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SECTEUR :
SANTÉ
DOCTORAT DE 1er cycle M.D.
Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences
Consulte également la page d’informations sur d’autres programmes universitaires qui sont suggérés de suivre avant d’entreprendre des études médicales.
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
Si tu deviens médecin omnipraticien(ne) (ou médecin de famille); tu seras responsable de prévenir, diagnostiquer, soigner et traiter des patients présentant des malformations, anomalies, blessures et maladies de toutes sortes et d’autres problèmes de santé de nature générale auprès d’une clientèle spécifique ou diversifiée.
Tu auras pour tâches de :
Examiner les patients, déterminer le motif qui l'amène à te consulter et consigner leur historique médical;
Effectuer des examens, palpations et autres manipulations manuelles afin de déceler des blessures, anomalies ou autres troubles avant de procéder à des examens;
Ordonner l'exécution de tests de laboratoire, de radiographies et autres épreuves diagnostiques, et consulter d'autres médecins afin d'évaluer la santé physique et psychologique des patients;
Établir le diagnostic du problème biologique ou psychologique du patient et préciser les facteurs socio-économiques qui le conditionnent;
Planifier, élaborer et appliquer un plan de traitement approprié suite aux résultats des examens et tests afin d'assurer la réadaptation maximale du patient, la prévention des rechutes et des maladies et le maintien de la santé;
Prescrire et administrer des médicaments;
Dispenser des soins d'urgence (ex : infarctus, AVC, crises épileptiques, électrocutions, empoisonnements, commotions, hémorragies, troubles respiratoires, pertes de connaissance, crises de panique, etc...);
Coordonner ou gérer les soins primaires (première ligne) dispensés aux patients (prévention et traitement des blessures ne mettant pas en danger le patient comme des fractures, entorses ou autres, prise en charge des troubles de santé mentale de première ligne tels que les troubles anxieux, les troubles dépressifs, troubles bipolaires et apparentés, troubles liés à la toxicomanie, etc.);
Faire au patient, et s’il y a lieu à sa famille, un compte rendu du diagnostic, du pronostic et du traitement;
Faire un suivi de l’état de santé des patients afin de pouvoir observer les améliorations et t’assurer de leur rétablissement;
Vacciner les patients afin de prévenir et de soigner les maladies;
Dispenser des soins prénatals et postnatals auprès des femmes enceintes tout au long de leur grossesse en liaison avec l'obstétricien(ne)-gynécologue;
Référer les patients auprès d’un(e) médecin spécialiste lors de blessures, anomalies ou maladies plus complexes;
Collaborer avec les autres membres de l’équipe de la santé (infirmiers auxilaires, inhalothérapeutes, infirmiers en soins généraux, infirmiers cliniciens, physiothérapeutes, chiropraticiens, pharmaciens, psychologues, médecins résidents, médecins spécialistes, etc.) pour la solution des problèmes de santé;
Fournir des conseils et des recommandations aux patients et à leurs familles concernant les soins de santé, y compris la promotion de la santé et la prévention des maladies et des accidents;
Fournir des conseils et un encadrement aux patients et à leur famille en ce qui a trait à une foule de questions touchant la santé et le mode de vie;
Asurer un suivi de l’état de santé des patients présentant des problèmes de santé multiples (ex : diabète, insuffisance cardiaque, démence ou Alzheimer, allergies graves, maladies neurovégétatives, cancer, etc.), qui ont subi des traitements, des interventions chirurgicales et de la médication ou en rémission d'une maladie;
Compléter et rédiger un rapport médical expliquant les raisons de la visite du patient, les symptômes soulevés, les résultats des tests et examens prescrits, ainsi que des médicaments et traitements prescrits et qui sera ajouté au dossier médical du patient;
Jouer le rôle de protecteur des droits des patients;
Participer à des activités et des campagnes visant à promouvoir une bonne santé et de saines habitudes de vie;
Signaler les naissances, les décès et les cas de maladies contagieuses et les autres maladies aux autorités gouvernementales;
Former et superviser, s'il y a lieu, des préposés(es) aux soins, des infirmiers auxiliares, des infirmiers et des stagiaires, des étudiants et stagiaires en médecine, des résidents en médecine familiale et parfois, même, d'autres médecins de famille;
Assumer, au besoin, la responsabilité de l'ensemble des activités et des ressources d'un cabinet ou d'une clinique ou d'une unité de médecine générale ou familiale.
Généralement,
en tant que médecin omnipraticien(ne) ou de famille tu travailleras auprès de
clientèles diversifiées, mais tu pourras y travailler dans des milieux variés.
Voici quelques exemples de milieux où tu pourrais travailler en tant que
médecin généraliste :
En milieu hospitalier : tu travailleras en tant qu’urgentologue (généraliste) au sein du
service des urgences de l’hôpital où tu auras à soigner et traiter toutes
sortes de clientèles et toutes sortes de situations. Évidemment, il y a les
situations graves où tu auras à réanimer des personnes en arrêt
cardiorespiratoire, soigner des personnes ayant subis des fractures externes ou
internes, un accident cérébrovasculaire, une intoxication d’un poison ou de
stupéfiants et autres situations urgentes ou graves. Mais, ces situations
n’arrivent pas tous les jours. Si le problème est plus complexe, tu devras
référer le patient ou la patiente au(x) médecin(s)
spécialiste(s) concerné(s). Tu auras à soigner les gens souffrant de maux de
tous genres ou ayant des blessures mineures ou autres problèmes de santé. Tu
travailleras auprès des clientèles qui vont du bébé jusqu’à la personne âgée.
En clinique privée : Tu auras à
soigner et à traiter toutes sortes de clientèles allant du bébé jusqu’à la
personne âgée souffrant de maux, de blessures ou autres problèmes de santé qui
sont mineurs. Au besoin, tu devras référer tes clients ou patientes soit aux
urgences d’un hôpital ou auprès d’un(e) médecin spécialiste. Plusieurs clients(es) qui viendront te consulter auront besoin que du
soutien moral (personnes en dépression, gens âgés seuls qui viennent pour des
prescriptions, jeunes mères désemparées, etc.).
En C.L.S.C. ou en Groupe de médecine familiale GMF : Ton travail
sera sensiblement le même qu’en clinique privée, mais à la différence que tu
pourrais être appelé(e) à l’occasion à faire des visites à domicile chez des
personnes malades qui ont été retournés à la maison à suite de leur traitement
à l’hôpital.
En CHSLD (centre hospitalier
de soins de longue durée pour personnes âgées) : Tu auras à soigner, de
traiter, de prendre en charge, suivre et fournir du soutien à des personnes
âgées en perte d’autonomie souffrant de divers problèmes de santé et qui sont
hospitalisés dans ce type d’établissement de santé.
En Centre de soins palliatifs : Tu auras pour tâches de
soigner, traiter et prendre en charge
des clients en phase terminale d’une maladie. Tu auras à leur offrir des
services et des soins de 1ère ligne en optant pour une approche axée
sur la personne en leur prodiguant des soins et du soutien aux clients, mais
également à leurs familles. Certains médecins en soins palliatifs prodiguent
des soins à domicile.
Au sein des Forces armées canadiennes : tes tâches et responsabilités dans les hôpitaux militaires sont semblables que ceux au civil, à l’exception faite que lorsque tu seras en missions (soutien de la paix ou aide humanitaire, recherche et sauvetage lors de catastrophes), tu auras à prodiguer des soins et effectuer des interventions d’urgences que tu ne rencontreras nulle part ailleurs. Les frais de tes études de médecine pourraient être payés par les Forces armées (par contre, tu devras respecter un contrat d’engagement d’environ 5 ans). On t’offrira également la possibilité de te spécialiser (études payées) dans l’une des spécialités médicales que l’on retrouve au civil (chirurgie, psychiatrie, médecine interne, anesthésie-réanimation, etc), mais aussi dans une spécialité telle que : médecine tropicale, médecine de catastrophe, médecine hyperbare et sous-marine, médecine aérospatiale, etc.
Un Doctorat en médecine (MD) + 2 années de résidence en médecine familiale est nécessaire pour faire carrière en tant que médecin militaire, mais il est également possible de bénéficier du programme de formation des médecins militaires qui permet de subventionner tes études universitaires en médecine.
Pour plus de détails, consulte la page des professions de la santé du secteur armée.
Consulte également le Programme d'instruction à l'intention des médecins militaires de la Force régulière
Ainsi que :
le
Programme militaire d'études en médecine PIMM de l'Université Laval
(voir aussi la
page suivante),
le Programme militaire d'études
en médecine PIMM de l'Université de Montréal,
le
Programme militaire d'études en
médecine PIMM de l'Université de Sherbrooke et
le
Programme militaire d'études en
médecine PIMM de l'Université d'Ottawa.
On éprouve
présentement une forte pénurie de médecins au sein des Forces armées.
Si tu deviens médecin spécialiste; tu seras responsable de prévenir, diagnostiquer, soigner et traiter des patients présentant des malformations, anomalies, blessures, maladies ou autres problèmes de santé de nature spécifique ou complexe en lien avec ton champ de spécialisation et d'expertise auprès d’une clientèle spécifique ou diversifiée.
Tu auras pour tâches de :
Diagnostiquer et traiter les maladies et les troubles physiologiques ou psychiatriques en lien avec ta spécialisation;
Ordonner des épreuves de laboratoire, des rayons X et autres procédures de diagnostic;
Établir le diagnostic du problème biologique ou psychologique du patient et préciser les facteurs socio-économiques qui le conditionnent;
Planifier, élaborer et appliquer un plan de traitement approprié suite aux résultats des examens et tests afin d'assurer la réadaptation maximale du patient, la prévention des rechutes et des maladies et le maintien de la santé;
Prescrire des médicaments et des traitements et diriger les patients au service de chirurgie;
Dispenser, coordonner ou gérer les soins auprès de patients hospitalisés ou en clinique externe d'unité clinique spécialisée;
Référer les patients auprès d’un(e) médecin spécialiste d'une autre discipline lors de blessures, anomalies ou maladies complexes en lien avec cette discipline;
Collaborer avec les autres membres de l’équipe de soins (infirmiers cliniciens, infirmiers praticiens spécialisés, pharmaciens cliniciens, psychologues cliniciens, médecins résidents, médecins spécialistes de d'autres spécialités, etc.) pour la solution des problèmes de santé;
Fournir des conseils et un encadrement aux patients et à leur famille en ce qui a trait à l'état de santé et au processus de guérison;
Asurer un suivi de l’état de santé des patients présentant des blessures, des maladies ou autres problèmes de santé ou complexes ou multiples (ex : polytraumatismes, accidents vasculaires cérébraux AVC, cancers, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, etc.);
Compléter et rédiger un rapport médical expliquant les raisons de la visite du patient, les symptômes soulevés, les résultats des tests et examens prescrits, ainsi que des médicaments et traitements prescrits et qui sera ajouté au dossier médical du patient;
Exercer des fonctions de consultant et d'expert conseil auprès des autres médecins (autant des médecins de famille que des médecins spécialistes de d'autres disciplines);
Former et superviser, s'il y a lieu, des infirmiers cliniciens et des stagiaires, des infirmiers praticiens spécialisés, des étudiants et stagiaires en médecine, des résidents dans ta spécialité et parfois, même, d'autres spécialités connexes;
Assumer, au besoin, la responsabilité de l'ensemble des activités et des ressources d'une clinique externe ou d'une unité de soins spécialisés d'un établissement de santé (hôpital ou CHSLD) ou d'une clinique privée.
Si tu deviens médecin chercheur(e); Si tu as obtenu un diplôme de doctorat de 3e cycle en sciences médicales, tu pourras occuper un poste de chercheur(e) dans la discipline des sciences médicales que tu auras étudié (pharmacologie, physiologie, biochimie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, santé communautaire, épidémiologie, sciences neurologiques, sciences de la réadaptation, sciences cliniques, etc).
Tu réaliseras des projets de recherches poussées dans un champ spécifique afin de trouver la cause d’une maladie, développer un nouveau médicament, une nouvelle technique médicale ou autres recherches qui pourraient avancer la médecine. En milieu universitaire, tu auras également à diriger ou codiriger et encadrer des projets de recherche d'étudiantes et d'étudiants de maîtrise et de doctorat. Dans plusieurs cas, tu pourrais également être appelé(e) à enseigner auprès d’étudiantes et d’étudiantes de niveau universitaire, des notions spécialisées relatives à ton champ de compétence.
Pour plus de détails sur les
professions de chercheur en médecine, consulte la
page suivante.
Si tu deviens un(e) coroner; tu seras responsable d’enquêter sur les causes du décès lors de morts violentes, suspectes ou inconnues. Tu devras recueillir tous les faits, preuves et témoignages qui pourront t’apporter des réponses sur la cause du décès, ainsi que collaborer avec divers intervenants comme les policiers, les médecins légistes, les spécialistes en identité judiciaire, des médecins traitant et autres professionnels pouvant t’aider à découvrir la cause et les circonstances du décès.
Tu seras chargé(e) d’enquêter sur des accidents, des suicides, des morts naturelles et des homicides. Dans ce dernier cas, ton travail se terminera lorsque tu auras établi clairement avec les enquêteurs de police que le décès est causé par un homicide.
Dans les autres cas, tu auras responsable de l’enquête du début à la fin.
Il faut avoir
acquis plusieurs années d’expérience en tant que médecin avant d’avoir
la possibilité de devenir coroner.
QUALITÉS
ET APTTITUDES NÉCESSAIRES :
-
Excellente santé
-
Aptitudes pour les sciences physiques et
biologiques :
la formation est très exigeante, elle demande d’excellentes connaissances en chimie, physique, biologie,
anatomie et physiologie humaines.
-
Aimer et facilité
à travailler avec le public et entregent car tu auras à
établir des contacts avec les clients(es)
- Capacité d’écoute, respect, patience et
empathie pour bien soutenir en encourager la personne et à travailler
auprès de clientèles rencontrant divers problèmes de santé
-
Très bonnes habiletés manuelles car tu devras manipuler divers instruments
de façon délicate
-
Avoir une curiosité scientifique pour être appelé(e) à chercher la
cause d’un problème, d’une maladie, d’une anomalie
-
Capacité d’analyse et de synthèse pour être mesure de d’analyse
efficacement les problèmes de santé du patient ou de la patiente et de le
résoudre
-
Bon jugement et esprit d’initiative pour mieux
comprendre le problème de la personne afin de mieux l’aider
-
Maturité et autonomie pour être en mesure de
faire des tâches sans avoir besoin d’assistance
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable des actes
professionnels que tu exécuteras (diagnostic, traitements, examens, tests,
analyses, etc.)
- Facilité de travailler en équipe car tu auras à travailler avec des infirmiers-ères,
ambulanciers-ères, techniciens-nes en santé (radiologie, électrophysiologie,
etc.), inhalothérapeute, pharmaciens d’autres médecins généralistes et des
médecins spécialistes.
-
Sens de l’organisation pour bien planifier et élaborer les
plans de traitements
-
Aimer te perfectionner constamment pour en
apprendre toujours et être à jour dans les nouveaux développements en médecine
- Aptitudes pour la gestion et l’entrepreneurship sont nécessaires si tu désires ouvrir ta propre clinique médicale car tu auras à superviser le personnel, coordonner toutes les activités cliniques, gérer les approvisionnements et gérer les opérations financières
DOMAINES DE PRATIQUE EN
MÉDECINE GÉNÉRALE ET OMNIPRATIQUE :
La médecine générale comporte de nombreux domaines et secteurs de pratique. Il y en a sûrement l'un des suivants qui répond à tes intérêts :
Note : pour les détails sur les formations complémentaires nécessaires pour chacun de ces domaines de pratique, consulte la section "études supérieures".
MÉDECIN DE FAMILLE (en forte pénurie)
La médecine à domicile t'attire ?, ll
est vrai qu'au Québec ce n'est plus chose courante de voir un médecin se
déplacer au domicile de ses clients comme c'était le cas autrefois. Dans
les régions urbaines, peu de médecins de famille offrent ce service, mais il
y en a quelques-uns en pratique privée dont leurs services ne sont pas
couverts par la RAMQ (on retrouve davantage d'infirmiers travaillant pour un
CLSC ou une entreprise de soins à domicile qui effectuent de type de
travail). Par contre, dans les régions éloignées (Nord-du-Québec, Côte-Nord,
Abitibi-Témiscamingue, Gaspésie), certains CLSC en milieu rural offrent ce
service à sa population.
Pour plus de détails sur cette profession,
consulte les sites suivants :
Collège des médecins de
famille du Canada, Collège québécois des médecins de famille et
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec.
Consulte aussi le reportage suivant sur la médecine
à domicile au Québec réalisé par
Radio-Canada
Pour plus de détails, consulte les pages suivantes
:
Université de Montréal
(voir aussi la
page suivante),
Université Mcgill,
Université Laval,
Université de Sherbrooke,
et
Université d'Ottawa.
Tu pourras travailler au sein des compagnies d'assurances de
personnes, les organisations gouvernementaux (SAAQ, CSST, RAMQ, Anciens
Combattants Canada), ainsi que dans les cliniques privées de médecine
administrative (ayant comme clients des entreprises, des assureurs, mais
aussi des particuliers, etc.).
Pour plus de détails sur la profession, consulte les
sites suivants :
la
Société des médecins experts en évaluation médico-légale du Québec
fiche descriptive de médecin évaluateur
dans la
fonction publique
québécoise.
Pour plus de détails sur la profession, consulte l'Association
des médecins d'urgence du Québec.
Pour plus de
détails sur la profession, consulte la page de recrutement des
Forces canadiennes et le
Service de santé des Forces canadiennes
Pour plus de détails,
consulte l'Académie
canadienne de médecine du sport et de l'exercice (dont la formation
est nécessaire pour la certification en médecine du sport),
l'Association
québécoise des médecins du sport. le
Conseil de médecine du sport
du Québec (infos sur les différentes blessures sportives dans la section
publications) et la Société
française de traumatologie sportive (plusieurs infos sur les blessures
sportives).
Médecin du travail (à ne pas confondre avec le médecin spécialiste en santé communautaire) : au sein d'une grande entreprise
(notamment une industrie) ou au sein d'une clinique privée en santé au
travail, tu seras appelé(e) à soigner des clients ayant subi des blessures, maux ou autres problèmes
de santé suite à un accident de travail ou une maladie professionnelle (ex :
blessure musculaire, asthme professionnel, brûlures ou intoxication
chimique). Tu participeras aux activités du comité de santé et de sécurité
au travail afin de réaliser des programmes de prévention et d'éducation à la
santé et sécurité en milieu de travail. Enfin, tu seras également appelé(e)
à effectuer des examens médicaux pré-embauche et faire le suivi de clients
accidentés ou blessés en retour progressif au travail.
Médecin en médecine aérospatiale : tu diagnostiqueras et traiteras les clients
souffrant de problèmes de santé, de blessures ou de maladies suites aux
effets de la haute-altitude en vol. Tu traiteras notamment des pilotes
d’aéronefs, des employés travaillant à bord des aéronefs, des
parachutistes, etc. Tu effectueras également des examens pré-embauche ou des
examens périodiques prévol du personnel d'équipage.
A bord d'un avion
d'évacuation aéromédicale (Forces canadiennes ou entreprise privée de transport
aéromédicale), tu devras prodiguer les soins d'urgence auprès de
clients (militaires ou de civils lors d'aide humanitaire) gravement blessés
et qui doivent être transportés le plus rapidement possible dans un hôpital
ou une installation médicale de campagne. Tu devras tenir les contraintes
des soins en altitude et souvent, des conditions de vol risquées en zone
austère.
Pour des infos relatives à la médecine aérospatiale, consulte les sites suivants
:
Agence
spatiale canadienne, l'International
Aerospace Medical Association, le
Service de médecine
aéronautique civile de Transports Canada (infos sur les implications ou
préoccupations aéromédicales de différentes maladies ou autres problèmes de
santé).
Médecin en médecine de plongée et hyperbare
: tu prodigueras des soins auprès de clients (plongeurs professionnels ou
plongeurs sportifs) blessés suite à un accident de plongée tel que : un
accident de décompression, un barotraumatisme ou un accident biochimique. Tu
fourniras des conseils médicaux, participeras aux activités de prévention de
la santé et de la sécurité en plongée et effectueras des examens médicaux
pré-embauche et examens médicaux périodiques auprès des plongeurs
professionnels (industrie de la construction, entreprises de travaux
maritimes, administrations portuaires, écoles de plongée, forces
canadiennes, corps policiers, etc).
Pour plus de détails, consulte le
Centre de médecine de
plongée du Québec (Hôpital Hôtel-Dieu de Lévis),
l'Unité
de médecine hyperbare de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et
l'Unité
de médecine hyperbare du Ottawa Hospital.
Médecin en périnatalité (à ne pas confondre avec l'obstétricien-gynécologue ou le
médecin spécialiste en médecine maternelle et fœtale) : tu seras
responsable de prendre en charge et faire le suivi de femmes enceintes ayant
des grossesse à risque (causé par une maladie de la mère ou du fœtus, d'un handicap ou
d'un problème de santé spécifique par exemple) et ce jusqu'à la naissance du bébé. Tu travailleras avec la collaboration
d'obstétriciens-gynécologues, de néonatologistes, des médecins spécialistes
traitants (si la mère est malade) de médecins de famille en clinique privée
ou CLSC, de sages-femmes, de pharmaciens, d'infirmiers à domicile, etc).
Pour plus de détails, consulte l'Association
des médecins omnipraticiens en périnatalité du Québec.
Médecin en réadaptation physique (à ne pas confondre avec médecin spécialiste en médecine
physique et réadaptation et aussi appelé physiatre) : en
tant que médecin omnipraticien(ne) en réadaptation, tu seras responsable de
prodiguer des soins généraux de réadaptation auprès de clients nécessitant
de la réadaptation physique ou psychomotrice tels que : tels qu’accidents
vasculaires cérébraux, traumatismes crâniens cérébraux, lésions médullaires
ou amputés et blessés orthopédiques graves; effectuer des consultations
externes pour des traitements ambulatoires spécialisés ou le suivi du
processus de processus de réadaptation des clients; participer à la formation d'étudiants et de stagiaires en médecine et de programmes
de réadaptation, ainsi que participer à la planification, à l'élaboration et
la mise en application de programmes de réadaptation avec la collaboration
d'équipe multidisciplinaire (médecins spécialistes en physiatrie,
chirurgiens orthopédistes, divers spécialistes consultants, infirmiers,
physiothérapeutes, ergothérapeutes, kinésiologues, psychoéducateurs,
thérapeutes en réadaptation physique, etc). Tu pourras travailler au sein
d'un centre de réadaptation en déficience physique public ou privé.
Pour plus de détails, consulte les sites de l'Institut
de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal, de l'Institut
de réadaptation en déficience physique de Québec, le
Centre de réadaptation Constance-Lethbridge (McGill), le
Centre de réadaptation Estrie, le Centre de
réadaptation Mab-Mackay,
le
Centre montérégien de
réadaptation, l'Hôpital
juif de réadaptation et l'Association
des établissements en réadaptation physique du Québec.
Médecin en soins aux personnes âgées (à ne pas confondre le médecin spécialiste appelé gériatre) :
Au sein d'un centre hospitalier de soins de longue durée pour personnes
âgées CHSLD (public ou privé) ou d'une résidence privée pour personnes
âgées, tu seras appelé(e) à prendre en charge la santé globale de clients en
convalescence (incluant les malades chroniques) ou présentant un handicap
sévère. Tu seras responsable de leur prodiguer tous les soins nécessaires en
tenant compte des impacts du vieillissement à leur vie, de leur milieu de
vie, de leur famille, etc.
Pour plus de détails sur la profession,
consulte les sites suivants :
l'Institut
universitaire de gériatrie de Montréal et
l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke.
Médecin en soins palliatifs : au sein d'un centre de soins palliatifs, tu
soigneras et soulageras la douleur, amélioreras la qualité de vie et
prendras en charge des personnes atteintes (tous âges) d’une maladie en
phase terminale. Tu seras également appelé(e) à intervenir et fournir du
soutien aux membres de sa famille. Tu participeras avec la collaboration de
l'équipe soignante (infirmiers, ergothérapeutes, travailleurs sociaux,
autres médecins) à l'élaboration de programmes de soins palliatifs adaptés
aux besoins de l'établissement.
Tu pourras travailler dans les centres de
soins palliatifs ou dans un CHSLD public ou privé.
Dans d'autres
milieux, tu seras plutôt appelé(e)
à soigner et soulager la douleur, contrôler les symptômes
d'inconfort et offrir du soutien, de l'accompagnement et du réconfort pour
des clients hospitalisés en CHSLD, en centre hospitalier en santé mentale
ou dans une unité de soins palliatifs (clients en traitement, pas en phase
terminale) en milieu hospitalier.
Pour plus de détails sur les soins palliatifs, consulte l'Association
québécoise des soins palliatifs et l'Association
canadienne des soins palliatifs.
Médecin humanitaire : au sein d'un
organisation médicale humanitaire, tu seras appelé(e)
à prodiguer des soins thérapeutiques en contexte clinique dans un hôpital
ou une clinique de campagne ou dans un hôpital existant auprès de tous types
de clientèles (enfants jusqu'à l'aîné) dans un pays en voie de développement
ou dans un pays ayant subi une catastrophe majeure (ouragan, tsunami,
inondations, etc). Tu seras également responsable de superviser et de former
le personnel soignant (infirmiers, assistants médicaux, volontaires pour les
premiers soins, etc), ainsi que le personnel médical local. Tu participeras
à la planification et à l'élaboration de programmes de promotion et
d'éducation à la santé auprès de la population. Enfin, tu devras effectuer
diverses tâches administratives telles que : commander les médicaments et
les fournitures médicales et produire des rapports portant sur les activités
médicales.
Pour plus de détails, consulte les organismes suivants :
Croix-Rouge canadienne,
Médecins sans frontières
Canada, Médecins du
monde Canada,
Médecins d'Afrique.
Médecin omnipraticien(ne) en médecine esthétique : en
clinique privée de médecine esthétique, tu traiteras des clients désirant
améliorer leur esthétique physique en utilisant des techniques non
chirurgicales pour : la liposuccion, la cellulite, l'épilation au laser, le
remodelage corporel, l'effacement des tatouages, les varices, les injections
de botox, les infections de comblement, les solutions au vieillissement, la
microgreffe capillaire, etc.
Pour plus de détails sur la profession,
consulte l'Association
canadienne de médecine esthétique.
Médecin omnipraticien(ne) en médecine holistique : certains
médecins détenant légalement le droit de la pratique médicale décident de
combiner les méthodes et les techniques de la médecine moderne
traditionnelle avec celle d'une médecine alternative (telle que
l'homéopathie, la naturopathie, phytothérapie) ou d'une médecine
traditionnelle asiatique (notamment la médecine traditionnelle chinoise).
Pour plus de détails sur l'ostéopathie, consulte la page d'ostéopathe,
ainsi que l'Association des
ostéopathes du Québec;
Pour plus de détails sur la naturopathie, consulte la page de naturopathie,
consulte la page de
naturopathe;
Pour plus de détails sur l'homéopathie, la
phytothérapie, la médecine traditionnelle chinoise, consulte la page de
thérapeute en médecines douces,
le site du Syndicat professionnel des
homéopathes du Québec, l'Association
des naturopathes et naturothérapeutes spécialisés en phytothérapie du Québec,
ainsi que de l'Association
des naturopathes agréés du Québec.
Médecin omnipraticien(ne) en santé mentale et toxicomanies : on ne retrouve
pas que des médecins psychiatres et des psychologues travaillant en santé
mentale. Tu seras appelé(e)
à traiter des clients souffrant des problèmes de santé
mentale, des problèmes de dépendances ou un trouble psychiatrique pour
d'autres problèmes de santé tels que : douleur chronique, diabète, asthme,
allergies, troubles anxieux, troubles des fonctions cognitives, MTS, etc.
Tu pourras travailler notamment dans un centre de réadaptation en
dépendances ou dans un centre hospitalier en santé mentale en clinique
externe.
Pour plus de détails, consulte la page d'infos de
l'Association des centres de
réadaptation en dépendances du Québec, ainsi que :
la page du
Département de médecine familiale de l'Université de Montréal,
l'Unité
de médecine des toxicomanies du CHUM,
l'Institut
universitaire de santé mentale de Montréal,
l'Institut
universitaire en santé mentale de Québec,
l'Institut
universitaire de santé mentale Douglas
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
-
Chercheur(e) en médecine
(avec un
doctorat de 3e cycle)
-
Coroner (après au
moins 10 ans d’expérience en tant que médecin)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
-
Hôpitaux (voir le répertoire du
Ministere de la Santé
du Québec et la
section liens recommandés plus bas dans cette page)
-
Centres d’hébergement et de soins en psychiatrie
-
Centres hospitaliers de soins de longue durée pour personnes âgées CHSLD
publics voir le site de l’Association
des établissements de santé du Québec et ma
section liens recommandés plus bas dans cette page)
- Centres hospitaliers de soins de longue durée pour personnes âgées CHSLD privés (voir le site de l'Association des établissements privés conventionnés et de l'Association des établissements de santé du Québec et ma section liens recommandés plus bas dans cette page)
-
Centres de réadaptation
- Centres de réadaptation physique privés (voir le site de l'Association des établissements privés conventionnés et ma section liens recommandés plus bas dans cette page)
- Centres de réadaptation en dépendances (voir le site de l'Association des centres de réadaptation en dépendances du Québec et ma section liens recommandés plus bas dans cette page)
-
Centres de services sociaux
-
Centres locaux de services communautaires CLSC (voir le site de l’Association
des établissements de santé du Québec et ma
section liens recommandés plus bas dans cette page)
- Résidences privées pour aînés (voir le site du Regroupement québécois des résidences pour aînés)
-
Centres médicaux et polycliniques
-
Cliniques médicales
- Compagnies pharmaceutiques (consulte le site de l'Association canadienne du médicament générique, ainsi que ma section liens recommandés plus bas dans cette page pour une liste d'entreprises)
- Entreprises de recherche médicale (voir ma section liens recommandés plus bas dans cette page pour une liste d'entreprises)
- Laboratoires médicaux privés (voir ma section liens recommandés plus bas dans cette page pour une liste d'entreprises)
-
Forces armées canadiennes :
-
Gouvernement
du Canada :
Agence de la santé publique
du Canada, Centre national canadien d’hygiène et
sécurité au travail,
Services des laboratoires judiciaires de la G.R.C.,
Santé Canada,
Anciens
Combattants Canada,
Service correctionnel Canada,
Ressources humaines et Développement des compétences Canada (évaluation
médicale pour prestations fédérales)
-
Gouvernement du
Québec :
Institut national de la santé publique,
Ministère de la Santé,
SAAQ,
RAMQ,
CSST,
Régie des rentes RRQ
Ministère de la Sécurité
publique (centres de détention)
-
Organismes internationaux (Organisation
mondiale de la santé OMS,
Croix-Rouge canadienne,
Croix-Rouge
internationale,
Centraide Canada,
Médecins sans frontières Canada,
Médecins du Monde
(section Canada),
Médecins d'Afrique
(bureau des Amériques),
Mercy Ships,
AMIE Aide internationale à
l'enfance - section Canada,
International Health Volunteers,
Terre sans frontières,
UNICEF Canada
- Universités (consulte la page suivante pour connaître les organismes de recherches en santé)
-
À ton propre compte (propriétaire de ta clinique ou associé dans une
clinique existante)
PERMIS
DE PRATIQUE :
Au Québec, pour pratiquer en tant que médecin
tu dois obligatoirement devenir membre du
Collège
des médecins du Québec. Le seul titre de « Docteur en médecine » ne
donne pas droit à la pratique en tant que médecin, tu dois obtenir ton permis
de pratique auprès de l’Ordre. Pendant tes études, tu devras t’inscrire auprès
de l’Ordre en tant qu’étudiant(e) afin d’être autorisé(e) à effectuer les
stages cliniques du programme.
Si tu
veux devenir médecin de famille, tu obtiendras un permis de pratique donnant
droit de pratiquer la médecine générale. Après avoir terminé tes études en
médecine familiale (2 ans après le MD), tu obtiendras un certificat de médecin
de famille émis par le Collège des médecins de
famille du Canada.
Si tu poursuis tes études afin de devenir médecin spécialiste, tu auras un permis de pratique te donnant le droit de pratiquer la médecine générale et effectuer certains autres actes médicaux en tant que médecin résidant(e). Après avoir terminé tes études de spécialiste, tu obtiendras un certificat de spécialiste avec mention de la spécialité choisie émis par le Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Disponibilité (surtout dans les hôpitaux et CHSLD, mais aussi de plus
en plus dans les cliniques médicales et les CLSC)
-
Travail sur quarts en milieu hospitalier
-
Horaires de travail variables en milieu hospitalier
-
Longues heures de travail en milieu hospitalier
-
Travail parfois le soir et les fins de semaine en clinique privée
- Être prêt à se perfectionner constamment (congrès, séminaires, stages de perfectionnement, cours de courte durée en classe régulière ou en classe virtuelle ou en autoformation en ligne, etc.)
-
Connaissance de l’anglais un atout important
TYPES DE MILIEUX DE PRATIQUE
EN MÉDECINE GÉNÉRALE ET FAMILIALE :
Quel type d'organisation et où pratiquer en médecine familiale ?
Au sein d'un dispensaire ou d'une clinique sur une réserve autochtone en
région nordique : attiré(e) par la culture des Premières Nations et des
Inuits des communautés nordiques ?, intéressé(e) de participer au bien-être
physique et psychologie des autochtones ?, intéressé(e)
d'avoir une meilleure dynamique de travail avec de plus petites équipes, une
approche médecin-patient beaucoup plus personnalisée ?, tu désires effectuer des
activités de plein air tout près de ton lieu de résidence et de travail dans un
environnement naturel sans pareil ? et une prime d'éloignement avec ça !...
c'est l'endroit idéal pour toi. Les médecins parcourent plusieurs dispensaires
desservis par des infirmiers(ères), ce qui leur permettent de rencontrer
différentes clientèles de plusieurs communautés de cultures différentes. La
plupart des dispensaires sont offerts avec la collaboration de Santé Canada.
Voici quelques exemples de dispensaires du Grand Nord québécois :
Centre de Santé Tshukuminu
Kanani (Nutashkuan, 375 km à l'est de Sept-Îles en Côte-Nord),
Conseil de la Nation Innu
Matimekush-Lac John (Schefferville en Côte-Nord),
Conseil de la Nation crie de
Mistissini (90 km au nord-est de Chibougamau
dans le Nord-du-Québec), Conseil
Mamit Innuat.
Pour plus de détails, consulte les organismes internationaux énumérés
dans la section "employeurs potentiels".
En centre hospitalier en région éloigné
: si tu n'as pas peur des longues heures de travail aux urgences afin de palier
au manque de personnel, de t'éloigner des nombreux services offerts dans les
grandes villes... mais, d'avoir une meilleure dynamique de travail avec de plus
petites équipes, une approche médecin-patient beaucoup plus personnalisée qu'en
milieu urbain, plus grande disponibilité des médecins spécialistes, la proximité
de paysages magnifiques et être plus près de la nature, sans problème de
circulation, la possibilité d'effectuer des activités de plein air tout près de
ton lieu de résidence et de travail, une prime d'éloignement avec ça !... c'est
l'endroit idéal pour toi.
Voici quelques exemples :
Centre de santé
Inuulitsivik (Baie-d'Hudson),
Centre de Santé
Tulattavik (Baie d'Ungava),
Centre
régional de santé et de services sociaux de la Baie-James,
CISSS de la Côte-Nord (secteur Caniapiscau, comprend notamment : Fermont,
Schefferville),
CISSS de la Côte-Nord
(secteur Basse Côte-Nord comprend notamment Blanc Sablon),
CISSS de la Côte-Nord (secteur Mingamie comprend notamment Havre
Saint-Pierre),
CISSS de la Côte-Nord (secteur Port-Cartier),
CISSS de la Côte-Nord (secteur Haute Côte-Nord comprend notamment Forestville et
Les Escoumins),
CISSS
de l'Abitibi-Témiscamingue (secteur Témiscamingue comprend notamment
Ville-Marie, Témiscaming et Kipawa),
CISSS
de l'Abitibi-Témiscamingue (secteur Abitibi-Ouest comprend notamment
LaSarre),
CISSS de la
Gaspésie (secteur du Rocher dont Chandler et Grande-Rivière; secteur
de la Haute-Gaspésie dont Ste-Anne-des-Monts).
En milieu de combat
: si tu aimes relever de nombreux défis stimulants, si tu es en très
bonne condition physique, si tu es attiré par l'aide humanitaire et les
voyages, les conditions difficiles et exigeantes de travail dans des
milieux de travail peu conventionnels (dans une tente sur un camp
militaire, sur un terrain d'aviation, à bord des navires) ne te font pas
peur, c'est sûrement cette carrière au sein des Forces canadiennes
(Force régulière ou Réserve) qu'il te faut.
Tu pourrais être affecté(e) à bord d'un navire (note : le Canada ne
dispose pas de navire-hôpital comme la USNavy) ou d'un avion en
évacuation aéromédicale ou au sein d'unité ambulance de campagne ou d'un
hôpital de campagne lors d'une mission n'importe où à l'étranger.
En temps de paix, tu seras affecté(e) au sein d'une clinique médicale ou
d'un hôpital de l'une des bases militaires des Forces canadiennes
n'importe où au Canada.
Consulte le site du
Service de santé des Forces canadiennes
En centre hospitalier en région ...pas très éloignée : pas besoin d'aller à Montréal ou Québec pour travailler dans hôpital offrant des soins spécialisés, ayant des équipements de fine pointe et la présence de nombreux spécialistes... ceux situés dans grandes villes hors des grands centres comme Trois-Rivières, Lévis, St-Jean-sur-Richelieu, St-Hyacinthe, St-Jérôme, Saguenay ou Rimouski. Plusieurs de ces établissements ont une vocation régionale, c'est-à-dire qu'ils offrent des services spécialisés non offerts dans la région. Donc, si tu es intéressé(e) par la médecine plus près de sa communauté, une meilleure implication dans les équipes interdisciplinaires de soins (équipes plus petites), une meilleure disponibilité des médecins spécialistes, pas de problème majeur de circulation, la possibilité d'habiter à des endroits magnifiques (prés du Fleuve, prés d'un centre de plein air, etc.), c'est probablement l'endroit idéal pour toi.
En centre de soins palliatifs
: si tu es attiré(e) par une approche médicale toute particulière basée sur une
relation aidante et personnalisée auprès de personnes atteintes d'un cancer en
phase terminale et de leurs proches, si tu aimerais participer avec une équipe
médicale dynamique ayant pour objectif d'améliorer la qualité de vie des
personnes en fin de vie, contribuer au soulagement de la souffrance et à
l'accompagnement des malades et de ses proches, c'est un endroit privilégié pour
y faire carrière. Par contre, les âmes trop sensibles s'abstenir....
En voici quelques exemples :
Maison Michel-Sarrazin (Québec),
Maison des soins palliatifs de
Laval,
Maison Mathieu Froment-Savoie (Gatineau),
Maison de soins
palliatifs de la Rivière-du-Nord (St-Jérôme, Laurentides), et
Maison
Aube-Lumière (Sherbrooke, Estrie).
Au fait quelle est la différence est un CHSLD public, privé conventionné
ou privé non conventionné ?
un CHSLD public est un établissement de santé sous propriété publique
relevant d'un centre intégré de santé et de services sociaux CISSS
accueillant des clientèles en grandes perte d'autonomie dont les
services offerts et les coûts d'hébergement sont définis par le
Ministère de la Santé du Québec. La population ne peut faire faire
directement une demande de place dans ce type d'établissement;
un CHSLD privé conventionné est un établissement de santé privé dirigé
par un propriétaire-gestionnaire qui détient un permis et qui est
subventionné par le Ministère de la Santé du Québec. Le fonctionnement
est le même qu'un établissement public, mais peut offrir des services
supplémentaires et exiger des frais pour ces derniers sont assujettis
par la loi;
un CHSLD privé non conventionné est une entreprise privée, indépendante
et autonome détenant un permis du Ministère de la Santé du Québec, mais
ne reçoit aucune subvention. La population doit entrer en contact
directement avec cet établissement pour y obtenir une place, mais
détermine ses propres critères d'admissibilité et le fonctionnement est
à leur entière discrétion. Par contre, certains ont conclu une entente
avec un CISSS pour l'achat de places.
En voici quelques exemples :
CISSS de la
Gaspésie
(Hôpital Hôtel-Dieu de Gaspé) : offre des soins en
pédopsychiatrie, santé communautaire, orthopédie, cardiologie, médecine
nucléaire et microbiologie pour toute la population de la Gaspésie
et des Îles-de-la-Madeleine;
CISSS de
l'Abitibi-Témiscamingue
(Centre hospitalier de Rouyn) : offre des services en
ophtalmologie, urologie, neurologie, cancérologie pédiatrique,
oto-rhino-laryngologie et dépistage du cancer du sein auprès de toute la
population de l'Abitibi-Témiscaminque, de la Côte-Nord et du
Nord-du-Québec;
CISSS de
l'Abitibi-Témiscamingue (Hôpital de Val-d'Or) : offre des services en
anatomo-pathologie, anesthésiologie, cardiologie, cytophathologie,
gastro-entérologie, gériatrie, médecine transfusionnelle, néphrologie,
médecine nucléaire, oncologie, pneumologie et radiologie auprès de toute
la population de l'Abitibi-Témiscaminque, de la Côte-Nord et du
Nord-du-Québec;
CISSS de
l'Abitibi-Témiscamingue
(Hôpital en santé mentale de Malarctic) : offre des soins
psychiatriques aigus, soins psychiatriques longue durée, en services
externes en santé mentale et en psychiatrie légale pour la population de
l'ensemble de l'Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du
Nord-du-Québec;
CISSS de la Côte-Nord (C.H. régional
de
Sept-Îles) : offre des soins en
pédopsychiatrie, cardiologie,
dermatologie, gériatrie, pneumologie, maladies infectieuses, neurologie,
ophtalmologie et urologie auprès de toute la population de la
Côte-Nord);
CISSS de la Côte-Nord
(Hôpital Le Royer) : offre des soins en
pathologie,
microbiologie-infectiologie, biochimie médicale,
ophtalmologie,orthopédie, ORL, médecine interne, pédiatrie et chirurgie
générale auprès de toute la population de la
Côte-Nord);
CISSS du Bas-St-Laurent (Hôpital
régional de Rimouski) : offre des soins en
neurochirurgie, néonatalogie, néphrologie, radio-oncologie, dialyse
rénale, médecine nucléaire, psychiatrie, chirurgie bariatrique pour la
population de l'ensemble du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie-des-Îles et
de la Côte-Nord;
CISSS du Bas-St-Laurent (C.H. du Grand-Portage
de Rivière-du-Loup) : offre des soins en
chirurgie maxillo-faciale,, dermatologie orthopédie, ORL,
pédopsychiatrie et urologie pour la population de l'ensemble du
Bas-St-Laurent et de la Gaspésie-des-Îles;
CISSS de la
Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (Hôpital Hôtel-Dieu d'Arthabasca
de Victoriaville) : est
affilié à l'Université de Sherbrooke et offre des soins spécialisés en
traumatologie tertiaire, dermatologie, gériatrie, hématologie, médecine
nucléaire, ophtalmologie, ORL, orthopédie, urologie, clinique
d'enseignement sur l'asthme et les MPOC, clinique de santé des voyageurs
et maladies infectieuses pour toute la population du Centre-du-Québec et
une partie de Chaudière-Appalaches.
Tu es convaincu(e) que prodiguer des soins
à domicile est une solution à l'hospitalisation ?
Donc, vas travailler dans un CLSC car tu seras
comblé(e).
Pour plus de détails, consulte notamment le
Service correctionnel du
Canada.
Es-tu prêt à relever des défis au sein d'une équipe dynamique en recherche
médicale ?
Va découvrir les centres de recherche clinique des universités tels que
:
Consulte également la page sur
les organismes
de recherche en santé.
Les établissements les plus connus sont :
CUSM, du
CHUM, du
CHU de Québec, du
CHUS, du
CHU Sainte-Justine,
de l'Hôpital
Maisonneuve-Rosemont, du
Jewish General Hospital, de
l'Hôpital du Sacré-Cœur
de Montréal,
de l'Hôpital Charles
Lemoyne, l'Institut
universitaire de gériatrie de Montréal, l'Institut
de cardiologie de Montréal , l'Institut
universitaire de santé mentale de Montréal, l'Institut
universitaire en santé mentale de Québec, l'
SPÉCIALITÉS POSSIBLES COMME
MÉDECIN :
Voici les différentes spécialités médicales que l'on retrouve. :
Pour connaître la formation nécessaire et la description de
chaucune de ces spécialités, consulte la
page suivante.
- Chirurgie colectorale
- Chirurgie oncologique
- Chirurgie orthopédique
- Chirurgie pédiatrique générale
- Chirurgie plastique et reconstructive
- Chirurgie thoracique
- Chirurgie urologique
- Chirurgie vasculaire
- Dermatologie
- Microbiologie médicale et infectiologie (pénurie)
- Néphrologie
(pénurie)
- Néonatologie (médecine néonatale)
- Néphrologie pédiatrique
- Neurochirurgie
- Santé communautaire
- Soins intensifs adultes
- Soins intensifs pédiatriques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021:
La presque totalité des répondants(es) du Doctorat en médecine ont poursuivi leurs études :
soit en médecine familiale : 40 %
soit dans une spécialité médicale (médecine, chirurgie, pédiatrie, etc) : 45 %
soit au niveau de la maîtrise ou du doctorat dans l'une des spécialités reliées aux sciences médicales (santé communautaire, médecine expérimentale, microbiologie-immunologie, physiologie, pharmacologie, biochimie, etc.) : 12 %
Quelques autres répondants(es) occupaient un emploi dans un discipline connexe (parfois, des professionnels de d'autres spécialités médicales obtiennent également un M.D., mais ne pratiquent pas la médecine).
La totalité des répondants(es) de la spécialisation en médecine familiale ont obtenu un emploi comme médecin de famille et TOUS sont à temps complet.
La totalité des répondants(es) couvrant l'ensemble des spécialités médicales et chirurgicales ont obtenu un emploi dans leur spécialité et TOUS sont à temps complet.
PROGRAMMES |
NOMBRE DE RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE EMPLOI À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
Doctorat en médecine M.D. |
720 |
7 |
7 |
712 |
médecine familiale |
492 |
492 |
492 |
0 |
spécialités médicales |
566 |
566 |
566 |
0 |
SALAIRE :
Selon
les données de 2022 :
Le salaire moyen
en début de carrière était de :
Pendant tes études
médicales :
- 2 301 $/mois à 2 440 $/mois pendant les 2 premières années d'études au M.D. (grade d'éleve-officier), ensuite augmente de 4 428 $ à 5 128 $ pour les 3 dernières année d'études au M.D. (grade de sous-lieutenant) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
En tant
que médecin résident
(études dans une spécialité médicale ou en médecine familiale) :
- 928,71 $/semaine (+ primes de garde, de responsabilité, pour l'enseignement clinique s'il y a lieu) en 1re année et peut augmenter jusqu'à 1 446,69 $/semaine en 8e année (selon la durée du programme de résidence) en milieu hospitalier
- 5 814 $/mois à 6 188 $/mois au cours des 2 années de résidence en médecine familiale (grade de "lieutenant") dans un hôpital militaire ou civil au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
2 476,00 $/semaine (+ une prime d'éloignement s'il y a lieu) en moyenne
dans le réseau de la santé plein temps tel qu'un hôpital ou un CHSLD (voir la note plus bas)
2 476,38 $/semaine (35 hres/sem) en tant que médecin évaluateur(trice) dans la fonction publique québécoise (SAAQ, CSST, RAMQ, Retraite Québec) expérence de la pratique médicale nécessaire (voir les fiches descriptives suivantes : site de recrutement de la fonction publique, médecin évaluateur SAAQ, médecin évaluateur CNESST
2 624,87 $/semaine (37,5 hres/sem) (+ une indemnité annuelle de 20 200 $, + une prime d'éloignement s'il y a lieu) en tant que médecin fonctionnaire dans la fonction publique fédérale (ministères et organismes tels que : Anciens Combattants Canada, Défense Nationale, Transports Canada, Citoyenneté et Immigration Canada, Santé Canada, postes civils dans les hôpitaux militaires, etc) Note : les avantages sociaux y sont très nombreux et intéressants
3 709,00 $/semaine (+ une prime d'éloignement s'il y a lieu) en moyenne
en
pratique privée seulement OU
à mi-temps
en clinique (privée ou GMF) et à mi-temps dans un hôpital ou CHSLD (voir la note plus bas)
1 442,56 $/semaine en moyenne en tant que médecin chargé(e) d'enseignement, médecin chargé(e) d'enseignement clinique, médecin clinicien(ne) enseignant(e), médecin professeur(e) assistant(e) ou médecin professeur(e) assistant(e) de clinique au sein des universités (cette rémunération s'ajoute souvent à celle de la pratique médicale, tout dépendant du nombre d'actes réalisés)
NOTE : Le salaire moyen dans le réseau de la santé
québécois est sous toute réserve car il existe 4 modes de rémunération pour les
médecins établi par la RAMQ et ce, peut importe le nombre d'années d'expérience accumulé :
-
à l’acte (pour les
généralistes et spécialistes en clinique privée et pour la majorité des
spécialistes en milieu hospitalier)
chaque fois que le médecin
effectue une consultation d'un(e) patient(e) ou réalise un acte (intervention
chirurgicale, traitement, accouchement), il reçoit une rémunération pour cet
acte. Donc, la rémunération hebdomadaire peut varier selon le nombre d'actes
effectués.
-
à l’heure (pour ceux
dans les urgences des hôpitaux, les CHSLD et les CLSC, ainsi que ceux de la
Fonction publique du Québec)
peut importante le nombre de
clients(es), il reçoit un salaire fixe au taux horaire.
-
à l’acte et à
l’heure (pour ceux qui travaillent à mi-temps en clinique (privée ou GMF) et à mi-temps aux
urgences d’un hôpital et certains autres médecins en milieu hospitalier)
lorsqu'il travaille aux urgences d'un hôpital ou effectue des consultations
dans un CHSLD par exemple,
il reçoit
un salaire au taux horaire pour chaque heure effectuée, alors que lorsqu'il
travaille dans une autre unité d'un hôpital ou en clinique privée, il reçoit une
rémunération pour chaque acte médical effectué.
-
à
forfait (pour ceux travaillant en GMF ou en clinique privée) :
est
un supplément accordé aux médecins effectuant certains actes tels que : la
prise en charge d'un patient vulnérable ou moins ou l'examen de suivi de
grossesse
ou l'examen
périodique d'enfant de 5 ans.
En tant que médecin spécialiste :
Pour plus de détails par spécialité, consulte la page de médecin spécialiste.
Sources :
Conseil du Trésor du Québec, Commission de la fonction publique du Canada,
Fédération des médecins résidents du Québec,
Régie de l’assurance-maladie du Québec, conventions collectives des médecins
cliniciens enseignants des facultés de médecine québécoises et
PORTRAIT
DE LA PROFESSION :
Selon la Fédération médicale étudiante du Québec; il y avait près de 3 850 étudiantes et étudiantes et externes (soit plus de 160 de plus qu'en 2017) au doctorat en médecine M.D. dans l'ensemble des 4 facultés de médecine du Québec (Mcgill, Montréal, Laval et Sherbrooke) au 31 décembre 2022.
De ce nombre, on y rerouve plu de 1 300 provenant de l'Université de Montréal; 900 provenant de l'Université Mcgill, 900 provenant de l'Université Laval et près de 750 proviennent de l'Université de Sherbrooke.
La relève médicale du Québec était de 64 % de femmes (était de 63 % en 2017 et 62 % en 2014) et de 37 % d'hommes.
L'âge moyen d'un(e) étudiant(e) en médecine était de 26 ans.
Selon le
Collège des médecins du
Québec; il y
avait 22 647 médecins actifs dans l'ensemble des régions du Québec au 31 décembre
2022
(soit 497 de plus qu'en 2020; 1 460 de plus qu'en 2018; 1 961 de
plus qu'en 2016 et 2 452 de plus qu'en 2014).
De ce nombre, il a accueilli 556 nouvelles médecins et nouveaux médecins au couars de cette année (287 médecins de famille et 269 médecins spécialistes).
Parmi ces derniers, on y retrouvait :
10 698 médecins de famille (47,2
%);
soit : 494 de plus qu'en 2020, 674 de plus qu'en 2018; 952 de
plus qu'en 2016 et 1 185 de plus qu'en 2014.
11 610 médecins spécialistes
dans l'une des 59 spécialités (51,3 %),
soit 238 de plus qu'en
2020; 698 de plus qu'en 2018; 985 de plus qu'en 2016 et 1 317 de plus
qu'en 2014.
ainsi que 339 médecins avec un permis restrictif à
usage défini (1,5 %)
qui comprend les médecins provenant d'une autre
province effectuant du remplacement au Québec et les médecins inclus
dans l'entente Québec-France (287 médecins font partie de cette dernière
catégorie).
La profession médicale se féminise au fil des ans, puisque les femmes représentaient 54,4 % des médecins (était de 49,7 % en 2020; 51 % en 2018, 49 % en 2016 47 % en 2014).
Cette proportion du nombre de femmes médecins augmente d’environ 1 % par année.
Plus de 85 % desd médecins utilisaient le français comme principale langue de correspondance, alors que 15 % utilisaient l'anglais.
L’âge moyen global des médecins actifs était de 52 ans chez les hommes et 46 ans chez les femmes.
Plus de 24 % des médecins actifs étaient âgés de 60 ans ou plus et prendront leur retraite au cours des prochaines années.
Ll'âge moyen de la prise de la retraite des médecins est environ 60 ans.
La répartition selon l'âge des médecins actifs était :
4 % avaient moins de 30 ans
13 % entre 30 et 34 ans
15 % entre 35 et 39 ans
12 % entre 40 et 44 ans
11 % entre 45 et 49 ans
10 % entre 50 et 54 ans
10 % entre 55 et 59 ans
10 % entre 60 et 64 ans
7 % entre 65 et 69 ans
8 % étaient âgés de 70 ans ou plus
Plus de 2 665 médecins provenaient de l'étranger (extérieur du Canada et des États-Unis) dont 55 détiennent un permis restrictif, alors que les autres détiennent un permis régulier SANS restriction, soit :
14 provenaient de la France
11 provenaient de l'Irlande
9 provenaient d'Arabie-Saoudite
6 provenaient d'Argentine
4 provenaient du Royaume-Uni
52 provenaient d'autres pays
Selon la Fédération des médecins résidents du Québec; il y avait plus de 3 192 médecins résidentes et résidents en 2022 (soit 688 de moins qu'en 2020; 280 de plus qu'en 2018 120 de plus qu'en 2016, mais 180 de plus qu'en 2014).
Parmi ceux-ci, 56,5 % étaient des femmes et 43,5 % étaient des hommes.
25 % d'entre-eux se destinaient à une carrière en médecine familiale, alors que 75 %, poursuivaient une formation en vue d’une certification dans l’une des 54 spécialités reconnues au Québec.
La moyenne d’âge était de 29 ans.
Le pourcentage d’hommes au sein de la cohorte 2019-2020 était de 46,5 %, alors que les femmes représentaient 56,5 % de la relève médicale (elles ne représentaient que 44 % en 2018).
Méconnu, le médecin résident fait partie intégrante du réseau québécois de la santé.
En effet, bien qu'il soit d'abord un stagiaire qui étudie et entreprend sa formation pratique, soit en médecine familiale, soit dans l'une des nombreuses spécialités médicales sous la supervision d'un médecin clinicien enseignant d'expérience au sein d'un établissement hospitalier, il est aussi un membre du corps médical.
Puisqu'il a obtenu son doctorat en médecine M.D. et qu'il est reconnu par le Collège des médecins en tant que médecin, mais avec un permis restrictif; il dispense des soins à la population du Québec en moyenne 72 heures par semaine, dans des établissements de santé situés dans toutes les régions du Québec, et ce, souvent en première ligne.
En plus d’offrir des services à la population durant toute la durée de leur résidence, il effectue également de la recherche sous la supervision d'un chercheur ou d'un médecin chercheur, ainsi que de l’enseignement clinique auprès d'externes en médecine (étudiants au M.D.) et des résidents de niveaux moins avancés.
En effet, lorsque tu obtiens des soins de première ligne dans un centre hospitalier universitaire ou affilié universitaire (CHUM, CUSM, CHU Sainte-Justine, CHU de Québec, CHUS, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Hôpital du Sacré-Cœur, Hôpital Général Juif, Hôpital Charles Lemoyne, Institut de cardiologie de Montréal ou IUCPQ); il est fort probable que ce soit un médecin résident qui est venu t'examiner et ensuite, discuté de ton dossier avec son médecin-superviseur.
Selon la
Fédération des médecins
omnipraticiens du Québec et le
Collège des médecins du Québec;
il y avait plus de 10 68 médecins de famille et autres médecins
omnipraticiens(nes) dans l'ensemble des régions du Québec en 2022.
(soit : 494 de plus qu'en 2020, 674 de plus qu'en 2018; 952 de plus qu'en
2016 et 1 185 de plus qu'en 2014).
Selon une enquête sur le profil de pratique des médecins omnipraticiens québécois réalisée en 2022 :
Profession devenue majoritairement féminine, puisque les femmes représentaient 54 % des médecins de famille (était de 49,7 % en 2020; 51 % en 2018, 49 % en 2016 47 % en 2014).
La majorité effectuait de la pratique générale et familiale, mais certains ont concentrés leur domaine de pratique, tel que :
médecine maternelle et fœtale, soins aux personnes âgées, soins palliatifs, médecine de réadaptation, urgentologie, médecine moderne et alternative, médecine sexuelle, médecine de combat, médecine hunanitaire, médecine aéromédicale, médecine du sport, etc.
La moyenne d’âge était de 52 ans.
En fait, plus de 25 % des médecins de famille étaient âgés de 60 ans et plus devront prendre leur retraite au cours des prochaines années.
La répartition des médecins omnipraticiens selon leur principal milieu de pratique était :
En première ligne :
27 % pratiquaient au sein des groupes de médecine familiale GMF
21 % œuvraient en cabinet privé ou en soins à domicile
7 % travaillaient dans les CLSC ou les points de service
4 % pratiquaient au sein des GMF réseau
2 % œuvraient dans les cliniques réseau
2 % pratiquaient dans les autres milieux (unités de médecine familiale UMF, Forces canadiennnes, centres de détention, etc.)
En deuxième ligne :
34 % pratiquaient en milieu hospitalier de soins généraux et spécialisés
3 % travaillaient dans les CHSLD publics ou privés
0,7 % pratiquaient dans les autres milieux (centres de réadaptation physique, centres de soins palliatifs, centres de réadaptation en dépendances, entreprises de recherche clinique, etc.)
Autres :
- moins de 1 % occupaient que des fonctions administratives et/ou d'enseignement et/ou de recherche (au sein des CISSS, associations de médecins, fonction publique québécoise, fonction publique fédérale, Forces canadiennes, compagnies d'assurances, compagnies pharmaceutiques, entreprises de recherche clinique, centres de recherche hospilitaliers, universités, etc.).
Note : par contre, chez les jeunes médecins (10 ans d'expérience ou moins), ce sont 11 % qui effectuaint de la pratique exclusive en 1re ligne, 32 % en pratique exclusive de 2e ligne, alors que 57 % à mi-temps dans les 2 secteurs de pratique.
Avec le cumul d'expérience, la majorité favorise la pratique exclusive en 1re ligne
(24 % chez les médecins ayant entre 11 et 19 ans d'expérience et 58 % chez les médecins détenant 20 ans ou plus d'expérience).
Donc, ce sont près de 62 % des médecins omnipraticiens qui dispensaient des soins en première ligne auprès de la population québécoise.
Malheureusement, la pénurie dans les CHSLD est criante.
En 2022, le revenu annuel moyen d'un médecin de famille (détenant environ 10 ans d'expérience) était de 369 200 $.
Selon la
Fédération des médecins
spécialistes du Québec;
il y avait 11 618 médecins spécialistes dans l'ensemble des
60 spécialités et dans
l'ensemble des régions du Québec au 31 décembre 2022.
(soit 238 de
plus qu'en 2020; 698 de plus qu'en 2018; 985 de plus qu'en 2016 et 1 317 de
plus qu'en 2014).
Contrairement à leurs homologues en médecine familiale, les médecins spécialistes restaient des hommes avec une légère majortié, soit 51,7 %.
L'âge moyen d'un(e) médecin spécialiste était de 49 ans.
Toutefois, l'âge moyen dans certaines spécialités était plus élevée, comme par exemple :
l'âge moyen d'un(e) médecin biochiiste était de 56 ans
l'âge moyen d'un(e) chirurgien(ne) cardiovasculaire et thoracique était de 57 ans
l'âge moyen d'un(e) généticien(ne) était de 52 ans
l'âge moyen d'un(e) cardiologue était de 51 ans
Inversement, la moyenne d'âge est plus jeune chez les gériatres (44 ans), les internistes (45 ans) et urgentologues spécialistes (46 ans).
Plus de 72 % des médecins spécialistes pratiquaient uniquement en établissement hospitalier, 22 % combinant la pratique en cabinet et la pratique en milieu hospitalier et que 6 % pratiquaient en cabinet privé seulement.
En 2022, le revenu annuel moyen d'un(e) médecin spécialiste était de 432 000 $.
Pour plus de détails, consulte la page de médecin spécialiste.
Chaque CISSS comprend des
hôpitaux de soins généraux et spécialisés dont 1 avec vocation
régionale, des centres hospitaliers de soins de longue durée CHSLD, des
CLSC avec plusieurs points de services, des Groupes de médecine
familiale GMF, un centre de réadaptation en déficience physique, un
centre de réadaptation en dépendances, un centre de réadaptation en
déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement
CRDI-TED, des centres jeunesse, un centre de planification des
naissances pour la plupart, un centre info-santé, ainsi qu'une direction
régionale de la santé publique desservant l'ensemble de la population de
la région.
Ils regroupent un total de 48 hôpitaux de soins
généraux et spécialisés (dont 15 ayant une vocation régionale et 18
ayant une double vocation hôpital-CHSLD), 2 centres hospitaliers
affiliés universitaires de soins généraux et spécialisés avec vocation
régionale (Hôtel-Dieu de Lévis et Charles Lemoyne), plus de 75 CLSC,
près de 200 CHSLD, 17 centres de réadaptation en déficience physique, 8
centres de planification des naissances, 13 CRDI-TED, 13 centres de
réadaptation en dépendances, 13 centres jeunesse, ainsi que 11
directions régionales de la santé publique.
Chaque CIUSSS comprend les mêmes
types d'installations que les CISSS, mais leur particularité est qu'il
comprend un hôpital de soins généraux et spécialisés et certaines autres
installations (CLSC, GMF, etc.) détenant une affiliation avec l'une des
facultés de médecine du Québec (Montréal, McGill, Laval ou Sherbrooke),
ainsi que des instituts universitaires de santé pour 4 des 9 CISSS
(Institut universitaire de santé mentale de Montréal, Institut
universitaire de santé mentale Douglas, Institut universitaire de santé
mentale de Québec, Institut universitaire de gériatrie de Montréal et
Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke) et enfin, un centre
hospitalier universitaire (CHUS rattaché au CISSS de l'Estrie).
Ils regroupent 1 centre hospitalier universitaire (CHUS), 6 centres
hospitaliers affiliés universitaires CHA, 25 hôpitaux de soins généraux
et spécialisés (dont 2 ayant une vocation régionale), 3 instituts
universitaires de santé mentale, 2 instituts universitaires de
gériatrie, 8 centres de réadaptation en déficience physique ou
sensorielle, 9 centres de réadaptation en dépendances, 9 CRDI-TED, 50
CLSC, une centaine de CHSLD, 6 centres de planification des naissances,
9 centres jeunesse, 4 centres info-santé, ainsi que 4 directions
régionales de la santé publique.
p
57 centres hospitaliers de soins de longue durée CHSLD privés conventionnés répartis dans 11 régions du Québec
plus de 820 cliniques privées de médecine générale et familiale
plus de 250 cliniques privées de médecine spécialisée dans la plupart des disciplines de la médecine
plus de 70 cliniques privées en médecine esthétique
51 coopératives de santé multidisciplinaires réparties dans 10 régions
une quarantaine de cliniques privées en chirurgie esthétique
32 cliniques privées en médecine du travail
32 maisons de soins palliatifs privées
25 cliniques privées en médecine sportive
18 cliniques privées en médecine administrative et d'assurance
12 cliniques privées en fertilité
10 entreprises privées de recherche clinique pour l'industrie pharmaceutique
2 centres de réadaptation privés pour adultes (Hôpital Marie-Clarac et Hôpital de réadaptation Villa Medica)
1 centre de réadaptation privé pour enfants et adolescents (Hôpital Shriniers de Montréal)
Etc.
Sources :
PERSPECTIVES
D’AVENIR :
Les perspectives d’avenir pour ces diplômés(es) sont excellentes.
Il y a présentement une pénurie de médecins omnipraticiens principalement au sein du service des urgences des hôpitaux et dans les CHSLD, mais également dans les cliniques médicales (GMF).
En date du 31 mai 2018, il y avait plus de 406 000 personnes inscrites sur la liste d’attente pour avoir un médecin de famille et ce, dans de nombreuses régions selon la Régie de l'assurance maladie du Québec RAMQ (soit seulement 14 000 moins qu'en 2016).
En effet, afin de répondre aux besoins de la clientèle et de s'assurer que chacun des résidents québécois ait un(e) médecin de famille, il nécessitera près de 550 médecins de famille supplémentaires.
Quant aux hôpitaux d'un peu partout au Québec, l'Association des médecins d'urgence du Québec affirme qu'il faudrait près de 200 médecins afin de répondre aux nombreux besoins dans les urgences des établissements du Grand Montréal principalement, mais également Québec, Chaudière-Appalaches et Mauricie.
De plus, avec le vieillissement de la population, la clientèle des CHSLD augmente et les besoins de médecins également. Donc, une centaine de médecins généralistes seraient nécessaires au sein de ces établissements afin de prendre en charge un milier de clients non autonomes hébergés sans médecin dont leur état nécessite un suivi régulier.
Enfin, même constant dans les centres de réadaptation en déficience physique auraient besoin de plus d'une trentaine de nouveaux médecins afin de prendre en charge des clients nécessitant de la rédaptation psychomotrice tels que les blessés médullaires et les accidentés cérébrovasculaires. Actuellement, ces clients doivent être hospitalités dans les unités de soins des hôpitaux faute de médecin pouvant faire leur suivi.
Au niveau de la répartition régionale des médecins, c'est le Ministère de la Santé qui établit les plans d'effectifs des médecins, notamment les nouveaux médecins en tenant compte des besoins prioritaires de chacune des régions.
On peut constater que :
Montréal : avec le record québécois du pire ratio médecin/patient, soit 1 médecin pour 2 000 clients et une proportion importante de médecins âgés de 50 ans et plus, soit 60 % qui devront prendre leur retraite au cours des prochaines années et une population de plus en plus vieillissante, pas surprenant que la métropole québécoise a d'importants besoins de médecins (notamment sur l'extrémité Nord et Est de la ville, soit : Côte-des-Neiges, Montréal-Nord, Ahuntsic-Cartierville, St-Léonard, St-Michel, Anjou, Poigne-aux-Trembles et Rivières des Prairies);
Laval : cette région a connu une des plus fortes croissances de sa population au cours des dernières années, surtout de jeunes familles venues s'y installer, mais aussi d'une population âgée de plus en plus importante. Située juste derrière sa région voisine, son ratio actuel médecin/patient est 1 médecin pour 1 050 clients.
Nul doute que les besoins de médecins sont grandissants, d'autant plus que 60 % d'entre-eux sont âgés de 50 ans et plus et devront prendre leur retraite au cours des prochaines années et de plus, des milliers de personnes n'ont toujours pas de médecin de famille. Donc, un minimum d'une quarantaine de médecins de famille supplémentaires seront nécessaires afin de combler les besoins de cette population.
Lanaudière : a connu une croissance assez importante de sa population, ce qui a fait augmenter le ratio médecin/patient qui était de 1 pour 1 030 clients en 2015. De plus, son taux de médecins âgés de 50 ans et plus est également assez élevé, soit 56 %.
Donc, près d'une centaine de médecins de famille supplémentaires seront nécessaires, en plus de remplacer les départs à la retraite, principalement dans MRC des Moulins (notamment Terrebonne) et de l'Assomption (notamment Repentigny);
Laurentides : est l'une de celles ayant connu la plus grande croissance au cours des dernières années avec l'arrivée de nombreuses jeunes familles, ce qui a fait augmenter le ratio médecin/patient qui est actuellement de 1 médecin pour 930 clients. Malgré un taux plus faible de médecins âgés que dans d'autres régions, des médecins supplémentaires seront nécessaires, en plus de remplacer les départs à la retraite, il faudrait près d'une cinquantaine de médecins afin de combler tous les besoins de la clientèle.
Elle figure au 4e rang (derrière Montréal, Laval et Lanaudière) ayant le plus grand nombre de personnes sans médecin de famille avec près de 40 000 au cours de 2015. Il nécessiterait une cinquantaine de médecins afin de combler tous les besoins. Ils se font ressentir notamment dans les Hautes Laurentides : MRC d'Argenteuil (dont Lachute), d'Antoine-Labelle (dont Mont-Laurier) et des Laurentides (dont Ste-Agathe-des-Monts et Mont-Tremblant), mais également dans les Basses-Laurentides (notamment le territoire de la MRC Thérèse-de-Blainville);
Centre-du-Québec : plus de 51 % des médecins de famille pratiquant dans cette régions sont âgés de 50 ans et plus qui prendront leur retraite au cours des prochaines années. De plus, c'est l'une des 2 régions québécoises ayant connu la plus forte baisse du nombre de médecins. Enfin, son ratio actuel de 1 médecin pour 1 020 clients est l'un des plus élevé après Montréal, Laval, Lanaudière et Montérégie.
Depuis quelques années, elle accueilli plusieurs dizaines de médecins en provenance de l'étranger recrutés par le Gouvernement dont la moitié ont ensuite choisi de rester afin de continuer leur pratique dans la région. Malgré cela, près d'une trentaine de médecins serait nécessaire afin de combler les besoins, principalement sur les territoires de Nicolet-Yamaska, mais également Drummondville;
Montérégie : située au sommet des régions ayant connu la plus forte croissance de sa population au cours des dernières années avec un ratio de 1 médecin pour 990 clients, des médecins supplémentaires seront nécessaires pour faire baisse l'un des ratios médecin/patient le plus important au Québec, en plus de remplacer les départs à la retraite au cours des prochaines années, puisque 56 % d'entre-eux sont âgés de 50 ans et +. Afin de combler tous les besoins de la population, il faudra environ une soixantaine de médecins de famille.
Ce sont notamment les territoires de la MRC du Haut-Richelieu (St-Jean-sur-Richelieu atteindre le cap des 100 00 habitants d'ici quelques années, alors qu'il n'y a que 60 000 habitants en 1991); la MRC de Roussillon (dont Châteauguay qui n'avait que moins de 40 000 habitants en 1990 et atteindre le cap des 50 000 habitants d'ici quelques années, tout comme d'autres municipalités de ce territoire comme St-Constant et La Prairie dont leur population a augmenté de 1,5 fois depuis 20 ans); la MRC de Vaudreuil-Soulanges (dont Vaudreuil-Dorion dont sa population a doublé en depuis 1990); la MRC Marguerite d'Youville (dont Sainte-Julie ayant vu sa population doubler en vingt-cinq ans et Varennes de 1,5 fois depuis 1990);
Chaudière-Appalaches : l'une des régions ayant connu une importante croissance de sa population au cours des dernières années avec l'arrivée de nombreuses jeunes familles (principalement dans la Ville de Lévis, MRC de Lotbinière et MRC des Appalaches), a fait aussi accroître les besoins en médecins de famille. Son ratio médecin/patient est assez élevé, soit de 1 médecin pour 900 clients. De plus, plusieurs d'entre-eux devront prendre leur retraite au cours des prochaines années, plus qu'ils sont âgés de 50 ans ou plus.
Près d'une quarantaine de médecins de famille serait nécessaire afin de combler les besoins de la population, notamment les territoires de Lotbinière, Robert-Cliche, Les Etchemins et Beauce-Sartigan;
Québec : avec une expansion importante de sa population, le ratio médecin/patient a fortement augmenté et de plus, 63 % des médecins de famille de la région sont âgés de 50 ans et plus devront prendre leur retraite au cours des prochaines années. De plus, son ratio médecin/patient est élevé, avec 1 médecin pour 830 clients.
Pour toutes ces raisons, une pénurie à long terme est à prévoir, principalement dans les territoires de Portneuf et de la Côte de Beaupré, ainsi que dans les banlieues de la ville de Québec (Beauport, Charlesbourg) et nord-ouest (Val-Bélair, L'Ancienne-Lorette, Loretteville, Neufchâtel). Enfin, il ne faut pas oublier si jolie région de Charlevoix dont plus de 1 500 personnes n'ont pas de médecin;
l'Outaouais : ses effectifs médicaux ont augmenté de 10 % au cours des dernières années, ce qui a eu un effet positif sur le ratio médecin/patient qui n'est pas l'un des meilleurs au Québec (soit 1 pour 960 clients), mais mieux que plusieurs autres régions. Seulement 46 % des médecins sont âgés de 50 ans et plus qui devront prendre leur retraite au cours des prochaines années. Malgré cela, la population de Gatineau a augmenté de façon importante, notamment de jeunes familles, ce qui nécessite l'ajout de 13 médecins de famille afin de combler les besoins de la clientèle;
l'Abitibi-Témiscamingue : malgré un taux plus faible de médecins âgés par rapport aux autres régions (surtout à cause des incitatifs financiers accordés aux jeunes médecins), le taux de roulement est très élevé car la plupart des médecins pratiquent que pendant quelques années et ensuite, retournent dans leur région.
Or, l'accroissement de la population de jeunes familles grâce au boom minier et par la hausse de la population âgée font augmenter les besoins de médecins dans la région, surtout celles et celles qui décident de s'installer pour plusieurs années dans l'une des plus belles régions du Québec. Son ratio médecin/patient est l'un des plus bas au Québec, soit 1 médecin pour 790 clients.
Par contre, certains territoires sont pénurie, voir même en forte pénurie, notamment dans la MRC du Témiscamingue dont au moins 10 médecins de famille seraient nécessaires puisque les effectifs sont très limitées (plus de 1 500 personnes n'ont pas de médecin de famille) et la MRC de la Vallée de l'Or dont une vingtaine de médecins serait nécessaire et pouvant s'ajouter aux 33 médecins actuels afin de combler les besoins (dont plus de 3 500 personnes n'ont pas de médecin de famille);
Estrie (incluant l'extrémité est de la Montérégie) : avait en 2015, un ratio patient-médecin de famille de 1 pour 810 clients, ce qui est relativement bon en comparaison avec d'autres régions du Québec. Malgré cela, un fort pourcentage des médecins devront prendre leur retraite au cours des prochaines années, ce qui nécessitera des besoins de près d'une vingtaine de médecins de famille, notamment sur les territoires du Granit (dont Lac-Mégantic), Acton (dont Acton Vale) et Haut-St-François (dont Cookshire-Eaton et East-Angus);
Mauricie : plus de 51 % des médecins de famille pratiquant dans cette régions sont âgés de 50 ans et plus qui prendront leur retraite au cours des prochaines années. Enfin, son ratio actuel de 1 médecin pour 850 clients, ce qui n'est le pire bilan de la province. Malgré cela, près d'une quinzaine de médecins serait nécessaire, principalement dans les territoires Maskinongé (dont Louiseville) et des Chenaux (dont N-D du Mont Carmel et Ste-Anne-de-la-Pérade) dont plusieurs milliers de personnes n'ont toujours pas de médecin de famille;
Bas-St-Laurent : a vu ses effectifs médicaux faire un bond de près de 10 % au cours des dernières années, ce qui a eu un effet positif sur le ratio médecin/patient, soit 1 pour 259 clients, l'un des meilleurs au Québec. Seulement 42 % des médecins sont âgés de 50 ans et plus qui devront prendre leur retraite au cours des prochaines années. Il faut dire qu'elle figure au second rang des régions du Québec derrière la Gaspésie qui bénéficient de la priorité du plan de répartition d'effectifs du Ministère de la Santé des nouveaux médecins.
Malgré cette augmentation, près de 15 % de la population n'ont toujours pas de médecin de famille. La situation est notamment plus criante dans les territoires des Basques (dont Trois-Pistoles), de Kamouraska (dont L et St-Pascal) et de la Mitis (dont Mont-Joli).
la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine : avec le meilleur ratio médecin/patient parmi les régions du Sud du Québec (et au 3e rang parmi l'ensemble des régions, derrière le Nord-du-Québec et la Côte-Nord) et une moyenne d'âge relativement jeune (environ 35 ans), c'est l'une des régions qui se porte le mieux au niveau des effectifs médicaux puisqu'elle est l'une des régions qui obtient le maximum de recrutement autorisé par le Ministère de la santé, en plus des primes d'éloignement font en sorte que les besoins sont moins importants qu'ailleurs au Québec. Par contre, le taux de roulement est très élevé car la plupart des médecins pratiquent que pendant quelques années et ensuite, retournent dans leur région.
Alors qu'elle avait 160 médecins en 2011, elle compte maintenant 179 médecins, mais certains territoires sont moins favorisés comme la Haute-Gaspésie (Ste-Anne-des-Monts) et Bonaventure (New Calisle et New Richmond) qui auraient besoin de près d'une quinzaine de médecins, lors que plusieurs services sont actuellement assurés par des médecins dépanneurs (médecins remplaçants provenant de l'Ontario ou du Nouveau-Brunswick);
Côte-Nord : son ratio médecin/patient est l'un des plus bas au Québec, soit 1 médecin pour 600 clients, juste après le Nord-du-Québec. Malgré un taux plus faible de médecins âgés par rapport aux autres régions (surtout à cause des incitatifs financiers accordés aux jeunes médecins, le taux de roulement est très élevé car la plupart des médecins pratiquent que pendant quelques années et ensuite, retournent dans leur région.
Curieusement, ce n'est pas la question de l'éloignement qui explique le manque de médecins de famille, car dans les endroits les plus éloignés, on ne vit pas de situation de ce genre. Le Centre de santé de la Minganie, à Havre-Saint-Pierre, a les 12 médecins qu'il lui faut, tout comme ceux de la Basse-Côte-Nord à Blanc-Sablon (11) et de l'Hématite à Fermont (8) ainsi que le CLSC Naskapi à Kawawachikamak (4) à cause de la remise d'une prime annuelle de 25 000 $ et d'une pratique différente de la médecine. Il y a peu d'urgence, les cas les plus lourds sont référés à Sept-Îles et Baie-Comeau, et le style de vie est très différent que celui en ville.
C'est surtout l'accroissement de la population de jeunes familles grâce au boom minier et par la hausse de la population âgée font augmenter les besoins de médecins dans la région, surtout celles et celles qui décident de s'installer pour plusieurs années dans la région aux "paysages grandeur nature",
Ce sont donc les principaux centres nord-côtiers qui sont en déficit d'omnipraticiens. Il en manque à Baie-Comeau, à Sept-Îles, en Haute-Côte-Nord (Forestville, Les Escoumins et Tadoussac), ainsi qu'à Port-Cartier.
Saguenay-Lac-St-Jean : avec un ratio médecin/patient est l'un des meilleurs au Québec, soit 1 médecin pour 785 clients depuis l'arrivée de nouveaux médecins ces dernières années, la pénurie de médecins de famille est presque inexistante dans cette région.
Nord-du-Québec : avec le meilleur ratio médecin/patient de toute la province, soit 1 médecin pour 340 clients (mais faut tenir compte que plusieurs médecins parcourent de longues distances pour visiter les points de services, les dispensaires et différents centres de soins de la région) et une moyenne d'âge des médecins les plus bas au Québec (environ 30 ans), ainsi qu'une baisse de la population suite aux baisses des activités dans les grands chantiers de construction, les besoins de médecins sont stables dans cette région.
Étant l'une des régions qui obtient le maximum de recrutement autorisé par le Ministère de la santé, les primes d'éloignement et une pratique différente qui attirent les nouveaux médecins sont probablement les raisons que les besoins sont moins importants qu'ailleurs au Québec.
En ce qui concerne les médecins spécialistes, certaines spécialités ont d'importants besoins, mais moins dans certaines autres.
Pour plus de détails, consulte la page de médecin spécialiste.
Sources :
LES
PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Les études universitaires en médecine sont longues, très exigeantes et très difficiles d’accès. Pour cette raison, un grand nombre d’étudiantes et étudiants qui se destinent vers la médecine choisissent tout d’abord d’entreprendre des études universitaires de 3 ans dans une discipline connexe avant de faire une demande d’admission au Doctorat en médecine. Tu pourras acquérir des connaissances universitaires dans les sciences médicales fondamentales (par exemple : anatomie humaine, histologie humaine, physiologie humaine, pathologie, biochimie générale, microbiologie générale, notions de psychologie appliquée au domaine de la santé, etc). De cette façon, tu pourras améliorer tes chances de réussite en médecine car tu auras moins de difficulté dans les cours de 1ère année. Prend note cependant que le taux d’admission des candidats provenant du collégial et celui de ceux provenant de l’université sont presque identiques.
Pour plus de
renseignements sur les programmes universitaires recommandés de suivre avant
d’entreprendre des études médicales,
consulte la page sur les autres programmes
universitaires en santé.
Note : Les études
universitaires en médecine sont assez complexes car elles peuvent prendre de
5
à 12 années d’études selon le champ de spécialisation et le domaine de
pratique que tu désires entreprendre.
Voici les 4 programmes offerts au Québec :
Université de Sherbrooke (voir ci-dessous)
Le Doctorat de 1er cycle en médecine M.D. offert par l'Université de Sherbrooke a une durée totale de 4 ans offert à temps complet seulement et de façon intensive offert dans l'un de ses 3 sites de formation, soit : Sherbrooke, Saguenay (conjointement avec l'UQAC) ou Moncton au Nouveau-Brunswick (conjointement avec l'Université de Moncton).
Programme novateur davantage ancré sur la pratique actuelle et future des médecins, il est adapté aux changements démographiques, aux besoins des individus et des communautés ainsi qu’à l’évolution des systèmes de santé. Structure unique au Québec, il comprend :
Aucune année préparatoire;
l’Université de Sherbrooke a été classé la plus appréciée par ses étudiantes et étudiants parmi les 15 grandes universités canadiennes selon une enquête du magazine Maclean’s publiée en 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020;
la Faculté de médecine et des sciences de la santé est située sur le campus de la santé de Sherbrooke (à 20 minutes du campus principal) tout juste voisin du CHUS-Fleurimont et à moins de 5 minutes du CHUS-Hôtel-Dieu;
Le programme est complètement renouvelé et développé selon un modèle de « parcours de professionnalisation » avec une séquence d’activités d’apprentissage cohérente et graduelle intégrée à la pratique à tous les niveaux de la formation;
Programme adapté aux réalités régionales (projets dans la communauté en milieu rural, projets en milieu autochtone, etc.);
Le programme de formation médicale décentralisée offert au campus de Saguenay qui existe depuis plus de 10 ans déjà est situé dans les locaux de l'UQAC permettant l'accès à toutes les installations de cette université (incluant les laboratoires) et à proximité de l'Hôpital de Chicoutimi;
Un nouveau programme de formation médicale décentralisée offert au site médical de Longueuil sitiué juste en face de l'Hôpital Charles Lemoyne et à proximité du campus de Longueuil de l'UdeS offrant tous les services aux étudiants.
Offert selon différentes méthodes d'apprentissge actives et interactives
au cours des 2 années de formation préclinique :
apprentissage par problèmes APP
(comprenant 30 travaux pratiques en laboratoire d'anatomie et 8
travaux pratiques en laboratoire d'échographie);
apprentissage à la résolution de problèmes ARP
(qui consistent en la résolution de situations pratiques en petits
groupes collaboratif (comprenant 54 séances d'APP);
apprentissage par équipe APE
(qui consiste en 54 séances de travaux pratiques en petites équipes,
8 ateliers de leadership et collaboration et 5 séances en éthique);
méthode des cas
(comprenant 5 ateliers d'études de cas en prévention de la santé des
populations, 5 ateliers d'études de cas en promotion de la santé et 3
séminaires de présentation d'histoire de cas devant auditoire);
apprentissage au raisonnement clinique ARC
(qui comprend 50 séances d'habiletés cliniques, professionnelles et
en collaboration au centre de simulation clinique PRACCISS);
apprentissage par intégration PPI
(qui consistent en ateliers d'intégration
à
la fin de chaque étape favorisant la réactivation et la révision des
connaissances);
initiation
à la recherche
(soit 25 ateliers sur les fondements et la méthodologie de la
recherche, projets de recherche documentaire et séminaires);
apprentissage par le service dans la commnauté ASC
(qui comprend 12 demi-journées, soit 6 en 1ere
année et 6 en 2e
année d'activités et projets dans la communauté);
autres
(10 ateliers de développement de la pratique professionnelle et 10
rencontres individuelles avec ton mentor);
Du matériel pédagogique entièrement numérisé accessible sur iPad;
Un programme de tutorat (des professeurs engagés et dynamiques qui soutiennent les étudiants dans leur parcours);
Un programme de mentorat (un professeur qui suit la progression de l'étudiante ou de l'étudiant tout au long de de son cheminement et qui l'accompagne dans son choix de carrière);
Une immersion clinique dès le 3e mois permettant de t'initier tôt dans le programme aux réalités cliniques;
Une période d'intégration favorisant la réactivation et la révision progressive des connaissances acquises;
Différentes activités parascolaires et professionnelles multidisciplinaires en santé en collaboration avec des étudiants des autres programmes de la Faculté (séminaires, conférences, projets dans la communauté, colloque interdisciplinaire en santé, etc.);
Possibilité de réaliser un stage de coopération internationale en santé mondiale facultatif (notamment au Sénégal);
Possibilité de réaliser un stage international facultatif (Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Danemark, Espagne, France, Italie, Japon, Portugal, Suisse, UK ou USA);
Un choix de plusieurs milieux de stage (GMF-U) dans le cadre des stages en médecine familiale / première ligne (Rouyn, Alma, Saguenay, Drummondville, Cowansville, St-Hyacinthe, St-Jean-sur-Richelieu, Longueuil ou Sherbrooke);