canada
En 2013, elles procuraient plus de 62 500 emplois directs et indirects d'un bout à l'autre du pays dont plus de 34 500 au sein des entreprises de transport maritime.
Voici un tableau représentant la proportion des emplois par province :
source : Industrie Canada
(42 % en BC, 20 % au Québec, 16 % en Ontario, 6 % à Terre-Neuve-et-Labrador, 5 % en Nouvelle-Écosse, 4 % en Alberta, 3 % au Nouveau-Brunswick et 4 % dans les autres provinces et territoires)
Le Québec figure au second rang au pays pour son industrie du transport maritime derrière la Colombie-Britannique avec près de 30 % pour le nombre d'entreprises et de salariés. C'est la preuve que cette industrie est importante dans notre province.
En 2013, les revenus de l'industrie du transport maritime s'élevaient à plus de 9,1 milliards de dollars, ce qui en fait un secteur économique important.
On comptait 23 exploitants de navires dont plus de 40 % sont des micro-entreprises ayant moins de 5 employés (dont 35 sans salarié). Seulement 6 entreprises emploient 100 personnes et plus (incluant la Société des traversiers); 126 entreprises de soutien aux activités de transport maritime, 88 entreprises de services portuaires, ainsi que 29 administrations portuaires.
Au niveau de la main-d'œuvre, ce sont plus de 19 000 emplois directs et indirects dont plus de 6 300 au sein des entreprises de transport maritime (incluant les entreprises de croisières). Parmi ces emplois, 36 % des travailleurs occupent un poste navigant et 64 %, non navigant (armateurs, services portuaires et services maritimes). Que ce soit en mer ou à terre, l’industrie maritime offre plusieurs possibilités de carrière.
Il y a 3 types de transport maritime de marchandises, soit :
Transport hauturier aussi appelé "zone économique exclusive" et côtier (aussi appelé "mer territoriale" : c'est la circulation des navires en eau profonde dans la Voie maritime des Grands Lacs et du St-Laurent et sur les océans Atlantique et Pacifique à l'intérieur des zones côtières canadiennes et américaines. Près de 25 % du trafic de la Voie maritime et en zones côtières se font à destination ou en provenance de ports d'outre-mer, surtout en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
Grands Lacs : New York (New-York), Duluth (Minnesota), Philadelphie (Pennsyvanie), Milwaukee (Wisconsin), Detroit (Michigan), Thunder Bay (Ontario), Chicago (Illinois);
Voie maritime du St-Laurent : Montréal (Québec), Québec (Québec), Trois-Rivières (Québec);
Zone côtière de l'Atlantique : Miami (Floride), Tampa Bay (Floride), Savannah (Georgie), Everglades (Floride), Boca Raton (Floride), Jacksonville (Floride), Hampton Roads (Virginie), Norfolk (Virginie), Charleston (Caroline du Sud), Halifax (Nouvelle-Écosse), St-John's (Terre-Neuve-et-Labrador);
Zone côtière du Pacifique : Los Angeles (Californie), Long Beach (Californie), Vancouver (Canada), Seattle (Washington), Oakland (Californie), Tacoma (Washington), San Francisco (Californie).
Transport dans les eaux intérieures canadiennes (aussi appelé "plateau continental") : comprend tous les cours d'eau navigables situées du côté continental du pays par cabotage et aux transports de courte distance, notamment sur les lacs et les rivières (ex : lac Supérieur hors de la zone commerciale des Grands Lacs en Ontario, Grand lac des Ours à Terre-Neuve-et-Labrador, lac Erié hors de la zonne commerciale des Grands Lacs en Ontario, lac Ontario hors de la zone commerciale des Grands Lacs en Ontario, lac Winnipeg au Manitoba, lac Athabaska en Alberta et Saskatchewan, lac Reindeer au Manitoba-Saskatchewan, lac Nippigon en Ontario, lac Manitoba au Manitoba, lac des Bois en Ontario-Manitoba, lac Mistassini au Québec, lac Champlain au Québec, lac Bras d'Or en Nouvelle-Écosse, lac St-Jean au Québec, Rivière St-Maurice au Québec, etc.); ainsi que le Fleuve St-Laurent en dehors de zone commerciale de la Voie maritime du St-Laurent.
On y transporte des marchandises entre les ports canadiens pour le marché local, des passagers par traversier entre 2 rives, ainsi que des croisiéristes dans les zones maritimes touristiques comme les lacs et rivières.
Transport international "haute mer" : comprend toutes les zones maritimes qui ne sont sous l'autorité d'aucun État. Elle est généralement considérée comme un « bien public mondial » couvrant environ la moitié de la surface planétaire et 64 % des océans. Elle commence au-delà de la limite extérieure de la zone économique exclusive (ZEE), au maximum à 200 milles nautiques (370 km) de la côte.
Ce sont des navires océaniques qui circulent dans l'un 4 océans navigables du monde (Pacifique, Atlantique, Arctique et Indien, alors Antarctique est rarement naviguée). Ils transportent des marchandises et des passagers en direction de l'un des plus grands ports du monde dans l'un des 5 continents.
Ce sont surtout les plus grandes entreprises maritimes internationales qui circulent, mais également plusieurs autres entreprises dont quelques canadiennes.
Cette industrie peut être divisée en 4 principaux sous-secteurs, soit :
Transport de marchandises : on
transporte toutes sortes de marchandises telles que : vracs solides
(le charbon, les minerais ferreux et non ferreux, des grains, des animaux,
etc.); vracs liquides (produits pétroliers, gaz naturel liquéfié,
produits chimiques, produits forestiers, produits alimentaires, etc.);
marchandises diverses (véhicules, machines et équipements industriels,
meubles, appareils électromagers, appareils électriques, appareils
électroniques, etc.); colis lourds (aéronefs, bateaux, éoliennes,
grues, structures pour barrages hydroélectriques, plates-formes pétrolières,
etc.).
Partenaire privilégié auprès des entreprises canadiennes en
matière d'exportations, l'industrie canadienne du transport maritime est le
PREMIER mode de transport le plus utilisé pour expédier des
marchandises de toutes sortes à l'étranger.
En 2013, plus de 18,3 milliards de tonnes de marchandises ont
été transportés dans la Voie maritime des Grands Lacs et du St-Laurent dont
les trois quarts proviennent du marché des exportations et des importations.
L'industrie canadienne du transport maritime de marchandises soutient des secteurs-clés de l’économie
canadienne, tels que les pâtes et
papiers, l’aluminium, les mines, la métallurgie et le raffinage de produits
pétroliers. De plus, beaucoup d'entreprises qui dépendent de l'exportation ou
de l'importation ont souvent besoin de cette industrie afin d'obtenir leurs
marchandises.
Transport hauturier et côtier : comprend toutes
les marchandises fabriquées ou exploitées au pays et destinées au marché
canadien dont les navires circulent dans les eaux intérieures canadiennes qui
s'étendent de l'ouest en est, soit de Victoria en BC jusqu'à St-John à
Terre-Neuve-et-Labrador et du sud au nord, soit du sud de l'Ontario jusqu'au
Nunavut.
Transport dans les eaux intérieures canadiennes :
comprend la circulation de marchandises de toutes entre les différents ports
canadiens partout au pays. Il comprend également l'approvisionnement des
régions nordiques ou isolées non accessibles par des chemins routiers ou
ferroviaires (comme le Nunavut, le Grand Nord québécois, certaines régions des
Territoires du Nord-Ouest et du Yukon, etc.).
On retrouve plus de 200
armateurs et agences maritimes qui exploitent près de 300 navires qui
effectuent du transport de marchandises dans les eaux intérieures canadiennes
et américaines dont 55 qui effectuent également du transport international. Le
transport international compte pour plus de 75 % des activités de ces
entreprises, alors que le transport local à l'intérieur du pays ne compte que
pour 25 % de leurs activités.
En 2013, elle généré des revenus de plus
de 15,1 milliards $ et procuré de l'emploi à plus de 14 800 travailleuses et travailleurs de l'industrie (dont le tiers seulement font
partie du personnel navigant, alors que plus du deux-tiers font partie du
personnel non navigant au sein des agences maritimes, des bureaux de
l'entreprise, sur les quais portuaires, etc.).
Les
principaux employeurs sont :
Canada Steamship,
FedNav,
Algoma Central,
Groupe Desgagnés,
Hapag Lloyd,
Seaspan Marine Corp,
V. Ships,
McNeil Marine.
Transport international : aussi connu sous "haute mer", comprend
toutes les opérations de transport de marchandises canadiennes destinées à
l'exportation vers n'importe où dans le monde.
Comme par exemple : le
transport de minerais ou de métaux pour le Japon, la Chine, la Corée du Sud,
l'Allemagne ou les Pays-Bas; des produits de pâtes et papiers vers le Japon ou
la Chine; les produits forestiers pour l'UK, la Chine ou le Japon; les grains
et oléagineux pour le Mexique ou le Brésil; des poissons et crustacés
pour le Japon, la Corée du Sud ou l'Inde; des combustibles pour la Chine ou
l'Allemagne; des produits chimiques pour l'Allemagne ou les Pays-Bas; etc.
Bien que les importations canadiennes proviennent davantage des
transporteurs étrangers, certaines compagnies maritimes canadiennes
transportent également des marchandises en destination du Canada comme par
exemple : des véhicules du Japon, de la Corée du Sud ou de l'Allemagne; des
vins et spiritueux de la France, de l'Italie ou de l'Espagne; des produits
chimiques en provenance de la Chine ou de l'Allemagne; des appareils
électriques ou électroniques du Japon ou de la Corée du Sud; du café provenant
du Brésil, de la Colombie ou du Pérou; etc.
Les
principaux employeurs en transport international sont :
Canfornav,
FedNav,
Hapag Lloyd,
Groupe Desgagnés,
Rigel Shipping.
Au Québec; l'industrie maritime québécoise
figure au 2e rang au pays derrière la
Colombie-Britannique. La plus grande partie de la circulation maritime de
marchandises d'effectue sur le fleuve St-Laurent entre Montréal et Québec par
des entreprises québécoises et canadiennes, mais également par des entreprises
étrangères provenant de nombreux pays.
Elle comprend notamment
26 armateurs du St-Laurent exploitant plus de 70 navires servant de transport
de marchandises à travers le Canada et l'étranger, ainsi que 18 agences
maritimes qui fournissent des services d'expertises de consultation pour les
entreprises maritimes.
En 2013, elles ont transporté plus de 110
millions de tonnes de marchandises de toutes partout au Québec, ailleurs au
Canada et aux USA, mais également dans plusieurs autres régions du monde (dont
80 millions de tonnes en transport international).
Chaque année, on
dénombre près de 11 000 mouvements de navires dans les zones maritimes situées
au Québec.
En 2013, elles ont généré des revenus totalisant plus de 3,2
milliards $, soit 21 % des revenus totaux de l'industrie maritime canadienne.
Elles employaient plus de 3 600 travailleuses et travailleurs québécois
(seulement 36 % sont des postes de personnel navigant, alors que 64 % sont des
postes du personnel non navigant d'entretien et administratif.
carrières :
Voici quelques exemples de métiers que l'on y retrouve en transport maritime
de marchandises :
officier de marine
marchande, officier mécanicien(ne), matelot de pont, matelot de salle des
machines, matelot timonier(ère), cuisinier(ère), électricien(ne) de navire, vetc.
En
dehors du personnel navigant, on retrouve aussi : agent(e) maritime, agent(e)
des opérations douanières, inspecteur(trice)
maritime, répartiteur(trice) en circulation commerciale, vérificateur(trice) de cargaisons, technicien(ne) en
logistique, spécialiste en sûreté maritime, analyste en transport maritime,
gestionnaire des opérations, etc.
Transport de passagers : ce soit
pour te déplacer pour affaires ou visiter la famille ou des amis; te déplacer
chaque jour d'une rive à une autre pour aller travailler ou à l'école; pour
aller visiter des atraits touristiques et admirer les magnifiques paysages (ou
des animaux marins) d'une région; pour te rendre à un site pour pratiquer un
sport ou une autre activité de plein air ou tout simplement pour vivre une
expérience divertissante à bord d'un navire de croisières; le transport
maritime de passagers est un moyen de déplacement fort pratique et apprécié.
L'industrie canadienne des services de traversiers regroupe 98 entreprises
(1 seule grande entreprise ayant plus de 500 employés, 8 moyennes entreprises
employant entre 100 et 499 personnes, alors que les 89 autres emploient moins
de 100 personnes) détenant une flotte de 138 traversiers parcourant 181 routes différentes d'un
bout à l'autre du pays.
Certaines de ces entreprises sont publiques (agences
gouvernementales ou sociétés d'état ou service intermunicipal de transport
urbain; d'autres sont des entreprises coopératives ou organismes sans but lucratif (desservant
des petites localités,
des régions éloignées, des villages autochtones); alors que d'autres sont des
entreprises privées.
En 2013, elles ont transporté plus de 45,1
millions de passagers et plus de 17,5 millions de véhicules (dont 14,3
millions d'automobiles, 2 millions de camions et plus de 1,2 millions d'autres
véhicules motorisées) au cours de près d'1 million de traversées.
Au
cours de cette même année, elles ont généré des revenus totalisant plus de 1,2
milliards $. Les dépenses totales des passagers pour l'hébergement, les
visites, le transport, les aliments, les boissons et toute autre marchandise
vendue au détail s'élèvent à 230 millions de dollars, ce qui en fait un moteur
également important pour toute l'industrie touristique canadienne. Par contre,
peu d'entreprises canadiennes proposent des croisières internationales.
Enfin, elles procurent de l'emploi direct à plus de 7 400
travailleuses et travailleurs (dont 65 % sont du personnel navigant, alors que
35 % sont du personnel non navigant tels que : quai, ventes, administratif et
entretien) dont près de la moitié travaillent pour BC Ferries, la plus
importante entreprise de traversiers au pays; ainsi que plus de 22 600 emplois
indirects (administrations portuaires, entretien d'entretien de navires,
etc.).
Plusieurs grandes villes (Toronto, Vancouver, Québec et Halifax)
utilisent le service de traversier comme un prolongement au service public de
transport urbain.
De nombreuses villes du pays dans plusieurs provinces
offrent des services de traversier saisonniers permettant le transport d'un
point à un autre à des coûts
beaucoup plus faibles que des ponts
ou des tunnels.
Elle est divisée en 2 catégories, soit :
Transport hauturier
ou côtier de passagers : consiste à transporter des passagers par
traversier d'une ville à une autre (canadiennes ou canadienne et américaine)
située en empruntant la Voie maritime des Grands Lacs ou la Voie maritime du
St-Laurent ou l'un des 2 océans (Atlantique ou Pacifique) dans le cas d'une
ville côtière.
Transport de passagers dans les eaux intérieures
(aussi appelé "transport continental") : souvent appelé "navette", il
consiste à transporter des passagers par traversier d'une ville à une autre
(principalement de petites localités difficilement accessibles par voie
terrestre) en empruntant des voies navigables tels que des lacs ou des
rivières (ex : lac Winnipeg au Manitoba, lac Champlain au Québec, lac Bras
d'Or en Nouvelle-Écosse, lac St-Jean au Québec, Rivière St-Maurice au Québec,
etc.).
Les plus
importants employeurs au pays sont :
BC Ferries en BC,
Société des
traversiers du Québec au Québec,
Northumberland Ferries dans les provinces de l'Atlantique,
Ontario Ferries en
Ontario.
Au Québec; ce sont 25 entreprises de
traversiers (dont 12 effectuant des traversées sur le fleuve St-Laurent et 9
effectuant des traversées sur des lacs et rivières) qui emploiyaient plus de
840 travailleuses et travailleurs et ont généré des revenus totalisant
plus de 30 millions $ en 2013.
Les principaux employeurs sont : la
Société des
traversiers du Québec et le
Groupe CTMA.
L'industrie canadienne des croisières et excursions;
offrent aux touristes d'ici et d'ailleurs la possiblité de vivre une
expérience enrichissante, éducative et/ou divertissante en découvrant notre
patrimoine maritime (tant les sites historiques comme des phares, des
vieux-ports, les vastes forêts vue de la mer, des villages côtiers datant de
la colonisation etc.); ainsi que de nos richesses marines (baleines, bélugas,
dauphins, etc.).
D'autres offrent des forfaits croisières pour des
groupes organisés (aînés, scolaires, camps de jour, etc.) ou pour des
événements (mariages, anniversaires, bal de finissants, etc.), thématiques
(gastronomique, historique, souper-spectacle, etc.) ou pour des activités
corporatives (levées de fonds, congrès, etc.) de type "clé en main" ou "haut
de gamme".
Note : ces données n'incluent pas les
entreprises de croisières étrangères qui offrent des croisières
internationales et qui font escale dans un ou quelques ports canadiens.
Dans l'ensemble du pays, on retrouve plus de 230 entreprises de croisières
et d'excursions (près de 50 % sont situées en BC, 20 % en Ontario, 11 % au
Québec, 6 % en Alberta, 5 % en Nouvelle-Écosse, 5 % à Terre-Neuve-et-Labrador,
alors que seulement 3 % dans les autres provinces et territoires).
Parmi celles-ci seulement 6 employaient 100 employés et + (aucune n'ayant plus
de 500 employés), alors que toutes les autres emploient moins de 100 personnes
(dont 40 % n'employaient moins de 5 personnes, principalement pour de petites
excursions d'observation d'animaux marins).
En 2013, elles ont accueilli plus de 1,7
millions de croisiéristes et d'excursionnistes dans l'ensemble du pays au
cours de plusieurs centaines de milliers de traversées en direction de
plusieurs centaines de destinations à la grandeur du Canada.
Elles ont
généré des revenus de plus de 544 millions $ en 2013.
Au cours de la
même année, elles employaient près de 8 700 personnes, principalement en
saison touristique. Il faut aussi ajouter quelques dizaines de milliers
d'emplois indirects que procurent cette industrie (agences de voyages,
entreprises d'organisations d'événements, traiteurs, artistes et agences
d'artistes, attraits touristiques, boutiques et restaurants en zone
touristique lors des escales, etc.).
Au Québec;
de nombreux sites maritimes sont à voir dans notre belle province et fort
appréciés par les nombreux croisiéristes et excursionnistes (qu'ils soient
québécois, canadiens, américains ou étrangers).
Que ce soit pour
observer les baleines dans Charlevoix ou à Tadoussac, entrer en terre
autochtone en visitant les magnifiques villages autochtones Inuits du Nunavik
vue de la mer, découvrir l'histoire du Québec par une croisiere entre Québec
et Trois-Rivières, participer à un événement comme un mariage ou un
anniversaire dans un lieu plus original qu'une salle communautaire ou tout
simplement se divertir en participant à diverses activités récréatives entre
amis et ...étrangers (spectacles, soirées de danse, casino, etc.); les
croisières et excursions peuvent plaire à presque tout le monde.
En
2014, il y a eu plus de 282 000 croisiéristes et excursionnistes (c'est plus
de 2,3 fois plus qu'en 2007) ayant généré des revenus de plus 140 millions $
(c'est le double par rapport à 2007), soit le tiers de tous les revenus de
l'industrie canadienne des croisières.
C'est donc, une industrie qui a "le
vent dans les voiles".
Il y avait 38 entreprises de croisières et
excursions, majoritairement sur le St-Laurent, mais également dans d'autres
cours d'eau (tels que : lac Champlain, lac St-Jean, lac Témiscamingue, lac
Témiscouata, lac St-Pierre, Rivière Saguenay, Rivière St-Maurice, Rivière
Richelieu, etc.). Une seule d'entre-elles est considérée comme grande
entreprise employant plus de 500 personnes, 23 emploient moins de 100
personnes (dont 14 employant moins de 5 personnes).
Elles employaient
près de 1 800 personnes en 2013, principalement en période saisonnière (saison
estivale).
Elles détiennent
une flotte de plus de 50 navires faisant escale dans l'un des 10 ports
québécois d'escale de croisières (Montréal, Québec, Trois-Rivières, Saguenay,
Baie-Comeau, Sept-Iles, Havre St-Pierre, Percé, Tadoussac, Sorel-Tracy ainsi
que les Îles-de-la-Madeleine).
Les principaux
employeurs sont :
Croisières AML
(plus importante compagnie de croisières au Canada),
Croisières CTMA.
Carrières : On retrouve de nombreux carrières au
sein des entreprises de croisières-excursions dont notamment :
note
: les carrieres au sein des grandes entreprises de croisières internationales
(américaines ou autres) sont très rares et peu accessibles aux canadiens(nes).
personnel navigant :
officier de
navigation, officier mécanicien(ne), matelot de pont, matelot de la salle des
machines, matelot timonier(ère), directeur(trice) de croisière,
coordonnateur(trice) d'activités, gérant(e) de restaurant,
gérant(e) de casino, agent(e) de bord, préposé(e) à l'embarquement, animateur(trice) d'activités,
croupier(ère), caissier(ère) de casino, cuisinier(ère), pâtissier(ère),
sommelier(ère),
aide-cuisinier(ère), steward, barman-barmaid, commis débarrasseur(euse), équipier de banquets,
plongeur(euse),
Parmi les métiers du personnel non navigant, on retrouve :
directeur(trice) aux
opérations, directeur(trice) du service à la clientèle, coordonnateur(trice) du service à la
clientèle, coordonnateur(trice) des forfaits, agent(e) de promotion, forfaitiste,
préposé(e) aux réservations, préposé(e) au quai, arrimeur(euse), ainsi que du personnel administratif (ventes, ressources
humaines, comptabilité, etc).
Soutien au transport maritime :
comprend les entreprises dont les activités consistent à :
fournir
des services d'intermédiaires en transport maritime (représentation de
sociétés, prise en charge des cargaisons, traitement des affaires avec le
port au nom des armateurs et des affréteurs;
fournir
des services d'arrimage et autres services de manuntention du fret maritime
(cale de navire, chargement et déchargement de navires, manutention de
cargaisons, etc.);
fournir des services de navigation commerciale et de
pilotage (amarrage et désamarrage, contrôle de la circulation commerciale,
remorquage de navires, radiophare, pilotage aux navires, etc.);
fournir
des services de réparation et d'entretien de navires hors des chantiers
navals (désincrustation des navires, réparation et entretien sur quai,
etc.);
fournir des services de logistique des opérations de transport de
marchandises (contrôle et vérification des cargaisons, opérations
douanières, affrètement, etc.).
fournir des services de sauvetage de
navires et de leurs cargaisons (remorquage de secours, sauvetage en cas de
renflouement, renflouement de navires coulés);
Pour ceux fournissant des
services de réparation et de réparation de navires sur les chantiers navals,
ils ne sont pas inclus dans cette catégorie. Pour plus de détails, consulte
le Portrait de l'industrie
du matériel de transport (secteur construction navale).
Au Canada; on retrouve plus de 660 entreprises fournissant
des services de soutien aux activtés de transport maritime (32 % en BC, 22 %
au Québec, 18 % en Ontario, 8 % en Nouvelle-Écosse, 7 % à
Terre-Neuve-et-Labrador, 4 % en Alberta, ainsi que 9 % dans les autres
provinces et territoires).
Parmi celles-ci, près de 95 % des
entreprises sont des PME (43 % emploient moins de 5 personnes, 38 %
emploient entre 5 et 24 personnes et 14 % ont entre 100 et 499 employés).
Seulement 2 entreprises emploient 500 employés(es) et plus et sont
considérées comme grandes entreprises.
Il y a notamment :
155
entreprises de services de navigation et services connexes,
128
entreprises d'arrimage et de manutention de fret maritime,
87 entreprises
de services et conseils en logistique maritime opérationnelle,
86
entreprises d'entretien et de réparation de navires hors des chantiers
navals,
32 entreprises et organismes de services de pilotage aux navires,
9 entreprises et organismes privés de sauvetage maritime.
Il faut
ajouter : 160 cabinets de courtage agréés en douanes produisent pour le
compte de transporteurs, des déclarations en détail de marchandises auprès
de l'Agence canadienne des services frontaliers;
et près de 250 transitaires internationaux responsables
d'organiser la liaison entre les différents
transporteurs et d'assurer ainsi la continuité du transport, ainsi que
toutes les opérations administratives connexes s'y rapportant.
En 2013,
elles ont généré des revenus de plus de 11,5 milliards $ et employaient plus
de 21 500 travailleuses et travalleurs partout au pays (dont plus de 6 100
au sein des agences maritimes).
Au Québec; ce sont 126 entreprises de services de soutien aux
activités de transport maritime présentes au Québec ayant généré des revenus
de plus de 2,5 milliards $ et qui employaient plus de 6 400 personnes (dont
plus de 2 000 au sein des agences maritimes et 200 au sein des corporations
de pilotage).
Voici quelques de carrières en soutien aux activités de transport
maritime :
amarreur(euse), manutentionnaire de fret maritime,
matelot de remorqueur,matelot de lamanage (à bord d'un bateau-pilote),
opérateur(trice) de radiophare, contrôleur(euse) de la circulation maritime,
agent(e) maritime, contrôleur(euse) de cargaisons, vérificateur(trice) de
cargaisons, technicien(ne) en logistique maritime, technicien(ne) en
mécanique marine, capitaine de remorqueur, capitaine de navire de sauvetage,
capitaine de navire-pilote, pilote de navire (voir le site de la
Corporation des pilotes du
St-Laurent), etc.
Parmi les principaux employeurs, on retrouve :
Groupe Compagnie
d'arrimage de Québec CAQ,
Logistec Arrimage,
Panalpina,
Kuehne + Nagel,
CMA-CGM,
Groupe Océan.
Services portuaires :
Les ports canadiens sont
essentiels pour le transport des marchandises et des personnes par des
chaînes logistiques d'approvisionnement complexes étendant aux ports
maritimes dans plus de 160 pays à travers le monde.
On retrouve
également près d'une centaine d'installations portuaires et de terminaux
maritimes commerciaux dans l'ensemble du pays qui employaient près de 500
personnes en 2013.
Parmi ceux-ci, 18 sont
des administrations portuaires canadiennes publiques de juridiction
fédérale, plus d'une
vingtaine sont de juridiction provinciale, alors que les autres sont la
propriétés de grandes entreprises privées (maritimes, minières, pétrolières,
papetières, alumineries, etc).
En 2013, elles ont manutentionné plus
de 309,7 millions de tonnes de marchandises (60 % dans les ports
internationaux canadiens et 40 % dans les ports régionaux canadiens) dont 70
millions de tonnes destinés au marché intérieur canadien et le reste au
marché des exportations d'une valeur de plus de 162 milliards $.
Elles ont accueilli plus de 2 millions de passagers de croisières étrangers,
plus de 1,7 millions de croisiéristes et d'excursionnistes provenant des
croisières et excursions au pays, ainsi que plus de 45,1 millions de
passagers et plus de 17,5 millions de véhicules transportés par des
traversiers.
Elles ont généré plus
de 30 milliards $ dans l'activité économique canadienne avec ses partenaires
impliqués dans le transport maritime, ont généré des revenus de plus de 450
millions $ et ont
créé plus de 250 000 emplois directs et indirects au sein des entreprises
et organisations présentes dans les installations portuaires dont plus de 14
000 au sein des administrations portuaires mêmes. Chaque année, plus de 280
millions de tonnes de marchandises y sont chargées ou déchargées dans les
administrations portuaires de juridiction fédérale et plus de 200 millions
de tonnes de marchandises sont manipulés dans les ports régionaux et privés
du pays.
Les plus importantes administrations portuaires canadiennes
sont :
Port Metro
Vancouver : le
plus achalandé au Canada, le 3e en
Amérique du Nord et 31e au monde,
mais également le plus grand port à conteneurs au pays, 5e
en Amérique du Nord et le 50e au
monde; traite annuellement plus de 70 millions de tonnes de marchandises
(soit 25 % du tonnage total au manutentionné au pays) de plus de 3 000
navires (provenant de plus de 150 pays dont principalement : la Chine, les
USA, la Corée du Sud, Taiwan, le Japon et le Mexique); accueille
annuellement plus de 760 000 passagers (et plus de 250 000 membres
d'équipage) de plus de 200 navires de croisières et génère plus de 90 000
emplois directs et indirects dont 10 800 provenant uniquement de l'industrie
des croisières (soit plus de 47 700 au sein des entreprises impliquées dans
le transport maritime et plus de 40 300 emplois indirects auprès des
fournisseurs de toutes sortes et bien sûr plus de 1 200 au sein de
l'administration portuaire même).
Port Prince Rupert (en
BC) : 3e port de conteneurs le plus
important du pays avec plus de 23 millions de tonnes de marchandises
annuellement (soit 4 fois plus qu'en 2002, derrière Vancouver et Montréal);
offre la route terre-mer nord-américaine la plus efficace et la plus courte
vers les marchés asiatiques. C'est aussi dans cette province que l'on
retrouve la plus importante entreprise de traversiers au Canada, plus d'une dizaine de
navires de croisières le visite chaque année avec une moyenne de 2 800
passagers. Il soutient près de 6 300 emplois (dont plus de 3 200 emplois
directs auprès des entreprises impliquées dans le transport maritime et 150
emplois au sein de l'administration portuaire même)
Port d'Halifax : est le
plus achalandé de la côte est canadienne, 4e
au pays en termes de tonnage manutentinné
(port de conteneurs) puisqu'il traite annuellement plus de 10 millions de
tonnes de marchandises (vrac solide dont principalement le charbon et les
produits agricoles tels que les grains et les produits marins, le vrac
liquide dont principalement les produits pétroliers et les marchandises
générales dont notamment les véhicules en provenance d'Europe) de plus de 1
500 navires provenant de plus de 30 pays (principalement de l'Europe et de
l'Amérique du Sud); ainsi que 3e
port de croisières le plus important au Canada (derrière Vancouver et
Victoria) puisqu'il accueille annuellement plus de 250 000 passagers et plus
de 85 000 membres d'équipage provenant de 130 navires de croisières. Il sert aussi de port d’escale pour les
itinéraires transatlantiques (au nord) et les expéditions d’aventure. Il
soutient plus de 11 800 emplois (dont plus de 5 100 emplois directs auprès
des entreprises impliquées dans le transport maritime, plus de 6 700 au sein
des fournisseurs de toutes sortes et plus de 60 emplois au sein de
l'administration portuaire même).
Port de Thunder Bay
: 6e
port le plus achalandé des Grands Lacs (derrière New York, Philadelphie,
Duluth, Détroit et Chicago), mais le premier dans les ports canadiens dans
cette région. Il est aussi le plus important port de l'Ontario et parmi 10
plus grands ports au pays. Il traite annuellement plus de 11,7 millions de
tonnes de marchandises (principalement du vrac solide tels que les produits
agricoles notamment les grains, produits forestiers et les minerais, ce qui
est le 3e plus important port de
vrac solide au pays derrière Vancouver et Sept-Îles). Il génère plus
de 1 800 emplois directs et indirects (dont 881 emplois directs auprès des
entreprises impliquées dans le transport maritime et plus de 950 au sein des
fournisseurs de toutes sortes).
Port Greater Victoria :
2e port de croisières au Canada
(derrière Vancouver) accueillant plus de 450 000 passagers et 150 000
membres d'équipage de plus de 200 navires de croisières annuellement.
Enfin, ce sous-secteur comprend également toutes les entreprises
fournissant des services portuaires auprès des administrations portuaires
tels que : canal, exploitation de Jetées, bassins et quais, entretien
des phares, exploitation de ports, exploitation de terminus riverain, etc.
En 2013, on comptait plus de 250 entreprises fournissant des services
portuaires (28 % à Terre-Neuve-et-Labrador, 19 % en Nouvelle-Écosse, 18 % en
BC, 10 % au Nouveau-Brunswick, 8 % au Québec, 7 % en Ontario, 7 % à l'I-P-É
e 3 % dans les autres provinces et territoires).
Elles ont généré des
revenus de plus de 423,5 millions $ et employaient près de 6 500 personnes.
Au Québec;
on comptait 25 entreprises de services portuaires ayant généré des revenus
de preso de 35 millions $ et qui employaient plus de 600 personnes.
On compte
également près d’une vingtaine de
ports commerciaux dont cinq ont le statut d’Administration portuaire canadienne
(APC) de juridiction fédérale :
Port de Montréal :
1er port de conteneurs en importance
de l'Est du Canada et sur la Voie maritime du St-Laurent et second au pays (derrière le Port de Vancouver),
3e port en importance en termes de
tonnage manutentionné (derrière les ports de Vancouver et de Québec) avec 30
millions de tonnes de marchandises y sont manutentionnées annuellement, seul
port à conteneurs de la Porte continentale du Canada par où transitent plus
de 80 % des échanges commerciaux du Canada, 2 200 navires y accostent chaque
année (dont 40 navires de croisières internationales ayant accueilli plus de
38 800 passagers), emploie 241
personnes, mais a génère 18 280 emplois indirects (5 400 liés aux
entreprises impliqués en transport maritime et 12 880 au sein des
fournisseurs de toutes sortes).
Port de Québec : 2e
port en importance sur la Voie maritime du St-Laurent et au Québec, 2e
port en importance dans l'ensemble du pays en termes de tonnage
manutentionné (derrière Vancouver) puisque que 33 millions de tonnes de
marchandises y sont manutentionnées annuellement, 1 127 navires de
marchandises et 103 navires de croisières (ayant accueilli plus de 164 000
passagers) en 2012, génère plus de 5 000 emplois (principalement au sein des
entreprises impliquées en transport maritime et auprès des fournisseurs, dont
une centaine au sein de l'administration portuaire même).
Port de Sept-Îles :
3e port en importance sur la Voie
maritime du St-Laurent et au Québec et second plus grand port de vrac solide
au pays, près de 23 millions de tonnes de
marchandises y sont manutentionnées, mais 27,7 millions en 2013
(principalement des minerais et des marchandises générales, de même que plus
de 400 000 tonnes de produits pétroliers, de nombreux navires de
marchandises y visitent chaque année (provenant de plus de 15 pays dont la
Chine, les Pays-Bas, le Japon, le Brésil, Trinité-et-Tobago, France et USA)
et a accueilli une soixantaine de navires de croisières transportant plus de
3 300 passagers en 2013. Enfin, plus de 2 500 emplois y sont soutenus,
principalement auprès des entreprises maritimes impliquées dans le transport
maritime.
Port de Trois-Rivières :
plus de 2,7 millions tonnes de marchandises (dont 1,4 millions de tonnes de
vrac solide, 300 000 tonnes de vrac liquide et 167 000 tonnes de
marchandises générales) y ont été manutentionnées en 2013 et plus de 215
navires y ont visité le port au cours de la même année. Enfin, plus de 1 370
emplois directs et indirects y sont soutenus dans la région.
Port de Saguenay
: plous de 295 000 tonnes de marchandises y sont manutentionnées
annuellement, une vingtaine de navires de croisières canadiens le visitent
annuellement avec une quinzaine de milliers de passagers et enfin, quelques
centaines d'emplois y sont soutenus.
Les
administrations portuaires canadiennes du Québec représentent près de deux tiers
du tonnage manutentionné dans l'ensemble du réseau portuaire du Québec.
En 2013, ils
employaient plus de 500 personnes (dont 241 au Port de Montréal), mais
ont généré plus de 9 000 emplois directs au sein des entreprises et
organisations présentes dans les installations portuaires.
Parmi les
principaux employeurs, on retrouve : Groupe Compagnie
d'arrimage de Québec CAQ et
Logistec Arrimage.
carrières : Voici quelques exemples de métiers au sein
des administrations portuaires :
manœuvre aux opérations de soutien, débardeur (docker), opérateur(trice) de la
passerelle, amarreur(euse), signaleur(eusse), éclusier(ère),
opérateur(trice) de grue portuaire, maître de port, etc.
Donc, par province :
En Colombie-Britannique : est la porte
d'entrée du Canada sur le Pacififque. Les ports de la côte ouest
appuient une importante industrie du transport maritime grâce à la
présence de ports en eau profonde, libr de glace.
En 2013, on y
retrouvait plus de 200 entreprises de transport maritime (dont 95 en
transport hauturier de marchandises, 19 en transport de marchandises dans
les eaux intérieures canadiennes, 7 en transport de passagers par traversier
sur le Pacifique, 8 en transport de passagers par traversier dans les eaux
intérieures canadiennes, ainsi que 85 en transport touristique de passagers
telles que les croisières et excursions.
Elles ont généré des revenus
de près de 6,5 milliards $ et employaient plus de 36 000 personnes, ce qui
représente 43 % des revenus et de la main-d'œuvre totale de l'industrie
canadienne du transport maritime.
Au Québec :
Ontario : troisième région la plus importante de l'industrie canadienne du transport maritime, c'est surtout dans les Grands Lacs au Canada et aux USA que les entreprises maritimes de cette province sont les plus actives. Le commerce est donc surtout destiné ou en provenance des États-Unis couvrant les 5 lacs (New York, Illinois, Pennsylvanie, Ohio, Michigan, Indiana, Wisconsin, Minnesota) et bien sûr, la province de l'Ontario.
Terre-Neuve-et-Labrador : est la porte d'entrée du Canada sur l'Atlantique. Le Port de St-John's est le second plus grand port et le principal centre de services et d’approvisionnement de la production d’énergie extracôtière de la côte est canadienne.
En Nouvelle-Écosse : Les ports de la côte est sont surtout utilisés pour les liens entre 2 régions économiques fort importantes, soit l'Amérique du Nord et l'Europe.
Au Nouveau-Brunswick : beaucoup moins important que les régions précédentes, l'industrie du transport maritime est toutefois bien présente dans cette province dont son principal port, celui de St-Jean traite plus de 31 millions de tonnes de marchandises par année et plus de 200 000 passagers de traversiers.
En Alberta : on retrouve 12 entreprises de transport (4 en transport de marchandises dans les eaux intérieures canadiennes, 1 en transport côtier de marchandises, ainsi que 7 entreprises de croisières et excursions), ainsi qu'une entreprise de logistique du transport maritime et 5 administrations portuaires.
l'Île-du-Prince-Édouard :
Sources : Industrie Canada, Transports Canada, Réseau Grands Lacs et Voie maritime du St-Laurent, Association canadienne des opérateurs de traversiers, Cruise Canada Association, Association des administrations portuaires canadiennes, Fédération maritime du Caada, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transport maritime, Transports Québec, Société de développement économique du St-Laurent, Association des armateurs du St Laurent, Association des croisières du St-Laurent, Administrations portuaires de Montréal, Québec, Trois-Rivieres et Sept-Îles, ainsi que la Société des traversiers du Québec.
L'industrie ferroviaire canadienne existe depuis longtemps. En fait, elle a évolué et contribuer au développement du pays depuis 1836, l'année d'inauguration de la première ligne de chemins de fer publique au pays appelé "Champlain & St-Lawrence Railroad" entre St-Jean-sur-Richelieu et La Prairie au Québec, soit seulement 11 ans âpres le premier véritable réseau de chemin fer public au monde dans la région de Newcastle en UK.
Par contre, le premier chemin de fer industriel a été inauguré en 1830 à Pictou en Nouvelle-Écosse par la compagnie Albion Mines Railway pour transporter le charbon qu'elle exploitait sur l'Île de Cap-Breton dans la même province.
Enfin, il a fallu attendre en 1852 afin de voir la première ligne de chemins de fer transportant des passagers lors de la fondation de la Grand Trunk Railway Company à Montréal desservant le corridor entre Montréal et Portland au Maine et qui existe toujours de nos jours. Il s'agit de la première ligne transfrontalière de l'Amérique du Nord. Pendant quelques décennies elle sera, et de loin, la plus importante entreprise du Canada.
Aujourd'hui, le réseau ferroviaire canadien est le cinquième plus grand au monde avec plus de 48 000 km de voies dont seulement 129 km sont électrifiées (tramway). Elle relie un bout à l'autre du pays de Vancouver en BC jusqu'à St-John à Terre-Neuve-et-Labrador.
Elle comprend autant le transport de marchandises par chemin de fer que le transport de passagers au niveau national ou régional (incluant le service de métro). Le transport ferroviaire est le deuxième mode de transport le plus utilisé au pays derrière le transport routier tant en transport de marchandises (principalement les minerais, le charbon, les produits agricoles, les produits forestiers et les produits pétroliers) tant qu'en transport de passagers (transport interrégional dans une province et transport national partout au pays autant dans les grandes villes que dans celles plus éloignées).
Les compagnies ferroviaires nord-américaines (Mexique, États-Unis et Canada) sont classées en 3 catégories différentes, soit :
Classe 1 : exploitent et utilisant une ligne principale d'un réseau de chemin de fer dans l'ensemble du pays. Ce sont les chemins de fer nationales, c'est-à-dire, qu'elles dessert l'ensemble du pays et parfois même, transfrontalier. Au Canada, seules 3 compagnies sont classées 1, soit : le CN, le CP et Via Rail.
Classe 2 : utilisent une ligne de chemin de fer principale faisant partie d'un réseau ferroviaire, généralement la propriété du CN ou du CP. Ce sont les chemins de fer régionaux deservant toute une région du pays et regroupe la plupart des entreprises de l'industrie. Ce sont les transporteurs de marchandises intervilles dans une ou quelques province(s) et les services de trains de banlieue des grandes agglomérations (Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa et Calgary).
Classe 3 : utilisent une ligne de chemin de fer ne faisant pas partie d'un réseau ferroviaire. Ce sont les chemins de fer industriels propriétées de grandes entreprises (notamment les compagnies minières, les compagnies pétrolières et les compagnies forestières, mais également les autorités portuaires) qui transportent leurs marchandises d'une installation à un autre. On retrouve également les chemins de fer touristiques proposant des visites de sites historiques ou naturels de leur région.
En 2013, cette industrie a eu un chiffre d'affaires estimé à 12,3 milliards de dollars. Le CN compte pour 50 % de ces revenus (elle figure d'ailleurs au 5e rang nord-américain et au 14e rang mondial parmi les plus grandes compagnies ferroviaires au monde), le CP pour 35 % (figure au 6e rang nord-américain et au 23e rang mondial parmi les plus grandes compagnies ferroviaires au monde), Via Rail pour 3 % (bien qu'elle soit très loin derrière l'américaine Amtrak, elle la seconde et l'une des 2 seules compagnies ferroviaires nationales en transport de passagers en Amérique du Nord), alors que les entreprises locales et régionales comblaient les 12 % restants.
Au cours de la même année, il y avait 107 entreprises ferroviaires locales et régionales et employaient plus de 2 850 travailleuses et travailleurs qui s'ajoutaient aux 3 grandes compagnies nationales qui employaient plus de 30 350 personnes (23 000 au CN, 5 000 au CP et 2 550 chez Via Rail) pour un total de près de 33 200 travailleuses et travailleurs liés aux opérations de transport ou d'entretien, ainsi que le soutien administratif et technique.
Parmi ces entreprises, 21 employaient moins de 5 employés, 51 employaient entre 5 et 99 personnes, 22 employaient entre 100 et 499 travailleurs, alors que seulement 10 employaient entre 500 et 1 000 personnes, ainsi que 3 employant plus de 1 000 travailleuses et travailleuses (CN, CP, Via Rail).
Donc, par province :
En Ontario : comprend un réseau ferroviaire de
près de 10 500 km, 19 compagnies ferroviaires (dont Metrolinx, la plus
grande entreprise de trains de banlieue au pays desservant le Grand Toronto
et la région d'Hamilton et Ontario Northland, la plus grande entreprise
ferroviaire régionale de la province et seconde au pays et bien sûr le CN,
CP, Via Rail, ainsi que les américaines Amtrak et CSX).
En 2013,
elles ont transporté plus de 33,56 millions de tonnes de marchandises, plus
de 1,2 millions de voyageurs chez les grands transporteurs nationaux (Via
Rail et Amtrak), ainsi que plus de 300 000 passagers par jour dans les
trains de banlieue.
Elles emploient plus de 8 300 personnes, soit 25 % de la
main-d'œuvre canadienne de l'industrie.
Au Québec : comprend un réseau ferroviaire de
plus de 6 100 km, 16 compagnies ferroviaires (dont l'Agence métropolitaine
de transport AMT, la seule entreprise de trains de banlieue au Québec et la
seconde en importance au pays; Chemin de fer Québec-Gatineau (propriétée de
Genese & Wyoming), la plus grande entreprise ferroviaire régionale au Québec
et l'une des plus importantes au pays et bien sûr le CN, CP, Via Rail, ainsi
que les américaines Amtrak et CSX). De plus, le siège social et les
principales installations d'entretien du CN et de Via Rail sont situées à
Montréal.
Elles emploient plus de 7 300 personnes, soit 22 % de la
main-d'œuvre canadienne de l'industrie.
Pour plus de détails, consulte les informations dans les
paragraphes sur le transport de marchandises, sur le transport de passagers
et le soutien au transport ferroviaire.
En Alberta : comprend un réseau ferroviaire de
près de 7 000 km, 9 compagnies ferroviaires actives dans la province (dont
la Great Canadian Railtour Company, la plus grande entreprise ferroviaire
touristique au pays, C-Train de Calgary Transit, le principal service de
trains de banlieue et bien sûr le CN, CP et Via Rail).
En 2013, elles
ont transporté plus de 59,7 millions de tonnes de marchandises
(majoritairement du pétrole et des sables bitumineux, mais également des
grains et des produits forestiers), près de 600 000 voyageurs de Via Rail,
ainsi que plus de 417 000 passagers par jour au sein des 2 services de
trains de banlieue.
Elles employaient près de 5 900 personnes, soit
18 % de la main-d'œuvre toale de l'industrie au pays (dont près de
1 000 au sein du siège social du Canadien Pacifique CP à Calgary).
En Colombie-Britannique : comprend un réseau
ferroviaire de près de 9 500 km, 10 compagnies ferroviaires actives dans la
province (dont la Southern Railway of BC, le plus important transporteur
ferroviaire régional de marchandises de l'Ouest du pays et la seconde au
pays; West Coast Express, le service de trains de banlieue du Grand
Vancouver et bien sûr le CN, CP, Via Rail, ainsi que les américaines Amtrak
et BNSF).
En 2013, elles ont transporté plus de 67,2 millions de
tonnes de marchandises (majoritairement des produits forestiers et des
minerais), près de 550 000 voyageurs au sein des grands transporteurs
(Via Rail et Amtrak), ainsi que plus de 11 000 passagers par jour utilisant
les trains de banlieue de la West Coast Express.
Elles employaient
plus de 4 760 personnes, soit 14 % de la main-d'œuvre toale de l'industrie
au pays.
Au Manitoba : comprend un réseau
ferroviaire de près de 4 300 km, 8 compagnies ferroviaires actives dans la
province (3 entreprises régionales dont principalement l'Hudson Bay Railway
desservant le nord-est de la Saskatchewan et le Nord du Manitoba, 2 chemins
de fer touristiques, ainsi que les 3 grandes compagnies nationales, soit le
CN, le CP et Via Rail).
En 2013, elles ont transporté près de 11,4
millions de tonnes de marchandises (principalement des minerais, des grains
et du pétrole, mais aussi des produits forestiers), ainsi que plus de 270
000 voyageurs au sein de Via Rail.
Elles employaient plus de 4 100
personnes, soit 12 % de la main-d'œuvre toale de l'industrie au pays.
En Saskatchewan : comprend un réseau ferroviaire
de 8 200 km, le second plus important au pays après celui de l'Ontario; 8 compagnies ferroviaires (4
transporteurs régionaux de marchandises dont la plus importante est CTR,
propriétée du géant américain Omnitrax, un chemin de fer touristique, ainsi
que les 3 compagnies nationales, soit le CN, le CP et Via Rail).
En
2013, elles ont transporté près de 52,8 millions de tonnes de marchandises
(principalement des grains et des minerais), ainsi que près de 200 000
voyageurs de Via Rail. Elles employaient près de 2 100 personnes, soit 6 %
de la main-d'œuvre toale de l'industrie au pays.
Au Nouveau-Brunswick : comprend un réseau ferroviaire de près de 1 200 km, 3 compagnies ferroviaires actives dans la province (Canadien National, Via Rail, ainsi que New Brunswick Southern, un transporteur régional de marchandises desservant le Nouveau-Brunswick et le Maine). En 2013, elles ont transporté plus de 4,9 millions de tonnes de marchandises (principalement des produits de pâtes et papiers, des produits chimiques, des véhicules et des produits en vrac), ainsi qu'un peu plus de 80 000 voyageurs de Via Rail. Elles employaient plus de 660 personnes.
En Nouvelle-Écosse : comprend un réseau ferroviaire de plus de 670 km, 4 compagnies ferroviaires (Canadien National, Via Rail, Cap-Breton et Central Nova Scotia Railway propriétée de Genese & Wyoming, ainsi que Sydney Coal Railway). En 2013, elles ont transporté plus de 4,3 millions de tonnes de marchandises (principalement du charbon, des des produits de pâtes et papiers et des pneus), ainsi que près de 100 000 voyageurs de Via Rail. Elles employaient près de 280 personnes.
A Terre-Neuve-et-Labrador : il y a 3 chemins de fer industriels (principalement pour le transport du minerai de fer) et 1 transporteur régional de passagers dans la région du Labrador.
Dans les autres provinces et territoires : seul le Canadien National effectue du transport de marchandises dans la province de l'I-P-E et dans les territoires du Nord-Ouest, du Yukon et du Nunavut.
Enfin, il faut également ajouter plus de 170 fournisseurs de l'industrie canadiens et étrangers situés au pays qui employaient plus de 8 600 personnes (incluant les manufacturiers de matériel ferroviaire).
Enfin, de nombreuses entreprises locales dans plus de 450 localités canadiennes (entreprises de camionnage, entreprises de transport nolisé par autobus, entreprises de taxi, restaurants, hôtels, attraits touristiques, sous-contractants des entreprises d'entretien d'équipements ferroviaires, etc.) dépendent en partie ou en totalité de l'industrie ferroviaire canadienne qui procuraient de l'emploi à plus de 60 000 personnes.
Évidemment, ce sont les 3 plus grandes entreprises ferroviaires canadiennes de classe 1 qui emploient la majorité de ces personnes, soit environ 17 800 par le CN, plus de 16 100 le CPRail et 3 100 pour Via Rail, alors que les 110 entreprises ferroviaires locales emploient le reste, soit 6 000 travailleurs.
Parmi les différentes carrières de
l'industrie ferroviaire, on retrouve notamment :
chef de train, mécanicien(ne) de locomotive, contrôleur(euse) de la circulation ferroviaire, gestionnaire de cours de
triage, opérateur(trice) d'équipements, conducteur(trice) de matériel intermodal,
coordonnateur(trice) de la formation des trains, technicien(ne) en entretien de
voies ferrées, mécanicien(ne) de manœuvre, mécanicien(ne) de locomotives,
mécanicien(ne) de voitures de trains, agent(e) d'entretien des signaux, superviseur(e) de premier niveau de l'exploitation,
etc.
Cette industrie peut être divisée en 3 principaux sous-secteurs, soit :
Transport de marchandises : on y
transport notamment : du charbon (12 %), des minerais dont le fer (10 %),
des produits et matériels agricoles dont les grains (10 %), le pétrole et
gaz naturel (9 %), des produits chimiques (7 %), des
produits forestiers (6 %), des produits de papier (5 %), des machineries
lourdes et des véhicules (5 %), des métaux (4 %), des produits manufacturés
(3 %), des produits alimentaires (1 %), alors que le transport intermodal
(utilisation de plusieurs de modes de transport pour des marchandises
diverses) occupe la plus grande part avec 28 %.
En 2013, il y avait
96 entreprises ferroviaires de fret (2 nationales, 35 régionales utilisant
une ligne principale génralement du CN ou du CP et 59 industrielles et
autres utilisant une ligne ne faisant pas part) qui ont transporté plus de
352,6 millions de tonnes métriques de marchandises de toutes sortes, ce qui
représente une hausse de 3,4 % par rapport à 2012, de 2,6 % par rapport à
2011 et de 18,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Au cours de cette même année, elles ont généré des revenus de plus de 12
milliards $, soit près de 98 % des revenus totaux de l'industrie ferroviaire
canadienne.
Les grandes
entreprises nationales de classe 1, soit le Canadien National CN et
le Canadien Pacifique CP offrent davantage des services entre les différentes
villes canadiennes d'un bout à l'autre du pays et dans certaines grandes
villes du nord-est des États-Unis tant au niveau du transport de marchandises.
Elles ont contribué pour plus de 85 % des revenus de l'industrie, soit 80 %
pour le CN et 35 % pour le CPR.
En plus des carrières énumérées ci-dessus, au sein du transport ferroviaire
de marchandises, on retrouve également :
arrimeur(euse) de voitures
de marchandises, manutentionnaire, préposé(e) de terminal, wagonnier(ère),
opérateur(trice) d'équipements de chargement et déchargement des wagons,
représentant(e) des ventes, etc.
Les principaux
employeurs sont :
Chemin de fer Canadien Pacifique CP Rail et
Canadien
National Railway CN.
Au Québec,
on retrouve 10 entreprises
ferroviaires locales et régionales de transport de marchandises qui
exploitent plus de 38 % du réseau québécois, soit 2 200 kilomètres de voies
ferrées. Ces dernières s'ajoutent aux 2 compagnies nationales (CPRail et CN) qui
exploient 62 % du réseau ferroviaire québécois.
En 2013, elles ont
transporté près de 146,17 millions de tonnes de marchandises (minerais de
fer, agrégats, produits forestiers, produits de pâtes et papiers, pétrole,
produits chimiques, matériel agricole, véhicules, produits de consommation,
etc.) en destination ou en provenance du Québec.
Elles employaient
plus de 5 300 personnes (dont 3 600 au sein du CN, 1 300 au CP Rail et 400 au sein des chemins de fer
régionaux et industriels).
Parmi les entreprises régionales, il y a :
Genese & Wyoming :
plus importante groupe ferroviaire nord-américaine de classe 2 propriétaire
de 47 chemins de fer au Canada et aux USA dont xx au pays (Chemin de fer
St-Laurent et Atlantique SL&A dessert l'Estrie et la Montérégie au
Québec, ainsi que les états du Maine, du Vermont et du New Hampshire;
Chemin de fer Québec-Gatineau desservant la Mauricie, Lanaudière, Laurentides,
Montréal et Outaouais;
CSX Transportation : l'une
des plus importantes compagnies ferroviaires américaines dessert une partie
de la Montérégie (MRC Beauharnois-Salaberry, Marguerite-Bourgoys et de la
Vallée du St-Laurent)
Quebec North Shore &
Labrador QNSL : plus important chemin de fer industriel du pays situé en
Côte-Nord et au Labrador, il transporte du minerai de fer au complexe
industriel de Sept-Îles
Chemin de fer Arcelormittal
Canada : situé en Côte-Nord, il transporte du minerai de fer au complexe
industriel de Port-Cartier et du bois de sciage pour l'usine d'Arbec de
Port-Cartier
Compagnie ferroviaire de la Rivière Romaine : propriétée de Rio Tinto Fer
et Titane situé en Côte-Nord pour le transport du minerai de fer au complexe
industriel industriel de Havre-Saint-Pierre
Chemin de fer
Roberval-Saguenay (voir aussi la page de
Wikipedia) : proprétée
de Rio Tinto Alcan, ce chemin de de fer industriel permet de transporter du
matériel brute à destination de ses alumineries de Saguenay et d'Alma dans
la région du Saguenay-Lac-St-Jean
Chemin de fer
Lanaudière
: entreprise indépendante qui transporte des marchandises de toutes sortes
(produits de pâtes et papiers, agrégats, produits en vrac, etc.) dans la
région de Lanaudière
Central Maine & Quebec Railway : desservant la Montérégie, l'Estrie
et l'état américain du Maine.
Société de chemin de fer de
la Gaspésie : transporte des marchandises et des passagers dans la
région de la Gaspésie
Service ferroviaire du Port
de Montréal : seul chemin de fer autorisé à circuler sur le territoire du Port
Transport de passagers : que ce
soit pour voyager entre les villes du pays pour le travail, pour visiter la
famille, pour faire du tourisme ou pour toutes autres raisons; que ce soit
pour te déplacer de la banlieue jusqu'au grand centre pour aller au boulot
ou
à l'école ou pour magasiner ou pour obtenir des soins sont dispensés dans ta
région; le transport ferroviaire est peut-être le second mode de transport
le plus utilisé, mais probablement le plus rapide et sûrement le plus
sécuritaire et le mieux apprécié par les voyageurs pour le confort.
En 2013, il y avait 15 entreprises ferroviaires en transport de passagers
(dont : 1 nationale, 2 transporteurs régionaux de passagers, 6 trains
touristiques, ainsi que 6 trains de banlieue) qui ont transporté plus de 75 millions
de passagers d'un bout à l'autre du pays et ont généré des revenus
totalisant de plus de 360 millions de dollars. Quant au tourisme
ferroviaire, le nombre de voyageurs a dépassé les 350 000 au cours de cette
année.
Via Rail, la seule compagnie ferroviaire nationale en
transport de passagers comptait
à elle seule, plus de 80 % de l'achalandage et 75 % des revenus en transport
ferroviaire de pasagers au pays.
Par contre, ce sont surtout
des usagers du transport régional (trains de banlieue) qui sont les plus grands
utilisateurs avec plus de 90 % des voyageurs, alors que les autres sont
transportés pour des voyages dans les différentes régions du pays par le seul
transporteur national, soit Via Rail Canada avec plus de 3,9 millions de
voyageurs en offrant des liaisons intervilles dans toutes les régions du Canada
en desservant plus de 450 localités d'un océan à l'autre.
Les produits du
transport de voyageurs sur les liaisons intervilles, les lignes de banlieue
et les parcours touristiques ont augmenté de 73 % en dix ans. Au cours de la
décennie, la fréquentation des trains de banlieue en Colombie-Britannique,
en Ontario et au Québec a, quant à elle, progressé de 28 %.
En plus des carrières énumérées ci-dessus, au sein du transport ferroviaire
de passagers, on retrouve également :
agent(e) des ventes par
téléphone, agent(e) des ventes au comptoir, agent(e) du service à la
clientèle, préposé(e) aux services de gare, cuisinier(ère) de bord, agent(e)
aux services (agent de bord), coordonnateur(trice) des services aux
passagers, inspecteur(trice) de réseau (trains de banlieue), etc.
Le principal employeur est :
Via Rail Canada
qui opère plus de 500 trains par semaine sur un réseau de 12 500 km afin de
transporter plus de 3,9 millions de passagers annuellement dans plus de 450
localités de tous les coins du pays. Elle emploie plus de 2 550 personnes.
Au
Québec, elles jouent un rôle stratégique important. Il y a
notamment la société Via Rail dont son siège social et son principal atelier
d'entretien de son matériel roulant sont situés à Montréal attire 64 % de sa
clientèle dans le corridor Québec-Ontario, soit près d'1 million de
passagers.
En 2013, il y avait 6 entreprises ferroviaires en
transport de passagers, soit
:
Via Rail Canada
: seule compagnie ferroviaire nationale canadienne ayant 8 parcours un peu
partout au Québec et
détenant 6 principales gares et plus de 150 petites gares sans personnel
dans la province afin de desservir plus de 900 000 voyageurs québécois et de
l'extérieur en destination du Québec. Elle emploie plus de 1 440 persones
(incluant celles de son siège social et son centre d'entretien de Montréal)
Amtrak : transporteur
national de passagers des USA desservant la région de Montréal (gare de
Montréal de Via Rail) et la Montérégie (gare de Via Rail de St-Lambert)
Agence
métropolitaine de transport : dessert 6 lignes de trains de banlieue sur 169
km de voies ferrées et près de 50 gares en desservant plus de 75 000
passagers par jour provenant de 83 municipalités de la région métropolitaine
de Montréal (Laurentides, Laval, Lanaudière et Montérégie). Elle emploie
plus de 400 personnes
Tshiuetin Rail
Transportation Inc. : organisme sans but lucratif propriété de 3
communautés autochtones de la Côte-Nord offrant ce service de transport de
passagers (interville et touristique) desservant un lien en Schefferville au
Québec et Emerill Joncton au Labrador (Côte-Nord, Nord-du-Québec et
Labrador)
Train touristique de
Charlevoix : organisme sans but lucratif offrant des visites
touristiques à partir du Parc des Chutes Montmorency dans la région de
Québec jusque dans le parc récréotouristique du Massif de Charlevoix
Train touristique Orford
Express : organisme sans but lucratif offrant des visites touristiques à
partir de Magog et desservant les Cantons de l'est (Magog, Sherbrooke,
Eastman et Parc national du Mont-Orford).
Soutien au transport ferroviaire :
comprend les entreprises offrant les services tels que : aiguillage de
chemins de fer, chargement et déchargement de wagons de marchandises,
chargement et déchargement de conteneurs, entretien des infrastructures
ferroviaires, maintenance et entretien de locomotives et voitures de chemins
de fer, nettoyage de voitures de trains de passagers, gestion des opérations
de terminus ferroviaires, inspection et vérification des des marchandises, etc.
En 2013, on retrouvait plus de 170 entreprises fournissant des services
de soutien aux compagnies ferroviaires canadiennes (majoritairement situées
en Ontario, au Québec et en Alberta) ayant généré des revenus de plus de 850
millions $.
Elles emploient prés de 8 600
travailleuses et travailleurs de différents métiers : préposé(e) à
l'entretien de voitures passagers, arrimeur(euse) de voitures de
marchandises, manutentionnaire, préposé(e) de terminal, préposé(e) à
l'entretien des voies ferrées, conducteur(trice) de matériel de manœuvre de
terminal ferroviaire, aiguilleur(euse), contrôleur(euse) de la circulation
ferroviaire, vérificateur(trice) de cargaisons, mécanicien(ne) de locomotives, mécanicien(ne) de voitures de
trains et autres matériels ferroviaires, autres services de logistique
ferroviaire, etc.
En plus des carrières énumérées ci-dessus, au sein des services de
logistique du transport ferroviaire, on retrouve également :
agent(e) de contrôle de l'exploitation, agent(e) de planification du
matériel, agent(e) des opérations douanières, aiguilleur(euse),
inspecteur(trice) de réseau (trains de banlieue), vérificateur(trice) de
cargaisons, etc.
Le principal employeur est :
SGS Canada : filiale
canadienne dont le siège social est situé à Montréal de cette multinationale suisse de logistique du transport
incluant le secteur ferroviaire.
Au
Québec, on retrouve 37 entreprises fournissant des services
divers de soutien pour les entreprises de transport ferroviaire
(majoritairement des PME employant moins de 100 personnes) qui employaient
près de 1 300 travailleuses et travailleurs en 2013 (excluant les
manufacturiers de matériel ferroviaire).
Sources : Association des chemins de fer du Canada, Industrie Canada, Transports Canada, Via Rail, CP Railway, Canadian National CN et Agence métropolitaine de transport.
TRANSPORT AÉRIEN
L'histoire de l'aviation commerciale canadienne débute en 1922 avec la fondation de la Laurentide Air Service qui patrouillait les forêts afin d'y détecter les risques d'incendie. Mais, la première compagnie aérienne canadienne à effectuer le transport de passagers a été créée en 1937, soit la Trans-Canada Airlines (l'ancêtre de Air Canada).
L'industrie canadienne du transport aérien se positionne très bien dans marché mondial étant au 14e rang pour le nombre annuel de passagers transportés.
source : Statistiques Canada
Elle regroupe plus de 2 800 entreprises impliquées dans l'industrie du transport aérien au pays (transporteurs internationaux et régionaux de passagers et/ou de marchandises, fournisseurs de services de soutien au transport aérien, fournisseurs de services aux aéroports et administrations aéroportuaires).
En 2013, elles ont généré des revenus totalisant 34,9 milliards $, employaient directement plus de 141 000 personnes et appuyaient plus de 405 000 emplois indirects dans de nombreux autres secteurs (manufacturiers aérospatiaux, agences et grossistes de voyages, hôtellerie et restauration près des aéroports, etc.).
Parmi celles-ci, on retrouve près de 960 entreprises de transport aérien de tous les secteurs de l'aviation, soit : aviation commerciale internationale de passagers, aviation commerciale internatinale de marchandises, aviation commerciale régionale de passagers, aviation commerciale régionale de marchandises, aviation d'affaires, aviation de brousse, services d'hélicoptères, nolisement d'avions, etc.
Alors que les autres entreprises, fournissent des services de soutien aux activités et opérations de transport aérien (maintenance, conseils en aviation, intermédiaires en transport aérien de marchandises, formation des pilotes, etc.).
Elles employaient plus de 80 400 travailleuses et travailleurs partout au pays, soit près du tiers des emplois de l'industrie. Le transport aérien procure plus de 330 emplois par tranche de 100 000 passagers.
De ce nombre, plus du tiers des emplois chez les transporteurs aériens canadiens, soit près de 27 000 travaillent pour Air Canada ou l'une de ses filiales (Jazz, Jetsgo, Air Canada rouge, Vacances Air Canada), partout dans le monde dont 4 000 au Québec (incluant son siège social à Montréal);
Alors que près de 20 % des emplois proviennent des 4 autres plus grands employeurs de l'industrie (Westjet, Air Transat, Canjet et Sunwing).
Voici un tableau démontrant la répartition des entreprises par province :
source : Industrie Canada
Voici un second tableau démontrant la taille des entreprises de transport aérien au Canada par le nombre d'employés :
source : Industrie Canada
Cette industrie peut être divisée en 5 principaux sous-secteurs, soit :
Transport de passagers : pourquoi
prend-t-on l'avion ? pour les affaires, pour faire du tourisme, pour visiter
la famille ou les amis, etc. Le transport aérien est le mode de transport
dont le nombre de passagers est en plus grande expansion partout dans le
monde.
En 2013, il y a eu 122,4 millions de passagers ayant embarqués
et débarqués au Canada, soit une progression de 2,7 % à 2012 (il y a des
progressions depuis 1997, où il y eu 79,6 millions de passagers)
Il existe
4 types de modes de transport aérien
de marchandises, soit :
Transport international de passagers
: consiste à transporter des passagers en destination de l'une des 200
villes situées dans 65 pays (excluant les USA) sur les 5 continents.
Évidemment, plusieurs autres villes sont également accessibles par un
transfert avec un vol d'une autre compagnie aérienne.
En 2013, plus
de 23,9 millions de passagers de vols internationaux ont utilisé le
transport aérien au Canada.
Au Canada,
seulement 5 compagnies aériennes canadiennes offrent des vols
internationaux (utilisant des avions commerciaux tels que : Airbus A310,
Airbus A330, Boeing 777, Boeing 787 Dreamliner, etc.) ou des avions régionaux (Boeing
737), soit :
Air Canada
(200 destinations dans 65 pays), incluant sa filiale
Air Canada Rouge,
Air Transat
(60 destinations dans 30 pays),
Sunwing
Airlines
(48 destinations dans 21 pays),
Westjet Airlines (35 destinations dans 15 pays),
Canjet
Airlines (8 destinations dans 5 pays).
Mais,
plusieurs compagnies aériennes nationales de d'autres pays offrent également
des départs à partir d'un aéroport canadien (Toronto, Montréal ou Vancouver) en destination du pays d'origine
de la compagnie, soit :
Air France (France), Lufthansa (Allemagne),
British Airways (UK), Alitalia (Italie),
Iberia (Espagne), KLM (Pays-Bas), Swiss Airlines (Suisse), Brussels Airlines
(Belgique), Cosair International (France), Lot Polish (Pologne), Transaero
Airlines (Russie), Icelandair (Islande), Aer Lingus (Irlande), Austrian
Airlines (Autriche), Turkish Airways (Turquie), Cathay Pacific (Chine et Hong Kong), China Eastern
Airlines (Chine), Chine Airlines (Chine), China Southern Airlines (Chine),
Air China (Chine), Japan Airlines (Japon), All Nippon Airways (Japon), Korean Air (Corée du Sud),
Eva Air (Taiwan), Singapore Airlines (Singapore), Qatar Airways (Qatar), El
Al Israël (Israël),
Emirates (Émirats arabes Unis), Air Algérie (Algérie), Royal Air Maroc
(Maroc), Pakistan Internatinal (Pakistan), Syphax Airlines (Tunisie), Jet Airways (Inde),
Ethiad (Inde), Philippine Airlines
(Philippines), Quantas (Australie), Air New Zeland (Nouvelle-Zélande),
Aeromexico (Mexique), Tam Linhas Aéreas (Brésil), Cubana
(Cuba), Copa Airlines (Panama), Air St-Pierre (St-Piere-et-Miquelion), Caribbean Airlines (Triniddad & Tobaggo),
Avianca (Salvador et Colombie).
Transport régional de passagers
: consiste à transporter des passagers en destination d'une ville
canadiennes ou américaine au sein d'un aéroport en particulier et selon des
heures d'exploitation déjà établies. Plus de 200 destinations en Amérique du
Nord sont offertes par les entreprises canadiennes.
En 2013, ils ont transporté plus de 98,5 millions de passagers ayant
embarqués ou débarqués dans plus d'une centaine d'aéroports au pays (dont 16
aéroports internationaux).
Au Canada, il y a
actuellement 35 transporteurs aériens régionaux canadiens utilisant des
appareils moyen-courrier (tels que CRJ-200, Q400 Nexgen, Dash-8, Boeing 737,
Boeing 757, Airbus
A320, Beechcraft King Air, Beechcraft 1900, ATR-72, Embraer ERJ-145, Gulfstream G500,
Fairchield Metroliner, Piper PA-31 Navajo, etc.) ou parfois, des hydravions
(tels que : Cessna 185, Cessna Skyhawk, DHC-2T Turbo Beaver, Twin
Otter 400, etc.).
À ces transporteurs canadiens, il faut aussi ajouter des compagnies
aériennes nationales étrangères offrant certains vols régionaux à travers
l'Amérique du Nord à partir d'un aéroport canadien (Toronto, Montréal ou
Vancouver), soit :
Air France, British Airways, Cathay Pacific
Airlines et Quantas Airlines.
Ainsi que quelques compagnies aériennes
régionales américaines dessert une ou quelques villes américaines à partir
d'un aéroport canadien, soit :
Delta Connection, United Express,
American Eagle, US Airways, Alaska Airlines et Horizon Air.
Parmi les plus importants employeurs, il y a :
Air Canada Jazz,
Air Transat,
Westjet,
Westjet Encore,
Porter Aviation,
Air Georgian,
Canjet Airlines,
Provincial Airlines PAL,
Sunwest Aviation,
First Air,
Calm Air,
Air Creebec et
Pacific Coastal.
Transport nolisé et d'affaires (en anglais "charter") : ce sont des vols effectués et
organisés sur commande ou à forfait pour des groupes de personnes (groupes scolaires,
groupes d'âge d'or, clubs sportifs, organisations syndicales, associations
professionnelles, groupes d'employés d'une entreprise, groupes d'amis,
familles, etc.), principalement à destination d'une ville canadienne ou
américaine, mais également d'une destination soleil dans Antilles ou
Caraïbes ou exceptionnellement vers une autre destination continentale
(Amérique du Nord) ou internationale.
Que ce soit pour négocier un
contrat d'affaires; pour se rendre à un lieu de travail éloigné; faire du
tourisme; un voyage d'études; assister ou participer à un événement culturel
(exposition artistique, festival de musique, de chanson, de cinéma, etc.),
sportif (championnat ou autre compétition), commercial (exposition ou salon
commercial), religieux (temps des fêtes par exemple) ou personnel (mariage,
funérailles, bal de finissant, etc.); pour aller de l'aide humanitaire ou
pour tout autre situation; il y a de nombreuses raisons pour noliser un
avion.
Il comprend également les vols nolisés par une entreprise, une
organisation publique ou privée ou un particulier afin d'effectuer vers une
destination en particulier n'importe où dans le monde appelés "vols
d'affaires".
Enfin, des services de navettes sont offertes aux
employés(es) d'entreprises ou d'organisations (ex : compagnies minières,
pétrolières, forestières, importants entrepreneurs en travaux de génie
civil, gouvernements, etc.) opérant en régions éloignées désirant retourner
à la maison ou visiter leur famille dans leur région.
Au Canada, il y a près de 380 entreprises de transport
aérien qui offrent des services de nolisement et d'afferment d'aéronefs (26
% en Ontario, 25 % en BC, 19 % en Alberta, 11 % au Québec, 5 % au Manitoba,
4 % en Saskatchewan et 10 % dans les autres provinces et territoires).
Parmi celles-ci, il y a 5 offrent des vols nolisés internationaux
(utlisant des appareils long-courrier); 37 offrent des vols nolisés
régionaux (en utilisant des appareils moyen-courrier);
plus de 300
entreprises offrent des vols nolisés pour de courtes distances de moins
d'une heure utilisant des appareils turbopropulseurs (tels que : Cessna
Caravan, ATR-72, Piaggio P180, Beech 1900 Airliner, Beech King 250 ou 350,
Gulfstream G159, Pilatus PC-12, etc.),
ou des avions d'affaires (tels que
: Learjet, Challenger, Global Express, Boeing Business Jet, Cessna Citation,
Gulstream jet, Embraer Legacy, Dassault Falcon, Airbus Corporate, etc);
Parmi les plus importants employeurs, il y a :
Air Canada Jazz,
Air Transat,
Westjet Encore,
Porter Aviation,
Air Georgian,
Canjet Airlines,
Sunwest Aviation,
Pascan Aviation,
Air Charter Service,
Sky Charters,
Skyservice,
Starling Aviation,
Propair.
Transport spécialisé de passagers : ce sont des entreprises offrant
des services de taxi aérien plus rapides et économiques que les
transporteurs régionaux conventionnels surtout en destination d'une petite
localité ou une communauté éloignée ou de lieux difficilement accessibles
(camps forestiers, camps de chasse, camps de pêche, barrages
hydroélectriques, sites d'observation de la nature, site d'exploitation
minière, sites d'exploitation pétrolière, etc.);
Elles offrent
également des services d'excursions aériennes (tours d'avions) pour des
touristes ou le grand public en général lors d'occasions spéciales ou
d'événements spéciaux (anniversaires, mariages, bals de finissants, etc.),
etc;
Assurer la formation et l'entraînement des nouveaux pilotes pour
usage récréatif ou professionnel;
Enfin, elles peuvent aussi offrir des
services d'évacuation lors de sinistres ou de catastrophes (inondations,
incendies de forêts, avalanches, naufrages, etc.), des services de tranport
aéromédical vers un établissement hospitalier (avion ambulance), ainsi que d'autres
services de transport de passagers sur demande.
Au Canada, il y a
plus de 250 entreprises (ainsi que plus de 400 pilotes indépendants détenant
une licence d'exploitation commerciale) utilisant des avions légers y
comprit des hydravions (tels que : Cessa 180 ou 182, Cessna Skyhawk, Pipper PA-46, Pilatus
PC-12, Eclipse 500, Beechcraft Bonanza, DHC-2T Turbo Beaver, Twin
Otter 400, etc.). Parmi ces entreprises, 20 d'entre-elles offrent des
services de transport ambulancier aérien.
On les retrouve
partout au pays (26 % en BC, 22 % en Ontario, 21 % au Québec, 19 % en
Alberta, 4 % au Manitoba, 3 % en Saskatchewan et 5 % dans les autres
provinces et territoires).
Voici quelques exemples d'entreprises de
transport aérien spécialisé de passagers :
Medevac en Ontario et
partout au Canada, Angels of
Flight Canada en Ontario,
Skyservice air ambulance
en BC, Ornge en Ontario,
STARS dans les Prairies,
Alberta Central Air
Ambulance en Alberta,
Saskatchewan Air Ambulance
en Saskatchewan, Air Médic au Québec,
Life
Flight en Nouvelle-Écosse,
ANB Ambulance au
Nouveau-Brunswick.
Au Québec; Montréal
est l'un des principaux hubs canadiens pour les vols internationaux et pour
des vols régionaux vers la plupart des grandes villes canadiennes et
américaines.
On retrouve 34 transporteurs aériens (dont 3
transporteurs canadiens :
Air Canada,
Air Transat
et Sunwing
Airlines) offrant des vols réguliers vers 79 internationales (incluant
35 destinations soleil) dont la plupart sont à partir de l'aéroport
Montréal-Trudeau (mais aussi des vols en destination de la France offerts à
l'aéroport de Québec-Jean-Lesage).
En transport domestique (au
Canada) et transfrontalier (aux USA); 12 transporteurs offrent des vols
réguliers vers plus de 90 destinations (dont 25 américaines, 26 canadiennes
autres que québécoises, ainsi que 40 québécoises).
Les principaux
transporteurs aériens régionaux au Québec sont :
Air Canada Jazz,
Air Transat,
Westjet,
Air Creebec,
Air Inuit et
Pascan Aviation.
Enfin,
en transport nolisé et d'affaires (aussi connu sous "charter"), il y a 21
entreprises québécoises offrant des vols nolisés par moyen-porteur,
turbopropulseur, par jet intermédiaire ou par hydravion.
Les
principaux transporteurs nolisés au Québec sont :
Pascan Aviation,
Nolinor Aviation,
Propair,
Max Aviation et
Nadeau Air Service.
Transport de marchandises : de
nombreuses marchandises peuvent être transportées par voie aérienne. Que ce
soit du courrier et messagerie; des produits alimentaires non périssables
(denrées articles sèches, alcools, bières, vins et spiritueux, confiseries
et chocolats, herbes et épices, etc.); des produits alimentaires périssables
(fruits et légumes, crustacés et poissons, viandes et volailles, etc.); des
articles ménagers et autres produits domestiques; des produits
pharmaceutiques et fournitures médicales; des instruments d'optique, de
photographie ou de projection; des documents (livres, journaux, magazines,
documents commerciaux, etc.); des œuvres d'art, des sculptures ou autres
articles d'art ou d'artisanat; des produits horticoles (fleurs et plantes);
des équipements électroniques (ordinateurs, périphériques, appareils
audiovisuels, pieces d'ordinateurs ou d'autres appareils électroniques,
etc.); des meubles et articles d'ameublement, des vêtements et articles
vestimentaires, des pierres précieuses et autres articles de bijouterie; des
animaux vivants (chats, chiens, oiseaux, poussins, poissons tropicaux,
souris, rats, etc.); des pièces et moteurs d'aéronefs, certains véhicules
(motocyclettes, scooters, etc.); pièces ou accessoires pour véhicules; ou
même d'autres types de fret non conventionnels (dépouilles mortuaires, des
composites de carbone, des armes et armes à feu, de la glace sèche, des
billets de banque, etc.).
Par contre, contrairement à d'autres modes
de transport, certaines marchandises ne peuvent être transportées comme :
les produits pétroliers, les gaz industriels, les gaz médicaux, les produits
chimiques pouvant réagir sous haute pression, des explosifs, des munitions,
des marchandises de trop grande dimension, etc.
En 2013,
On retrouvait plus de 45 transporteurs aériens canadiens de marchandises
au pays dont environ 30 spécialisées en transport de fret express et de
courriers seulement.
Il existe 3 types de modes de transport aérien
de marchandises, soit :
Transport international de marchandises
(régulier) : fournit des services réguliers de transport de
marchandises et de fret aérien à partir d'un aéroport canadien en
destination de n'importe où dans le monde, mais au sein d'un aéroport en
particulier et selon des heures d'exploitation déjà établies. Partenaire privilégié auprès des
entreprises canadiennes en matière d'exportations, l'industrie canadienne du
transport aérien est le second mode de transport le plus utilisé pour
expédier des marchandises à l'étranger. Plusieurs destinations sont offertes
par les transporteurs canadiens, alors que d'autres sont offertes avec le
partenariat d'autres transporteurs aériens et/ou autres modes (maritime,
ferroviaire ou routier) par transit.
Plus de 170 destinations
internationales dans une soixantaine de pays sur 5 continents sont offertes
par les transporteurs aériens, en plus de nombreux autres avec le
partenariat de transporteurs étrangers.
Il y a 12 transporteurs
aériens canadiens fournissant des services de transport international de
marchandises (utilisant des avions commerciaux tels que : Airbus A310,
Airbus A330, Boeing 757, Boeing 777, etc.); dont seulement 4 effectuant du transport de marchandises
générales et de courriers, alors que les 8 autres transporteurs effectuent
que du transort de fret express et de courriers.
Mais, il y a
également une dizaine de transporteurs aériens nationaux étrangers offrant
également des services de transport de marchandises à partir du Canada et en
destination de leur pays (ex : Air France, British Airways, Lufthansa
Airlines, Japan Airlines, Alitalia, Cathay Pacific Airways, etc.).
Parmi les plus importants employeurs, il y
a :
Air Canada cargo,
Fedex Air Express,
UPS Air Cargo,
DHL Air Freight,
DB Shenker of Canada,
Purolator Air Service.
Transport
régional de marchandises (régulier) : consiste à fournir des services
réguliers de transport des marchandises et du fret aérien entre 2 villes
canadiennes ou entre une ville canadienne et une ville américaine au sein
d'un aéroport en particulier et selon des heures d'exploitation déjà
établies. Bien que
ce ne soit pas le moyen de transport privilégié pour transporter des
marchandises à l'intérieur du pays, c'est le plus rapide lorsque les villes
sont situées d'un bout et de l'autre du pays (ex : Montréal en destination
de Vancouver), ainsi que pour assurer un service de courrier et messagerie
express pour les entreprises à travers le pays.
On retrouve plus de
45 transporteurs aériens régionaux canadiens qui effectue du transport cargo
dans plus de 150 villes du Canada et des États-Unis, mais également d'autres
villes sont accessibles avec le partenariat de transporteurs ferroviaires et
routiers. Parmi celles-ci, une trentaine se spécialisent dans le transport
de fret et courriers pour des entreprises et organisations publiques et
privées de toute l'Amérique du Nord.
Parmi les plus importants
employeurs, on retrouve :
Air Canada cargo, Fedex Air Express,
UPS Air Cargo,
DHL Air Freight,
Purolator Air Service,
Westjet Cargo, First Air
Cargo, Cargojet
Airways.
Transport spécialisé de marchandises : consiste à fournir des services nolisés
de transport de marchandises non conventionnelles (régional ou
international) pour un client en
particulier en destination de n'importe quel aéroport et à des heures
d'exploitation variables, comme par exemple :
transporter une pièce
d'un moteur d'aéronef chez un client aux Émirats arabes unis pour un
manufacturier de moteurs d'avions,
transporter des œuvres d'art d'une grand musée français
pour une musée canadien des beaux-arts dans le cadre d'une exposition,
transporter l'équipement de sonorisation et des instruments de musique d'un
orchestre pour une représentation aux Pays-Bas,
transporter des animaux
exotiques dans un jardin zoologique en Espagne pour un zoo canadien,
transporter du matériel
militaire dans un pays dont une mission de maintien de la paix est en cours
pour les Forces canadiennes (en plus d'utiliser sa propre flotte, elles font
aussi affaires avec des transporteurs civils),
transporter du matériel de
secours et des vivres dans pays victime d'une catastrophe pour la
Croix-Rouge canadienne ou une autre organisme humanitaire,
transporter
tous les biens (équipements informatiques, ameublement, documents, etc.)
pour une entreprise qui déménage ses bureaux à Calgary,
La plupart
des transporteurs aériens canadiens de marchandises fournissent de tels
services.
Au Québec; près d'une quarantaine
de transporteurs aériens (dont 8 spécialisés en cargo, alors que les autres
font du transport de passagers et de marchandises) offrent des services de
transport de marchandises dans les aéroports au Québec (dont la majorité
sont effectués à l'Aéroport de Montréal-Mirabel).
En 2014, plus de
200 000 tonnes métriques de marchandises ont transité dans les aéroports
québécois (dont plus de 80 % à Montréal-Trudeau).
À l'Aéroport
Montréal-Mirabel, 32 transporteurs aériens (dont 12 entreprises canadiennes)
transitent des marchandises vers 37 destinations (dont une vingtaine de
pays, mais aussi plusieurs villes canadiennes et américaines).
Une
dizaine d'autres transporteurs régionaux effectuent des vols cargo en
desservant principalement des villes québécoises et quelques grandes villes
canadiennes à partir d'un autre aéroport (Montréal-Dorval-Trudeau,
Québec-Jean-Lesage, St-Hubert, Saguenay, Trois-Rivières ou Sept-Îles).
Les principaux transporteurs régionaux de marchandises que l'on retrouve
au Québec sont :
Air Canada cargo,
Air Canada Expédair
(courrier), Cargojet
Airways, Cargolution,
Nolinor,
Air Inuit cargo.
Transport par hélicoptère : les
entreprises d'hélicoptères fournissent une gamme de services tels que :
Transport de passagers : utilisent des modèles d'hélicoptères
tels que : lourds (Sikorsky S61, Sikorsky S92, AgustaWestland AW 139, Bell
412, Bell 525, Airbus EC 145, etc.); moyens (Airbus EC120, Airbus EC 135,
Agusta Westland AW109, Bell 407, Sikorsky S76, MD 600, etc.); légers
(Airbus AS355, Robinson R44, Robinson R66, Bell 206, MD 520, etc.) pour
effectuer des missions telles que :
Fournir un service de navette
(ou taxi aérien)
pour les employés(es) d''entreprises (compagnies minières, pétrolières,
gazières, forestières, travaux publics, hydroélectricité, etc.) afin de se
rendre vers un site éloigné ou difficilement ou non accessible par la route
et aucune piste d'atterrissage n'est accessible pour un avion;
Transporter des spécialistes de toutes sortes (pompier forestiers,
géologues, biologistes, agronomes, ingénieurs, ingénieurs forestiers,
géographes, météorologues, arpenteurs-géomètres, etc.)
désirant effectuer des opérations d'inspection de terrains ou de sites de
grande superficie (forêt, barrage hydroélectrique, lignes de transport
électrique, mines de surface, terres agricoles, chemins de fer, routes
rurales, cours d'eau, etc.);
Transporter des touristes ou des
amateurs de plein air sur des camps ou autres sites de sports d'aventure
(chasse et pêche, alpinisme, randonnées en montagne, parachutisme, plongée
sous-marine, ski ou planche à neige extrême, randonnée pédestre ou ski de
randonnée en milieux éloignés, etc.);
Offrir des tours d'hélicoptères
auprès de touristes ou du grand public en général permettant d'admirer une
ville, un cours d'eau ou une forêt vue des airs;
Effectuer des
opérations d'évacuation aérienne de sinistrés lors d'incendies de forets,
d'inondations, d'avalanches, de tremblements de terre, de glissements de
terrain, de tempêtes hivernales majeures, etc;
Effectuer des
opérations d'évacuation aéromédicale de personnes malades ou blessés vers un
établissement hospitalier pour ceux habitant une localité éloignée ou le
sauvetage et l'évacuation de personnes blessés lors suite à un accident ou
un sinistre, etc.
Transport de marchandises : utilisent des
modèles d'hélicoptères tels que : Chinook 234, Sikorsky S92, etc.)
pour réaliser des missions telles que :
Transporter des vivres (denrées alimentaires, vetements, matériel de survie,
fournitures médicales, etc.) auprès de sinistrés ou auprès de communautés en
régions éloignées;
Transporter du matériel, des outils et des
fournitures pour des travailleurs(euses) en régions éloignées ou autres
sites difficilement accessibles.
Autres : utilisent des
modèles d'hélicoptères tels que : travail aérien (Chinook 234, Vertol 107,
Bell 407, Airbus EC130, Sikorsky S64, Sikorsky S92, AgustaWestland AS 350,
Airbus EC 130, Erickson S64, etc.); patrouille aérienne (Airbus AS355,
Robinson R44, Robinson R66, Robinson R22, Bell 206, MD 520, etc.);
hélicoptères ambulances ou recherche & sauvetage (Airbus BK117, Agusta
Westland AS139 ou AW139, Sikorsky S76, etc.); formation des pilotes
(Robinson R22, Robinson R44, Bell 206, Airbus EC120, Airbus S350,
pour effectuer des missions telles que :
Fournir des services d’élévateur à nacelle à l’appui de projets de
construction, forestiers, miniers ou pétroliers de grandes structures dont l'utilisation d'une grue est non
impossible ou non disponible;
Réaliser des activités de suppression
des incendies de forêt;
Effectuer des opérations de recherche et
sauvetage en appui avec autorités civiles;
Effectuer des opérations
de patrouille et de surveillance de territoires pour le compte d'une agence
de sécurité, une municipalité ou une MRC, un organisme de gestion de parcs
nationaux, un organisme de protection contre les incendies de forêt,
un organisme gouvernemental ou une entreprise;
Fournir des services
d'imagerie aérienne (photographies aériennes, production audiovisuelle,
levées géodésiques, etc.) pour des gouvernements, des cabinets d'arpenteurs,
des sociétés de génie conseil, des producteurs de cinéma ou de télévision,
des stations de télévision, des compagnies minières, pétrolières ou
forestières, des organismes de gestion de cours d'eau, etc;
Assurer
la formation et l'entraînement des nouveaux pilotes d'hélicoptères pour
usage récréatif ou professionnel;
Assurer
la maintenance d'hélicoptères pour de plus de petites entreprises, des
pilotes indépendants et des pilotes privés (particuliers).
Au Canada,
il y a plus de 145 entreprises de services d'hélicoptères offrant certains
ou plusieurs de ces services (42 % en BC, 20 % en Ontario, 17 % en Alberta,
12 % au Québec, 3 % au Manitoba et 6 % dans les autres provinces et
territoires).
Parmi les plus importants employeurs, on retrouve :
Hélicoptères canadiens
au Québec, CHC Helicopters en
BC, National Helicopters
en Ontario, Helifor Canada en
BC, QWest Helicopters en
BC, Valley Helicopters
en BC, Canadian Air
Crane en
Ontario, Capitale
Hélicoptères au Québec,
Cougar Helicopters Terre-Neuve-et-Labrador,
Wiskair en Ontario,
STARS dans les Prairies.
Au Québec; 18 entreprises d'hélicoptères
offrent différents services de transport de passagers (tours
d'hélicoptères, taxi aérien, évacuation aérienne lors de sinistres,
évacuation aéromédicale, etc.); de transport de marchandises
(transport de vivres pour les communautés des régions nordiques et
éloignées, transport de matériel pour les compagnies minières, forestières
et de construction en régions éloignées); ainsi qu'en travail aérien
(patrouille et surveillance de territoires, lutte contre les incendies de
forêts, épandage aérien, recherche & sauvetage, imagerie aérienne,
services d’élévateur à nacelle à l’appui de projets, etc.); autres (formation de pilotes
privés, formation de pilotes professionnels, maintenance d'hélicoptères,
location de hangars pour abriter des appareils de propriétaires privés,
etc.).
Près d'un millier de personnes travaillent au sein de ces
entreprises (pilotes, techniciens en maintenance, préposés aux hangars,
agents du service à la clientèle, etc.).
Les principaux employeurs
sont :
Hélicoptères canadiens
à Les Cèdres en Montérégie, Québec et Sept-Îles; Capitale
Hélicoptères à Québec et
GDG Aviation à Trois-Rivières.
Soutien au transport aérien : comprend
les services de maintenance d'aéronefs, des opérations de logistique des
opérations de transport aérien de marchandises et de passagers (sauf la
manutention des cargaisons dans les aéroports), la prestation de services en
régulation de vol et de navigation aérienne, les écoles de pilotage, les
intermédiaires en transport aérien de marchandises, les services conseils en
aviation et autres activités de soutien
connexes.
Maintenance d'aéronefs : comprend l'entretien et
la maintenance régulière d'aéronefs, maintenance, réparations et
modifications majeures d'aéronefs, maintenance et réparations spécialisées
des différentes composantes d'aéronefs (avionique, moteurs, systèmes
électriques, trains d'atterissage, etc.), l'inspection et la certification
d'aéronefs, etc. Que ce soit pour des avions long-courrier, régionaux,
turbopropulseurs, d'affaires, hydravions ou hélicoptères pour usage
commercial.
Comprend également la maintenance d'aéronefs,
l'inspection et la certification, l'inspection préachat et conseils en
acquisition, l'importatation et la vente d'aéronefs pour usage récréatif
(hydravions, hélicoptères, ultra-légers, etc.).
Dans l'ensemble du
pays, il y a près de 570 entreprises spécialisées en maintenance d'aéronefs
(28 % en Ontario, 27 % en BC, 19 % en Alberta, 16 % au Québec, 4 % au
Manitoba, ainsi que 6 % dans les autres provinces et territoires).
Plus du deux-tiers de ces entreprises, soit 65 % emploient moins de 5
personnes, 31 % emploient entre 5 et 99 personnes, alors que seulement 24
entreprises emploient 100 personnes et +.
En 2013, elles ont généré
des revenus totalisant plus de 432,3 millions $ et employaient près de 17
400 travailleuses et travailleurs (majoritairement des techniciens en
mainteance d'aéronefs, des technologues en avionique et des ingénieurs, mais
aussi des peintres d'aéronefs, des conducteurs de véhicules de remorquage
d'aéronefs, des préposés en entretien intérieur, des
manutentionnaires, etc.).
Parmi les plus importants employeurs
(excluant les entreprises d'aviation dont plusieurs offrent ces services),
il y a :
L-3
Communications MAS au Québec, en Ontario et en Alberta;
Quantum Aviation en
Ontario, Skyservice en
Alberta, au Québec et en Ontario;
Yorktown Aircraft en Saskatchewan;
Aeroteknic au Québec,
Innotech Execaire au
Québec,
Penta Aviation en BC,
Toronto Aircrafts en
Ontario,
Cascade Aerospace en BC,
Airbus Helicopters Canada
(centre de support technique) en Ontario.
Mais, aussi les grands transporteurs :
Air Canada.
Opérations aériennes : la seule
organisation nationale au pays chargée des services de navigation aérienne
civile est
Nav Canada, une
société privée sans but lucratif dont ses revenus proviennent des
entreprises de transport aérien.
Elle dessert 41 aéroports au pays
ayant une tour de contrôle dont 26 aéroports nationaux membre du Réseau
national des aéroports, ainsi que 15 aéroports régionaux.
Il a
également 8 centres d'information de vol (responsable
de la gestion et de
diffusion de l'information relative à la sécurité
de vol); 46 sites
de radar; 15 sites de surveillance ADS-B, 7 centres de controle régional
répartis dans divers endroits stratégiques au pays (Vancouver, Edmonton,
Winnipeg, Toronto, Montréal, Moncton et Gander); 1 centre de controle
océanique de l'Atlantique situé à Gander, Terre-Neuve-et-Labrador; 1 centre
des opérations nationales à Ottawa; 1 centre des services et soutien
technique à Ottawa; ainsi qu'un centre de formation situé à Cornwall en
Ontario.
Elle emploie plus de 4 600 personnes (1 900 contrôleurs de
la circulation aérienne, 650 spécialistes en information de vol, 700
technologues en électronique et techniciens en informatique, plus de 400
ingénieurs, ainsi que preso d'un milier d'employés de soutien
administratif).
Formation en pilotage : comprend toutes les écoles et centres de
formation aéronautique offrant des cours de pilotage pour pilotes privés ou
(hydravions, autres avions légers, hélicoptères, ultra-légers et
montgolfières).
Comprend également les écoles et collèges publics et
privés offrant des programmes de pilote professionnel permettant d'obtenir
une licence de pilote pour l'aviation commerciale (pilote de brousse, pilote
de ligne, pilote d'hélicoptère ou instructeur de vol).
Il y a plus de
200 écoles de pilotage dans l'ensemble du pays offrant des cours de pilote
privé dont près d'une centaine offrant également une formation
professionnelle de pilote.
logistique du transport aérien de
marchandises : comprend 160 cabinets de courtage agréés en douanes
produisent pour le compte de transporteurs, des déclarations en détail de
marchandises auprès de l'Agence canadienne des services frontaliers.
Comprend également près de 250 transitaires internationaux responsables
d'organiser la liaison entre les différents
transporteurs et d'assurer ainsi la continuité du transport, ainsi que
toutes les opérations administratives connexes s'y rapportant.
autres : comprend également une soixantaine de cabinets de consultants
en aviation fournissant des conseils tels que : la formation continue du
personnel, la sécurité aérienne, la gestion des vols, l'optimisation des
procédures de maintenance, le développement des technologies de
l'information en transport aérien, la promotion des produits et services en
transport aérien, les questions environnementales en aviation, etc.
Au Québec; il y a près de 90 entreprises de
maintenance d'aéronefs, 28 cabinets de courtage en douanes, une vingtaine de
transitaires internationaux, une vingtaine d'écoles de pilotage, ainsi
qu'une dizaine de cabinets d'experts conseils en aviation et autres
fournisseurs d'activités de soutien au transport aérien.
Ces
entreprises ont généré des revenus de plus de 70 millions $ et employaient
plus de 2 600 personnes en 2013.
Parmi les plus importants
employeurs, on retrouve :
L-3
Communications MAS (maintenance),
Innotech Execaire
(maintenance),
Aeroteknic
(maitenance), Skyservice
(maintenance),
ainsi que : Cargair
(plus grande école de pilotage privée au Canada),
ALM par avion (école de
pilotage).
Services aéroportuaires :
comprend les administrations aéoportuaires civiles publiques et privées du
pays, ainsi que les entreprises fournissant des services de soutien auprès
des aéroports et aérodromes.
Soutien aux activités aéroportuaires
: comprend les entreprises fournissant des services tels que : la
manutention de cargaisons, l'entretien des pistes et autres infrastructures
aéroportuaires, la gestion logistique des terminaux de marchandises, la
gestion logistique des terminaux de passagers, location d'hangars pour
entreprises d'aviation ou propriétaires privés, etc.
Au Canada, il y
a plus de 250 entreprises fournissant des services de soutien aux
exploitants aéroportuaires (29 % en Ontario, 24 % en BC, 16 % au Québec, 16
% en Alberta et 15 % dans les autres provinces et territoires).
En
2013, elles ont généré des revenus de plus de 824 millions $ et employaient
près de 16 000 personnes (manutentionnaires, préposés aux bagages,
conducteurs de véhicules de remorquage et déplacement d'aéronefs, opérateur
de machinerie d'entretien des pistes, préposé au terminal de passagers,
agent de piste, technicien en logistique aéroportuaire, gestionnaire en
logistique aéroportuaire, etc.).
Au niveau des administrations
aéroportuaires;
on retrouve 109 aéroports d'utilité
publique dont 26 aéroports nationaux (membres du Réseau national des
aéroports de Transports Canada dits "aéroport international") et près de 130
aéroports, aérodromes, hydrobases et héliports privés dans l'ensemble du
pays (27 % en Ontario, 24 % en BC, 16 % au Québec, 16 % en Alberta et 17 %
dans les autres provinces et territoires).
En 2014, elles ont
desservi plus de 120 millions de passagers et transité près de 1,7 millions
de tonnes métriques de marchandises de toutes sortes, ce qui est permis de
contribuer à 34,9 milliards $ dans l'économie canadiennes (incluant 692
millions $ de revenus générées par les administrations aéroportuaires
mêmes).
Elles procurent de l'emploi
à plus de 405 000 personnes au sein des transporteurs, des entreprises de
maintenance et autres fournisseurs situées dans les installations dont plus
de 7 600 personnes au sein des administrations portuaires.
Elles sont classées en 4 catégories (excluant les aéroports
militaires), soit :
Aéroports privés : comprend
les exploitants des aéroports exécutifs privés (pour avions nolisés ou
"charters", avions d'affaires, etc.) qui sont généralement la
propriété d'une entreprise d'aviation; les aéroports et aérodromes
propriétés de grandes entreprises (compagnies minières, pétrolières,
manufacturiers d'aéronefs pour les essais en vol, etc.) et les exploitants d'aéroports et
aérodromes pour l'aviation de loisir appartenant à un club d'aviation, à une
coopérative de gestion d'aérodrome, à une municipalité, à une
communauté autochtone, à groupe de gens d'affaires ou à groupe de
particuliers. Enfin, comprend aussi les hydrobases dans les régions côtières
canadiennes qui appartiennent soient à une communauté locale ou à une
entreprise d'hydravions.
On dénombre près de 150 aéroports locaux ou
municipaux, aéroports exécutifs (pour transporteurs "charters" et/ou écoles
de pilotage), aérodromes d'essai pour manufacturiers d'aéronefs, aérodromes
récréatifs, hydrobases et héliports partout au pays.
Aéroports éloignés et de l'arctique
:
Aéroports régionaux et
locaux publics : comprend les exploitants d'infrastructures aéroportuaires
accueillant des aéronefs offrant des vols régionaux dans différentes villes
canadiennes ou américaines. Plus spécifiquement, selon les critères de
Transports Canada, ce sont des aéroports dont :
Généralement, ils comportent qu'une seule piste dont seuls de petits
aéronefs (hydravions, avions d'affaires, turbopropulseurs et avions
moyen-courrier) peuvent y atterir ou y décoller.
Ils sont gérés soit
par une société privée sans but lucatif, par une municipalité, une MRC ou un
county ou par une agence gouvernementale de la province du territoire. Dans
le cas de certains aéroports dit "satellites" (il y a 6
Dans l'ensemble du pays, 169 aéroports canadiens font partie de cette
catégorie (50 en Ontario, 36 au Québec, 28 en BC, 8 en Alberta, 11 au Manitoba,
10 à Terre-Neuve-et-Labrador, 9 dans les Territoires du Nord-Ouest, 5 en
Saskatchewan, 5 en Nouvelle-Écosse, 4 au Nouveau-Brunswick et 3 au Yukon).
Voici quelques exemples :
Bill Bishop Toronto City en Ontario,
Vancouver Harbor Water en BC, Kingston en Ontario, Prince George en BC,
Oshawa en Ontario, Kelowna en BC, Trois-Rivières au Québec, St-John au
Nouveau-Brunswick, Bagotville-Saguenay au Québec, Lethbridge en Alberta,
Kingston en Ontario, Cornwall en Ontario, Guelph en Ontario, Rimouski au
Québec, Brandon au Manitoba, Sydney en Nouvelle-Écosse, Markham en Ontario,
Windsor en Ontario, Sherbrooke au Québec, Sept-Îles au Québec, Rouyn-Noranda
au Québec, etc.
Ils emploient près de 1 900 travailleuses et
travailleurs dont plusieurs sont contractuels ou saisonniers, alors que la
plupart des postes à l'année sont à temps partiel.
Aéroports nationaux : ce sont tous les
aéroports canadiens désignés par Transports Canada membres du Réseau
national des aéroports RNA. Ils comprennent
Pour ce qui est de l'industrie québécoise du transport aérien, on retrouve 305 entreprises, soit : 27 entreprises d'hélicoptères, 24 entreprises d'aviation d'affaires de nolisement (dont certaines ont également une division école), une dizaine d'entreprises d'aviation de brousse (qui emploient des salariés), 9 écoles de pilotage, 6 entreprises de fret aérien, 4 entreprises d'aviation régionale (passagers),Enfin, il y a également plus de 160 entreprises dites sans salarié (dont seules les membres de la famille y travaillent ou les pilotes qui sont travailleurs indépendants, majoritairement en aviation de brousse).
L'ensemble de ces entreprises emploient près de 11 200 personnes dont 45 % travaillent pour Air Canada ou Air Transat, mais il y a aussi Air Creebec, Air Labrador, Nolinor et le Service aérien gouvernemental parmi les plus importants employeurs québécois.
Sources : Industrie Canada, Transports Canada, Statistiques Canada, Association canadienne du transport aérien, Association canadienne de l'aviation d'affaires, Association canadienne d'hélicoptère, Conseil des aéroports du Canada, Société canadienne de courtage en douanes, Association des transitaires internationaux canadiens, Conseil canadienne des ressources humaines en aviation et en aérospatiale, Administrations aéroportuaires de Toronto-Pearson, Vancouver, Calgary, Edmonton, MacDonald-Cartier-Ottawa, Richardson-Winnipeg et Stanfield-Halifax, Association québécoise du transpors aérien, Conseil des aéroports du Québec, Aéroport de Québec-Jean-Lesage, Aéroports de Montréal, Air Canada et Air Transat.
Les entreprises de ce secteur fournissent des services de soutien logistique aux transporteurs d'un mode de transport en particulier (aérien, ferroviaire, maritime ou routier) ou multimodal (tous modes de transport).
Elles offrent notamment des services de courtage en transport (aussi appelé transitaires) de courtage en douanes, de réservations et ventes de billets pour passagers, de consultation en logistique du transport, d'entreposage de marchandises, de manutention, de débardage et de transbordement de marchandises (notamment pour les transporteurs maritimes), de remorquage de véhicules lourds, de remorquage de navires, de déglaçage des zones maritimes commerciales, des technologies de l'information pour la logistique du transport (pour plus de détails, consulte le Portrait de l'industrie des technologies de l'information), de maintenance de véhicules de transport (pour plus de détails, consulte le Portrait du secteur de l'entretien des équipements motorisés ou le Portrait de l'industrie aérospatiale pour la maintenance des aéronefs), etc.
Consulte aussi les sous-secteurs soutien au transport de chacun des modes de transport ci-dessus.
En 2013, on retrouvait près de 10 500 entreprises avec salariés(es) et plus de 7 200 entreprises sans salarié et travailleurs(euses) indépendants(es) dans l'ensemble du pays qui fournissent des services de soutien logistique aux transporteurs (39 % en Ontario, 21 % au Québec, 16 % en BC, 12 % en Alberta et 12 % dans les autres provinces et territoires).
Voici un tableau démontrant la taille des entreprises de soutien logistique au transport selon le nombre d'employés(es) :
source : Industrie Canada
Parmi celles-ci, seulement 148 entreprises employaient entre 100 et 499 salariés(es) et 22 employaient 500 salariés(es) et plus.
On comptait notamment :
une vingtaine d'entreprises fournissant des services de soutien aux compagnies ferroviaires
32 entreprises et organismes de services de pilotage aux navires navires
plus d'une cinquantaine de cabinets de courtage en transport routier en vrac
plus d'une soixantaine d'intermédiaires en transport par taxi
une soixantaine de cabinets de consultants en aviation
près de 75 entreprises fournissant des services de soutien au transport maritime
plus de 80 entreprises fournissant des services de soutien en transport intermodal
86 entreprises d'entretien et de réparation de navires hors des chantiers navals
87 entreprises de services et conseils en logistique maritime opérationnelle
près d'une centaine d'installations portuaires et de terminaux maritimes commerciaux
une centaine d'entreprises de maintenance du matériel ferroviaire
plus d'une centaine d'entreprises fournissant des services de soutien au transport routier
128 entreprises d'arrimage et de manutention de fret maritime
près de 150 entreprises fournissant des services de soutien au transport aérien (incluant les entreprises de maintenance d'aéronefs)
155 entreprises de services de navigation maritime et services connexes
160 cabinets de courtage agréés en douanes produisent pour le compte de transporteurs, des déclarations en détail de marchandises auprès de l'Agence canadienne des services frontaliers
près de 250 transitaires internationaux responsables d'organiser la liaison entre les différents transporteurs et d'assurer ainsi la continuité du transport, ainsi que toutes les opérations administratives connexes s'y rapportant
plus de 250 entreprises fournissant des services de soutien aux exploitants aéroportuaires
près de 570 entreprises spécialisées en maintenance d'aéronefs
plus de 1 000 entreprises de remorquage de véhicules routiers
près de 1 400 fournisseurs de services de soutien au transport routier, camionnage et transport par autobus (incluant les exploitants de gares routières de marchandises, les exploitants de routes, ponts et tunnels payants, chargement et déchargement de véhicules, inspection et pesage, etc.)
plus de 2 500 exploitants d'installations d'entreposage de marchandises
près de 2 800 intermédiaires en transport de marchandises
Etc.
En 2013, elles ont généré des revenus de près de 1,7 milliards $, ce qui est fort appréciable compte tenu que l'industrie du transport est un moteur économique important au pays. Elles employaient près de 244 000 emplois partout au pays.
Parmi les plus importants, on retrouve :
DHL Logistics (numéro 1 mondial en logistique du transport multimodal),
C.H. Robinson (5e plus grande firme conseils logistiques en transport au monde et numéro 1 mondial en services d'entreposage),
Kuehne + Nagel (second leader mondial en logistique du transport multimodal et numéro 1 mondial en logistique du transport maritime),
Con-Way Menlo Worldwide (second leader mondial en logistique du transport intermodal),
Fedex Trade Networks (second plus grand cabinet de courtage en douanes au monde),
DB Schenker logistiques (troisième leader mondial en logistique du transport multimodal),
Schneider Logistics (troisième leader mondial en conseils logistiques en transport),
CEVACanada (4e plus grande firme conseils logistiques en transport au monde),
Affiliated (l'un des plus grands courtiers en douanes en Amérique du Nord),
UPS Supply Chain Solutions (second plus grand cabinet de courtage en douanes en Amérique du Nord),
Livingston International (plus grand cabinet de courtage en douanes au Canada et troisième en Amérique du Nord),
MWPVL (l'une des plus grandes firmes d'experts-conseils en logistique du transport au Canada),
Clarke Transport (l'une des plus grandes entreprises canadiennes en logistique du transport intermodal),
Canworld Logistics (l'une des plus grandes firmes d'experts-conseils en logistique du transport au Canada),
CTC Logistics (l'une des plus grandes firmes d'experts-conseils en logistique du transport au Canada),
Panalpina Canada (l'une des plus grandes entreprises en logistique du transport intermodal),
Groupe CMA-CGM (l'une des plus grandes entreprises en logistique du transport intermodal),
AU QUÉBEC
En 2013, il y avait près de 2 200 entreprises avec salariés(es) et plus de 1 400 sont sans salarié (certaines n'emploient que des membres de la famille, mais la majorité sont des travailleurs indépendants), soit :
une dizaine de cabinets d'experts conseils en aviation et autres fournisseurs d'activités de soutien au transport aérien
une vingtaine de transitaires internationaux
25 entreprises de services portuaires
28 cabinets de courtage en douanes
37 entreprises fournissant des services divers de soutien pour les entreprises de transport ferroviaire
41 entreprises de manutention de fret maritime
près de 90 entreprises de maintenance d'aéronefs
40 fournisseurs de services aux exploitants aéroportuaires
126 entreprises de services de soutien aux activités de transport maritime
plus de 220 entreprises de remorquage de véhicules
plus de 325 fournisseurs de services de soutien au transport routier, camionnage et transport par autobus
plus de 520 exploitants d'installations d'entreposage de marchandises
Etc.
En 2013, l'ensemble de ces entreprises ont généré des revenus totalisant plus de 400 millions $ et employaient près de 52 000 personnes partout au Québec, principalement concentrées dans la grande région Montréal (Île de Montréal, Laval et Montérégie), mais également à Québec, en Mauricie, dans le Bas-St-Laurent et en Côte-Nord (notamment en soutien au transport maritime), mais aussi dans plusieurs régions de la province dans le cas des intermédiaires en transport routier.
Carrières :
Voici quelques exemples de carrières en soutien au transport :
agent(e) de fret aérien, agent(e) de fret maritime, consultant(e) en logistique du transport, consultant(e) en transport intermodal, représentant(e) de courtier en douanes accrédité, représentant(e) de courtier en douanes agréé, représentant(e) de courtier en transport, technicien(e) en import-export, technicien(e) en logistique du tranasport, logisticien(ne), gestionnaire d'entrepôt, gestionnaire des opérations en logistique du transport multimoal, expert(e)-conseil en transport de marchandises, etc.
Sources : Industrie Canada, Commission des transports du Québec, Association des transitaires internationaux du Canada, Société canadienne des courtiers en douanes, Association des professionnels du dépannage du Québec.
VEUX-TU Y FAIRE CARRIÈRE ?
Il existe de nombreuses carrières possibles dans l'industrie du transport, il y en a sûrement une d'entre-elles qui t'intéressera.............
Note : il ajouter à ces carrières, les différents emplois administratifs (comptable, technicien en comptabilité, commis comptable, analyste en processus d'affaires, analyste en marketing, technicien en marketing, représentant, gestionnaire des ressources humaines, agent du personnel, etc), en technologies de l'information (analyste, technicien, soutien aux usagers) et d'entrepôt (manutentionnaire, opérateur de chariot élévateur, gérant, gestionnaire).
Tu veux une carrière dans l'industrie du transport routier ?
Pour les emplois en entretien de véhicules, consulte le Portrait de l'industrie de l'automobile
Tu veux être derrière un volant ?
Chauffeur(euse) de limousine
Chauffeur(euse) de taxi
Chauffeur(euse)-messager(ère)
Conducteur(trice) d'un autobus (scolaire, urbain, interurbain ou autocar)
Conducteur(trice) d'un camion léger
Conducteur(trice) d'un petit autobus ou d'un minibus (incluant le transport adapté)
Conducteur(trice) de camion lourd semi-remorque (routier, citerne, hors-norme, trains routier, etc.)
Conducteur(trice) de camion moyen porteur (ayant une masse de 4 500 kg ou +)
Conducteur(trice) de véhicule de livraison
Tu veux assurer le bon déroulement des opérations de transport ?
Agent(e) du contrôle des mouvements
Aide-chauffeur(euse) d'un camion semi-remorque de livraison
Aide-chauffeur(euse) de camion porteur de livraison
Inspecteur(trice) de réseau en transport urbain
Inspecteur(trice) en transport scolaire
Répartiteur(trice) en transport routier (aussi appelé "dispatcher") : camions, taxi, autobus, dépanneuses, véhicules de livraison
Peut-être une carrière en soutien logistique en transport routier ?
Agent(e) du service
Gestionnaire de flotte de véhicules
Manutentionnaire de fret
Spécialiste en réclamations de marchandises
Spécialiste en sécurité et gestion des pertes
Technicien(ne) en logistique du transport
Gestionnaire en logistique du transport
Ou tout autre carrière en lien avec le transport routier
Moniteur(trice) en conduite d'un véhicule de promenade
Moniteur(trice) en conduite d'une motocyclette
Enquêteur(trice) sur les accidents routiers (après expérience comme mécanicien)
Tu préfères rouler sur des rails ?
Agent(e) de bord (steward) aussi appelé "Préposé aux services"
Chef de train (manœuvre les trains dans les cours de triage)
Conducteur(trice) de matériel intermodal (manœuvre des cours de triage)
Cuisinier(ère)
Mécanicien(ne) de locomotive, aussi appelé ingénieur de locomotive ou mécanicien(ne) de manœuvre (conducteur de locomotive)
Opérateur(trice) d'un métro
Ou assurer le bon fonctionnement des opérations ferroviaires ?
Agent(e) d'entretien des signaux
Agent(e) de contrôle de l'exploitation
Agent(e) des ventes
Agent(e) du service à la clientèle
Aiguilleur(euse)
Contrôleur(euse) de la circulation ferroviaire
Contrôleur(euse) de métro
Contrôleur(euse) de wagons (Administration portuaire de Montréal)
Préposé(e) aux services de gare
Gestionnaire de cours de triage
Coordonnateur(trice) de la formation des trains
Répartiteur(trice) d'équipe
Ou peut-être une carrière en soutien logisitque ou technique sein d'une entreprise ferroviaire ?
Arrimeur(euse) de voitures de marchandises
Cariste
Électricien(ne) de voitures ferroviaires
Électromécanicien(ne)
Mécanicien(ne) d'entretien
Mécanicien(ne) d'équipements lourds (cours de triage)
Mécanicien(ne) de locomotives
Mécanicien(ne) de moteurs diesels
Mécanicien(ne) de manœuvre (gare de triage)
Mécanicien(ne) de voitures de métro
Mécanicien(ne) de voitures ferroviaires
Opérateur(trice) d'équipements lourds
Préposé(e) à l'entretien des voies
Préposé(e) à la maintenance
Soudeur(euse)
Technicien(ne) en logistique du transport ferroviaire
Superviseur(e) de premier niveau de l'exploitation
Technicien(ne) en logistique ferroviaire
Vérificateur(trice) de cargaisons
Wagonnier(ère)-mécanicien(ne) (appelé technicien de matériel remorqué, qui réparer des wagons)
Enquêteur(trice) sur les accidents ferroviaires (après expérience comme mécanicien de locomotives)
Ta as le pied marin et ta vie serait davantage à bord d'un navire ?
Matelot de pont (manoeuvrier, gréeur, grutier de pont, homme de passerelle)
Matelot de lamanage (bateau-pilote de navire)
Matelot de la salle des machines
Matelot de traversier
Matelot huileur(euse)
Matelot timonier(ère)
Électricien(ne) de navire
Mécanicien(ne) d'embarcations nautiques (plaisance, pêche)
Assistant(e) au service aux passagers (agent de bord)
Officier d'un bateau de pêche (lieutenant, capitaine)
Officier de la Garde Côtière canadienne
Officier de navigation de la Marine Marchande (différentes classes au long cours : lieutenants, capitaine)
Officier de navigation de la Marine Marchande (différentes classes dans les eaux intérieures comme les traversiers ou excursions-croisières : lieutenants, capitaine)
Officier mécanicien de navire (différentes classes)
Préposé(e) à l'embarquement
Directeur(trice) de croisière
Personnel de restaurant d'un navire de croisière (gérant, cuisinier, boucher, pâtissier, sommelier, barman, aide de cuisine, steward, commis débarasseur, plongeur)
Personnel des banquets d'un navire de croisière (gérant, équipier)
Personnel des cabines d'un navire de croisière (gouvernante, préposé aux chambres, équipier)
Personnel des loisirs d'un navire de croisière (coordonnateur, animateur, musicien, etc)
Personnel du casino d'un navire de croisière (gérant, croupier, caissier)
Ou tu veux t'assurer du bon déroulement des opérations maritimes ?
Agent(e) de communication et du trafic maritime
Contrôleur(euse) de la circulation maritime
Officier du Service des communications et du trafic maritime (Garde Côtière)
Répartiteur(trice) en transport maritime
Inspecteur(trice) maritime
Spécialiste en sûreté maritime
Gestionnaire des opérations maritimes
Ou peut-être une carrière en soutien logistique ou technique dans le transport maritime ?
Agent(e) maritime
Analyste en transport maritime
Courtier(ère) en transport maritime
Gestionnaire de navire
Technicien(ne) en architecture navale
Technicien(ne) en logistique maritime
Technicien(ne) en mécanique marine
Enquêteur(trice) sur les accidents maritimes (après expérience comme officier navigant ou officier mécanicien)
Peut-être serais-tu intéressé(e) de travailler pour une administration portuaire ?
Amarreur(euse)
Capitaine de remorqueur
Débardeur (docker)
Éclusier(ère)
Grutier(ère) portuaire
Maître de port
Manœuvre aux opérations de soutien
Matelot de lamanage (à bord d'un bateau-pilote)
Opérateur(trice) de bateau de service
Opérateur(trice) de la passerelle
Signaleur(euse)
Pilote de navire (voir le site de la Corporation des pilotes du St-Laurent) après expérience comme officier navigant
Vérificateur(trice) de cargaisons
Tu rêves plutôt de voler ?
Co-pilote d'aéronef (de ligne, cargo, d'affaires, de brousse, citerne, hélicoptère)
Pilote d'aéronef (de ligne, cargo, d'affaires, de brousse, avion-citerne)
Mécanicien de bord (de plus en plus rare...)
Instructeur(trice) en pilotage
Agent(e) de bord
Directeur(trice) de vol
Ou tu préfères assurer le bon déroulement des opérations aériennes ?
Agent(e) du service à la clientèle (aussi appelé agent d'aéroport)
Contrôleur(euse) la circulation aérienne (Nav Canada)
Inspecteur(trice) en aviation
Instructeur(trice) de vol sur simulateur
Préposé(e) aux envolées
Préposé(e) d'escale
Spécialiste en information de vol (Nav Canada)
Régulateur(trice) de vol
Spécialiste en sécurité aérienne
Coordonnateur(trice) du service à la clientèle
Coordonnateur(trice) des opérations aériennes
Gestionnaire des opérations aériennes
Ou une autre carrière au sein d'une entretien d'aviation ?
Agent(e) de fret
Consultant(e) en aviation
Ingénieur(e) en maintenance d'aéronefs
Mécanicien(ne) d'entretien de matériel au sol
Médecin en médecine aérospatiale
Technicien(ne) en avionique
Technicien(ne) en maintenance d'aéronefs
Technicien(ne) en logistique du transport aérien
Coordonnateur(trice) du fret
Enquêteur(trice) sur les accidents aériens (après plusieurs années d’expérience comme pilote ou mécanicien)
Ou peut-être serais-tu intéressé(e) de travailler pour une administration aéroportuaire ?
Agent(e) d'escorte aéroportuaire
Agent(e) de piste
Agent(e) de prévention
Agent(e) de sûreté aéroportuaire
Agent(e) du service à la clientèle
Conseiller(ère) en sûreté aéroportuaire
Électricien(ne)
Électromécanicien(ne)
enquêteur(trice) en sûreté aéroportuaire
Mécanicien(ne) d'entretien
Mécanicien(ne) d'équipements lourds
Mécanicien(ne) de machines fixes
Mécanicien(ne) de véhicules lourds
Opérateur(trice) d'équipements lourds (pour l'entretien et déneigement des pistes)
Pompier(ère)
Préposé(e) de l'air de trafic
Coordonnateur(trice) des opérations corporatives
Coordonnateur(trice) des opérations de piste
Coordonnateur(trice) du service aux passagers
Coordonnateur(trice) du service du fret
Gestionnaire des opérations aéroportuaires
Tous les modes de transports t'intéressent, une carrière en soutien logisitique t'intéresserait peut-être ?
Agent(e) de fret
Analyste en logistique
Consultant(e) en logistique du transport
Consultant(e) en transport intermodal
Coordonnateur(trice) du transport de marchandises
Courtier(ère) en douanes accrédité
Courtier(ère) en douanes agréé(e)
Courtier(ère) en transport
Expert(e)-conseil en transport de marchandises
Gestionnaire d'entrepôt
Gestionnaire de parcs de véhicules
Logisticien(ne)
Technicien(ne) en import-export
Technicien(ne) en logistique du transport
Technicien(ne) en mouvements des transports (Forces armées)
Pour plus de détails sur les différentes carrières, consulte notamment les pages du secteur transport ou du secteur entretien d'équipements motorisés.
Sans oublier les nombreux emplois de soutien administratif tels que :
- Manutentionnaire
- Opérateur(trice) de chariot élévateur
- Adjointe administratif
- Agent(e) du service à la clientèle
- Magasinier(ère)
- Commis comptable
- Commis aux douanes
- Adjoint(e) aux ventes
- Adjoint(e) aux ressources humaines
- Acheteur(euse)-adjoint(e)
- Acheteur(euse)
- Coordonnateur(trice) de l'informatique (inclus souvent le soutien auprès des chauffeurs sur la route dans les grandes entreprises)
- Coordonnateur(trice) de la comptabilité
- Coordonnateur(trice) du service à la clientèle
- Coordonnateur(trice) des ressources humaines
- Coordonnateur(trice) des ventes
- Etc.
QUELS SONT LES AVANTAGES ?
ET LES DÉSAVANTAGES ?
Au sein des grandes entreprises aériennes (Air Canada, Air Transat, Westjet, Sungwing, Air Georgian), ferroviaires (CN, CPRail, Via Rail), maritimes (Société des traversiers, Fednav, Canada Steamship, CTMA, Desgagnés, V. Ships, etc) et de transport routier (Transforce, Robert, SGT 2000, C.AT., Guilbault, Simard, Normandin, Simard, Morneau, Boutin, Orléan Express, Intercar, Autobus Laval, sociétés de transport en commun); ainsi qu'au sein des grands transitaires internationaux; les salaires et les avantages sociaux y sont très concurrentiels (assurance collective, congés de maladie, régime de retraite, uniforme fourni, vacances, formations continues et certifications payées en techniques conduite ou en langues étrangères ou en nutilisation d'équipements ultramodernes ou en entretien de véhicules ou autres, ainsi que des possibilités d'avancement de carrière), un programme bien établi en santé et sécurité au travail, un code d'éthique de la conduite,
Tu travailleras à bord de véhicules modernes (ou du moins, des véhicules équipés de nombreux équipements modernes et à la fine pointe de la technologie), reliés à un réseau de gestion et de répartition de la flotte de l'entreprise, des simulateurs ultramodernes répondant aux besoins actuels de formation continue (pour l'industrie aérienne notamment), etc.
Par contre, la polyvalence et la diversification des tâches sont beaucoup moins présentes et pouvoir choisir ses destinations notamment au niveau international (chauffeur de camion, pilote, agent de bord, employés de navire ou de trains) nécessite plusieurs années d'ancienneté au sein de l'organisation. De plus, en début de carrière pendant quelques années, les horaires de travail sont généralement de soir, nuit, weekend, congés fériés, etc.
Les petites et moyennes entreprises PME t'offrent la possibilité de relevés des défis, font appel à ta polyvalence et les possibilités d'avancement sont plus rapides. Puisque tu feras partie d'une plus petite équipe qu'au sein des grandes entreprises, la dynamique, l'entraide et le leadership sont beaucoup plus présentes.
Ton implication au sein de l'organisation contribuera au développement de l'entreprise et l'approche est davantage axée sur le service à la clientèle. Plusieurs entreprises offrent également de bons salaires et quelques avantages sociaux (assurance collective par exemple). Par contre, ce n'est pas vrai de dire que ces entreprises ne sont équipés que de vieux véhicules avec des équipements désuets car elles doivent adapter leur technologies afin de réussir à concurrencer dans l'industrie.
Par contre, les conditions salariales sont beaucoup moins avantages que dans les grandes entreprises, les dessertes sont généralement locales (exception des entreprises de camionnage) et les horaires peuvent varier, mais comprennent autant les quarts de jour, de soir, de nuit, les weekend et les congés fériés et ce, peut importe l'ancienneté.
Plusieurs travailleuses et travailleurs de ce secteur ont préféré de travailler à leur propre compte (camionneur indépendant, chauffeur-propriétaire de taxi, chauffeur-propriétaire d'un autobus ou minibus, etc). Quelques pilotes d'aéronefs sont devenus pilotes de brousse indépendants.
L'avantage principal est que tu es ton propre patron, tu peux déterminer toi-même les besoin de la clientèle, tu assures toi-même le service auprès de ta clientèle, négocier toi-même les prix et ententes avec tes clients (sauf dans l'industrie du taxi), etc.
Par contre, attends-toi de travailler 60, 70 ou 80 heures par semaine; les weekend et les congés fériés, tu diras "c'est quoi ça ?", pas de congés de maladie payés, pas de vacances payés, tu devras débourser tous les frais et dépenses (bris de ton véhicule, essence, permis de propriétaire d'un véhicule commercial, etc.), faire tes propres démarches afin de trouver de nouveaux clients et ...effectuer toute la gestion de ton entreprise (comptabilité, etc.).
Toutefois, certains travailleurs(euses) indépendants(es) sont sous contrat unique avec une seule entreprise. Donc, c'est cette entreprise qui te trouve des clients, c'est celle-ci qui détermine le taux au millage qu'elle accorde, parfois elle fournit les remorques dans le cas des camionneurs(euses) indépendants(es), etc.
Mais, tu resteras indépendant(e), donc tu devras assurer tous tes frais de déplacements, toutes dépenses d'entretien du véhicule puisque ce seras ton propre véhicule, si l'entreprise ne reouvelle pas le contrat, tu es devenu(e) sans emploi sans indemnité, sans assurance-emploi (n'est pas accessible aux travailleurs autonomes) et sans autre protection que peut avoir un(e) employé(e) salarié(e).
ET LES PERSPECTIVES POUR L'AVENIR ?
Dans l'industrie du transport routier :
Depuis plusieurs années, il y a une forte demande pour les camionneurs(euses) pouvant faire de longs trajets (notamment
vers les États-Unis).
Depuis quelques années, une pénurie de mécaniciennes et de mécaniciens de véhicules lourds se fait ressentir dans le milieu, surtout à l’extérieur des grands centres car un grand nombre de mécaniciens sont âgés et prendront leur retraite d’ici quelques années.
Selon les données du Ministère de l’Éducation, les métier de routier(ère) et conducteur(trice) d'autobus et de
mécanicien(ne) de véhicules lourds sont parmi les 25 métiers de la formation
professionnelle présentant les meilleures perspectives d’avenir.
Une très grande place est
accordée aux femmes au sein de cette carrière non traditionnelle.
Excellentes perspectives sont prévues au cours des prochaines années dans cette industrie.
Voici quelques données salariales moyennes en début de carrière au sein d'une PME (en 2013) :
21 300 $/année en tant que conducteur(trice) d'un minibus ou d'un petit autobus au sein des PME en transport scolaire ou en transport nolisé
24 000 $/année en tant que conducteur(trice) d'un camion léger - classe 5 (masse nette de moins de 4 500 kg) au sein d'une PME du transport (extérieur de Montréal)
24 500 $/année en tant qu'apprenti(e) mécanicien(ne) au sein d'une entreprise de transport (extérieur de Montréal)
25 000 $/année en tant que répartiteur(trice) en transport routier au sein d'une PME du transport (camionnage, autobus ou taxi)
26 100 $/année en tant que conducteur(trice) d'un camion porteur - classe 3 (masse nette de plus de 4 500 kg) au sein d'une PME du transport (extérieur de Montréal)
27 800 $/année en tant que conducteur(trice) d'un camion semi-remorque - classe 1 au sein d'une PME du transport (extérieur de Montréal)
28 100 $/année en tant que conducteur(trice) d'un camion léger - classe 5 (masse nette de moins de 4 500 kg) au sein d'une PME du transport (région de Montréal)
30 200 $/année en tant que conducteur(trice) d'un camion porteur - classe 3 (masse nette de plus de 4 500 kg) au sein d'une PME du transport (région de Montréal)
31 100 $/année en tant qu'apprenti(e) mécanicien(ne) au sein d'une entreprise de transport (région de Montréal)
31 200 $/année en tant que conducteur(trice) d'un camion semi-remorque - classe 1 au sein d'une PME du transport (région de Montréal)
35 400 $/année en tant que coordonnateur(trice) des opérations au sein d'une PME du transport
37 800 $/année en tant que gestionnaire des opérations au sein d'une PME du transport
Sources : Ministere de l'Éducation du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transport routier et les comités paritaires de l'industrie du camionnage
Dans l'industrie du transport maritime :
C'est surtout dans le domaine du transport maritime local dans les eaux intérieures canadiennes (transport de marchandises sur le St-Laurent et dans les Grands Lacs, services de traversiers, excursions-croisières, services de remorquage, etc) que les possibilités sont davantage offertes au cours des prochaines années mais principalement dans le domaine du transport de marchandises.
Alors que les prévisions d'emploi dans le secteur du transport international des marchandises et les croisières internationales sont plutôt rares.
On éprouve des difficultés à recruter de
nouveaux et de nouvelles officiers maritimes et le marché est en pénurie.
source : Comité sectoriel de la main-d'œuvre maritime du
Québec
Alors que pour le personnel non navigant, il y aurait plus de 900 postes à combler au cours des 5 prochaines années (soit : plus de 540 employés administratifs et plus de 380 employés en opérations et manutention portuaires) :
source : Comité sectoriel de la main-d'œuvre maritime du
Québec
Le placement des diplômés(es) en navigation et en mécanique marine frôle le 100 % (s'il ne l'atteint pas) depuis plusieurs et la tendance est que ça continuerai au cours des prochaines années.
Chaque année, l'Institut maritime du Québec forme en moyenne une quinzaine de diplômés(es) en navigation, alors que l'industrie serait en mesure d'en embaucher près de 25 par année...
Chaque année, l'Institut maritime du Québec forme en moyenne 5 diplômés(es) en mécanique marine, alors que l'industrie serait en mesure d'en embaucher près de 20 par année...
Voici quelques données salariales moyennes en début de carrière au sein de la marine marchande (en 2013) :
31 200 $/année en tant qu'agent(e) de bord au sein d'un transporteur local (notamment les entreprises de croisières et excursions)
31 200 $/année en tant que répartiteur(trice) en transport maritime au sein d'un transporteur local
41 400 $/année tant que matelot de pont ou de matelot de la salle des machines au sein d'une entreprise de traversier
64 100 $/année tant que matelot de pont qualifié(e) ou de matelot qualifié(e) de la salle des machines au sein d'un transporteur local
74 100 $/année tant que second mécanicien(ne) au sein d'une entreprise de traversier
74 500 $/année tant que 3e mécanicien(ne) au sein d'un transporteur local
77 100 $/année tant que 3e lieutenant(e) de navigation au sein d'un transporteur local
80 100 $/année tant que 2e lieutenant(e) de navigation au sein d'une entreprise de traversier
La Garde Côtière Canadienne est également en pénurie de personnel de la navigation (officiers de navire, officiers-mécaniciens, matelots de ponts, matelots de la salle des machines), alors ils offrent plusieurs avantages sociaux forts intéressants et une expérience hors de l'ordinaire (opérations de recherche et sauvetage, surveillance de la voie maritime, opérations anti-contrebande conjointement avec la GRC et l'Agence des services frontaliers, déglaçage, etc.).
Pour plus de détails, consulte la page sur le recrutement de la Garde Côtière canadienne.
Et la Marine royale canadienne (Forces armées) a aussi d'importants besoins de nouvelles candidats et de nouveaux candidats prêts à relever des défis que ce soit au sein de la Force régulière ou de la Réserve navale.
Des métiers tels que les suivants sont en demande :
officier des opérations maritimes, officier du génie naval, mécanicien(ne) de marine, électrotechnicien(ne) naval, technicien(ne) en génie des armes navales, opérateur(trice) d'équipements d'information de combat naval, opérateur(trice) de sonar, cuisinier(ère) de navire et manœuvrier.
Pour plus de détails consulte le site de la Marine royale canadienne et le site de recrutement des Forces canadiennes.
Les
départs
à la retraite, la
croissance de certaines flottes internationales et le renouvellement de
celles-ci sont les principales raisons de la pénurie.
Sources : Ministère de l'Éducation du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transport maritime, Institut maritime du Québec, Garde côtière canadienne et Forces canadiennes
Dans l'industrie du transport ferroviaire :
Après des années difficiles, l'industrie du chemin de fer reprend de la vitesse et va embaucher massivement dans les années à venir.
En 2013, le trafic marchandises a augmenté de 6,5 % par rapport à l’exercice précédent.
Depuis 2010, les volumes de marchandises expédiées par rail augmentent en raison de l’amélioration de l’économie canadienne. En 2013, le nombre de wagons complets de marchandises ayant leur point d’origine au Canada a augmenté de 2,9 % par rapport à l’exercice précédent, tandis que le volume de marchandises chargées à bord de ces wagons s’est accru de 3,4 %.
Les chemins de fer locaux connaissent une amélioration sans précédent de leur ratio d'exploitation, et ce, à la grandeur du pays. Cela signifie entre autres que les trains seront plus nombreux et souvent plus longs, ils devront investir davantage dans leur réseau ferroviaire ce qui favorisera les emplois. Ce sera le cas notamment au sein de l'Agence métropolitaine de Montréal qui ajoutera 2 nouvelles lignes de trains de banlieue au cours des prochaines années
Enfin, les chemins de fer industriels, notamment de l'industrie minière sont en pleine expansion et développent de nouvelles lignes afin de desservir leurs nouveaux sites miniers.
Au cours des 10 années années, près de 75 % de la main-d'œuvre des grands transporteurs ferroviaires auront pris leur retraite et devront être remplacés. Seulement, au CN, ce sont 1 500 travailleuses et travailleurs qui devront être embauches dans les 5 prochaines années.
Les perspectives sont donc bonnes pour les chefs de trains, conducteurs de matériel inermodal (manœuvres des cours de triage), préposés au service, cuisiniers, électriciens d'entretien, mécaniciens d'entretien du matériel ferroviaire, mécaniciens de machineries lourdes, etc.
Voici quelques données salariales moyennes en début de carrière (en 2013) :
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre ferroviaire et Association des chemins de fer du Canada
Dans l'industrie du transport aérien :
Historiquement, l’industrie de l’aviation tend à être cyclique et par le fait même les opportunités d’emploi le sont aussi.
L’Organisation de l’aviation civile internationale prévoit une augmentation du trafic aérien de 4 % par année pour les 12 prochaines années, ce qui favorisera l'embauche de pilotes, d'agents de bord, de régulateurs de vols et de techniciens en maintenance d'aéronefs.
Par contre, les grands transporteurs nationaux qui effectuent des vols internationaux ont de plus en plus de difficultés financières, donc les emplois sont davantages orientés vers les transporteurs régionaux.
Puisque les grands transporteurs canadiens ont fait plusieurs coupures, plusieurs pilotes sans emploi se sont tourné vers les transporteurs régionaux, ce qui a diminué le nombre d'embauches de nouveaux pilotes.
Les pilotes canadiens sont notamment activement recrutés par les compagnies aériennes étrangères régionales (et certaines nationales) de l’Asie où cette industrie en forte expansion. Par contre, les conditions de travail peuvent varier selon les pays et selon les entreprises.
En pilotage de brousse, le travail est surtout saisonnier échelonné sur 5 ou 6 mois. Les premières années sont difficiles, puisque souvent les nouveaux pilotes débutent leur carrière au quai, au ravitaillement et au chargement des aéronefs.
En pilotage d'hélicoptère, les pilotes sont âgés de plus de 40 ans ce qui annonce beaucoup de départs à la retraite. Alors, les perspectives s’annoncent bonnes pour les prochaines années. Par contre, la difficulté majeure consiste à décrocher le premier emploi et à acquérir les premières centaines heures de vol d'expérience pour ensuite trouver un emploi plus stable dans ce domaine.
Pour les agents(es) de bord, les perspectives sont plutôt faibles, puisque plusieurs agents de bord licenciés des grands transporteurs se tournent vers les transporteurs régionaux.
En ce qui concerne les régulateurs(trices) de vols et autres personnels affectés aux opérations aériennes, il y a un équilibre entre l'offre et la demande.
31 100 $/année en tant que co-pilote d'avion d'affaires au sein d'une entreprise de transport nolisé;
31 700 $/année en tant que pilote d'hélicoptère au sein d'une entreprise de service d'hélicoptères
49 800 $/année en tant que co-pilote de ligne au sein d'un transporteur régional;
Sources : Ministère de l'Éducation du Québec, Conseil sectoriel de la main-d'œuvre en aviation et aérospatiale du Canada, Association canadienne des transporteurs aériens et Association québécoise des transporteurs aériens
Dans l'industrie du soutien logistique au transport :
Grâce à la mondialisation des marchés et le
libre-échange, il y a une plus grande demande de ces spécialistes. On prévoit
d’excellentes perspectives d’avenir pour les techniciens et les techniciennes
en logistique du transport.
Certains(nes) étudiants(es) du DEC en logistique du transport et du Baccalauréat en administration - spécialisation en logistique obtiennent des promesses d’embauche avant de terminer leurs études.
De très bonnes perspectives d'emploi sont prévues au cours des prochaines années.
25 000 $/année en tant que répartiteur(trice) en transport routier (camions, autobus, taxis, fourgons de livraison, véhicules d'urgence)
35 400 $/année en tant que technicien(ne) en logistique du transport au sein de PME
42 200 $/année en tant que technicien(ne) en logistique du transport au sein de grandes entreprises
49 400 $/année en tant que gestionnaire en logistique du transport au sein de PME
54 100 $/année en tant que gestionnaire en logistique du transport au sein de grandes entreprises
Sources : Ministère de l'Éducation du Québec, Emploi Québec, Conseil sectoriel de la main-d'œuvre en aviation et aérospatiale du Canada, sectoriel de la main-d'œuvre en transport maritime et Association des chemins de fer du Canada.
DANS QUOI PUIS-JE ÉTUDIER ?
Plusieurs métiers ne nécessitent aucune formation (aide-chauffeur de camion de livraison, amerreur portuaire, arrimeur de remorques, débardeur, préposé au service de gare, etc.). Pour plus de détails, consulte la page sur les métiers non spécialisés en transport.
D'autres métiers ne nécessitent pas de formation, mais l'obtention d'un permis ou un brevet est exigé (chauffeur de taxi ou de limousine sauf dans certaines grandes villes, conducteur d'un minibus ou d'un petit autobus, conducteur d'un camion lourd porteur, chauffeur-messager, conducteur d'un véhicule léger, matelot de pont, matelot de traversier, etc.).
Pour plus de détails, consulte la page sur les métiers non spécialisés en transport.
Attestation de formation de chauffeur de taxi
Attestation de formation en matelotage de pont de l'IMQ
Attestation de formation en matelotage de la salle des machines de l'IMQ
Attestation de formation de timonier de l'IMQ
A.E.P. multibus
D.E.P. en transport par camion
D.E.P. en régulation de vol
D.E.P. en vente de voyages (ajouté à une formation en milieu de travail) pour les agents de bord de navires ou de trains
A.E.C. en transport ferroviaire - chefs de train
A.E.C. en logistique du transport intermodal
A.E.C. en pilotage d'aéronefs
A.E.C. en techniques de logiciel du transport
Certificat de spécialiste en information de vol
Certificat de compétence d'officier du Service des communications et du trafic maritime du Collège de la Garde Côtière canadienne
Programme de formation de pilote professionnel d'une école privée de pilotage
D.E.C. en navigation
D.E.C. en pilotage d'aéronefs
D.E.C. en techniques de logistique du transport
D.E.C. en techniques de gestion hôtelière (complété avec une formation d'agent de bord en aviation)
D.E.C. en techniques du génie mécanique de marine
Diplôme en contrôle de la circulation aérienne
Baccalauréat technique en sciences nautiques du Collège de la Garde Côtière canadienne
Baccalauréat avec majeure en transport maritime et mineure en administration
Baccalauréat spécialisé en administration - concentration en logistique ou en gestion de la chaîne d'approvisionnement
Baccalauréat spécialiséen administration - concentration en gestion du transport aérien
Maîtrise en administration - spécialisation en logistique
Maîtrise en gestion des ressources maritimes - concentration en transport maritime
M.B.A. - spécialisation en gestion de la chaîne logistique
OÙ JE PEUX ÉTUDIER ?
Pour plus de détails sur les formations, consulte la page du secteur transport
Voir aussi plus bas les métiers dont aucune formation n'est nécessaire
Voici les principaux établissements de formation dans le domaine du transport au Québec :
Note 1 : dans ce secteur, plusieurs établissements privés offrent également des formations (conduite de camions, pilotage d'aéronefs, etc)
Note 2 : les établissements offrant des formations en entretien de véhicules de transport ne sont pas énumérés ci-dessous.
Pour les professions suivantes les formations sont données par les employeurs. Donc, tu devras tout d'abord être engagés par l'un d'eux pour obtenir la formation. Dans d'autres cas, aucune formation n'est nécessaire :
Agent(e) de bord chez Air Canada : Centre de formation d’Air Canada situé à Montréal (consulte la section carrières du site d’Air Canada pour la formation des agents de bord de cette compagnie)
Agent(e) de bord ou Préposé aux services au sein des compagnies ferroviaires : la formation est donnée par l'employeur (ViaRail notamment), mais une formation en restauration (DEP services de la restauration) ou en tourisme (AEC ou DEC en tourisme ou en gestion hôtelière) est un atout
Agent(e) de bord ou Steward au sein des compagnies maritimes : aucune formation nécessaire car elle est donnée par l'employeur (Famille Dufour, Croisières AML, etc). Par contre, une formation en restauration (DEP services de la restauration) ou en tourisme (AEC ou DEC en tourisme) est un atout
Conducteur(trice) de camion
porteur : aucune formation nécessaire, mais certains employeurs offrent une
courte formation. La seule exigence obligatoire pour ce métier, est la réussite
des examens théoriques et pratiques de la
SAAQ pour l'obtention du permis de conduire - classe 3.
Par contre, si tu
deviens camionneur(euse) indépendant(e), tu devras aussi obtenir un permis de la
Commission des transports du Québec.
Conducteur(trice) d'un
minibus ou d'un petit autobus : aucune formation nécessaire, seul la
réussite d'un examen théorique de la SAAQ est exigée permettant d'obtenir le
permis de conduire - classe 4B.
Par contre, si tu deviens
travailleur(euse) indépendant(e), tu devras aussi obtenir un permis de la
Commission des transports du Québec.
Chauffeur(euse) de taxi ou
de limousine : aucune formation n'est nécessaire à l'extérieur des villes de
Montréal, Laval, Longueuil et Québec. Seule la réussite d'un examen théorique de
la SAAQ est exigée permettant d'obtenir le permis de conduire - classe 4C.
Par contre, si tu deviens chauffeur(euse)-propriétaire, tu devras aussi
obtenir un permis de la Commission des transports du Québec.
Opérateur de métro
: la formation est donnée par le STM, mais une formation en transport
ferroviaire est un atout.
Par contre, la plupart sont choisis parmi les
chauffeurs(euses) d'autobus de la STM.
Matelot d'un navire : aucune formation n'est nécessaire, mais si tu complètes une formation de matelot qualifié offerte par l'Institut maritime du Québec tu augmenteras tes chances d'obtenir des postes plus élevés.
Transport routier :
Note : plus écoles privées de conduite offrent d'autres formation en conduite d'un camion semi-remorque (classe 1), d'un autobus (classe 2), d'un camion moyen porteur (classe 3), d'un minibus (classe 4).
Pour plus détails, consulte les pages de chauffeur de camion lourd, chauffeur de camion moyen, chauffeur d'autobus et de chauffeur de minibus.
TransForm (centre de formation de l'Association québécoise du transport et des routes AQTR) à Montréal ou Québec (formation de moniteur en conduite d'un véhicule de promenade, formation de moniteur en conduite d'une motocyclette, formation de signalier routier)
École du taxi (Attestation de formation pour chauffeurs de taxi dans la Ville de Montréal et son agglomération, Attestation de formation pour chauffeurs de minibus pour handicapés dans la Ville de Montréal et son agglomération, Attestation de formation pour les chauffeurs de limousine sur l'Île-de-Montréal, Attestation de formation pour les chauffeurs de taxi dans la Ville de Laval, Attestation de formation des chauffeurs de taxi dans la Ville de Longueuil)
Centre de formation en transport de Charlesbourg à Québec (DEP en transport par camion, AEP en multibus, Attestation de formation pour chauffeurs de taxi ou de limousine dans la Ville de Québec et son agglomération)
Centre de formation en transport routier, Mirabel dans les Laurentides (DEP en transport par camion, AEP en multibus, Attestation de formation pour chauffeurs de taxi dans la Ville de Laval et Attestation de formation pour les chauffeurs de taxi de la Ville de Montréal offerte par l'École de taxi du CFTR à Montréal)