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galvanisation d'une structure d'automobile
Photo : Renault
SECTEUR :
MÉTALLURGIE
DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES
D.E.P.
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu’opératrice ou opérateur de machines à traiter les métaux; tu seras responsable d’opérer des machines et des équipements servant à enduire des couches de produits métalliques pour décaper, masquer, décorer, protéger ou restaurer des pièces métalliques, ce qui leur permet d'augmenter leurs performances techniques. Tu devras assurer la qualité de chaque pièce.
Ces produits servent notamment à prévenir et protéger les pièces métalliques contre la rouille et la corrosion et la fatigue pour des véhicules ou des systèmes de tuyauterie par exemple, mais aussi pour décorer divers types d’objets en métal. De plus, tu seras responsable d’assurer l’entretien des différentes machines et équipements que tu utiliseras.
Tu auras pour tâches de :
Préparer et mélanger des solutions métallisantes selon des formules ou des spécifications;
Faire fonctionner l'équipement pour nettoyer, dégraisser, dérocher et graver les surfaces métalliques et non métalliques afin de donner aux pièces à travailler les caractéristiques de surface désirées;u en sable;
Surveiller la machine de placage de métal automatique qui fait passer les objets par diverses solutions de nettoyage, de rinçage et de placage;
Faire fonctionner et contrôler l'équipement de placage servant à enduire le métal et d'autres objets;
Faire fonctionner l'équipement de placage par trempage à chaud servant à galvaniser le métal et d'autres objets;
Faire fonctionner l'équipement de vaporisation afin de fortifier les pièces usées ou endommagées ou de faire adhérer des couches protectrices ou décoratives sur des objets métalliques;
Faire fonctionner l'équipement pour polir les surfaces métalliques des produits;
Faire fonctionner des fours qui servent à durcir les enduits métalliques;
Vérifier l'épaisseur et la qualité du placage à l'aide de micromètres, de compas d'épaisseur ou d'autres instruments.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Posséder une très bonne santé
- Capacité à travailler dans les endroits chauds
et poussiéreux
- Avoir une bonne vision
- Bonne perception des couleurs
- Bonnes habiletés et dextérité manuelles afin d’opérer efficacement les
machines
- Capacité d’analyse afin de pouvoir analyser les problèmes
des métaux et définir les enduits les plus appropriés
- Bons réflexes et bonne coordination oeil-main
pour être capable d’agir rapidement lorsque tu effectueras les manoeuvres avec
les machines
- Sens de l’observation pour être capable de déceler les défauts
d’application sur les métaux ou des anomalies sur les machines
- Minutie, précision et souci du détail car tu devras appliquer des enduits avec précision les pièces nécessaires
- Sens de la qualité totale (zéro erreur, zéro panne, zéro défaut) puisque ce travail exige d'une précision et qualité de travail extrêmement élevée
- Capacité de concentration car tu auras à effectuer des tâches
avec précision sans risquer de faire des erreurs
- Sens des responsabilités : tu auras à utiliser des
produits dangereux
- Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec
d’autres ouvriers du domaine de la métallurgie
- Connaissance de l’anglais car les manuels d’entretien des
machines et équipements sont dans cette langue
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Argenteur(euse) par pulvérisation
- Bronzeur(euse) sur plaques
- Chromeur(euse)
- Cuivreur(euse) au plaquage des métaux
- Décapeur(euse)-Peintre industriel
- Doreur(euse) à la feuille
- Émailleur(euse)
- Enduiseur(euse)
- Étameur(euse)
- Galvanoplaste de métaux
- Galvisateur(trice)
- Métalliseur(euse)
- Opérateur(trice) d'appareil d'électroplastie
- Opérateur(trice) d'équipement de métallisation en placage des métaux
- Opérateur(trice) d'équipement de placage des métaux
- Opérateur(trice) de chaîne de galvanisation en continu
- Opérateur(trice) de cuve à tremper
- Opérateur(trice) de machine à émailler
- Opérateur(trice) de machine à plaquer
- Opérateur(trice) de machine à galvanisation électrolytique
- Opérateur(trice) de machine à revêtement métallique
- Opérateur(trice) de pulvérisateur à air chaud
- Opérateur(trice) de pulvérisateur à peinture
- Opérateur(trice) de pulvérisateur à peinture automatique
- Opérateur(trice) de tonneau de polissage
- Opérateur(trice) en placage
- Plaqueur(euse)-meuleur(euse) de cylindres en traitement des métaux
- Ponceur(euse)-glaceur(euse)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Ateliers de galvanisation et métallisation
- Fonderies
- Industries aérospatiales
- Industries du matériel de transport (autobus, camions, véhicules spéciaux, véhicules récréatifs comme les motoneiges ou VTT, matériel ferroviaire, etc)
- Manufacturiers de composants pour systèmes de tuyauterie
- Manufacturiers de produits métalliques
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
- Avoir 18 ans lors de l'embauche
- Travail dans des milieux à chaleur intense, humides et poussiéreux
- Subir un examen médical d’embauche
- Horaires de travail sur quarts (jour/soir/nuit/fin de semaine)
- Facilité d’adaptation changements technologiques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 1er juin 2019 :
Le placement est bon, 67 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 13 % ont poursuivi leurs études au collégial en technologie du génie métallurgique.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE AUX ÉTUDES |
3 | 2 | 2 | 0 |
Note 1 : légère baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 67 % en 2017; 58 % en 2015 et 71 % en 2013).
Note 2 : prendre en considération que seulement 40 % des diplômés ont répondu à cette enquête.
Source : Ministère de l’Éducation
SALAIRE :
Selon
les données 2022 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
-
18,35 $/heure (40 hres/sem)
Sources : Ministère de l’Éducation, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel électrique, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers de machines et équipements industriels, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries métallurgiques, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel de transport et conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales.
PORTRAIT DU MÉTIER :
Selon
Près de 89 % étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.
Près de 97 % occupaient un poste à temps complet.
La répartition selon l'âge était :
12 % avaient moins de 25 ans
42 % avaient entre 25 et 44 ans
26 % étaient âgés entre 45 et 54 ans
20 % étaient âgés de 55 ans ou plus
La répartition selon le type d'employeur était :
Manufacturiers de produits métalliques : 30 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 16 %
Manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 14 %
Manufacturiers de machines et d'équipements industriels : 10 %
Manufacturiers de meubles et produits connexes : 6 %
Industries de première transformation des métaux : 6 %
Autres manufacturiers d'autres produits mécaniques : 4 %
Autres manufacturiers (manufacturiers de matériel électrique et électronique, manufacturiers de produits en fibre de verre, chantiers navals, etc.) : 2 %
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Plus de 46 % des membres de ce corps de métier prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés.
L'industrie de la fabrication de produits métalliques est un employeur important, mais pourrait rencontrer certains problèmes avec la baisse des activités dans l'industrie de la construction.
Le recrutement d’ouvriers spécialisés et expérimentés demeu- rera un des grands défis que devra relever l’industrie au cours des prochaines années.
D'ailleurs, les mécaniciens(nes) industriels figurent au 4e rang des métiers les plus difficiles à recruter au sein de cette industrie.
Comme la main-d’œuvre spécialisée n’abonde pas sur le marché du travail, les entreprises devront offrir des conditions de travail encore plus attrayantes pour attirer les meilleurs de la profession.
De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grands manufacturiers de l'aérospatial surtout ceux présents au Québec (Bombardier, Airbus, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation), puisque Les conséquences se répercutent alors aussi sur les nombreux sous-contractants d'ici Mais également les autres grands joueurs de industrie dans le monde (Boeing, Airbus, Lockhead Martin, General Dynamics, etc.) dont plusieurs entreprises québécoises y sont des sous-traitants.
Enfin, les chantiers navals ont obtenu des contrats importants leur permettant de réaliser des projets de construction de navires pour plusieurs années à venir et devront embaucher du personnel spécialsié dont les tôlers.
On prévoit de bonnes possibilités d’emploi pour les prochaines années.
Selon les données du Ministère de l’Éducation, le métier d’opérateur(trice) de traitement des métaux est l’un des 25 métiers en formation professionnelle présentant les meilleures perspectives d’avenir.
La rémunération moyenne après expérience en 2022 :
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, des avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des ailes et certaines composantes de fuselage d'avions long courrier et régionaux, ainsi que des avions légers.
On y fabrique des composantes de structures pour aéronefs, des panneaux d'ailes en aluminium, des structures légères pour aéronefs, des actionneurs hydrauliques, des systèmes de contrôle du carburant, des systèmes de contrôle et de support pour trains d'atterrissage, des actionneurs électromécaniques pour ailerons, des contrôleurs d'entraînement, des contrôleurs de puissance de température pour moteurs d'aéronefs, des réducteurs et motoréducteurs pour moteurs d'aéronefs, des actuateurs pour la régulation du débit et pression des fluides, des systèmes de réduction d'énergie pour moteurs d'aéronefs, des équipements d'essai et de réparation d'aéronefs, des équipements d'entretien mobile d'aéronefs, des équipements de contrôle de la qualité de l'air dans les cabines, des composantes pour les turbines à gaz de moteurs d'aéronefs, des pièces mécaniques ou hydrauliques de structures d'aéronefs, des pièces pour moteurs d'aéronefs, des pièces pour trains d'atterrissage, pièces d'engrenages, courroies, poulies, chenilles et autres pièces pour aéronefs, des composantes en aluminium pour avions légers, etc.
Dans le domaine de l'électrique, de l'électronique, de l'électromécanique et de l'avionique; on y fabrique des câbles et jeux de câbles pour aéronefs, des câbles et jeux de câbles pour moteurs d'aéronefs, des composantes électriques pour aéronefs, des actionneurs électromécaniques pour ailerons, des contrôleurs d'entraînement, des contrôleurs de puissance de température pour moteurs d'aéronefs, des actuateurs pour la régulation du débit et pression des fluides, des systemes de réduction d'énergie pour moteurs d'aéronefs, des systèmes GPS pour la navigation aérienne, des organisateurs électroniques pour postes de pilotage, des circuits intégrés hybrides pour commandes de vol d'aéronefs, des systèmes avioniques, des composantes électroniques pour simulateurs de vol professionnels, des systèmes visuels d'entraînement de simulation de vol, etc.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés), soit 63 % de tous les emplois dans l'industrie du matériel de transport
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
Sources : Ministère de l'Économie, Science et Innovation du Québec et Comité sectoriel de la main-d'œuvre aérospatiale du Québec
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2
milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Pôle d'excellence en matériel de transport terrestre.
LA
FORMATION :
Note : les admissions au D.E.P. en traitement de surface sont suspendues.
Le Programme d’apprentissage en milieu de travail d’Emploi-Québec (PAMT) des opérateurs(trices) de traitement de surface est une mesure qui favorise l’intégration d’un employé à une formation structurée et officiellement reconnue.
Le PAMT repose principalement sur le compagnonnage, soit un mode d’apprentissage selon lequel des employés expérimentés, appelés compagnons, transmettent à leurs collègues débutants, appelés apprentis, le savoir-faire nécessaire à la maîtrise de leur métier.
L’apprentissage se fait sur les lieux mêmes du travail et il est intégré aux activités de production de l’entreprise.
La formation dispensée dans le cadre du PAMT est dite structurée. Les compétences que doivent acquérir les apprentis dans le métier correspondent aux normes professionnelles établies par les employeurs des industries concernées ; ces compétences sont décrites de façon précise et détaillée dans les Carnets d’apprentissage et les Guides à l’intention des compagnons d’apprentissage.
Les ompétences nécessaires à développement sont :
Module 2 : Effectuer un traitement thermique.
Module 3 : Effectuer un traitement thermochimique
Module 4 : Résoudre des problèmes techniques
Pour obtenir le certificat de qualification professionnelle d’opérateur en traitement de surface, l’apprenti(e) devra maîtriser les compétences des modules, soit la 1, la 2a ou la 2b, la 3 et la 4 du carnet d’apprentissage.
La durée de l’apprentissage varie selon l’expérience de l’apprentie ou l’apprenti, l’organisation du travail, la formation scolaire, etc.
Il faut prévoir au moins trois ans lorsque cette personne n’a aucune expérience du métier.
Selon l’organisation du travail dans l’entreprise. Le ratio doit toutefois permettre d’offrir des conditions satisfaisantes pour l’apprentissage. Il est suggéré un ratio maximal de 3 apprentis pour 1 compagnon.
Le programme d’apprentissage d’opérateur en traitement de surface a été élaboré et parrainé par le Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en fabrication métallique industrielle CSMOFMI avec le soutien d’Emploi-Québec et validé par les experts des entreprises du secteur du revêtement métallique et autres entreprises offrant des services en traitement de surface.
LIENS RECOMMANDÉS :
Pour une liste d'entrepreneurs en revêtements métalliques, consulte l'Association des entrepreneurs en revêtement métallique du Québec
Pour une liste d'entreprises métallurgiques, consulte le Portrait de l'industrie métallurgique
Pour une liste d'entreprises aérospatiales, consulte le Portrait de l'industrie aérospatiale
Pour une liste de manufacturiers de matériel de transport, consulte le Portrait de l'industrie du matériel de transport
Pour une liste de manufacturiers de produits électroniques, consulte le Portrait de l'industrie de l'électronique
Pour une liste de manufacturiers de machines et équipements industriels, consulte le Portrait de l'industrie de fabrication de machines et équipements industriels
Pour une liste de manufacturiers de produits en plastiques et composites, consulte le Portrait de l'industrie de la plasturgie et des composites