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SECTEUR : TRANSPORT

NIVEAUX D’ÉTUDES :

SECONDAIRE NON TERMINÉ ou
SECONDAIRE TERMINÉ ou
FORMATION PROFESSIONNELLE courte 

MÉTIERS SEMI OU NON SPÉCIALISÉS

 

Consulte également les pages de descriptions des métiers suivants :

-    Agent(e) de bord

-      Chauffeur(euse) de camion lourd

-    Chauffeur(euse) d’un camion moyen

-    Chauffeur(euse) d’un autobus

-    Chauffeur(euse) d’un minibus

-     Chauffeur(euse) de taxi ou de limousine

-     Chef de train

-     Matelot qualifié(e)

Voici une brève description de plusieurs métiers dont aucune formation n'est nécessaire, mais une carrière peut être prometteuse.

 

Il existe plusieurs métiers peu spécialisés dans ce secteur.

Ensuite, consulte les informations mentionnées plus bas dans cette page concernant les exigences et qualités requises, les employeurs potentiels, les données salariales, les perspectives d'avenir, etc.

 

Ensuite, bien que la plupart de ces métiers n'exigent pas de formation, il existe tout de même quelques programmes de formation de courte durée proposés par certains établissements de formation. Ils sont décris en fin de page.

Voici quelques exemples :

En transport aérien :

Agent(e) d'escale : tu travailleras aux guichets d’accueil des passagers d’un aéroport, où tu prendras en charge les clients en partance (embarquement), à leur arrivée (débarquement) ou en correspondance (transit). Tu procèderas à toutes les opérations d’enregistrement des passagers et de leurs bagages, faciliteras les formalités de correspondance. Si nécessaire, tu prendras en charge les enfants en bas âge non accompagnés ou les personnes âgées ou handicapées.

En cas d’incident, d’intempéries, de retard ou d’erreur concernant les bagages, l'agent d'escale en informe les passagers

En liaison avec les différents services de l’aérogare (sécurité, hôtellerie…), il utilise l’informatique et tous les moyens modernes de communication.

L'agent d'escale peut travailler les week-ends et les jours fériés. Ses horaires sont variables et souvent décalés.

Tu veux un avis de professionnels du métier, alors va regarder les vidéos suivants :

Agent(e) de piste (aussi appelé "agent d'aide de trafic" "agent de rampe" ou "préposé d'aéroport" ou "préposé de piste" ou "préposé au tarmac" ou "préposé d'escale") : tu auras pour tâches de conduire et manœuvrer le matériel et les véhicules de piste tels que : remorqueuses, camions-commissariat, équipements de dégivrage et véhicules de vidange des toilettes; manutentionner le fret et les bagages; placer la passerelle et ouvrir ou fermer les portes de la soute à marchandises,; transporter le fret entre l'avion et l'entrepôt; amener l'appareil à la porte d'embarquement pour faire monter et descendre les passagers et charger et décharger la marchandise; t'assurer d'autres services de piste dans les aéroports. Tu pourras travailler pour les compagnies aériennes ou les services aéroportuaires.

Tu veux un avis de professionnels du métier, alors va regarder les vidéos suivants :

Avitailleur(euse) avion : en tant qu'agent(e) de piste spécialisé(e) travaillant en tant que prestataire pour le compte d’une entreprise de services aéroportuaires. Tu travailleras directement au niveau du tarmac de l' aéroport pour remplir les réservoirs des avions avant un vol programmé.

Tu auras pour tâches de réceptionner le carburant provenant de la raffinerie, procéder aux analyses de qualité du carburant, t’assurer de l’absence de toute trace d’eau dans le carburant, veiller à livrer la bonne quantité de carburant attribuée au bon avion, acheminer le kérosène vers l’avion à ravitailler en respectant les procédures de sécurité, surveiller la pression au niveau des tuyaux lors du ravitaillement, ainsi qu'effectuer la maintenance des véhicules et des tuyaux de ravitaillement.

Tu veux un avis d'un pilote de montgolfières sur son métier, alors va regarder le vidéo suivant :

Pilote de mongolfières : tu seras responsable de tes passagers, avoir une bonne capacité à prendre des décisions rapides et à gérer différentes situations.

Tu devras accompagner des personnes ou des groupes à l'occasion d'activités récréatives et sportives de plein air; utiliser des dispositifs de communication (y compris des dispositifs d'urgence); utiliser un système de positionnement global (SPG) et d'autres matériels de navigation; entretenir l'équipement; ainsi que prévenir les infractions à des règlements.

Afin de devenir pilote, il faut passer son cours donné par des instructeurs agréés par Transports Canada. Pour apprendre à guider un ballon de ce genre, il faut en général deux formations théoriques (l’une sur la théorie aérienne en général et l’autre sur le ballon en soit) et une formation pratique totalisant 18 mois.

Il existe quelques écoles spécialisées au Québec qui forment des pilotes de montgolfières tels que : Montgolfières Evasion Québec, Magie de l'air, Montréal Montgolfière, Québec Montgolfières, Vol récréatif,

Tu veux un avis d'un pilote de montgolfières sur son métier, alors va regarder le vidéo suivant :

En transport ferroviaire :

Agent(e) de bord d'un train (aussi appelé "préposé aux services") : tu auras pour tâches de voir à la gestion des provisions à bord du train avant l'embarquement, accueillir les passagers à bord du train, assurer la sécurité et de la sûreté des passagers et des membres de l’équipe, vérifier les billets de voyage, les informer des différents services offerts à bord, des activités proposées et ainsi que leur indiquer certaines consignes de sécurité à respecter. Tu auras à servir les boissons, les repas, les journaux et les revues à bord et t’assurer de tout le confort nécessaire auprès de tes passagers et des membres de l’équipe.

Exigences : être âgé d'au moins 18 ans (car tu devras servir des boissons alcoolisés), détenir un D.E.S. ou l'équivalent est obligatoire, détenir un diplôme en hôtellerie ou en tourisme un atout, une certification valide en premiers soins est un atout, suivre le programme de formation des agents de bord offert par l'employeur, bonne santé en général, bonne condition physique (incluant la capacité de soulever une charge d'environ 20 kg), bilinguisme anglais/français obligatoire et expérience dans le domaine du service à la clientèle est un atout (un minimum de 2 ans est exigé par Via Rail).

Chef-adjoint de train (aussi appelé "mécanicien de manœuvres") : tu auras pour tâches de diriger les manœuvres de déplacements des wagons dans un centre de triage selon les procédures comme l’attelage et le dételage; communiquer, interpréter et relayer les signaux et autres indications sur mouvement des trains auprès des coordonnateurs de la gare de triage et autres conducteurs de locomotives; communiquer à l’aide signaux particuliers ou par radio avec les autres membres de l’équipe de train afin d’indiquer le sens du mouvement, l’arrêt, le serrage et le desserrage des freins à air; assurer la protection du personnel et de la clientèle en y installant des fusées éclairantes et des drapeaux de façon appropriée et communiquer avec les autres trains en cas d’urgence; ainsi que préparer et remplir les formulaires et autres documents aux ordres de marche et autres listes des manœuvres. Enfin, tu seras responsable des déplacements efficaces et sécuritaires des trains dans la gare de triage.

Exigences :

Pour plus de détails, consulte la vidéo promotionnelle réalisée par ViaRail Canada.

Conducteur(trice) de matériel intermodal (ferroviaire) : tu auras pour tâches d'actionner les tracteurs de manœuvre, les chariots élévateurs à fourche et les petites grues. Tu pourras aussi être appelé  travailler comme aide-intermodal. Ceux-ci mettent en place les wagons et aident les conducteurs et conductrices de matériel lourd à charger les conteneurs et les remorques dans les wagons et à les décharger.

Préposé(e) de gare : Tu seras responsable de servir la clientèle et de vous assurer de la sécurité et de la sûreté des passagers et de tes collègues autant dans la gare que sur les quais. Tu auras pour tâches d' accueillir et guider les passagers aux quais d’embarquement, leur transmettre les informations pertinentes aux heures de départs et d’arrivées des trains, ainsi que sur les différents services offerts par l'entreprise; superviser l’embarquement et le débarquement, assister les passagers aux besoins spéciaux (personnes âgées, enfants, personnes handicapées); manipuler des bagages et toutes autres formes de colis et assurer l’approvisionnement des marchandises nécessaires à bord du train.

Exigences : détenir un D.E.S. ou l'équivalent (obligatoire chez Via Rail), détenir un permis de conduire valide (recommandé), bonne santé, bonne condition physique (incluant la capacité de soulever une charge de 20 kg), bilinguisme anglais-français (obligatoire chez Via Rail et fortement recommandé dans les entreprises), expérience dans le domaine du service à la clientèle est un atout (un minimum de 2 ans est exigé par Via Rail) et enfin, suivre une formation offerte par l'employeur (Chez Via Rail, elle est d'une durée de 2 semaines).

Pour plus de détails, regarde l'entrevue avec Pat Chiasson; agent de service de gare à la Gare centrale d'Ottawa de Via Rail et réalisée par Via Rail Canada;

En transport maritime : 

 

Agent(e) de bord d'un navire : tu auras pour tâches d’accueillir les passagers à bord du train ou du navire, vérifier les billets de voyage, leur informer des différents services offerts à bord, des activités proposées et ainsi que leur indiquer certaines consignes de sécurité à respecter. Tu auras à servir les boissons, les repas, les journaux et les revues à bord et t’assurer de tout le confort nécessaire auprès de tes passagers et des membres de l’équipage. À bord des navires, après avoir acquis quelques années d’expérience, tu pourras devenir commissaire de bord où tu seras appelé(e) à planifier et organiser les activités et les divertissements des passagers lors des croisières. Note : les agents de bord en transport aérien ne peuvent être considérés comme des métiers semi-spécialisés car une formation spécialisée est nécessaire afin d’occuper cet emploi.

 

Exigences : être âgé d'au moins 18 ans (car tu devras servir des boissons alcoolisés), détenir un D.E.S. ou l'équivalent est obligatoire, détenir un diplôme en hôtellerie ou en tourisme un atout, une certification valide en premiers soins est un atout, suivre le programme de formation des agents de bord offert par l'employeur, bonne santé en général, bonne condition physique (incluant la capacité de soulever une charge d'environ 20 kg), bilinguisme anglais/français obligatoire, expérience dans le domaine du service à la clientèle est un atout et suivre une formation offerte par l'employeur.

 

Pour plus de détails, consulte la page d'agent de bord.

Débardeur (docker) : tu auras pour tâches de charger et de décharger les navires accostés au port. Sur les navires de croisières, tu auras à bord embarquer et débarquer les bagages des passagers, ainsi que les provisions chargés sur des palettes. Sur les porte-conteneurs, tu auras à opérer les grues et autres équipements de manutention afin de charger et de décharger les conteneurs de marchandises à bord. Sur les transporteurs de véhicules, tu auras conduire les véhicules dans le navire de façon à utiliser l'espace de façon optimale et ensuite, saisir les véhicules, soit avec des sangles pour les voitures, soit avec des chaînes pour les poids lourds. Tu utiliseras divers matériels et équipements de manutention, incluant les grues de navire et les chariots élévateurs.

Exigences : excellente santé, excellente condition physique, détenir un permis de conduire valide (une classe 3 est un atout), suivre une formation en cours d'emploi.

Pour plus de détails sur ce métier, regarde les vidéos suivants :

Lamaneur(euse) : tu seras chargé(e) des opérations d'amarrage ou d'appareillage des navires notamment en manipulant de lourds cordages en utilisant des véhicules terrestres et des bateaux pour se rendre au poste à quai en étroite collaboration avec les pilotes de navires.

Exigences : excellente santé, excellente condition physique, détenir un permis de conduire valide (une classe 3 est un atout), suivre une formation en cours d'emploi.

Matelot à la salle des machines : tu auras pour tâches d'assister l'officier mécanicien de bord  à assurer le fonctionnement, l'entretien et la réparation des composantes du système de propulsion, de même que des machines et appareils auxiliaires à bord des navires. Il vérifie les indicateurs de l’équipement et les paramètres de fonctionnement des différents appareils à l’aide d’instruments technologiques. Tu pourras travailler sur tous les types de navires depuis ceux des croisières-excursions jusqu’aux immenses porte-conteneurs en passant par les brise-glaces de la Garde côtière.

Pour plus de détails, consulte la page de matelot.

Matelot de pont; tu auras pour tâches d’assurer le fonctionnement de l'équipement de pont et exécuter d’autres travaux d’entretien à bord des navires sous la direction des officiers de pont et du maître d’équipage. Tu pourras travailler sur tous les types de navires et effectuer différents voyages, allant de la croisière à la navigation au long cours en passant par le remorquage. Sous la supervision du maître d’équipage, tu auras à exécuter les opérations de chargement et de chargement de l’équipement et des marchandises du navire (équipements de sauvetage, équipements servant au transbordement de marchandises, de personnes et de carburant, provisions alimentaires, fournitures de toutes sortes, stocks de marchandises, etc.).

 

Pour plus de détails, consulte la page de matelot.

 

Matelot de remorqueur : à bord d'un remorqueur, tu auras pour tâches d'effectuer les manœuvres de largage et d'amarrage du remorqueur; effectuer les manœuvres de dépannage, d'accostage ou de remorquage de navires marchands en difficultés; effectuer des travaux d'entretien du matériel de signalisation en mer telles que les bouées des installations portuaires; faire des observations en mer lors de patrouilles autour d'une installation portuaire afin d'y déceler tout problème technique ou de sécurité; effectuer des manœuvres de pompe de l'eau afin de porter assistance aux pompiers afin pour combattre des incendies sur un quai portuaire ou à bord d'un navire marchand; ainsi qu'assister les équipes de la Garde Côtière lors d'opérations de recherche et sauvetage.

 

Matelot de traversier; tu auras pour tâches d’effectuer les manœuvres de largage, d’amarrage, de chargement et de déchargement des véhicules, en exécutant des travaux d’entretien sur le navire et en assurant la sécurité des passagers à bord d'un traversier.

 

Pour plus de détails, consulte la page de matelot.

 

Préposé(e) à l'embarquement; Au sein d'un service de traversier, tu auras pour tâches d'effectuer la gestion de l’aire d’embarquement des véhicules, ainsi que des véhicules contenant des matières dangereuses à bord du navire. Au sein d'une entreprise de croisière, tu auras pour tâches d'effectuer la gestion de l’aire d’embarquement des véhicules, des bagages, des approvisionnements alimentaires et autres fournitures  à bord du navire.

Timonier(ère) (aussi appelé homme de roue); tu auras pour tâches de gouverner avec la barre et applique les instructions de navigation du navire provenant de l'officier de quart, du commandant en second ou du commandant. Tu responsable de t'assurer que navire tient bien son cap. Tu devras rapporter tout obstacle à la navigation ou anomalie aux équipements de navigation, tels que le gyrocompas, le compas magnétique ou la barre du navire. Tu auras également la responsabilité d’agir comme vigie à la passerelle de navigation afin d'assurer la surveillance visuelle et auditive de toutes les conditions et obstacles en mer.

Pour plus de détails, consulte la page de matelot.

En transport terrestre :

Agent(e) d'application des règlements municipaux (principalement en circulation et stationnement) : bien plus qu'une agente ou un agent de stationnement donnant que des "tickets", tu agiras comme gardien(ne) d'un réseau routier sain et sécuritaire. Tu auras pour tâches de sillonner les rues de la ville en voiture, en vélo ou à pied afin d'assurer la fluidité de la circulation en donnant des contraventions aux conducteurs qui y font obstruction (stationnement ou arrêt dans une voie réservée, un endroit dangereux ou une zone de grande circulation, etc.), en recourant au remorquage au besoin, ainsi qu'en signalant toute anomalie sur le réseau routier (feux de circulation défectueux, enseigne ambiguë, etc.).

Tu devras également assurer le respects des règlements municipaux au regard des arrêts et du stationnement, pour permettre une disponibilité de stationnement variable pour l'ensemble des usagers de la route : dans les zones réservées à des citoyens ciblés (résidants du secteur, personnes à mobilité restreinte, etc.), dans les lieux interdits (devant les entrées, les bornes d'incendie, etc.), ainsi que dans l'accès à des édifices publics (hôpitaux, écoles, hôtel de Ville, bibliothèques municipales, etc.) et effectuer un suivi des plaintes des citoyens concernant le non-respect de la réglementation sur le réseau routier.

Enfin, tu seras souvent appelé(e) à agir comme de premier intervenant lors d'accidents de la circulation ou de situations d'urgence. Disséminés à travers la ville, ils sont les témoins attitrés de plusieurs événements et peuvent par conséquent communiquer efficacement avec les différents services d'urgence.

Aide-chauffeur(euse) d'un camion lourd : tu auras pour tâches d’assister le camionneur ou la camionneuse à effectuer les livraisons de marchandises chez les clients, le remplacer à l’occasion, charger et décharger les camions; utiliser les chariots et transpalette; disposer du matériel aux endroits appropriés; effectuer l'entretien du camion, etc.

 

Brigadier(ère) scolaire : sous la responsabilité du coordonnateur(trice) de la brigade scolaire d'une municipalité (ou du commandant d'un poste de police de quartier dans le cas de la Ville de Montréal), tu seras responsable de surveiller les écoliers qui traversent aux intersections à l'aller et au retour de l'école afin de prévenir les accidents de circulation. Tu devras t'assurer de la sécurité des écoliers, les informer et les renseigner sur les règles de sécurité.

EXIGENCES : ne pas avoir d'antécédents judiciaires (accepter de subir une enquête de sécurité), être en bonne condition physique (mobilité, vision, audition), subir un test écrit de sélection, subir un examen médical, avoir une automobile à ta disposition et disponibilité.

Pour plus de détails sur ce métier, regarde les vidéos suivants :

Conducteur(trice) d'un camion moyen : tu auras pour tâches de conduire un camion lourd porteur (classe 3). Tu devras faire le chargement et de déchargement du véhicule et assurer la livraison des marchandises de toutes sortes chez le client de façon sécuritaire selon un horaire prédéterminé. Tu auras à effectuer certaines tâches d’entretien et de dépannage au besoin. Allant du transport de billots de bois pour les scieries, en passant par le transport de viandes pour les supermarchés, par le transport d’essence; tu seras chargé(e) de faire le transport de toutes sortes de marchandises dans une région et parfois même un peu partout au Québec. Au sein d’entreprises de livraison ou commerces de détail, tu pourras être chargé(e) d’effectuer des livraisons de meubles, d’électroménagers, d’ordinateurs, de matelas, d’appareils électroniques, de courriers ou autres chez les clients. Dans secteur de la construction ou des travaux publics, on fera appel à tes services afin de transporter des matériaux de construction, de la terre ou du gravier sur des chantiers de construction résidentielle, commerciale, industrielle, institutionnelle, de travaux publics (entretien des routes) ou de travaux de génie civil (ponts, autoroutes, barrages, etc.). En hiver, on aura de besoin de toi afin de participer aux travaux de déneigement et d’épandage d’abrasifs sur les routes. Ça comprend quoi un camion moyen ?  les camions de livraison de 4 500 kg ou +, les camions à benne basculante (10 roues) de 4 500 kg ou +, les camions citernes, les déneigeuses, les épandeuses d’abrasifs. Ce permis te donne également le droit de conduire les minibus et les véhicules de taxi et de limousine.

 

Exigence requise : détenir un permis de conduire classe 3 émis par la SAAQ.

 

Pour plus de détails, voir la page de chauffeur(euse) de camion moyen.

 

Conducteur(trice) d'un minibus ou de petit autobus; on entend par ce terme, un véhicule aménagé pour le transport de plus de 9 passagers, mais de moins de 24, à la fois et utilisé principalement à cette fin, ou équipé de dispositifs d’immobilisation de fauteuils roulants. Alors que pour le terme « minibus », c’est un véhicule à 2 essieux à roues simples, équipé d’au plus 5 rangées de sièges pour le transport de plus de 9 passagers à la fois ou équipé de dispositifs d’immobilisation de fauteuils roulants. Tu auras pour tâches de conduire ce véhicule afin de transporter des passagers dans un circuit prédéterminé. Tu auras à prendre en charge et assurer la sécurité de tes passagers jusqu’à leur destination. Tu devras t’assurer de respecter l’horaire prévu afin d’éviter le mieux possible les retards qui pourraient être occasionnés. Dans le cas du transport de personnes de personnes handicapées, tu devras aider les personnes à mobilité réduite (chaise roulante ou avec marchette par exemple) dans son véhicule et d'activer le dispositif d'immobilisation de la chaise. Tu auras aussi à effectuer certaines tâches d’entretien et de dépannage au besoin. Le type de clientèles peut-être fort variée, allant d’enfants ou d’adolescents handicapées, d’enfants d’une garderie, de bénéficiaires d’une résidence pour personnes âgées, de touristes, etc.

 

Exigence requise : détenir un permis de conduire classe 4B émis par la SAAQ.

 

Pour plus de détails, voir la page de conducteur(trice) d'un minibus.

 

Conducteur(trice) d'un véhicule léger; comprend un véhicule de promenade (automobile ou fourgonnette) ou tout camion ou tracteur routier dont la masse nette est inférieure à 4 500 kg et comptant deux essieux (exemple : fourgon de livraison ou dépanneuse). Tu auras pour tâches de transporter du courrier, des marchandises, des outils, des équipements ou de matériaux de construction en conduisant ce type de véhicule, effectuer la cueillette et la livraison des produits transportés, ainsi que charger et décharger le matériel transporté. Tu pourras travailler pour une entreprise de messagerie, un commerce de détail (pharmacie, quincaillerie, épicerie, magasin de meubles, etc.), un restaurant, etc.

 

Exigence requise : détenir un permis de conduire classe 5 (véhicule de promenade ou de service) émis par la SAAQ.

Tu veux avoir l'avis de conducteurs(trices) d'un véhicule léger sur son métier ?, regarde les vidéos suivants :

Conducteur(trice) de matériel mobile de soutien (Forces armées) : as-tu déjà conduit un véhicule tout-terrain de type "Jeep" ou autre véhicule semblable dans des chemins et sentiers hors-route ?

 

Mais tu n'as sûrement jamais conduit des véhicules tout-terrain de type "amphibie" à chenilles tels que le BV 206 qui transporte des charges pouvant atteindre jusqu'à 6 300 kg, transporter jusqu'à 15 passagers et pouvant rouler autant sur route et hors-route que des les marécages dans toutes conditions (neige, sable, gravier, eau, boue, etc.) et même dans les conditions arctiques.

Avec l'arrivée prochaine des nouveaux véhicules logistiques routiers que les Forces canadiennes ont acquis, tu pourras conduire des véhicules tout aussi particuliers que  le Sherpa Carrier 4 x 4 le plus tout-terrain des camions pouvant transporter jusqu'à 4 tonnes (y compris un abri de 10 pieds) notamment utilisé pour transporter des abris, des armes, du matériel d'infanterie, etc. dans les pires conditions hors-route; le Granite Wreckler multi-fonctions -version militaire le plus éco-énergétique des véhicules militaires lourds pouvant servir comme dépanneuse pour camions lourds ou porte-treuil articulé pouvant atteindre 61 mètres, du matériel de déneigement de pistes d'aéroports militaires, etc; le Kerax 8 x 8 pouvant transporter des charges pouvant atteindre 80 tonnes pour des missions tant logistiques que tactiques (armes d'artillerie, moteurs ou trains d'atterissage d'aéronefs, citerne de carburants, etc.) dont certains seront munis d'un système d'auto défense armée blindée; etc. Tu pourrais même opérer des engins tels qu'un bouteur (buldozer), un chargeur sur chenilles (loader), une niveleuse (grader) ou même un autobus.

 

Si tu aimes la route (conventionnelle ou non conventionnelle), tu seras choyé(e). Une semaine, tu seras appelé(e) à transporter des matériaux de construction sur une base militaire; la semaine suivante, tu participeras aux activités de déneigement des chemins de la base; une autre semaine, on te demanderas de transporter des pièces de l'avion CF-18 ou des pièces du char de combat Leopard d'un dépôt jusqu'au garage de la base; une autre semaine, tes services seront nécessaires pour transporter du kérosène pour ravitailler des hélicoptères Cyclone qui participent à une opération de recherche et sauvetage; le mois suivant, tu transporteras des armes dans un camp d'entraînement dans le Grand Nord en plein mois de février dans de vrais conditions arctiques; alors que le jour où viendras de participer à une mission de soutien de la paix à l'étranger, tu auras la responsabilité de transporter des vivres (denrées alimentaires, vêtements, abris, fournitures médicales, etc.) sur des routes parsemées de pièges auprès de communautés dont leur a été dévasté, etc.

 

Tu veux l'avis de conducteurs(trices) de matériel mobiles sur leur métier ?, regarde lles entrevues avec caporal Daniel Guigue et caporal Vincent Morency; le premier est opérateur de matériel mobile de soutien au 1er bataillon de services de l'Armée de terre à la base militaire d'Edmonton en Alberta et le second est opérateur de matériel mobile de soutien à l’Élément de soutien national (Force opérationnelle interarmée) à Ottawa en Ontario et réalisées par les Forces canadiennes.

 

Chauffeur(euse) de limousine : En tant que chauffeuse ou chauffeur de limousine, tu auras pour tâches de conduite une limousine afin de transport des dirigeants ou des visiteurs d’entreprises ou d’organismes gouvernementaux ou parfois toutes sortes de passagers lors de nolisement pour occasions spéciales.

Exigence requise : détenir un permis de conduire classe 4C émis par la SAAQ.

 

Pour plus de détails, voir la page de chauffeur(euse) de taxi ou limousine.

 

Chauffeur(euse) de taxi : En tant que chauffeuse ou chauffeur de taxi, tu auras pour tâches de conduire un véhicule taxi afin de transport des passagers vers la destination de leur choix. Tu auras à parcourir les routes d’un peu partout dans la région, mais on te désignera un territoire prédéterminé que tu devras respecter (les départs de tes voyages).

 

Exigence requise : détenir un permis de conduire classe 4C émis par la SAAQ.

 

Pour plus de détails, voir la page de chauffeur(euse) de taxi.

 

Contrôleur(euse) de la circulation dans un tunnel : tu auras pour tâches d'opérer les différents systèmes servant à à la surveillance du réseau, à l’activation des plans de mesures d’urgence et aux communications.  Tu assureras la surveillance en temps réel de la circulation à l’aide d’un réseau de caméras; tu recevras les renseignements des différents partenaires travaillant sur le réseau autoroutier; tu consigneras les données liées à la circulation dans un registre d’opérations; tu assureras le suivi de l’état des différents équipements du tunnel, dont l’éclairage, les stations de pompage, le taux de monoxyde de carbone, les génératrices d’urgence et les systèmes électriques; tu activeras les plans de mesures d’urgence lors d’incidents sur le réseau routier, tu communiqueras avec les surveillants routiers, les corps policiers, les services d’incendie, Urgence-santé ou les intervenants requis; tu diffuseras l’information relative aux conditions de circulation aux usagers de la route à l’aide d’un réseau de panneaux à messages variables; tu appliqueras les plans de messages liés aux travaux routiers, aux incidents, à l’état de la circulation ou d’intérêt public, etc.

Démarreur(euse)-gareur(euse) de véhicules lourds : au sein d'une entreprise de messagerie ou une entreprise de camionnage, tu auras pour tâches de déplacer et garer les remorques sur les quais de stationnements de l'entreprise de façon sécurité à l'aide d'un tracteur utilisé uniquement à cet effet, de manière à ce qu'elles soient accessibles rapidement aux chauffeurs lorsqu'ils viendront chercher les remorques. Au sein des entreprises d'autobus (notamment les entreprises publiques de transport urbain), tu auras pour tâches de déplacer et garer les véhicules dans le stationnement intérieur ou extérieur du véhicule de façon sécurité de manière à ce qu'ils soient accessibles rapidement lors de la sortie du garage. Le permis de conduire classe 2 n'est pas nécessaire car n'aura pas à rouler sur les routes publiques, mais tu devras suivre une courte formation donnée par l'employeur.

Manutentionnaire (entreprises de camionnage, entreprises de messagerie) : tu auras pour tâches de charger ou décharger les marchandises des remorques ou des véhicules, de recevoir les marchandises à l’entrepôt, classer les produits, installer les marchandises aux différents endroits de l’entrepôt à l’aide d’un chariot élévateur, opérer le chariot élévateur et en assurer l’entretien, effectuer l’inventaire des produits en stock, etc.

Moniteur(trice) en conduite d’une automobile ou en conduite d’une motocyclette, tu auras pour tâches d’enseignement à des apprentis les notions de base nécessaires pour la conduite d’un tel véhicule sur la voie publique. Tu leur enseigneras les notions théoriques comme les lois et règlements relatifs à la sécurité routière, les comportements d’un(e) automobiliste ou d’un(e) motocycliste sur la route et autres notions nécessaires. Tu leur enseigneras les techniques de conduite du véhicule sur la route et les comportements à adopter en tant que conductrice ou conducteur. Enfin, tu devras également évaluer les acquis théoriques et les acquis pratiques de tes étudiants(es) par divers tests et examens, ainsi que les préparer à subir l’examen pratique de la SAAQ.

Pour plus de détails, consulte la page de moniteur en conduite d'un véhicule.

Patrouilleur(euse) du réseau routier : tu seras responsable d'inspecter le réseau routier afin de fournir des renseignements sur l'état du réseau routier et sur la qualité de son entretien en période hivernale. Tu complèteras les fiches d'inspection ou les rapports d'activités; tu rapporteras toutes les anomalies constatées et tu en assureras un suivi; tu feras les constatations d'usage sur le terrain à la suite de plaintes provenant des citoyens; tu signaleras et parfois, répareras les nid-de-poule jugés dangereux;  tu ramasseras les détritus et les petits animaux tu assisteras les automobilistes en difficultés en sécurisant les lieux et en faisant appel, au besoin, aux policiers, à une dépanneuse ou aux ambulanciers, etc.

Tu pourras travailler au sein de certaines municipalités (principalement celles ayant un grand territoire à couvrir, autant en milieu urbain qu'en milieu semi-urbain), ainsi qu'au sein de Transports Québec.

 

Exigences : détenir un permis de conduire classe 5 valide de la SAAQ, un certificat valide en secourisme et RCR.

 

Consulte aussi le site de l'Association des travailleurs en signalisation routière du Québec.

 

Tu veux avoir l'avis de spécialistes du métier ?, alors consulte les vidéos suivants :

Préposé(e) au transport des bénéficiaires handicapés physiques (des adultes, la plupart du temps) : au sein d'un centre de réadaptation en déficience physique ou d'un CHSLD, tu seras responsable d'assurer le transport et le déplacement de bénéficiaires de leur résidence jusqu'au centre de réadaptation (ou vice-versa). Tu les aideras à monter et descendre du véhicule et t’assurer de leur sécurité pendant le transport à l’embarquement et au débarquement. Enfin, tu effectueras la perception des paiements. Tu devras détenir un permis d'un véhicule de promenade (classe 5), mais certains postes exigent de détenir un permis de conduire d'un minibus (classe 4B).

Répartiteur(trice) de taxis : tu auras pour tâches de prendre les appels téléphoniques des clients d'une entreprise de taxis et de transmettre les demandes auprès des chauffeurs en choisissant le plus près en lui fournissant les adresses et autres informations pertinentes. Tu auras à noter les destinations des véhicules et de répartir les véhicules de façon à offrir un service le plus fiable et rapide possible.

 

Répartiteur(trice) en transport routier; tu auras pour tâches de coordonner de façon efficace et sécuritaire la circulation les véhicules d'une entreprise de transport routier (autobus de transport en commun, voitures de livraison, camions de livraison, dépanneuses, etc.) dans un territoire précis (une région spécifique, toute la province, tout le pays, selon le type d'entreprise). Tu auras à planifier les cueillettes et les livraisons, organiser les horaires et les déplacements et établir les itinéraires et les cédules de travail.

 

Pour plus de détails, consulte la page de répartiteur(tice) en transport routier.

 

Signaleur(euse) sur chantier de construction * : tu auras pour tâches de gérer le trafic aux abords d'un chantier routier ainsi que d'y faire respecter les normes de sécurité.

 

Tu pourras travailler dans l'industrie de la construction résidentielle légère ou lourde, l'industrie de la construction commerciale, institutionnelle et industrielle ou dans l'industrie de la construction de génie civil et voirie.

Au sein des municipalités et de Transports Québec, ce sont les ouvriers de voirie qui effectuent ces tâches.

 

Formation nécessaire : consulte les détails sur le Cours de santé et sécurité générale sur les chantiers de construction à des métiers non spécialisés en construction de génie civil et voirie, ainsi que le Programme de formation de signaleur(euse) routier dans la section "programmes d'études".

 

Consulte aussi le site de l'Association des travailleurs en signalisation routière du Québec.

 

Voiturier(ère) (aussi appelé "valet parking) : au sein d'un établissement hôtelier haut de gamme, mais également par les établissements commerciaux ou de restauration hauts de gamme situés dans les grandes régions urbaines (principalement sur l'Île de Montréal); tu auras pour tâches de stationner les véhicules les clients à leur place.

 

EMPLOYEURS POTENTIELS :

 

-    Administrations aéroportuaires

-    Administrations portuaires

-    Entreprises de camionnage

-    Entreprises de commerce au détail

-    Entreprises de courrier et messagerie

-    Entreprises de services aéroportuaires (manutention de bagages et de fret, services aux aires de trafic, etc.)

-    Entreprises de services portuaires (arrimage, remorquage, etc.)

-    Entreprises de taxi et services de limousine

-    Entreprises de transport aérien

-    Entreprises de transport ferroviaire

-    Entreprises de transport maritime

-    Distributeurs, grossistes et importateurs

-    Municipalités

-    Transports Québec

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

 

-         Mobilité outre-mer essentielle pour les emplois maritimes

-         Mobilité à travers le pays nécessaire pour les emplois dans le secteur ferroviaire et certains des secteurs maritime et routier

-         Travail sur quarts

-         Longues heures de travail

-         Bonne connaissance de l’anglais

-         Formation non nécessaire, mais très appréciée

 

PORTRAIT DES MÉTIERS :

 

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 18 700 chauffeurs(euses) livreurs(euses) de véhicules légers (fourgons légers, fourgonnettes, camionnettes) en excluant les livreurs(euse) de restaurants, d'épiceries ou de pharmacies, dont de 8 000 en service de courrier et messagerie;

 

Plus de 69 000 conducteurs(trices) de camions de transport (inclus tous les véhicules de classe 1 et de classe 3);

 

Plus de 7 000 manutentionnaires, conducteurs(trices) d'équipement de chargement et autres manœuvres en chargement de remorques et de camions dans l'ensemble des régions du Québec en 2022.

 

Plus de 96 % étaient des hommes.

 

Plus de 78 % occupaient un poste à temps complet.

L'âge moyen était de 42 ans.

La répartition selon l'âge était :

La répartition selon le type d'employeur était :

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 240 matelots de traversiers, une cinquantaine de matelots de remorqueurs, une cinquantaine de matelots et autres manoeuvres de quais et une cinquantaine de capitaines de remorqueurs et autres petits bâtiments maritimes;

 

Ainsi que plus de 1 500 débardeurs et autres manoeuvres aux opérations portuaires dans l'ensemble du Québec en 2022.

Profession en presque totalité masculine, puisque les hommes représentaient plus de 91 %.

 

Plus de 94 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon l'âge était :

La répartition selon le type d'employeur était :

Selon Emploi-Québec; il y avait plus plus de 1 500 agents(es) de piste (incluant : signaleurs, chargeurs de bagages, chargeurs de fret, manutentionnaires de fret, préposés d'air de trafic, préposés au service, etc.) dans l'ensemble des aéroports québécois en 2022.

 

Profession en presque totalité masculine, puisque les hommes représentaient plus de 91 %.

 

Plus de 92 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon l'âge était :

Selon Emploi-Québec; il y avait plus plus de 500 manoeuvres de gare de triage au sein des entreprises ferroviaires régionales et des grandes entreprises ferroviaires au Québec en 2022.

 

100 % étaient des hommes.

 

Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.

 

Plus de 61 % sont âgés de moins de 45 ans.

 

SALAIRE :

 

Selon les données en 2022 :

 

Note : Les salaires varient selon le type d’emploi et le type d’entreprise

 

Voici quelques exemples :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

 

Secteur transport aérien :

-         13,00 $/heure (40 hres/sem) en tant que préposé(e) d'escale - classe 1 (débutant) à Air Canada

-         15,76 $/heure (40 hres/sem) en tant que préposé(e) à l'entretien des aéronefs à Air Transat

-         16,06 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'agent(e) de piste - classe 1 (débutant) ou préposé(e) à l'entretien des aéronefs niveau 1 à Air Canada

-         18,66 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'agent(e) à la centrale des bagages à Air Transat

-         19,22 $/heure en moyenne (40 hres/sem) en tant qu'avitailleur(euse) junior et augmente à 21,50 $ après 12 mois en tant qu'avitailleur(euse) au sein d'une entreprises se services aéroportuaires

-         19,27 $/heure (40 hres/sem) en tant que préposé(e) au remorquage des avions à Air Transat

-         21,50 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant  qu'agent(e) aux opérations ou préposé(e) au remorquage des avions  ou agent(e) de dégivrage ou agent(e) de piste agent(e) de rampe ou préposé(e) de l'air de trafic ou préposé(e) au ravitaillement des aéronefs au sein des entreprises de transport aérien régional ou au sein des entreprises de services aéroportuaires

-    3 168 $/mois en tant que technicien(ne) de soutien aux opérations aériennes au sein des Forces armées canadiennes (Force régulière)

Secteur transport ferroviaire :

 

Pour le métier de contrôleur(euse) de la circulation ferroviaire, voir la page suivante

-    22,75 $/heure (40 hres/sem) en tant que manœuvre classifié(e) de gare à Via Rail

-    22,94 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'ouvrier(ère) à l'entretien des voies à Via Rail

-    23,79 $/heure (40 hres/sem) en tant que préposé(e) aux services de gare à Via Rail

-    28,97 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'aide-opérateur(trice) de machines d'entretien des voies au sein du CN

-    29,76 $/heure (40 hres/sem) en tant que pointeur(euse) de wagons au sein du CN

-    30,50 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'ouvrier(ère) d'entretien des voies au sein des entreprises ferroviaires régionales

-    31,56 $/heure (40 hres/sem) en tant contrôleur(euse) de wagons à l'Administration portuaire de Montréal

-    32,40 $/heure (40 hres/sem) en tant que conducteur(trice) de matériel de soutien ferroviaire (cargoflo) ou manœuvre de gare de triage au CN

-    33,73 $/heure (40 hres/sem) en tant que commis aux mouvements des trains au sein du CN

-       33,92 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant que conducteur(trice) de matériel ferroviaire léger au sein des grandes compagnies minières

-    34,40 $/heure (40 hres/sem) en tant que en tant que manœuvre à la gare de triage au CP RAil

-    31,22 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'ouvrier(ère) d'entretien des voies - mécanicien(ne) au sein du CN

Secteur transport maritime :

 

Pour le métier de matelot, voir la page suivante

 

Pour le métier de contrôleur(euse) de la circulation maritime, voir la page suivante

-         19,79 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'amarreur(euse) ou préposé(e) à l'embarquement ou préposé(e) à la passerelle et aux quais à la Société des traversiers du Québec

-         20,69 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot de traversier ou huileur(euse) à la Société des traversiers du Québec

-    21,42 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que matelot au sein des entreprises privées de traversiers

-    22,16 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'éclusier(ère) ou pontier(ère) à Parcs Canada

-    23,39 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot de lamanage (bateau-pilote de navire) à l'Administration de pilotage des Laurentides

-    24,90 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'opérateur(trice)-capitaine d'un bateau de service (jauge brute de 60 ou moins) à l'Administration portuaire de Montréal

-    26,78 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot de pont à bord d'un bateau-pilote à l'Administration de pilotage des Laurentides

-         27,46 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'éclusier(ère) ou opérateur(trice) de la passerelle à l'Administration portuaire de Québec

-    26,58 $/heure (40 hres/sem) en tant que signaleur(euse) à l'Administration portuaire de Montréal

-    29,32 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'opérateur(trice)-capitaine d'un bateau de service (jauge brute de 60 ou plus) à l'Administration portuaire de Montréal

-    29,66 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'opérateur(trice)-capitaine d'un bateau de service (jauge brute de 60 ou moins) à l'Administration portuaire de Québec

-     31,12 $/heure (40 hres/sem) en tant que débardeur (manœuvre aux opérations portuaires) en moyenne dans les ports régionaux du Québec

-    32,14 $/heure (40 hres/sem) en tant que débardeur (manœuvre aux opérations portuaires) à l'Administration portuaire de Trois-Rivières

-         32,90 $/heure (40 hres/sem) en tant que préposé(e) au hangar ou élingueur((euse)-journalier sur le quai ou journalier dans la cale à l'Administration portuaire de Québec

-    33,00 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot aux opérations portuaires à l'Administration portuaire de Montréal

-         33,54 $/heure (40 hres/sem) en tant que débardeur(euse)  (manœuvre aux opérations portuaires) à l'Administration portuaire de Québec

-    34,59 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'opérateur(trice)-capitaine d'un bateau de service (jauge brute de 60 ou plus) à l'Administration portuaire de Québec

-    41,55 $/heure (40 hres/sem) en tant que débardeur (manœuvre aux opérations portuaires) à l'Administration portuaire de Montréal

-    40,25 $/heure (40 hres/sem) en tant que capitaine de remorqueur (jauge brute de moins de 60) à Hydro-Québec

Secteur transport routier :

 

Conducteurs(trices) de divers véhicules :

 

Pour les chauffeurs(euses) de taxi et de limousine, voir la page suivante

 

Pour les conducteurs(trices) d'un minibus, voir la page suivante

 

Pour les conducteurs(trices) d'un camion porteur (classe 3), voir la page suivante

 

Pour les signaleurs(euses) routiers, voir la page suivante

 

Pour les autres métiers en transport terrestre, clic ici

 

Secteur public et parapublic :

-    19,27 $/heure (40 hres/sem) en tant que patrouilleur(euse) du réseau routier au sein des petites municipalités (5 000 à 19 9999 habitants)

-    20,22 $/heure  (36 ou 38,75 ou 40 hres/sem) en moyenne en tant que conducteur(trice) de véhicules légers au sein de la fonction publique québécoise (notamment à Transports Québec)

-    22,59 $/heure (38,75 hres/sem) pour les préposés(es) au transport de bénéficiaires handicapés physiques dans le réseau de la santé (centres de réadaptation, CHSLSD)

-    22,18 $/heure (38,75 ou 40 hres/sem) en moyenne en tant que chauffeur(euse)-messager(ère) ou chauffeur(euse)-manutentionnaire ou chauffeur(euse)-manœuvre au sein des universités

-    24,02 $/heure  (36 ou 38,75 ou 40 hres/sem selon les municipalités) en tant que patrouilleur(euse) du réseau routier au sein des grandes municipalitésen moyenne (100 000 habitants et plus)

-    26,24 $/heure  (36 ou 38,75 ou 40 hres/sem) en moyenne en tant que conducteur(trice) de véhicules légers au sein des grandes municipalités (100 000 habitants et plus)

-    26,62 $/heure (36 ou 38,75 ou 40 hres/sem selon les municipalités) en tant que conducteur(trice) de véhicules légers au sein des municipalités de taille moyenneen moyenne (20 000 ) à 99 999 habitants

-    26,64 $/heure (36 hres/sem) pour les chauffeurs(euses) de véhicules motorisés - classe C (véhicules légers) à la Ville de Québec

-    27,30 $/heure (40 hres/sem selon les municipalités) en tant que patrouilleur(euse) du réseau routier au sein des municipalités de taille moyenneen moyenne (20 000  à 99 999 habitants

-    29,62 $/heure (37 hres/sem) pour les conducteurs(trices) de véhicules légers (moins de 4 500 kg) à Hydro-Québec

-    32,29 $/heure (36 hres/sem) pour les chauffeurs(euses) de véhicules motorisés - classe C (véhicules légers) à la Ville de Montréal

-    3 168 $/mois en tant que conducteur(trice) de matériel mobile de soutien au sein des Forces armées canadiennes (Force régulière)

Secteur privé (construction) :

-    31,34 $/heure (40 à 50 hres/sem) pour les conducteurs(trices) de camions classe C (camion à caisse fixe, un camion à benne basculante à pont arrière simple, un camion à benne basculante à pont arrière jumelé d'une capacité nominale de moins de 10 tonnes, une camionnette, une jeep à 4 roues motrices) dans la construction résidentielle légère

-    34,19 $/heure (40 à 50 hres/sem) pour les conducteurs(trices) de camions classe C (camion à caisse fixe, un camion à benne basculante à pont arrière simple, un camion à benne basculante à pont arrière jumelé d'une capacité nominale de moins de 10 tonnes, une camionnette, une jeep à 4 roues motrices) dans la construction résidentielle lourde

-    34,31 $/heure (40 à 50 hres/sem) pour les conducteurs(trices) de camions classe C (camion à caisse fixe, un camion à benne basculante à pont arrière simple, un camion à benne basculante à pont arrière jumelé d'une capacité nominale de moins de 10 tonnes, une camionnette, une jeep à 4 roues motrices) dans la construction commerciale, institutionnelle ou industrielle

-    34,48 $/heure (40 à 50 hres/sem) pour les conducteurs(trices) de camions classe C (camion à caisse fixe, un camion à benne basculante à pont arrière simple, un camion à benne basculante à pont arrière jumelé d'une capacité nominale de moins de 10 tonnes, une camionnette, une jeep à 4 roues motrices) dans la construction de génie civil (infrastructures routières ou infrastructures d'éoliennes)

-    35,42 $/heure (40 à 50 hres/sem) pour les conducteurs(trices) de camions classe C (camion à caisse fixe, un camion à benne basculante à pont arrière simple, un camion à benne basculante à pont arrière jumelé d'une capacité nominale de moins de 10 tonnes, une camionnette, une jeep à 4 roues motrices) dans la construction industrielle lourde (complexes industriels, construction de mines, etc.)

Secteur privé sauf construction :

-    17,16 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que commissionnaire au sein des grands concessionnaires de véhicules neufs (extérieur de Montréal)

-    19,92 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que conducteur(trice) de véhicules légers (aussi appelé courrier ou livreur) au sein des PME en courrier et messagerie

-    19,64 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que conducteur(trice) de véhicules légers (aussi appelé courrier ou livreur) au sein des grandes entreprises de messagerie

-    19,97 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que messager(ère) à vélo (aussi appelé courrier ou livreur) au sein des grandes entreprises de messagerie

-    22,62 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que commissionnaire au sein des grands concessionnaires de véhicules neufs (régions du Grand Montréal)

Autres métiers en transport routier :

 

Pour les moniteurs(trices) en conduite d'une automobile ou d'une motocyclette, voir la page suivante

 

Pour les répartiteurs(trices) en transport routier, voir la page suivante

 

Dans le secteur privé :

-    13,24 $/heure taux minimum (40 hres/sem) pour les manœuvres et les manutentionnaires au chargement des remorques au sein des PME en transport routier

-    16,86 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que manutentionnaire au sein des grandes entreprises de messagerie

-    17,89 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que cariste ou manutentionnaire ou commis ou préposé(e) au chargement des remorques au sein des PME

-    19,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que manutentionnaire au chargement des remorque ou opérateur(trice) de chariot élévateur (lift) ou préposé(e) au monte-charge au sein des centres de distribution des grandes entreprises (détail, gros et manufacturières)

-    19,51 $/heure (40 hres/sem)  en moyenne en tant que manutentionnaire au chargement des remorques au sein des grandes entreprises de commerce au détail et les grandes entreprises de commerce de gros

-    19,63 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que manutentionnaire-conducteur(trice) de chariot élévateur au sein des grandes entreprises de messagerie

-    20,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'aiguilleur(euse), gareur(euse) ou jockey ou répartiteur(trice) pour le déplacement des remorques ou homme de cour au sein des centres de distribution des grandes entreprises de commerce au détail

-    21,15 $/heure (40 hres/sem)  en moyenneen tant qu'aide-livreur(euse) au sein des grandes entreprises de commerce au détail et les grandes entreprises de commerce de gros

-    21,33 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que manutentionnaire au chargement des remorques au sein des grandes entreprises de camionnage

-    24,83 $/heure taux minimum (40 hres/sem) pour les conducteurs(trices) d'équipement de chargement (chariot élévateur) au sein des grandes entreprises de camionnage

Dans le secteur public et parapublic :

-    17,50 $/heure (12,5 ou 17 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que brigadier(ère) scolaire ou préposé(e) aux traverses scolaires au sein des très petites municipalités (moins de 5 000 habitants)

-    18,10 $/heure (12,5 ou 17 ou 20 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que brigadier(ère) scolaire ou préposé(e) aux traverses scolaires au sein des petites municipalités (5 000 à 19 999 habitants)

-    19,27 $/heure (17,5 ou 20 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que brigadier(ère) scolaire ou préposé(e) aux traverses scolaires au sein des grandes municipalités (100 000 habitants et plus)

-    19,90 $/heure (17,5 ou 20 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que brigadier(ère) scolaire ou préposé(e) aux traverses scolaires au sein des municipalités de taille moyenne (20 000 à 99 999 habitants)

-         21,86 $/heure (38,75 hres/sem) en tant que préposé(e) au chargement des remorques au sein de la SAQ

-    22,54 $/heure (35 hres/sem) en tant qu' inspecteur(trice) en transport scolaire dans les centres de services scolaires

Sources : Développement des Ressources humaines Canada, Emploi-Québec, Forces canadienes, Comité sectoriel de main-d'oeuvre en transport maritime, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre de l'industrie ferroviaire, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transport routier, Comité paritaire de l'industrie du camionnage de la région de Montréal, Commission de la construction du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Alliance de la fonction publique du Canada (section locale Administration de pilotage des Laurentides), Syndicat international des marins canadiens - section locale Port de Montréal, Syndicat national des employés du Port de Montréal, SCFP (section locale Aéroport de Québec), Syndicat des employés des Aéroports de Montréal, Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec, Syndicat international des marins canadiens (section locale Société des traversiers), Conférence ferroviaire du Canada (section locale préposés aux voies du CP Rail, section locale préposés aux voies du CN et section locale préposés aux voies de Via Rail),TCA Canaada (section locale personnel de services des trains de Via Rail et section locale personnel sédentaire de Via Rail), conventions collectives des débardeurs de plusieurs administrations portuaires, conventions collectives des cols bleus de la plupart des grandes municipalités, conventions collectives des cols bleus de plusieurs municipalités de taille moyenne, conventions collectives des employés de plusieurs grands établissements privés d'hébergement pour aînés, conventions collectives des employés de soutien de la plupart des universités, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de messagerie, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de camionnage, conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de commerce au détail, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries alimentaires, conventions collectives des employés de plusieurs entreprises de transport aérien régional, conventions collectives des employés de plusieurs entreprises de transport maritime régional, conventions collectives des employés de plusieurs entreprises ferroviaires régionales et conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières.

 

PERSPECTIVES D’AVENIR :

Dans le secteur ferroviaire;

 

Plusieurs employés des grandes compagnies ferroviaires nationales en transport de marchandises, soit le CP et le CN devront etre remplacés au cours des prochaines années pour des départs à la retraite.

Par contre, Via Rail subit des difficultés financières et les embauches restent d'être faibles au cours des prochaines années.

De plus en plus d’entreprises régionales de transport ferroviaire ont besoin de personnel, ainsi que les sociétés de trains de banlieue (métro). Les perspectives sont donc très bonnes.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

le salaire annuel moyen d'un(e) conducteur(trice) de matériel ferroviaire de soutien ou d'un(e) manœuvre de gare de triage détenant 10 années d'expérience au sein d'une entreprise ferroviaire régionale était de 59 800 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) conducteur(trice) de matériel ferroviaire de soutien ou d'un(e) manœuvre de gare de triage détenant 10 années d'expérience au sein de Chemins de fer Canadien National CN était de 69 300 $;

 

et le salaire annuel moyen d'un(e) conducteur(trice) de matériel ferroviaire de soutien ou d'un(e) manœuvre de gare de triage détenant 10 années d'expérience au sein de Chemins de fer Canadien Pacifique CP Rail était de 75 600 $.

 

Dans le secteur maritime;

Alors que la plupart des entreprises sont touchées par la pénurie de main-d’œuvre qui sévit au Québec, le secteur maritime arrive malgré tout à maintenir son niveau d’activité. Cela est particulièrement visible chez les débardeurs, qui sont encore présents en grand nombre dans les ports québécois.

L'industrie du transport maritime a constamment besoin de main-d'œuvre dont des matelots pour les petits bâtiments tels que les traversiers, les remorqueurs et les bateaux-pilotes.

L'industrie maritime canadienne et québécoise offre d'excellentes perspectives d'emploi pour la relève en raison de la croissance des activités et du vieillissement de la main-d'œuvre.

Plusieurs possibilités d’emploi dans ce domaine. La majorité des emplois sont au sein d'entreprises maritimes qui naviguent que dans les eaux canadiennes.

On éprouve des difficultés à recruter des matelots et le marché est en pénurie.

Également, plus de 56 % des matelots sont âgés de plus de 45 ans. Ils prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront êtres remplacés.

Plusieurs postes de matelot de remorqueur, matelot de traversier, de capitaine d'un petit bâtiment d'une jauge brute de 60 au moins et de débardeurs (manœuvres aux opérations portuaires) seront offerts au cours des prochaines années.

 

Plus de 27 % des matelots de petits bâtiments et manœuvres d'opérations portuaires sont âgés de 55 ans et plus et devront être remplacés puisqu'ils prendront leur retraite au cours des prochaines années.

 

La croissance rapide des installations portuaires et l’augmentation du trafic maritime, les besoins de main-d'oeuvre sont grandissants dans les principaux ports du Québec (Montréal et Québec), mais aussi dans plusieurs ports régionaux (Trois-Rivières, Bécancour, Sept-Îles, Baie-Comeau, Saguenay, Rimouski, etc.)

 

À bord des 130 navires des Armateurs du Saint-Laurent qui transportent chaque année près de 30 millions de tonnes métriques de marchandises diverses et permettent à près de 5 millions de passagers de traverser d’une rive à une autre, les possibilités d’avancement sont nombreuses, et ce, dans différents domaines.

 

la Société des traversiers du Québec fait elle aussi face à une pénurie importante de main-d’œuvre et doit optimiser les ressources en place afin de s’assurer d’offrir le service à la population.

Elle doit faire appel à des entreprises privées pour combler ses besoins de main-d’œuvre.

La Garde côtière canadienne estime qu'un minimum de 10 % du personnel en mer sera à remplacer d'ici trois à cinq ans en raison de départs à la retraite.

Avec sa nouvelle flotte de patrouilleurs et de brise-glace, présentement en eonstruction, lui permettra d'attirer de nouvelles candidates et nouveaux candidats prêts à travailler à bord de navires ultramodernes.

La Marine royale canadienne quant à elle, affirme qu'elle aurait besoin de plus d'un milier de marins dont des centaines de manœuvriers et de techniciens(nes) de marine afin de répondre à besoins

De plus, de nombreux départs à la retraite de débardeurs et autres manœuvres aux opérations portuaires sont prévus dans les ports de Montréal et de Québec et devront être remplacés au cours des prochaines années.

 

Plus d'une centaine de débardeurs sont recherchés par le Port de Montréal et près d'une vingtaine dans le Port de Québec.

 

Alors que dans les plusieurs ports régionaux, ils sont extrêmement proactifs pour poursuivre leur expansion, Ils accueillent plus de navires, donc le besoin de main-d’oeuvre est plus grand.

 

Seulement pour les ports de Trois-Rivières et de Bécancour, ce sont plus de 200 débardeurs qui seront nécessaires afin de combler les besoins que ces installations en forte expansion depuis quelques années.

 

En 2023, le Port de Sept-Îles s'attend à fracasser la barre des 40 millions de tonnes manutentionnées en raison de l’expansion de 7 millions de tonnes de Minerai de fer Québec. Donc, plusieurs dizaines de débardeurs seront nécessaires afin d'assurer l'expansion du plus important port minéralier en Amérique du Nord.

 

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

 

le salaire annuel moyen d'un(E) matelot de quart d'un remorqueur ou d'un bateau-pilote détenant 10 années d'expérience au sein d'une entreprise de services maritimes et portuaires était de 43 800 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) matelot de quart à bord d'un petit traversier détenant 10 années d'expérience au sein de la Société des traversiers du Québec était de 45 600 $;

 

 le salaire annuel moyen d'un(e) éclusier(ère) ou d'un(e) opérateur(trice) de passerelle détenant 10 années d'expérience au sein du Port de Québec était de 57 100 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) matelot de quart à bord d'un bateau-pilote détenant 10 années d'expérience au sein de l'Administration de pilotage des Laurentides (Fleuve Saint-Laurent) était de 58 400 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) débardeur (manœuvre aux opérations portuaires) détenant 10 années d'expérience au sein d'une entreprise services maritimes et portuaires (port régional) était de 61 600 $;

 

 le salaire annuel moyen d'un(e) matelot aux opérations portuaires détenant 10 années d'expérience au sein du Port de Montréal était de 68 600 $;

 

 le salaire annuel moyen d'un(e) débardeur (manoeuvre aux opérations portualires) détenant 10 années d'expérience au sein du Port de Québecv était de 69 800 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) débardeur (manoeuvre aux opérations portualires) détenant 10 années d'expérience au sein du Port de Sept-Îles était de 75 000 $;

 

et le salaire annuel moyen d'un(e) débardeur (manoeuvre aux opérations portualires) détenant 10 années d'expérience au sein du Port de Montréal était de 86 400 $.

Dans le secteur du camionnage;

Plusieurs entreprises provenant de différents secteurs emploient des conducteurs(trices) de camions légers (classe 5) et de camions moyens detype porteur (classe 3), comme par exemple : les entreprisese de courrier et messagerie, les entreprises de commerce au détail, les entreprises commerciales de gros (distributeurs, grossistes et importateurs), les compagnies forestières, les compagnies minières, plusieurs entreprises manufacturières, etc.

Dans le secteur public et parapublic, toutes les municipalités (toutes tailles), Transports Québec, des sociétés d'État (Hydro-Québec, Énergir, Postes Canada, SAQ) emploient également des conducteurs(trices) de camions légers et moyens.

 

Plus de 28 % des conducteurs(trices) de véhicules légers et moyens sont âgés de 55 ans et plus et devront être remplacés au cours des prochaines années puisqu'ils prendront leur retraite.

 

Les perspectives d'emploi sont très bonnes pour les prochaines années au sein de ces entreprises et organisations.

 

Il y a une demande importante pour des conductrices et conducteurs de camions moyens dans l'industrie de la construction. Les emplois sont plus nombreux en été

  

Une très grande place est accordée aux femmes au sein de cette carrière non traditionnelle.

 

Excellentes perspectives d’avenir pour les prochaines années.

 

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

 

un(e) manutentionnaire ou conducteur(trice) d'équipement de chargement ou préposé(e) au chargement des remorques détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 41 000 $;

 

un(e) conducteur(trice) de camion léger ou commissionnaire (classe 5) détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de commerce au détail ou un grand distributeur ou grossiste gagnait en moyenne 44 600 $;

 

et un(e) manutentionnaire ou conducteur(trice) d'équipement de chargement ou préposé(e) au chargement des remorques détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de camionnage gagnait en moyenne 55 500 $.

Dans le secteur de la messagerie;

Avec la croissance fulgurante des ventes en ligne, les entreprises de courrier et messagerie ont vu une forte croissance des demandes de livraison de colis.

Donc, elles ont davantage besoin de recruter des chauffeurs(euses) de camions légers (classe 5) et de camions moyens (classe 3) et du personnel de soutien (préposés au chargement des camions notamment).

Plus du tiers des chauffeurs(euses)-livreurs(euses) de véhicules de courrier et messagerie sont âgés de 55 ans et plus et devront être remplacés au cours des prochaines années puisqu'ils prendront leur retraite.

La rémunération moyenne après expérience en 2022 :

un(e) commissionnaire-conducteur(trice) d'un véhicule léger (classe 5) détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME gagnait en moyenne 41 000 $;

un(e) manutentionnaire ou préposé(e) au chargement des remorques détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de messagerie gagnait en moyenne 47 000 $;

un(e) conducteur(trice) de camion léger de livraison (classe 5) détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de messagerie gagnait en moyenne 47 000 $.

Dans les autres secteurs du transport routier;

Les manutentionnaires et préposés(es) au chargement des remorques dans les centres de distribution et des terminaux de plusieurs entreprises de commerce au détail et de grossistes-distributeurs sont fortement recherchés.

Plusieurs aides-livreurs(euses) à bord de camions de type porteur sont également en demande.

Plusieurs municipalités de taille moyenne en expansion auront besoin de patrouilleurs du réseau routier.

Enfin, si un emploi à temps partiel pendant tes études ou tu recherches en emploi fort intéressant suite à ta retraite, as-tu pensé au travail de brigadier scolaire ? une rémunération plus qu'intéressante dont la plupart sont syndiqués.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

un(e) répartiteur(trice) de véhicules (taxi, livraison, etc.) détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME gagnait en moyenne 35 000 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) commissionnaire détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand concessionnaire automobiles de véhicules neufs de l'extérieur de Montréal était de 46 100 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) patrouilleur(euse) du réseau routier au sein d'une petite municipalité était de 45 300 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) commissionnaire détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand concessionnaire automobiles de véhicules neufs du Grand Montréal était de 50 100 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) patrouilleur(euse) du réseau routier au sein d'une grande municipalité était de 54 400 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) chauffeur(euse)-opérateur(trice) (camions légers, camions moyens porteurs et machinerie légère) au sein d'une petite municipalité était de 57 800 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) conducteur(trice) de camion ou autre véhicule léger (classe 5) détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande municipalité était de 59 400 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) conducteur(trice) de camion ou autre véhicule léger (classe 5) détenant 10 années d'expérience au sein d'une municipalité de taille moyenne était de 61 000 $;

et le salaire annuel moyen d'un(e) patrouilleur(euse) du réseau routier au sein d'une municipalité de taille moyenne était de 62 600 $.

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE DU TRANSPORT :

 

L'industrie québécoise du transport aérien :

 

En 2015, le nombre de décollages et d’atterrissages dans les aéroports canadiens dotés d’une tour de contrôle de la circulation aérienne ou d’une station d’information de vol de NAV CANADA a augmenté légèrement (+0,4 %) par rapport à l’année précédente.

 

Une légère augmentation du nombre de mouvements itinérants (mouvements d’un aéroport vers un autre d'avion commercial OU privé) a suffi pour contrebalancer la légère baisse observée dans les mouvements locaux (mouvements des aéronefs qui restent dans les environs de l’aéroport). Le nombre de mouvements itinérants a atteint 4,0 millions alors que le nombre de mouvements locaux s’est établi à 1,5 millions.

 

En 2016, il y a près de 416 000 mouvements itinérants d'aéronefs (soit : 334 100 mouvements intérieurs au pays, 62 000 mouvements transfrontaliers Canada/USA et 19 900 mouvements internationaux) dans les 5 aéroports québécois dotés d'une tour de contrôle (Dorval, Mirabel, Québec, St-Hubert et Bagotville). L'Aéroport international Montréal-Dorval Trudeau est le 3e aéroport le plus achalandé du pays (derrière Toronto-Pearson et Vancouver), alors que l'Aéroport de Montréal-St-Hubert a été le second aéroport au pays ayant enregistré la plus forte hausse de mouvements itinérants par rapport à l'année précédente, soit 10 200.

 

Les mouvements itinérants intérieurs (entre villes canadiennes) ont augmenté légèrement par rapport aux années précédentes, notamment à l'Aéroport de Montréal-St-Hubert figurant au 2e rang au pays. L'Aéroport international Jean-Lesage de Québec a également connu une hausse de ses mouvements intérieurs.

 

Les mouvements transfrontaliers (entre villes canadiennes et américaines) ont quant à eux subis une baisse, notamment dans 4 aéroports internationaux du pays dont l'Aéroport de Montréal-Trudeau.

 

Enfin, une hausse de plus 7 % des mouvements internationaux a été observée dans les 3 plus grands aéroports internationaux canadiens, dont l'Aéroport de Montréal-Trudeau. Malgré l'ajout de nouvelles destinations internationales, ils ont marqués principalement par l'augmentation du nombre de vols vers Cuba et le Mexique.

 

En 2016, un total de plus de 18,1 millions de passagers (tous itinéraires confondus) dans l'ensemble des 31 aéroports du Québec, soit :

Les passagers embarqués et débarqués hors des deux principaux aéroports du Québec (Québec-Jean-Lesage et Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau) ne représentent que 5 % de l’ensemble des passagers aériens du Québec et 11 % des passagers des vols intérieurs (en provenance et à destination d’un aéroport canadien). Les vols régionaux représentent toutefois une part plus importante du trafic aérien, soit plus de 30 % de l’ensemble des vols au Québec.

En 2016, il y a eu un peu moins de 100 000 vols en provenance ou à destination d’aéroports régionaux et locaux, pour un total de près de 878 500 passagers embarqués et débarqués. Entre 2010 et 2016, le nombre de passagers à bord des vols régionaux a connu une augmentation significative de 2,6 % par année, mais bien en dessous de la croissance des passagers aériens pour l’ensemble des vols intérieurs au Québec (4,6 %) en incluant les 2 principaux aéroports. À l’inverse, le nombre de vols de passagers en provenance ou en direction d’un aéroport régional ou local a augmenté considérablement, passant de 77 500 vols en 2010 à près de 97 00 vols en 2016.

 

Au niveau du trafic aérien cargo, plus de 167 200 tonnes de marchandises ont été transportées par avion au Québec, soit plus de 164 900 dans les 2 principaux aéroports (plus de 14 800 tonnes à Québec et 150 100 tonnes à Mirabel), alors que l'ensemble des aéroports régionaux ont transportés plus de 2 300 tonnes (une moyenne de 82 tonnes par aéroport).

 

L'industrie québécoise du transport aérien avait des retombées économiques estimées à plus de 3,3 milliards $, regroupait près de 230 entreprises (96 % étaient des PME) dont 110 transporteurs aériens et employait près de 14 700 personnes.

 

Parmi ces entreprises, les services offerts étaient :

Sources : Statistiques Canada, Conseil des aéroports du Québec, Transports Canada, Aéroports de Montréal, Aéroport de Québec-Jean-Lesage et Comité sectoriel de la main-d'œuvre aérospatiale du Québec

 

L'industrie québécoise du transport maritime :

 

Le Canada est reconnu mondialement comme un leader dans la prestation de services en transport maritime, ainsi que par le développement de ses technologies visant à améliorer la sécurité et la rentabilité du transport.

Le transport maritime au Québec constitue un maillon essentiel d’une chaîne de transport diversifiée. Il s’intègre dans un ensemble d’activités économiques d’importation, d’exportation, de circulation interne de marchandises qui transitent entre les expéditeurs et les destinataires finaux. Outre le transport de marchandises, le transport maritime comprend un volet transport de passagers avec d’importantes activités de tourisme fluvial, dont les croisières internationales, les croisières d'excursions, les activités nautiques, les services de traversier et de desserte pour les collectivités éloignées.

 

L’activité générée par le secteur maritime contribue considérablement au développement économique du Québec. Le chiffre d’affaires total des entreprises québécoises des secteurs maritime et portuaire, y compris le tourisme fluvial, s’élève à plus de 3,1 milliards de dollars.

 

Le transport maritime a aussi des retombées économiques importantes sur les régions riveraines du Saint-Laurent. En effet, le transport maritime soutient des secteurs-clés de l’économie québécoise, tels que les papetières, les alumineries, les élévateurs à grains, les terminaux de conteneurs, les sidérurgies et les raffineries de pétrole, dans leur approvisionnement ou leurs expéditions.

 

Le corridor maritime St-Laurent-Grands-Lacs est la porte d'entrée de l'Amérique du Nord. En effet, il est le 4e espace économique maritime (derrière la Californie, le Texas et New York). On y retrouve plus de 45 % du trafic maritime au Canada, la moitié des ports ayant enregistré les tonnages les plus élevés au pays sont situés dans l'axe du corridor dont 4 au Québec (Montréal, Québec, Sept-Îles et Port-Cartier).

Annuellement, on y a transborde plus de 100 millions de tonnes de marchandises.

Annuellement, plus de 5 millions de passagers sont transportés par traversier.

 

Annuellemlent, plus de 110 000 croisiéristes voyagent dans les eaux canadiennes sur le territoire québécois.

En 2014, l'industrie québécoise du transport maritime comptait 366 entreprises et 21 administrations portuaires commerciaux (dont 11 ports nationaux) qui employaient plus de 27 300 personnes (en mer et à terre), soit :

On peut diviser l'industrie québécoise du transport maritime en 4 sous-secteurs, soit :

La proportion des emplois selon les régions étaient surtout concentrées dans les régions suivantes :

 

Montréal (33 %), Québec (15 %), Côte-Nord (15 %), Montérégie (10 %), Bas-St-Laurent (8 %), Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine (5 %), Mauricie (4 %).

 

Sources : Comité sectoriel de main-d'œuvre du transport maritime du Québec, Transports Québec, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec

 

L'industrie québécoise du transport ferroviaire :

 

Le réseau ferroviaire canadien est le cinquième plus grand au monde avec plus de 48 000 km de voies dont seulement 129 km sont électrifiées (tramway). Elle relie un bout à l'autre du pays de Vancouver en BC jusqu'à St-John à Terre-Neuve-et-Labrador.

 

Comprend un réseau ferroviaire de plus de 6 100 km, 16 compagnies ferroviaires (dont le Réseau de transport métropolitain RTM, la seule entreprise de trains de banlieue au Québec et la seconde en importance au pays; Chemin de fer Québec-Gatineau (propriétée de Genese & Wyoming), la plus grande entreprise ferroviaire régionale au Québec et l'une des plus importantes au pays et bien sûr le CN, CP, Via Rail, ainsi que les américaines Amtrak et CSX). De plus, le siège social et les principales installations d'entretien du CN et de Via Rail sont situées à Montréal.

Elles emploient plus de 6 635 personnes, soit 20 % de la main-d'œuvre canadienne de l'industrie (3 725 pour le CN, 1 500 pour Via Rail, 600 pour le CP Rail, 85 pour le RTM et un peu plus de 700 dans les chemins de fer locaux et régionaux).

 

On peut diviser l'industrie québécoise du transport ferroviaire en 3 sous-secteurs, soit :

Sources : Association des chemins de fer du Canada, Industrie Canada, Transports Canada, Statistiques Canada, Via Rail, CP Railway, Canadian National CN et Réseau métropolitain de tranport RMT.

 

L'industrie québécoise du transport routier :

 

Elle comprend les entreprises du camionnage et les entreprises de la messagerie et de la livraison pour le transport de marchandises;

 

Ainsi que les entreprises du transport par autobus et les entreprises de taxi et de limousine pour le transport de passagers.

 

Enfin, elle comprend également toutes les entreprises fournissant des activités de soutien aux entreprises de transport routier de marchandises et/ou de passagers.

 

C'est une industrie parmi les plus importantes tant pour l'économie de la province que pour l'économie des régions qu'elles soient un grand centre ou une région rurale éloignée.

 

Que ce soit pour le transport de marchandises ou le transport de passagers, on retrouve cette industrie partout au Québec, ce qui en fait le second secteur économique le plus important derrière le commerce au détail.

 

En 2015, Elle a généré des revenus totalisant plus de 10,8 milliards $

 

Elle regroupait plus de 45 000 entreprises qui employaient plus de 280 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs, mécaniciens, autres employés d'entretien, répartiteurs, manutentionnaires, spécialistes en logistique du transport, personnel de bureau, gestionnaires, etc).

 

L'industrie du transport routier est divisée en 5 secteurs, soit :

Sources : Camo-route, le Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transport routier, Fédération des transporteurs par autobus, Bureau de taxi de Montréal, Transports Québec, Statistiques Canada

 

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

Bien qu’aucune formation n’est nécessaire pour occuper l’un de ces métiers, une formation peut t’apporter des compétences techniques dans le domaine et te permettre de mieux t’intégrer sur le marché du travail.

Voici quelques exemples de programmes d’études recommandés et qui sont de courte durée :

L’Attestation d'études professionnelles en manutention de marchandises et conduite de chariots élévateurs A.E.P. a une durée totale de 900 heures offert à temps plein. Il comporte des cours en santé et sécurité en milieu de travail, procédures de réception des marchandises, classement et inventaire des produits, techniques de coupage de feuillards, fonctionnement et conduite d’une chariot élévateur, vérification du bon état de fonctionnement et entretien du chariot élévateur, stage en milieu de travail de 450 heures, etc. ENDROITS DE FORMATION :  Centre de formation continue des Patriotes à St-Eustache (Laurentides), CFP Léonard-de-Vinci à St-Laurent, Centre de formation des métiers de l’acier, (Montréal), CFP de Québec (Québec), Centre multiservices de Sainte-Thérèse, CIMIC (Beauce), CFP 24 Juin (Estrie). Note : d’autres centres de formation peuvent également l’offrir, alors les centres de formation de ta région.

   

Les Programmes de formation des chauffeurs de taxi et de limousine ont une durée totale de 15 heures (offerte en ligne ou en présentiel) pour l'Île-de-Montréal, la région de Laval, l'agglomération de Longoueuil, ainsi que l'agglomération de la Ville de Québec.

 

Cette formation est obligatoire.

 

Il porte sur la connaissance des différentes artères, routes et autoroutes de la ville, les principaux complexes et attraits touristiques, la relation avec la clientèle, les lois et règlements du transport par taxi, les règlements municipaux en matière de transport, l’éthique professionnelle du chauffeur de taxi, etc. Après avoir terminé cette formation, tu devras réussir un examen dont la réussite te permettra d’obtenir ton permis de chauffeur de taxi de la SAAQ et le permis de travail de taxi ou de limousine du Bureau de taxi de Montréal.

 

ENDROITS DE FORMATION :

Pour plus de détails, consulte la page de chauffeur de taxi

 

Les progammes de formation en conduite de camions moyens a une durée variable selon les écoles de conduite (en moyenne de 70 à 300 heures). Bien qu’il n’est pas obligatoire d’avoir suivi une formation pour devenir chauffeur d’un camion ayant deux essieux ou plus et dont la masse nette est de 4 500 kg ou plus (excluant les semi-remorques), il est toutefois recommandé d’en suivre une.

 

Tu auras des cours sur les lois et règlements en transport de marchandises, le Code de la sécurité routière, la réglementation de vérification avant départ, transmission mouvement, fonctionnement du moteur diesel, système de freinage hydraulique et pneumatique, embrayage, transmission, différentiel, suspension, roues et pneus, techniques de chargement et de déchargement, techniques de conduite sur route, conduite préventive, conduite en milieu rural, orientation routière, etc.

 

Pour plus de détails, consulte la page du métier de chauffeur de camion moyen.

La formation des conducteurs de minibus ou de petits autobus : aucune formation n’est offerte. EXIGENCES DU PERMIS :Posséder au moins 12 mois d’expérience comme titulaire de la classe 5, subir un examen visuel, soumettre un formulaire d’évaluation médicale de ton médecin, réussir un examen théorique portant sur le Code la sécurité routière, la signalisation routière et les principes et technqiues de la conduite d’un minibus ou d’un petit autobus, aucun examen pratique n’est exigé.

 

Pour plus de détails, voir la page de chauffeur de minibus.

 

La formation des agents de bord des navires se fait généralement à bord des navires (formation en milieu de travail).  Tu apprendras notamment les pratiques d’hygiène et de propreté lors de la manipulation des aliments, le service des boissons, le service aux tables, la cuisine-minute, les opérations monétaires et la comptabilité de base, les premiers soins et la RCR, communication en langue seconde, la relation avec la clientèle, le travail en équipe, la réglementation maritime, etc.

 

La formation des agents de bord des trains se fait généralement à bord des trains  (formation en milieu de travail).  Tu apprendras notamment les pratiques d’hygiène et de propreté lors de la manipulation des aliments, le service des boissons, le service aux tables, , les opérations monétaires et la comptabilité de base, communication en langue seconde, la relation avec la clientèle, le travail en équipe, la réglementation de l’industrie ferroviaire, etc.

 

Le Programme de formation en matelotage général a une durée totale de 200 heures réparties sur 6 semaines offert à temps plein. Il comporte des cours la connaissance pratique en mer, sécurité au travail, premiers soins en mer – niveau élémentaire, les appareils de mouillage, techniques d'amarrage, utilisation des machines de pont, utilisation de l'outillage de manutention des marchandises (incluant échafauds, échelles et passerelles d’embarquement) et soins des cargaisons, pavillons, cordages et nœuds, poulies et palans, gréement courant et gréement dormant, communcations et procédures pour la tenue d’un quart sur la passerelle, opération des grues de pont, manœuvres de chalands et de gabares. À ce programme s'ajoute la formation sur les urgences en mer dans le cadre du cours de Secourisme élémentaire en mer d'une durée de 16 heures : principes généraux du secourisme en mer, notions d'anatomie et physiologie, position de la victime,  victime inconsciente, techniques de réanimation, hémorragie, traitement de l'état de choc, brûlures, échaudures et accidents électriques, techniques de sauvetage et transport de la victime, autres points en lien avec les risques d'accidents en mer et évaluation.

 

ENDROIT DE FORMATION :

 

-         Institut maritime du Québec (Centre de formation en mesures d’urgences située à Lévis, Rive-Sud de Québec

 

Pour plus de détails, voir la page de matelot.

 

Le Programme de formation de timonier a une durée totale de 120 heures réparties sur 4 semaines offert à temps plein. Il comporte des cours sur la tenue de la gouverne et ordre de la barre, utilisation des compas magnétique et gyroscopique, premiers soins - niveau élémentaire, ordres et instructions de la barre, veille visuelle et auditive, responsabilité liée à la veille, surveillance et tenue de quart et utilisation du système de communication. À ce programme s'ajoute la formation sur les urgences en mer dans le cadre du cours de Secourisme élémentaire en mer d'une durée de 16 heures : principes généraux du secourisme en mer, notions d'anatomie et physiologie, position de la victime,  victime inconsciente, techniques de réanimation, hémorragie, traitement de l'état de choc, brûlures, échaudures et accidents électriques, techniques de sauvetage et transport de la victime, autres points en lien avec les risques d'accidents en mer et évaluation.

ENDROIT DE FORMATION :

 

-         Institut maritime du Québec (Centre de formation en mesures d’urgences située à Lévis, Rive-Sud de Québec

Pour plus de détails, voir la page de matelot.

 

L'Attestation de formation de signaleur(euse) de chantiers routiers est formation de courte durée d'une durée totale de 4,5 heures à temps complet. Il permet d'acquérir les compétences afin de controler la circulation et assurer la sécurité aux abords d'un chantier routier.

 

Le contenu comporte notamment : description de la fonction de signaleur routier, identification des principales composantes des chantiers routiers, distinction des équipements obligatoires, recommandés et interdits d'un signaleur routier, choix d'un endroit sécuritaire où se positionner, comportements des automobiles, sélection des signaux et des modes de communication appropriés selon la clientèle, situations particulières, mesures d'urgences lors d'accidents et enfin, l'examen de certification.

 

ENDROITS DE FORMATION :

 

Note : consulte le site de l'AQTR pour la liste complète des endroits de formation.

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