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SECTEUR : BÂTIMENT ET CONSTRUCTION
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing
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d’informations sur les
programmes
pré-universitaires en sciences
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu’ingénieure ou ingénieur en bâtiment, tu seras responsable de planifier, élaborer, concevoir, de gérer différents projets de génie de conception de construction, d'installation et de mise en opération des différents systèmes d’un bâtiment dont les fondations, les structures, les systèmes mécaniques, électriques et énergétiques, incluant leurs certifications pour des bâtiments commerciaux (hôtels, immeubles locatifs, immeubles à bureaux, centres commerciaux, etc.), institutionnels (hôpitaux, écoles, CHSLD, résidences pour retraités, arénas, musées, etc.) ou industriels (entrepôts, ateliers, usines, etc.), mais .également de la conception de la structure des stationnements extérieurs ou intérieurs.
Tu auras pour tâches de :
S'entretenir avec les clients, les architectes, les urbanistes et les autres membres de l'équipe d'ingénieurs et effectuer des recherches pour déterminer les exigences relatives à la réalisation des projets;
Planifier et concevoir les fondations, l'enveloppe et la structure des bâtiments résidentiels, commerciaux, institutionnels ou industriels;
Planifier et concevoir les les systèmes méaniques, électriques et énergétiques des bâtiments résidentiels, commerciaux, institutionnels ou industriels;
Élaborer des devis descriptifs et des méthodes de construction;
Évaluer divers matériaux de construction et formuler des recommandations à ce sujet;
Étudier, interpréter et approuver des travaux d'arpentage nécessaires à la construction des fondations des bâtiments;
S'assurer que les plans satisfont aux lignes directrices, aux prescriptions des codes du bâtiment et à d'autres règlements;
Préparer les calendriers d'exécution et voir à ce qu'ils soient respectés;
Effectuer des études de faisabilité, des analyses économiques, des études sur la construction durable des bâtiments, des études des répercussions sur l'environnement et autres études;
Surveiller la qualité de l'air, de l'eau et du sol et élaborer des méthodes de nettoyage des sites contaminés;
Effectuer des analyses techniques des données de levés afin d'obtenir des renseignements sur la topographie, le sol, l'hydrologie et autres renseignements et rédiger des rapports;
Agir à titre de chargé de projet ou de chantier pour les travaux d'arpentage ou de construction;
Préparer des documents contractuels et étudier et évaluer des soumissions concernant des projets de construction;
Superviser le travail des techniciens, des technologues et autres ingénieurs et examiner et approuver des travaux de conception, des calculs et des estimations de coûts;
Gérer les ressources et le financement nécessaire aux projets avec la collaboration des autres professionnels impliqués (architectes, urbanistes, autres ingénieurs, entrepreneurs, etc.);
T’assurer du bon déroulement des travaux tout au long des projets.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Intérêts et aptitudes pour les mathématiques
- Intérêts et aptitudes pour les sciences et le dessin technique
-
Capacité d’analyse
et
Bon jugement pour résoudre différents problèmes de structures en
conception
-
Bonne méthode de travail car tu auras à préparer des projets
de façon détaillée et méthodique
-
Minutie, précision et souci du détail car tu auras à effectuer des
calculs et réaliser des plans de façon précise
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable des travaux sur le
chantier
-
Sens de l’organisation car tu auras à planifier des travaux
- Facilité de travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d'autres ingénieurs, des architectes, des technologues, des entrepreneurs, etc.
- Excellente maîtrise de la langue française car tu devras à t'exprimer clairement et de manière professionnelle lors des réunions d'équipes de projets et pour rédiger de façon claire des rapports
- Bonne connaissance de l’anglais car la documentation spécialisé est généralement dans cette langue, mais aussi parfois afin de participer à des réunions d'équipes de projets et rédiger de façon claire des rapports dans cette langue
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
-
Ingénieur(e) conseil(le) en construction
-
Ingénieur(e) en
bâtiment
-
Ingénieur(e) en
construction
- Ingénieur(e) en travaux publics
- Officier du génie de combat (Forces armées)
-
Officier du
génie de construction (Forces armées)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Compagnies immobilières
-
Firmes d’ingénieurs-conseils
-
Entrepreneurs en travaux publics
-
Entrepreneurs en construction
-
Manufacturiers de matériaux de construction (sauf génie du bâtiment)
- Municipalités
-
Usines de produits pré-fabriqués
- Société immobilière du Canada
- Société immobilière du Québec
- Forces armées canadiennes
:
5e Régiment de génie du Canada
(Valcartier, Québec),
4e Régiment d'appui au génie
(Gagetown, Nouveau-Brunswick),
3e
Régiment de génie de la Réserve (Montréal, Québec)
- Gouvernement du Canada
:
carrières en sciences
et technologies,
Défense Nationale (civils),
Services
gouvernements Canada,
-
Gouvernement du
Québec :
Ministère
des Transports,
Ministère
des Affaires municipales,
Ministère
de l’Environnement,
Régie du
bâtiment
PERMIS
DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Bonne connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
PLACEMENT :
Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Quelques répondants(es), soit 10 % ont choisi de poursuivre leurs études au niveau de la maîtrise.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ NOMBRE À temps complet NOMBRE
AUX
ÉTUDES
31
25
24
3
Note 1 : hausse du taux de placement aux années précédentes (était de 83 % en 2019; 78 % en 2017; 86 % en 2015 et 86 % en 2013).
Note 2 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 12 % en 2019; 12 % en 2017; 11 % en 2015 et 7 % en 2013).
Sources : Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec et École de technologie supérieure
SALAIRE :
Selon les données de 2024 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 28,80 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les centres de services scolaires
- 29,56 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,53 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique québécoise
- 30,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,37 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
-
30,77 $/heure (35 ou 40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,08 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME- 30,87 $/heure (35 hres/sem) en tant que conseiller(ère) en bâtiment dans le réseau de la santé et des services sociaux
- 32,
13 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à Parcs Canada- 32,92 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 38,46 $ en tant qu'ingénieur(e) d'exploitation à la Société québécoise des infrastructures
- 35,01 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec
- 36,30 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les universités
- 37,81 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 38,02 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,83 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les municipalités régionales de comté MRC
- 38,56 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,03 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Aéroports de Montréal
- 38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,44 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - maintenance d'équipements à Énergir
- 40,78 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Administration portuaire de Montréal
- 41,00 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 43,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Aéroport international Jean-Lesage de Québec
- 42,67 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,39 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières
- 43,75 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,56 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)
- 44,95 $/heure (32,5 ou 33 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en tant qu'ingénieur(e) en moyenne au sein des petites municipalités (moins de 25 000 habitants, voir note 2 plus bas)
- 45,81 $/heure (32 ou 32,5 ou 33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 50,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des muncipalités de taille moyenne (25 000 habitants et plus)
- 46,67 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 52,27 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Administration portuaire de Québec
- 48,12 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 50,77 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM
- 56,21 $/heure (32,5 ou 33 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en tant que directeur(trice) des travaux publics ou directeur(trice) des services techniques en moyenne au sein des petites municipalités (moins de 25 000 habitants, voir note 2 plus bas)
- 2 301 $/mois en 1re année et augmente à 2 440 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire)
- 5 675 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 7 841 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie construction au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 186,44 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 239,24 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie construction au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note 1 : légère hausse de la moyenne salariale dans le secteur privé par rapport aux années précédentes (était de 30,07 $ en 2022; 28,66 $ en 2019; 26,76 $ en 2017 et 27,78 $ en 2015).
Note 2 : dans le secteur public, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Note 3 : prendre en considération que bien que le salaire horaire est élevé dans les petites municipalités car les avantages sociaux (ex : assurance-santé, régime de retraite, etc) y sont moins nombreux que dans les grandes municipalités ou la fonction publique fédérale, mais les responsabilités sont davantages importantes. Dans plusieurs petites municipalités, les ingénieurs(es) agissent comme gestionnaire municipal et le stage CPI n'est pas possible puisqu'il y a qu'un(e) seul(e) ingénieur(e) au sein de l'organisation.
Sources :
Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement
supérieur du Québec, Conseil du
Trésor du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Forces
canadiennes, Syndicat
professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec, Syndicat des professionnels en
pratique exclusive de Montréal
(soit
1 120 de plus qu'en 2024; 3 420 de plus qu'en 2022; 9 360 de plus qu'en 2020;
11 928 de plus qu'en 2018; 13 410 de plus qu'en 2016
et 14 120 de plus qu'en 2014)
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI :
Au 31 mars 2024, il y avait 14 113 "candidats-es à la profession d'ingénieur
CPI" (dont
2 964 femmes).
(soit 1 913 de plus qu'en 2022; 2 817 de plus qu'en 2020;
822 de plus
qu'en 2018 et 1 605 de plus qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 4 155 nouvelles candidates et
nouveaux candidats (dont 914 femmes) ont été accueillis au cours de
cette année.
(soit 424 de plus qu'en 2022; 778 de plus qu'en 2018 et
1 436 de plus qu'en 2016).
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient
78 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 22 %.
(étaient
21 % en 2022; 20 % en 2019; 19 % en 2018 et 20 % en 2016).
Une hausse
du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises
laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours
des prochaines années.
(était de 30 % en 2024; 24 % en 2020;
21 % en 2018; 20 % en 2016 et 19 % en 2014).
En 2023, la moyenne canadienne de femmes chez les nouveaux ingénieurs était
de 20 %
(28 % à T-N-L, 25 % en Nouvelle-Écosse, 22 % au
Nouveau-Brunswick, 23 % aum Manitoba, 22 % en Alberta, 21 % en BC et 21 % en
Ontario).
L'âge moyen des finissants(es) au baccalauréat en génie était de 23 ans.
L'âge moyen des candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI était de 27 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 3 000 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
Parmi ceux-ci, 638 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 99 % avaient le français comme langue première au travail et moins de 1 % avaient l'anglais.
Plus de 84 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes qui ne représentaient que 16 % des ingénieurs(es).
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %
et juste devant les ingénieurs forestiers avec 19 %).En 2024, la moyenne canadienne était de 15 %
(16 % en
BC, 16 % en Alberta, 15 % en Ontario, 15 % en Nouvelle-Écosse, 16 % à T-N-L,
14 % au Manitoba, 14 % au Nouveau-Brunswick et 13 % en Saskatchewan)
En comparaison avec d'autres pays, les femmes représentaient 24 % en France, 23 % en Australie, 21 % en Allemagne, 20 % en Belgique, 20 % en Italie, 17 % en UK, 16 % aux USA.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018, 2020 et 2022.
Plus de 17 % des nouveaux ingénieurs(es) issus de
l'immigration ont été accueillis au Québec.
(en comparaison avec
l'Ontario qui était de 36 %., la BC qui était de 28 % et la moyenne
canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % de l'ensemble des immigrants au Québec qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % des ingénieurs(es) occupaient un poste à temps complet.
Près de 6 % des ingénieurs(es) étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 42 ans (38 ans chez les femmes et 45 ans chez les hommes).
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
28 % avaient entre 30 et 39 ans
28 % avaient entre 40 et 49 ans
21 % avaient entre 50 et 59 ans
18 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
70 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
27 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
3 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs civils : 21 %
ingénieurs mécaniciens : 15 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 14 %
ingénieurs informaticiens : 12 %
ingénieurs en logiciel : 12 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 8 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 2 %
ingénieurs biomédicaux : 2 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
ingénieurs miniers : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
37 % au sein des autres entreprises manufacturières
23 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
9 % au sein des administrations publiques et organismes parapublics (fédérale, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
7 % au sein des entreprises de services (entreprises de services informatiques, compagnies d'assurances, institutions bancaires, entreprises de télécommunications, etc.)
6 % au sein des entreprises de construction (commerciale, instituttionnelle, industrielle et génie civil)
5 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux et leurs pièces
4 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
3 % au sein des entreprises et organismes d'utilité publique (Hydro-Québec, Énergir, Société québécoise des infrastructures, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc)
2 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrrestre (routier ou ferroviaire)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement (CISSS, CIUSSS, CHU, centres de services scolaires, cégeps, universités)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
près de 1 % des entreprises métallurgiques (alumineries, aciéries, affineries, fonderies, fabrication métallique)
moins de 1 % au sein des entreprises commerciales de gros
- 36 % dans la région de l'Île-de-Montréal
- 15 % en Montérégie
- 12 % dans la région de la Capitale Nationale
- 6 % en Estrie
- 5 % dans la région de Laval
- 5 % dans les Laurentides
- 4 % en Chaudière-Appalaches
- 3 % au Saguenay-Lac-Saint-Jean
- plus de 2 % dans Lanaudière
- plus de 2 % en Mauricie
- 2 % dans le Centre-du-Québec
- près de 2 % en Outaouais
- près de 2 % en Abitibi-Témiscamingue
- 1 % dans le Bas-Saint-Laurent
- moins de 2 % dans les autres régions (Côte-Nord, Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine, Nord-du-Québec)
- De plus, il faut ajouter que près de 2 300 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient ailleurs au Canada (principalement en Ontario et en Alberta)
- Enfin, autre fait intéressant, il y avait près de 600 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient à l'étranger (la moitié aux USA, mais également dans une soixantaine de pays dont : France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
Les ingénieurs(es) en bâtiment et en construction
Selon Emploi-Québec et l'Association de la construction du Québe; il y avait près de 7 440 ingénieurs(es) en bâtiment et en construction (sauf infrastructures de génie civil) en emploi au Québec en 2024.
De ce nombre, plus de 1 570 travaillaient dans l'industrie de la construction (au sein d'entrepreneurs).
Plus de 79 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 21 % des membres de cette profession (étaient 20 % en 2022).
C'est la quatrième spécialité du génie dont la proportion
des femmes est la plus élevée (derrière les ingénieurs industriels avec
25 %, les ingénieurs biomédicaux avec 24 % et les ingénieurs civils avec 22
%)
alors que la moyenne pour l'ensemble des spécialités du génie
était de 16 %.
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) en bâtiment était de 43 ans
(en comparaison à 42 ans pour l'ensemble des ingénieurs).
Plus de 43 % étaient âgés entre
30 et 44 ans, 35 % avaient
entre 45 et 54 ans, 17 % étaient âgés
de 55 ans et plus et seulement 5 % de moins de 24 ans.
52 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
21 % au sein des entreprises de construction
9 % au sein des administrations publiques municipales (municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
5 % dans la fonction publique (provinciale ou fédérale)
5 % au sein de sociétés d'État et des organismes parapublics (Hydro-Québec, Énergir, Société québécoise des infrastructures, centres de services scolaires, CISSS et CIUSSS)
4 % au sein des manufacturiers de matériaux ou équipements pour la construction
2 % au sein des entreprises de gestion immobilière
2 % dans d'autres milieux
La répartition par région était :
(la répartition correspond aux régions ayant le plus grand nombre et les plus importants projets de construction de bâtiments commerciaux, instititionnels et industriels au cours de 2024).
25 % dans la région de l'Île de Montréal,
18 %
15 % dans la région de la Capitale Nationale,
8 % dans les Laurentides,
8 % en Chaudière-Appalaches,
8 % dans Lanaudière,
4 % dans la région de Laval,
3 % en Outaouais,
3 % en Estrie,
3 % en Mauricie,
et 5 % dans les autres régions.
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Le marché de l’emploi dans ce domaine varie beaucoup selon la santé économique de l’industrie de la construction. Certaines années peuvent être propices aux emplois, alors que d’autres années sont moins bonnes.
Certaines années peuvent être propices aux emplois, alors que d’autres années sont moins bonnes.
L’industrie de la construction a connu une excellente année en 2024.
Les perspectives professionnelles sont excellentes pour l’ensemble des travailleurs(euses) de la construction, et les besoins de recrutement seront encore importants.
Le secteur institutionnel et commercial a amorcé une tendance à la baisse pendant quelques mois en 2024, et celle-ci se poursuivra en 2025 et en 2026.
Malgré les intentions du gouvernement de rehausser les investissements dans les infrastructures institutionnelles, celles-ci ne permettront pas de compenser l’incertitude économique
Mais tout n’est pas noir pour autant; la portion du résidentiel en hauteur, qui est déclarée dans ce secteur, reprendra de la vigueur avec des taux d’intérêt plus favorables.
Les perspectives du secteur industriel se sont un peu assombries. Le projet le plus important en valeur, celui de Northvolt, s’est arrêté. De même, le projet qui était financé par Ford et EcoPro CAM a été suspendu. Ces 2 projets ne pourront redémarrer que si de nouveaux investisseurs sont trouvés.
Dans un autre registre, Rio Tinto possède quelques projets en cours, dont la construction de l’usine AP60, à Jonquière ainsi que des travaux liés à la décarbonation de ses activités à Sorel-Tracy.
Le secteur résidentiel a connu son creux d’activité en 2024, et celui-ci a recommencé à prendre de la vitesse. Les mises en chantier ont repris de la vigueur l’an dernier et permettront aux heures travaillées de remonter. À moyen terme, comme l’offre de propriétés est insuffisante et que les taux d’intérêt devraient aider, la construction neuve de nouveaux logements reviendra donc en force et le besoin de nouvelle main-d’œuvre sera encore crucial.
Cependant, le tout pourrait n’être que de courte durée, car les facteurs sous- jacents du secteur indiquent des besoins très importants en matière d’habitation.
Les taux de disponibilité des logements sont en chute depuis 2017. Le niveau de logements nouvellement construit est à son plus faible niveau depuis les 15 dernières années, et la reprise de l’immigration mettra également de la pression sur le secteur.
L’activité se redresse quelque peu pour le secteur industriel. Cette croissance provient en bonne partie du projet minier Odyssey, par Canadian Malartic (1,4 G$), qui se déroule actuellement en Abitibi-Témiscamingue. À court terme, quelques projets s,ajouteront au cours des prochaines années.
La transition énergétique qui s’enclenche dans l’économie ainsi que la stratégie sur la filière québécoise de batteries pour voitures électriques pourraient s’avérer favorables pour le secteur, si des projets se concrétisent
La profession d'ingénieur(e) en construction bénéficiera des tendances des nombreuses industries dans lesquelles elle se concentre. Les services professionnels, scientifiques et techniques, incluant les services d'architecture et les services de génie, laissent entrevoir des perspectives intéressantes. Ces derniers ne devraient pas être trop ébranlés par un possible ralentissement de l'économie.
L'administrations publique québécoise emploie aussi plusieurs de ces ingénieurs. Les nombreux projets d'envergure dans les infrastructures tels que la construction de maisons pour aînés, la réfection des écoles ou encore la poursuite des travaux du Réseau express métropolitain devraient soutenir la demande pour ce groupe professionnel à moyen terme. En outre, l'entretien et la réfection des ponts et routes viennent appuyer le besoin pour ces professionnels.
Même si la demande de nouveaux logements est moins élevée que prévu en raison de la montée des taux d'intérêt, les municipalités devront néanmoins recourir à des services spécialisés, comme ceux des firmes de génie, d'experts en gestion de l'eau.
De plus, de nouvelles tendances qui auront une influence sur la pratique de l'ingénieur(e) civil telles que la lutte contre les changements climatiques, la transitition énergétique, l'électrification des transports auront également des impacts positifs sur cette profession au cours des prochaines années.
En effet, la conversion des systèmes de chauffage à énergie fossile vers l’électricité ou des systèmes bi-énergétiques, ainsi que l'adaptation dans les bâtiments résidentiels, commerciaux, institutionnels et industriels, ainsi que l'adaptation ou réhabilitation des bâtiments en zone à risque des changements climatiques ou naturels hors-norme (près des cours d'eau, près des montagnes ou érigés sur des sols instables donneront beaucoup de travail aux ingénieurs(es) en bâtiment ou en construction au cours des prochaines années.
Chaque année, le service de placement de l'École de technologie supérieure ÉTS reçoit près d'une centaine d'offres d'emploi pour ses diplômés(es), alors que plusieurs d'entre-eux ont déjà reçu une promesse d'embauche avant de terminer leurs études notamment grâce aux stages coopératifs. Donc, ce n'est pas les emplois qui manquent !
Même constat de l'Université Concordia dont la plupart des finissants(es) ont obtenu un emploi dans leur milieu de stages dont certains ont été embauchés par les plus grandes entreprises d'ingénierie ou de construction au pays
Enfin, les employeurs semblent imclients d'embaucher des finissants(es) du nouveau baccalauréat en génie du bâtiment de l'Université de Sherbrooke, le seul du genre en français au Canada.
La rémunération moyenne après expérience selon la fonction occupée en 2024...
79 100 $ pour un(e) ingénieur(e) en design et conception
93 400 $ pour un(e) chargé(e) de projet
94 700 $ pour un(e) ingénieur(e) en estimation
100 400 $ pour un(e) ingénieur(e) conseil
La rémunération moyenne après expérience selon le type d'employeur en 2024...