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SECTEUR : AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) ALIMENTAIRE

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing.

 

Consulte aussi les infos concernant les   programmes pré-universitaires en sciences

 

Consulte également la page de description du métier d’agronome.

 

Consulte également la section "liens recommandés" (dont des vidéos avec des ingénieurs alimentaires qui parlent de leur métier).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieure ou ingénieur alimentaire; tu seras responsable de coordonner, superviser et gérer les procédés de fabrication de produits alimentaires (pâtes alimentaires, pâtisseries, produits de boulangerie, boissons gazeuses, bière ou autres boissons alcooliques, produits laitiers comme le fromage, la crème glacée ou le yogourt, jus ou autres boissons aux fruits ou aux légumes, aliments pour animaux de compagnie, etc.) ou les procédés de transformation de produits alimentaires (viandes, volailles, poissons et autres produits de la mer, lait de consommation, fruits et légumes de consommation ou de transformation, moulées ou autres aliments pour animaux de de ferme).

 

Tu auras pour tâches de :

o        Effectuer des recherches visant à élaborer ou à améliorer les procédés, les réactions et les ingrédients alimentaires;

o        Évaluer le matériel et les techniques de transformation alimentaire et déterminer les spécifications de production;

o        Concevoir et mettre à l'essai des installations et du matériel de transformation alimentaire et processus connexes;

o        Surveiller la construction, la modification, l'exploitation et l'entretien d'installations pilotes, d'unités ou d'installations de traitement;

o        Mettre sur pied et diriger des programmes de contrôle de la qualité, des procédures d'optimisation et des stratégies de contrôle pour assurer l'uniformité et la conformité aux normes;

o        Gérer toutes les étapes d'emballage, de manutention, d'entreposage, d'approvisionnement en matières premières;

o        Gérer les opérations de maintenance et assurer le bon état de fonctionnement des machines, appareils, instruments et autres équipements utilisés dans l'usine;

o        Superviser des manœuvres, des opérateurs, des techniciens et des technologues;

o        Participer aux activités de recherche, de mise au point et développement de nouveaux produits ou de nouveaux procédés industriels;

o        Rédiger des rapports de production.

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Intérêts pour le milieu agroalimentaire

-         Intérêts et aptitudes pour les sciences (biologiques, chimiques et physiques)

-         Aptitudes pour les technologies

-         Curiosité scientifique et sens logique pour être amené(e) à chercher comment un produit est fait

-         Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les réactions chimiques

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser les différents problèmes en production

-         bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier les activités de production

-         Sens de l’observation pour observer et détecter des anomalies dans le processus de production

-         Minutie et précision car tu auras à manipuler des produits dangereux

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable des opérations de transformation ou du laboratoire d’analyse

-         Sens de l’initiative car tu seras être de prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes

-         Sens de l’organisation car tu auras à entreposer de manière ordonnée les produits selon les niveaux de danger et particularité de ces produits

-         Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec des agronomes, ingénieurs, techniciens en transformation des aliments et des ouvriers en tranformation des aliments

-         Facilité d’adaptation aux changements technologiques car la technologie des équipements évolue constamment

-         Connaissance de l’anglais car la plupart des publications spécialisées sont dans cette langue

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-         Analyste de produits alimentaires

-         Chercheur(e) en génie alimentaire (avec un doctorat)

-         Directeur(trice) adjoint(e) de production d’une industrie alimentaire (avec expérience)

-         Directeur(trice) de production d’une industrie alimentaire (avec expérience)

-         Ingénieur(e) agronome

-         Inspecteur(trice) des produits agricoles et des aliments

-         Microbiologiste alimentaire

-         Professeur(e) en technologie des aliments au collégial

EMPLOYEURS POTENTIELS :

o        Boulangeries industrielles (Weston, Pom, Gadoua, Canada Bread, Bridor, St-Méthode, Saputo, etc)

o        Brasseurs (Molson-Coors, Labatt, Mcaulson, Sleeman, Groupe Brasseurs R.J., etc)

o        Charcuteries industrielles (Lafleur, Lester, Edelweiss, Glatts, Parisienne, Nutrinor, Exceldor, La Tour Eiffel, etc)

o        Fabricants de confiseries et croustilles (Yum Yum, Humpty-Dumpty, Dare, Kraft, Allan Candy, Multibar, Bakemaker, Barry Callebault, Frito-Lay, Biscuits Leclerc, etc)

o        Fabricants de pâtes alimentaires (Baxters, Kraft, Ronzoni)

o        Grandes coopératives agricoles (notamment la Coop fédérée du Québec)

o        Industries laitières  : lait de consommation, lait pasteurisée, fromages, crème, crème glacée, yogourt, etc. (Agropur, Natrel, Kraft, Danone, Parmalat, Nestlé, Saputo, Agrilait, Nutrinor, etc)

o        Industries de transformation ou de fabrication de produits de fruits et légumes : jus, boissons, cocktails, conserves, sauces, bouillons, etc (Bonduelle, Lassonde, McCain, etc)

o        Industries de transformation du poisson et fruits de mer (Crevettes du Nord Atlantique, Unipêche, Pêcheries gaspésiennes, Madelimer, etc)

o        Industries de transformation de viandes et volailles (Olymel, Exceldor, Maple Leaf, Unidindon, etc.)

o        Pâtisseries industrielles (Kraft, Saputo, Biscuits Leclerc, etc)

o        Usines d’embouteillage de boissons (Alex Coulombe, Embouteillages Coca-Cola, Amaro, etc)

o        Fabricants d'aliments pour animaux (Agribands Purina, Hagen, Jefo, PLB International-1st Choice, Shur-gain, Coop fédérée du Québec)

o        Fabricants d'autres produits alimentaires : sauces, bouillons, assaisonnements, épices, sandwichs, mets préparés, etc (Maple Leaf, Lantic, Conagra, etc)

o        Gouvernement du Canada : Agence canadienne d’inspection des aliments

o        Gouvernement du Québec : Laboratoire d'expertises et d'analyses alimentaires

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance de l’anglais

-         Polyvalence

-         Bonne connaissance en informatique (pour les activités de gestion)

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

PERMIS DE PRATIQUE :

 

En génie alimentaire :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 

 

Juniorat

Programme CPI

Titre

·                       Ingénieur junior (ing. jr)

·                       Ingénieur stagiaire (ing. stag.)

·                       Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)

Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

En sciences et technologie des aliments :

 

Au Québec, pour pratiquer en tant qu’agronome, tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des agronomes du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine. Tu devras réussir un examen d’admission et n’est que la suite que tu pourras obtenir ton permis de pratique et agir en tant qu’agronome.

 

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :

 

Pour le Bacc en génie alimentaire :

 

Le placement est EXCELLENT, 100 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié et TOUS sont à temps ptemps complet.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

9

9

9

0

 

Note : taux de placement tout aussi excellent que dans les années précédentes.

 

Source : Service de placement de l'Université Laval

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

Note : hausse de la moyenne salariale par rapport aux années précédentes (était de 24,84 $ en 2019; 24,18 $ en 2017; 23,80 $ en 2015 et 23,70 $ en 2013).

 

Sources : Ministère de l’Éducation et Enseignement supérieur du Québec, Génium 360 et Université Laval

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 53 800 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022
(soit 5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016 et 10 700 de plus qu'en 2014)
.

Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :

Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)  juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont 2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).

De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.

Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.

C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.

L'âge moyen était de 29 ans.

Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.

Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.

Les ingénieurs(es)

De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 995 de moins qu'en 2018; 807 de moins qu'en 2016 et 1 438 de moins qu'en 2014)..

Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.

Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.

La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.

Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.

Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).

Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).

Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.

Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.

La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :

La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :

La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :

La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :

Selon Emploi-Québec; il y avait près de 500 ingénieurs(es) en agroalimentaire en emploi au Québec en 2022.

Plus de 75 % des membres étaient des hommes.

C'est l'une des spécialités du génie comptant le plus grand nombre de femmes, puisque la moyenne des spécialités était de 15 %.

Plus de 96 % occupaient un poste à temps complet.

Plus de 63 % sont âgés de moins de 45 ans.

La majorité œuvrait au sein des moyennes entreprises de transformation alimentaire (ayant moins de 500 employés), mais bon nombre travaillaient au sein des grands transformateurs alimentaires. 

PERSPECTIVES D'AVENIR :

Le Québec est bien positionné pour surmonter les défis actuels et futurs étant donné l’étendue des terres qu’il possède, les ressources naturelles existantes et l’expertise disponible. Des choix restent à faire, notamment en ce qui a trait aux énergies alternatives à utiliser, et des nouvelles façons de faire sont à mettre en place pour soutenir le secteur agroalimentaire québécois face à la compétitivité internationale. L’ingénieur agroalimentaire est donc le professionnel le mieux placé pour permettre à l’agroalimentaire du Québec de demeurer au sommet de sa production dans le respect des normes sur l’hygiène et la salubrité, le bien-être animal et l’environnement pour ne nommer que celles-là.

Les finissants(es) en génie alimentaire se placent habituellement très bien.

Chaque année, l'Université Laval reçoit habituellement plus d'offres d'emploi qu'il n'y a de diplômés(es).

L'Université Laval affirme qu'elle pourrait accueillir le double de diplômés(es) et ils obtiendraient tous un emploi.

En 2015, le Service de placement de l'Université Laval a reçu près d'une cinquantaine d'offres d'emploi pour ses 9 diplômés(es) en génie alimentaire, soit plus de 6 fois supérieur au nombre de postes disponibles. Il faut ajouter que de nombreux employeurs ont courtisé les étudiants(es) pendant leurs études sans avoir affiché une offre d'emploi. De plus, la plupart des diplômés(es) ont obtenu un emploi dans leur milieu de stage.

Vu le peu de diplômés(es), les entreprises embauchent des ingénieurs industriels, des ingénieurs chimistes, de même que des spécialistes en sciences et technologie des aliments pour pourvoir les postes destinés aux ingénieurs en génie alimentaire.

L'industrie agroalimentair a un grand besoin d'ingénieurs afin de participer à la fabrication d'aliments de qualité et répondant aux besoins de plus en plus exigeants de la population.

Les changements dans les procédés de fabrication ou de transformation pour produire des aliments appelés nutraceutiques (ayant des ingrédients spécifiques comportant des bienfaits contre certaines maladies chroniques, ex : sans allergène ou pour diabétiques), l'incorporation d'aliments biologiques dans la fabrication d'aliments préparés ou autres font maintenant partie des préoccuprations des transformateurs aliments dont l'expertise de l'ingénieur(e) alimentaire sera mise à contribution

Bien que les premiers emplois sont plutôt techniques (ingénieur en contrôle des procédés de transformation), mais évoluent rapidement vers les postes de coordination, de gestion, de recherche et développement ou de consultation.

Selon les données du Ministère de l’Éducation, le métier d’ingénieur(e) alimentaire est l’une des 15 professions de niveau universitaire présentant les meilleures perspectives d’avenir.

Il y a un grand besoin de ces ingénieurs(es), alors les perspectives sont excellentes pour les prochaines années.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) alimentaire détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME en fabrication alimentaire était de 95 900 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) alimentaire détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de fabrication d'aliments ou boissons était de 110 100 $. 

BREF PORTRAIT DE L'INDUSTRIE:

 

L''industrie québécoise de la transformation alimentaire est LE plus important employeur industriel au Québec, qui est présente dans presque tous les régions de la province et qui est un moteur économique de premier plan dans plusieurs régions et sous-régions (MRC) d'un bout à l'autre du territoire québécois.

 

L'industrie québécoise est divisée en 8 principaux sous-secteurs différents, soit :

·         Viandes et volailles (abattage, découpe, désossage et surtransformation et produits de la viande et de la volaille) : PLUS important sous-secteur de l'industrie agroalimentaire québécoise;  il avait un chiffre d'affaires évalué à 6,2 milliards $ en 2013 (dont 3,2 milliards $ en abattage de viandes surtout le porc et le boeuf, 1,7 milliards $ en abattage de volailles surtout le poulet, 1,2 milliards $ pour les graisses animales et preso de 390 millions $ pour les produits de la viande et de volaille tels que les charcuteries).

Il y avait plus de 165 entreprises (dont 34 abattoirs détenus par 30 entreprises sous inspection fédérale et autorisées pour le commerce interprovincial et international, 26 abattoirs sous inspection provinciale autorisées au commerce partout au Québec seulement, ainsi que 50 abattoirs pour la vente au détail seulement ou abattage à forfait soumis à une nouvelle réglementation provinciale) qui employaient plus de 18 600 travailleuses et travailleurs.

Parmi ces dernières, on retrouve : 25 abattoirs de porcs, 24 abattoirs de volailles (poulets et dindons principalement ), 21 abattoirs de veaux, 20 abattoirs de boeufs, 20 abattoirs d'ovins (moutons), 16 abattoirs de chevaux, 14 abattoirs de caprins (chèvres), 13 abattoirs de gibiers (cerfs, sangliers, bisons, wapitis, etc.), ainsi que 5 abattoirs de lapins.

Il comprend des produits tels que : porc, boeuf, veau, mouton, cheval, poulet, dinde, lapin, viandes de la chasse (caribou, orignal, chevreuil), autres volailles (autruche, émeu, faisan, canard, cailles, etc). On retrouve aussi les produits de surtransformation comme les oeufs d'incubation, poussins et la chair de poulet.
 

·         Boulangerie et pâtisserie (incluant biscuits et craquelins) :  second sous-secteur en importante, il regroupait l'ensemble des produits fabriqués en boulangerie, en pâtisserie et en usine de pâtes alimentaires sauf les confiseries et chocolats. Bien qu'il ne soit pas le sous-secteur le plus important en nombre d'emplois, c'est celui ayant le plus grand nombre d'entreprises.

En 2016, c'était un marché de 1,9 milliards $ (dont 1,3 milliards $ pour les pains et autres produits de boulangerie et de pâtisserie, 320 millions $ pour les biscuits et craquelins et 209 millions $ pour les pâtes alimentaires).

On retrouvait 469 entreprises (dont 16 boulangeries-pâtisseries industrielles, 15 fabricants de pâtes alimentaires, une dizaine de boulangeries et pâtisseries artisanales et plus de 530 boulangeries et/ou pâtisseries commerciales) qui employaient plus de 12 800 travailleuses et travailleurs dans toutes les régions de la province.

Plus de la moitié des entreprises ont moins de 5 employés (fabrication artisanale), plus du tiers ont moins 100 employés (nature commerciale ou industrielle), alors seulement 29 entreprises ont plus de 100 employés (fabrication industrielle).

Voici quelques exemples de produits fabriqués : produits de pâtisserie (biscuits, craquelins, bretzels, gâteaux frais ou congelés, cornets et gaufrettes de crème glacée, pâtes réfrigérées ou congelées, croûtes de tartes non cuites, pâtisseries de spécialités,  mélanges de farine pour gâteaux, beigne, crêpes et autres pâtisseries non cuites réfrigérées ou congelées); produits de boulangerie (pains conventionnels, pains de spécialité, beignes frais ou congelés, brioches frais ou congelés, croissants frais ou congelés, pâtisseries de spécialités, autres produits de boulangerie), autres (tortillas, pâtes alimentaires sèches, pâtes alimentaires fraîches, pâtes alimentaires orientales).
 

·         Produits laitiers : C'est le troisième plus important sous-secteur de cette industrie qui avait un chiffre d'affaires de 6,4 milliards $ en 2016 (dont plus de 4,1 milliards $ pour les fromages et le beurre, 2,2 milliards $ pour le lait de consommation, 40 millions $ pour la crème glacée et les desserts glacés, 30 millions $ pour le yogourt et 30 millions $ pour les autres produits laitiers).

Il comprenait 127 entreprises (96 fromageries dont la majorité sont artisanales dont 8 fabriquent également du yogourt, 20 en fabrication de crème glacée et desserts congelés, 7 entreprises ayant 14 usines pour le lait de consommation, 7 en fabrication de yogourt et environ 10 pour les autres produits laitiers) et qui employaient plus de 10 200 travailleuses et travailleurs.

Il comprend des produits tels que : lait de consommation (lait au chocolat, lait aromatisé, lait biologique, lait concentré, lait délactosé, lait de poule, lait de brebis, lait de chèvre, lait de vache, lait U.H.T.); fromages (de lait de brebis, de lait de chèvre, aux fruits, brie, camemberg, cheddar, cottage, en crème, à tartiner, gouda, harti,  monterey jack mozzarella, parmesan, persillé, provolone, ricotta, de spécialité); beurre (assaisonné, biologique, de brebis, de chèvre, de lactosérum ou de lait de vache); crèmes (biologique, sure, à l'italienne, fouettée, de lait de brebis, de lait de chèvre ou de lait de vache); yogourt (à boire, de lait de brebis, de lait de chèvre, glacé ou de lait de vache); produits congelés (friandises glacées, crème glacée, garnitures pour crème glacée, sorbet, yogourt glacé, etc) et autres produits à base de lait.

·         Boissons (alcoolisées et non alcoolisées) : cet important sous-secteur en importance de l'industrie alimentaire. En 2016, il avait un chiffre d'affaires évalué de 2,2 milliards de $ (excluant les produits du tabac, dont 1,4 milliards $ pour les brasseries, plus de 400 millions $ pour les boissons gazeuses et de glace, plus de 140 millions $ pour les vins, plus de 125 millions $ pour les spiritueux et autres alcools et près de 125 millions $ pour autres boissons non alcoolisées (sauf jus et boissons aux fruits naturels).

On retrouvait 148 entreprises (dont 3 grands brasseurs, 76 petites brasseries, 43 artisans brasseurs, 29 vignobles ou vineries, env 20 embouteilleurs d'eau de source ou d'eau minérale, 13 fabricants de boissons nutritives et autres boissons, sauf jus et boissons aux fruits ou aux légumes, 7 fabricants de d'autres boissons alcoolisées, 6 embouteillleurs ou fabricants de boissons gazeuses et 1 distillerie) qui employaient plus de 10 900 travailleuses et travailleurs (dont 4 000 au sein des grands brasseurs, 1 000 chez les embouteilleurs et fabricants de boissons gazeuses, 200 dans les distilleries, 200 chez les embouteilleurs d'eau et 400 dans les vineries).

Parmi ces entreprises, 85 % d'entre-elles emploient moins de 25 personnes (dont plusieurs petites entreprises artisanales comme des cidreries, microbrasseries, microdistilleries et vignobles).

Il comprend des produits tels que : eaux embouteillées, boissons gazeuses, lait de soya, breuvages aux arômes de fruits, boissons alcoolisés (bière, vins, spiritueux, alcools), boissons distillées (lait de poule alcoolisé, whiskey, boissons mélangées alcoolisées, autres boissons distillées, etc).
 

·         Fruits et légumes : Ce sous-secteur avait un chiffre d'affaires évalué à plus de 2,0 milliards $ en 2016 et comprenait 88 entreprises (dont 45 en conservation, marinage et séchage de fruits et légumes et fabrication de mets préparés à base de légumes, 33 en fabrication de jus ou autres boissons de jus ou de légumes et 12 en fabrication de mets congelés) qui employaient plus de 5 100 travailleuses et travailleurs (dont plus de 45 % des emplois proviennent des 2 plus gros employeurs de ce sous-secteur).

Voici quelques exemples de produits transformés : mise en conserve, séchage et marinage (aliments pour bébés, mise en conserve de fèves au lard, mise en conserve de soupes, bouillons en sécherie, mélanges à soupe en sécherie, confitures et gelées, mise en conserve de jus de fruits ou de légumes, fabrication de boissons de jus de fruits ou de légumes, fabrication de ketchup, marinage de fruits et légumes, déshydratation de fruits et légumes, mise en conserve de fruits de toutes sortes dont pommes, fraises, framboises, bleuets, etc, mise en conserve de légumes de toutes sortes comme carottes, pommes de terre, oignons, etc;

On y fabrique des aliments congelés (concentrés de jus de fruits congelés, jus de fruits ou de légumes congelés, pizza congelée, frites, mets préparés à base de légumes, desserts congelés à base de fruits, congélation de fruits et légumes, etc.; des mets préparés frais à base de légumes (salades, sandwichs, mets végétariens, etc.); ainsi que des jus, jus biologiques et boissons aux fruits ou aux légumes (jus de pomme, jus d'orange, jus de raisin, jus de tomate, jus de canneberge, jus de fruits des champs, jus d'ananas, jus de mangue, jus de pamplemousse, jus de poire, jus de fruits tropicaux, smoothies, autres boissons, cocktails et limonades aux fruits, jus de carottes, jus de betterave, autres boissons ou cocktails aux légumes, etc.).

·         Sucre et confiseries (incluant croustilles et grignotines) : Dans ce sous-secteur on y fabrique et raffine le sucre, on y fabrique des chocolats et divers types de confiseries. Les revenus étaient évaluées à 1,5 milliards $ en 2016 (dont 170 millions $ pour les confiseries non chocolatées, 160 millions $ pour les confiseries chocolatées, ainsi que plus de 870 millions $ pour le sucre raffiné).

On retrouvait 98 entreprises qui employaient 3 800 travailleuses et travailleurs. Plus de 90 % de ces entreprises sont des PME ayant moins de 50 employés, alors près de 70 % des emplois proviennt des 10 plus gros employeurs du sous-secteur.

Voici quelques exemples de produits fabriqués ou transformés : chocolat et confiseries chocolatées (barres de granola enduits de chocolat, boissons instantanés au chocolat, barres de chocolat, chocolats divers, autres confiseries faits avec du chocolat); confiseries non chocolatées (barres de granola sans chocolat, barres de bonbons sans chocolat, noix enrobés de bonbons, guimauve, gommes à mâcher, bonbons glacés, pastilles pour la toux sauf les préparations pharmaceutiques, autres confiseries); aliments à grignoter (croustilles et grignotines, beurre d'arachide, mise en conserve de noix, bretzels durs, popcorn, transformation de graines ou de céréales en aliments à grignoter et autres aliments connexes); fabrication et raffinage du sucre (fabrication de mélasse, fabrication de sucre à glacer, fabrication du sucre de table, raffinage du sucre de betterave, raffinage du sucre de canne), etc.
 

·         Produits marins :  c'était un marché de plus de 504 millions $ en 2016, qui comptait plus de 45 entreprises ayant près de 100 usines de transformation des produits de la mer employaient plus de 1 900 travailleuses et travailleurs allant du simple manoeuvre en transformation en passant par le technologue en transformation des produits jusqu'à l'ingénieur alimentaire. Parmi ces emplois, 75 % proviennent des 3 plus gros employeurs de ce sous-secteur.

Ces entreprises ne se retrouvent pas seulement en Gaspésie ou en Côte-Nord, mais aussi dans le Bas-St-Laurent, en Montérégie, à Québec, en Chaudière-Appalaches, au Saguenay et Lac St-Jean, dans les Laurentides, etc.

Plusieurs types de produits y sont transformés comme les poissons, le crabe, le homard, les crevettes, herbes marines, conservation de soupes de poissons, conservation de soupes de crevettes et mollusques, fabrication de graisses, d'huiles et de farine de produits marins, etc. Ils sont filetés, salés-séchés, fumés, décortiqués, congelés, surgelés ou panés.

On y fabrique des mets préparés congelés, des conserves, de l'emballage des produits frais, etc.
 

·         Autres : on retrouve également les secteurs suivants : assaisonnements et additifs alimentaires, produits nutraceutiques et aliments nutritifs, produits de l'érable, farine et céréales, Autres produits alimentaires à consommation humaine, ainsi que les aliments pour animaux (de ferme ou de compagnie).

En 2016, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.

 

Plus de 45 % des ventes des produits alimentaires québécois sont effectuées au Québec (porc, poulet, produits laitiers, légumes frais, fruits frais, boissons de fruits ou de légumes, produits de l'érable, boissons alcoolisées surtout bières); 32 % dans le reste du Canada (produits laitiers, porc, poulet, légumes de transformation, poissons et fruits de mer, sirop d'érable et produits de l'érable, fruits, jus, boissons alcoolisées); ainsi que 23 % à l'international dans plus de 100 pays.

 

On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 10 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 64 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec, Lanaudière et Bas-St-Laurent.

 

Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.

 

Bien qu'on retrouve quelques grandes entreprises de transformation alimentaire, ce sont les petites et moyennes entreprises que l'on retrouve en plus proportion et ce, partout au Québec.

 

Bien qu'on retrouve ces entreprises un peu partout au Québec, elles sont principalement concentrées dans les régions de la Montérégie, de Montréal, de Lanaudière, de Chaudière-Appalaches et de Québec.

 

Selon les données d'Emploi-Québec, les ingénieurs alimentaires étaient parmi les professions les plus recherchées par l'industrie alimentaire.

 

Presque toutes les régions sont favorables à l'emploi dans ce domaine, mais tout particulièrement :

la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Centre-du-Québec, Québec, Laurentides, Bas-St-Laurent et Laval.

 

Sources : Ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire du Canada, Ministère de l'Agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec, Industrie Canada, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire, l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec et ICRIQ.

 

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Tu aimerais combiner des études collégiales en technologie alimentaire avec des études universitaires en sciences et technologies des aliments ?

 

Oui, c’est possible dans le cadre de programmes DEC-BAC en sciences et technologies des aliments.

Pour plus de détails, consulte la page de technologue en transformation des aliments.

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie alimentaire B.ing. offert par l'Université Laval a une durée totale de 4½ ans (8 ou 9 sessions) offert en régime régulier à temps complet ou régime coopératif à temps complet. Ce programme unique au Canada vise à former des ingénieurs qui auront les compétences en génie à la manutention, à la fabrication, au traitement, à la transformation et à la distribution des aliments. C'est une formation multidisciplinaire combinant des notions de génie (alimentaire, chimique et mécanique) avec des notions de sciences (biochimie, chimie, microbiologie, physique et sciences des aliments), en plus de notions d'informatique et de gestion.

 

Au cours des 3 premières sessions, tu acquerras des connaissances dans les disciplines fondamentales nécessaires au génie tels que : mathématiques, physique, chimie, biochimie, microbiologie, dessin technique et informatique, ainsi que des connaissances de base en technologie alimentaire. Tu auras les cours obligatoires suivants : mathématiques de l'ingénieur 1, biochimie structurale (théorie + labo), microbiologie générale et laboratoire, stœchiométrie (théorie + labo), concepts du génie alimentaire (théorie + labo), mathématiques de l'ingénieur 2, thermodynamique pour le génie chimique 1, mécanique des fluides, microbiologie alimentaire (théorie + labo), informatique pour ingénieurs (théorie + labo), transfert de chaleur, thermodynamique pour le génie chimique 2, transfert de matière, chimie des aliments 1 (théorie + labo) et probabilités et statistiques;

 

Au cours de la 2e année et de la 3e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales et tu acquerras les connaissances sur les principes et concepts de base sur les propriétés des aliments, en manutention et emballage des aliments, sur le fonctionnement et le déroulement des opérations en usine et des procédés de fabrication et de transformation. Tu auras les cours obligatoires suivants : analyse numérique pour ingénieur, santé et sécurité pour ingénieurs, propriétés des aliments, conception des appareils et instrumentation, manutention et emballage des aliments, opérations unitaires en génie alimentaire 1 (théorie + labo), mathématiques de l'ingénieur 3,  dessin pour ingénieurs (théorie + labo), statique des corps rigides, résistance des matériaux (théorie + labo), dynamique et contrôle des procédés (théorie + labo), salubrité des usines alimentaires, opérations unitaires en génie alimentaire 2 (théorie + labo), ainsi que le cours anglais intermédiaire 2 (ou si tu atteint ce niveau selon un test de classement, tu pourras suivre un cours d'anglais de niveau supérieur ou un cours d'une autre langue);

 

Enfin, au cours de la 4e année, tu acquerras les connaissances sur les différents types de procédés de fabrication et de transformation alimentaire, la planification, le contrôle et la gestion des opérations de production et la gestion des services de contrôle de la qualité, tu réaliseras des projets de développement en industrie et tu acquerras une formation complémentaire en lien avec la profession d'ingénieur. Tu auras les cours obligatoires suivants : conception de systèmes de production (théorie + atelier), gestion de systèmes de production, visites industrielles (visites de quelques industries alimentaires de différents types), projet d'ingénierie 1 et projet d'ingénierie 2 (réalisation de projets de conception et d'agencement de procédés de transformation, de technologies d'emballage, de technologies de stockage des aliments ou de conception d'équipements alimentaires, échelonnés sur 2 sessions), analyse économique en ingénierie, sociologie de l'innovation technologique, ainsi qu'éthique et professionnalisme de l'ingénieur;

 

Tu devras également choisir des cours optionnels, soit :

 

0 à 3 stages rémunérés et crédits de 12 semaines consécutives à temps complet chacun en milieu industriel (PME ou grandes entreprises, partout au Québec ou ailleurs au Canada ou à l'étranger), généralement offerts aux trimestres d'été;

 

2 à 3 cours optionnels génie des procédés, opérations de production et conception de systèmes parmi 14 cours proposés (ex : gestion de sous-produits agroalimentaires, technologie des procédés de séparation, éléments de bioprocédés, distillation et extraction, électricité et électronique industrielle, dessin de machines, conception des appareils et instrumentation, etc.);

 

1 à 3 cours optionnels en sciences des aliments et sciences nutritionnelles parmi 6 cours proposés (ex : qualité en industrie alimentaire, ingrédients et additifs alimentaires, introduction à l'assurance-qualité, éléments de nutrition, etc.);

 

0 à 1 cours optionnel en gestion et autres disciplines connexes complémentaires parmi 16 cours proposés (ex : commercialisation alimentaire, opérations et logistique, gestion de la demande et des stocks, achat et approvisionnement, distribution et entreposage, gestion des ressources humaines, l'entreprise et sa gestion, savoir entreprendre : la passion de créer et d'agir, fondements du développement durable, communication pour scientifiques, etc.);

 

Si tu choisis le profil international; tu devras remplacer les cours optionnels par 12 crédits de cours suivis dans une université étrangère partenaire, soit :

 

l'École nationale vétérinaire, Agroalimentaire et de l'Alimentation Nantes-Atlantique Oniris située à Nantes en France.

 

Pour plus de détails sur ce programme, regarde la vidéo promotionnelle réalisée par l'Université Laval.

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie chimique B.ing. - avec concentration en agro-industrie offert par l'École Polytechnique a une durée totale de 4 ans offert en régime régulier à temps complet seulement. Ce programme permet de former des ingénieurs chimistes spécialisés dans le domaine du génie alimentaire. Fait particulier, c'est que les 3 premières années sont offertes par l'École Polytechnique de Montréal, alors que la dernière année est offerte en entier en France selon une entente avec l'Université technologique de Compiègne (l'une des meilleures écoles d'ingénieurs en France) située à Compiègne dans la région de la Picardie en France.

 

Au cours de la 1re année, tu acquerras des connaissances dans les disciplines fondamentales nécessaires au génie tels que : mathématiques, chimie, physique et informatique, ainsi que des connaissances de base en génie chimique. Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul 1, algèbre linéaire, matériaux de l'ingénieur, thermodynamique, analyse des procédés en développement durable (théorie + labo), introduction à la conception en génie chimique (théorie seulement), calcul 2, équations différentielles ordinaires, chimie organique (théorie + labo), programmation pour ingénieurs (théorie + labo), travail d'équipe et projet (théorie + travaux pratiques en équipe), conception environnementale et cycle de vie et projet intégrateur en génie chimique 1 (théorie sur la préparation des étapes d'un projet);

 

Au cours de la 2e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales et de base nécessaires au génie chimique, tu acquerras des connaissances de base sur l'instrumentation et les technologies utilisées en industrie chimique et sur les méthodes et techniques de production chimique industrielle. Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul scientifique pour ingénieurs, probabilités et statistiques, thermodynamique chimique (théorie + labo), dynamique des systèmes (théorie + labo), mécanique pour ingénieurs (théorie + labo), génie du vivant (théorie + labo), modélisation numérique, méthodes expérimentales et instrumentation en industrie chimique, éléments d'électrotechnique et d'électronique (théorie + court-labo), projet intégrateur en génie chimique 2 : projet modélisation numérique (réalisation d'un projet en équipe de modélisation d'une application du génie chimique), ainsi que le stage industriel (stage rémunéré de 4 mois consécutifs à temps complet au sein d'une industrie alimentaire, chimique ou pétrochimique égalisé au trimestre d'été);

 

Au cours de la 3e année, tu approfondiras et intègreras les connaissances acquises les méthodes et techniques de fabrication et de transformation de produits chimiques, ainsi qu'à concevoir, développer et gérer des projets de procédés industriels. Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul des réacteurs chimiques, phénomènes d'échanges (théorie + labo), électrochimie et applications (théorie + labo), sciences et ingénierie des polymères (théorie + labo), projet intégrateur 3 : projet en phénomènes d'échanges (réalisation d'un projet d'expérimentation visant l'application des lois fondamentales de transfert de quantité de mouvement, de transfert de chaleur et de matière), opérations unitaires (théorie + labo sur les écoulements, la mécanique des fluides et la transfert de chaleur, etc), communication orale et écrite pour ingénieurs, éthique appliquée à l'ingénierie, ainsi que le  projet intégrateur en génie chimique 4 : projets en opérations unitaires (réalisation de projets de validation en laboratoire de concepts d'opérations unitaires);

 

Enfin, au cours de la 4e année (effectuée en France), tu acquerras les connaissances sur les différents types de procédés de fabrication et de transformation alimentaire, la planification, le contrôle et la gestion des opérations de production et la gestion des services de contrôle de la qualité, tu réaliseras des projets de développement en industrie et tu acquerras une formation complémentaire en lien avec la profession d'ingénieur. Tu auras les cours obligatoires suivants : molécules biologiques, opérations agro-industrielles (théorie + labo), qualité de l'aliment, produits alimentaires, analyse des produits alimentaires (théorie + labo), risques biologiques et sécurité alimentaire, systèmes colloïdaux, économique de l'ingénieur (offert à Polytechnique, sociologie de la technologie (offert à Polytechnique), ainsi que le profil de conception d'un procédé et d'études d'impacts en génie alimentaire (codirigé par un professeur de Polytechnique);

 

Enfin, tu devras choisir un cours au choix en dehors du champ de spécialisation parmi l'ensemble des cours de 1er cycle offerts par l'Université de Montréal accessibles comme cours au choix.

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

 

L’Université Laval reconnaît la formation obtenu dans ce programme, c’est pourquoi elle reconnaît un certain nombre de cours du DEC en tant qu’équivalents à certains cours universitaires de base.

 

Voici les ententes actuellement offertes :

·         l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 18 crédits aux titulaires du DEC en technologie des procédés et qualité des aliments ET cote R de 25,000 ou + dans le cadre de son Baccalauréat en génie alimentaire

·         l'Université Laval pourra reconnaître 3 crédits obligatoires (le cours "dessin pour ingénieurs") aux titulaires du DEC en technologie du génie agromécanique ET cote R de 25,000 ou + dans le cadre de son Baccalauréat en génie alimentaire

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

Bien qu’on prévoit que la majorité des diplômés(es) se dirigent vers le marché du travail après avoir terminé leurs études de baccalauréat, il te sera également possible de poursuivre tes études au niveau de la maîtrise dans l’un des programmes suivants :

Pour plus de détails, consulte la page sur les études supérieures en génie.

o        Biotechnologie à Mcgill (avec projet)

o        Biochimie offert à Montréal (avec mémoire), Laval (avec mémoire), Mcgill (avec mémoire) et Sherbrooke (avec mémoire)

o        Biologie végétale à Laval (avec mémoire) et Mcgill (avec mémoire)

o        Chimie  à Mcgill (avec mémoire), Montréal (avec mémoire), Laval, Sherbrooke (aussi offert en régime en partenariat en milieu de travail), UQÀM, Concordia, Bishop, U.Q.T.R., UQAC (ressources renouvelables - concentration en chimie des produits naturels), Ottawa et Moncton

o        Génie agroalimentaire à Laval (avec mémoire)

o        Microbiologie à Laval (avec mémoire) et Sherbrooke (avec mémoire)

o        Microbiologie agroalimentaire à Laval (avec mémoire)

o        Microbiologie appliquée à l’I.N.R.S.-Armand-Frappier (avec mémoire)

o        Ressources renouvelables (cheminement général ou concentration en chimie des produits naturels) à l'UQAC (avec stage et mémoire)

o        Sciences animales à Laval (avec mémoire) et Mcgill (avec mémoire)

o        Sciences et technologie des aliments à Laval (avec mémoire), Laval (avec essai et stage ou avec essai seul) et Mcgill (avec mémoire)

o        Sécurité alimentaire à Mcgill (avec essai)

o        Sécurité et hygiène industrielles à l'UQTR (avec essai)

Pour plus de détails, consulte la page suivante où les programmes en génie sont décrits et la page suivante où les programmes en sciences pures sont décrits.

 

Consulte également la page suivante où des organismes de recherches en génie agroalimentaire ont été répertoriés.

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

·         Soit détenir le Baccalauréat international en sciences de la nature

et avoir réussi un cours équivalent
à PHY 203-NYB ou l'objectif 00US ou suivre un cours équivalent au premier trimestre d'inscription à l'université
(Polytechnique)
 
aucun cours supplémentaire exigé
(Laval et Mcgill)

·         Soit détenir un D.E.C. intégré en sciences, lettres et arts

et avoir réussi un cours équivalent
à PHY 203-NYB ou l'objectif 00US ou suivre un cours équivalent au premier trimestre d'inscription à l'université
(Polytechnique)
 
aucun cours supplémentaire exigé
(Laval et Mcgill)

·         Soit détenir un D.E.C. en sciences de la nature ou en sciences pures et appliquées

aucun cours préalable supplémentaire exigé
(toutes les universités)

·         Soit détenir un D.E.C. en technologie des procédés et qualité des aliments et avoir complété les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00UN,
00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
00UR et 00US  (physique 101 et 201);

OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Laval pour génie alimentaire)

00UN
et 00UP (maths 103 et 203)
(Laval pour sciences et technologie des aliments)

·         Soit détenir un D.E.C. en technologie du génie agromécanique et avoir complété les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00UN
et 00UP (maths 103 et 203);
00UR et 00US  (physique 101 et 201);

00UL et 00UM (chimie 101 et 201);
OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Laval pour génie alimentaire)

·         Soit détenir un D.E.C. en technologie des productions horticoles (153.B0) et avoir complété les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00UN
et 00UP (maths 103 et 203);
00UR et 00US  (physique 101 et 201);
OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants

(Laval pour sciences et technologie des aliments)

·         Soit détenir un D.E.C. en technologie de laboratoire - chimie analytique (210.AA) ou en technologie du génie chimique (210.AB) et avoir complété les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00UR (physique 101);
00UK (biologie 301);
OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants

(Laval pour sciences et technologie des aliments)

·         Soit détenir tout autre D.E.C. et avoir complété les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00UN,
00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301);

00UL et 00UM (chimie 101 et 201);
00UK (biologie 301);
OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Laval pour les 2 programmes)

00UN, 00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203);
00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301);
00UL et 00UM (chimie 101 et 201)
OU suivre une formation préparatoire à l'université pour les cours manquants
(Mcgill et Polytechnique)

·         Soit être âgé d’au moins 21 ans, avoir quitté les études à temps plein depuis au moins 2 ans, posséder des connaissances équivalentes et avoir une expérience pertinente sur le marché du travail

1 cours de calcul différentiel, 1 cours de calcul intégral, un cours d'algèbre vectorielle;
1 cours de dynamique (ou physique mécanique), 1 cours d'électricité et magnétisme;
1 cours de chimie générale;
OU suivre une formation préparatoire à l'université
(Laval seulement)

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Aucun contingentement à ces programmes

 

Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis.

 

Les admissions sont ouvertes aux trimestres d’automne et d’hiver à Laval et Mcgill

 

ENDROITS DE FORMATION :

 

Qu'est-ce que l’alternance travail-études ?

·         Université Laval

Baccalauréat spécialisé en génie alimentaire sans concentration;
Programme unique au Canda et en français en Amérique du Nord;

offert en régime régulier à temps complet ou en cheminement en 
alternance travail-études à temps complet (jusqu'à 3 stages rémunérés de 12 semaines dans une entreprise ou institution agroalimentaire au cours des trimestres d'été);

Voir aussi les 
passerelles permettant la reconnaissance de quelques crédits aux titulaires du D.E.C. en technologie des procédés et qualité des aliments (ITA - campus de La Pocatière, ITA - campus de St-Hyacinthe ou Cégep régional de Lanaudière à Joliette seulement);

Seule institution d’enseignement et de recherche universitaire en agriculture et alimentation de langue française en Amérique du Nord;
Certains cours sont offerts à 
distance;
Comprend de nombreuses 
installations à la fine pointe de la technologie telles que : le laboratoire de technologie alimentaire (usine-pilote, regarde le vidéo suivant), le laboratoire de biochimie, laboratoire de chimie, laboratoire de microbiologie générale, laboratoire de physique, laboratoire d'automatisation industrielle, laboratoire d'informatique industrielle, la fromagerie du campus, la boulangerie du campus,  etc.);
Plusieurs 
cours pratiques (laboratoire de biochimie générale, laboratoire de microbiologie générale, laboratoire de microbiologie alimentaire, laboratoire de chimie alimentaire, laboratoire de mécanique des fluides, laboratoire d'ingénierie des procédés, laboratoire des technologies de séparation, etc.);
Comprend un 
projet d'ingénierie alimentaire obligatoire (développement d'une technologie ou d'un procédé innovant dans des conditions industrielles);
Regarde la vidéo promotionnelle et le webinaire du programme;

Voir aussi le profil entrepreneurial (voir aussi la page suivante), un cheminement complémentaire de 12 crédits (inclus dans les 120 crédits du programme) permettant la réalisation d'un projet de création et démarrage d'une entreprise technologique;

le profil international (voir aussi la page suivante), permettant d'effectuer un séjour d'études d'une ou deux sessions à l'étranger (France, Mexique ou Maroc) dont : dont l'Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation de Nantes-Atlantique ONIRIS en France ou el Instituto Tecnologico de Monterrey au Mexique;

Consulte également les les détails sur la maîtrise en génie agroalimentaire (profil recherche sans concentration avec mémoire, regarde la vidéo promotionnelle), la maîtrise en sciences et technologie des aliments (profil professionnel - sans concentration avec mémoire, regarde la vidéo promotionnelle) et la maîtrise en sciences des aliments (profil professionnel - sans concentration avec essai et stage ou avec essai seul, regarde la vidéo promotionnelle).

Site de la Faculté des sc de l’agriculture et de l’alimentation;
Site du département des sols et de génie agroalimentaire.

·         École Polytechnique

Baccalauréat spécialisé en génie chimique avec concentration en 
génie alimentaire et biopharmaceutique)
offert en régime régulier à temps complet seulement incluant un stage industriel rémunéré obligatoire de 4 mois;

Offert en régime régulier à temps complet seulement (comprend un stage obligatoire rémunéré de 4 mois) ou en 
alternance travail-études avec possibilité de réaliser jusqu'à 4 stages rémunérés (4, 8 ou 12 mois en continu) en entreprise au Québec ou ailleurs au Canada ou parfois, à l'international) et qui qui répondent le mieux à tes objectifs de carrière (entrepreneuriat, gestion, recherche, consultation, conception, supervision, aide humanitaire, représentation technique, enseignement, etc.), pour plus de détails, consulte la page du Service des stages;

Voir aussi le cheminement Baccalauréat-maîtrise intégré en génie chimique;

Comprend de nombreuses 
installations à la fine pointe de la technologie telles que :
Plusieurs 
cours pratiques (laboratoire
Comprend également un 
projet intégrateur en génie chimique à chaque année et un projet d'envergure de fin d'étude en génie agrolimentaire de 6 mois en entreprise;
Comprend un 
stage de 6 mois en entreprise alimentaire (au Québec ou en France);
Regarde la vidéo promotionnelle et la webconférence du programme;
Site du département de génie chimique.

Consulte également la maîtrise en génie chimique (concentration bioalimentaire et biopharmaceutique avec mémoire ou avec projet ou avec stage ou avec stage et projet);

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux l'avis d'ingénieurs(es) alimentaires sur leur profession ?, alors consulte les vidéos suivants :

  • l'entrevue avec Andrée-Anne Verreault et Véronique Vaugeois-Picard, ingénieures alimentaires junior pour Laporte Experts-conseils, une société de génie conseil dans les domaines pharmaceutique, alimentaire, biotechnologique et industriel et réalisées par la Faculté d'agriculture de l'Université Laval;

  • l'entrevue avec Francis Gagnon, ingénieur alimentaire chez Barry Callebaut - usine de Saint-Hyacinthe et réalisée par la Faculté d'agriculture de l'Université Laval;

  • l'une entrevue avec Isabelle Simard, ingénieure alimentaire et directrice de l'amélioration des procédés chez Les Aliments Multibar de Montréal et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire du Québec;

  • l'entrevue avec Gabriela Ghizzi da Silva; docteure en génie des procédés, ingénieure alimentaire et chercheuse en technologie des emballages alimentaires à l’Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire (ITEGA), un centre collégial de transfert de technologie du Cégep de Maisonneuve et réalisée par le Cégep de Maisonneuve.

infos sur la carrière d'ingénieur alimentaire et sur l'industrie de la transformation alimentaire :

·         Une place pour toi : site de promotion de la carrière d'ingénieur réalisé par l'Ordre des ingénieurs du Québec

·         Guide du futur ingénieur : site d'infos sur la carrière d'ingénieur réalisé par l'Ordre des ingénieurs du Québec

·         Agrisciences : site très instructif d’informations sur les carrières en agroalimentaire, profils de carrières, profil de l’industrie au Canada

·         Association des ingénieurs alimentaires du Québec :

·         Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire : infos sur les carrières, les secteurs d'emploi et les perspectives dans ce secteur

·         Comité sectoriel de main-d'œuvre en production agricole : infos sur les carrières, les secteurs d'emploi et les perspectives dans ce secteur

·         Conseil des ressources humaines en biotechnologies : infos sur les carrières et les perspectives dans ce secteur

·         Musée de l'Agriculture du Canada : site officiel de ce musée

·         Ordre des ingénieurs du Québec : site d'infos et de promotion des carrières en génie

·         Agri-Québec : répertoire agricole et agroalimentaire où tu trouveras toutes sortes de ressources

·         Carrefour bioalimentaire du Québec : site du MAPAQ où l’on retrouve un répertoire des entreprises oeuvrant dans le milieu agricole et agroalimentaire

·         Ministère de l’Agriculture et agroalimentaire Canada

·         Ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec MAPAQ

infos sur les différents aliments :

o        Association des pêcheurs des Iles-de-la-Madeleine : infos pratiques, nutritionnelles et recettes de homard

o        Commission canadienne des grains : descriptions et informations sur les grains du Canada

o        Boeuf canadien : site des producteurs de boeuf canadien sur les propriétés nutritives de cette viande et recettes

o        Centre canadien d'information laitière : information sur les propriétés du lait (Agriculture Canada)

o        Centre d'information sur le boeuf : infos sur les qualités nutritives du boeuf et recettes

o        Centre d'information sur les viandes (France) : infos sur les valeurs nutritives sur les différents types de viandes

o        Association des producteurs de canards du Québec : infos sur les propriétés nutritives de cette volaille

o        Association des producteurs de canneberges du Québec : infos sur les propriétés nutritives de ce fruit

o        Association des producteurs de cerfs rouges du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Association des producteurs d’argousiers du Québec : infos sur les propriétés nutritives de ce fruit

o        Association des producteurs de fraises et framboises du Québec : infos sur les propriétés nutritives de ces fruits

o        Association des producteurs de sangliers du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Association des producteurs de veaux de Charlevoix :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec : infos sur les valeurs nutritives de l'agneau

o        Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec :  infos sur les valeurs nutritives des oeufs

o        Fédération des producteurs de grands gibiers du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Fédération des producteurs de chèvres du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Fédération des producteurs de grands gibiers du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Fédération des producteurs de légumes de transformation du Québec : infos sur les propriétés des légumes de transformation (haricots, pois, maïs sucré et concombres)

o        Fédération des producteurs de pommes du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de ce fruit

o        Fédération des producteurs de pomme de terre du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de ce légume

o        Fédération des producteurs de porcs du Québec : infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Ferme Cadet Roussel : index impressionnant d'une centaine de légumes et fruits avec leurs portraits, propriétés nutritives et recettes

o        Fondation Louis-Bonduelle : portraits et infos nutritives de centaines de légumes

o        Le lait : ressources d’informations éducatives sur ce produit

o        My Champi : site d'infos sur les propriétés des champignons

o        Passeport santé : section encyclopédie des aliments (profil santé, propriétés nutritives, usages alimentaires, etc) de cet important portail francophone sur la santé

o        Passion céréales : site Français d'informations sur les produits céréaliers et recettes

o        Producteurs laitiers du Canada (PLC) : site d'infos sur les propriétés et bienfaits du lait

o        Poulet du Québec : site d’infos sur cette volaille

o        Syndicat des producteurs de bleuets du Québec : infos sur les propriétés nutritives de ce fruit e

o        Syndicat des producteurs de lapins du Québec :  infos sur les propriétés nutritives de cette viande

o        Toil'd'épices : site très complet d'infos et de références sur les types d'épices, les condiments et les herbes aromatiques, leur composition, leurs usages, etc.

o        Tomates et concombres de France : site français d'infos sur les propriétés nutritives de ces légumes

organismes de loisir scientifique :

·         Conseil de développement du loisir scientifique : organisme faisant la promotion des sciences auprès des jeunes (clubs de loisir scientifique, expo-sciences, etc)

·         Camp d’été Science Aventure Jeunesse : Camp d’initiation aux sciences et technologies dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean

·         Camp scientifique de l’UQÀM : Camp de jour d’initiation aux sciences et à l’informatique offert au Centre sportif de l’UQÀM

·         Conseil du loisir scientifique de l'Abitibi-Témiscamingue : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil du loisir scientifique de l'Estrie : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil de loisir scientifique de l’Outaouais  : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil du loisir scientifique de l'Estrie : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil de loisir scientifique de la Mauricie et Centre-du-Québec  : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil du loisir scientifique de la région métropolitaine : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil du loisir scientifique de Québec : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil de loisir scientifique du Saguenay-Lac-St-Jean  : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Conseil du loisir scientifique Nord-Côtier : club de loisirs pour les jeunes de tous âges (expo-sciences)

·         Expo-Sciences Bell : site de cette compétition à saveur scientifique destinée aux étudiants du primaire, du secondaire et du collégial dont l’objectif est de présenter des expériences scientifiques de toutes sortes.

musées et centres d'expositions :

o        Science museums : répertoire de musées d'histoire scientifique partout dans le monde par pays de Wikipedia

o        Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada : plus grand musée du genre au pays et l'un des plus importants au monde situé à Ottawa

o        Musée François-Pilote : plus important musée d'agriculture au Québec situé à La Pocatière dans le Bas-St-Laurent

o        Musée du fromage cheddar : site de ce petit musée de la Fromagerie Perron situé à Saint-Prime au Saguenay-Lac-St-Jean

o        Écomusée du fromage : site de ce petit musée de la Laiterie de Charlevoix situé à Baie-St-Paul dans la région de Charlevoix

o        Musée J.-A.-Vachon : site de ce petit musée d'histoire de la Famille Vachon des "P'tits gâteaux Vachon" situé à Sainte-Marie en Chaudière-Appalaches

 

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