Retour à page du secteur chimie et biotechnologies
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.Sc.
Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences
Va voir également ma section « liens recommandés » à la fin de la page (dont des vidéos de microbiologistes qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que microbiologiste; tu seras responsable d'identifier et caractériser des micro-organismes nuisibles ou pathogènes (pouvant causer une maladie) afin d’étudier leur origine et leur évolution en utilisant différentes méthodes d’analyse scientifique.
Tu pourrais aussi être responsable
d'identifier et caractériser des micro-organismes sains et utiles qui peuvent
entrer dans la composition d’aliments (tels que les probiotiques) ou de
médicaments (telles que les bactéries jouant un rôle d’antibiotique).
Tu auras notamment pour tâches de :
Dans le domaine de l’inspection des aliments ou le contrôle de la qualité en industrie alimentaire, ils s’assurent que les aliments soient exempts de tout micro-organisme nuisible ou pathogène qui se seraient infiltrés au cours de la production, de l’entreposage ou du transport.
En microbiologie environnementale : tu évalueras la présence ainsi que l’impact que peuvent avoir les divers micro-organismes présents dans le sol, l’eau ou l’air. Bien qu’ils soient présents à l’extérieur comme dans différents environnements intérieurs, certains microorganismes peuvent être souhaitables alors que d’autres peuvent nuire à la santé, à l’intégrité de matériaux, ou à l’équilibre environnemental.
Que ce soit pour le traitement de l'eau potable dans une usine de traitement des eaux usées municipale ou industrielle, assurer la santé et la sécurité des baigneurs d'une plage ou d'une piscine, fournir de l'expertise afin de décontaminer des sols ayant la présence d'hydrocarbures, le traitement des déchets d'une manière écologique; les expertises du microbiologiste en environnement sont variées.
En microbiologie industrielle : tu exploiteras les capacités de synthèse et de dégradation des micro-organismes pour la production de substances chimiques et pour l’extraction de certains minéraux du sol afin de développer des biotechnologies permettant par exemple de traiter les eaux usées, les déchets industriels, les sols contaminés ou produire des sources d’énergie alternative comme le bioéthanol et le méthane.
Le domaine des biotechnologies est en forte croissance et de nouvelles innovations sont à prévoir au cours des années à venir.
En microbiologie biopharmaceutique : tu exploiteras les propriétés enzymatiques (accélérateurs, activateurs, bloqueurs, etc.) et moléculaires (interactions avec les autres éléments biologiques de notre corps) des micro-organismes pour synthétiser de nombreuses substances thérapeutiques comme les antibiotiques, les hormones, les vaccins, etc.
En microbiologie moléculaire : tu chercheras à mieux comprendre les rouages moléculaires qui sous-tendent la mécanique cellulaire des microorganismes et leur fonctionnement. Par exemple, en biotechnologie, tu chercheras à identifier des molécules ou des gènes d’origine microbienne ayant un potentiel industriel ou commercial afin de mettre au point de nouveaux outils thérapeutiques.
Tu pourras travailler notamment en industrie pharmaceutique, dans les centres de recherche hospitaliers, dans les entreprises de recherche clinique et les entreprises de recherches en biotechnologies pour la santé.
En microbiologie clinique et santé publique : tu étudieras les micro-organismes susceptibles d'être pathogènes pour les êtres humains. en analysant et les identifiant tout en étudiant la virulence, la pathogenèse (relation hôte-pathogène) et l'efficacité des traitements. Ils s’intéressent plus globalement à la dynamique des maladies infectieuses en collaboration avec les médecins microbiologistes-infectiologues et les spécialistes de la santé publique.
NOTE 1 : si tu désires devenir médecin spécialisé dans le traitement des maladies infectieuses et dans l’analyse des micro-organismes pour confirmer une maladie, il faut d’abord entreprendre des études en médecine et ensuite te spécialiser en microbiologie médicale et infectiologie.
Pour plus de détails, consulte la page concernant la profession de médecin.
NOTE 2 : Si tu désires devenir vétérinaire spécialisé dans le traitement des maladies infectieuses et dans les analyses des micro-organismes pour confirmer une maladie, il faudra d’abord entreprendre des études en médecine vétérinaire et ensuite te spécialiser en pathologie et microbiologie vétérinaires.
Pour plus de détails, consulte la profession de vétérinaire.
En tant qu’enseignante ou enseignant en biologie au collégial préuniversitaire; tu seras responsable d’enseigner des notions de base ou des notions intermédiaires dans l'une des disciplines selon ton domaine de compétences auprès de jeunes adultes inscrits à un programme préparatoire aux études universitaires.
Tu les notions de base de la matière à enseigner.
Tu auras pour tâches de :
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Aider ceux et celles présentant des difficultés à comprendre la matière et t’assurer que l’ensemble de la classe a pu assimiler toute la matière que tu leur auras appris;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Donner un enseignement individualisé, de type tutoriel ou correctif aux étudiants qui en ont besoin;
Renseigner les étudiants sur les programmes d'études et les choix de carrière universitaires en lien avec la matière enseignée;
Superviser les projets individuels ou de groupes, les travaux pratiques et autres activités pédagogiques connexes;
Effectuer des activités d'encadrement permettant d'intervenir auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves visant le développement personnel et social de l’élève et l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation;
Soutenir des étudiantes et des étudiantes dans la présentation de projets pédagogiques (Expo-sciences, concours et compétitions scientifiques, etc.) ou autres activités ayant un lien avec la matière enseignée;
Etc.
En tant que professeur(e) en technologie de laboratoire au collégial technique; tu seras responsable d’enseigner des notions de base et les notions intermédiaires auprès d’étudiants(es) inscrits au programme en technologie de laboratoire biochimie-biotechnologies ou en technologie des analyses biomédicales ou un autre programme (ex : techniques de santé animale, techniques de diététique, technologie de la production pharmaceutique, environnement, hygiène et sécurité au travail ou technologie des procédés et qualité des aliments).
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Aider ceux et celles présentant des difficultés à comprendre la matière et t’assurer que l’ensemble de la classe a pu assimiler toute la matière que tu leur auras appris;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Donner un enseignement individualisé, de type tutoriel ou correctif aux étudiants qui en ont besoin;
Renseigner les étudiants sur les programmes d'études et les choix de carrière en lien avec la profession enseignée;
Superviser les projets individuels ou de groupes, les stages de formation pratique, les travaux pratiques et la formation en cours d'emploi (ex : stages coopératifs);
Effectuer des activités d'encadrement permettant d'intervenir auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves visant le développement personnel et social de l’élève et l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation;
Donner, s'il y a lieu, de la formation continue aux travailleurs(euses) de l'industrie sur les nouvelles méthodes ou technologies en lien avec la profession;
Fournir, s'il y a lieu, des services de consultation professionnelle au gouvernement, à des entreprises du secteur privé et à des particuliers.
Etc.
En tant que professeur(e) d'université en biochimie ou en microbiologie; tu seras responsable d’enseigner auprès d’étudiantes et d’étudiants de niveau universitaire des notions spécialisées en microbiologie=, principalement au baccalauréat et après avoir acquis de l'expérience, au niveau des études supérieures afin de les préparer à une carrière de microbiologiste.
Tu pourras aussi être appelé(e)
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner une ou plusieurs matières de niveau universitaire aux étudiants de premier cycle et d'études supérieures;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Préparer et donner des conférences aux étudiants et diriger les séances de travaux pratiques en laboratoire et les discussions de groupe;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Conseiller les étudiants sur leurs choix de cours, d'études et de professions;
Superviser les projets individuels ou de groupes et s'il y a lieu, les travaux pratiques, les stages de formation pratique, les stages de recherche et la formation en cours d'emploi (ex : stages coopératifs);
Soutenir des étudiantes et des étudiantes dans la présentation de projets pédagogiques (Expo-sciences, concours et compétitions scientifiques, etc), de concours ou autres activités ayant un lien avec la matière enseignée;
Diriger les programmes de recherche des étudiants diplômés et donner des conseils sur les questions concernant les recherches;
Exécuter des recherches dans leur champ de spécialisation et publier les résultats de leurs recherches dans des livres ou des revues scientifiques;
Faire partie, au besoin, des comités de professeurs qui traitent de questions telles que l'élaboration des programmes et les conditions d'obtention des diplômes, et exécuter différentes tâches administratives;
Fournir, s'il y a lieu, des services de consultation professionnelle au gouvernement, à des entreprises du secteur privé et à des particuliers.
LES MICRO-ORGANISMES :
Les bactéries : sont des organismes unicellulaires
de formes variées : sphérique (coque), bâtonnet (bacille), ovale
(coccobacille), en virgule, en fuseau, en vrille ou plus ou moins spiralées
! Les bactéries sont ubiquitaires, c’est-à-dire qu’elles sont omniprésentes
dans nos vies et elles se retrouvent sur toute la surface de la Terre, dans
l’air, l’eau et le sol. Certaines bactéries sont connues pour améliorer la
santé, c’est le cas des probiotiques, alors que d’autres bactéries sont
pathogènes et peuvent causer des maladies importantes et parfois mortelles.
Il existe environ 10 000 espèces connues à ce jour5,6, mais la diversité
réelle du groupe est probablement supérieure. L'estimation du nombre des
espèces oscillerait entre 5 et 10 millions.
des exemples de bactéries
connues nuisibles que l'on retrouve dans les aliments, on retrouve
par exemple : l'Escherichia coli (E.coli), Listeria monocytogenes,
différentes espèces de Salmonella, Bacillus cereus, Clostridium
perfringens,Staphylococcus aureus, etc;
des exemples de
bactéries dans l'eau telles que : le E.Coli (qui cause des
infections gastro-intestinales), la shigella (qui cause la shigellose), la
salmonella (qui cause la typhoïde), etc;
des exemples de bactéries
que l'on retrouve dans l'air ambiant appelées "anaérobiques" : la
légionellose (transportée par les pigeons dans les installations de
chauffage et ventilation des immeubles et qui cause la maladie du
légionnaire), les bactéries Gram positives comme la Staphylococcus aureus
SARM et Streptococcus pneumoniae (que l'on retrouve dans les endroits
poussiérieux ou mal aérés qui cause des infections respiratoires),
Clostriodoide difficile C. Difficile (qui cause des infections
gastro-intestinales graves), les bacteroides (qui cause des infections
abdominales ou gynécologiques), etc;
des exemples de bactéries
nuisibles aux végétaux appelés "phytobactéries" : la burilli (qui cause
la maladie de la brûlure bactérienne chez les pousses à fleur),le chancre
bactérien des agrumes (qui cause la tache bactérienne de la tomate),
Pseudomonas syringae (qui cause la moucheture bactérienne de la tomate),
Erwinia (qui cause la brûlure bactérienne de la pomme), etc;
des
exemples de bactéries lactiques utiles et sains pour les aliments
(lactobacillus pour les laits fermentés et les fromages; lactococcus pour
les fromages; pediococcus pour le pain, les saucisses et les saucissons; le
streptococcus pour les laits fermentés et les fromages, Bifidobacterium
animalis pour les yougourts, etc;
des exemples de bactéries
d'intérêt pharmaceutique (Vibrio Diabolicus pour générer des tissus
pour soigner les maladies conjonctives de l'oeil, Vibrio Diabolicus pour
cicatriser des os ou pour soigner les maladies buccales endodontales,
nombreuses bactéries inactives ou modifiées pour concevoir des vaccins,
etc.);
des exemples de bactéries utiles pour l'environnement
(Kuenenia stuttgartiensis pour accéléer le traitement des eaux usées, A.
borkumensis pour traiter les sols contaminés aux hydrocarbures, Sphingomonas
pour purifier l'eau douce dans les aquariums et piscines, etc.)
Les virus : forment un groupe
très particulier de micro-organismes puisqu’ils ne peuvent pas se répliquer
seuls. Pour cela, ils ont absolument besoin d’infecter une cellule hôte,
afin d’utiliser ses constituants et détourner sa machinerie cellulaire avant
de la détruire et de poursuivre leur cycle infectieux dans une nouvelle
cellule.
Les virus existent sous une forme extracellulaire ou
intracellulaire. Sous la forme extracellulaire, les virus se présentent
comme des particules infectieuses qui se disséminent dans l’environnement à
la recherche d’un hôte à infecter. C’est le cas des virus de l’influenza
ou du rhume par exemple. Les virus qui adoptent plutôt une forme
intracellulaire vont se cacher à l’intérieur d’une cellule et vont parfois
même tomber en dormance comme le font les virus du papillome humain (VPH)
ou ceux de l’herpès labial (feux sauvages).
En 2019,
on recensait 129 espèces de virus impliqués dans des maladies humaines tels
que : peu nocifs (le rhume, la grippe, la varicelle, la rougeole, la
mononucléose infectieuse, etc.) ou plus nocifs (VIH, hépatite C,
l'hépatite A, la poliomyélite, le virus du Nil occidental, le virus de la
fièvre jaune le rotavirus, etc.);
ceux impliqués chez les animaux
non transmissibles aux humains ((maladie de Carré chez les canidés dont
le chien, le loup ou le renard, le virus de l'immunodéficience féline chez
les chats et les grands félins, les basculovirus chez les insectes dont les
papillons, le virus de la nécrose hémaopoîtique IHNV chez les salmonidés
dont le saumon et la truite, le virus de la septicémie hémorragique virale
VSHV chez de nombreuses espèces de poissons d'eau douce et salée, le virus
de l'influenza aviaire chez les oiseaux sauvages et domestiques, etc.)
et les virus impliqués dans les maladies des végétaux appelés "phytovirus" (virus
de la maladie bronzée de la tomate, virus des feuilles jaunes en cuillère de
la tomate, virus de la mosaïque du concombre, virus de la mosaïque du
chou-fleur, virus Y de la pomme de terre, virus X de la pomme de terre, le
virus des tâches en anneaux du papayer PRSV dans les cultures d'épinard et
de laitue et les arbres fruitiers comme les cerisiers, SMoV et SMYEV dans
les cultures de fraises, le virus de la brunissure nécrotique du bleuets
dans les cultures de bleuets, etc.).
On utilise de nombreux virus
modifiés en laboratoire afin d'élaborer des vaccins et des médicaments
anti-infectieux.
Le nom "coronavirus", du latin signifiant «
virus à couronne »; ils sont normalement spécifiques à un taxon
animal comme hôte, mammifères ou oiseaux selon leur espèce ; mais ces virus
peuvent parfois changer d'hôte à la suite d'une mutation. Leur transmission
interhumaine se produit principalement par contacts étroits via des
gouttelettes respiratoires générées par les éternuements et la toux. Plus de
500 types de coronavirus ont été isolées chez la chauve-souris et il
existerait plus de 5 000 types de coronavirus dont les plus connus : COVID
2019, SRAS, la grippe aviaire, la variole ou la maladie à virus Ebola.
Les mycètes (champignons) :
regroupent les micro-organismes que nous appelons communément levures
et moisissures. Tout comme les bactéries, les différentes mycètes
peuvent être utiles ou nuisibles. Alors que certaines levures sont employées
dans la fermentation des boissons alcoolisées ou dans la fabrication du
pain, d’autres peuvent causer des infections comme les vaginites à levures.
quelques exemples de levures utiles et saines pour la fermentation
d'aliments (la levure du boulanger Saccharomyces cerevisiae pour la
fabrication du pain; le levure de bière Saccharomyces boulardii pour la
fabrication de la bière; levure Candida utilis pour fabriquer des arômes
alimentaires ou pour des aliments pour animaux; la levure maltée pour la
fabrication de boissons alcoolisées telles que le whisky, le genièvre et
surtout la bière; la levure sèche instantanée pour fabriquer des pâtisseries
dont les croissants; etc;
Même chose pour les moisissures qui
peuvent participer au processus d’affinages de certains fromages ou bien
faire pourrir les aliments ou la matière organique comme le bois
lorsqu’elles prolifèrent dans un bâtiment où on retrouve des problèmes
d’humidité.
Les protistes (aussi appelés "parasites")
: représentent un groupe de micro-organismes très varié, tant par leur
anatomie que par leur physiologie. Tout comme les bactéries, ce sont des
micro-organismes unicellulaires et microscopiques dont les algues marines.
Par contre, les protistes présentent une organisation cellulaire beaucoup
plus complexe et évoluée que celle des bactéries, ce qui fait qu’ils
ressemblent davantage aux cellules animales et végétales. Certains protistes
qui possèdent des pigments chromatiques (comme la chlorophylle des
plantes) forment le groupe des algues microscopiques, alors que
d’autres possèdent plutôt de nombreuses caractéristiques communes avec les
mycètes.
La plupart des protistes jouent un rôle essentiel dans le
maintien de l’équilibre des écosystèmes et dans la productivité biologique
des zones côtières, estuariennes et océaniques dont voici quelques exemples
de protistes utiles et sains : l'ascophylle noueuse, laminaires, fucus
utilisées pour la fabrication d'additifs alimentaires, l'algue rouge du
genre Porphyra pour la fabrication de mets préparés à base de produits
marins dont les sushis, etc..
Néanmoins, quelques espèces de
protistes sont des pathogènes importants. Certaines produisent des toxines
qui peuvent s’accumuler dans les coquillages filtreurs (huîtres, moules,
palourdes) les rendant impropres à la consommation. D’autres protistes
peuvent se transmettre par les piqûres de moustiques et causer diverses
maladies comme la malaria (plasmodium), l'amœbose (Entamoeba
histolytica), l'ascaridiose (Ascaris lumbricoides), la
giardiase ou la lambliase (Giardia lamblia), la gale (Sarcoptes
scabiei), ou la leishmaniose (Leishmania).
Les archées : sont des proches cousins des bactéries, mais sont davantage présentes dans les milieux extrêmes et hostiles. Certains archées survivent à des températures élevées, souvent supérieures à 100 °C, et à des pressions extrêmes. Elles peuvent se retrouver à l’intérieur des geysers, des puits de pétrole, des sources hydrothermales océaniques, etc. D'autres se trouvent plutôt dans les habitats très froids des régions polaires ou dans des environnements volcaniques, dans des sources d’acide sulfurique ou dans des eaux hyper salées comme celles de la mer Morte.
APTITUDES
ET QUALITÉS REQUISES :
- Aptitudes poussées pour les mathématiques, les sciences et la recherche
- Intérêts pour l'environnement
-
Aptitudes pour entreprendre de longues études supérieures (au niveau de la maîtrise, parfois même au
doctorat)
- Capacité de travailler sous pression car tu auras à gérer des priorités et respecter des échéanciers
- Capacité d’analyse et de synthèse pour être en mesure d’analyse et de résoudre divers problèmes scientifiques reliés à la microbiologie
- Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu devras être à l'affut des nouveaux développements scientifiques ou de nouvelles méthodes d'analyses
- Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les différentes sources de pollution et leurs provenances
-
Souci du détail et minutie car tu auras à étudier de façon précise et détaillée le fonctionnement
et le mode de vie des micro-organismes
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre certains problèmes en laboratoire
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable de diriger, d’encadrer et de coordonner une
équipe de laboratoire des
projets
- Sens de l’organisation pour planifier, organiser et diriger des projets techniques ou de recherches
- Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres microbiologistes, des biochimistes, des chercheurs, des technologues en microbiologie, etc.
- Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle les résultats d'analyse auprès des collègues scientifiques, ainsi que pour rédiger différents rapports techniques et scientifiques
- Bonne connaissance de la langue langue anglaise afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle les résultats d'analyse auprès des collègues scientifiques, pour consulte différents manuels et publications scientifiques souvent dans cette langue, ainsi que pour rédiger différents rapports techniques et scientifiques
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
Agent(e) de recherche
Analyste clinique
Animateur(trice) en loisirs scientifiques
Assistant(e) de recherche
Associé(e) de recherche
Attaché(e) de recherche
Bactériologiste
Biologiste cellulaire
Biologiste moléculaire
Chargé(e) de projet en microbiologie
Chercheur(e) en biologie cellulaire
(avec un doctorat)
Chercheur(e) en biologie moléculaire
(avec un doctorat)
Chercheur(e) en biotechnologie
(avec un doctorat)
Chercheur(e) en génétique (avec
un doctorat)
Chercheur(e) en microbiologie (avec un doctorat)
Chercheur(e) en virologie (avec
un doctorat)
Consultant(e) en environnement
Coordonnateur(trice) de laboratoire
Coordonnateur(trice) de loisirs scientifiques
Immunologiste
Journaliste scientifique
Microbiologie-immunologiste
Mycologiste
Officier(ère) des sciences biologiques
(Forces armées)
Parasitologiste
Professeur(e) d’université en microbiologie
(avec un doctorat)
Professionnel(le) de recherche
Scientifique de la défense (poste civil)
Spécialiste en sciences biologiques et chimiques sanitaires (directions de la santé publique)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
Collèges publics et
privés
Centre interuniversitaire de
recherche en biologie végétale SEVE (Mcgill, Laval, Montréal,
Sherbrooke, U.Q.T.R. et UQAT),
Mcgill Sheldon Biotechnology
Centre,
Mcgill
Nutrition & Food Science Centre,
Centre de
recherche sur les biotechnologies marines de l'UQAR,
Insitut Hydro-Québec en
environnement, développement et société de l'Université Laval,
Regroupement québécois de
recherche sur la fonction, la structure et l'ingénierie des protéines PROTÉO
(Mcgill, Montréal, Laval, Sherbrooke, Concordia, UQTR et Ottawa),
Centre de recherche en
biologie de la reproduction de l'Université Laval,
Centre de recherche en
infectiologie de l'Université Laval,
Centre de recherche en
sciences et technologie du lait STELA de l'Université Laval,
Centre interuniversitaire de
recherche en environnement TOXEN (UQAM et I.N.R.S.),
Institut Armand-Frappier
I.N.R.S.,
Institut de biologie
intégrative des systèmes de l'Université Laval,
Institut
de recherche en pharmacologie de l'Université de Sherbrooke,
Centre de recherche en biologie de l'ARN de l'Université de Sherbrooke
RiboClub,
Groupe de
recherche en oncologie et endocrinologie moléculaires de l'UQTR,
Centre de recherche clinique
Étienne-Lebel de l'Université de Sherbrooke,
Centre de recherche du CHU de
Québec,
Centre de recherche du CHUM,
Centre de recherche du CHU
Ste-Justine,
Institut de recherche en
immunologie et cancérologie de l'Université de Montréal,
Institut de recherche en
santé de Mcgill,
Institut des
recherches cliniques de Montréal.
Agence canadienne
d'inspection des aliments,
Office de la propriété intellectuelle du Canada,
Environnement Canada,
Ressources naturelles Canada,
Agriculture et
Agroalimentaire Canada,
Agence de santé publique du
Canada, Agence canadienne
des médicaments et des technologies de la santé
Laboratoire
national de microbiologie de l'Agence de santé publique du Canada
Centre de recherche et développement en horticulture d'Agriculture
Canada
à St-Jean-sur-Richelieu
Centre de recherche et développement sur les aliments d'Agriculture Canada à St-Hyacinthe
Centre de recherche et
développement sur les sols et les grandes cultures d'Agriculture Canada à
Québec
Centre national canadien d’hygiène et
sécurité au travail à Ottawa,
Agence canadienne d'évaluation
environnementale
Centre St-Laurent
d'Environnement Canada
à Montréal
Services des laboratoires judiciaires de la G.R.C. à Ottawa
Institut Maurice-Lamontagne (Laboratoire d'expertise en biotechnologie
marine) à Mont-Joli
Institut océanographique de Bedford (le plus grand centre de recherches
océaniques au Canada) à Darmouth en Nouvelle-Écosse
Conseil national de
recherches du Canada CNRC (dont : le Centre canadien de technologies
résiduelles, le Phytotron, le Centre des plantes transgéniques,
l'établissement d'isolation des anticorps
à domaine unique, l'installation de biotraitabilité des matières
résiduelles, l'installation de recherche sur l'environnement intérieur,
l'installation photobioréacteur, Laboratoire des émissions émanant des
matériaux, l'Usine-pilote de biotransformation anaérobie et l'Usine-pilote
en fermentation microbienne
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Détenir une maîtrise
en microbiologie au minimum souvent exigé
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
- Bonnes connaissances des logiciels spécialisés
-
Polyvalence
PERMIS DE PRATIQUE :
Au Québec, l'exercice de la microbiologie n'est pas une profession à exercice exclusif ni à titre réservé puisqu'elle n'est pas encadrée par un ordre professionnel ni une loi professionnelle particulière. Donc, aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de porter ce titre
Tu pourras devenir volontairement membre de l'Association des microbiologistes du Québec et obtenir le titre professionnel "microbiologiste agréé(e) Mcb.A." qui démontre le professionnalisme, la rigueur, l’éthique et la compétence du microbiologiste auprès des employeurs notamment par un code de déontologie professionnel établi.
Actuellement, la majorité des microbiologistes du Québec sont membres de cette association.
Toutefois, l'Ordre des chimistes du Québec peut reconnaître les titulaires d'un diplôme universitaire québécois dans une discipline scientifique connexe au domaine de la chimie, tel que les programmes de microbiologie permettant d'obtenir un permis de pratique et porter le titre de chimiste ou biochimiste.
Les professions de chimiste et de biochimiste sont régies par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
Par contre, son encadrement est limité aux activités exécutées par les microbiologistes membres qui se rapportent à la chimie, mais n'encadre pas les autres activités propres à la microbiologie.
Tout d’abord, tu devras acquérir un minimum de 24 mois d'expérience pertinente dans un domaine de la microbiologie reconnus par l'Ordre au titre de "chimiste à l'entraînement" sous la supervision d'un(e) biochimiste ou d'un(e) microbiologiste d'expérience membre en règle de l'Ordre ET réussir les examens d'admission avant d'obtenir le permis de pratique de plein droit et obtenir le titre de « chimiste ».
Tous les programmes de baccalauréat en microbiologie ou microbiologie-immunologie offerts par les universités québécoises sont reconnus par l'Ordre (incluant le Bacc interdépartemental en immunologie de Mcgill, le Bacc en biologie en apprentissage par problèmes - profil en toxicologie et santé de l'environnement de l'UQAM, le Bacc en biologie + certificat gradué en sciences du brassage de Bishop et le Bacc en sciences forensiques - profil traces biologiques de l'UQTR).
Toutefois, l'expérience acquise dans le cadre de stages coopératifs dans un programme de baccalauréat ou de maîtrise est reconnue par l'Ordre.
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Pour le
Baccalauréat :
Plus du deux-tiers des répondants(es), soit 62 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise.
Parmi les répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail, le placement est faible, seulement 48 % d'entre-eux ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
126 | 23 | 23 | 78 |
Note
1 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures
par rapport aux années précédentes (était de 60 % en 2019; 57 % en 2017; 72 % en 2015 et 66 % en 2013).
Les études supérieures sont essentielles
dans ce domaine.
Note 2 : légère hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 48 % en 2019; 43 % en 2017; 42 % en 2015 et 70 % en 2013).
Pour les Maîtrises :
Pour la maîtrise en microbiologie ou microbiologie-immunologie :
Le placement est TRÈS BON, 87 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Toutefois, près de la moitié des répondants(es), soit 44 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
27 | 13 | 13 | 12 |
Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 67 % en 2019; 83 % en 2017; 68 % en 2015 et 56 % en 2013).
Note 2 : hausse du nombre de répondants(es) poursuivant des études de doctorat en comparaison avec les années précédentes (était de 41 % en 2017; 38 % en 2015 et 31 % en 2013).
Pour les autres programmes :
En génétique :
Près de la moitié des répondants(es), soit 45 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
Le placement est très bon, 83 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la totalité sont à temps complet.
En biochimie :
En biologie cellulaire et moléculaire
et
En environnement :
Le placement est bon, 74 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travailont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
Seulement quelques répondants(es), soit 8 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
En santé publique :
Le placement est TRÈS BON, 80 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la presque totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 23 % ont poursuivi leurs études au niveau du stage postdoctoral.
En sciences des aliments :
Le
placement est EXCELLENT, 89 % des répondants(es) qui se sont
dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la totalité
sont à temps complet.
Un
seul répondant achoisi de poursuivre leurs études au niveau du doctorat.
En sciences de l'eau :
En sciences médicales
:
(comprenant physiologie, anatomie, pharmacologie,
sciences des radiations, biologie moléculaire et/ou cellulaire, sciences
neurologiques, etc) :
Près de la moitié des répondants(es), soit 49 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat;
Alors que 65 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
En sciences vétérinaires :
Le placement est bon, 71 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la totalité sont à temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit 29 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat.
PROGRAMMES |
NOMBRE DE RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
Génétique |
11 |
5 |
5 |
5 |
Biochimie |
17 |
1 |
1 |
8 |
Bio moléc et cell. |
23 |
4 |
4 |
15 |
Environnement |
99 |
30 |
26 |
47 |
Santé communaut |
150 |
95 |
91 |
19 |
Sc de l'eau |
8 |
5 |
5 |
2 |
Sc des aliments |
19 |
16 |
16 |
1 |
Sc médicales |
112 |
37 |
31 |
55 |
Sc vétérinaires |
24 |
12 |
12 |
7 |
Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 68 % en 2015; 56 % en 2013; 74 % en 2011 et 52 % en 2009).
Note 2 : hausse du nombre de répondants(es) poursuivant des études de doctorat en comparaison avec les années précédentes (était de 38 % en 2015; 31 % en 2013; 27 % en 2011, mais 47 % en 2009).
Note 3 : baisse du taux de placement en environnement par rapport aux années précédentes (était de 77 % en 2013; 73 % en 2011 et 73 % en 2009).
Pour les Doctorats :
En microbiologie :
Le placement est bon, 72 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Plus du tiers des répondants(es)
Autres programmes :
En biologie cellulaire et/ou moléculaire :
Le placement est TRÈS BON, 80 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Plus du tiers des répondants(es), soit 29 % ont poursuivi leurs études au niveau du stage postdoctoral.
En biochimie :
Le placement est bon, 75 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi reliè à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit 31 % ont poursuivi leurs études au niveau du stage postdoctoral.
Plusieurs
En sciences de l'eau :
Le placement est TRÈS BON, 80 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié dont la presque totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 23 % ont poursuivi leurs études au niveau du stage postdoctoral.
En sciences médicales
:
(comprenant physiologie, anatomie, pharmacologie,
sciences des radiations, biologie moléculaire et/ou cellulaire, sciences
neurologiques, etc) :
Plus de 60 % des répondants(es) ont poursuivi leurs études dans le cadre d'un stage postdoctoral;
Parmi les répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité, soit 100 % sont à temps complet, le placement est bon, 64 % d'entre-eux ont obtenu un emploi relié dont la presque totalité sont à temps complet.
PROGRAMMES |
NOMBRE DE RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
NOMBRE EN STAGE
|
Microbiologie |
27 |
13 |
13 |
0 |
9 |
Bio moléc et cell. |
7 |
4 |
3 |
0 |
2 |
Biochimie. |
29 |
15 |
14 |
0 |
9 |
Environnement |
13 |
6 |
6 |
0 |
4 |
Santé communaut |
22 |
12 |
12 |
2 |
5 |
Sc de l’eau |
6 |
3 |
3 |
0 |
2 |
Sc médicales |
102 |
56 |
54 |
5 |
25 |
Note 1 : hausse du taux de placement en microbiologie par rapport aux années précédentes (était de 100 % en 2012; 82 % en 2010 et 62 % en 2007).
Note 2 : taux de placement en environnement tout aussi excellent que dans les années précédentes (était de 100 % en 2012; 100 % en 2010 et 100 % en 2007).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec et Université de Sherbrooke (pour le Bacc en biologie moléc et cell)
SALAIRE :
Selon les données de 2022 :
Avec une maîtrise ou un doctorat :
Dans le secteur privé :