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SECTEUR : MÉTALLURGIE

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) EN MATÉRIAUX OU EN MÉTALLURGIE

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing

 

Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences

 

Ainsi que la section "liens recommandés" à la fin de cette page (dont des vidéos d'ingénieurs métallurgistes qui parlent de leur métier).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieure ou ingénieur spécialisé(e) en métallurgie; tu seras responsable de concevoir, mettre à l'essai, coordonner et de gérer les procédés et opérations de fabrication de produits métalliques ou de transformation des métaux au sein d'une industrie métallurgique.

 

Tu auras pour tâches de :

Au sein d'une industrie de première transformation des métaux (aluminerie, aciérie, affinerie, fonderie); tu seras responsable de coordonner et gérer l'ensemble les procédés et des opérations et de contrôle de la qualité de transformation primaire (fonte, affinage, étirage, extrusion, laminage, moulage, tréfilage, etc.) de métaux ferreux comme l'acier ou de métaux non ferreux comme l'aluminium ou le cuivre; ainsi que les opérations de production de produits sidérurgiques (barres, billettes, ferro-alliages, feuilles, lingots, pièces en fonte, pièces moulées, pièces forgées, plaques de raffinage, profilés, poutrelles, tôles minces, tôles fortes, métal liquide, poudres métalliques, etc.), ainsi qu'en traitement thermique des métaux.

 

Ces produits sont notamment destinés aux industries du matériel de transport (aérospatiale, construction navale, automobile, matériel ferroviaire), à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, à l'industrie du matériel électrique et à l'industrie de la construction.

 

Au sein d'une industrie de fabrication métallique industrielle; tu seras responsable de coordonner et gérer l'ensemble les procédés et des opérations et de contrôle de la qualité de la fabrication et l'assemblage de produits métalliques ferreux (acier d'armature, alliages, structures de bâtiments, carrosseries de véhicules, composantes de structures de matériel de transport, fils, matériaux et autres produits pour la construction, outils, tuyaux, etc.) ou de produits métalliques non ferreux dont notamment l'aluminium (alliages, matériaux de construction, composantes de structures pour matériel de transport, emballages, fils électriques, produits domestiques divers, etc.), le cuivre (matériel électronique, matériel électrique, câbles de télécommunications, batteries, matériaux de construction, composantes de matériel de transport, machines-outils, etc.) ou le titane (implants dentaires, matériaux pour toitures, pièces forgées et boulons pour aéronefs, structures de blindage pour navires ou aéronefs militaires, etc.).

 

Au sein d'une industrie du matériel de transport terrestre ou d'une industrie aérospatiale ou d'une industrie de fabrication de machinese et équipements industriels; tu seras responsable de coordonneret gérer les opérations de l'ensemble les procédés et des opérations et de contrôle de la qualité de d'alliages et composantes mécano-soudés destinés à l'assemblage de véhicules, de machines ou autres types d'équipements au sein d'une industrie du matériel de transport (aérospatiale, construction navale, automobile, véhicules lourds routiers, véhicules récréatifs, matériel ferroviaire) ou une industrie de fabrication de machines et équipements industriels (machines, robots, matériel de manutention, équipements industriels, etc.).

 

Enfin, tu pourras aussi être appelé(e) à participer à des projets de recherche et de développement de nouveaux procédés de fabrication ou de nouveaux produits (par exemple dans l'amélioration des aspects anticorrosion, antifatigue, anti-rupture, durabilité des produits).

 

Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l’usine affecté à la transformation ou fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à l’entretien des équipements. Tu devras bien encadrer ton personnel et leur donner tout le soutien nécessaire afin d’optimiser la production au sein de l’entreprise.

 

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-        Être attiré par les technologies qui nous entourent

-        Avoir une bonne santé : ne pas avoir d'allergies, bonne résistance au bruit, à la chaleur et à la poussière

-        Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique

-       Bonne perception des formes en 3D

-       Capacité de bien comprend des plans et devis puisque tu devras en dessiner des plans d'assemblage et les expliquer aux ouvriers et opérations lors de la production (en fabrication métallique industrielle)

-        Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser efficacement les métaux ou les procédés

-        Sens des responsabilités car tu seras responsable de l’ensemble des opérations et du personnel de la production

-    Bon jugement et rigueur scientifique pour bien te guider vers des pistes de solutions pour résoudre différents problèmes de procédés ou de production

-        Minutie, précision, souci du détail pour produire ou transformer des métaux de qualité

-        Sens de l’observation et curiosité scientifique pour être à l'affût des nouveaux développements scientifiques et technologiques

-        Créativité, imagination et ingéniosité pour pouvoir proposer tes idées et participer la conception et réalisation de produits de qualité (en fabrication métallique industrielle)

-    Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes

-        Facilité à travailler en équipe et leadership car tu auras à travailler en collaboration avec des ouvriers, technologues et autres ingénieurs

-        Très bonnes connaissances en informatique car tu auras à utiliser des logiciels spécialisés en D.A.O. et C.A.O.

-   Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de conception ou de production, ainsi que pour rédiger des rapports techniques et d'expertise

-    Bonne connaissance de la langue langue anglaise afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de conception ou de production, ainsi que pour rédiger des rapports techniques et d'expertise  

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-         Chercheur(e) en génie métallurgique (avec un doctorat)

-         Ingénieur(e) en matériaux

-         Ingénieur(e) en procédés métallurgiques

-    Officier du génie aérospatial (Forces armées)

-    Officier du génie électrique et mécanique (Forces armées)

-    Scientifique de la défense (poste civil)

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-       Centres de recherches publics et privés

-       Chantiers maritimes (Chantier naval Forillon, Groupe Verreault, etc)

-    Compagnies minières (Agnico-Eagle, Iam Gold, Cliffs Natural Resource, IOC, Xstrata, etc)

-    Entreprises de finition de métal

-       Entreprises spécialisées en haute-technologie

-       Gouvernements (inspection technique)

-       Hydro-Québec

-       Industries sidérurgiques (alumineries, aciéries, affineries, fonderies industrielles)

-    Manufacturiers d'aéronefs (avions d'affaires, avions régionaux, avions commerciaux, hélicoptères, etc.)

-    Manufacturiers de charpentes métalliques

-    Manufacturiers de machines et équipements industriels (chaudières, générateurs de vapeur, réservoirs et contenants d’expédition, machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)

-    Manufacturiers de matériel ferrroviaire (voitures de trains ou métro, pièces ou composants en métal)

-    Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour aéronefs (moteurs, trains d'atterrissage, systèmes de controlei du carburant, composants de structures)

-    Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour véhicules routiers (autos, autobus, camions, véhicules spéciaux, etc)

-    Manufacturiers de pièces ou composants pour véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, véhicules de camping, embarcations nautiques, etc)

-    Manufacturiers d'appareils ou équipements électriques (appareillage ou équipements pour centrales, machines électriques industrielles, etc)

-    Manufacturiers d'appareils ou équipements électroniques (systèmes de communication, équipements électroniques industriels, etc)

-    Manufacturiers de machines et équipements industriels (machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)

-    Manufacturiers de produits métalliques pour le bâtiment

-    Manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes (équipements récréatifs, jouets, outils, réservoirs, contenants et boîtes, meubles, etc)

-    Manufacturiers de véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, véhicules de camping, embarcations nautiques, etc)

-      Manufacturiers de véhicules routiers (autobus, camions, véhicules spéciaux, etc)

-       Manufacturiers de systèmes mécaniques, hydrauliques ou pneumatiques (ascenseurs, escaliers, monte-charges et ponts roulants, etc)

-    Firmes d'ingénieurs conseils

-    Cégeps
(consulte aussi le centre collégial de transfert de technologie du Cégep de Trois-Rivières, le Centre de métallurgie du Québec)

-    Conseil national de recherches du Canada (Centre de technologies de l'aluminium) à Saguenay rattaché au Centre de recherche sur l'automobile et les transports de surface)

-       Universités
(consulte
aussi  une liste des organismes de reccherche en génie métallurgique), dont :

Laboratoire de biomatériaux et de bioingénierie de l'Université Laval,
Laboratoire de biomatériaux pour l'imagerie médicale de l'Université Laval,

Laboratoire de métallurgie des poudres de l'Université Laval,
Laboratoire SUstainable Process Engineering Research in METallurgy (SuperMET) de l'Université Laval,
Centre des procédés métallurgiques de Mcgill,
Mcgill Institute for advanced materials,

Centre interuniversitaire de recherche sur l'aluminium (UQAC, Laval, Mcgill, Sherbrooke, Polytechnique et ÉTS),

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 


Juniorat Programme CPI
Titre
  • Ingénieur junior (ing. jr)
  • Ingénieur stagiaire (ing. stag.)
  • Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)
Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-         Polyvalence

-     Bonne connaissance en informatique (logiciels de CAO et FAO, logiciels de gestion de la production, logiciels de contrôle des systemes automatisés)

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques 

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 : 

 

Pour le Baccalauréat en génie des matériaux :

Le placement est bon, 69 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet

Quelques répondants(es), soit 20 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

20 11 11 4

 

Note 1 : légère hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 65 % en 2019; 62 % en 2017; 100 % en 2015 et 83 % en 2013).

 

Note 2 : baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 20 % en 2019; 19 % en 2017; 33 % en 2015 et 25 % en 2013).

 

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec

 

SALAIRE :

Selon les données de 2024 :

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-         30,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,33 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil

-    31,06 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 2 (avec une maîtrise) au sein des universités

-    32,32 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 35,43 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de produits métalliques industriels (charpentes, tôles fortes, tubes et tuyaux, etc.)

-    32,38 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,66 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux

-    33,06 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 (avec une scolarité de doctorat) au sein des universités

-    33,25 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,92 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries du matériel de transport terrestre (routier et ferroviaire)

-         35,01 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec

-    36,26 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,28 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels

-         37,81 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e)  dans la fonction publique fédérale

-         37,81 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 49,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein de l'Agence spatiale canadienne

-    39,79 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,59 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands chantiers navals

-        40,00 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,44 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME

-         43,03 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec une maîtrise) dans la fonction publique fédérale

-         44,34 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de la Défense en ingénierie (avec une maîtrise, poste civil) dans la fonction publique fédérale

-    44,64 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 50,44 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux

-    46,20 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,62 $/heure en tant qu'ingénieur(e) des procédés de traitement des minerais au sein des grandes compagnies minières

-         48,77 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) dans la fonction publique fédérale

-         57,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de la Défense en ingénierie (avec un doctorat, poste civil) dans la fonction publique fédérale

-         60,17 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) au Conseil national de recherches Canada CNRC

-         5 675 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 7 841 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie aérospatial ou officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-         186,44 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 239,24 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie aérospatial ou officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Réserve)

Note : baisse de la moyenne salariale en tant qu'ingénieur-stagiaire au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 36,26 $ en 2022; 28,60 $ en 2019; 32,18 $ en 2017 et 28,63 $ en 2015).

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Commisison de la Fonction publique du Canada, Syndicat des ingénieurs d'Hydro-Québec, Emploi Québec et Réseau des ingénieurs du Québec.

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 57 200 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2025
(soit 1 120 de plus qu'en 2024; 3 420 de plus qu'en 2022; 9 360 de plus qu'en 2020; 11 928 de plus qu'en 2018; 13 410 de plus qu'en 2016 et 14 120 de plus qu'en 2014)
.

Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI :

Au 31 mars 2024, il y avait 14 113 "candidats-es à la profession d'ingénieur CPI" (dont 2 964 femmes).
(soit 1 913 de plus qu'en 2022; 2 817 de plus qu'en 2020; 822 de plus qu'en 2018 et 1 605 de plus qu'en 2016).

De ce nombre, on y comptait 4 155 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 914 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
(soit 424 de plus qu'en 2022; 778 de plus qu'en 2018 et 1 436 de plus qu'en 2016).

Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 78 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 22 %.
(étaient 21 % en 2022; 20 % en 2019; 19 % en 2018 et 20 % en 2016).

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
(était de 30 % en 2024; 24 % en 2020; 21 % en 2018; 20 % en 2016 et 19 % en 2014).

En 2023, la moyenne canadienne de femmes chez les nouveaux ingénieurs était de 20 %
(28 % à T-N-L, 25 % en Nouvelle-Écosse, 22 % au Nouveau-Brunswick, 23 % aum Manitoba, 22 % en Alberta, 21 % en BC et 21 % en Ontario).

L'âge moyen des finissants(es) au baccalauréat en génie était de 23 ans.

L'âge moyen des candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI était de 27 ans.

Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.

Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.

Les ingénieurs(es)

De ce nombre, 3 000 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 751 de plus qu'en 2022; 3 746 de moins qu'en 2018; 2 558 de moins qu'en 2016 et 3 189 de moins qu'en 2014)..

Parmi ceux-ci, 638 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.

Plus de 99 % avaient le français comme langue première au travail et moins de 1 % avaient l'anglais.

Plus de 84 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes qui ne représentaient que 16 % des ingénieurs(es).

C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 % et juste devant les ingénieurs forestiers avec 19 %).

En 2024, la moyenne canadienne était de 15 %
(16 % en BC, 16 % en Alberta, 15 % en Ontario, 15 % en Nouvelle-Écosse, 16 % à T-N-L, 14 % au Manitoba, 14 % au Nouveau-Brunswick et 13 % en Saskatchewan)

En comparaison avec d'autres pays, les femmes représentaient 24 % en France, 23 % en Australie, 21 % en Allemagne, 20 % en Belgique, 20 % en Italie, 17 % en UK, 16 % aux USA.

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018, 2020 et 2022.

Plus de 17 % des nouveaux ingénieurs(es)  issus de l'immigration ont été accueillis au Québec.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 36 %., la BC qui était de 28 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).

Toutefois, ce sont 24 % de l'ensemble des immigrants au Québec qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).

Plus de 97 % des ingénieurs(es) occupaient un poste à temps complet.

Près de 6 % des ingénieurs(es) étaient des travailleurs(euses) autonomes.

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 42 ans (38 ans chez les femmes et 45 ans chez les hommes).

La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :

  • 5 % avaient moins de 29 ans

  • 28 % avaient entre 30 et 39 ans

  • 28 % avaient entre 40 et 49 ans

  • 21 % avaient entre 50 et 59 ans

  • 18 % étaient âgés de 60 ans et +

La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :

  • 70 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)

  • 27 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)

  • 3 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)

La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :

  • ingénieurs civils : 21 %

  • ingénieurs mécaniciens : 15 %

  • ingénieurs électriciens et électroniciens : 14 %

  • ingénieurs informaticiens : 12 %

  • ingénieurs en logiciel : 12 %

  • ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 8 %

  • ingénieurs en aérospatiale : 6 %

  • ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %

  • ingénieurs en bâtiment et construction : 2 %

  • ingénieurs biomédicaux : 2 %

  • ingénieurs en matériaux : 1 %

  • ingénieurs géologues : 1 %

  • ingénieurs miniers : 1 %

  • autres ingénieurs : 2 %

La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :

  • 37 % au sein des autres entreprises manufacturières

  • 23 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils

  • 9 % au sein des administrations publiques et organismes parapublics (fédérale, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)

  • 7 % au sein des entreprises de services (entreprises de services informatiques, compagnies d'assurances, institutions bancaires, entreprises de télécommunications, etc.)

  • 6 % au sein des entreprises de construction (commerciale, instituttionnelle, industrielle et génie civil)

  • 5 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux et leurs pièces

  • 4 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)

  • 3 % au sein des entreprises et organismes d'utilité publique (Hydro-Québec, Énergir, Société québécoise des infrastructures, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc)

  • 2 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrrestre (routier ou ferroviaire)

  • 2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement (CISSS, CIUSSS, CHU, centres de services scolaires, cégeps, universités)

  • 1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)

  • près de 1 % des entreprises métallurgiques (alumineries, aciéries, affineries, fonderies, fabrication métallique)

  • moins de 1 % au sein des entreprises commerciales de gros

La répartition des ingénieurs par région était de :

 

-    36 % dans la région de l'Île-de-Montréal

 

-    15 % en Montérégie

 

-    12 % dans la région de la Capitale Nationale

 

-    6 % en Estrie

 

-    5 % dans la région de Laval

 

-    5 % dans les Laurentides

 

-    4 % en Chaudière-Appalaches

 

-    3 % au Saguenay-Lac-Saint-Jean

 

-    plus de 2 % dans Lanaudière

 

-    plus de 2 % en Mauricie

 

-    2 % dans le Centre-du-Québec

 

-    près de 2 % en Outaouais

 

-    près de 2 % en Abitibi-Témiscamingue

 

-    1 % dans le Bas-Saint-Laurent

 

-    moins de 2 % dans les autres régions (Côte-Nord, Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine, Nord-du-Québec)

 

-    De plus, il faut ajouter que près de 2 300 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient ailleurs au Canada (principalement en Ontario et en Alberta)

 

-    Enfin, autre fait intéressant, il y avait près de 600 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient à l'étranger (la moitié aux USA, mais également dans une soixantaine de pays dont : France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 800 ingénieurs(es) métallurgistes et en matériaux en emploi au Québec en 2022.

Plus de 83 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient 17 % des membres de cette profession (une proportion plus élevée que les ingénieurs chimistes et les ingénieurs miniers).

Plus de 43 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 24 % avaient entre 45 et 54 ans, 21 % étaient agés de 55 ans et plus et 13 % de moins de 24 ans.

Plus de 94 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition des membres selon leur type d'employeur était :

  • 23 % au sein des industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies)

  • 20 % au sein des sociétés de génie conseil

  • 15 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrestre

  • 10 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux

  • 10 % au sein des manufacturiers de machines et équipements industriels

  • 7 % au sein des manufacturiers de produits métalliques

  • 7 % au sein des compagnies minières

  • 2 % au sein de centres de recherches

  • 2 % au sein des manufacturiers de matériel de transport maritime (embarcations nautiques, chantiers navals, etc.)

  • 4 % dans d'autres milieux

PERSPECTIVES D’AVENIR 

 

L'évolution de l'emploi dans cette profession dépend des tendances qui influencent le secteur manufacturier, surtout l'industrie de la première transformation des métaux, de l'utilisation de nouveaux matériaux et de l'importance accordée à la productivité par les dirigeants d'entreprise.

 

Aussi, au cours des dernières années, la recherche a évolué rapidement dans le secteur des matériaux, permettant l'apparition de nouveaux métaux, céramiques, matières plastiques, matériaux composites ou électroniques, etc.

 

Ces nouveaux matériaux trouvent des applications concrètes dans plusieurs industries, dont celles de la première transformation des métaux, de la fabrication de produits métalliques et des équipements de transport.

 

L'utilisation croissante de nouveaux matériaux favorise bien sûr l'emploi des ingénieurs métallurgistes et des matériaux.

 

Le secteur du biomédical (biomatériaux pour les prothèses, pour les instruments chirurgicaux, etc.) et celui des articles de sport (fabrication de matériaux légers et résistants) sont les plus prometteurs.

 

Enfin, selon une étude sectorielle sur les besoins de main-d'œuvre dans l'industrie minière 2919-2028 réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines réalisée en 2017; près du quart des ingénieurs métallurgistes devront prendre leur retraite au cours des prochaines années.

 

On prévoit que près d'une quarantaine d'ingénieurs(es) métallurgistes seront nécessaires afin de combler les besoins de l'industrie au cours des prochaines années.

 

La rémunération moyenne après expérience en 2024...

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en matériaux détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 92 100 $

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en matériaux détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de l'aérospatial était de 94 900 $

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en matériaux détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de matériel de transport terrestre était de 97 500 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en matériaux détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de produits métalliques industriels (charpentes, tôles fortes, etc.) était de 103 700 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) métallurgiste qui détenait 10 ans d'expérience au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux était de 110 200 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) métallurgiste détenant 10 années d'expérience au sein des grandes compagnies minières était de 121 300 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) scientifique de recherche détenant 10 années d'expérience au sein de l'Institut de recherche d'Hydro-Québec était de 131 000 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) scientifique de la Défense détenant 10 années d'expérience au sein de Recherche et Développement pour la Défense Canada était de 143 100 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) scientifique de recherche en ingénierie détenant 10 années d'expérience au sein du Conseil national de recherches du Canada CNRC était de 157 600 $.

 

Consulte le site du Comité sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle qui fournit des infos sur les carrières et un portrait de l’industrie de ce secteur.

 

Ainsi que le site du Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la métallurgie qui fait notamment un profil de l’industrie métallurgique québécoise..

 

BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :

 

L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :

 

En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.

 

Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.

 

Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.

 

Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.

 

Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.

 

Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.

 

Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.

L'industrie aérospatiale québécoise

Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).

Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).

Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.

Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.

En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :

  • 2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle

  • 6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)

  • 205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)

  • 39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)

  • un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $

  • 55 % des ventes aérospatiales canadiennes

  • 70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne

L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :

Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.

En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.

Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.

Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.

On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :

On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :

  • Véhicules commerciaux, spéciaux et utilitaires : comprend les constructeurs de camions lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.

    On y retrouvait plus de 400 entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $ et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des Laurentides et de Laval.

    On y assemble de fourgons, camions moyens et autres véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante, camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes, camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque, camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble, camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers, dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.

  • Autobus et autocars : comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires, d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.

    On y retrouvait plus de 100 entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)  qui généraient des revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de 5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec et de la Montérégie.

  • Véhicules récréatifs : Le Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.

    Il comprend les manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait près d'une centaine de manufacturiers qui généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $ et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de leurs activités dans ce secteur.

    On y assemble des véhicules récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence, motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads (VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.

  • Pièces pour automobiles : bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de 130 manufacturiers (principalement des PME) ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards et qui employaient près de 5 700 travailleuses et travailleurs.

    Les entreprises sont principalement concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.

    On y fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.

  • Matériel ferroviaire : le Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.

    Il comprend 165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $ et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).

    On y assemble des voitures de passagers de trains et métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants, instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains, tramways et métros, etc.

  • Véhicules électriques et hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces ou composantes.

    On y assemble des véhicules électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques, tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques, etc.).

L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :

Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre,  magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.

On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.

Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.

En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.

Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.

Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :

  • Produits d'architecture et éléments de charpentes métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture pour les bâtiments.

    On y retrouve plus de 570 entreprises (dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de 4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs; principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.

    Voici quelques exemples de produits fabriqués pour les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques, structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier, portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées, clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux, moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier, tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils électriques en cuivre,  alliages en magnésium-aluminium pour la fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux solaires, etc.

    Voici quelques exemples de produits fabriqués pour les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte, grilles de puisards en fonte,  boîtes de raccordement d'aqueducs, treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer, vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes, pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de toitures), câbles en acier, etc.

  • Pièces industrielles : ce sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des alliages.

    On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11 100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et Saguenay-Lac-St-Jean.

    Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec : outils, poinçons, matrices, pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés en silicium,  pièces en magnésium pour manufacturiers d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.

  • Pièces pour machines et équipements industriels : comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal (acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires, papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).

    On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et Saguenay-Lac-St-Jean.

    Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec : godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression, pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes (agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics, minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits chimiques, etc.

  • Forgeage et estampage : les entreprises de ce sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées. On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie et Estrie.

    Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations de transformation subséquentes.

    L’estampage (et les nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses industries manufacturières, des pièces de produits assemblés : électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne, il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de transformation de métal en feuille.

  • Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition  : comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de 560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la Montérégie.

    Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a : les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques, les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs, malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de produits dangereux, etc.

    Parmi les produits fabriqués en tôle mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons, glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve, pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs roulants en métal, bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires, canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones, boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.

  • Ameublement en métal  : ce sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.

    Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec : mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics, matériel de bureau, etc.

  • Ressorts et produits en fil métallique : ce petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport. Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de torsion, etc.

    On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de Montréal.

    On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton, des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil commercial, de trombones et attaches, etc.

  • Coutellerie et outils à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.

    Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec : grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles, couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées par les agriculteurs, etc.).

L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :

 

L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.

 

Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.

 

En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.

 

Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.

 

Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.

 

Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :

  • Machines et équipements industriels :Ce sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la santé économique du secteur de ses clientes.

    Le marché était évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250 manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.

    Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.

    Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :

    machines et équipements pour centrales hydroélectriques (alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et équipements pour industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients, emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs, barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les aliments, etc); machines et équipements pour l'industries papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte, machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et équipements pour les scieries (déchiqueteuses stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses,  tours à bois, machines à façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres,  machines-outils à commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses, machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de robots industriels, etc); machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau (purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs, séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs, etc); etc.

  • Matériel et Équipements de manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4 milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien que plusieurs autres sont vendus au pays.

    Il comptait plus de 300 entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment : Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean, Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides et Québec.

    On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie, convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières, convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs, ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles, élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices, rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements de manutention : équipements de chargement des liquides pour les industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils, équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets, systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes, systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs, contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.

  • Machineries lourdes et machines connexes : dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture, pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les carrières et pour l'entretien routier.

    Le marché a généré des revenus de plus de 1,1 milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part du marché avec la moitié de toute la production de machineries.

    Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.

    Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :

    machines et équipements agricoles : arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables, enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais, excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets, récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains, séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures à fourrage, voitures de ferme, etc;

    machines et équipements pour la construction et l'entretien routier : amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues, balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices, pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs, places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien de pelouse, etc.), etc;

    machines et équipements forestiers : abatteuses, débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres, dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, , pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines pour l'industrie forestière, etc;

    machines et équipements miniers et de carrières : agitateurs, alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs, cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.

  • Outillage hydraulique, mécanique et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques, hydrauliques et pneumatiques.

    ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus 7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie, du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.

  • Matériel de transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus de plus de 400 milloins $, on y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes dans d'autres secteurs.

    On y fabrique notamment les produits suivants : accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour barres hydroélectriques, vérins hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins pneumatiques, etc.

  • Compresseurs, pompes et ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800 travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.

    On y fabrique : des aérateurs et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie, des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.

Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Pôle d'excellence en matériel de transport terrestre.

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

 

Voici quelques exemples de ces ententes :

  • l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 15 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie métallurgique - option procédés de transformation (nouveau programme 270.AA) dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie

  • l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 12 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie métallurgique - option fabrication mécanosoudée (nouveau programme 270.AB) dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie

  • l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 12 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie métallurgique - option contrôle des matériaux (nouveau programme 270.AC) dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie

  • l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 8 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale - option minéralurgie (nouveau programe 271.AC) du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie

  • l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 8 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale - option minéralurgie (nouveau programe 271.AC) du Cégep de Sept-Îles dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie

  • l'Université Laval pourra reconnaître 3 crédits obligatoires (cours "dessin pour ingénieurs") aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie mécanique (nouveau programme 241.A0) dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie des matériaux et de la métallurgie B.ing. offert à l'Université Laval  et à l'Université Mcgill a une durée totale de 4 ans (11 session incluant les trimestres d'été) offert en régime coopératif à temps complet de jour seulement;

 

CHEMINEMENT TYPE :

 

Au cours de la première année; tu acquerras des connaissances fondamentales nécessaires au génie des matériaux (mathématiques et physique); tu apprendras à développer, organiser et présenter des idées dans un cadre technique et les méthodes et techniques de rédaction de rapports techniques; tu seras familiarisé(e) avec les propriétés mécaniques, thermiques, électriques et magnétiques de matériaux utilisés en ingénierie (métaux et alliages métalliques, polymères, composites, bois et bétons); tu seras initié(e) à la conception, le tracé et l'interprétation de dessins techniques et aux logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO) et tu apprendras à programmer diverses applications à l'aide de langages de programmation évolués (Matlab, Python, Autocad) et effectuer la conception de programmes; tu seras initié(e) aux concepts de base des traitements physiques, hydrochimiques, électrochimiques et thermochimiques dans la production de métaux et de matériaux; tu seras familiarisé(e) avec le comportement des fluides (liquides, gaz et plasmas) et des forces internes associées; tu seras familiarisé(e) avec les propriétés mécaniques des matériaux (contraintes, déformations, résistance, durabilité); tu seras familiarisé(e) avec les principes de la thermodynamique pour prévoir et analyser le comportement des systèmes et procédés énergétiques utilisés en ingénierie; tu seras initié(e) aux procédés de traitement et de valorisation des minerais (concassage, broyage, séparation-criblage, flottation, etc.); tu seras initié(e) au comportement général des métaux ferreux et non ferreux et aux propriétés mécaniques des alliages et tu seras initié(e) aux particularités qui caractérisent la surface des matériaux par opposition à leur masse.

 

Tu devras suivre des cours obligatoires tels que :: mathématiques de l'ingénieur 1, communication en ingénierie (théorie + atelier), matériaux de l'ingénieur, méthodologie du design en ingénierie, méthodes statistiques pour ingénieur, introduction à la profession d'ingénieur en métallurgie et en matériaux, introduction à la métallurgie extractive (théorie + labo), mathématiques de l'ingénieur 2, mécanique des fluides, structure et résistance des matériaux, informatique pour ingénieur (théorie + labo), thermodynamique pour ingénieur, introduction aux procédés minéralurgiques, équations différentielles ordinaires pour ingénieur, thermodynamique métallurgique, microstructures et propriétés des matériaux et ingénierie des surfaces.

 

Au cours de la deuxième année; tu approfondiras tes connaissances dans les disciplinnes fondamentales appliquées au génie minier (mathématiques et physique); tu seras familiarisé(e) avec les phénomènes chimiques couplés à des échanges réciproques d’énergie électrique, ce qu'on appelle l'électrochimie et initié(e) aux principes à l'étude de la corrosion; tu seras initié(e) aux techniques de masse, de surface et microanalytiques pour la caractérisation des matériaux (spectrophotométrie par absorption UV, , diffraction des rayons X, spectroscopie infrarouge, microscopie électronique à balayage et à transmission, spectroscopie électronique, etc.); tu seras initié(e) aux procédés et aux phases de transformation des minerais en métaux solides; tu seras initié(e) aux applications de polymères et de composites synthétiques et naturels comme matériaux d'ingénierie, par exemple dans les applications biomédicales, automobiles et aérospatiales; tu seras initié(e) aux principes fondamentaux du magnétisme, supraconductivité et matériaux supraconducteurs et matériaux diélectriques et aux propriétés optiques des matériaux;

 

À Laval et Mcgill, tu découvriras le milieu industriel de façon à s'initier au travail d’ingénieur en génie de la métallurgie et des matériaux par l'exécution de diverses tâches s’intégrant à un ou plusieurs projets d’envergure différente définis par l’employeur sous la supervision d'un(e) ingénieur(e). dans le cadre du premier stage coopératif.

 

Tu auras des cours obligatoires tels que :: analyse numérique de l'ingénieur, transfert de chaleur et de matière, électrochimie, corrosion et protection (théorie + labo), techniques d'analyse et de caractérisation (théorie + labo), mécanique des solides, le stage coopératif 1 (expérience rémunérée de 14 à 16 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'automne à Laval ou au cours du trimestre d'hiver à Mcgill), phases de transformation des métaux : solides (théorie + labo), applications des polymères (théorie + labo), propriétés électroniques des matériaux (théorie + labo), santé et sécurité pour ingénieur, ainsi que le stage coopératif 2 (expérience rémunérée de 14 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'été à Laval seulement).

 

Au cours de la troisième année; tu seras familiarisé(e) avec les propriétés et aux comportements mécaniques (résistance, ductilité, résilience, ténacité, fatigue et fluage) des matériaux, principalement les métaux ferreux, les métaux non ferreux, les composites et les céramiques; tu seras initié(e) aux essais mécaniques des matériaux : dureté, traction, résilience, fatigue; tu seras initié(e) aux méthodes d'analyse et de modélisation appliquées en traitement des minerais et à la métallurgie extractive; tu apprendras les processus chimiques qui affectent la distribution et la circulation des composés chimiques dans les minerais; tu seras familiarisé(e) avec les méthodes d'analyse de circuits à courant continu CC et de circuits à courant alternatif CA avec application aux instruments électriques, aux moteurs et à d'autres appareils courants; tu réaliseras un projet de session en équipe, ayant pour but de proposer un choix optimal de matériau, afin de répondre à des exigences de conception liées à une application définie; tu seas initié(e) aux procédés de mise en forme des métaux (formage à chaud et à froid, forgeage, laminage, filage, étirage, emboutissage et pliage); tu seras initié(e) aux procédés de fabrication, de caractérisation et aux propriétés des poudres métalliques et céramiques; tu seras familiarisé(e) avec les caractéristiques physiques et mécaniques et aux structures particulières retrouvées dans les matériaux composites; tu seras initié(e) aux procéds de fabrication de composites à matrices polymères, métalliques et céramiques;

 

À Mcgill,  tu mettras en application les compétences acquises par la réalisation de travaux techniques liés aux sciences du génie métallurgique et des matériaux sous la supervision d'un(e) ingénieur(e) expérimenté(e) dans le cadre d'un second stage coopératif en milieu industriel au cours du trimestre d'été.

 

À Laval, tu participeras activement à la réalisation de travaux de conception et de planification dans le cadre d’un projet étroitement lié au génie de la métallurgie et des matériaux en étroite collaboration avec un(e) ingénieur(e) dans le cadre d'un troisième stage coopératif en milieu industriel au cours du trimestre d'hiver.

 

Tu auras des cours tels que : comportement mécanique et essais des matériaux (théorie + labo), introduction au génie des procédés (théorie + labo), traitement hydrochimique (théorie + labo), électrotechnologie (théorie + labo), gestion de projets d'ingénierie, analyse économmique en ingénierie, projet de conception en propriétés/choix des matériaux, mise en forme des métaux (théorie + labo), traitement des poudres métalliques et céramiques (théorie + labo), matériaux composites (théorie seulement), ainsi que le stage coopératif 2 (expérience rémunérée de 16 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'été à Mcgill) OU  le stage coopératif 3 (expérience rémunérée de 14 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'hiver à Laval).

 

Enfin, au cours de la quatrième année; tu seras initié(e) au concept du développement durable et aux différentes idées philosophiques sous-jacentes; tu seras initié(e) aux différentes techniques de soudage par fusion leurs caractéristiques et à produire ou à interpréter des dessins techniques liés au soudage; tu seras initié(e) au procédé de fabrication addictive, soit par la génération d'une forme en alliages métalliques par dépôt de couches successives; tu seras sensibilisé(e) aux effets de l'exploitation d'une mine sur le milieu et aux solutions aux problèmes environnementaux (traitement des gaz et poussières pyrométallurgiques, traitement des rejets cyanurés, drainage rocheux acide, toxicité et traitement des effluents miniers, construction de digues, emplacement, conception et contrôle des parcs à résidus, etc.); tu seras initié(e) aux principaux procédés de moulage en fonderie; tu seras initié(e) aux méthodes d'évaluation non destructives des matériaux (radiographie, ultrasons, courants de Foucault, ressuage, magnétoscopie, émission acoustique, etc.); tu seras initié(e) aux méthodes d'applications et réalisations du contrôle de qualité sur des pièces coulées, forgées ou laminées et à des joints soudés ou collés; tu seras initié(e) à la création d'estimations techniques préliminaires qui prennent en compte les bilans de matériaux et d'énergie; tu seras initié(e) aux techniques de modélisation et de simulation informatique en génie des matériaux;

 

Tu auras les cours suivants : génie et développement durable, éthique et professionnalisme de l'ingénieur, soudage des matériaux (théorie + labo), matériaux pour la fabrication addictive (théorie + labo), environnement minier et métallurgique, procédés de fonderie (théorie + labo), contrôle non destructif des matériaux (théorie + labo), processus de conception des matériaux (théorie + labo), introduction à la conception de matériaux informatisée (théorie + labo),, ainsi que les cours obligatoires et optionnels selon la concentration ou le profil choisi, ainsi que le stage coopératif 3 (expérience rémunérée de 16 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'été à Mcgill seulement).

 

À Mcgill, tu participeras activement à la réalisation de travaux de conception et de planification dans le cadre d’un projet étroitement lié au génie de la métallurgie et des matériaux en étroite collaboration avec un(e) ingénieur(e) dans le cadre d'un troisième stage coopératif en milieu industriel au cours du trimestre d'automne.

 

Les particularités de chacune des universités  :

 

à l'Université Mcgill :

 

La proximité de plusieurs grandes entreprises de fabrication métallique industrielle dans les régions de Lanaudière et de Laval, des grands industries de transformation métallurgique dans la Rive-Sud de Montréal (Arcelor-Mittal et Rio Tinto Fer et Titane) et des géants de l'aérospatial, permet à l'Université Mcgill d'avoir des partenaires privilégiés de l'industrie;

 

Son programme comporte plusieurs travaux pratiques en laboratoire, ainsi que 3 stages rémunérés en industrie totalisant 12 mois d'expérience viennent s'ajouter aux cours théoriques et aux laboratoires;

 

Aucune concentration ou profil n'est offert, mais comporte un choix de 3 cours optionnels parmi une liste proposée, ex :

 

matériaux avancés de génie civil, mécanique des matériaux composites, corrosion et dégradation des matériaux, déformation à chaud des matériaux, microscopie électronique à transmission, traitement électrochimique, analyse des matériaux par faisceaux d'électrons,systèmes de traitement des minerais, ingénierie des nanomatériaux, métallurgie physique de l'aluminium, conception de matériaux avancés, matériaux métalliques et procédés de fabrication aérospatiaux, fondements de la micro et nano-fabrication, fabrication additive utilisant des matériaux métalliques et céramiques, etc.

 

à l'Université Laval :

 

Ce programme exclusif en français en Amérique du Nord te permettra d'acquérir de l'expérience professionnelle en milieu industriel en alternance avec les trimestres d'études.

 

En effet, tu réaliseras 3 stages industriels rémunérés et crédités de 14 semaines consécutives chacun en effectuant certaines tâches en lien avec notions acquises dans les sessions précédentes et en utilisant des équipements de haute technologie qui ne sont pas disponibles dans les laboratoires universitaires;

 

De nombreux grands partenaires industriels comme : Rio Tinto, Alcoa, Arcelormittal, Glencore, mais également plusieurs PME te permettront d'obtenir une expérience enrichissante en milieu de travail;

 

De plus, sa proximité de plusieurs entreprises de fabrication métallique industrielle dans la région Chaudière-Appalaches, mais également du plus grand employeur de l'industrie, Rio Tinto au Saguenay-Lac-St-Jean permet à l'Université Laval d'avoir des liens étroits avec plusieurs entreprises de cette industrie;

 

De plus, de nombreux travaux pratiques en laboratoires viendront s'ajouter à la formation théorique.

 

Enfin, au cours de la 3e année, tu devras choisir l'une des 2 concentrations suivantes :

 

Biomatériaux : cette concentration te permettra de te spécialiser dans la conception et le développement de matériaux pour l'industrie biomédicale et pharmaceutique à base d'un métal non ferreux seul ou combiné avec un autre type de matériau (par exemple : les stimulateurs cardiaques, les orthèses et prothèses orthopédiques, prothèses orthodontiques, etc.).

 

Tu devras suivre les cours suivants : biomatériaux pour implants et organes artificiels, nanobiomatériaux et théranostique, modification de surface des biomatériaux, laboratoire de biomatériaux, ainsi qu'un projet de conception en biomatériaux.

 

Matériaux et métallurgie : si tu désires concevoir et développer de nouveaux matériaux faits de métaux combinés avec d'autres matériaux avancés (polymères, céramique, verre, composites, etc.) pour diverses applications (industrie aérospatiale, industrie de la fabrication de produits pour la production énergétique renouvelable, industrie de la fabrication de matériaux pour la production ou le traitement de l'eau, etc.), c'est la concentration qu'il te faut.

 

Tu devras suivre les cours suivants : matériaux composites, introduction au génie des procédés, pyrométallurgie, électrométallurgie et procédés minéralurgiques 2.

 

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Par la suite, tu pourras poursuivre tes études à la maîtrise en génie métallurgique ou à la maîtrise en sciences de l’énergie et des matériaux.

 

Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures en génie où les programmes sont décrits.

 

Voici quelques exemples de programmes de maîtrise :

  • Maîtrise en génie métallurgique ou des matériaux à Mcgill (M.ing. sans concentration avec projet ou avec mémoire et M.Sc. sans concentration avec mémoire), Laval (avec mémoire), et Polytechnique (avec projet ou avec mémoire)

  • Maîtrise en génie aérospatial à l'ÉTS (avec projet), ÉTS (avec mémoire), Polytechnique (avec projet ou avec mémoire), Laval (avec projet), Laval (profil environneent virtuel), Sherbrooke (avec stage ou avec projet), Mcgill (avec projet) et Concordia (avec projet)

  • Maîtrise en environnement à Sherbrooke (concentration en gestion de l'environnement avec essai ou essai-intervention, concentration en gestion l'environnement - profil international avec stage à l'étranger + projet + essai ou essai-intervention, concentration en gestion de l'environnement avec double diplôme offert conjointement avec l'Université de Troyes en France avec projet et essai ou essai-intervention OU concentration en gestion du développement durable avec essai, essai-intervention)

  • Maîtrise en gestion en ingénierie à Sherbrooke (avec essai-projet) et Ottawa (avec projet ou avec cours seulement)

  • Maîtrise en sciences de l'énergie et des matériaux à l'U.Q.T.R. conjointement avec l'I.N.R.S. (avec mémoire)

  • Maîtrise en sécurité et hygiène industrielles à l'UQTR (avec essai)

  • M.B.A. - sciences et génie (aucune expérience nécessaire) à l'UQAM

Enfin, il existe des programmes de maîtrise en ingénierie du verre ou en génie céramique qui pourraient t’intéresser, mais ne sont offerts qu’aux U.S.A. Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures aux U.S.A.

 

Consulte également la page suivante où des organismes de recherches ont été répertoriés.

 

Ainsi que d'autres programmes de 2e cycle, soit :

  • Certificat gradué en génie mécanique à Concordia

  • D.E.S. en gestion et leadership scientifiques à Ottawa

  • D.E.S. en gestion de projets technologiques à Ottawa

  • D.E.S.S. en environnement et développement durable à Montréal

  • D.E.S.S. en ergonomie et innovation à Laval

  • D.E.S.S. en génie chimique à Polytechnique

  • D.E.S.S. en génie de l'environnement à Polytechnique et ÉTS

  • D.E.S.S. en génie de la production automatisée : intégration et automatisation des systèmes à l'ÉTS

  • D.E.S.S. en génie de la production automatisée : systèmes intelligents à l'ÉTS

  • D.E.S.S. en génie des risques de santé et sécurité au travail à l'ÉTS

  • D.E.S.S. en génie mécanique à Polytechnique et ÉTS

  • D.E.S.S. en génie des matériaux à Polytechnique

  • D.E.S.S. en génie physique à Polytechnique

  • D.E.S.S. en gestion de l'innovation à l'ÉTS

  • D.E.S.S. en gestion de l'environnement à Sherbrooke

  • D.E.S.S. en gestion de l'ingénierie à Sherbrooke

  • D.E.S.S. en gestion de projets d'ingénierie à l'ÉTS

  • D.E.S.S. en mathématiques de l'ingénieur à Polytechnique

  • D.E.S.S. en prévention et gestion de la santé et sécurité au travail à Laval

  • Microprogramme en développement de produits à Polytechnique

  • Microprogramme en développement durable à Polytechnique

  • Microprogramme en entrepreneuriat et gestion de PME à Laval

  • Microprogramme en ergonomie des interactions humains-ordinateur à Polytechnique

  • Microprogramme en génie et entrepreneuriat technologique à Polytechnique

  • Microprogramme en gestion de l'ingénierie à Sherbrooke

  • Microprogramme en gestion de la santé et sécurité au travail à Laval

  • Microprogramme en gestion de projets d'ingénierie à Sherbrooke

  • Microprogramme en ingénierie de la résilience et gestion des risques technologiques à Polytechnique

  • Microprogramme en ingénierie de la sécurité au travail à Polytechnique

  • Microprogramme en innovation technologique et commercialisation à Polytechnique

  • Microprogramme en matériaux composites et polymères à Polytechnique

  • Microprogramme en mécatronique à Polytechnique

  • Microprogramme en sciences et technologie de la plasturgie à Polytechnique

  • Microprogramme en systèmes électrochimiques industriels à Polytechnique

  • Programme court en communication scientifique à l'UQAM

  • Programme court en démarrage d'une entreprise technologique à l'ÉTS

  • Programme court en génie de l'environnement à l'ÉTS

  • Programme court en génie de la production automatisée : intégration et automatisation des systèmes à l'ÉTS

  • Programme court en génie de la production automatisée : systèmes intelligents à l'ÉTS

  • Programme court en génie des risques de santé et sécurité au travail à l'ÉTS

  • Programme court en génie mécanique à l'ÉTS

  • Programme court  en gestion de l'innovation à l'ÉTS

  • Programme court en gestion de projets d'ingénierie à l'ÉTS

EXIGENCES D’ADMISSION :

  • Soit détenir le Baccalauréat international en sciences de la nature

    et avoir réussi un cours équivalent à PHY 203-NYB ou l'objectif 00US ou suivre un cours équivalent au premier trimestre d'inscription à l'université
    (Polytechnique)
     
    aucun cours supplémentaire exigé
    (Mcgill et Laval)

     

  • Soit détenir un D.E.C. intégré en sciences, lettres et arts

    et avoir réussi un cours équivalent à PHY 203-NYB ou l'objectif 00US ou suivre un cours équivalent au premier trimestre d'inscription à l'université
    (Polytechnique)
     
    aucun cours supplémentaire exigé
    (Mcgill et Laval)

  • Soit détenir un D.E.C. en sciences de la nature ou en sciences pures et appliquées
    (toutes les universités)
     

  • Soit détenir un D.E.C. en technologie du génie métallurgique (270.AA ou 270.AB ou 270.AC) ou en technologie minérale - spécialisation en minéralurgie (271.AC) et avoir complété les cours suivants ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents

    1 cours de calcul intégral, 1 cours d'algèbre vectorielle, 1 cours de chimie générale, un cours de dynamique et 1 cours d'électricité et magnétisme;
    OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants + cote R 26,0 ou + :
    (Polytechnique)


    00UN, 00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
    OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
    (Laval pour technologie du génie métallurgique)

    00UN et 00UP (maths 103 et 203);
    00UR (physique 101);
    OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
    (Laval pour technologie minérale - spécialisation en minéralurgie)
     

  • Soit détenir tout autre D.E.C et avoir complété les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

    00UN, 00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
    00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301);
    00UL et 00UM (chimie 101 et 201)
    OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
    (Mcgill et Polytechnique)


    00UN, 00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
    00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301);
    00UL (chimie 101)
    00UK (biologie 301)
    OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
    (Laval)
     

  • Soit détenir un diplôme de 1er cycle universitaire dans une spécialité des sciences pures ou appliquées (toutes les universités)
     

  • Soit être âgé d’au moins 21 ans, avoir quitté les études à temps plein depuis au moins 2 ans, posséder des connaissances équivalentes et avoir une expérience pertinente sur le marché du travail

    1 cours de calcul différentiel, 1 cours de calcul intégral, un cours d'algèbre vectorielle;
    1 cours de dynamique (ou physique mécanique), 1 cours d'électricité et magnétisme;
    1 cours de chimie générale;
    OU suivre une formation préparatoire à l'université
    (Polytechnique et Laval)
     

  • Pour les candidats de l’Ontario : détenir le Certificat d’études secondaires de l’Ontario et avoir réussi des cours universitaires équivalents à ceux mentionnés ci-dessus. Pour connaître les équivalences de préalables, voir la page suivante
     

  • Pour les candidats du Nouveau-Brunswick : détenir le Diplôme d’études secondaires du Nouveau-Brunswick et avoir réussi des cours universitaires équivalents à ceux mentionnés ci-dessus. Pour connaître les équivalences de préalables, voir la page suivante

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Aucun contingentement à ces programmes

 

Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis.

 

Les admissions sont ouvertes aux trimestres d’automne et d’hiver dans les 3 universités

  

ENDROITS DE FORMATION 

 

Qu'est-ce que le régime coopératif (aussi appelé "alternance travail-études") ?

  • Université Laval
    (Baccalauréat spécialisé en génie des matériaux et de la métallurgie avec concentrations offertes : biomatériaux, matériaux et
    métallurgie ou sans concentration avec projet de fin d'études et stages rémunérés obligatoires, voir aussi la page suivante);
    offert
    en régime coopératif à temps complet de jour seulement;
    programme unique en francais en Amérique du Nord.


    Voir aussi :
    la passerelle permettant aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale (spécialisation en minéralurgie) de se faire reconnaître jusqu'à 6 crédits;
    et la passerelle permettant aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie métallurgique (toutes les spécialisations) de se faire reconnaître 3 crédits..


    Fondé en 1939, il est le SEUL baccalauréat francophone et département de génie des matériaux en Amérique du Nord;
    Possibilité de bénéficier d'un service d'aide individuelle en mathématiques offert par des étudiants(es) aux baccalauréats en mathématiques et en statistique au sein du Centre de dépannage et d'apprentissage en mathématiques et statistique;
    Possibilité de participer à différentes activités parascolaires et professionnelles telles que le : conférences et séminaires d'ingénieurs en matériaux et de chercheurs, visites industrielles, participation au Festival de sciences Eurêka!,
    visite du Salon des technologies de fabrication de Montréal, visite du Cast Expo à Cincinnati aux USA, etc;
    Possibilité de participer à différents projets et clubs étudiants tels que : Groupe aérospatial de l'Université Laval (équipe de conception d'une fusée); Avion cargo Laval (équipe de conception d'un avion téléguidé), Épreuve du Nord (équipe de conception d'un véhicule de course adapté au climat nordique), FormUL SAE (équipe de conception d'un bolide de course), Équipe de structures UL (équipe de conception de structures en acier), Entrepreneuriat Laval, etc;

    Possibilité de bénéficier un passage intégré à la maîtrise permettant commencer une scolarité de 2e cycle pendant tes études de 1er cycle et ainsi, les cours réussis sont crédités dans votre programme de baccalauréat et le seront une seconde fois à la maîtrise, voir la page suivante;
    Possibilité de choisir le Profil international permettant d'effectuer un séjour d'études à l'étranger d'une ou deux sessions dans une université partenaire  (École d'Ingenieurs Louis de Broglie-ECAM Rennes en France, ECAM Bruxelles en
    Belgique ou Université de Mons en Belgique); pour plus de détails, consulte le Bureau international
    ;
    Comprend la réalisation d'un projet de fin d'études obligatoire qui consiste en réalisation d'un projet d'envergure en génie des matériaux (sous forme d'un mandat réel d'une entreprise ou proposition de projet d'un équipe d'étudiants ou d'un professeur);
    Regarde la vidéo promotionnelle et le webinaire du programme;
    Site du Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux.

    Accès à des laboratoires et équipements à la fine pointe : un laboratoire de chimie des polymères, un laboratoire de caractérisation des matériaux, un laboratoire d'extrusion, un laboratoire de moulage, un laboratoire de thermotransformation, un laboratoire des procédés et un laboratoire de transformation (dotés d'équipements à la fin pointe de technologie tels que : bobineuse auto, bain d’eau, broyeur ultra-centrique extrudeuse bi-vis, extrudeuse monovis, extrudeuse-souffleuse, granulateur, presse à injecter électrique, presse hydraulique auto, pulvérisateur, thermoformeuse, topour à film verticale, séchoir type dessicant pour thermoplastiques, etc), ainsi qu'un laboratoire de conception et simulation (dotés de plusieurs logiciels spécialisés tels que : Autodesk, SolidWorks, ERP Plasturgie, Moldflow, etc.). et un laboratoire d'informatique (doté de logiciels récents tels que : AutoCAD, Bilmat, Maple, Mathtype, Matlab,  imprimante 3D, etc.);


    Possibilité de réaliser un stage de recherche crédité dans l'un des nombreux laboratoires de recherche
    s de l'Université Laval;
    Comprend la réalisation de 3 stages rémunérés obligatoires en milieu professionnel d'une durée de 15 semaines chacun aux trimestres d'été, d'automne et d'hiver.

    Consulte égalerment les détails sur la maîtrise en génie des matériaux et de la métallurgie (profil recherche - sans concentration ou cheminement bidiplômant avec l'Université de Toulouse III - Paul Sabatier avec mémoire, voir aussi la page suivante).


    Site du Centre de recherche sur l'aluminium REGAL
    ; site du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, site du Centre de recherche sur les matériaux avancés; site du Laboratoire de biomatériaux et bio-ingénierie; site du Laboratoire de biomatériaux pour l'imagerie médicale; site du Laboratoire de métallurgie des poudres de l'Université Laval; site du Regroupement québécois sur les matériaux de pointe (RQMP).

    réputée dans les domaines de recherches tels que :

    bioomatériaux : modélisation expérimentale de la corrosion physiologique; conception et développement de nouveaux alliages à base de métal pour lesquels la corrosion est stimulée et surveillée, ce qui entraîne de nouvelles applications pour les domaines vasculaire, orthopédique, dentaire et pédiatrique; développer et de nouveaux tests pour l'évaluation de la toxicité et la réponse biologique des biométaux dégradables; propriétés spécifiques des matériaux utilisés pour concevoir et fabriquer les futurs organes artificiels ou améliorer ceux existant; conception, développement et validation de structures pour la régénération des cellules en 3D sous environnements biochimiques et mécaniques contrôlés par les bioréacteurs de perfusion; propriétés mécaniques (élasticité, viscoélasticité, etc) et des propriétés de surface de matériaux biologiques, polymériques et synthétiques pour des applications dans différents domaines (biomédical, biologique, optique, mécanique et industriel en général); conception et au développement de revêtements antibactériens pour des applications spécifiques, y compris domotique, comme pour les espaces de vie dans l'espace et dans les hôpitaux; analyse et développement des biomatériaux et des organes artificiels; caractérisation des propriétés physico-chimiques des biomatériaux; etc;

    nouveaux matériaux : caractérisation des propriétés physico-chimiques des biomatériaux; caractérisation thermodynamique des métaux légers; caractérisation des matériaux par microscopie électronique à balayage et en transmission; comportement des alliages liquides; propriétés mécaniques (choc, traction, fluage), dégradation et microstructure des alliages moulés;propriétés des alliages moulés en présence de vibration; caractérisation physico-chimique de nanoparticules métalliques et d'oxydes métallique; propriétés mécaniques des matériaux supramoléculaires; production de revêtements de surfaces biomédicales intégrant des nanoparticules magnétiques; simulation physique et mathématique de la fissuration à chaud dans les alliages d'aluminium; développement, fabrication et densificationde nouvelles poudres métalliques; développement de nouveaux alliages à base de magnésium; matériaux composites à base d'alliages de magnésium; etc;

    procédés industriels : analyse, modélisation, simulation, optimisation et commande automatique des procédés minéralurgiques et métallurgiques;
    traitements thermique et traitement des matériaux par laser; traitement thermo-mécanique des métaux; développement de nouveaux procédés de fonderie;  conditions électrochimiques optimales pour le raffinage des métaux et des semiconducteurs; etc.

  • Université Mcgill
    (Baccalauréat spécialisé en
    génie des matériaux - sans concentration avec projet de fin d'études obligatoire);

    offert en régime régulier à temps complet de jour
    .

    L'un des plus importants département et programme de génie des matériaux au Canada;
    Ses programmes de génie des matériaux sont classés au 2e rang au Canada, au 16e rang  en Amérique du Nord et au 39e rang mondial en 2019 selon le réputé classement QS Ranking;
    Ses programmes de génie des matériaux sont classés au 2e rang au Canada, au 18e rang  en Amérique du Nord et au 49e rang mondial en 2020 selon le réputé classement QS Ranking;
    Ses programmes de génie des matériaux sont classés au 2e rang au Canada, au 20e rang  en Amérique du Nord et au 55e rang mondial en 2021 selon le réputé classement QS Ranking;
    Ses programmes de génie des matériaux sont classés au 1e
    r rang au Canada, au 8e rang  en Amérique du Nord et au 55e rang mondial en 2022 et 2023 selon le réputé classement QS Ranking;

    Possibilité de participer à différentes activités parascolaires et professionnelles telles que le : conférences et séminaires d'ingénieurs en matériaux et de chercheurs, le Concours de vulgarisation scientifique, visites industrielles, etc;
    Possibilité de participer à différents projets étudiants tels que : Aero Mcgill (équipe de conception d'un drone), Mcgill Baja Racing (équipe de conception d'une voiture de course), Mcgill Bridge Building (équipe de conception de ponts en acier), Mcgill Rocket Team (équipe de conception d'une fusée), le Programme d'entrepreneuriat technologique;
    Comprend la réalisation d'un projet de fin d'études obligatoire en développement d'un produit ou d'un procédé innovant (sous forme d'un projet virtuel ou d'un mandat pour une entreprise partenaire ou dans le cadre d'un stage);

    Possibilité de réaliser un projet de recherche facultatif (sous forme d'un essai, d'un mini-mémoire ou d'un projet d'intervention dans le milieu);
    Possibilité de bénéficier un passage intégré à la maîtrise permettant d'accélérer ta scolarité de 2e cycle (en suivant les cours obligatoires de la maîtrise pendant ton programme de 1er cycle) et accélérer ton parcours aux cycles supérieurs;

    Regarde le webinaire de la Faculté;
    Site du Département de génie des matériaux.

    Accès à des laboratoires et équipements à la fine pointe : un laboratoire de mécanique des fluides, un laboratoire de thermodynamique, un laboratoire de matériaux, un laboratoire d'études métallographiques, un laboratoire d'analyses chimiques (équipé d'appareils d'analyse tels que : spectromètres d'absoption, chromatographes en phase gazeuse, chromatographe ionique, analyseur de taille de particules, analyseur micrométrique, etc.), un laboratoire d'essais mécaniques (dureté, traction, résistance à la corrosion), un laboratoire d'assemblage d'alliages, laboratoire de soudage, laboratoire des procédés, un laboratoire d'usinage, etc.un laboratoire de microscopie électronique, un laoboratoire de procédés et un laboratoire d'informatique (doté de logiciels récents tels que : AutoCAD, Bilmat, Mathtype, Matlab, Moldflow, Solidworks, imprimante 3D de cire, imprimante 3D qui fabrique des pièces en métal ou en céramique, etc.);


    Possibilité d'effectuer un séjour d'études à l'étranger d'1 ou 2 session(s) dans une université partenaire (
    choix parmi plus de 80 universités dans 25 pays dont certaines parmi les plus prestigieuses au monde telles que : National University of Singapore à Singapore, University of California at Berkeley aux USA, University of Manchester en UK, Kyoto University au Japon, University of Tokyo au Japon, Hong Kong University of Science & Technology à Hong Kong, Nanyang Technological University University of Queensland en Australie, Instituto Technologico y Estudios Superiores de Monterrey au Mexique, University of California at Berkeley aux USA); pour plus de détails consulte le Bureau des échanges étudiants.

    Possibilité de réaliser un stage de recherche crédité dans l'un des nombreux laboratoires de recherches de l'Université
    Mcgill;
    Possibilité de réaliser jusqu'à 3 stages rémunéré facultatifs d'une durée de 4 mois chacun au cours des trimestre d'été OU un stage de 12 mois consécutifs, (après la troisième année), voir la page suivante.

    Consulte également les détails sur
    la Maîtrise en génie des matériaux (profil recherche - sans concentration avec mémoire) et  la Maîtrise en chimie (profil recherche - sans concentration avec mémoire).

    Site de l'Institut des matériaux avancés de Mcgill; site du Centre de recherche sur l'aluminium REGAL;  site du Groupe de recherche Kirk H. Bevan en matériaux électroniques; site du Laboratoire de traitement de la poudre et de fabrication additive de matériaux avancés; site du Laboaratoire de biointerface; site du Regroupement québécois sur les matériaux de pointe (RQMP).

    réputée dans les domaines de recherches tels que :

    génie tissulaire et biomatériaux
    : phénomènes se produisant à l'interface entre les matériaux synthétiques et les molécules biologiques; fondements du processus de biominéralisation; développement d'échafaudages nanostructurés issus de polymères naturels ou synthétique pour la réparation et l'augmentation des os, du cartilage et d'autres tissus conjonctifs;
    etc;

    génie énergétique :
    conception et développement de cellules solaires nanostructurées à base d'oxyde de titane; conception et développement de cellules solaires à nanofilsl développement de technologies plasma pour produire des nanomatériaux pour les dispositifs de conversion/stockage d'énergie; conception et développement de batteries Li-ion de nouvelle génération; développement de nouveaux procédés de capture du CO2 à partir de procédés industriels, tels que le procédé de bouclage du calcium pour l'industrie du ciment; développement de matériaux fonctionnels pour l'énergie verte; etc;

    nouveaux matériaux : application et au développement de méthodes technologiques de conception assistée par ordinateur (TCAD) de matériaux et dispositifs électroniques à l'échelle nanométrique; éveloppement de dispositifs semi-conducteurs à l'échelle nanométrique, notamment des nanofils semi-conducteurs et d'autres nanostructures afin de concevoir de nouveaux capteurs; développement de nouveaux alliages de magnésium pour des applications aux carrosseries de véhicules automobiles; développement de nouveaux alliages d'aluminium aux performances thermiques améliorées pour des applications de moteurs diesel; développement de nouveaux aciers avancés à haute résistance avec une résistance élevée aux chocs pour des applications aux carrosseries des véhicules automobiles;
    développement de nouveaux alliages de magnésium résistants à l'inflammation pour des applications aux structures des engins spatiaux et aux composantes externes des structures des aéronefs; développement de poudres métalliques à des températures bien inférieures au point de fusion pour des applications aérospatiales principalement; élaboration et développement de nouveaux revêtements durs pour leur résistance à l'usure et pouvant être utilisés dans les roulements ou le bord d'attaque des aubes de turbine pour la protection contre les érosions; élaboration et développement de revêtements de lubrifiants solides pour leur importance dans les systèmes satellitaires et leurs propriétés autolubrifiantes potentielles pour réduire la consommation d'huile dans les aéronefs; etc;

    génie des procédés
    : comportement des métaux lors de procédés de déformation à faud (notamment les alliages de titane, les alliages de magnésium et les aciers faiblement alliés à haute résistance); développement de nouveaux procédés de fonte de métaux légers; développement et l'étude de nouvelles technologies environnementales pour l'immobilisation de polluants comme l'arsenic et le sélénium; synthèse et la fabrication d'électrodes en titane à couche mince nanostructurées pour les applications de cellules solaires à colorant; synthèse hydrothermale et élaboration de tests électrochimiques pour les matériaux de batterie Li-ion; développement et ingénierie de procédés pour fabriquer, assembler et former librement des nanomatériaux en vrac destinés à la fabrication de structures métalliques; développement de nouveaux procédés de capture du CO2 à partir de procédés industriels, tels que le procédé de bouclage du calcium pour l'industrie du ciment; etc.

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux l'avis d'ingénieurs métallurgistes sur leur profession ?, consulte les vidéos et entrevues écrites suivants :

  • les entrevues avec Laurence Boisvert; Martin Grenon et Diego Mantovani; la première est étudiante à la maîtrise en génie des matériaux, le second est professeur en génie des mines et de la minéralurgie et le troisième est professeur en génie des matériaux et de la métallurgie à l'Université Laval et réalisées par l'Université Laval;

  • l'entrevue avec notamment avec Sadia Arshad; ingénieur métallurgiste superviseure - exploitation fonderie (au moment de l'entrevue) et maintenant, conseillère technique en amélioration continue chez Alcoa et réalisée par Alcoa;

  • l'entrevue avec Jean-Luc Garbal; ingénieur et responsable de projets pour le Groupe ADF et réalisée par cette entreprise;

  • l'entrevue avec Jonathan Landry-Bain; chargé d'ingénierie - contrôle et corrosion chez Énergir et réalisée par Énergir;

  • l'entrevue avec Olivier Martel; ingénieur métallurgiste et coordonnateur chez Arcelormittal et réalisée par Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie;

  • l'entrevue avec Joël Larose; B.ing et M.ing (génie matériaux), ingénieur de projet, recherche & technologie chez Pratt & Whitney Canada et réalisée par l'Ordre des ingénieurs du Québec;

  • l'entrevue écrite avec Louis-Philippe Fortin Burroughes; consultant pour Alvarez & Marsal Business Consulting A & M, une société internationale de conseils en gestion de l'ingénierie et réalisée par l'Université Mcgill;

  • l'entrevue avec Sébastien Leboeuf; ingénieur métallurgiste en chef chez Pacific Aluminium à Brisbane en Austrailie (div de Rio Tinto) et réalisée par l'Association des diplômés de l'Université Laval;

  • les entrevues avec Richard Gauthier, Frédérik Thivierge, Sabrina Simard, Christian Maltais, Gino Chouinard et Bruno Bourassa; le premier est ingénieur - automatiion et surveillant principal, le second est ingénieur de procédés / métallurgiste, la troisième est opératrice - Centre des creusets, le quatrième est opérateur - Laminoir, le cinquième est technicien de procédé - Laminoir, le sixième est surveillant de procédés - Laminoir à l'usine de coulée d'Alma chez Rio Tinto et réalisées par Rio Tinto;

  • les entrevues avec Luc Boucher, Olivier Paradis, Louis Tremblay, Aurimar Yajure et Hussein Ibrahim; le premier est M.Sc. chimie et Ph.D. génie matériaux, directeur de l'Institut; le second est B.ing (génie mécanique), conseiller technique; le troisième est B.ing (génie matériaux), conseiller technique; la quatrième est B.ing. (génie chimique), conseillère technique et le cinquième est Ph.D. ingénierie, ing.jr, directeur de la recherche à l'Institut technologique de maintenance industrielle, un centre collégial de transfert de technologie rattaché au Cégep de Sept-Îles en Côte-Nord et réalisées par l'Institut;

  • l'entrevue (en anglais) avec 1re enseigne de vaisseau Brandon Wales, B.ing (génie mécanique et des matériaux) et M.eng (architecture navale et ingénierie maritime); officier du génie des systèmes de marine à bord de la frégate de patrouille NCSM Harry DeWolf de la Marine royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;

  • les entrevues avec lieutenant de vaisseau Patrick Baril et lieutenant de vaisseau Chantal Desormeaux; le premier est officier du génie des systèmes de marine et instructeur à l'École navale de la Marine royale canadienne à Halifax en N-É et la seconde est officier du génie des systèmes de marine pour l'Équipe de réparation au combat des sous-marins au sein de l'Unité de plongée de la Flotte (Pacifique) à Colwood en BC et réalisées par les Forces canadiennes;

  • les entrevues (en anglais) avec lieutenant de vaisseau Lance Mooney et lieutenant de vaisseau Jarett Hunt; le premier est officier du génie des systèmes de marine et instructeur à l'École de contrôle des avaries à Esquimalt en BC et le second est officier du génie des systèmes de marine et assistant chef de département de mécanique à bord de la frégate NCSM Ville de Québec et réalisées par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue (en anglais) avec capitaine Mallory Litjens; officier du génie électrique et mécanique au sein du 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery de l'Armée de terre canadienne à la base militaire de Petawawa en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue avec capitaine François Parenteau; officier du génie aérospatial au Centre d'essais techniques aérospatiales CETA de la Défense nationale à la base militaire de Cold Lake en Alberta et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue avec capitaine Alexandre Gagné; officier du génie aérospatial au sein du 425e Escadron d'appui tactique (CF-18 Hornet) de la 3e Escadre Bagotville de l'Aviaiton royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes; officier du génie aérospatial au sein du au 450e Escadron tactique d'hélicoptères à la base militaire de Petawawa en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue écrite avec Jonathan Brun; directeur général de Nimonik, une société conseil en ingénerie de Montréal et réalisée par l'Université Mcgill (et une entrevue vidéo réalisée par la société);

  • l'entrevue avec Monammed Jahazi; Ph.D. génie matériaux, professeur de génie mécanique à l'École de technologie supérieure, titulaire de laChaire de recherche industrielle en technologies de mise en forme des alliages à haute résistance mécanique et membre du Centre interuniversitaire de recherche sur l'aluminium et réalisée par l'ÉTS;

  • l'entrevue (en anglais) avec Karim Zaghib; Master (science des matériaux) et Ph.D. (électrochimie), professeur adjoint en génie des matériaux à l'Université Mcgill et co-fondateur du Centre McGill d'innovation en stockage et conversion de l'énergie (au moment de l'entrevue) et maintenant, professeur agrégé en génie chimique à l'Université Concordia, fondateur et directeur des centres collaboratifs pour la transition énergétique et Directeur Général - Volt-Age Electrifying Society CFREF/Projet Apogée nous explique ses recherches sur les batteries lithium-ion à base de fer phosphate et réalisée par le Conseil de recherche en sciences naturelles et génie du Canada.

Sur la carrière en génie métallurgique, l'industrie minière et l'industrie métallurgique :

Sur les différents types de minéraux :

des vidéos explicatifs sur des procédés métallurgiques :

organismes de loisir scientifique :

Clubs et projets étudiants :

  • Avion-cargo Laval : équipe d'étudiants de l’Université Laval qui construit un petit avion-cargo pouvant lever diverses charges pour participer à divers concours

  • Formule S.A.E. de l'Université Laval : équipe d'étudiants de l'Université Laval qui construit une voiture de course pour participer à diverses compétitions

  • Mcgill Baja S.A.E. Racing : équipe d'étudiants de Mcgill qui construit une véhicule monoplace tout-terrain de course pour participer à diverses compétitions

  • Mcgill Electric Snowmobile Challenge : équipe d'étudiants de l'Université Mcgill qui construit une motoneige écologique pour participer à diverses compétitions

  • Mcgill S.A.E. Chapter : équipe d'étudiants de Mcgill qui construit une voiture de course pour participer à diverses compétitions

  • Mini-Baja S.A.E. de l'Université Laval : équipe d'étudiants de l'Université Laval qui construit une véhicule monoplace tout-terrain de course pour participer à diverses compétitions

musées de sciences :

 

 

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