Retour à la page du secteur mines et
travaux de génie
SECTEUR : MINES, PÉTROLE ET TRAVAUX DE CHANTIER
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing.
Consulte également les infos sur les
programmes pré-universitaires en sciences
Consulte aussi la
section des "liens recommandés"
à la fin de cette page (dont des vidéos d'ingénieurs géologues qui parlent de
leur travail).
Quelle est
la différence entre un géologue et un ingénieur géologue ?
-
UN(E) GÉOLOGUE : étudie la structure et la composition géologique
de la terre (roches, minéraux, métaux, etc), analyse et évalue leurs
caractéristiques et leurs potentiels d’exploitation. Pour plus de détails, voir
sa page de description
-
UN(E) INGÉNIEUR(E) GÉOLOGUE : Effectue des études géologiques et
géotechniques le choix des emplacements pour l’extraction de minerais, de
pétrole, de gaz naturel, etc. Ils peuvent aussi effectuer des études pour
choisir l’emplacement pour des travaux de génie civil (ponts, viaducs,
barrages, routes, bâtiments, etc). Pour plus de détails, voir ci-dessous.
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu’ingénieur(e) géologue; tu seras responsable de réaliser des études géologiques et géotechniques afin d'évaluer le choix de l'emplacement de projets en génie civil et d'extraction minière, pétrolière et gazière.
Tu auras pour tâches de :
Planifier, élaborer, mettre à l'essai, réaliser et coordonner des programmes de collecte de données géotechniques, géologiques, géophysiques ou hydrogéologiques et des programmes d'analyse et de représentation cartographique pour aider à l'élaboration de projets de génie civil, d'extraction minière, d'extraction pétrolière et de gestion des déchets ou de développement régional;
Analyser, rédiger des rapports et faire des recommandations pour la construction ou les améliorations des fondations de projets de génie civil tels que l'excavation de roches, le jointoiement sous pression, et le contrôle de l'érosion par canal hydraulique;
Analyser les données, rédiger des rapports et recommander aux responsables du projet sur ur le tassement des bâtiments, la stabilité des pentes, les risques potentiels de glissement de terrain, le degré de résistance du sol à d’éventuels tremblements de terre, le niveau de contrôle de l’érosion du sol et données géotechniques nécessaires à des projets de construction et de génie civil ou projets d'infrastructures minières;
Réaliser des études théoriques et appliquées du débit et de la contamination des eaux souterraines et élaborer des critères pour la sélection, le traitement et la construction de sites;
Planifier, élaborer, coordonner et effectuer des études théoriques et expérimentales en exploration minière, en évaluation minière et des études de faisabilité relatives à l'industrie minière;
Effectuer des analyses et des études sur les dépôts de minerai, les calculs de réserves de minerai et la conception des mines;
Concevoir, élaborer et mettre à l'essai des applications informatiques pour la géophysique, la géochimie, la géologie, la représentation cartographique et les domaines connexes;
Superviser, coordonner et gérer les projets, le personnel et les ressources qui seront mis à ta disposition;
Rédiger des rapports d'expertise;
Superviser et coordonner une équipe de technologues et de techniciens en géologie, en géomatique ou en génie civil.
Les résultats que tu auras obtenu serviront à l'élaboration de différents projets techniques comme l’extraction minière, l’extraction pétrolière, extraction du gaz naturel, la construction de barrages, de ponts, de routes, de barrages hydroélectriques, de grands bâtiments (commerciaux, institutionnels ou industriels), l’enfouissement sanitaire, la décontamination de sols contaminés, etc.
Il y a également d’autres
milieux où tu pourrais être appelé(e) à travailler : en tant que
consultant(e) pour les firmes d’ingénieurs ou les gouvernements en planifiant
et réalisant des programmes de développement de l’industrie minière et en
effectuant des expertises sur les potentiels miniers du Québec. Il y a les
domaines de la recherche qui sont aussi prometteurs au sein d’instituts privés
de recherche, les universités et les gouvernements (des études supérieures sont
nécessaires).
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
-
Intérêts et aptitudes pour les sciences, les
mathématiques et la
recherche
- Bonne santé
- Aimer travailler à l’extérieur dans toutes conditions
- Aptitudes pour le dessin technique car tu devras réaliser divers plans d'analyse géotechnique
-
Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique
pour analyser
différents problèmes qui pourraient survenir lors de la réalisation de projets
- Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu seras appelé(e) à chercher des
solutions sur divers problèmes scientifiques du domaine géologique
- Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les différentes structures afin d'y déceler tout défaut, fissure ou anomalie
-
Bonne méthode de travail et gestion du temps
car tu auras à planifier et gérer des projets
- Bon jugement
et rigueur scientifique également nécessaire pour résoudre des problèmes reliés aux
projets
-
Minutie, précision et souci du détail car tu auras à effectuer des
calculs et réaliser des plans de façon précise
-
Sens des responsabilités
car tu auras l’entière responsabilité des
projets
- Sens de l’organisation car tu auras à gérer des priorités et respecter des échéanciers
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes
- Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes
-
Facilité à travailler en équipe car tu auras à
collaborer avec plusieurs spécialistes du domaine (géologues, géophysiciens,
autres ingénieurs, techniciens en géologie, techniciens miniers, etc)
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Chargé(e) de projets environnementaux
-
Chargé(e) de projets
en géotechnique
(avec expérience)
-
Directeur(trice) de projet (avec expérience)
- Ingénieur(e) géophysicien(ne)
- Ingénieur(e) géotechnicien(ne)
-
Ingénieur(e)
hydrogéologue
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Compagnies
d’exploration et de prospection minière
- Compagnies minières
- Entreprises spécialisées en travaux de génie civil (Kiewit, Amo Électrique, Cégerco, TCI, Telecon, Thiro, Groupe Gilbert, etc)
- Fabricants de ciments et de chaux (Ciment Québec, Holcim Canada, Lafarge Canada, etc)
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Énergir
- Gouvernement du Canada :
carrières en sciences
et technologies,
Conseil national de recherches du Canada CNRC,
Centre géoscientifique du Québec (centre de recherche de Ressources
naturelles Canada à Québec),
Centre canadien de cartographie et d'observation de la Terre - Géobase (centre
de recherche de Ressources naturelles Canada à Sherbrooke),
Institut Maurice-Lamontagne
(centre de recherche de Pêches & Océans Canada).
- Gouvernement du Québec : Ministère des Ressources naturelles et des Forêts, Ministère des Transports et de la Mobilité durable
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Être prêt à te
déplacer vers des régions minières (pour certains postes)
- Être prêt à te déplacer un peu partout au Québec, parfois ailleurs au Canada (dans l'industrie de la construction)
-
Bonne maîtrise de
l’anglais (certains
exigent le bilinguisme)
-
Connaissance en
informatique (notamment des logiciels scientifiques)
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
PERMIS DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Pour le Baccalauréat en génie géologique :
Le placement est EXCELLENT, 100 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit 42 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise géologie et génie géologique, en génie minéral ou en sciences de la terre.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
24 | 14 | 14 | 10 |
Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 88 % en 2019; 100 % en 2017; 82 % en 2015 et 94 % en 2013).
Note 2 : baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 38 % en 2019; 59 % en 2017; 39 % en 2015 et 28 % en 2013).
Pour la maîtrise en sciences de la terre :
Le placement est
EXCELLENT, 91 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À temps complet |
NOMBRE |
35 | 32 | 32 | 0 |
Note : hausse du taux de placement aux années précédentes (était de 76 % en 2019; 50 % en 2017; 74 % en 2015 et 76 % en 2013).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon
les données de 2024 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 29,56 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,53 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique québécoise
- 30,92 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,37 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 32,21 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 35,31 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME
- 32,26 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 33,59 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,68 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Ville de Montréal
- 35,01 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec
- 38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,44 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein d'Énergir
- 42,67 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,39 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières
- 43,75 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,56 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)
Note : hausse de la moyenne salariale en comparaison avec les années précédentes (était de 33,72 $ en 2022; 30,48 $ en 2019; 28,55 $ en 2017 et 27,51 $ en 2015).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la fonction publique du Canada, Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec, Syndicat des professionnels à pratique exclusive de la Ville de Montréal, École Polytechnique de Montréal, Réseau des ingénieurs du Québec (enquête sur la rémunération 2013).
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
(soit
1 120 de plus qu'en 2024; 3 420 de plus qu'en 2022; 9 360 de plus qu'en 2020;
11 928 de plus qu'en 2018; 13 410 de plus qu'en 2016
et 14 120 de plus qu'en 2014)
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI :
Au 31 mars 2024, il y avait 14 113 "candidats-es à la profession d'ingénieur
CPI" (dont
2 964 femmes).
(soit 1 913 de plus qu'en 2022; 2 817 de plus qu'en 2020;
822 de plus
qu'en 2018 et 1 605 de plus qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 4 155 nouvelles candidates et
nouveaux candidats (dont 914 femmes) ont été accueillis au cours de
cette année.
(soit 424 de plus qu'en 2022; 778 de plus qu'en 2018 et
1 436 de plus qu'en 2016).
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient
78 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 22 %.
(étaient
21 % en 2022; 20 % en 2019; 19 % en 2018 et 20 % en 2016).
Une hausse
du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises
laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours
des prochaines années.
(était de 30 % en 2024; 24 % en 2020;
21 % en 2018; 20 % en 2016 et 19 % en 2014).
En 2023, la moyenne canadienne de femmes chez les nouveaux ingénieurs était
de 20 %
(28 % à T-N-L, 25 % en Nouvelle-Écosse, 22 % au
Nouveau-Brunswick, 23 % aum Manitoba, 22 % en Alberta, 21 % en BC et 21 % en
Ontario).
L'âge moyen des finissants(es) au baccalauréat en génie était de 23 ans.
L'âge moyen des candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI était de 27 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 3 000 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
Parmi ceux-ci, 638 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 99 % avaient le français comme langue première au travail et moins de 1 % avaient l'anglais.
Plus de 84 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes qui ne représentaient que 16 % des ingénieurs(es).
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %
et juste devant les ingénieurs forestiers avec 19 %).En 2024, la moyenne canadienne était de 15 %
(16 % en
BC, 16 % en Alberta, 15 % en Ontario, 15 % en Nouvelle-Écosse, 16 % à T-N-L,
14 % au Manitoba, 14 % au Nouveau-Brunswick et 13 % en Saskatchewan)
En comparaison avec d'autres pays, les femmes représentaient 24 % en France, 23 % en Australie, 21 % en Allemagne, 20 % en Belgique, 20 % en Italie, 17 % en UK, 16 % aux USA.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018, 2020 et 2022.
Plus de 17 % des nouveaux ingénieurs(es) issus de
l'immigration ont été accueillis au Québec.
(en comparaison avec
l'Ontario qui était de 36 %., la BC qui était de 28 % et la moyenne
canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % de l'ensemble des immigrants au Québec qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % des ingénieurs(es) occupaient un poste à temps complet.
Près de 6 % des ingénieurs(es) étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 42 ans (38 ans chez les femmes et 45 ans chez les hommes).
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
28 % avaient entre 30 et 39 ans
28 % avaient entre 40 et 49 ans
21 % avaient entre 50 et 59 ans
18 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
70 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
27 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
3 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs civils : 21 %
ingénieurs mécaniciens : 15 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 14 %
ingénieurs informaticiens : 12 %
ingénieurs en logiciel : 12 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 8 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 2 %
ingénieurs biomédicaux : 2 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
ingénieurs miniers : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
37 % au sein des autres entreprises manufacturières
23 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
9 % au sein des administrations publiques et organismes parapublics (fédérale, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
7 % au sein des entreprises de services (entreprises de services informatiques, compagnies d'assurances, institutions bancaires, entreprises de télécommunications, etc.)
6 % au sein des entreprises de construction (commerciale, instituttionnelle, industrielle et génie civil)
5 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux et leurs pièces
4 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
3 % au sein des entreprises et organismes d'utilité publique (Hydro-Québec, Énergir, Société québécoise des infrastructures, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc)
2 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrrestre (routier ou ferroviaire)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement (CISSS, CIUSSS, CHU, centres de services scolaires, cégeps, universités)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
près de 1 % des entreprises métallurgiques (alumineries, aciéries, affineries, fonderies, fabrication métallique)
moins de 1 % au sein des entreprises commerciales de gros
- 36 % dans la région de l'Île-de-Montréal
- 15 % en Montérégie
- 12 % dans la région de la Capitale Nationale
- 6 % en Estrie
- 5 % dans la région de Laval
- 5 % dans les Laurentides
- 4 % en Chaudière-Appalaches
- 3 % au Saguenay-Lac-Saint-Jean
- plus de 2 % dans Lanaudière
- plus de 2 % en Mauricie
- 2 % dans le Centre-du-Québec
- près de 2 % en Outaouais
- près de 2 % en Abitibi-Témiscamingue
- 1 % dans le Bas-Saint-Laurent
- moins de 2 % dans les autres régions (Côte-Nord, Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine, Nord-du-Québec)
- De plus, il faut ajouter que près de 2 300 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient ailleurs au Canada (principalement en Ontario et en Alberta)
- Enfin, autre fait intéressant, il y avait près de 600 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient à l'étranger (la moitié aux USA, mais également dans une soixantaine de pays dont : France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 700 ingénieurs(es) géologues en emploi au Québec en 2022.
Plus de 79 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient 21 % des membres de cette profession (l'une des proportions féminines les plus importantes parmi l'ensemble des disciplines du génie).
Plus de 50 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 21 % avaient entre 45 et 54 ans, 26 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 3 % de moins de 24 ans.
46 % au sein des sociétés de génie conseil
15 % dans la fonction publique municipale, québécoise ou fédérale
12 % au sein des compagnies d'extraction minière
10 % au sein de sociétés d'État (Hydro-Québec, Gaz métro)
8 % au sein des cabinets de géologues, entreprises spécialisées en environnement, sociétés de conseils en environnement, firmes de consultants scientifiques, laboratoires privés d'analyses, etc.
4 % au sein des organismes privés de recherche scientifique (ex : COREM, CRIQ, etc.)
4 % dans d'autres milieux
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Dans le secteur minier :
L’industrie minière connaît actuellement des hauts et des bas dus, en majeure partie, à la baisse de la valeur de certains métaux. Cependant, ce cycle baissier n’affecte pas l’ensemble des acteurs du secteur minier.
Il ne faut pas oublier les projets miniers qui sont sur le point de voir le jour dans un avenir rapproché. Il n’en demeure pas moins que les entreprises du secteur minier québécois font face à des enjeux de taille notamment le vieillissement de sa main-d'œuvre.
En décembre 2022, la province de Québec comptait 22 mines en exploitation sur son territoire (9 dans le Nord-du-Québec, 7 en Abitibi-Témiscamingue, 3 en Côte-Nord et 3 ailleurs au Québec), 4 mines en construction (2 en Abitibi-Témiscamingue et 2 dans le Nord-du-Québec) et 4 mines en maintenance.
De plus, quelque 29 projets de mise en valeur sont à l’étude, ce qui devrait faire augmenter le nombre d’exploitations au cours des prochaines années.
Les étudiants(es) obtiennent souvent un emploi avant de terminer leurs études. D'ailleurs, plusieurs entreprises minières les paient mêmes pendant leur dernière année d'études afin de les fidéliser. De plus, ces entreprises offrent de nombreux avantages et d'excellentes conditions de travail afin d'attirer et de garder leur main-d'œuvre. Par exemple, elles utilisent des services de navette aérienne afin que leurs travailleurs(euses) habitant l'extérieur des régions minières puissent résider dans la région de leur choix tout en pouvant travaillant dans mines en régions éloignées.
Des appartements ou chambres en maisons de chambres payées par l'employeur avec une multitude de services inclus (ex : Internet, câble, interurbains gratuits, salle de conditionnement physique, salles de loisirs, etc) sont également laissés à la disposition de leurs travailleurs (qu'ils soient simples ouvriers, superviseurs ou ingénieurs).
On leur offre des horaires organisées en 7 jours de travail + 7 jours de congé OU 14 jours de travail + 14 jours de congé permettant aux travailleurs d'accorder davantage de temps à leur famille et à leurs loisirs. Enfin, l'industrie minière est l'une des industries offrant la rémunération et les avantages sociaux (assurance collective, régime de retraite, etc) les plus avantageux et parmi les meilleurs.
Consulte aussi le site du Conseil canadien des ressources humaines de l’industrie du pétrole où tu auras des infos sur les carrières au sein de l’industrie pétrolière et profil de ce secteur économique;
On prévoit d'EXCELLENTES perspectives pour les prochaines années.
Dans le secteur de la construction de génie civil :
Le ecteur des routes et des infrastructures s’annonce encore fort occupé pour les prochaines années à court et moyen terme avec de nombreux projets d’importance à venir.
La fin des travaux des grands projets électriques et l'absence de nouveaux projets de centrales électriques amènera un ralentissement dans le sous-secteur des infrastructures électriques et de communications.
Enfin, le secteur de l'éolien, peu de projets sont actuellement annoncées.
Par contre, il semble que la tendance à long terme est qu'il y aura moins de grands projets (construction d'autoroutes, de ponts, de petites centrales électriques, construction de mines, etc.) et une absence de mégaprojets (ex : complexes hydroélectriques, réseaux de pipeline, etc.) pour les prochaines années.
Malgré cela, plusieurs projets annoncés ou à l'étude procureront du boulot pour de nombreux ingénieurs(es) géologues au cours des prochaines années.
On prévoit de bonnes perspectives pour les prochaines années.
La rémunération moyenne après expérience en 2024...