Retour à la page du secteur métallurgie
SECTEUR :
MÉTALLURGIE
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing
Consulte également la page
d’informations sur les
programmes
pré-universitaires en sciences
Ainsi que la section "liens recommandés" à la fin de cette page (dont des vidéos d'ingénieurs métallurgistes qui parlent de leur métier).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu’ingénieure ou ingénieur spécialisé(e) en métallurgie; tu seras responsable de concevoir, mettre à l'essai, coordonner et de gérer les procédés et opérations de fabrication de produits métalliques ou de transformation des métaux au sein d'une industrie métallurgique.
Tu auras pour tâches de :
Effectuer des études et concevoir, élaborer et spécifier les procédés et la machinerie pour concentrer, extraire, affiner et traiter les métaux et les minerais;
Réaliser des études sur les propriétés et les caractéristiques des matériaux et concevoir, élaborer et spécifier des procédés pour le moulage, le modelage, le façonnage et le traitement thermique des métaux, des alliages et des systèmes métalliques, des produits céramiques, des matériaux semi-conducteurs et autres matériaux;
Réaliser des études chimiques et physiques analytiques, des analyses de défaillance et autres études et recommander le choix et la conception du matériel, des mesures de contrôle de la corrosion, des analyses opérationnelles et autres procédures;
Coordonner les épreuves de production et de contrôle de l'affinage des métaux, les opérations de fusion et de fonderie ou les opérations de production de minerais non métallifères;
Planifier, coordonner et diriger des projets et préparer les matériaux, des estimations de coûts et de temps, des rapports et des devis de production concernant les procédés de transformation ou de fabrication;
Concevoir, élaborer, mettre au point et produit des pièces, composantes ou autres produits métalliques (ferreux ou non fereux);
Coordonner et gérer les procédés de transformation des métaux ou les procédés d'assemblage de produits métalliques;
Coordonner et gérer les activités de contrôle de la qualité de transformation des métaux ou d'assemblage des produits métalliques;
Coordonner et superviser le personnel d'une unité de production (technologues, techniciens, opérateurs, assembleurs, mécanciens industriels, électromécaniciens, manutentionnaires, journaliers, etc.);
Gérer toutes les ressources (humaines, matérielles et financières) nécessaires aux opérations de production au sein d'une PME manufacturière;
Participer à des projets de recherche et de développement de nouveaux procédés de transformation ou de nouveaux produits métalliques;
Rédiger des rapports techniques de conception, de maintenance ou de production.
Au sein d'une industrie de première transformation des métaux (aluminerie, aciérie, affinerie, fonderie); tu seras responsable de coordonner et gérer l'ensemble les procédés et des opérations et de contrôle de la qualité de transformation primaire (fonte, affinage, étirage, extrusion, laminage, moulage, tréfilage, etc.) de métaux ferreux comme l'acier ou de métaux non ferreux comme l'aluminium ou le cuivre; ainsi que les opérations de production de produits sidérurgiques (barres, billettes, ferro-alliages, feuilles, lingots, pièces en fonte, pièces moulées, pièces forgées, plaques de raffinage, profilés, poutrelles, tôles minces, tôles fortes, métal liquide, poudres métalliques, etc.), ainsi qu'en traitement thermique des métaux.
Ces produits sont notamment destinés aux industries du matériel de transport (aérospatiale, construction navale, automobile, matériel ferroviaire), à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, à l'industrie du matériel électrique et à l'industrie de la construction.
Au sein d'une industrie de fabrication métallique industrielle; tu seras responsable de coordonner et gérer l'ensemble les procédés et des opérations et de contrôle de la qualité de la fabrication et l'assemblage de produits métalliques ferreux (acier d'armature, alliages, structures de bâtiments, carrosseries de véhicules, composantes de structures de matériel de transport, fils, matériaux et autres produits pour la construction, outils, tuyaux, etc.) ou de produits métalliques non ferreux dont notamment l'aluminium (alliages, matériaux de construction, composantes de structures pour matériel de transport, emballages, fils électriques, produits domestiques divers, etc.), le cuivre (matériel électronique, matériel électrique, câbles de télécommunications, batteries, matériaux de construction, composantes de matériel de transport, machines-outils, etc.) ou le titane (implants dentaires, matériaux pour toitures, pièces forgées et boulons pour aéronefs, structures de blindage pour navires ou aéronefs militaires, etc.).
Au sein d'une industrie du matériel de transport terrestre ou d'une industrie aérospatiale ou d'une industrie de fabrication de machinese et équipements industriels; tu seras responsable de coordonneret gérer les opérations de l'ensemble les procédés et des opérations et de contrôle de la qualité de d'alliages et composantes mécano-soudés destinés à l'assemblage de véhicules, de machines ou autres types d'équipements au sein d'une industrie du matériel de transport (aérospatiale, construction navale, automobile, véhicules lourds routiers, véhicules récréatifs, matériel ferroviaire) ou une industrie de fabrication de machines et équipements industriels (machines, robots, matériel de manutention, équipements industriels, etc.).
Enfin, tu pourras aussi être appelé(e) à participer à des projets de recherche et de développement de nouveaux procédés de fabrication ou de nouveaux produits (par exemple dans l'amélioration des aspects anticorrosion, antifatigue, anti-rupture, durabilité des produits).
Après quelques années d’expérience, tu pourrais
même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e)
ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes
les opérations, les services et le personnel de l’usine affecté à la
transformation ou fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à
l’entretien des équipements. Tu devras bien encadrer ton personnel et leur
donner tout le soutien nécessaire afin d’optimiser la production au sein de
l’entreprise.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Être attiré par les technologies qui nous entourent
- Avoir une bonne santé : ne pas avoir d'allergies, bonne résistance au bruit, à la chaleur et à la poussière
- Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique
- Bonne perception des formes
- Capacité de bien comprend des plans et devis puisque tu devras en dessiner des plans d'assemblage et les expliquer aux ouvriers et opérations lors de la production (en fabrication métallique industrielle)
- Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser
efficacement les métaux ou les procédés
- Sens des responsabilités car tu seras responsable de l’ensemble des opérations et du personnel de la production
- Bon jugement et rigueur scientifique pour bien te guider vers des pistes de solutions pour résoudre différents problèmes de procédés ou de production
- Minutie, précision, souci du détail pour produire ou transformer des métaux de qualité
- Créativité, imagination et ingéniosité pour pouvoir proposer tes idées et participer la conception et réalisation de produits de qualité (en fabrication métallique industrielle)
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes
- Facilité à travailler en équipe et leadership car tu auras à travailler en collaboration avec des ouvriers, technologues et autres ingénieurs
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
-
Chercheur(e) en
génie métallurgique (avec un doctorat)
-
Ingénieur(e) en matériaux
- Ingénieur(e) en procédés métallurgiques
- Officier du génie aérospatial (Forces armées)
- Officier du génie électrique et mécanique (Forces armées)
- Scientifique de la défense (poste civil)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Centres de recherches publics et privés
- Chantiers maritimes (Chantier naval Forillon, Groupe Verreault, etc)
- Entreprises spécialisées en haute-technologie
- Gouvernements (inspection technique)
- Hydro-Québec
- Manufacturiers de charpentes métalliques
- Manufacturiers de machines et équipements industriels (chaudières, générateurs de vapeur, réservoirs et contenants d’expédition, machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)
- Manufacturiers de matériel ferrroviaire (voitures de trains ou métro, pièces ou composants en métal)
- Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour aéronefs (moteurs, trains d'atterrissage, systèmes de controlei du carburant, composants de structures)
- Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour véhicules routiers (autos, autobus, camions, véhicules spéciaux, etc)
- Manufacturiers de pièces ou composants pour véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, véhicules de camping, embarcations nautiques, etc)
- Manufacturiers d'appareils ou équipements électriques (appareillage ou équipements pour centrales, machines électriques industrielles, etc)
- Manufacturiers d'appareils ou équipements électroniques (systèmes de communication, équipements électroniques industriels, etc)
- Manufacturiers de machines et équipements industriels (machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)
- Manufacturiers de produits métalliques pour le bâtiment
- Manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes (équipements récréatifs, jouets, outils, réservoirs, contenants et boîtes, meubles, etc)
- Manufacturiers de véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, véhicules de camping, embarcations nautiques, etc)
- Manufacturiers de véhicules routiers (autobus, camions, véhicules spéciaux, etc)
- Cégeps
- Universités (consulte la
page suivante pour avoir une liste
des organismes de reccherche en génie métallurgique)
Centre
interuniversitaire de recherche sur l'aluminium (UQAC, Laval, Mcgill, Sherbrooke, Polytechnique et ÉTS),
Mcgill Institute for
advanced materials,
Centre des procédés
métallurgiques de Mcgill
PERMIS
DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
- Bonne connaissance en informatique (logiciels de CAO et FAO,
logiciels de gestion de la production, logiciels de contrôle des systemes
automatisés)
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Pour le Baccalauréat en génie des matériaux :
Le placement est bon, 69 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet
Quelques répondants(es), soit 20 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
20 | 11 | 11 | 4 |
Note 1 : légère hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 65 % en 2019; 62 % en 2017; 100 % en 2015 et 83 % en 2013).
Note 2 : baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 20 % en 2019; 19 % en 2017; 33 % en 2015 et 25 % en 2013).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon
les données de 2022 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 29,33 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 2 au sein des universités maîtrise exigée
- 29,80 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de fabrication métallique industrielle
- 30,11 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,12 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME
- 30,63 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 au sein des universités scolarité de doctorat exigée
- 30,92 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,97 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 31,15 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure au sein des grands manufacturiers de l'aérospatial
- 31,55 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,72 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries du matériel de transport
- 33,83 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec
- 36,26 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,28 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 36,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 38,54 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,83 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières
- 41,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,51 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux
- 47,83 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) dans la fonction publique fédérale
- 49,96 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de la Défense en ingénierie (avec un doctorat, poste civil) dans la fonction publique fédérale
- 5 521 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie aérospatial ou officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 166,40 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 213,54 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie aérospatial ou officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note : baisse de la moyenne salariale en tant qu'ingénieur-stagiaire au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 28,60 $ en 2019; 32,18 $ en 2017 et 28,63 $ en 2013).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Commisison de la Fonction publique du Canada, Syndicat des ingénieurs d'Hydro-Québec, Emploi Québec et Réseau des ingénieurs du Québec.
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
(soit
5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016
et 10 700 de plus qu'en 2014)
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :
Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)
juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont
2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins
qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)
Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
L'âge moyen était de 29 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.
La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.
Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.
Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de
l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la
BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.
Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
29 % avaient entre 30 et 39 ans
27 % avaient entre 40 et 49 ans
22 % avaient entre 50 et 59 ans
17 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
62 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
30 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
8 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs mécaniciens : 24 %
ingénieurs civils : 17 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 15 %
ingénieurs informaticiens : 9 %
ingénieurs en logiciel : 9 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 7 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
38 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
30 % au sein des entreprises manufacturières
12 % au sein des entreprises de construction et d'utilité publique (ex : Hydro-Québec, Énergir, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc.)
7 % au sein des entreprises de services
5 % au sein des administrations publiques (fédérales, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
3 % au sein des entreprises commerciales (détail ou gros)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement
2 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 800 ingénieurs(es) métallurgistes et en matériaux en emploi au Québec en 2022.
Plus de 83 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient 17 % des membres de cette profession (une proportion plus élevée que les ingénieurs chimistes et les ingénieurs miniers).
Plus de 43 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 24 % avaient entre 45 et 54 ans, 21 % étaient agés de 55 ans et plus et 13 % de moins de 24 ans.
La répartition des membres selon leur type d'employeur était :
23 % au sein des industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies)
20 % au sein des sociétés de génie conseil
15 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrestre
10 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux
10 % au sein des manufacturiers de machines et équipements industriels
7 % au sein des manufacturiers de produits métalliques
7 % au sein des compagnies minières
2 % au sein de centres de recherches
2 % au sein des manufacturiers de matériel de transport maritime (embarcations nautiques, chantiers navals, etc.)
4 % dans d'autres milieux
PERSPECTIVES D’AVENIR
L'évolution de l'emploi dans cette profession dépend des tendances qui influencent le secteur manufacturier, surtout l'industrie de la première transformation des métaux, de l'utilisation de nouveaux matériaux et de l'importance accordée à la productivité par les dirigeants d'entreprise.
Aussi, au cours des dernières années, la recherche a évolué rapidement dans le secteur des matériaux, permettant l'apparition de nouveaux métaux, céramiques, matières plastiques, matériaux composites ou électroniques, etc.
Ces nouveaux matériaux trouvent des applications concrètes dans plusieurs industries, dont celles de la première transformation des métaux, de la fabrication de produits métalliques et des équipements de transport.
L'utilisation croissante de nouveaux matériaux favorise bien sûr l'emploi des ingénieurs métallurgistes et des matériaux.
Le secteur du biomédical (biomatériaux pour les prothèses, pour les instruments chirurgicaux, etc.) et celui des articles de sport (fabrication de matériaux légers et résistants) sont les plus prometteurs.
Enfin, s
Ainsi que le site du
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la
métallurgie qui fait notamment un profil de l’industrie métallurgique
québécoise.
L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :
En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.
Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.
Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.
Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.
Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.
Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.
Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.
L'industrie aérospatiale québécoise
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques
(alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour
alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie
hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et
équipements pour
industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs
sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients,
emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs,
barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les
aliments, etc); machines et équipements pour l'industries
papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à
lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines
à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte,
machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres, machines-outils à
commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses,
machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de
robots industriels, etc);
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau
(purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs,
séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs,
etc); etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie,
convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs
aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs
magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la
manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour
l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières,
convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour
convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage
pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs,
ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs
de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de
levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles,
élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de
rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge
pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices,
rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour
stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales
hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements
de manutention : équipements de chargement des liquides pour les
industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils,
équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de
manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de
scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la
manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et
matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets,
systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes,
systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de
production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du
meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes
de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges
réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à
plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots
élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs,
contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de
chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces
mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs
et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais
de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs
de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :
machines et équipements agricoles :
arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de
ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs
de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses
de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour
l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture
maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour
drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables,
enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de
fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais,
excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de
fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour
tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et
d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets,
récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques
agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour
tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de
foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains,
séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour
le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de
débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures
à fourrage, voitures de ferme, etc;
machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier :
amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues,
balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection
pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs
de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements
pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets
de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de
niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les
ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à
béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices,
pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton
bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige
souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes
d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers
sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs,
places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou
de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien
de pelouse, etc.), etc;
machines
et équipements forestiers : abatteuses,
débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres,
dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, ,
pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes
abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines
pour l'industrie forestière, etc;
machines
et équipements miniers et de carrières : agitateurs,
alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs,
cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de
broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 milloins $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout
submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard
d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie,
des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes
horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Pôle d'excellence en matériel de transport terrestre.
PASSERELLES :
Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.
Voici quelques exemples de ces ententes :
l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 8 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale - option minéralurgie (nouveau programe 271.AC) du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie
l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 8 crédits obligatoires aux titulaires du D.E.C. en technologie minérale - option minéralurgie (nouveau programe 271.AC) du Cégep de Sept-Îles dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie
l'Université Laval pourra reconnaître 3 crédits obligatoires (cours "dessin pour ingénieurs") aux titulaires du D.E.C. en technologie du génie mécanique (nouveau programme 241.A0) dans le cadre de son baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie
LES
PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Le Baccalauréat spécialisé en génie des matériaux et de la métallurgie B.ing. offert à l'Université Laval et à l'Université Mcgill a une durée totale de 4 ans (11 session incluant les trimestres d'été) offert en régime coopératif à temps complet de jour seulement;
CHEMINEMENT TYPE :
Au cours de la première année; tu acquerras des connaissances fondamentales nécessaires au génie des matériaux (mathématiques et physique); tu apprendras à développer, organiser et présenter des idées dans un cadre technique et les méthodes et techniques de rédaction de rapports techniques; tu seras familiarisé(e) avec les propriétés mécaniques, thermiques, électriques et magnétiques de matériaux utilisés en ingénierie (métaux et alliages métalliques, polymères, composites, bois et bétons); tu seras initié(e) à la conception, le tracé et l'interprétation de dessins techniques et aux logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO) et tu apprendras à programmer diverses applications à l'aide de langages de programmation évolués (Matlab, Python, Autocad) et effectuer la conception de programmes; tu seras initié(e) aux concepts de base des traitements physiques, hydrochimiques, électrochimiques et thermochimiques dans la production de métaux et de matériaux; tu seras familiarisé(e) avec le comportement des fluides (liquides, gaz et plasmas) et des forces internes associées; tu seras familiarisé(e) avec les propriétés mécaniques des matériaux (contraintes, déformations, résistance, durabilité); tu seras familiarisé(e) avec les principes de la thermodynamique pour prévoir et analyser le comportement des systèmes et procédés énergétiques utilisés en ingénierie; tu seras initié(e) aux procédés de traitement et de valorisation des minerais (concassage, broyage, séparation-criblage, flottation, etc.); tu seras initié(e) au comportement général des métaux ferreux et non ferreux et aux propriétés mécaniques des alliages et tu seras initié(e) aux particularités qui caractérisent la surface des matériaux par opposition à leur masse.
Tu devras suivre des cours obligatoires tels que :: mathématiques de l'ingénieur 1, communication en ingénierie (théorie + atelier), matériaux de l'ingénieur, méthodologie du design en ingénierie, méthodes statistiques pour ingénieur, introduction à la profession d'ingénieur en métallurgie et en matériaux, introduction à la métallurgie extractive (théorie + labo), mathématiques de l'ingénieur 2, mécanique des fluides, structure et résistance des matériaux, informatique pour ingénieur (théorie + labo), thermodynamique pour ingénieur, introduction aux procédés minéralurgiques, équations différentielles ordinaires pour ingénieur, thermodynamique métallurgique, microstructures et propriétés des matériaux et ingénierie des surfaces.
À Laval et Mcgill, tu découvriras le milieu industriel de façon à s'initier au travail d’ingénieur en génie de la métallurgie et des matériaux par l'exécution de diverses tâches s’intégrant à un ou plusieurs projets d’envergure différente définis par l’employeur sous la supervision d'un(e) ingénieur(e). dans le cadre du premier stage coopératif.
Tu auras des cours obligatoires tels que :: analyse numérique de l'ingénieur, transfert de chaleur et de matière, électrochimie, corrosion et protection (théorie + labo), techniques d'analyse et de caractérisation (théorie + labo), mécanique des solides, le stage coopératif 1 (expérience rémunérée de 14 à 16 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'automne à Laval ou au cours du trimestre d'hiver à Mcgill), phases de transformation des métaux : solides (théorie + labo), applications des polymères (théorie + labo), propriétés électroniques des matériaux (théorie + labo), santé et sécurité pour ingénieur, ainsi que le stage coopératif 2 (expérience rémunérée de 14 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'été à Laval seulement).
À Mcgill, tu mettras en application les compétences acquises par la réalisation de travaux techniques liés aux sciences du génie métallurgique et des matériaux sous la supervision d'un(e) ingénieur(e) expérimenté(e) dans le cadre d'un second stage coopératif en milieu industriel au cours du trimestre d'été.
À Laval, tu participeras activement à la réalisation de travaux de conception et de planification dans le cadre d’un projet étroitement lié au génie de la métallurgie et des matériaux en étroite collaboration avec un(e) ingénieur(e) dans le cadre d'un troisième stage coopératif en milieu industriel au cours du trimestre d'hiver.
Tu auras des cours tels que : comportement mécanique et essais des matériaux (théorie + labo), introduction au génie des procédés (théorie + labo), traitement hydrochimique (théorie + labo), électrotechnologie (théorie + labo), gestion de projets d'ingénierie, analyse économmique en ingénierie, projet de conception en propriétés/choix des matériaux, mise en forme des métaux (théorie + labo), traitement des poudres métalliques et céramiques (théorie + labo), matériaux composites (théorie seulement), ainsi que le stage coopératif 2 (expérience rémunérée de 16 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'été à Mcgill) OU le stage coopératif 3 (expérience rémunérée de 14 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'hiver à Laval).
Tu auras les cours suivants : génie et développement durable, éthique et professionnalisme de l'ingénieur, soudage des matériaux (théorie + labo), matériaux pour la fabrication addictive (théorie + labo), environnement minier et métallurgique, procédés de fonderie (théorie + labo), contrôle non destructif des matériaux (théorie + labo), processus de conception des matériaux (théorie + labo), introduction à la conception de matériaux informatisée (théorie + labo),, ainsi que les cours obligatoires et optionnels selon la concentration ou le profil choisi, ainsi que le stage coopératif 3 (expérience rémunérée de 16 semaines consécutives à temps complet au cours du trimestre d'été à Mcgill seulement).
À Mcgill, tu participeras activement à la réalisation de travaux de conception et de planification dans le cadre d’un projet étroitement lié au génie de la métallurgie et des matériaux en étroite collaboration avec un(e) ingénieur(e) dans le cadre d'un troisième stage coopératif en milieu industriel au cours du trimestre d'automne.
Les particularités de chacune des universités :
La proximité de plusieurs grandes entreprises de fabrication métallique industrielle dans les régions de Lanaudière et de Laval, des grands industries de transformation métallurgique dans la Rive-Sud de Montréal (Arcelor-Mittal et Rio Tinto Fer et Titane) et des géants de l'aérospatial, permet à l'Université Mcgill d'avoir des partenaires privilégiés de l'industrie;
Son programme comporte plusieurs travaux pratiques en laboratoire, ainsi que 3 stages rémunérés en industrie totalisant 12 mois d'expérience viennent s'ajouter aux cours théoriques et aux laboratoires;
Aucune concentration ou profil n'est offert, mais comporte un choix de 3 cours optionnels parmi une liste proposée, ex :
matériaux avancés de génie civil, mécanique des matériaux composites, corrosion et dégradation des matériaux, déformation à chaud des matériaux, microscopie électronique à transmission, traitement électrochimique, analyse des matériaux par faisceaux d'électrons,systèmes de traitement des minerais, ingénierie des nanomatériaux, métallurgie physique de l'aluminium, conception de matériaux avancés, matériaux métalliques et procédés de fabrication aérospatiaux, fondements de la micro et nano-fabrication, fabrication additive utilisant des matériaux métalliques et céramiques, etc.
à l'Université Laval :
Ce programme exclusif en français en Amérique du Nord te permettra d'acquérir de l'expérience professionnelle en milieu industriel en alternance avec les trimestres d'études.
En effet, tu réaliseras 3 stages industriels rémunérés et crédités de 14 semaines consécutives chacun en effectuant certaines tâches en lien avec notions acquises dans les sessions précédentes et en utilisant des équipements de haute technologie qui ne sont pas disponibles dans les laboratoires universitaires;
De nombreux grands partenaires industriels comme : Rio Tinto, Alcoa, Arcelormittal, Glencore, mais également plusieurs PME te permettront d'obtenir une expérience enrichissante en milieu de travail;
De plus, sa proximité de plusieurs entreprises de fabrication métallique industrielle dans la région Chaudière-Appalaches, mais également du plus grand employeur de l'industrie, Rio Tinto au Saguenay-Lac-St-Jean permet à l'Université Laval d'avoir des liens étroits avec plusieurs entreprises de cette industrie;
De plus, de nombreux travaux pratiques en laboratoires viendront s'ajouter à la formation théorique.
Enfin, au cours de la 3e année, tu devras choisir l'une des 2 concentrations suivantes :
Biomatériaux : cette concentration te permettra de te spécialiser dans la conception et le développement de matériaux pour l'industrie biomédicale et pharmaceutique à base d'un métal non ferreux seul ou combiné avec un autre type de matériau (par exemple : les stimulateurs cardiaques, les orthèses et prothèses orthopédiques, prothèses orthodontiques, etc.).
Tu devras suivre les cours suivants : biomatériaux pour implants et organes artificiels, nanobiomatériaux et théranostique, modification de surface des biomatériaux, laboratoire de biomatériaux, ainsi qu'un projet de conception en biomatériaux.
Matériaux et métallurgie : si tu désires concevoir et développer de nouveaux matériaux faits de métaux combinés avec d'autres matériaux avancés (polymères, céramique, verre, composites, etc.) pour diverses applications (industrie aérospatiale, industrie de la fabrication de produits pour la production énergétique renouvelable, industrie de la fabrication de matériaux pour la production ou le traitement de l'eau, etc.), c'est la concentration qu'il te faut.
Tu devras suivre les cours suivants : matériaux composites, introduction au génie des procédés, pyrométallurgie, électrométallurgie et procédés minéralurgiques 2.
ÉTUDES SUPÉRIEURES :
Par la suite, tu pourras poursuivre tes études à la maîtrise en génie métallurgique ou à la maîtrise en sciences de l’énergie et des matériaux.
Pour plus de détails,
consulte la page des
études supérieures en génie où les
programmes sont décrits.
Voici quelques exemples de programmes de maîtrise :
Maîtrise en génie métallurgique ou des matériaux à Mcgill (M.ing. sans concentration avec projet ou avec mémoire et M.Sc. sans concentration avec mémoire), Laval (avec mémoire), et Polytechnique (avec projet ou avec mémoire)
Maîtrise en génie aérospatial à l'ÉTS (avec projet), ÉTS (avec mémoire), Polytechnique (avec projet ou avec mémoire), Laval (avec projet), Laval (profil environneent virtuel), Sherbrooke (avec stage ou avec projet), Mcgill (avec projet) et Concordia (avec projet)
Maîtrise en environnement à Sherbrooke (concentration en gestion de l'environnement avec essai ou essai-intervention, concentration en gestion l'environnement - profil international avec stage à l'étranger + projet + essai ou essai-intervention, concentration en gestion de l'environnement avec double diplôme offert conjointement avec l'Université de Troyes en France avec projet et essai ou essai-intervention OU concentration en gestion du développement durable avec essai, essai-intervention)
Maîtrise en gestion en ingénierie à Sherbrooke (avec essai-projet) et Ottawa (avec projet ou avec cours seulement)
Maîtrise en sciences de l'énergie et des matériaux à l'U.Q.T.R. conjointement avec l'I.N.R.S. (avec mémoire)
Maîtrise en sécurité et hygiène industrielles à l'UQTR (avec essai)
M.B.A. - sciences et génie (aucune expérience nécessaire) à l'UQAM
Enfin, il existe des
programmes de maîtrise en ingénierie du verre ou en génie céramique qui
pourraient t’intéresser, mais ne sont offerts qu’aux U.S.A. Pour plus de
détails, consulte la page des
études supérieures aux U.S.A.
Consulte également la
page suivante où des organismes de
recherches ont été répertoriés.
D.E.S.S.
EXIGENCES
D’ADMISSION :
Soit détenir le Baccalauréat international
en sciences de la nature
et avoir réussi un cours équivalent
à PHY 203-NYB ou l'objectif 00US ou suivre un cours équivalent au premier
trimestre d'inscription à l'université
(Polytechnique)
aucun cours supplémentaire exigé
(Mcgill et Laval)
Soit détenir un
D.E.C. intégré en sciences, lettres et arts
et avoir réussi un cours équivalent
à PHY 203-NYB ou l'objectif 00US ou suivre un cours équivalent au premier
trimestre d'inscription à l'université
(Polytechnique)
aucun cours supplémentaire exigé
(Mcgill et Laval)
Soit détenir un D.E.C. en sciences de la nature ou en sciences pures et
appliquées
(toutes les universités)
Soit détenir un D.E.C. en technologie du génie métallurgique (270.AA ou
270.AB ou 270.AC) ou en technologie minérale - spécialisation en minéralurgie
(271.AC) et avoir
complété les cours suivants ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs
équivalents
1 cours de calcul intégral, 1 cours d'algèbre vectorielle, 1 cours de chimie
générale, un cours de dynamique et 1 cours d'électricité et magnétisme;
OU suivre une formation
préparatoire à l'université pour les cours manquants + cote R 26,0 ou + :
(Polytechnique)
00UN,
00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
OU suivre une formation
préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Laval pour technologie du génie métallurgique)
00UN et 00UP (maths 103 et 203);
00UR (physique 101);
OU suivre une formation
préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Laval pour technologie minérale - spécialisation en minéralurgie)
Soit détenir tout autre D.E.C et avoir complété les cours ou avoir atteint les
objectifs suivants ou leurs équivalents :
00UN,
00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301);
00UL et 00UM (chimie 101 et 201)
OU suivre une formation
préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Mcgill et Polytechnique)
00UN, 00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
00UR, 00US et 00UT (physique 101,
201 et 301);
00UL (chimie 101)
00UK (biologie 301)
OU suivre une formation
préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Laval)
Soit détenir un diplôme de 1er cycle universitaire dans une
spécialité des sciences pures ou appliquées (toutes les universités)
Soit être âgé d’au moins 21 ans, avoir quitté les études à temps
plein
depuis au moins 2 ans,
posséder des connaissances équivalentes et avoir une expérience pertinente sur
le marché du travail
1 cours de calcul différentiel, 1 cours de calcul
intégral, un cours d'algèbre vectorielle;
1 cours de dynamique (ou physique
mécanique), 1 cours d'électricité et magnétisme;
1 cours de chimie générale;
OU suivre une formation préparatoire
à l'université
(Polytechnique et Laval)
Pour les candidats
de l’Ontario : détenir le Certificat d’études secondaires de l’Ontario et
avoir réussi des cours universitaires équivalents à ceux mentionnés ci-dessus.
Pour connaître les équivalences de préalables, voir la
page suivante
Pour les candidats du Nouveau-Brunswick : détenir le Diplôme d’études secondaires du Nouveau-Brunswick et avoir réussi des cours universitaires équivalents à ceux mentionnés ci-dessus. Pour connaître les équivalences de préalables, voir la page suivante
STATISTIQUES
D’ADMISSION :
Aucun contingentement à ces programmes
Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis.
Les admissions sont
ouvertes aux trimestres d’automne et d’hiver dans les 3 universités
ENDROITS
DE FORMATION
Qu'est-ce que le régime coopératif (aussi appelé "alternance travail-études") ?