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mécanique
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SECTEUR :
MÉTALLURGIE
DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES
D.E.P.
Consulte aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos de tôliers qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que tôlier ou tôlière; tu seras responsable de transformer, façonner, assembler, installer et réparer des feuilles en tôle afin de fabriquer des pièces industrielles ou aéronautiques par diverses techniques.
Tu auras pour tâches de :
Lire et interpréter les dessins techniques et d'architecture, les schémas et les devis descriptifs des travaux à exécuter, et agencer, mesurer et marquer la tôle conformément aux dessins ou aux gabarits;
Préparer des gabarits au moyen de progiciels de conception et de dessin assistés par ordinateur;
Tracer et créer des patrons de formes diverses de pièces métalliques;
Utiliser des machines à travailler les métaux légères, telles que cisailles, emboutisseuses, presses et poinçonneuses, et aussi du matériel à commande numérique, pour couper, cintrer, poinçonner, percer, profiler ou redresser la tôle;
Se servir d'équipement de coupe au laser ou au plasma assisté par ordinateur pour couper la tôle;
Installer et utiliser de l'équipement de mise en place et de levage;
Fabriquer et assembler des pièces de tôle selon différentes techniques de de coupage, d'usinage, machines de coupe, machines de façonnage, de soudage, de façonnage et d'assemblage, à l'aide de différentes types de machines (machines-outils conventionnelles, machines-outils à commande numérique, presses-plieuses, soudeuses automatisées, poinçonneuses de tôle à commande numérique, embosseuses, riveteuses, découpeuses au laser, etc.);
Fabriquer et de produire des pièces métalliques pliées, roulées, embossées ou poinçonnées;
Ajuster et assembler des pièces de tôle au moyen de matériel à riveter, à souder et à braser et autre équipement, pour façonner des produits tels que conduits d'aération, bâches d'échappement, gouttières, ossatures de cloisons, conduits d'air et de chauffage, dispositifs de manutention de matériel, toitures et constructions métalliques;
Découper, façonner et assembler des pièces en métal en feuille, en plaque ou toutes autres formes utilisées en structure;
Exécuter des travaux sur le métal en feuille ou les profilés aéronautiques;
Conduire et opérer une presse plieuse afin de plier le métal afin de lui donner la forme désirée d'une pièce selon différentes techniques (pliage en l'air, pliage en frappe);
Conduire et opérer une poinçonneuse à commande numérique afin de marquer, découper ou performer le métal (pour le boulonnage ou le rivetage)
Souder diverses pièces métalliques afin de réaliser des assemblages ou sous-assemblages;
Programmer et régler des machines-outils conventionnelles ou à commande numérique de coupe ou de façonnage (presse-plieuse, façonneuse, poinçonneuse, découpeuse au laser);
Installer des produits en tôle en suivant le devis descriptif et les codes du bâtiment en vigueur;
Poser des attaches et des rivets;
Meuler et polir les joints, raccords et surfaces rugueuses;
Inspecter la qualité des produits et des installations afin d'assurer leur conformité aux prescriptions;
Préparer des rapports sur les produits vérifiés.
En tant qu'opératrice ou un opérateur de machines à travailler les métaux; tu seras responsable de conduire et opérer des machines servant à façonner et à former des feuilles de tôle ou d'autres pièces ou produits en métal léger ou en métal lourd.
Tu auras pour tâches de :
Lire des devis ou se conformer aux instructions verbales;
Préparer, régler et faire fonctionner une ou plusieurs machines ou de l'équipement de façonnage de métaux légers ou lourds, notamment des cisailles, des presses mécaniques, des laminoirs, des scies perceuses, des leviers, des fendoirs, des presses à découper, de l'équipement à commande numérique par ordinateur (CNC) et des outils manuels pour plier, couper, laminer, poinçonner, percer, souder ou façonner, de quelque autre manière, des métaux pour fabriquer des pièces ou des produits;
Faire fonctionner des machines ou de l'équipement pour souder, boulonner, visser ou river ensemble des pièces de métal;
Vérifier des produits, pour s'assurer de leur conformité quant à leur forme, leurs dimensions ou autres normes;
Régler des machines;
Rechercher la cause des problèmes, prendre des mesures correctives et effectuer des réparations mineures;
Nettoyer et lubrifier des machines et assurer leur entretien courant;
Remplir et tenir à jour des rapports de production.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Avoir une bonne santé : ne pas avoir d'allergies, bonne résistance au bruit, à la chaleur et à la poussière
- Avoir une bonne vision
- Bonne perception des formes
- Aptitudes pour les mathématiques
- Très bonne condition et endurance physique car tu devras de longues heures debout ou dans des positions inconfortables et lever des charges relativement lourdes
-
Bonnes habiletés manuelles et dextérité
manuelles pour manipuler efficacement les divers éléments
- Minutie, précision et souci du détail car tu devras fabriquer avec précision des pièces délicates et des assemblages de grande qualité
- Bon sens logique et méthodique et esprit analytique
- Sens des responsabilités car tu seras responsable du bon état et de la qualité des assemblages
- Facilité de travailler en équipe car tu devras collaborer avec d’autres collègues (autres tôliers, ferblantiers, assembleurs, soudeurs, machinistes, opérateurs de machines, technologues, etc.)
-
Connaissance de l’anglais car la documentation technique est
généralement dans cette langue
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Ajusteur(euse) en tôlerie
- Maquettiste de métal en feuilles
- Modeleur(euse) de métal en feuilles
- Monteur(euse)-Asembleur(euse)
- Monteur(euse) de tôlerie
- Opérateur(trice) de découpeuse au laser
- Opérateur(trice) de machines-outils conventionnelles
- Opérateur(trice) de machines-outils à commande numérique
- Opérateur(trice) de poinçonneuse CNC
- Opérateur(trice) de presse plieuse
- Poseur(euse) de métal en feuilles
- Programmeur(euse) de machines-outils
- Régleur-opérateur ou régleuse-opératrice de machines à travailler les
métaux
- Tôlier(ère) d'entretien
- Tôlier(ère) de précision
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Administrations aéroportuaires
- Administrations portuaires
- Ateliers de soudage
- Centres de recherches publics et privés
- Compagnies aériennes
- Chantiers navals (navires cargo, navires de pêche, brise-glace, patrouilleurs, remorqueurs, traversiers, yachts, etc.)
- Fabricants de métal en feuille
- Hydro-Québec
- Manufacturiers de matériel ferrroviaire (voitures de trains ou métro, pièces ou composants en métal)
- Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour aéronefs (moteurs, trains d'atterrissage, systèmes de controlei du carburant, composants de structures)
- Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour véhicules routiers (autos, camions, autobus, véhicules spéciaux, etc)
- Manufacturiers de pièces ou composants pour véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, embarcations nautiques, etc)
- Manufacturiers de machines et équipements industriels (chaudières, générateurs de vapeur, réservoirs et contenants d’expédition, machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)
- Manufacturiers de produits métalliques pour le bâtiment
- Manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes (équipements récréatifs, jouets, outils, réservoirs, contenants et boîtes, meubles, etc)
- Manufacturiers de véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, embarcations nautiques, etc)
- Manufacturiers de véhicules routiers : camions, autobus, véhicules spéciaux, etc. (Nova Bus, Prévost Car, Kenworth, etc.)
- centres de services scolaires (centres de formation professionnelle)
EXIGENCES DES EMPLOYEURS ET DU MARCHÉ DU TRAVAIL :
- Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 1er juin 2019 :
Le placement est bon, 63 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE EMPLOI A TEMPS COMPLET |
NOMBRE AUX |
9 | 5 | 5 | 1 |
Sources : Ministère de l’Éducation
SALAIRE :
Selon
les données 2022 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
-
20,38 $/heure (40 hres/sem)
Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de fabrication métallique industrielle conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel de transport, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers de machines et équipements industriels, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de matériel électrique, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel électronique, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de transformation métallurgique et conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales.
PORTRAIT DU MÉTIER :
Selon
Plus de 97 % étaient des hommes.
Plus de 96 % occupaient un poste à temps complet.
La répartition selon l'âge était :
9 % avaient moins de 25 ans
50 % avaient entre 25 et 44 ans
24 % étaient âgés entre 45 et 54 ans
16 % étaient âgés de 55 ans ou plus
La répartition selon le type d'employeur était :
Manufacturiers de produits métalliques : 39 %
Manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 24 %
Manufacturiers de machines et d'équipements industriels : 18 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 11 %
Industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies) : 4 %
Chantiers navals : 2 %
Autres manufacturiers (manufacturiers de matériel électrique et électronique, chantiers navals, etc.) : 2 %
PERSPECTIVES
D’AVENIR :
Les entreprises appartenant à la fabrication métallique industrielle (matériel de transport terrestre, machines et équipements industriels, produits métalliques) tirent relativement bien leurs épingles du jeu. Les livraisons manufacturières continuent de croître à un très bon rythme.
La rare main-d’œuvre disponible (non diplômée) ne possède pas soit l’expérience pratique demandée, soit les compétences requises souhaitées pour exercer la profession.
L'industrie de la fabrication de produits métalliques est un employeur important, mais pourrait rencontrer certains problèmes avec la baisse des activités dans l'industrie de la construction.
Le recrutement d’ouvriers spécialisés et expérimentés demeu- rera un des grands défis que devra relever l’industrie au cours des prochaines années.
Comme la main-d’œuvre spécialisée n’abonde pas sur le marché du travail, les entreprises devront offrir des conditions de travail encore plus attrayantes pour attirer les meilleurs de la profession.
Les chantiers navals ont obtenu des contrats importants leur permettant de réaliser des projets de construction de navires pour plusieurs années à venir et devront embaucher du personnel spécialsié dont les tôlers.
Au sein de l'industrie aérospatiale, il faut savoir que dans ce domaine, la croissance économique est cyclique car il peut arriver qu'une entreprise obtienne un important contrat qui fournira du travail pendant plusieurs mois, sinon quelques années, mais par la suite les activités ralentissent pendant plusieurs mois.
De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grands manufacturiers de l'aérospatial surtout ceux présents au Québec (Bombardier, Airbus, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation), puisque Les conséquences se répercutent alors aussi sur les nombreux sous-contractants d'ici Mais également les autres grands joueurs de industrie dans le monde (Boeing, Airbus, Lockhead Martin, General Dynamics, etc.) dont plusieurs entreprises québécoises y sont des sous-traitants.
Des pénuries sont à prévoir pour plusieurs postes de métiers spécialisés comme les machinistes, les opérateurs CNC et les polisseurs, mais les besoins seront moins importants pour les assembleurs et les tôliers.
La majorité des employeurs se
retrouvent dans les régions de Montréal (aérospatial
et première transformation des métaux non ferreux), Laurentides
(aérospatial et matériel de transport), Montérégie (aérospatial,
fabrication métallique industrielle, matériel de transport
et première transformation des métaux), Chaudière-Appalaches
(fabrication métalique), Lanaudière (fabrication métallique) et Saguenay-Lac-St-Jean (aluminium), mais également
Centre-du-Québec
(aluminium), Estrie (matériel de transport) et Côte-Nord (aluminium).
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques
(alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour
alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie
hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et
équipements pour
industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs
sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients,
emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs,
barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les
aliments, etc); machines et équipements pour l'industries
papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à
lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines
à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte,
machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres, machines-outils à
commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses,
machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de
robots industriels, etc);
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau
(purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs,
séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs,
etc); etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie,
convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs
aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs
magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la
manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour
l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières,
convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour
convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage
pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs,
ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs
de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de
levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles,
élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de
rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge
pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices,
rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour
stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales
hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements
de manutention : équipements de chargement des liquides pour les
industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils,
équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de
manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de
scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la
manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et
matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets,
systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes,
systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de
production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du
meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes
de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges
réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à
plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots
élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs,
contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de
chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces
mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs
et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais
de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs
de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :
machines et équipements agricoles :
arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de
ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs
de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses
de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour
l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture
maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour
drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables,
enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de
fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais,
excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de
fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour
tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et
d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets,
récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques
agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour
tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de
foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains,
séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour
le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de
débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures
à fourrage, voitures de ferme, etc;
machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier :
amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues,
balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection
pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs
de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements
pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets
de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de
niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les
ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à
béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices,
pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton
bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige
souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes
d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers
sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs,
places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou
de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien
de pelouse, etc.), etc;
machines
et équipements forestiers : abatteuses,
débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres,
dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, ,
pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes
abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines
pour l'industrie forestière, etc;
machines
et équipements miniers et de carrières : agitateurs,
alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs,
cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de
broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 milloins $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout
submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard
d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie,
des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes
horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.
L'industrie canadienne de la construction navale et maritime :
Elle
Les chantiers navals canadiens sont des chefs de fi le mondiaux de la construction dernier cri de bateaux de pêche, de remorqueurs, de petits traversiers, de yachts de plaisance et de catamarans. Combinant les techniques anciennes et les plus récentes tendances et technologies, l’industrie canadienne a su développer un solide créneau d'excellence.
En 2013, cette industrie avait un marché de près de 1,1 milliards de dollars (dont près de 440 millions $ pour le secteur de la construction d'embarcations de plaisance) au Canada dont la majorité des produits sont exportés partout dans le monde.
Elle comprenait 300 entreprises (dont 160 en construction et réparation navale et 140 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées) qui emploient un peu plus de 11 600 travailleuses et travailleurs (dont 6 800 en construction navale et 4 800 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées).
Par ces dernières, il y avait :
16 chantiers navals de construction ou réparation de navires (6 au Québec, 2 en BC, 3 en Nouvelle-Écosse, 2 en Ontario, 1 au Nouveau-Brunswick, 1 à l'I-P-É et 1 à Terre-Neuve-et-Labrador) et + installation de fabrication pour les plates-formes pétrolières et gazières dans l'Atlantique employant près de 3 600 travailleurs;
18 chantiers de réparation navale et de modification ou de transformation de navires qui emploient près de 3 200 travailleuses et travailleurs;
130 manufacturiers de composants, instruments, équipements et pièces pour navires qui emploient près de 1 600 personnes;
22 manufacturiers de bateaux de plaisance et autres embarcations nautiques motorisées qui emploient plus de 700 travailleuses et travailleurs;
ainsi qu'une centaine manufacturiers pièces et composants de bateaux de plaisance et autres embarcations qui emploient près de 2 500 personnes.
Au Québec, on y comptait près de 80 entreprises qui employaient plus de 2 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie, de Charlevoix, du Centre-du-Québec, mais également dans les régions de Québec (réparation navale), Montréal (réparation navale) et Laval (embarcations non motorisées).
En 2015, l'industrie navale québécoise comprenait 6 chantiers de construction et de réparation navale (Davie à Lévis en Chaudière-Appalaches, Verreault à Les Méchins dans le Bas-St-Laurent, Océan l'Île-Aux-Coudres dans Charlevoix, Forillon à Gaspé en Gaspésie, Méridien Maritime à Matane dans le Bas-St-Laurent et Conception navale FMP à Newport en Gaspésie).
Ils ont une expertise reconnue principalement dans la construction de navires de pêche, de remorqueurs, de bateaux-pilotes et de petits traversiers. Mais, les chantiers navals québécois ont aussi construits des brise-glace, navires de défense côtière, des navires de recherche & sauvetage de la Garde Côtière, des frégates de patrouille maritime, des traversiers moyens, des yachts, des navires de recherche scientifique, des dragues, des barges, des quais flottants, des plateformes de forage, etc.
Égaleament, on y comptait également une trentaine de manufacturiers de systèmes, composantes, pièces et accessoires pour navires.
En 2015, elle employait plus de 1 600 travailleuses et travailleurs au sein des chantiers de construction et réparation navale, s'ajoutait 3 petits chantiers de réparation navale qui employaient une centaine de personnes et enfin, plus de 350 travailleuses et travailleurs au sein des fournisseurs.
Pour ce qui est de l'industrie de la fabrication nautique; on y retrouvait 1 manufacturier d'embarcations nautiques motorisées (bateaux de pêche, bateaux pontés et pontons) qui employait plus de 240 travailleuses et travailleurs (Bateaux Princecraft à Princeville dans le Centre-du-Québec);
plus une dizaine de manufacturiers d'embarcations nautiques non motorisées (canots, chaloupes, kayaks, etc.) qui employaient un peu plus de 400 personnes.
Enfin, on y comptait une quarantaine de manufacturiers de pièces et accessoires pour embarcations nautiques motorisées ou non motorisées qui employaient plus de 700 travailleuses et travailleurs.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Pôle d'excellence en matériel de transport terrestre, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie maritime et National Marine Manufacturers Association of Canada.
LES
PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Le Diplôme d’études professionnelles en tôlerie de précision D.E.P. a une durée totale de 1 275 heures, c’est-à-dire 1½ an offert à temps complet. Il comporte des cours d'introduction au métier, mathématiques appliquées à la métallurgie, dessin de croquis, lecture et interprétation de plans, relevés et interprétation de mesures, matériaux et procédés, santé et sécurité au travail, production de pièces pliées, techniques de soudage par résistance, production de pièces roulées et embossées, techniques d'usinage manuel, production de pièces embouties et poinçonnées, programmation et réglage de machines de coupe et de façonnage, conduite et opération d'une poinçonneuse à commande numérique, production sérielle de pièces pliées et nouvelles organisations du travail, conduite et opération d'une découpeuse au laser, techniques de pose d'attaches, production d'un assemblage, ainsi qu'un stage obligatoire et crédité non rémunéré en industrie métallurgique ou du matériel de transport d'une durée de 3 semaines.
le CFP L'Envolée en Chaudière-Appalaches propose la formule en "enseignement individualisé" dont la durée de la formation peut varier selon ton rythme (il est possible de le faire en 8 mois) tout en ayant un encadrement d'un(e) enseignant(e) sur place.
Le Centre intégré de mécanique, métallurgie et d'électricité de Montréal CIMME et le CFP de Montmagny propose la formule "alternance travail-études - formule DUAL" permettant de réaliser 50 % des apprentissages à l'école et 50 % des apprentissages rémunérées en entreprise.
Pour plus de détails sur ce programme, regarde les vidéos suivants :
PERFECTIONNEMENT ET
ÉTUDES SUPÉRIEURES :
L'Attestation d'études
collégiales
Ce programme est
Elle comporte les cours suivants : la profession de technicien en véhicules électriques, éléments mécaniques, DAO et outils informatiques, éléments électriques et électroniques, accumulateurs et recharge, motorisation électrique, contrôle de la qualité, stage en entretien de 3 semaines, ainsi qu'un projet intégrateur en véhicules électriques de 150 heures.
Le Diplôme d'études professionnelles en soudage-montage D.E.P. a une durée totale de 1 800 heures, c'est-à-dire 2 ans à temps complet (de jour ou de soir selon les centres de formation). Il permet de combiner la formation de tôlier avec celle de la formation de soudeur qui est très recherchée par les employeurs, notamment dans les grandes industries du transport, les industries de l'électronique et de l'informatique, les industries métallurgiques, les manufacturiers d'équipements énergétiques, les industries pétrolières et certains ateliers d'usinage spécialisée.
Pour plus de détails, consulte la page du métier de soudeur.
L'Attestation de spécialisation professionnelle en matriçage A.S.P. a une durée totale de 900 heures, soit 7 mois à temps complet (de jour ou de soir selon les centres de formation), mais certains établissements l'offre aussi à temps partiel. Il a pour objectif de former des machinistes possédant les compétences nécessaires pour fabriquer et régler des poinçons et des matrices à l'aide de machines-outils. La plupart des grandes industries du transport (aéronautiques, automobiles, etc), de l'électronique et de l'informatique et métallurgiques ont besoin de matriceurs.
Tu auras des cours en mathématiques appliquées à l'outillage-matriçage, pointage et pointage-rectifiage, métallurgie d'outils de production, métrologie appliquée au matriçage, techniques d'assemblage de matrices, étude fonctionnelle d'une presse, usinage de matériaux à faible indice d'usinabilité, fabrication d'outil à découpe simple, usinage par électroérosion, analyse d'un plan d'outil de presse, rectification plane de formes irrégulières, rectification cylindrique de formes irrégulières, fabrication d'un outil à découpe progressive, assemblage d'un outil à découpe progressive, fabrication d'un outil à cambrer frappe à fond, ainsi qu'un stage en milieu de travail d'une durée de 3 semaines.
Pour plus de détails, voir la page de machiniste.
L'Attestation de spécialisation professionnelle en outillage A.S.P. a une durée totale de 900 heures, soit 7 mois à temps complet (de jour ou de soir selon les centres de formation), mais certains établissements l'offre aussi à temps partiel. Il a pour objectif de former des machinistes possédant les compétences nécessaires afin de fabriquer, assembler, ajuster et réparer les divers outils, gabarits de production, calibres sur mesure pour machinistes. La plupart des grandes industries du transport (aéronautiques, automobiles, etc), de l'électronique et de l'informatique et métallurgiques ont besoin d'outilleurs ajusteurs.
Tu auras des cours mathématiques appliquées à l'outillage-matriçage, pointage et pointage-rectifiage, métallurgie d'outils de production, métrologie appliquée aux gabarits, techniques d'assemblage de gabarits, étude fonctionnelle d'une machine-outil, fabrication d'un gabarit de perçage, analyse d'un plan de gabarit, fabrication d'un gabarit de tournage, usinage de matériaux à faible indice d'usinabilité, fabrication d'outil à découpe simple, usinage par électroérosion, fabrication d'un gabarit de fraisage, rectification plane de formes irrégulières, rectification cylindrique de formes irrégulières, fabrication de calibres de contrôle, fabrication d'un outil de coupe, ainsi qu'un stage en milieu de travail d'une durée de 3 semaines.
Pour plus de détails, voir la page de machiniste.
L'Attestation d’études professionnelles en peinture industrielle A.E.P. a une durée totale de 720 heures, soit 5 mois à temps complet de jour. Elle comporte des cours d'introduction au métier, procédures de peinture, santé et sécurité industrielles, préparation et entretien de l'équipement, manipulation et préparation des pièces, préparations chimiques des surfaces, préparations mécaniques des surfaces, préparations des surfaces par projection d'abrasifs, application de peinture en poudre, application des apprêts, finition des surfaces, retouches, ainsi qu'un stage d'intégration en industrie d'une durée de 3 semaines à temps complet.
Pour plus de détails, consulte la vidéo promotionnelle réalisée par l'École des métiers de l'équipements motorisés de Montréal.
Mais également :
D.E.P. en ferblanterie-tôlerie. Pour plus de détails, voir la page de ferblantier.
D.E.P. en montage mécanique en aérospatiale offert par l'École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (C.S. de Montréal, Montréal, région de l'Île-de-Montréal). Pour plus de détails, voir la page de monteur mécanicien en aérospatiale.
D.E.P. en montage de structures en aérospatiale offert par l'École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (C.S. de Montréal, Montréal, région de l'Île-de-Montréal). Pour plus de détails, voir la page de monteur de structures en aérospatial.
Attestation d'études collégiales A.E.C. Agent de méthodes - assemblages structuraux en aéronautique (525 heures, 25 semaines à temps partiel de soir) offert par l'École nationale d'aérotechnique
Attestation d'études collégiales A.E.C. en Inspection en métallurgie (855 heures, 34 semaines à temps complet de jour dont un stage de 3 semaines) offert au Cégep de Trois-Rivières
Attestation d'études
collégiales A.E.C. en
EXIGENCES
D’ADMISSION :
-
Soit détenir le D.E.S.
-
Soit avoir éussi les cours de français, anglais et
mathématiques de 3e secondaire ou leurs équivalents
AUTRE EXIGENCE D’ADMISSION :
- Subir des tests de sélection (CFP L'Envolée et Centre d'études professionnelles de St-Jérôme)
STATISTIQUES
D’ADMISSION :
Ce programme n’est pas contingenté
Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission sont généralement admis.
ENDROITS
DE FORMATION :
Demande
d’admission via Internet, consulte
Admission FP
Qu'est-ce que l'alternance travail-études ?
Qu'est-ce que l'enseignement individualisé ?
Qu'est-ce que la concomitance D.E.S./D.E.P. ?
-
Centre de formation professionnelle L'Envolée, Montmagny (C.S. de la
Côte-du-Sud, région Chaudière-Appalaches)
aussi offert en
concomitance D.E.S./D.E.P (permettant de compléter en même temps, les cours
obligatoires de 4e
et/ou 5e
secondaire);
offert en
enseignement individualisé;
offert en
formule DUAL
(50 % des apprentissages à l'école et 50 % des apprentissages rémunérées en industrie);
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme;
admissions
à temps complet de jour avec entrées continues tous les mois.
-
Centre d'études professionnelles de Saint-Jérôme, Saint-Jérôme
(C.S. de la Rivière-du-Nord, région des Laurentides)
offert en
formation intensive sur 12 mois;
offert en
alternance travail-études
(stage rémunérée en entreprise);
regarde la
vidéo promotionnelle du programme;
admissions
suspendues.
-
Centre intégré de la mécanique, de métallurgie et
d’électricité CIMME, Montréal (C.S.
Marguerite-Bourgeoys, région de Montréal)
offert en
formule DUAL
(50 % des apprentissages à l'école et 50 % des apprentissages
rémunérées
en industrie);
accès à une
usine-école
dotée d'un parc de machines conventionnelles et automatisées diversifiées et
modernes, d'atelier de coupage et d'oxycoupage, d'ateliers de pliage du métal,
d'ateliers d'assemblage, d'ateliers de soudage, ateliers d'usinage, d'ateliers
de mécanique industrielle et d'ateliers de dessin technique;
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme;
regarde la
vidéo des ateliers (et le
vidéo suivant) du département;
regarde la
vidéo
promotionnelle du centre;
admissions
à temps complet de jour à l'hiver.
- École des
métiers de l’aérospatiale de Montréal, Montréal (C.S. de Montréal,
région de Montréal)
accès à une
usine-école
comprenant : un parc-machines doté d'équipements ultramodernes d’une
valeur de plus de 30 millions de dollars, des ateliers à aires ouvertes, une
section d'usinage à commande numérique, un laboratoire de métrologie, un
laboratoire de circuits imprimés, un laboratoire de matériaux composites, dix
sections de fuselage d'aéronefs de format réel, un centre multimédia, un centre
de document spécialisé en aérospatiale, etc;
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme;
regarde la
vidéo promotionnelle de l'École;
admissions à temps complet de
jour à l'automne et au printemps.
Pour une liste d'entreprises métallurgiques et autres industries, consulte les portraits des secteurs industriels mentionnés dans la section "perspectives d'avenir"
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mécanique