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SECTEUR :
ADMINISTRATION, SECRÉTARIAT ET INFORMATIQUE
Consulte également la page
d’informations sur les
programmes
pré-universitaires en sciences de l’administration
Voir aussi
la spécialisation en
commerce international
Consulte aussi la section "liens recommandés" à la fin de cette page (dont des vidéos de spécialistes en marketing qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que conseillère ou conseiller en marketing; tu seras responsable de planifier, d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de promotion des produits et services de l'entreprise et des programmes de et de développement des marchés locaux, nationaux ou internationaux, de gérer toutes les opérations commerciales (ventes) des différents produits et services, de gérer des services d'information et de plantes de la clientèle (en personne, par téléphone, par la poste, par Internet), les programmes de satisfaction et de fidélisation de la clientèle et d'autres programmes de marketing offerts par l’entreprise.
Tu auras pour tâches de :
Évaluer les caractéristiques des produits et des services à promouvoir et offrir des conseils sur les besoins en matière de publicité des établissements;
Conseiller les clients sur des stratégies de publicité ou de promotion des ventes;
Élaborer et mettre en oeuvre des campagnes de publicité pour les médias imprimées ou électroniques;
Préparer et organiser des ateliers, des réunions, des cérémonies et d'autres événements à des fins de publicité, de collecte de fonds et d'information;
Coordonner les manifestations et les promotions publicitaires spéciales à l'intention des auditoires internes et externes;
Collaborer à la rédaction de brochures, de rapports, de bulletins d'information et d'autres documents;
Etc.
communication-marketing s'intéresse aux différents aspects des communications intégrées, soit la publicité, les commandites, les relations publiques, le marketing direct, etc. Les emplois sont surtout concentrés au sein des agences de publicité-marketing et des firmes de relations publiques;
développement d'affaires en cherche à augmenter les revenus ou la part de marché avec la meilleure utilisation possible des ressources en y implantant la stratégie de la compagnie en concluant des ententes avec d’autres compagnies. Ils recherchent de nouveaux comptes et/ou développent de nouveaux produits. Il couvre les domaines des ventes, le développement stratégique et le partenariat d'affaires;
gestion de produit ou de marque évalue les tendances du marché, analyse les activités de la concurrence, établit les clientèles cibles et les régions les plus propices, détermine des besoins des consommateurs relatifs au produit, identifie les opportunités de marché afin d'accroître la valeur du produit ou de la marque, détermine, identifie et change l'identité de la marque afin de modifier ou d'agrandir les parts de marché, etc.
gestion d'événements et de commandites effectue la promotion de leur entreprise et de ses produits en organisent des évènements spéciaux tels que : lancements de produits, conférences de presse, inaugurations, ouvertures de magasin, anniversaires, rencontres d’employés, réunions d’affaires;
intelligence d'affaires met en place des processus afin de structures et gérer des données pour développement des outils aide à la décision afin d'aider les décideurs à prendre des meilleures décisions aux questions de marketing en utilisant différents moyens tels que : la segmentation, le datamining, le géomarketing, l'analyse multidimensionnelle, etc. Il prépare à des carrières d'analyste d'affaires d'analyste en prospection de marchés, d'analyste en planification et rendement, etc;
marketing relationnel tente d'établir une relation continue, renforcée et enrichie avec la clientèle actuelle selon différentes méthodes afin de les fidéliser;
marketing interactif ou marketing numérique développe des outils d’analyse marketing et de gestion des médias afin de mener l'organisation vers un marketing flexible et intelligent en effectuant de la planification stratégique des médias sociaux, l'animation et la gestion de communautés, l'optimisation du contenu des sites Web conventionnels et transactionnels, développer des outils marketing pour d'autres applications numériques comme les téléphones intelligents, les tablettes, les GPS, etc;
recherche marketing analyse les habitudes de consommation, des marchés et de l’efficacité publicitaire; réalise des études qualitatives ou quantitatives relatives aux marchés et aux produits par diverses techniques de recherche, etc.
En tant que superviseure ou superviseur des ventes dans un commerce au détail ou un commerce de gros; tu seras responsable de superviser et de coordonner le travail d'une équipe affectuée aux ventes (commis, marchandiseurs, vendeurs et représentants) au sein d'une entreprise de vente au détail ou d'une équipe de représentants(es) au sein d'une entreprise commerciale de gros.
Tu auras pour tâches de :
Répartir les tâches et établir les horaires de travail;
Préparer des rapports sur les chiffres de ventes, les techniques marchandes et les problèmes reliés au personnel;
identifier les besoins en matière de formation et former le personnel des ventes quant à leurs tâches et aux politiques de l'entreprise;
Participer à l'élaboration des études de marché et les tendances de consommation pour déterminer la demande, le chiffre d'affaires possible et l'incidence de la concurrence sur les ventes;
Si tu deviens
Conseiller les représentants(es) du département de marketing sur des stratégies de publicité ou de promotion des ventes;
Élaborer des plans de communication-marketing, des campagnes publicitaires de masse et autres activités publicitaires;
Élaborer et mettre en oeuvre des campagnes de publicité pour les médias imprimées ou électroniques;
Gérer les produits et services actuels de l'entreprise et participer au développement et la commercialisation de nouveaux produits et services;
Mener des enquêtes sur l'opinion et l'attitude du public pour cerner les intérêts et les préoccupations des groupes clés ciblés par l'organisation;
Effectuer des recherches comparatives sur les stratégies de marketing pour des produits industriels ou commerciaux;
Effectuer des études sociales ou économiques à l'échelle locale, régionale ou nationale afin d'évaluer le potentiel de développement et les tendances futures
Préparer et organiser des ateliers, des réunions, des cérémonies, des galas et d'autres événements à des fins de publicité, de collecte de fonds et d'information;
Coordonner les manifestations et les promotions publicitaires spéciales à l'intention des auditoires internes et externes;
Planifier et coordonner les activités de concert avec des associations de gens d'affaires, de groupes communautaires et d'organismes gouvernementaux;
Collaborer à la rédaction de brochures, de rapports, de bulletins d'information et d'autres documents;
Coordonner les services de relations-clients (centres de contact-client, services à la clientèle, service de traitement des plaintes, etc.);
Gérer la marque de l'organisation (nom du produit, logo, emballage, campagnes publicitaires, notoriété de la marque);
Participer aux autres activités de gestion des ventes et du marketing de l'entreprise.
En tant que gestionnaire en marketing; tu seras responsable de planifier, organiser, coordonner, gérer, contrôler et évaluer les activités d'établissements et de services voués à la publicité, au marketing et aux ventes.
Tu auras pour tâches de :
Établir es réseaux de distribution pour les produits et les services, effectuer des études de marché et analyser leurs résultats;
Participer à l'élaboration des produits, diriger et évaluer les stratégies de commercialisation des établissements;
Planifier, diriger et évaluer les activités des entreprises et des services qui élaborent et lancent des campagnes de promotion de la vente des produits et des services;
Participer à l'élaboration des études de marché et les tendances de consommation pour déterminer la demande, le chiffre d'affaires possible et l'incidence de la concurrence sur les ventes;
En tant qu’enseignante ou enseignant en formation professionnelle en vente-conseil ou en gestion de commerce au collégial technique; tu seras responsable d’enseigner des notions de base ou des notions intermédiaires dans une discipline d'enseignement en lien avec ton domaine de compétences et d'expérience auprès de jeunes adultes inscrits à un programme de formation professionnelle ou technique.
Tu leur fourniras les compétences requises pour qu’ils puissent intégrer le marché du travail afin de pratiquer le métier ou la profession que tu leur auras enseigné.
Enseigner un métier c'est davantage que de montrer les tâches à faire comme ce le serait pour une formation en milieu de travail. Il y a des notions théoriques à présenter en lien avec la discipline (ex : terminologie technique appliquée au métier, mathématiques appliquées au métier, notions d'informatique et de logiciels spécialisés appliqués au métier, etc.) et organiser différentes activités de formation pratique (projets, discussions en petits groupes, simulations, etc.) afin de préparer adéquatement les étudiants(es) à intégrer le marché du travail avec toutes les compétences requises ou du moins, toutes celles requises pour occuper un premier emploi dans ce métier. Donc, il faut très bien connaître son métier, mais aussi bien savoir comment l'enseigner à des apprentis(es).
Tu les notions de base de la matière à enseigner.
Tu auras pour tâches de :
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Aider ceux et celles présentant des difficultés à comprendre la matière et t’assurer que l’ensemble de la classe a pu assimiler toute la matière que tu leur auras appris;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Donner un enseignement individualisé, de type tutoriel ou correctif aux étudiants qui en ont besoin;
Renseigner les étudiants sur les programmes d'études et les choix de carrière en lien avec la profession enseignée;
Superviser les projets individuels ou de groupes, les stages de formation pratique, les travaux pratiques et la formation en cours d'emploi;
Effectuer des activités d'encadrement permettant d'intervenir auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves visant le développement personnel et social de l’élève et l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation;
Soutenir des étudiantes et des étudiantes dans la présentation de projets pédagogiques (compétitions professionnelles comme les Olympiades de la formation professionnelle et technique, concours professionnels, présentations lors d'événements professionnels, session d'étude et/ou stage à l'étranger, projet de développement professionnel, etc.) ou autres activités ayant un lien avec la matière enseignée;
Etc.
APTITUDES
ET QUALITÉS REQUISES :
-
Aimer travailler avec public, car les contacts avec les gens
sont fréquents
- Très bien connaître tes produits et services afin de mieux développer des stratégies de promotion et de développement
-
Entregent et sens de la persuasion pour réussir à
obtenir des résultats de ventes
-
Imagination et créativité pour réalisés des concepts publicitaires
originales si tu envisages un emploi dans le secteur publicitaire
- Sens des responsabilités et bon jugement puisque tu auras probablement une équipe de ventes et publicité sous ta responsabilité
- Sens de l’organisation, pour bien gérer toutes les données relatives aux produits, aux services, aux marchés et aux consommateurs cibles
-
Esprit d’analyse, car les décisions devront être
bien étudiées avant d’être exécutées
- Bonne capacité à la résolution de problèmes car tu devras résoudre toutes sortes de problèmes relatifs à la promotion et au développement des produits
- Leadership, dynamisme et esprit d’équipe car tu devras travailler constamment en collaboration avec des équipes de vendeurs et représentants, avec les responsables des autres départements de l'organisation, avec les représentants de médias et d'agences de publicité, etc.
- Excellente maîtrise de la langue française parlée et écrite afin de t'exprimer de facon claire et professionnelle au cours des réunions avec les différents responsables de la production et avec les membres de la direction ou des partenaires extérieurs et pour rédiger des rapports de qualité
-
Très bonne connaissance de l’anglais (le bilinguisme est souvent exigé)
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Acheteur(euse)-adjoint(e)
- Acheteur(trice)
- Agent(e)
de promotion
- Agent(e) commercial(e)
- Agent(e) de mise en marché
- Agent(e) de promotion
- Agent(e) de service à la clientèle
- Analyste de marché
- Analyste en
développement des affaires
- Assistant(e) aux
relations publiques
- Assistant(e) en
planification médias
- Attaché(e) à la recherche (Gouvernement du Québec)
- Chargé(e) de l’expansion commerciale
- Chef de produits (avec expérience)
- Conseiller(ère) en solutions d’affaires
- Conseiller(ère) en marketing
- Conseiller(ère) en publicité
- Coordonnateur(trice)
adjoint(e) de la publicité
- Coordonnateur(trice)
adjoint(e) des médias
- Coordonnateur(trice) adjoint(e) des ventes
- Coordonnateur(trice)
de la publicité
- Coordonnateur(trice)
des médias
- Coordonnateur(trice) des ventes
- Directeur(trice)
adjoint(e) du marketing (avec de l’expérience)
- Directeur(trice) du
marketing (avec de l’expérience)
- Email marketer
- Gestionnaire d’immeubles
- Représentant(e) aux ventes
- Représentant(e) commercial
- Représentant(e) commercial à l’étranger
- Représentant(e) service à la clientèle
- Spécialiste de la mise en marché
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Toutes PME
- Toutes grandes entreprises
- Tous organismes privés (associations, fondations, conventions collectives, etc)
- Plusieurs organismes publics
- Agences de publicité
- Compagnies immobilières
- Firmes de courtage en immobilier
- Firmes de consultants en marketing
- Maisons de sondage
- Médias électroniques et écrits (journaux, magazines, stations de radio, stations de télévision)
- Sociétés d'État : Hydro-Québec, Loto-Québec, Postes Canada, Énergir, Société des alcools du Québec, SÉPAQ, CBC Radio-Canada, Société de transport de Montréal STM, autres sociétés publiques de transport urbain
- Institut de la Statistique du Québec
- À ton propre compte (en démarrant ta propre entreprise)
- À ton propre compte comme travailleur(euse) indépendant(e) (comme agent(e) publicitaire indépendant ou représentant(e) commercial indépendant(e) ou consultant(e) en marketing indépendant(e)
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
- Excellente maîtrise de la langue française parlée et écrite
- Connaissance de l’anglais (le bilinguisme est un atout important et parfois même une exigence)
- Connaissance d'une troisième langue, un atout
- Grande facilité d’adaptation aux changements
- Polyvalence
AFFILIATION
À DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES :
Il est possible
de devenir membre de l’une des associations professionnelles suivantes :
Voici quelques exemples d'associations que tu pourras devenir membre avec les titres professionnels correspondants, s'il y a lieu :
- International Institute of Marketing Professionnals Canada : décerne le titre "Certified Marketing Management Professional CMMP"
- Association de la recherche et de l'intelligence marketing : "Professionnel Agréé en Recherche Marketing PARM"
-
Organisme
d'autoréglementation du courtage immobilier du Québec OACIQ : "agent(e) immobilier
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Le placement est moye, 52 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 11 % ont choisi de poursuivre
leurs études au niveau de la maîtrise.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
147 |
68 |
48 |
16 |
Note : baisse du situation du placement en comparaisson avec les années précédentes (était de 71 % en 2019; 70 % en 2017; 67 % en 2015 et 68 % en 2013).
SALAIRE :
Selon
les données 2022 :
Dans
le secteur privé :
- 24,45 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME ou des cabinets conseils
- 25,72 $/heure (37,5 hres/sem) en moyenne en tant qu'analyste en marketing au sein des grandes entreprises de télécommunications
- 26,08 $/heure (35 ou 40 hres/sem selon les organisations) en moyenne en tant qu'analyste ou gestionnaire ou coordonnateur(trice) du marketing et promotion au sein des grandes entreprises de commerce au détail
- 26,71 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant qu'analyste en marketing au sein des grandes compagnies d'assurances
- 27,26 $/heure (37,5 hres/sem) en moyenne en tant que conseiller(ère) marketing ou chargé(e) de projet en communication-marketing au sein des grandes institutions bancaires
- 28,35 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant qu'analyste en marketing au sein des grandes entreprises manufacturières
- 29,16 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant qu'agent(e) de développement ou conseiller(ère) ou coordonnateur(trice) en développement événementiel ou conseiller(ère) ou coordonnateur(trice) du développement philanthropique ou conseiller(ère) en marketing relationnel ou conseiller(ère) en communication et marketing ou coordonnateur(trice) des campagnes de financement au sein des grandes organisations philanthropiques
Note : hausse de la moyenne salariale au sein des PME (avec un baccalauréat) par rapport aux années précédentes (était de 24,10 $ en 2019; 22,98 $ en 2017; 18,00 $ en 2015 et 21,28 $ en 2013).
Dans le secteur public et parapublic :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 26,22 $/heure (35 hres/sem) en tant que conseiller(ère) en promotion de la santé dans le réseau de la santé et des services sociaux
- 26,64 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'agent(e) d'information (promotion des programmes et services offerts aux citoyens et/ou aux entreprises) dans la fonction publique québécoise
- 26,64 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'agent(e) de recherche et planification socioéconomique (élaboration de politiques et stratégies de promotion des entreprises québécoises, élaboration de politiques et stratégies de développement de nouveaux marchés pour les régions en difficultés, etc.) dans la fonction publique québécoise
-
- 33,63 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que conseiller(ère) en développement de marchés au sein de Postes Canada
Note : dans le secteur public et parapublic les augmentations sont établies par les conventions collectives.
En
enseignement collégial (préuniversitaire ou technique)
et universitaire
:
(32,5 heures/sem réparties sur 40 semaines pour le collégial, mais le salaire est calculé sur 52 semaines)
les professeurs assistants, chargés d'enseignement et professeurs adjoints des universités travaillent en moyenne de 49 à 53 heures/semaine)
Note : la rémunération peut etre plus élevée selon le nombre d'années expérience accumulée tant que comptable pour les postes en enseignement professionnel ou technique.
1
1
116
Sources :
Ministère de l’
Ainsi que plus de 13 000 directeurs(trices) publicité, marketing, relations publiques et des ventes corporatives dans l'ensemble du Québec en 2022.
Profession en majorité féminine, puisque les femmes représentaient plus de 70 % des membres des professionnels non cadres.
(étaient de 60 % en 2019; 57 % en 2018; 55 % en 2015 et 54 % en 2014).
Toutefois, les hommes représentaient plus de 73 % des gestoinnaires, directeurs(trices) et autres cadres aux ventes corporatives et au marketing.
6 % avaient moins de 24 ans
60 % avaient entre 25 et 44 ans
19 % étaient âgés entre 45 et 54 ans
14 % étaient âgés de 55 ans ou plus
3 % avaient moins de 24 ans
62 % avaient entre 25 et 44 ans
22 % étaient âgés entre 45 et 54 ans
12 % étaient âgés de 55 ans ou plus
commerces de gros (distributeurs, grossistes et importateurs) et manufacturiers-grossistes : 9 %
organismes culturels ou touristiques (musées, salles de spectacles, théatres, agences de spectacles, agences d'artistes, centres culturels, médias, etc.) : 7 %
Ainsi que près de 1 200 enseignantes et enseignants en techniques administratives (dont une centaine dans le secteur privé).
94 % enseignaient dans le réseau public et 6 % enseignaient dans le réseau privé.
84 % enseignaient dans le secteur francophone et 16 % enseignaient dans le secteur anglophone.
Profession avec légère majorité féminine, puisqu'elles reperésentaient 56 % du personnel enseignant au collégial.
Près de 69 % détenaient un baccalauréat, plus de 23 % détenaient une maîtrise et près de 9 % étaient titulaires d'une scolarité de 3e cycle ou d'un doctorat.
Plus de 82 % occupaient un poste à temps complet.
Contrairement au secteur technique, la majorité des enseignants(es) au préuniversitaire occupaient un poste permanent.
L'âge moyen d'un(e) enseignant(e) en géographie au collégial était de 43 ans
(48 ans chez hommes et 43 ans chez les femmes).
PERSPECTIVES D'AVENIR :
La concurrence entre les entreprises d'ici et de plus en plus au niveau international, les entreprises ont besoin de personnel qualifié afin d'élaborer des stratégies et développer de nouveaux marchés qui leurs permettront de se démarquer de leurs rivales.
Toutefois, cette spécialité est marquée par deux tendances opposées. D'une part, l'utilisation croissante d'études standardisées permet à ces professionnels de recueillir rapidement des informations dans un secteur et de les comparer. De l'autre, certains créneaux, encore peu exploités, pourraient stimuler l'embauche d'experts en marketing. Par exemple, le développement d'outils de mesure dans les domaines de la commandite et de l'utilisation de nouveaux médias, comme Internet, est très en demande de la part des organisations. Au total, leur nombre devrait augmenter légèrement au cours des prochaines années.
Dans la plupart des régions du Québec, de nombreux emplois sont disponibles autant dans les grandes entreprises que dans les PME afin d'assurer la promotion, le service à la clientèle et la gestion de leurs magasins.
Plusieurs finissants(es) ont obtenu un emploi grâce à leur stage, qu'il soit rémunéré ou non. De plus, le service de placement de plusieurs universités ont recu de nombreuses offrent provenant d'employeurs qui provenaient de différents secteurs, de différentes tailles et de la région de l'université, mais aussi des autres régions.
Certains secteurs du marketing sont en expansion comme le marketing numérique et le remarketing, l'intelligence d'affaires appliquée au marketing, la communication-marketing et le marketing relationnel.
Gestionnaires de commerces au détail :
Les chaînes de magasins et plusieurs autres types commerces au détail subissent de nombreuses difficultés économiques depuis quelque temps surtout causées par les ventes en ligne.
Plusieurs commerces dans certains secteurs en particuliers (vêtements, produits électroniques, produits de musique et divertissement, etc.) effectuent des coupures de postes et certains ferment leurs portes.
Donc, on pourrait croire que l'ère numérique détruira le commerce au détail dans son mode traditionnel.
Or, d'autres types de commerces subissent moins les contre-coups du commerce électronique, comme : les quincailleries et autres commerces de matériaux de construction, les concessionnaires d'automobiles, les concessionnaires de véhicules récréatifs, les pharmacies, etc...
De plus, il existe encore aujourd'hui des milliers de petits commerces qui n'ont pas de site Web, alors que d'autres commerces visent principalement la clientèle touristique qui visitent les attraits de la région en profitent pour acheter des souvenirs sur place.
Selon le
seulement 20 % des ventes totales annuelles réalisées par les entreprises québécoises de commerce au détail ont été effectuées en ligne en 2019.
Toutefois, la pandémie a fait augmenter ce taux, mais aucune donnée statistique n'est encore disponible.
Donc, bien que le commerce électronique a énormément pris de l'ampleur au cours des dernières années, l'achat en magasin reste encore le principal mode de magasinage des québécois qui risque de se poursuivre pendant plusieurs années encore.
Selon l'Institut de la statistique du Québec, en 2022 :
seulement 32 % des ventes en ligne auprès d'entreprises québécoises étaient des détaillants;
seulement 26 % des achats en ligne effectués par des Québécois ont été réalisées auprès des entreprises d'ici;
seulement 26 % du chiffre d'affaires des entreprises québécoises proviennent des ventes en ligne;
66 % des québécois ont effectué au moins un achat en ligne au cours des 12 derniers mois de l'enquête;
90 % des adultes québécois (81 % chez les 18-24 ans) consultent Internet et/ou les réseaux sociaux pour s'informer avant de faire un achat (rarement réalisé en ligne).
Selon
Selon
Selon
Donc, de nombreux postes vacants du personnel des ventes resteront à combler au cours des prochaines années malgré la hausse des achats en ligne.
Les secteurs qui bénéfieront davantage de cette hausse sont : les véhicules automobiles neufs, les véhicules automobiles d'occasion, les véhicules récréatifs neufs et d'occasion, les produits de quincaillerie et de matériaux de construction et les produits alcoolisés.
Mais, les commerces de l'ameublement, des produits de décoration, des équipements de sport ou de losirs sont également des secteurs dont la demande de conseiller(ère) aux ventes est également relativement importante.
Secteur du commerce de gros :
L'évolution de cette profession est liée aux tendances qui influencent le commerce de détail et le commerce de gros. Alors que le premier devrait poursuivre une lente et faible décroissance durant les prochaines années, les perspectives du commerce de gros devraient demeurer plus positives, notamment dans les segments qui transigent directement avec les entrepreneurs en construction et en rénovation.
Le contexte économique, les habitudes d'achat, le commerce électronique et, de façon plus générale, la croissance démographique viendront toutefois modérer la croissance de l'emploi à moyen et long terme pour ces professionnels.
L'inflation et la hausse des taux d'intérêt, causant une perte de pouvoir d'achat des ménages, pourraient provoquer une diminution de leur consommation.
Le maintien du télétravail continuera de bouleverser la dynamique de certaines industries, notamment dans le prêt-à-porter, les cosmétiques, et les produits de santé et de soins personnels, où la baisse de la demande pour ce type de produits pourrait se poursuivre sur une base plus permanente.
La montée en importance du commerce électronique réduit l'achalandage en magasin, ce qui pourrait défavoriser une grande proportion d'entreprises québécoises qui accusent toujours un retard au niveau des transactions en ligne.
La croissance démographique de la province est parmi les plus faibles au Canada. Le vieillissement de la population entraîne une façon différente de consommer en raison d'un revenu moindre et de besoins changeants en fonction de l'âge, ce qui pourrait limiter l'emploi à plus long terme.
Dans la plupart des régions du Québec (Montréal, Montérégie, Laurentides, Laval, Québec, Chaudière-Appalaches, Centre-du-Québec, Bas-Saint-Laurent principalement); de nombreux emplois sont disponibles autant dans les grandes entreprises que dansles PME afin d'effectuer de la réprésentation pour leurs produits et services auprès de leurs clients actuels et pour prospecter de nouveaux clients un peu partout au Québec, ailleurs au Canada, aux États-Unis et de plus en plus, un peu partout dans le monde.
Autres domaines du marketing
L'incertitude liée aux risques d'un possible ralentissement économique pourrait nuire à l'élaboration de projets, mais d'éventuelles mesures gouvernementales pour maintenir la vitalité économique devraient soutenir la demande pour cette profession.
Les postes en marketing se retrouvent principalement dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans divers autres secteurs. Le recours aux outils de mesure et d'analyse en marketing électronique, les stratégies de référencement et l'importance accordée aux médias sociaux devraient favoriser ces postes à moyen terme.
Les perspectives seront positives en raison notamment de l'essor d'Accès Entreprise Québec, qui est venu remplacer les centres locaux de développement.
Selon l'Association des agences de publicité du Québec, on dénombre 1 100 agences de publicité au Québec, dont 800 comptaient moins de cinq employés. Il y a environ 400 postes à combler dans l’industrie.
Donc, de bonnes perspectives d'emploi sont à prévoir au cours des prochaines années dans ce domaine.
La rémunération moyenne après expérience en 2022...
Le salaire annuel moyen d'un(e) professionnel(le) en gestion des ventes et marketing ayant 10 années d'expérience au sein des PME et les cabinets conseils était de 51 200 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) d'un(e) directeur(trice) des ventes et marketing ayant 10 années d'expérience au sein des PME était de 62 900 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) professionnel(le) en gestion des ventes et marketing ayant 10 années d'expérience au sein des grandes entreprises de commerce au détail était de 65 400 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) conseiller(ère) en marketing ou conseiller(ère) en développement philanthropique ayant 10 années d'expérience au sein des grandes organisaitons philanthropiques était de 68 200 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) professionnel(le) en gestion des ventes et marketing ayant 10 années d'expérience au sein des grandes entreprises de télécommunications était de 69 400 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) analyste en marting ou d'une spécialiste en marketing direct ayant 10 années d'expérience au sein des grandes compagnies d'assurances était de 68 500 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) professionnel(le) en gestion des ventes et marketing ayant 10 années d'expérience au sein des grandes entreprises manufacturières était de 71 200 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) enseignant(e) au collégial (titulaire d'un baccalauréat) ayant 10 années d'expérience dans un collège privé était 72 800 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) conseiller(ère) en promotion de la santé ayant 10 années d'expérience dans le réseau de la santé et des services sociaux était de 73 000 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) agent(e) d'information (marketing) ayant 10 années d'expérience au sein de Loto-Québec était de 73 400 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) enseignant(e) au collégial (titulaire d'un baccalauréat) ayant 10 années d'expérience dans un cégep était 75 800 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) analyste en mise en marché ayant 10 années d'expérience au sein de la Société des alcools du Québec SAQ était de 78 200 $.
Le salaire annuel moyen d'un(e) enseignant(e) au collégial (titulaire d'une maîtrise ou d'un scolarité de doctorat) ayant 10 années d'expérience dans un collège privé était 82 200 $.
et le salaire annuel
moyen d'un(e) enseignant(e) au collégial (titulaire d'un doctorat)
ayant 10 années d'expérience dans un cégep était 96 600 $.
PORTRAIT DE L'INDUSTRIE DU COMMERCE DE GROS :
Cette industrie comprend les établissements dont l'activité principale consiste à vendre en gros des marchandises généralement sans transformation, et à fournir des services résultant de la vente de marchandises auprès de détaillants.
Les grossistes vendent des marchandises à d'autres entreprises et travaillent habituellement à partir d'entrepôts ou de bureaux. Ces entrepôts et bureaux sont caractérisés par le fait que peu de marchandises y sont exposés, voire aucune. En outre, ni l'aménagement ni l'emplacement des locaux ne visent à attirer les passants. Les grossistes habituellement ne font pas de publicité auprès du grand public.
On peut les nommer "grossiste", "distributeur", "importateur", "importateur-grossiste", "détaillant-grossiste", manufacturier-grossiste" manufacturier-distributeur" "intermédiaire de commerce" ou "agent ou courtier en gros", ce sont toutes des appellations de commerçant de gros.
Ce secteur comprend deux principaux types de grossistes, soit les grossistes-marchands qui vendent des biens pour leur propre compte, et les marchés électroniques de gros et agents et courtiers en gros qui prennent des dispositions pour l'achat et la vente de biens pour le compte de tiers, habituellement moyennant le versement d'une commission ou d'honoraires.
Les grossistes-marchands achètent et vendent des marchandises pour leur propre compte; autrement dit, ils s'approprient les marchandises qu'ils vendent. Ils travaillent habituellement à partir d'entrepôts ou de bureaux et ils peuvent expédier les marchandises qu'ils ont en stock, ou les faire expédier directement du fournisseur au client. En plus de vendre des marchandises, ils peuvent assurer ou faire le nécessaire pour que soient assurés des services de logistique, de marketing et de soutien tels que l'emballage et l'étiquetage, la gestion des stocks, l'expédition, le traitement des réclamations au titre de la garantie, la promotion interne ou la promotion co-op et la formation requise relativement au produit.
Les grossistes-marchands sont connus sous diverses appellations selon les liens qu'ils entretiennent avec les fournisseurs ou les clients, ou selon la méthode de distribution qu'ils emploient. Ils peuvent se faire appeler, par exemple, marchands en gros, distributeurs en gros, intermédiaires en gros, concessionnaires de rayon, marchands d'import-export, groupes d'acheteurs, coopératives de marchands et grossistes d'une bannière particulière.
Les succursales ou bureaux de vente (mais pas les magasins de détail) dont se servent les entreprises de fabrication, de raffinage ou d'exploitation minière pour commercialiser leurs produits et qui sont situés ailleurs qu'à leurs usines ou à leurs mines sont compris dans les différentes catégories de grossistes-marchands.
Les marchés électroniques de gros entre entreprises et les agents et courtiers en gros prennent des dispositions pour l'achat ou la vente de biens appartenant à des tiers, généralement moyennant le versement d'une commission ou d'honoraires. Ils s'appellent marchés électroniques de gros entre entreprises, agents et courtiers du commerce de gros, marchands à commission, agents ou courtiers d'importation/exportation, compagnies de ventes aux enchères et représentants de fabricants. Ces établissements mènent leurs activités à partir de bureaux et, généralement, ne sont pas propriétaires des biens qu'il vendent ou n'en font pas la manutention.
On peut diviser cette industrie en 9 sous-secteurs de distribution, soit :
grossistes-marchands de produits agricoles : on y vend en gros des animaux vivants d'élevage, des graines oléagineuses et grains céréaliers, du lait brut, des fruits et légumes bruts non traités, des produits et plantes de pépinière et autres produits agricoles bruts (ex : cuirs et peaux non traités, de le soie brute, du sucre brut, du tabac brut, etc.).
grossistes-marchands de pétrole et de produits pétroliers : on y vend en gros du pétrole brut, du gaz de pétrole liquéfié, du mazout domestique, du gaz naturel liquéfié, du carburant pour véhicules (essence, diesel, kérosène, etc.) et autres produits pétroliers raffinés (ex : huiles et graisses lubrifiantes, huile à fournaise, gaz propane, pétrole distillé, etc.).
grossistes-marchands de produits alimentaires, de boissons et de tabac : comprend les produits alimentaires pour la consommation humaine (produits laitiers, volailles et œufs, viandes rouges et produits de la viande, fruits et légumes frais, poissons et fruits de mer, produits de boulangerie et pâtisserie, confiseries, aliments congelés emballés, café, thé, marinades/conserves/sauces, confitures/gelées/marmelades, aliments en conserve, aliments santé, gamme complète de produits alimentaires, etc.); les boissons alcoolisées ou non alcoolisées (ex : bières, liqueurs et vins, spiritueux, cidres, rafraîchissements, boissons gazeuses, concentrés de boisson, boissons rafraîchissements et santé, eaux minérales et de source, etc.); ainsi que les cigarettes et autres produits du tabac (cigares, cigarettes, tabac coupé, tabac séché ou transformé, etc.).
grossistes-marchands d'articles personnels et ménagers : regroupe un large éventail de produits tels que : les textiles, les vêtements et les chaussures (bottes, souliers, sandales, sacs à main et portefeuilles, lingerie et sous-vêtements, vêtements-prêt-à-porter, vêtements et mercerie pour hommes et garçons, vêtements de sport, vêtements de travail, chapeaux et casquettes, articles de tricot, autres accessoires vestimentaires, tissus, etc.); matériel de divertissement au foyer et appareils ménagers (systèmes de cinéma maison, systèmes de son, téléviseurs, lecteurs Bluetooth, lecteurs blueray, enregistreurs numériques, appareils électriques de soins personnels, appareils électriques de cuisine, aspirateurs ménagers, climatiseurs électriques, appareils électroménagers, les meubles de maison, etc.); accessoires de maison (lingerie et autres textiles domestiques, revêtements de sol comme les tapis ou les carreaux de parquet, les accessoires de décoration comme les stores, les cadres ou les miroirs, etc.); les articles personnels (bijoux et montres, livres et périodiques, jeux, jouets et articles de passe-temps, articles et équipements de sport, instruments de musique, matériel et fournitures photographiques, autres articles de divertissement, etc.).
grossistes-marchands de véhicules automobiles, et de pièces et d'accessoires de véhicules automobiles : comprend autant les automobiles et camions légers neufs et d'occasion, les véhicules récréatifs et de loisirs (motocyclettes, scooters, motoneiges, VTT, voiturettes de golf, embarcations nautiques motorisées ou non motorisées, véhicules de camping, roulottes, VR, remorques de camping, remorques pour automobiles, etc.) et les pièces et accessoires pour automobiles et camions légers, les pièces et accessoires pour véhicules récréatifs et de loisirs; que les véhicules lourds ou leurs pièces et accessoires (camions, tracteurs de camions, autobus, remorques pour camions, etc.).
grossistes-marchands de matériaux et fournitures pour la construction : regroupe le matériel de chauffage et de climatisation, le matériel, accessoires et produits pour la plomberie, les appareils d'éclairage, le matériel et l'appareillage de distribution électrique, les câbles, fils et autres fournitures électriques; les métaux et produits métalliques pour la construction (ex : charpentes/profilés et plaques, tubes et tuyaux, feuilles métalliques, ouvrages métalliques d'architectures, etc.); le bois d'œuvre, les contreplaqués, les menuiseries préfabriquées, les articles de quincaillerie, les peintures et produits de revêtement, et d'autres fournitures de construction, etc.
grossistes-marchands de machines, matériel et fournitures : regroupe un large éventail de produits tels que : matériel et équipements pour l'entretien paysager; les ordinateurs, périphériques et les logiciels de série; les composants électroniques, matériel de communication et de navigation (ex : équipements commerciaux de sonorisation, systèmes téléphoniques commerciaux, systèmes de câblodistribution, systèmes de radar, systèmes de signalisation, etc.); les machines et équipements de bureau; les équipements, matériel et fournitures pour magasins; le matériel d'ameublement commercial ou institutionnel (pour hôtels, restaurants, immeubles à bureaux, écoles, hôpitaux, etc.); les machines, matériel, fournitures et pièces d'équipements pour l'agriculture; les machines, matériel, fournitures et pièces d'équipements pour la foresterie; les machines, matériel, fournitures et pièces d'équipements pour les carrières et les mines; les machines, équipements, matériel et pièces pour la construction et les travaux publics; les machines, les instruments médicaux, scientifiques et équipements pour laboratoires; les équipements et matériel pour entreprises manufacturières (alumineries, papetières, scieries, usines alimentaires, usines de plastiques, usines de fabrication métallique, etc.); ainsi que tous autres machines, matériel et fournitures pour établissements de services, pour professionnels (médecins, dentistes, ingénieurs, scientifiques, artistes, etc.); etc.
grossistes-marchands de produits et fournitures pharmaceutiques, articles de toilette, de cosmétiques et articles divers : comprend les médicaments sur ordonnance, les médicaments de prescription, les médicaments naturels, les produits biologiques médicaux, les produits radiologiques et isotopes, les parfums et flagrances, les huiles et sels de bain, les produits de soins des cheveux, les produits de soins de la peau, les cosmétiques, autres articles de pharmacie, les produits sanitaires personnels, etc.).
grossistes-marchands de produits divers : regroupe tous les autres produits non inclus dans les catégories précédentes tels que : les papiers et les produits de papier; les produits chimiques et produits similaires; les fournitures agricoles (semences, aliments pour animaux d'élevage, engrais et fertilisants biologiques, etc.); les matières recyclables (métaux recyclables, papiers et cartons recyclables, plastiques recyclables, autres matières recyclables); les minéraux, minerais et métaux précieux; les billes et copeaux de bois; les marchandises d'occasion sauf automobiles et pièces (meubles, vêtements, livres, etc.); tous autres produits non énumérés ailleurs (ex : animaux de compagnie, huiles et graisses animales ou végétales, articles en cuir sauf les chaussures et vêtements, enseignes, articles publicitaires, fusils et autres armes à feu, maisons mobiles, etc.).
commerce électronique de gros entre entreprises, ainsi qu'agents et courtiers : comprend les agents et les courtiers en commerce de gros (les négociants travaillant à commission, les agents ou courtiers d'importation, les agents ou courtiers d'exportation, les représentants de manufacturiers, les agents d'approvisionnement et les agents de vente qui font le commerce de produits de tous genres); ainsi que le commerce électronique de gros entre entreprises (comprend les marchés électroniques de gros entre entreprises, qui servent d'intermédiaires, par Internet ou d'autres moyens électroniques, entre acheteurs et vendeurs, moyennant, en général, le versement d'une commission ou d'honoraires).
Le Québec a exporté des centaines de marchandises diverses dans de nombreux payés pour une valeur totale de près de 80,4 milliards $, soit plus de 15 % de l'ensemble des exportations canadiennes.
On y retrouvait plus de 6 000 grossistes-marchands dans l'ensemble des sous-secteurs partout au Québec dont :
44 % employaient moins de 5 personnes, 22 % employaient entre 5 et 9 personnes, 17 % employaient entre 10 et 19 personnes, 12 % avaient entre 20 et 49 employés, 4 % avaient entre 50 et 99 employés, alors que seulement 2 % des entreprises employaient 100 travailleurs ou plus.
Elles employaient plus de 142 100 travailleuses et travailleurs (principalement concentrés dans les régions de Montréal 30 %, Montérégie 20 %, Laval 9 %, Laurentides 8 % et Québec 7 %) dont :
24 % dans le sous-secteur des machines et matériel, 21 % dans le sous-secteur des articles personnels et ménagers, 16 % dans le sous-secteur des matériaux de construction, 15 % dans le sous-secteur des aliments, boissons et tabac, 12 % dans le sous-secteur des véhicules et pièces de véhicules et 12 % dans l'ensemble des 4 autres sous-secteurs.
Parmi les produits les plus exportés, on retrouve :
aéronefs : 7,24 milliards $
aluminium et alliages d'aluminium sous forme brute : 5,33 milliards $
minerais et concentrés de fer : 2,29 milliards $
pièces pour aéronefs et autres matériels pour aéronefs : 2,11 milliards $
papier (sauf papier journal) : 1,80 milliards $
produits pharmaceutiques et médicinaux : 1,72 milliards $
moteurs et pièces de moteurs d'aéronefs : 1,70 milliards $
porc frais et surgelé : 1,47 milliards $
papier journal : 1,46 milliards $
machines et équipements pour les entreprises de services et le commerce : 1,43 milliards $
cuivre et alliages de cuivre sous forme brute : 1,36 milliards $
circuits électroniques et assemblage de circuits imprimés : 1,33 milliards $
bois d'œuvre de résineux : 1,32 milliards $
l'électricité : 1,27 milliards $
camions, autobus et carrosseries de véhicules lourds : 1,26 milliards $
pâte de bois : 1,19 milliards $
pièces pour machines et équipements industriels : 1,11 milliards $
métaux non ferreux (sauf aluminium) : 981 millions $
appareils électriques, électroniques, médicaux, scientifiques et techniques : 976 millions $
fer, acier et ferroalliages sous forme brute : 921 millions $
produits de confiseries : 760 millions $
pièces pour automobiles et véhicules lourds : 720 millions $
turbines et groupes turbo-alternateurs et autres équipements hydro-électriques : 648 millions $
ameublement de maison : 603 millions $
chocolat (sauf confiseries) : 600 millions $
Les principaux pays importateurs de produits canadiens sont :
les États-Unis : 71 %
la Chine : 4 %
le Mexique : 2 %
la France : 2 %
le Japon : 1,5 %
l'Allemagne : 1,5 %
le Royaume-Uni : 1,5 %
l'Espagne : 1 %
les Pays-Bas : 1 %
la Belgique : près de 1 %
PORTRAIT DE L'INDUSTRIE DU COMMERCE DE DÉTAIL :
L'industrie québécoise du commerce au détail est le deuxième plus grand employeur privé au Québec (derrière le secteur des services pour le grand public), il un moteur essentiel à la vitalité économique du Québec et ce, malgré les bouleversements et les changements qu'elle subie depuis quelques années.
Par le passé, la croissance continue du revenu des ménages stimulait les dépenses de consommation, ce qui faisait augmenter les effectifs dans le commerce de détail. Aujourd’hui, cette chaîne d’influence positive s’est amenuisée en raison de la faible dynamique de la population québécoise et des marchés qui ont atteint une certaine maturité. Il est désormais impossible pour le commerce de détail de maintenir un rythme de croissance aussi élevé que par le passé puisque la croissance des ventes n’entraîne plus automatiquement celle de l’emploi dans ce secteur d’activités.
L’offre de service est déjà très développée au Québec. Dans certains segments, la capacité d’augmenter les revenus repose désormais sur l’habileté à attirer les dépenses que les consommateurs réalisent ailleurs. Il ne s’agit pas de nouvelles dépenses en biens et services, mais plutôt d’enlever des dépenses à la concurrence. Dans cet environnement, on ne s’étonne pas que la compétition soit très forte. Cette situation est amplifiée d’importants investissements dans le commerce de détail au Québec. Cela entraîne, à tout le moins, un impact positif : les services de publicité profitent de la volonté des entreprises de se démarquer et de rivaliser, et cela se réalise de plus en plus via les médias électroniques et sociaux.
Enfin, le commerce électronique connaît une forte croissance au Québec et touche tous les groupes d’âges. Si près d’un Québécois sur deux est un adepte de cette façon d’acheter, seulement 14,5 % des commerces de détail de la province font des affaires électroniques et peu ont l’intention d’investir dans un proche avenir pour améliorer cette situation. C’est dire qu’une part importante du commerce électronique échappe aux commerces québécois puisque les achats doivent être réalisés par l’intermédiaires de sites internet américains ou d’ailleurs. Le commerce électronique connaît une croissance supérieure au rythme de la vente au détail en ce moment. En n’étant pas en mesure de profiter de cette dynamique, le commerce de détail du Québec perd des parts de marchés au profit d’entreprises localisées hors province.
Certains sous-secteurs du commerce de détail subissent les contrecoups du commerce électronique puisque les consommateurs ont le choix d'acheter par le biais de sites Internet étrangers offrant des prix alléchants plutôt que d'appuyer l'économie d'ici en achetant des produits de détaillants québécois dont les prix sont parfois plus élevés (mais pas toujours le cas en tenant compte de la qualité/prix, des frais de transport et manutention, etc.). C'est le cas des vêtements prêt-à-porter, des accessoires vestimentaires (tels que les bijoux), des jeux et jouets, des appareils électroniques, du matériel informatique, de l'ameublement, des produits pour le bureau et des produits pour la décoration. Malgré cela, plusieurs détaillants québécois sont présents dans le commerce en ligne et font de nombreuses affaires via ce nouveau mode de vente.
Or, d'autres sous-secteurs sont peu touchés par ce nouveau mode d'achat, c'est le cas du commerce d'alimentation, des véhicules automobiles, des véhicules récréatifs et de loisirs, des vêtements hauts de gamme, des articles et équipements de sport, des produits de quincaillerie et de rénovation, ainsi que des produits pharmaceutiques. Bien que les consommateurs magasinent sur le net afin de comparer les prix entre les détaillants, la plupart préfèrent se rendre chez le commerçant choisi afin d'acheter leur bien.
Donc, malgré les fermetures de plusieurs magasins à surface (Zellers, Future Shop, Target, Sears, etc.) depuis quelques années et les nombreuses pertes d'emploi qu'elles ont engendré, l'industrie continue à se maintenir puisque ce sont les PME qui occupent la grande part du marché et qu'une grande partie des emplois perdus sont récupérés par ces dernières.
En effet, de 2012 à 2016, on constate une hausse de 13 % du nombre d'entreprises œuvrant dans le commerce au détail au Québec et un gain de 0,2 % de nouveaux emplois, soit plus de 2 400 travailleuses et travailleurs.
En 2016, on comptait plus de 27 300 entreprises (comptant plus de 56 000 magasins et succursales) dans toutes les régions du Québec ayant généré des revenus de plus de 94 milliards $, soit :
37 % employaient moins de 5 personnes
28 % employaient entre 5 et 9 personnes
17 % employaient entre 10 et 19 personnes
11 % employaient entre 11 et 49 personnes
4 % comptaient entre 50 et 99 employés
2 % avaient entre 100 et 199 employés
seulement 1 % comptaient plus de 200 employés.
En 2016, ces entreprises employaient près de 322 200 travailleuses et travailleurs, soit 8 % de la main-d'œuvre totale du Québec. Parmi ceux-ci :
32 % avaient moins de 25 ans
29 % entre 25 et 34 ans
15 % entre 35 et 44 ans
20 % entre 45 et 54 ans
13 % entre 54 et 65 ans
3 % étaient âgés de plus de 65 ans.
Il faut également préciser que 22 % des travailleurs(euses) du commerce au détail sont des travailleurs indépendants, soit près de 70 900 personnes.
Enfin, il faut ajouter plus de 150 000 emplois indirects que génèrent l'industrie dans le secteur des services notamment (auprès des entreprises de camionnage, firmes de consultants en gestion, des firmes de consultants en TI, des agences de publicité et marketing, les agences de recrutement, les cabinets de comptables, les cabinets d'avocats, etc.).
Plus de 60 % des travailleurs de l'industrie occupaient un emploi dans le domaine des ventes et services (incluant le marketing), 16 % dans le domaine de la administration autre qu'en vente et marketing (comptabilité, finance, gestion ressources humaines, gestion de la chaîne d'approvisionnement), 10 % dans le domaine de la gestion (gestionnaires, cadres de direction, propriétaires-gérants, etc.), alors que 14 % occupaient un emploi dans un autre domaine (ex : manutention, transport, communications, technologies de l'information, etc.).
Bien que l'industrie soit présente dans toutes les régions du Québec, ce sont les régions les plus populeuses qui comptaient le plus grand nombre d'entreprises et d'emplois, soit : Montréal, Montérégie, Québec, Laurentides, Laval Lanaudière et Chaudière-Appalaches.
Par contre, les régions ayant connu la plus forte croissance de l'industrie sont : Laurentides (1 %), Lanaudière (0,7 %), Montérégie (0,4 %), ainsi que Chaudière-Appalaches (0,4 %).
Il existe plus d'une soixantaine de types de commerces au détail répartis dans 10 sous-secteurs différents. Depuis quelques années, les commerces au détail se diversifient dans les types de produits offerts afin de mieux faire face à la concurrence des grandes chaînes et aux changements des habitudes de consommation de la clientèle. Contrairement aux entreprises de la plupart des autres industries, celles du commerce au détail offrent un éventail de produits qui vont au-delà de l'activité principale du commerçant.
Par exemple, le marchand de meubles, vend maintenant des appareils électroniques grand public et des électroménagers ou le quincailler offre également des produits pour le jardinage et la décoration intérieure ou le pharmacien propriétaire offre une variété de marchandises de toutes sortes et l'épicier ne vend plus que des aliments et des articles de cuisine, mais aussi des produits de jardinage, de décoration intérieure, des jeux et jouets, etc. Quant aux librairies, on y vend pas seulement des livres, mais aussi des jeux, des jouets, des passe-temps, etc.
Voici un petit portrait de chacun des sous-secteurs :
produits alimentaires,
articles personnels et produits
domestiques : comprend tous les marchands spécialisés en
produits alimentaires, articles personnels et articles divers la maison,
soit : supermarchés, épiceries fines, dépanneurs, magasins d'alimentation
spécialisée comme les boucheries de détail, les boulangeries-pâtisseries,
les marchés de fruits et légumes, les poissonneries, les magasins de
boissons alcoolisées et les confiseries). Bien que plusieurs détaillants de
marchandises dont certaines grandes surfaces offrent également des produits
alimentaires, ils ne sont inclus dans ce secteur.
Annuellement, un
ménage dépense en moyenne plus de 5 750 $ pour l'achat d'aliments en
magasin, alors qu'il était de 5 220 $ en 2003.
Les
commerces d'alimentation généraient des revenus de plus de 28,1 milliards $,
soit une hausse de 2,9 % par rapport à 2015 et une hausse de 7,9 % par
rapport à 2013. Donc, si le commerce au détail dans certains secteurs vont
moins bien, c'est loin d'être le cas pour le secteur de l'alimentation. Par
contre, il subit lui aussi de nombreux changements (parts de marchés que
s'approprient les grandes surfaces, parts de marché des épiceries en ligne,
etc.) qui affectent les plus petits détaillants comme les dépanneurs et les
épiceries spécialisées.
La part de marché pour les aliments selon le
type de commerce en 2016 était de :
épiceries et supermarchés traditionnels :
76 % (était de 82 % en 2010 et 87 % en 2004)
magasins de marchandises
diverses (dont les grandes surfaces) : 20 % (était de 14 % en 2010 et 10 %
en 2004)
pharmacies : 2 % (était de 2 % en 2010 et 1,5 %)
magasins
d'alimentation spécialisée : 2 % (aucun changement depuis les dernières
années).
On y comptait plus de 1 600 supermarchés et hypermarchés
dans plusieurs centaines de municipalités dans toutes les régions employant
plus de 72 000 personnes.
Par ceux-ci, plus de la moitié étaient des
détaillants indépendants associés (franchisés) dans une dizaine de bannières
de l'une des 4 grandes chaînes d'alimentation, plus de 40 % appartenaient
aux grandes chaînes, alors que moins de 10 % étaient des détaillants
indépendants associés à aucune bannière.
On y comptait près
de 1 100 autres épiceries (sauf dépanneurs), majoritairement indépendants
qui comprennent notamment les magasins généraux dans les petites
municipalités et villages, les épiceries du coin, les coopératives
d'alimentation (sauf celles associées à une bannière) et autres magasins
dont l'activité principale est la vente de produits alimentaires (sauf les
magasins d'alimentation spécialisée). Ils employaient plus de 12 700
personnes.
On y
comptait près de 5 550 dépanneurs et épiciers situés dans quelques
miliers de municipalités dans toutes les régions du Québec (dont plus de 1
800 étaient des stations-service avec dépanneurs) qui employaient plus de 46
000 personnes.
Parmi ceux-ci, plus de 3 500 appartenaient à l'une des
12 grandes chaînes sous l'une des 58 bannières présentes au Québec et
employaient plus de 38 000 personnes.
On y comptait 445 magasins de
boissons alcoolisées qui employaient plus de 7 100 personnes, dont 405
succursales de la SAQ employant plus de 7 000 travailleuses et travailleurs.
Enfin, on y comptait plus de 2 200 magasins d'alimentation spécialisée qui
employaient plus de 16 200 personnes, soit :
près de 800 boucheries
de détail qui employaient plus de 5 400 personnes.
plus de 400
boulangeries-pâtisseries commerciales qui employaient plus de 3 200
personnes.
près de 320 marchés de fruits et légumes qui employaient plus
de 2 600 personnes.
plus de 150 confiseries, chocolateries et magasins de
noix qui employaient plus de 900 personnes.
près de 140 poissonneries qui
employaient plus de 900 personnes.
plus de 400 autres magasins
d'alimentation spécialisée (incluant les magasins de café ou de thé, bars
laitiers, les marchés de produits diététiques ou de santé, etc.) qui
employaient plus de 3 200 personnes.
L'ensemble du commerce de détail
en alimentation au Québec comptait plus de 10 900 commerces (dont : 4 700
appartenaient aux grandes chaînes, soit 43 %; plus de 950 étaient des
détaillents franchisés, soit 9 %; alors que plus de 5 200 étaient des
détaillants indépendants, soit 48 %.
Il employaient plus de 154 000
travailleuses et travailleurs, soit 48 % de l'ensemble des emplois de
l'industrie du commerce au détail au Québec.
véhicules motorisés et pièces et
accessoires : comprend autant les automobiles et les camions légers,
les véhicules récréatifs et de loisirs sur route ou hors-route (motos,
scooters, motoneiges, VTT, véhicules de camping, les embarcations nautiques
et avions ultralégers) que les pièces et accessoires pour ces véhicules.
Parmi ces entreprises, plus de 4 500 étaient des commerces au détail
(marchands de véhicules, de pièces ou d'accessoires) qui employaient plus de
67 800 travailleuses et travailleurs, ce qui représente 21 % de la
main-d'œuvre totale de l'industrie du commerce au détail du Québec.
On comptait 900
concessionnaires d'autos neuves ayant généré des revenus de plus de 550
millions $ et qui qui employaient plus de 33 500 personnes; plus de 2500 marchands d'autos d'occasion (dont 45 % n'avaient pas d'employé) ayant
généré des revenus de plus de 250 millions $ et qui employaient plus de 17
200 personnes; plus de 1 380 marchands, de pièces et
accessoires pour automobiles (dont 36 % n'avaient pas d'employé) ayant
généré des revenus totalisant près de 910 millions $ et employaient plus de
14 300 travailleuses et travailleurs; ainsi que plus de 320 marchands de
pneus.
En 2016, on y comptait de plus
de 250 marchands et concessionnaires de véhicules de loisirs neufs et
d'occasion qui employaient plus de 2 500 personnes; ainsi qu'une
cinquantaine de commerçants de véhicules récréatifs de camping qui
employaient quelques centaines de personnes.
En 2014, il y avait 1 932
pharmaciens(nes) propriétaires des 1 790
pharmacies privées au Québec, soit :
Au niveau de la
superficie; 50 % d'entre-elles ont moins de 1 000 pi2,
29 % ont entre 1 000 et 2 000 pi2, 8
% ont entre 2 001 et 3 000 pi2, 5 %
ont entre 3 001 et 5 000 pi2, alors
que seulement 8 % ont plus de 5 000 pi2.
Il existe au
Québec 20 bannières différentes de pharmacies (dont appartenant
à quelques chaînes)
et quelques pharmaciens propriétaires indépendants. Leur répartition est la
suivante :
66 % sont
affiliées
(franchisées) à l'une des 4 plus grandes chaîne de pharmacies,
28 % sont
affiliées
(franchisées) à une autre chaîne de pharmacies,
4 %
appartiennent à une
chaîne de magasins grande surface,
seulement 2
% sont indépendants sans bannière.
En 2016, ce sont 13 % de la
main-d'œuvre totale du commerce au détail québécois, soit plus de 41
000 personnes qui travaillaient au sein des pharmacies dans toutes les
régions du Québec dont plus de 95 % pour le compte de pharmaciens
propriétaires détenant une franchise d'un chaîne.
Dans ce
sous-secteur, on y retrouve également plus de 180 parfumeries et autres
magasins de parfums, flagrances et produits cosmétiques et de beauté dont 80
% sont des succursales ou franchises 10 chaînes. Plus de 97 % employaient
moins de 5 personnes.
Il regroupe également
12 chaînes de lunetterie ou réseau d'optométristes au Québec qui comptaient
plus de 370 cliniques partout au Québec et plus de 350 centres de lunetterie
indépendants (dont la presque totalité employaient moins de 5 personnes).
quincaillerie, produits de
rénovation et produits de jardinage et d'entretien paysager : les ventes au détail des produits
de quincaillerie, de rénovation et de jardinage ainsi que des matériaux de
construction au Québec sont estimées à plus de 8 milliards de dollars par
année. Parmi celles-ci, des ventes d’environ 6 milliards de dollars sont
réalisées par les quincailleries et les centres de rénovation.
Au
Québec, les détaillants de produits de quincaillerie, de rénovation et de
jardinage ainsi que de matériaux de construction regroupent 1 696
établissements, dont quelque 800 font partie de grandes chaînes. Le reste
est composé de commerces indépendants de matériaux de construction, de
produits d’aménagement, de rénovation résidentielle ou d’outils. Dans
l’ensemble, ce secteur représente 7 % des établissements commerciaux au
Québec et compte 28 900 employés, ce qui représente près de 10 % des emplois
totaux du
commerce de détail au Québec.
Les détaillants de produits de
jardinage et plusieurs grandes chaînes généralistes dont Walmart, Costco et
Loblaws offrent aussi des produits de quincaillerie, de rénovation et de
jardinage ainsi que des matériaux de construction au Québec. Notamment, plus
de 40 % des ventes de Canadian Tire au Québec correspondent à des produits
de quincaillerie.
Dans ce sous-secteur, on y regroupe également 36
jardineries et centres de jardin et autres commerces de produits
d'aménagement paysager et de jardinage, ainsi que près de 500 fleuristes et
autres magasins de fleurs (dont la moitié environ n'avait aucun employé et
la majorité des autres employaient moins de 5 personnes).
ameublement, produits de
décoration, appareils ménagers, produits électroniques grand public et
autres produits pour la maison :
regroupe tous les commerçants de meubles de maison meubles de salle à
manger, de chambre à coucher; meubles audio-vidéo; mobilier de salon
(rembourré ou non); le mobilier de bureau pour la maison; ainsi que le
mobilier de rangement); les produits électroniques grand public (systèmes de
cinéma maison, systèmes de son, téléviseurs, enregistreurs numériques,
etc.); les appareils ménagers (appareils électriques de soins personnels,
appareils électriques de cuisine, aspirateurs ménagers, climatiseurs
électriques, appareils électroménagers, etc.), les produits pour
l'aménagement intérieur (armoires de cuisine et de salles de bain, les
portes et fenêtres); les articles de décoration pour la maison (lingerie et
autres textiles domestiques, revêtements de sol comme les tapis ou les
carreaux de parquet, les accessoires de décoration comme les stores, les
cadres ou les miroirs, etc.).
Les produits électroniques
grand public et les appareils ménagers (petits et gros) ont généré des
revenus totalisant près de 3,1 milliards $; les meubles de maison ont généré
des revenus de plus de 2,2 milliards $ et les accessoires pour la maison
(produits de décoration et articles domestiques) ont généré des revenus de
1,4 milliards $.
On y comptait plus de 525 commerçants de meubles et
autres produits d'ameublement (dont plusieurs vendent également des produits
électroniques grand public et appareils ménagers). Plus de 36 % employaient
moins de 5 personnes, 44 % entre 6 et 49 personnes, 19 % entre 50 et 99
personnes et seulement 1 % (les 5 plus important employeurs) comptaient 100
employés ou plus.
Près de 70 de ces magasins étaient des succursales de
8
grandes chaînes et le reste étaient des commerces indépendants. Ils
employaient près de 15 200 personnes dont plus de 4 500 au sein des grandes
chaînes.
En 2016, on y comptait plus de 826 magasins d'accessoires de
maison et de décoration intérieure dans toutes les régions du Québec dont 9
petites, moyennes et grandes chaînes ayant plus de 236 succursales ou
franchisés.
Plus de 44 % employaient moins de 5 personnes, plus de 51 % employaient
entre 10 et 49 personnes, 5 % employaient entre 50 et 99 personnes et moins
de 1 % avaient 100 employés ou plus.
Ils employaient plus de 13 000
travailleuses et travailleurs dont seulement un millier au sein des grandes
chaînes.
En 2016, on y comptait également plus de 240 détaillants ou
fabricants-détaillants d'armoires de cuisine et de salle de bain, ainsi que
64 détaillants de couvre-planchers un peu partout au Québec.
articles de sport, de
divertissement et de loisirs : regroupe les commerçants
d'articles et équipements de sport (ski, golf, cyclisme, hockey, chasse et
pêche, etc.); les articles de loisirs (piscines, spas, jeux vidéo, jeux de
société et autres jeux pour la famille, jeux pour enfants, jeux pour
adultes, jouets pour enfants, jouets pour adultes, instruments de musique,
etc.) et autres articles de divertissement (livres, magazines et
périodiques, fournitures pour la musique, matériel pour artistes,
fournitures et matériel photographique, articles
de collection, etc.).
L'ensemble du sous-secteur de la vente au
détail d'articles de sport, de passe-temps, de musique et de livres regroupe
plus de 1 200 magasins ayant généré
des revenus de près de 2,5 milliards $ en 2016, ce qui représente une légère
hausse par rapport aux années précédentes (était de 2,4 milliards $ en 2015
et 2,15 milliards $ en 2013). Ils employaient près de 20 000 travailleuses
et travailleurs, soit 6 % des emplois du commerce au détail du Québec.
Les ventes d'articles de sport et de plein air sont
principalement la cause de cette légère hausse des revenus de ce
sous-secteur. Elles sont notamment moins touchées par les ventes en ligne
chez des détaillants hors-Québec que les ventes de jeux et jouets ou de
livres et autres articles de passe-temps plusieurs articles vendus chez nous
sont adaptés à nos conditions hivernales, mais également plusieurs
manufacturiers sont québécois.
En 2016, il y avait plus de 900
détaillants d'articles et de vêtements de sport et de plein air (dont 103
détaillants de piscines et spas) dont 235 magasins franchisés ou appartenant
à l'une des 10 petites, moyennes ou grandes de détaillants, alors que les
autres sont des détaillants indépendants.
Plus de 36 % employaient
moins de 5 personnes, 32 % employaient entre 5 et 49 personnes, 31 %
employaient entre 50 et 99 personnes et seulement 1 % avaient 100 employés
ou plus.
Elles employaient prés de 14 000 travailleuses et
travailleurs dans toutes les régions du Québec dont plus de 8 000 au sein
des moyennes et grandes chaînes.
Bien que l'industrie du jeu, du jouet et du passe-temps
ne roule pas sur l'or et ses hausses ne progressent pas énormément d'année
en année, le commerce au détail des jeux, jouets et passe-temps semble mieux
aller au Québec qu'aux États-Unis. Avec la disparition de quelques chaînes
de grandes surfaces et les problèmes financiers actuels rencontrés chez certains grands
détaillants de jouets et la fermeture de d'autres; l'avenir semble prometteur pour les détaillants
indépendants, puisque les manufacturiers et distributeurs se tourneront vers
eux afin d'assurer leurs revenus, mais rien n'est certain.
L'autre problème est que plusieurs
détaillants spécialisés de d'autres secteurs (alimentation, pharmacie,
librairie, sans oublier les magasins de matériel informatique et les
boutiques de matériel de télécom qui vendent
des jeux vidéo), font également concurrence aux détaillants de jouets.
En 2016, on y comptait près de 200 magasins de jeux, jouets et
passe-temps dont 97 % employaient moins de 10 personnes. Donc, elles
employaient près de 3 300 travailleuses et travailleurs dont 2 300 au sein
de 5 chaînes (regroupant 74 magasins).
On y comptait également une
centaine de magasins spécialisés en instruments de musique (presque tous
indépendants) qui employaient quelques centaines de personnes dont plusieurs
conseillers détenant une formation en musique ou en lutherie.
Les ventes au détail de livres, magazines
et périodiques totalisaient 602,8 millions $ en 2016 en baisse de 0,9 %
par rapport aux 608,2 millions de 2015. Mais entre ces deux années, l’apport
des ventes globales des librairies indépendantes a augmenté de 4,5 %, alors
que les chaînes ont reculé de 4,2 %.
Si le nombre de librairies
indépendantes a aussi chuté, c’est dans une plus faible proportion. Dans la
grande répartition des différents points de vente, les librairies
indépendantes gagnent 36 % des parts, et les chaînes de librairies 29 %,
alors que les grandes surfaces occupent 35 % du marché.
En 2016, on y
comptait 107 librairies indépendantes générales et spécialisées et
plus de 120 magasins de 5 grandes chaînes librairies dans toutes les régions du Québec.
Elles employaient plus de 2 200 travailleuses et travailleurs dont plus de 1
000 au sein des grandes chaînes.
vêtements et accessoires vestimentaires
: regroupe tous les magasins de vêtements (lingerie
et sous-vêtements, prêt-à-porter, hauts de gamme, en fourrure véritable ou
synthétique, en cuir véritable ou synthétique ou suède, pour le sport et le
plein air, pour le travail pour femmes, hommes, enfants et bébés); les
chaussures (souliers, bottes, sandales, pantoufles et accessoires pour
chaussures); les bijoux et les montres; les autres accessoires
vestimentaires (chapeaux, casques, casquettes, gants, tuques, foulards,
etc.).
En 2016, elle a généré des revenus de plus de 7,2 milliards $,
comptait près de 4 600 entreprises (dont une soixantaine de chaînes détenant
une centaine de bannières) qui employaient près de 40 600 travailleuses et
travailleuses dans toutes les régions du Québec, ce qui représente 17 % des
entreprises, 13 % des emplois et 7 % des revenus de l'ensemble de
l'industrie du commerce au détail.
Le sous-secteur de la vente de vêtements prêt-à-porter et de
la lingerie est étouffé par la multiplication de magasins à grande surface
qui offrent des vêtements mode à prix doux et les commerces en ligne
provenant de l'étranger (notamment de l'Asie) offrant leurs produits à des
prix dont les détaillants d'ici sont incapables de concurrencer; plusieurs
chaînes québécoises, autres chaînes canadiennes et autres géants de la vente ont de la difficulté à
suivre le pas. Depuis la fin de 2014, la liste des magasins en difficultés
financières s’est multipliée et plus d'une centaine de boutiques de quelques
chaînes ont fermé leurs portes, sans oublier quelques dizaines de commerces
indépendants.
Les ventes de ces types de vêtements ont généré des
revenus de plus de 5,3 milliards $ en 2016 au Québec (soit 25 % des ventes
canadiennes) chez l'ensemble des détaillants (incluant les grandes surfaces
et les ventes en ligne de détaillants québécois).
Néanmoins, on y comptait plus de 1
250 magasins
appartenant à 25 chaînes québécoises de détaillants prêt-à-porter et de la lingerie
(détenant près de 60 bannières) qui employaient près de 13 000 personnes
(dont plus de 9 500 dans les boutiques et 3 500 dans les sièges sociaux en
2016.
Il faut ajouter quelques centaines de boutiques appartenant à
une dizaine d'autres chaînes canadiennes et des chaînes étrangères
(américaines ou françaises notamment) qui employaient plus d'un millier de
personnes.
Enfin, plus de 2 500 magasins indépendants de vêtements prêt-à-porter et de
la lingerie qui employaient plus de 12 500 personnes.
Le sous-secteur
des vêtements hauts de gamme (mercerie, vêtements sur mesure,
vêtements pour le mariage, vêtements de soirée, autres vêtements habillés)
connait aussi son lot de problèmes. Le commerce en ligne et le plus grand
choix de vêtements de ce type offert par les grandes surfaces ont eu pour
effet que plusieurs magasins indépendants ont fermé leurs postes ou
rencontrent des difficultés financières dont la fermeture de l'un des géants
québécois de la mercerie qui occupait une part importante du marché.
Néanmoins, il a généré des revenus de près de 480 millions $ en 2016 (soit
22 % des ventes canadiennes) et comptait 107 magasins de 9 chaînes
(canadiennes ou américaines), ainsi qu'une soixantaine de merceries,
boutiques de tailleur et autres magasins d'indépendants, principalement
concentrés dans les régions de Montréal, Québec, Laurentides
(Mont-Tremblant) et Gatineau qui employaient près d'un millier de personnes.
Le
sous-secteur de la chaussure a généré des revenus de plus de 998
millions $ en 2016 (soit 25 % des ventes canadiennes), ce qui représente une
légère hausse par rapport à 2015, 2014 et 2013, mais des baisses significatives
depuis 2009.
En 2016, on y comptait plus de 875 magasins de
chaussures qui employaient plus de 7 900 travailleuses et travailleurs dans
toutes les régions du Québec dont plus de 600 appartenant à une dizaine de
chaînes de détaillants.
Enfin, le sous-secteur des accessoires
vestimentaires (incluant les bijoux et montres) est peut-être celui qui
génère les plus importants revenus et qui procure le plus grand nombre
d'emplois, mais est probablement celui qui se porte le mieux dans cette
industrie qui subit de nombreux bouleversements qu'est celle du vêtement et
des accessoires vestimentaires.
En 2015, il a généré des revenus de
plus de 443 millions $ (bijoux, bagages, maroquinerie et autres accessoires)
et comptait plus de 890 entreprises qui procuraient de l'emploi pour plus de
6 200 travailleuses et travailleurs.
Parmi ces derniers, on comptait
plus de 146 succursales ou franchisés de 6 chaînes de détaillants, ainsi que
plus d'une centaine de bijouteries indépendantes et boutiques de joailliers
un peu partout au Québec qui employaient près de 2 000 personnes.
matériel informatique et produits
de télécommunications : les détaillants spécialisés de
produits informatiques vendent des micro-ordinateurs (de table, portable) et
leurs périphériques, des pièces et accessoires informatiques, des logiciels
grand public, etc.). Mais, souvent, ces détaillants offrent également du
matériel informatique pour les PME, un service de support aux particuliers,
travailleurs autonomes et PME et parfois, effectuent de l'assemblage de
produits sur mesure.
Les produits informatiques ont généré
des revenus totalisant plus de 4,7 milliards $ provenant des détaillants de
meubles et produits électroniques grands publics (principalement les grandes
chaînes) avec 36 % des parts du marché; les détaillants de produits de
bureau et matériel de bureautique avec 20 %, les grandes surfaces avec 14 %,
alors que les détaillants spécialisés de produits informatiques n'occupaient
que 30 % des parts du marché, soit des revenus de 1,4 milliards.
On y
comptait plus de 580 détaillants spécialisés de produits informatiques
(presque tous les commerçants indépendants) un peu partout au Québec qui
employaient plus de 5 400 personnes.
Sont inclus également dans ce
sous-secteur, plus de 200 magasins de vente et location de produits de
télécommunication (téléphones, tablettes, enregistreurs numériques, jeux
vidéo, films, accessoires résidentiels pour les télécom, etc.) appartenant
aux 4 principales entreprises de télécommunications.
produits pétroliers :
regroupe tous détaillants de carburants traditionnels, mais aussi les
détaillants de biocarburants; ainsi que les distributeurs de mazout et
lubrifiants; qu'elles soient sous une bannière d'une compagnie pétrolière ou
indépendantes. Le commerce au détail de produits pétroliers au
Québec a généré des revenus totalisant plus de 12,1 milliards $, soit plus
de 20 % des revenus totaux du commerce au détail.
Contrairement à ce
que l'on peut croire, la majorité des points de service de carburants ne
sont pas la propriété des grandes compagnies pétrolières, mais plutôt d'une
vingtaine de grands détaillants (chaînes de dépanneurs, groupes de détail en
alimentation, groupes pétroliers indépendants ou chaînes de
stations-service).
En 2016, on y comptait près de 2 800
stations-service partout au Québec (c'est davantage qu'Ontario) qui
employaient plus de 17 000 travailleuses et travailleurs.
Plus de 500
d'entre-elles sont la propriété de 5 grandes pétrolières,
plus de 1
600 appartenaient aux groupes indépendants de distribution de produits
pétroliers dont plus de 750 au sein des 5 plus grandes entreprises,
alors que près de 630 stations-service indépendantes étaient détenues par
un(e) propriétaire unique (souvent des entreprises familiales) et dont la plupart n'ont aucun salarié.
autres produits divers :
sont inclus dans ce sous-secteur, les détaillants spécialisés de produits
non classés ailleurs comme les fournitures de bureau, papeterie et matériel
de bureautique; les fleuristes, les articles de fantaisie, cadeaux et
souvenirs; animaux de compagnies, les fournitures et aliments pour animaux
de compagnie; les antiquités; les marchandises d'occasion (marchés aux
puces, friperies, etc.); les articles d'artisanat et œuvres d'art; les
maisons et autres bâtiments préfabriqués (chalets, cabanons, garages, abris,
gazébos, solariums, roulottes, etc.), etc.
Selon Industrie Canada, on
comptait plus de 2 800 détaillants d'autres produits divers qui employaient
plus de 23 500 personnes un peu partout au Québec en 2016. Ils ont généré
des revenus de plus de 3,1 milliards au cours de cette même année.
On
y comptait notamment plus de 500 détaillants de fournitures de bureau et
matériel de bureautique (dont 86 appartenant à 3 chaînes) qui
employaient plus de 6 000 personnes (dont plus de 3 800 au sein des grands
détaillants);
Près de 700 animaleries et autres magasins de
fournitures et aliments pour animaux de compagnie qui employaient près de 4
000 personnes;
Une centaine de détaillants de bâtiments préfabriqués
dont 12 manufacturiers-détaillants de maisons, une soixantaine
d'antiquaires, 27 galeries d'art contemporain, etc.
marchandises diverses : regroupe
les entreprises qui vendent au détail une gamme générale et variée de
marchandises de toutes sortes qui peuvent comprendre des articles
d'épicerie, mais excluant les marchés d'alimentation, les pharmacies, les
commerçants de marchandises d'occasion et les détaillants hors-magasin).
Elle comprend principalement les grandes surfaces, bien que le nombre de
chaînes a diminué au cours des dernières années, elles restent parmi les
plus importants employeurs du commerce au détail.
En 2016, on y
comptait 220 magasins à grande surface propriétés de 4 grandes chaînes (WalMart, Costco, Canadian Tire,
Hart et Tigre Géant, mais excluant Sears)
dans la presque toutes les régions du Québec.
Les magasins de
liquidation et outlets (sauf d'occasion). Ces magasins vendent
généralement des marchandises provenant de surplus de distributeurs ou
grossistes, de marchandises non vendus provenant de d'autres magasins dont
les grandes surfaces qui veulent de l'espace pour leurs nouvelles
marchandises, de commerces ayant fermés leurs postes, faits faillite ou
saisis par des créanciers, etc. Les outlets (ou "magasins d'usine" ou
"magasin-entrepôt") sont des magasins de manufacturiers qui vendent
directement des produits du fabricant au consommateur afin d'écouler des
surstocks.
On peut estimer à plus 200 magasins de liquidation,
principalement situés dans les grandes villes du Québec et dans les
municipalités où l'on retrouve des grands manufacturiers de produits de
consommation générale (ex : vêtements, articles ménagers, articles de
cuisine, literie, jeux et jouets, etc.). Ils employaient approximativement
plus de 3 000 personnes en 2016.
Pour ce qui est des magasins
d'escompte et d'articles à bas prix ou à prix unique, ils vendent des
produits de grande consommation à prix unique ou à prix inférieur aux autres
magasins.
Surtout dominé par quelques grandes chaînes, on y comptait
plus de 420 magasins propriétés de 3 grandes chaînes qui employaient près de
8 000 travailleuses et travailleurs dans toutes les régions du Québec.
Enfin, les magasins généraux (eh ! oui, il en existe encore !) et les
dépanneurs comptent pour tous les autres magasins de ce sous-secteur, soit
plus de 700 commerces, surtout situés dans les petites municipalités, les
villages, les centres récréotouristiques dans la plupart des régions du
Québec.
LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Le Baccalauréat spécialisé en administration des affaires B.A.A. a une durée totale de 3 ans offert à temps complet, mais peut aussi être suivi à temps partiel dans certaines universités. Il débute par un tronc commun au cours des 3 premières sessions où tu devras suivre des cours de mathématiques (probabilités et statistiques) et des cours de base dans les principales disciplines de la gestion : management (introduction au management, comportement organisationnel), économie (économie de l’entreprise, économie internationale), finance (introduction à la gestion financière), comptabilité (comptabilité générale, comptabilité de management), marketing (introduction au marketing), gestion des ressources humaines (introduction à la gestion des ressources humaines), technologies de l'information (technologies de l’information en gestion), gestion des approvisionnements (gestion des opérations et de la production ou opérations et logistique), etc.
À partir de la 4e session, tu suivras des cours propres à la spécialisation en marketing tels que : comportement du consommateur, marketing stratégique, vente et négociation, analyses et études de marchés, techniques de communication en marketing, gestion de commerces de détail, marketing international, etc. Tu pourras également choisir quelques cours optionnels en marketing (ex : commerce électronique, marketing inter-entreprises, gestion publicitaire, stage en marketing), mais aussi dans les autres concentrations offertes au programme
Il comporte des cours obligatoires dans des disciplines de base telles que : éléments de statistiques pour les sciences humaines, analyse microéconomique, les consommateurs et la loi, introduction aux sciences comptables. En communication tels que : théorie et pratique de la gestion de projet, communication orale et écrite, communication organisationnelle, analyse critique du phénomène publicitaire, diffusion et réception en communication, pratiques de communication dans les organisations, plan de communication, etc. En marketing : principes du marketing, communication financière, communication financière, marketing et gestion de commerces de détail, comportement du consommateur, méthodes quantitatives en marketing, stratégie de marketing, recherche en marketing, marketing direct et gestion de la relation client, la gestion publicitaire, gestion de la marque, aspects marketing du commerce électronique, etc. En communication-marketing : communication-marketing et technologies de la communication, éthique de la communication-marketing et de la gestion de la marque, ainsi qu’un stage en communication-marketing en entreprise. Enfin, tu auras à choisir quelques cours optionnels parmi une liste proposée.
Il y a un programme de DEC-BAC en gestion
commerciale qui combine les études collégiales et universitaires et ayant
une durée totale de 5 ans. Les 2 premières années correspondent au
programme de DEC (plus quelques cours en markeitng) et les 3 dernières années
correspondent au Baccalauréat spécialisé en administration des affaires (spécialisation en
marketing). Pour plus de détails, consulte la page de
technicien en marketing.
DEC-BAC :
Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?
Il permet d'entreprendre des études collégiales et universitaires en gestion en 5 ans (au lieu de 6 ans) et obtenir 2 diplômes, soit le D.E.C. et le Baccalauréat.
Pour plus de détails, consulte la page suivante
Voici les ententes actuellement offertes :
Voir aussi d'autres ententes à la page de gestionnaire
dont :
D.E.C. en techniques et gestion + Baccalauréat en administration des afffaires
D.E.C. en techniques des services financiers + Baccalauréat spécialisé en administration des affaires
D.E.C. en techniques de logistique du transport + Baccalauréat spécialisé en administration des affaires
D.E.C. en commercialisation de la mode + Baccalauréat spécialisé en administration des affaires
DEC-BAC en administration des affaires
(DEC en gestion de commerces 410.D0 + Baccalauréat spécialisé en administration des affaires - marketing) :
Université du Québec à Rimouski UQAR
(campus de Lévis ou campus de Rimouski)
Ententes avec les collèges suivants :
Entente avec le collège suivant :
Université du Québec à Trois-Rivières UQTR
(campus de Trois-Rivières)
Entente avec le collège suivant :
Université du Québec à Trois-Rivières UQTR
(campus de Longueuil)
Entente avec le collège suivant :
Université du Québec à Montréal UQAM
Ententes avec le collège suivant :
Ententes avec les cégeps suivants :
(Baccalauréat en sciences commerciales B.Comm)
Entente avec le collège suivant :
PASSERELLES :
Un programme passerelle permet aux titulaires du DEC en éducation spécialisée de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans cadre de son programme de baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission est faite lors de la demande et aucune préférence ou priorité n'est accordée à l'admission.
Pour plus de détails, consulte la page suivante
Note 1 : dans certaines universités, il y a des cours préalables exigés même une reconnaissance d'acquis est offerte
Note 2 : la reconnaissance des acquis n'est pas automatique et le nombre de crédits accordés peut varier selon la qualité de ton dossier scolaire.
Voici les ententes actuellement offertes :
aux titulaires du DEC en gestion de commerces :