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SECTEUR : SANTÉ

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

VÉTÉRINAIRE

DOCTORAT DE 1er cycle D.M.V.

 

Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences

 

Il est également possible d’entreprendre des études en biologie avant d’entreprendre des études en médecine vétérinaire, voir la description du métier de biologiste.

 

Va voir également la section « liens recommandés » à la fin de cette page (dont des vidéos de vétérinaires qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que vétérinaire; tu seras responsable de prévenir, diagnostiquer et traiter les blessures, maladies, les anomalies, les infections, les troubles du comportement et autres problèmes de santé chez les animaux.

 

Tu auras pour tâches de :

Tes tâches peuvent varier selon le type de clientèle et le type de milieu où tu travailleras, voici quelques-uns uns des principaux secteurs où tu pourras travailler :

 

En cabinet ou clinique vétérinaire en milieu rural : tu feras généralement de la pratique générale en médecine vétérinaire, mais principalement chez les animaux de compagnie, mais également chez les animaux de ferme et les chevaux. Souvent tu seras à te déplacer chez les clients, que ce soit dans les différentes fermes agricoles, les fermes d'élevage d'animaux de compagnies ou de chevaux, les ranchs, les centres équestres et les domiciles des propriétaires d'animaux de compagnie un peu partout dans ta région. Tu seras en quelque sorte, un vétérinaire ambulant, peut-être même le seul vétérinaire à plusieurs kilomètres.

 

En clinique vétérinaire en milieu urbain : tu feras généralement de la pratique générale en médecine vétérinaire, mais principalement chez les animaux de compagnie. Tu soigneras des chiens, des chats, des oiseaux de compagnie et des animaux exotiques de compagnie souffrant de divers problèmes de santé. Tu travailleras en collaboration avec un(e) ou quelques autres vétérinaires de la clinique et des techniciens(nes) en santé animale. Ton travail sera plus personnalisé en étant plus près de tes clients et patientes et de leur(s) propriétaire(s).

 

En hôpital vétérinaire : tu seras généralement affecté soit au service des urgences, où tu seras responsable de soigner et traiter des animaux ayant subis des blessures ou un traumatisme suite à un accident, soigner des animaux victimes d’une intoxication ou d’une infection, ainsi que traiter des clients(es) souffrant de différentes sortes de maladies (cardiaques, pulmonaires, etc.). Tu devras également effectuer des interventions chirurgicales d’urgence pour ceux et celles ayant subis un traumatisme ou d’autres blessures graves. Si tu es affecté au service des consultations externes, tu soigneras et traiteras des animaux souffrant de différentes sortes de maladies, anomalies, infections et autres problèmes de santé courants. Tu travailleras en collaboration avec d’autres vétérinaires généralistes, des techniciens(nes) en santé animale, ainsi que des vétérinaires spécialistes de divers domaines. Ta clientèle seras diversifiée : chiens, chats, oiseaux, chevaux, animaux exotiques de compagnie comme les reptiles, etc.

En industrie agroalimentaire : tu seras responsable de contrôler la qualité des viandes ou des volailles transformées en industrie. Tu effectueras des analyses et des tests sur les carcasses et en laboratoire afin de t’assurer de l’excellente qualité des produits. Tu auras le pouvoir d’autoriser ou de refuser la sortie de l’usine ou de l’abattoir des produits selon les résultats que tu auras obtenu par ces analyses. Tu travailleras avec la collaboration de techniciens(nes) en santé animale, techniciens(nes) en contrôle de la qualité des aliments, agronomes, microbiologistes et ingénieurs alimentaires. Tu pourras aussi réaliser des tâches semblables dans le domaine de l’inspection des aliments au sein du Gouvernement du Canada ou du Québec.

 

En milieu de recherche : au sein d'un centre de recherche universitaire, gouvernemental ou privé dans le domaine médical, pharmaceutique ou vétérinaire, tu seras responsable de soigner les différents animaux de laboratoire nécessaires aux expériences et aux tests dans le cadre des projets de recherche. Contrairement au mythe populaire, ces animaux ne sont pas utilisés de façon inhumaine en faisant souffrir ces petites bêtes puisqu'il existe un protocole qui est établi et doit être strictement respecté par le personnel de recherche sous peine de congédiement. Tu devras t'assurer de la santé et de la sécurité des ces animaux en participant à l'élaboration d'un protocole d'utilisation et d'expérimentation chez les animaux de laboratoire.

 

En protection animale : au sein d'un organisme sans but lucratif voué à la sécurité et au bien-être des animaux de compagnie (principalement les chiens et les chats), à la prévention contre la cruauté envers les animaux et à l'accueil d'animaux perdus, errants ou blessés (tels que les SPA et les refuges pour animaux); tu seras appelé(e) à prodiguer des soins aux animaux blessés, aux animaux errants souffrant de mauvaise hygiène et de malnutrition et participer à l'élaboration de programmes de sensibilisation et d'éducation de la population à l'importance de la qualité de la vie animale. Au sein de l'organisme sans but lucratif, Anima Québec mandaté par le Gouvernement de veiller à la sécurité des animaux en effectuer des inspections des lieux de vente, de garde et d’élevage de chiens et de chats, tu seras chargé(e) de coordonner les activités d'inspection de l'organisme, de prodiguer des soins aux animaux en mauvais état lors de certaines inspections et participer à l'élaboration et la mise en œuvre de programmes d'information et d'éducation auprès des propriétaires et des employés de ces entreprises sur la sécurité et au bien-être des animaux.

 

En santé de la faune : tu seras responsable de soigner des animaux de la faune (mammifères terrestres, mammifères marins, oiseaux de proie, reptiles et amphibiens) que l'on retrouve dans la nature au sein d'un parc national ou d'une réserve faunique. Tu seras responsable de planifier, d’organiser et d’élaborer des programmes de prévention de la santé de ces animaux en tenant compte de leur environnement naturel. Tu travailleras en collaboration avec des biologistes, des agents de conservation de la faune et des techniciens en biologie.

 

En santé publique vétérinaire : Pour les gouvernements, tu seras responsable de planifier, d’organiser et d’élaborer des programmes et des plans de prévention de la  santé chez les animaux de consommation et/ou de compagnie et planifier des plans d’intervention en santé concernant des problèmes de santé chez les animaux qui pourront retomber chez les humains (qualité des aliments, maladies contagieuses animal-humain, etc.). Tu travailleras avec la collaboration de spécialistes en santé publique, des épidémiologiste, des biologistes et des vétérinaires spécialistes en santé publique vétérinaire.

 

En représentation pharmaceutique :tu représenteras une compagnie pharmaceutique auprès de la clientèle (les hôpitaux et cliniques vétérinaires) afin de leur vendre des produits pharmaceutiques vétérinaires et autres produits connexes. Tu leur conseilleras les produits qui répondront le mieux à leurs besoins et leur proposeras et présenteras notamment les produits exclusifs à la compagnie que tu représenteras.

 

En recherche en sciences vétérinaires : tu réaliseras divers projets de recherches en médecine vétérinaire afin de résoudre des problèmes sur un domaine spécifique. Tu effectueras des enquêtes, des examens, des tests, des analyses en laboratoire et clinique afin de vérifier les problèmes sont résolus et pouvoir les appliquer par la suite en clinique. Tu travailleras en collaboration avec d’autres chercheurs, des techniciens de recherche, ainsi que des étudiants ou stagiaires en recherche.

 

En enseignement : tu pourras enseigner dans l’un des 2 niveaux d’études suivants : au collégial technique, tu enseigneras les notions théoriques et pratiques nécessaires à des étudiantes et étudiantes désirant devenir technicienne ou technicien en santé animale. En enseignement universitaire, tu enseigneras soit des notions théoriques, pratiques ou cliniques à de futures et futurs vétérinaires.

 

Autres milieux : il existe également d'autres milieux de pratique de la médecine vétérinaire bien que plus rares. Comme par exemple : les centres équestres et les ranchs (la plupart font plutôt affaires avec une clinique privée), les fermes d'élevage d'animaux de compagnie (certains vétérinaires ont lancé leur propre ferme d'élevage), ainsi que les jardins zoologiques (les emplois y sont très rares en Amérique du Nord).

 

QUALITÉS ET APTTITUDES NÉCESSAIRES :

-        Ne pas avoir d’allergies aux animaux

-        Souci du bien-être des animaux et objectivité face à l’utilisation de l’animal à des fins d’expériences

-      Aptitudes en sciences (biologiques, physiques et chimiques) car la formation est très exigeante et demande d’excellentes connaissances en chimie, physique, biologie, anatomie et physiologie animales

-        Très bonnes habiletés manuelles car tu devras manipuler les animaux et divers instruments de façon délicate

-        Excellente dextérité manuelle car tu auras de délicates interventions chirurgicales à accomplir

-        Avoir une curiosité scientifique pour être appelé(e) à chercher la cause d’un problème, d’une maladie, d’une anomalie

-       Capacité d’analyse et de synthèse pour être mesure de d’analyse efficacement les problèmes de santé ou de comportement de l’animal et de le résoudre

-         Aimer travailler avec le public et entregent car tu auras de fréquents contacts avec la clientèle

-         Maturité et autonomie pour être en mesure de faire des tâches sans avoir besoin d’assistance

-      Sens des responsabilités car tu seras responsable des actes professionnels que tu exécuteras (interventions chirurgicales, traitements, examens, tests, analyses, etc.)

-       Facilité à travailler en équipe et professionnalisme car tu auras à collaborer notamment avec des techniciens en santé animale et d’autres vétérinaires (tant généralistes que spécialistes), mais également avec des agronomes, agriculteurs, agents de la faune, techniciens de la faune, biologistes, chercheurs, etc.)

-        Sens de l’organisation et bonne méthode de travail car tu auras à planifier ton horaire, tes traitements et à faire des recherches dans la documentation vétérinaire au besoin, etc.

-       Très bonne maîtrise du français parlé et écrit : pour communiquer efficacement avec la clientèle et tes collègues pour le parlé et pour mettre à jour les dossiers des clients ou dossiers d’inventaire pour l’écrit

-        Très bonne connaissance de l’anglais car la documentation et les publications vétérinaires sont souvent dans cette langue

-        Aimer te perfectionner constamment pour en apprendre toujours et être à jour dans les nouveaux développements en médecine vétérinaire

-        Aptitudes pour la gestion et l’entrepreneurship sont nécessaires si tu désires ouvrir ta propre clinique vétérinaire car tu auras à superviser le personnel, coordonner toutes les activités cliniques, gérer les approvisionnements et gérer les opérations financières

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-        Vétérinaire généraliste (voir aussi le site de l'Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec)

-        Vétérinaire en santé publique

-        Vétérinaire spécialiste (il faut ajouter 3 à 4 ans d’études après le D.M.V.), consulte la section "spécialités vétérinaires"

-        Chercheur(e) en sciences vétérinaires (après avoir obtenu un doctorat de 3e cycle)

-    Professeur(e) en techniques de santé animale au collégial

-        Professeur(e) d’université en médecine vétérinaire (après avoir obtenu un doctorat de 3e cycle) 

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-         Cliniques vétérinaires privées

-    Compagnies pharmaceutiques et biomédicales

-        Compagnies pharmaceutiques vétérinaires

-      Gouvernement du Canada : Carrières en sciences et technologie, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Agence canadienne d'inspection des aliments, Parcs Canada, Environnement Canada, Service canadien de la faune, Agence canadienne d’inspection des aliments

-       Gouvernement du Québec : Laboratoire d'expertises et d'analyses alimentaires, Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, Ministère de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec MAPAQ, Laboratoires d'expertises en santé animale du MAPAQ, Anima Québec

-        Hôpitaux universitaires vétérinaires (Centre hospitalier universitaire vétérinaire de St-Hyacinthe)

-        Hôpitaux vétérinaires privés

-        Industries agroalimentaires

-        Laboratoires privés d’analyse

-        Jardins zoologiques (très rare...)

-    Cégeps et collèges privés

-        Universités

-    Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, pour pratiquer en tant que vétérinaire tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec. Le titre de « docteur en médecine vétérinaire » ne donne pas droit à la pratique en tant que vétérinaire, tu dois d’abord obtenir ton permis de l’Ordre et ce n’est que par la suite que tu pourras pratiquer cette profession.

 

Pendant tes études, tu devras t’inscrit auprès de l’Ordre en tant qu’étudiant(e) afin d’être autorisé(e) à effectuer les stages cliniques du programme. Après l’obtention de ton diplôme, tu auras à faire une demande auprès de l’Ordre et remplir leurs conditions et ensuite ton obtiendras ton permis de pratique.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance de l’anglais un atout important (bilinguisme parfois exigé)

-         Disponibilité

-         Travail parfois le soir ou les fins de semaine

-    Mobilité essentielle et permis de conduire valide dans certains domaines de pratique (soins à domicile, médecine équine, médecine des animaux de la ferme, etc.)

-         Être à se perfectionner : cours de courte durée, congrès, etc. (hôpitaux vétérinaires et gouvernements)

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :

 

Le placement est EXCELLENT, 96 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un À tant que vétérinaire dont la presque totalité sont à temps complet.

 

Seulement 2 répondants(es) ont choisi de travailler à compte en démarrant leur propre cabinet ou clinique.

 

Les autres répondants(es), soit 8 % ont choisi de poursuivre leurs études soit au niveau d’une spécialisation post-D.M.V. ou au niveau de la maîtrise.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
A LEUR
COMPTE

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

50 44 41 2 4

Note 1 : taux de placement tout aussi excellent et comparable aux années précédentes (était de 98 % en 2019; 96 % en 2017; 98 % en 2015 et 98 % en 2013 ).

Note 2 :  baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 13 % en 2019; 7 % en 2017; 24 % en 2015 et 16 % en 2013).

Note 3 : à ces diplômés(es), s'ajoute 14 nouveaux vétérinaires spécialistes ayant complété leur formation post-D.M.V. et ayant tous obtenu un emploi comme vétérinaire clinicien(ne) dans la spécialité choisie et tous sont à temps complet (source : Ordre des médecins vétérinaires du Québec et Université de Montréal).

Source : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-         27,69 $/heure (35 hres/sem) dans la fonction publique québécoise (MAPAQ, Anima-Québec, etc.)

-         29,68 $/heure (35 hres/sem) en tant que professionnel(le) de recherche en sciences vétérinaires à l'Université de Montréal (avec une maîtrise)

-    31,33 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries alimentaires

-         32,52 $/heure (35 hres/sem) en moyenne au sein des universités

-        33,43 $/heure (35 hres/sem) à la Ville de Montréal (incluant le Biodôme)

-         33,50 $/heure (35 hres/sem) en tant que professionnel(le) de recherche en sciences vétérinaires à l'Université de Montréal (avec une scolarité de doctorat)

-         33,83 $/heure (35 hres/sem) en tant que vétérinaire clinicien(e) au Centre hospitalier vétérinaire CHUV de l'Université de Montréal

-         41,05 $/heure (35 à 40 hres/sem) (des heures peuvent s’ajouter dû aux urgences) en pratique privée

-         45,02 $/heure (37,5 hres/sem) dans la fonction publique fédérale

-         50,47 $/heure (35 hres/sem) en tant que vétérinaire clinicien(ne) spécialiste dans le secteur privé

Note 1 : hausse de la moyenne salariale en pratique privée par rapport aux années précédentes (était de 38,59 $ en 2019; 34,90 $ en 2017; 31,83 $ en 2015 et 35,18 $ en 2013).

Note 2 : dans le secteur public, les augmentations sont établies par les conventions collectives.

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Syndicat des professionnels de pratique exclusive de la Ville de Montréal, Syndicat des professionnels de recherche de l'Université de Montréal et conventions collectives des professionnels de plusieurs universités et Emploi Québec.

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec il y avait 2 757 vétérinaires actifs (dont 73 nouveaux vétérinaires) dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022
(soit 149 de plus qu'en 2020; 206 de plus qu'en 2018; 309 de plus qu'en 2016 et 592 de plus qu'en 2014
).

Parmi ceux-ci, il a accueilli 137 nouvelles et nouveaux vétérinaires au cours de cette année (dont 79 diplômés du Québec).

Il a égalemernt émis 4 certificats de spécialistes

On retrouvait parmi l'ensemble des vétérinaires actifs : 2 619 généralistes et 138 spécialistes (35 de plus qu'en 2020; 40 de plus qu'en 2018; 37 de plus qu'en 2016 et 46 de plus qu'en 2014) dans l'une des 18 spécialités vétérinaires.

Profession majoritairement féminine, puisqu'elles représentaient 67 % étaient des vétérinaires au Québec (étaient 66 % en 2020; 64 % en 2018; 60 % en 2014 et 58 % en 2012).

D'ailleurs, le Québec est devenu l'un des endroits dans le monde où les femmes médecins vétérinaires sont les mieux représentées.

Cette proportion féminine risque d'augmenter au cours des prochaines années, puisque les cohortes étudiantes de la Faculté de médecine vétérinaire sont majoritairement constituées de femmes avec une proportion de 88 %.

Il faut ajouter à ces membres, 49 internes et résidents(es) en médecine vétérinaire (36 en animaux de compagnie, 7 en médecine et chirurgie équines, 4 en médecine et chirurgie des animaux de la ferme et en clinique ambulatoire) qui n'exercaient que dans le cadre de leur formation
(étaient
54 en 2020; 59 en 2018; 24 en 2016 et 39 en 2014).

Voici la répartition des membres généralistes selon le domaine de pratique :

Voici la répartition des membres généralistes selon le milieu de pratique :

Parmi les types d'organisations dont les membres faisaient partie, on retrouvait :

La répartition des vétérinaires cliniciens(nes) selon leur spécialité était :

 

Parmi les types d'organisations dont les membres faisaient partie, on retrouvait :

note : certains détiennent un certificat dans plus d'une spécialité

Bien que la majorité soit concentrée dans les régions de la Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches et Québec, on les retrouve dans toutes les régions du Québec.

Pour plus de détails, consulte les associations suivantes :

 

PERSPECTIVES D’AVENIR :

Selon le Ministère de l'Éducation, la profession de vétérinaire figure parmi les 25 métiers offrant les meilleures perspectives d'avenir au Québec.

En médecine d'inspection des viandes et volailles :

Les vétérinaires jouent un rôle clé à tous les stades de la chaîne alimentaire, à savoir la production, la transformation, le transport et la distribution des produits d’origine animale dans de bonnes conditions de sécurité sanitaire.

Sans l'accord préalable d'un(e) vétérinaire vérifie que les animaux sont en bonne santé, il est impossible pour un abattoir d’abattre les animaux qui lui sont amenés par les fermes locales.

La pénurie de main-d’œuvre se fait ressentir même chez les médecins vétérinaires, notamment dans le domaine de l'inspection des viandes et volailles qui peinent à répondre à la demande.

Effectivement, le MAPAQ a l'obligation de fournir un vétérinaire à un abattoir pour inspecter les viandes ou volailles, alors qu’il peine à recrutr des vétérinaires pour exécuter ces tâches.

Les besoins sont surtout alarmants au sein des petits abattoirs

La problématique a des impacts sur les producteurs bovins dans la plupart des régions, qui devront payer des coûts de transport pour faire abattre leur bétail ailleurs, ou qui retarderont l’abattage de leurs bêtes.

S’ils ne sont pas capables d’abattre leurs animaux, les boucheries, les épiceries et les restaurants ne recevront pas leurs matières premières et cela pourrait bien avoir des répercussions pour le consommateur.

En 2020, on dénombrait 343 médecins vétérinaires donnant des services vétérinaires à la ferme au sein du MAPAQ, comparativement à 359 en 2019. Depuis 2017 , le nombre de médecins vétérinaires a baissé de 7,5 %

C'est notamment dans les régions du Centre-Sud du Québec (Centre-du-Québec et Estrie) que les baisses les plus importantes ont été observées, mais également dans le centre-nord (Mauricie, Lanaudière et Saguenay-Lac-Saint-Jean).

Seulement 5 % des vétérinaires travaillent en inspection des aliments.

Il faudrait au moins 25 vétérinaires supplémentaires afin d'assurer un service d'inspection dans des délais raisonnables.

En médecine d'anmaux de la ferme :

Le manque de vétérinaires se fait cruellement sentir dans les fermes

Avec une réglementation sur les animaux destinés à la consommation humaine et les besoins plus exigeants de la population sur la qualité des viandes, les besoins de vétérinaires qui concentrent leur pratique en médecine des animaux d'élevage et ceux en inspection et contrôle de la qualité des viandes (dans les agences gouvernementales et en industrie alimentaire) sont grandissants. Dans plusieurs régions, on parle même d'une pénurie.

La pénurie de vétérinaires spécialisés en grands animaux a des répercussions dans les fermes d'élevage depuis plusieurs années.

Selon une enquête réalisée par le MAPAQ,  le tiers des vétérinaires pratiquant dans les secteurs bovins partiraient à la retraite dans les dix prochaines années.

C'est le milieu de pratique de la médecine vétérinaire éprouvant les plus grands besoins dans plusieurs régions du Québec (voir les données régionales ci-dessous).

La problématique a des impacts sur les producteurs bovins dans la plupart des régions, qui devront payer des coûts de transport pour faire abattre leur bétail ailleurs, ou qui retarderont l’abattage de leurs bêtes.

La pénurie de vétérinaires se fait ressentir également dans l’industrie laitière.

De plus en plus de personnes adoptent un animal de compagnie et leurs problèmes de santé deviennent de plus en plus complexes.

Les producteurs agricoles doivent faire face à de nouvelles exigences de qualité des consommateurs de produits animaux (lait, porc, bœuf, œufs, volailles, etc.), en plus de surveiller les nombreux risques à la santé comme les maladies infectieuses.

Donc, les vétérinaires qui pratiquent en médecine d'animaux de ferme sont fort sollicités par nos agriculteurs(trices) de presque toutes les régions du Québec afin de les aider à fournir des produits de qualité aux consommateurs.

Très peu de vétérinaires décident de se consacrer aux bovins. C’est plus compliqué, il arrive souvent des urgences la fin de semaine, il faut trouver une solution.

Certaines régions n'ont qu'un seul vétérinaire disponible, alors que certaines autres régions n'ont plus de vétérinaire pouvant desservir les entreprises agricoles.

Seulement 13 % des vétérinaires du Québec se consacrent à la médecine des animaux de la ferme, alors que les besoins se font ressentir pour le double du nombre actuel.

C'est notamment dans les régions du Centre-Sud du Québec (Centre-du-Québec et Estrie) que les baisses les plus importantes ont été observées, mais également dans le centre-nord (Mauricie, Lanaudière et Saguenay-Lac-Saint-Jean).

Les perspectives d’avenir pour ces diplômés(es) sont excellentes.

En médecine équine :

Des vétérinaires pour chevaux désespérément recherchés !

Les propriétaires de chevaux ont commencé à rencontrer des problèmes pour faire soigner leur monture dès 2015.

Mais ce déficit ne se limitait qu’aux régions éloignées qui demandaient aux professionnels plusieurs heures de déplacement. Seulement, 6 ans après les choses ont empiré, désormais les grandes villes sont également touchées par cette pénurie.

La pénurie de vétérinaires s’explique par plusieurs facteurs :

tout d’abord ils sont nombreux en sortie d’école à se spécialiser dans les petits animaux (chats, chiens, etc.) plutôt que dans les chevaux;

le statut libéral des vétérinaires équins qui se voient obligés de gérer les urgences de leurs patients 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, contrairement aux vétérinaires pour animaux domestiques qui travaillent en clinique avec des horaires fixes;

le coût très élevé pour s’équiper;

et le refus de plusieurs de s'installer en région.

Toutefois, quelques solutions sont proposées par l'organisme Cheval Québec auprès des autorités gouvernementales telles que :

En médecine d'anmaux de compagnie :

La pénurie de vétérinaires ainsi que l'engouement pour les animaux domestiques observé pendant la pandémie seraient à l'origine de ce problème, l'augmentation des animaux de compagnie serait d'environ 200 000 animaux de plus dans les foyers québécois.

Toutefois, la situation était déjà problématique avant la pandémie. En effet, la population d’animaux de compagnie a grimpé d’une manière qui n’a jamais été vue auparavant.

Les besoins de vétérinaires en médecine d'animaux de compagnie augmentent également, surtout dans les régions où il y a une croissance de la population.

Alors que dans les grands centres urbains, la proportion de vétérinaires par rapport à la clientèle desservie est supérieure à la moyenne, dans les régions en périphérie, les vétérinaires sont débordés (voir les données régionales ci-dessous).

Dans un grand nombre de cliniques et hôpitaux vétérinaires, les consultations pour un examen de routine, un vaccin ou le nettoyage de dents peuvent prendre plusieurs semaines.

Certains vétérinaires n’acceptent plus de clients sur leur liste d’attente déjà bien remplie et les délais pour obtenir un rendez-vous pour une stérilisation sont excessivement longs.

L'une des solutions proposées est l'utilisation de la télémédecine. Elle doit se faire sur la base d’une relation vétérinaire-client préétablie, comme le renouvellement des prescriptions ou encore pour des examens à distance mineurs. C’est une façon de filtrer des cas et de donner des conseils.

On prévoit également que les départs à la retraite vont également accentuer le problème dans les prochaines années.

Les perspectives d’avenir pour ces diplômés(es) sont excellentes.

autres domaines :

La médecine de la faune (dans les jardins zoologiques ou dans les réserves fauniques) est un milieu très restreint. Les zoos ont des difficultés financières et la fonction publique n'embauche presque plus pour ses parcs et réserves, donc les perspectives sont presque nulles. La situation semble la même ailleurs au Canada et aux USA.

Enfin, plusieurs spécialités vétérinaires sont en pénurie notamment les anesthésiologistes vétérinaires, cardiologues vétérinaires, neurologues vétérinaires, ophtalmologistes vétérinaires, chirurgiens vétérinaires pour petits animaux, chirurgiens vétérinaires pour grands animaux et radiologistes vétérinaires.

Dans plusieurs régions, il y a des besoins de vétérinaires supplémentaires, dont notamment :

la Gaspésie : avec seulement 2 cliniques vétérinaires à Gaspé pour desservir l'ensemble des propriétaires d'animaux de compagnie de la Côte de Gaspé, nul doute que les vétérinaires actuels sont fortement débordés et doivent retarder des rendez-vous, notamment pour des chirurgies mineures. Donc, quelques vétérinaires supplémentaires seraient grandement appréciés afin de permettre aux vétérinaires actuels de souffler un peu. On parle même de pénurie

Saguenay-Lac-St-Jean : bien qu'elle ne soit pas l'une des régions ayant connu la plus grande croissance, les besoins en vétérinaires sont relativement importants, principalement à l'extérieur de la Ville de Saguenay (notamment dans la MRC du Lac-St-Jean-Est dont Alma) autant en médecine d'animaux d'élevage qu'en médecine des animaux de compagnie. En fait, on parle même de pénurie

Bas-St-Laurent : avec 12 % des entreprises laitières du Québec et 10 du quota laitier du Québec, principalement sur le territoire de la MRC de Kamouraska (dont La Pocatière) qui représente 30 % de la production régionale, mais également les MRC de Rivière-du-Loup, de Rimouski et La Mitis; mais aussi reoconnue dans la production de bouvillons, de porcs et d'agneaux. Donc, les besoins de vétérinaires en médecine d'animaux d'élevage est criante.

La pénurie de vétérinaires compromet l'accès aux services dans certains secteurs du Bas-Saint-Laurent. Par exemple, le principal hôpital vétérinaire de Rivière-du-Loup avait une liste d'attente de plus de 350 nouveaux clients ou demandes de consultation en début d'année 2023.

Estrie : région agricole importante du Québec, principalement reconnue pour la production laitière (10 % du quota laitier du Québec), ainsi qu'en production de bouvillons, de brebis, de veaux lourds et d'agneaux (2e région productrice au Québec avec 15 % des produits). Les besoins de vétérinaires en médecine d'animaux d'élevage est élevé, notamment dans les MRC de Coaticook, du Granit, du Val-St-François et du Haut-St-François. On parle même de pénurie

La région du Memphrémagog (notamment Orford et North Hatley) sont reconnus parmi les milieux de haut niveau canadien par le monde équestre, en plus de la présence de l'Hippodrome de Sherbrooke, ainsi que les nombreux propriétaires privés de chevaux, les vétérinaires équins sont également recherchés

Centre-du-Québec : troisième région agroalimentaire en importance au Québec avec plus de 2 000 entreprises agricoles, les besoins sont surtout élevés en médecine d'animaux d'élevage (elle produit 41 % du lait de chèvre du Québec, 22 % des veaux lourds, 18 % des œufs de transformation et 17 % du lait de vache), notamment dans les territoires de la MRC de Nicolet-Yamaska et de Drummond. On parle même de pénurie.

En médecine d'animaux de compagnie, des vétérinaires sont recherchés notamment dans les MRC de Drummond, d'Athabasca et de Bécancour)

Chaudière-Appalaches : en plus d'être la seconde région agroalimentaire la plus importante au Québec avec 19 % des fermes du Québec  et une centaine d'entreprises de transformation alimentaire (principalement le porc, le bœuf et les volailles) dont besoins de vétérinaires en médecine d'animaux d'élevage et en contrôle de la qualité des viandes en industrie alimentaire sont importants (principalement dans les MRC de Bellechasse, MRC de Montmagny, MRC de la Nouvelle-Beauce, MRC des Appalaches et la MRC de Lotbinière);

Elle a connu une forte croissance de sa population au cours des dernières années, ce qui a engendré des besoins grandissants en médecine d'animaux de compagnie (principalement dans les MRC de Lotbinière, MRC Beauce-Sartigan et MRC des Appalaches).

Laurentides : première région québécoise pour son expansion et la croissance de sa population, il y a une forte demande de vétérinaires en pratique des animaux de compagnie afin de répondre aux besoins de la clientèle (surtout dans les MRC de la Rivière-du-Nord et MRC Thérèse-de-Blainville).

Le territoire de la MRC de Mirabel est fortement reconnue pour sa production laitière et sa production de bovins de boucherie, alors que les MRC de la Rivière-du-Nord est reconnue pour sa production de volailles et la MRC Antoine-Labelle pour sa production laitière; la demande de vétérinaires en médecine d'anmaux d'élevage est également importante.

Avec plus d'une vingtaine de centres équestres dans la région, nul doute que les vétérinaires équins ne choment pas dans cette région, notamment dans les territoires des MRC des Laurentides, de la Rivière-du-Nord et de Mirabel.

Lanaudière : avec près de 1 500 producteurs agricoles dans cette région, notamment reconnue dans la production de volailles (poulet, canards et dindons), mais également dans la production d'agneaux et de chevaux, la venue de nouveaux vétérinaires en médecine d'animaux d'élevage seraient grandement appréciée.

la Montérégie : en plus d'être la capitale québécoise de l'agroalimentaire dont besoins de vétérinaires en médecine d'animaux d'élevage et en contrôle de la qualité des viandes en industrie alimentaire sont importants un peu partout dans la région (MRC Beauharnois-Salaberry, MRC du Haut-St-Laurent, MRC du Haut-Richelieu, MRC de la Haute-Yamaska, MRC de Rouville, MRC de Brome-Missisquoi, MRC d'Acton et bien sûr, la MRC des Maskoutains;

De plus, elle a connu l'une des plus fortes croissances de sa population au cours des dernières années parmi toutes les régions du Québec. Donc, les besoins sont aussi grandissants en médecine d'animaux de compagnie (notamment dans les MRC du Haut-Richelieu, MRC de Roussillon et MRC Beauharnois-Salaberry)

Enfin, le territoire de Brome-Missisquoi est reconnue comme la capitale équestre l'Est du Canada et le territoire de la Haute-Yamaska, les besoins en vétérinaires équins sont présents également.

Abitibi-Témiscaminque : avec le boom minier, la région a connu une croissance importante de sa population. Avec ses grands espaces naturels, pas étonnant que de nombreux résidents aient des animaux de compagnie...ce qui engendre des besoins plus importants de vétérinaires

De plus, cette région est orpheline de vétérinaire équin, ce qui cause des maux de tète aux propriétaires de chevaux, notamment dans les territoires d'Abitibi-Est (Amos) et du Témiscamingue (Ville-Marie).

Côte-Nord : connue comme région "grandeur nature" pour ses merveilleux paysages naturels et activités d'aventure, près d'une dizaine de vétérinaires serait nécessaires afin de combler tous les besoins de la clientèle de cette vaste région où un fort proportion de la population est propriétaire d'un animal de compagnie, en plus de sa problématique de surpopulation de chats.

La rémunération moyenne après expérience en 2022 :

Le salaire annuel moyen d'un(e) vétérinaire dans la fonction publique québécoise détenant environ 10 années d'expérience était de 81 200 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) vétérinaire clinicien(ne) au Centre hospitalier universitaire vétérinaire CHUM détenant environ 10 années d'expérience était de 88 700 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) vétérinaire chez les animaux de compagnie dans le secteur privé ayant environ 10 années d'expérience était de 91 000 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) vétérinaire chez les grands animaux dans le secteur privé ayant environ 10 années d'expérience était de 92 800 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) vétérinaire au sein de l'Agence canadienne d'inspection des aliments détenant environ 10 années d'expérience était de 101 200 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) vétérinaire spécialiste en pratique privée ayant 10 années d'expérience était de 115 600 $.

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Doctorat de 1er cycle en médecine vétérinaire D.M.V. offert par l'Université de Montréal - campus de St-Hyacinthe en Montérégie a une durée totale de 5 ans (10 sessions) offert à temps complet seulement.

 

Quelques particularités :

  1. L'une des plus anciennes écoles de médecine vétérinaire en Amérique du Nord et la seconde plus ancienne au Canada;

  2. La plus grande et la plus importante faculté de médecine vétérinaire de la francophonie;

  3. La faculté est située à St-Hyacinthe, au cœur de la capitale agroalimentaire du Québec;

  4. Programme exclusif au Québec et seul programme francophone en Amérique du Nord;

  5. Son doctorat en médecine vétérinaire est classé au 2e rang au Canada, au 1er rang dans la francophonie, au 12e rang en Amérique du Nord et au 40e rang mondial en 2019 (était au 44e rang en 2018 et au 45e rang en 2017) parmi 250 écoles de médecine vétérinaire dans le monde, selon le réputé classement Shanghai Global Ranking;

  6. Son doctorat en médecine vétérinaire est classé au 2e rang au Canada, au 1er rang dans la francophonie, au 20e rang en Amérique du Nord et au 46e rang mondial en 2019 (était au 49e rang en 2018 et au 48e rang en 2017) parmi 250 écoles de médecine vétérinaire dans le monde, selon le réputé classement QS Ranking;

  7. Montréal a été classée meilleure ville étudiante au monde selon le sondage du QS Best Student Cities 2017 et au 4e rang en 2018;

  8. Formation offerte selon les méthodes d'apprentissage par problèmes APP et d'apprentissage par raisonnement clinique ARC;

  9. Différentes activités parascolaires et professionnelles multidisciplinaires en santé animale (séminaires, conférences, colloque interdisciplinaire en santé, etc.);

  10. Possibilité de participer à l'Initiative ministérielle pour des stages incitatifs en médecine vétérinaire dans le domaine bioalimentaire permettant de jumeler un(e) étudiant(e) en médecine vétérinaire à une clinique vétérinaire spécialisée dans le domaine des animaux d'élevage dans le cadre d'un emploi rémunéré au cours du trimestre d'été;

  11.  Accès à plusieurs laboratoires d'enseignement ultramodernes, soit : le laboratoire d'anatomie et de physiologie vétérinaires, les laboratoires du Service de diagnostic vétérinaire de la Faculté (laboratoire de diagnostic moléculaire, laboratoire d'immunogie, laboratoire de microbiologie, laboratoire de pathologie, laboratoire de génétique, laboratoire de parasitologie, laboratoier de pathologie, etc.) en partenariat avec le MAPAQ situé au Complexe de diagnostic et d’épidémiosurveillance vétérinaires du Québec (CDEVQ), voisin du CHUV; la Ferme-école Maskita de l'ITA St-Hyacinthe (voir aussi la page suivante) située en face du CHUV (dont : un troupeau laitier, un troupeau bovin, un troupeau de porcs, un centre avicole et une usine-pilote alimentaire) et bien sûr, le Centre hospitalier universitaire vétérinaire CHUV (comptant de nombreuses installations telles que : salles d'examens, salles de traitement, salles d'imagerie, blocs chirurgicaux, enclos, etc. au sein des 4 principales unités : hôpital des animaux de compagnie, hôpital des animaux de la ferme, hôpital équin et le Refuge);

  12. Possibilité de réaliser un projet de recherche dans le domaine de la médecine vétérinaire avec présentation devant jury et auditoire;

  13. Possibilité d'effectuer un séjour d'études d'une session d'études dans une universitaire partenaire à l'étranger (Université de Liège en Belgique, Universidade Estadual de Londrina au Brésil, Hunan Agricultural University en Chine, École nationale vétérinaire d’Alfort en France, École nationale vétérinaire de Nantes en France, École nationale vétérinaire de Toulouse en France, VetAgro Sup - Campus de Lyon en France, Università degli studi di Bari «Aldo Moro» en Italie, Università degli Studi di Parma en Italie, Università degli Studi di Torino en Italie, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II au Maroc, Universidad Autonóma Metropolitana au Mexique, Universidade Técnica de Lisboa au Portugal, École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaire au Sénégal ou Universität Bern en Suisse);

  14. Un grand choix de stages cliniques optionnels au cours de la dernière année (parmi plus d'une centaine de stages proposés dans la plupart des spécialités vétérinaires et champs de pratique) dont la majorité sont effectués au CHUV;

  15. Possibilité d'effectuer des stages externes en médecine de populations dans des fermes d'élevage un peu partout au Canada;

  16. Possibilité d'effectuer un stage externe en médecine de la faune dans différents parcs nationaux et réserves nationales de faune un peu partout au Canada en collaboration avec Parcs Canada;

  17. Possibilité d'effectuer un stage humanitaire en santé animale mondiale crédité de 8 semaines au cours du trimestre d'été (Ghana, Kenya, Laos, Ouganda, Sénégal ou Vietnam), pour plus de détails consulte l'organisme Vétérinaires sans frontières Canada;

  18.  Possibilité de réaliser un stage international optionnel en médecine vétérinaire dans un hôpital vétérinaire universitaire d'une université partenaire à l'étranger ou dans un parc ou réserve faunique national ou un autre milieu partenaire (Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Chine, Espagne, France, Italie, Maroc, Mexique, Nouvelle-Zélande, Portugal ou Suisse);

  19. Possibilité de réaliser des stages de recherche optionnels et de participer activement à un projet de recherche dans l'un des centres de recherche de la Faculté de médecine vétérinaire (ex : Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole, Centre de recherche en reproduction et fertilité chez l'humain, Centre québécois pour la santé des animaux sauvages, Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique, Groupe de recherche en médecine équine du Québec, Groupe de recherche en santé bovine, Groupe de recherche et développement en salubrité alimentaire, Groupe de recherche en maladies infectieuses en productions animales, Groupe de recherche sur les animaux de compagnie).

 

La formation théorique et en laboratoire est effectuée dans les salles de classe et laboratoires de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal à St-Hyacinthe en Montérégie, les stages d'observation et des stages en médecine de ferme sont effectués à la Ferme Makista de l'Institut de technologie agroalimentaire de St-Hyacinthe, alors que les stages cliniques en milieu hospitalier sont réalisés au Centre hospitalier universitaire vétérinaire de l'Université de Montréal CHUV situé à St-Hyacinthe. Enfin, différentes visites de fermes de productions animales et industries agroalimentaires de la Montérégie sont également prévues.

 

Au cours de la 1re année, tu acquerras les connaissances fondamentales et de base nécessaires à la médecine vétérinaire et tu seras initié(e) aux principales disciplines et clientèles de la médecine vétérinaire par des apprentissages théoriques, travaux pratiques en laboratoire et par des observations cliniques.

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : morphophysiologie vétérinaire 1 (théorie + court-labo en anatomie, histologie et physiologie de l'appareil musculosquelettique), morphophysiologie vétérinaire 2 (théorie + court-labo en anatomie, histologie et physiologie des systèmes nerveux, cardiovasculaire, hématopoïétique et de thermorégulation), comportement animal, génomique médicale vétérinaire 1 (théorie + court-labo), gestion vétérinaire des élevages 1, introduction à la médecine vétérinaire 1 (théorie + ateliers), stage préclinique vétérinaire 1.1 (travaux pratiques de contention et de manipulation des différentes espèces d'animaux domestiques effectués au Refuge et à la ferme Makista au trimestre d'automne), morphophysiologie vétérinaire 3, morphophysiologie vétérinaire 4, microbiologie vétérinaire (théorie + court-labo), gestion vétérinaire des élevages 2, génomique médicale vétérinaire 1 (théorie + court-labo), gestion de l'information vétérinaire, introduction à la médecine vétérinaire 2 (théorie + ateliers), ainsi que le stage préclinique vétérinaire 1.2 (travaux pratiques de contention et de manipulation des différentes espèces d'animaux domestiques effectués au Refuge et à la ferme Makista au trimestre d'hiver);

 

Au cours de la 2e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales et de base de la médecine vétérinaire, tu apprendras les principaux agents infectieux, les principales pathologies du système immunitaire, les principes de nutrition et d'alimentation animale, les principes de base de l'examen physique de l'animal, les principes théoriques sur les principales pathologies et manifestations cliniques rencontrées chez les animaux selon une approche par problème.

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : nutrition et alimentation animale, bien-être animal et éthique vétérinaire, infectiologie vétérinaire (théorie + labo), immunologie vétérinaire, biopathologie  vétérinaire (théorie + labo), principes de dentisterie vétérinaire (théorie seulement), stages vétérinaires à la ferme (pratiques en conduite de régie d'élevage et de santé animale à la Ferme Maskita et visites de fermes laitières, bovines, porcines, ovines et avicoles de la région au trimestre d'automne), stage préclinique vétérinaire 2.1 (travaux pratiques d'examen physique des différentes espèces d'animaux domestiques effectués au Refuge au cours du trimestre d'automne), méthodes quantitatives en médecine vétérinaire, médecine vétérinaire et environnement, pathologie systémique (théorie sur les lésions fondamentales des différents systèmes chez les animaux domestiques et les animaux de ferme), principes de médecine vétérinaire 1 (théorie seulement sur les principales affections animales), principes de chirurgie vétérinaire 1 (théorie seulement sur la guérison des plaies et les soins périopératoires), toxicologie vétérinaire, communication vétérinaire, 2 des 4 cours suivants (morphologie vétérinaire intégrative, physiologie vétérinaire intégrative, travaux pratiques en biomédecine vétérinaire ou enjeux vétérinaires en productions animales durables), ainsi que le stage préclinique vétérinaire 2.2 (travaux pratiques d'examen physique des différentes espèces d'animaux domestiques effectués au Refuge au cours du trimestre d'hiver);

 

Au cours de la 3e année, tu apprendras les principales maladies et syndromes les plus communes rencontrées chez les animaux de compagnies et les animaux de laboratoire, tu acquerras les connaissances théoriques et pratiques nécessaires dans les principales disciplines de la médecine vétérinaire (anesthésie, dentisterie, imagerie, médecine, chirurgie), tu apprendras les différentes notions d'épidémiologie et de santé publique en productions animales et tu débuteras ta formation clinique par des observations en milieu hospitalier en anesthésie et réanimation, en imagerie médicale et chirurgies simples chez les petits et les grands animaux).

 

Tu devras suivre les cours suivants : principes d'épidémiologie vétérinaire, pathologie clinique vétérinaire (théorie seulement), imagerie médicale vétérinaire (théorie seulement), anesthésie, analgésie et réanimation vétérinaire (théorie + labo + études de cas cliniques), stage préclinique vétérinaire 3.1 (travaux pratiques supervisés en anesthésie, chirurgie et imagerie effectués au CHUV au trimestre d'automne), maladies infectieuses, santé publique et zoonoses, pharmacologie clinique vétérinaire, introduction à la médecine des animaux de laboratoire (théorie et études de cas sur les principales maladies rencontrées chez les animaux de laboratoire), médecine des animaux de compagnie 1 (théorie et études de cas des principaux syndromes rencontrés chez les animaux de compagnie), introduction à la médecine des animaux exotiques de compagnie (principales maladies rencontrées chez les animaux exotiques de compagnie comme les furets, iguanes, reptiles, oiseaux exotiques, etc.), principes de chirurgie vétérinaire 2 (théorie sur les principales chirurgies communes à toutes les espèces animales), milieux de travail en médecine vétérinaire (organisation et fonctionnement des entreprises de services en médecine vétérinaire), 2 des 4 cours suivants (immunologie clinique vétérinaire, infectiologie vétérinaire chez les animaux d'élevage, santé publique vétérinaire, gestion vétérinaire du risque en productions animales, imagerie spécialisée des animaux de compagnie), ainsi que le stage préclinique vétérinaire 3.2 (travaux pratiques supervisés en anesthésie, chirurgie et imagerie effectués au CHUV au trimestre d'hiver);

 

Au cours de la 4e année, tu acquerras des connaissances sur les principales maladies qui affectent les ruminants (bovins laitiers, bovins de boucherie, veaux) et les méthodes de diagnostic et de traitement, les principales maladies qui affectent les chevaux et les méthodes de diagnostic et de traitement, les principales maladies qui affectent les porcs et les méthodes de diagnostic de traitement, les principales maladies qui affectent les volailles et les méthodes de diagnostic et de traitement, tu approfondiras tes connaissances sur les principales maladies qui affectent les animaux de compagnie (principalement les chiens et les chats),

 

Tu devras suivre les cours obligatoires suivants : pathologies des maladies spécifiques (animaux de compagnie, équins et ruminants), médecine des ruminants (théorie sur les principales maladies affectant chez les ruminants), médecine des équins (théorie sur les principales maladies affectant chez les chevaux), médecine des volailles (théorie sur les principales maladies affectant les volailles), médecine des porcins (théorie sur les principales maladies affectant les porcs), médecine des animaux de compagnie 2 (théorie sur les principales maladies affectant les chiens et les chats et méthodes de diagnostic et traitement), aspects juridiques et éthique en pratique vétérinaire et stage préclinique vétérinaire 4.1 (Travaux pratiques et d'immersion clinique d'anesthésie, de chirurgie, d'imagerie et de bandages sur différentes espèces animales petits et grands effectués au CHUV au trimestre d'automne),

 

Tu auras également à choisir 6 à 12 cours optionnels (théoriques et/ou de laboratoire, mais non cliniques) en médecine vétérinaire (selon tes intérêts, ton cheminement de carrière) parmi une liste d'une soixantaine de cours proposés, voici quelques exemples :

 

animaux de compagnie : anesthésiologie des animaux de compagnie (labo sur les études cliniques des protocoles anesthésiques et analgésiques), troubles du comportement canin (théorie et études de cas cliniques et les méthodes de diagnostic et de traitement), troubles du comportement félin (théorie et études de cas cliniques les méthodes de diagnostic et de traitement), ophtalmologie canine et féline (théorie et études de cas cliniques sur les maladies oculaires les plus courantes et les méthodes de diagnostic et de traitement), nutrition clinique des chiens et chats (théorie + études de cas), dentisterie des animaux de compagnie (théorie et études de cas cliniques sur les maladies buccales les plus courantes et les méthodes de diagnostic et de traitement), neurologie canine et félin (théorie et études de cas cliniques sur les maladies neurologiques les plus courantes et les méthodes de diagnostic et de traitement), dermatologie canine et féline  (théorie et études de cas cliniques sur les maladies de la peau les plus courantes et les méthodes de diagnostic et de traitement), chirurgie des animaux de compagnie (études de cas cliniques de différentes chirurgies de chiens et chats), oncologie canine et féline (théorie et études de cas cliniques des principales thérapies du cancer), pharmacothérapie des animaux de compagnie et équins (concepts thérapeutiques et notions de pharmacie reliées à la pratique vétérinaire chez les animaux de compagnie et chevaux), pathologie clinique canine et féline (théorie + études de cas cliniques en hématologie et biochimie), introduction à l'urgentologue vétérinaire (théorie et études de cas cliniques notamment en état de choc ou en déshydratation), interprétation en imagerie médicale vétérinaire, thérapies holistiques en médecine vétérinaire (théorie et études de cas de thérapies alternatives comme l'acupuncture, l'homéopathie, les herbes et suppléments nutraceutiques), etc.;

 

animaux d'élevage : alimentation pratique des bovins laitiers, médecine des troupeaux laitiers 1, médecine des troupeaux laitiers 2, médecine de population des bovins de boucherie, médecine interne bovine, thériogénologie des grands animaux (reproduction), chirurgies spéciales des bovins, pratique des petits ruminants (moutons, chèvres, etc.), médecine porcine spécialisée 1, médecine porcine spécialisée 2, production porcine spécialisée, pharmacothérapie des animaux de consommation, médecine zoologique aviaire (oiseaux de compagnie et oiseaux d'élevage), médecine avicole spécialisée, production avicole spécialisée, médecine préventive en apiculture, ichtyopathologie vétérinaire (poissons), santé publique vétérinaire, etc.;

 

équins : alimentation du cheval, pathologies du système locomoteur des chevaux, médecine des chevaux sportifs, thériogénologie équine (reproduction), médecine interne équine, chirurgie équine, laboratoire pratique équine, thérapies holistiques en médecine vétérinaire (théorie et études de cas de thérapies alternatives comme l'acupuncture, l'homéopathie, les herbes et suppléments nutraceutiques), etc.;

 

autres : médecine zoologique des amphibiens-reptiles et poissons, médecine zoologique des mammifères, vétérinaire, faune et environnement, i, développement international vétérinaire, souris transgéniques, etc.;

 

Au cours de la 5e année, tu acquerras les connaissances cliniques nécessaires dans les différentes disciplines de la médecine vétérinaire et auprès de différentes clientèles animales. La formation clinique est répartie comme suit :

 

Au trimestre d'automne (9e session), tu auras les stages obligatoires suivants :

 

clinique des animaux de compagnie (4 semaines en pratique générale, médecine ambulatoire, urgentologue et anesthésiologie à l'Hôpital des animaux de compagnies du CHUV),

clinique des animaux de consommation (4 semaines en médecine ambulatoire, médecine interne et chirurgie à l'Hôpital des animaux de la ferme du CHUV),

clinique équine (4 semaines en médecine ambulatoire, médecine interne, chirurgie, diagnostic de boiterie et anesthésiologie à l'Hôpital des équins du CHUV),

pathologie vétérinaire (4 semaines en pathologie clinique, médecine de laboratoire, nécropsie et médecine réglementée);

 

Au cours du trimestre d'hiver (10e session), tu devras choisir une option de pratique. Ce n’est pas vraiment une orientation de spécialisation, mais plutôt une acquisition complémentaire des connaissances dans un secteur spécifique de la médecine vétérinaire. Tu devras choisir un total de 8 stages cliniques optionnels d'une durée de 2 semaines chacun pour un total de 16 semaines effectués pour la plupart au CHUV :

 

Pratique mixte :  il y a de nombreuses possibilités de combiner les stages. Par exemple, si tu désires pratiquer en région rurale, tu pourrais effectuer 3 stages chez les animaux de la ferme, 3 stages chez les animaux de consommation et 2 stages chez les équins; si tu envisages de travailler en milieu urbain, tu pourrais effectuer 4 stages chez les animaux de compagnies, 2 stages en médecine réglementée et 2 stages dans une spécialité vétérinaire (neurologie, dermatologie, ophtalmologie, imagerie ou anesthésie);

 

Animaux de compagnie : comporte 3 stages en médecine des animaux de compagnie, 3 stages en chirurgie des animaux de compagnie, ainsi que stages parmi les suivants : 1 stage mixte d'animaux de compagnie, 1 stage en anesthésie d'animaux de compagnie, 2 stages en oncologie d'animaux de compagnie, 3 stages en thériogénologie des animaux de compagnie, 1 stage en urgentologue chez les animaux de compagnie, 4 stages en médecine des animaux exotiques, 1 stage en dermatologie vétérinaire, 1 stage en neurologie vétérinaire, 1 stage en ophtalmologie vétérinaire, 1 stage en dentisterie vétérinaire ou 1 stage en imagerie médicale vétérinaire;

 

Animaux de consommation : comporte 3 stages en médecine ambulatoire d'animaux de consommation, 3 stages en médecine et chirurgie bovines, ainsi que 2 stages parmi les suivants : 3 stages en médecine de population avicole, 3 stages en médecine de population bovine, 3 stages en médecine de population porcine, 3 stages en thériogénologie bovine, 3 stages en thériogénologie d'animaux de consommation, 1 stage en anesthésie bovine et équine, 3 stages en médecine porcine industrielle, 3 stages en chirurgie bovine, 3 stages en médecine interne bovine, 3 stages en investigations spécialisées en clinique bovine ou 3 stages en médecine de population des bovins de boucherie. Les stages se font au CHUV et à la Ferme Makista de l'ITA de St-Hyacinthe;

 

Médecine des animaux de laboratoire : comporte 3 stages en médecine d'animaux de laboratoire, 3 stages d'initiation à la recherche vétérinaire ((réalisés au sein de l'une des unités de recherche de la Faculté), 1 stage en industrie pharmaceutique vétérinaire (réalisé chez un manufacturier de médicaments vétérinaires tel que : Biovet de St-Hyacinthe ou Vetoquinol Canada de Princeville dans le Centre-du-Québec) et 1 stage parmi les suivants : 3 stages en pathologie macroscopique vétérinaire,  1 stage en dermatologie vétérinaire, 1 stage en neurologie vétérinaire, 1 stage en ophtalmologie vétérinaire;

Médecine équine : comporte 3 stages en médecine interne équine, 3 stages en chirurgie équine, ainsi que 2 stages parmi les suivants : 2 stages en médecine sportive équine, 3 stages en thériogénologie équine, 2 stages en médecine ambulatoire équine, 1 stage en anesthésie bovine et équine, 1 stage en néonatalogie et médecine équine, 1 stage en urgentologue et médecine équines, 1 stage en ophtalmologie vétérinaire ou 1 stage en imagerie médicale vétérinaire;

 

Médecine industrielle (agroalimentaire) : 3 stages en pathologie macroscopique vétérinaire, 1 stage en industrie alimentaire, 1 stage en médecine porcine industrielle, 1 stage en médecine réglementée, ainsi que 2 stages parmi les suivants : 2 stages en médecine vétérinaire réglementée, 3 stages en aquaculture vétérinaire, 2 stages en médecine porcine industrielle, 2 stages en médecine de population avicole ou 1 stage en industrie alimentaire. Les stages en médecine industrielle s'effectuent au sein d'une industrie de transformation alimentaire de la région ou au sein de l'Agence canadienne d'inspection des aliments ou du MAPAQ;

 

Médecine zoologique, de la faune et exotique : comporte 3 stages en médecine zoologique, 3 stages en santé de faune, 1 stage en médecine d'animaux exotiques, ainsi qu'1 stage parmi les suivants : 1 stage en médecine zoologique (s'effectuent au Jardin zoologique de Granby), 3 stages en médecine d'animaux exotiques, 3 stages en santé des écosystèmes, 3 stages en médecine interne équine ou 3 stages en chirurgie équine;

 

Pathologie vétérinaire : comporte 3 stages en pathologie macroscopique vétérinaire, ainsi que 3 stages parmi les suivants : 3 stages en chirurgie équine, 3 stages en chirurgie d'animaux de compagnie, 3 stages en chirurgie bovine, 3 stages en médecine d'animaux de laboratoire ou 3 stages en médecine porcine industrielle. Les stages peuvent se dérouler au CHUM ou dans le laboratoire de pathologie animale du MAPAQ ou au Centre de recherche et développement des aliments d'Agriculture Canada à St-Hyacinthe;

 

Recherche vétérinaire : comprend 3 stages d'initiation à recherche vétérinaire (réalisés au sein de l'une des unités de recherche de la Faculté ou au
Centre de recherche et développement des aliments d'Agriculture Canada à St-Hyacinthe ou au Centre de recherche et développement sur le bovin laitier d'Agriculture Canada à Sherbrooke ou au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault du MAPAQ (région de Québec) ou au Laboratoire d'expertise en pathologie animale (Québec) ou au Laboratoire d'épidémiosurveillance animale (St-Hyacinthe) du
MAPAQ

 

Santé publique et médecine vétérinaire réglementée  : comprend 3 stages en médecine réglementée (pouvant s'effectuer au sein d'une SPA ou chez Anima Québec ou  au Laboratoire d'épidémiosurveillance animale du MAPAQ à St-Hyacinthe), 1 stage en réglementation des médicaments (au sein de la Direction des médicaments vétérinaires de Santé Canada), 2 stages en santé publique au sein d'organisme gouvernemental en santé publique, 1 stage d'initiation à la recherche vétérinaire ainsi qu'1 stage parmi les suivants : stage en pathologie macroscopique vétérinaire, stage en médecine porcine industrielle ou stage en santé de la faune;

 

Ensuite, lorsque tu auras obtenu ton diplôme de Doctorat de 1er cycle en médecine vétérinaire, tu devras parmi 4 voies d’études possibles :

 

-         Soit te diriger vers le marché du travail sans entreprendre d’autres études

-         Soit compléter tes études par le certificat IPSAV si tu désires travailler au sein d’un hôpital vétérinaire

-         Soit poursuivre tes études dans une spécialité vétérinaire

-         Soit poursuivre tes études au niveau de la maîtrise afin de devenir chercheur(e)

 

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Il existe 4 catégories de programmes d’études supérieures pour les diplômés(es) du Doctorat en médecine vétérinaire D.M.V. :

 

1.      L’internat en médecine vétérinaire; le programme de certificat d’internat de perfectionnement en sciences appliquées vétérinaires IPSAV a une durée totale d’1 an (12 mois consécutifs) offert à temps complet seulement. Il vise à donner une formation complémentaire dans un domaine spécifique de la médecine vétérinaire chez un groupe d’animaux en particulier. Il comprend un choix de plusieurs options, soit :
médecine des animaux de compagnie, médecine bovine, médecine équine, médecine porcine, médecine zoologique ou thériogénologie.

 

2.      Les spécialités vétérinaires postdoctorales; ont une durée totale de 3 ans offerts à temps complet. Ce sont des formations poussées dans des domaines spécifiques de la médecine vétérinaire permettant de devenir vétérinaire spécialiste. Ce qui veut dire, qu’un total de 8 années d’études universitaires sont nécessaires. Parmi ces spécialités, on retrouve :

 

-         Acupuncture et réadaptation (internat) : traiter des clients à 4 pattes selon les méthodes de la médecine traditionnelle chinoise. Pour plus de détails, consulte le site de l'American Academy of Veterinary Acupuncture. Offert aux USA seulement : à l'University of Florida (Gainesville, FL)

 

-         Anesthésiologie vétérinaire : anesthésie des animaux de toutes sortes (grands ou petits) lors d’interventions chirurgicales importantes.
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et à l’University of Guelph-Ontario,
mais également dans plusieurs univrsités américaines dont :
Cornell University NY, Tufts University au Massachussetts, Virginia Tech University, University of Illinois at Urbana-Champaign, Ohio State University

 

-         Cardiologie vétérinaire : traitement des maladies cardiaques et vasculaires principalement chez les animaux de compagnies.
Offert à l’University of Guelph-Ontario,
mais également par les universités américaines suivantes  : Tufts University au Massachussetts, Virginia Tech University, Purdue University en Indiana, University of Florida, North Carolina State University, Ohio State University, Texas A & M University)

 

-         Chiropratique vétérinaire : traitements musco-squelettiques principalement chez les chiens et les chevaux, mais également s’appliquer aux chats, aux primates et autres vertébrés. La formation offerte est d’une durée  de 200 heures d’instruction supervisée par des vétérinaires et chiropraticiens..
 Offerte à
The Healing Oasis Wellness Centre of Canada en Ontario). La formation est reconnue par l’Americain Veterinary Chiropractic Association.

 

-         Chirurgie des grands animaux : interventions chirurgicales complexes de toutes sortes chez tous types de petits animaux (orthopédie, chirurgie plastique, système digestif, etc.).
Offert par l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et l’University of Guelph-Ontario et par la plupart des collèges vétérinaires américains).

 

-         Chirurgie des petits animaux : interventions chirurgicales complexes de toutes sortes chez tous types de petits animaux (orthopédie, chirurgie plastique, système digestif, etc).
Offert par l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et l’University of Guelph-Ontario
et par la plupart des collèges vétérinaires américains).

 

-         Comportement animal : traitement des problèmes ou des maladies comportementaux chez les animaux domestiques tels que chiens, chats, oiseaux et chevaux.
Offert par l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Ainsi que par des universités américaines seulement telles que :
Cornell University NY, Penn State University, Cornell University, North Carolina State University, Ohio State University.

 

-         Dentisterie vétérinaire : soins dentaires, traitement et chirurgie de la bouche, de la mâchoire et des dents de tous types d’animaux, mais principalement chiens, chats et chevaux.
Offert par l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL,
ainsi que par des universités américaines
University of Florida, University of Illinois at Urbana-Champaign, Penn State University

 

-         Dermatologie vétérinaire : traitement des maladies de la peau chez les animaux de compagnie.
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL,
mais également aux USA : Cornell University NY, Penn State University, North Carolina State University, Ohio State University.

 

-         Diagnostic en laboratoire vétérinaire : examens et analyses en laboratoire du sang, de l’urine, des tissus vivants, de l’ADN, des poils, etc afin de détecter une maladie que souffrirait un animal
Offert à l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et par la plupart des collèges vétérinaires américains.

 

-         Épidémiologie vétérinaire : prévention de la santé animale et traitement d’épidémies de maladies d’une population animale.
Offert que par des universités aux USA dont : University of Minnesota.

 

-         Génétique vétérinaire : traitement d’animaux (chiens, chats et oiseaux) atteints de maladies génétiques et recherches sur les gènes.
Offert aux USA seulement : à l’University of California-Davis et Penn State University.

 

-         Gestion de la santé bovine :  prévention et traitement des maladies et troubles de santé des bovins de boucherie.
Offert par l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, l'et l’University of Guelph-Ontario,  l’University of Saskatchewan à Saskatoon, SK,
Ainsi que par la plupart des collèges vétérinaires américains.

-         Imagerie médicale vétérinaire : examens radiologiques et interprétation de ces derniers concernant des maladies complexes ou pour aider le chirurgien vétérinaire dans la planification de ses interventions.
 Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, à l’University of Guelph (Ontario),
 mais également dans plusieurs universités des USA dont :
Cornell University NY, Penn State University,
North Carolina State University, Ohio State University, Virginia Tech University, Auburn University en Alabama, Texas A & M University, University of Illinois at Urbana-Champaign.

 

-         Médecine d’animaux de laboratoire : traitement de maladies propres aux animaux de laboratoire.
Offert par quelques universités américaines seulement dont : Texas A & M University.

 

-         Médecine de population – bovins laitiers : prévention et traitement des maladies et problèmes de santé chez les troupeaux de bovins laitiers.
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL.

 

-         Médecine des primates : prévention et traitement des maladies et problèmes de santé que l’on retrouve plus particulièrement chez les primates.
Offert uniquement aux USA par l’University of California-Davis.

 

-         Médecine interne des grands animaux : traitement des maladies métaboliques et autres maladies affectant différents systèmes chez les grandes espèces (bovins, porcs, moutons, chevaux).
Offert par l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et l’University of Guelph-Ontario et par la plupart des collèges vétérinaires américains).

 

-         Médecine interne des petits animaux : traitement des maladies métaboliques et autres maladies affectant différents systèmes chez les petites espèces (chiens, chats, oiseaux).
Offert par l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et l’University of Guelph-Ontario et par la plupart des collèges vétérinaires américains).

 

-         Médecine zoologique et de la faune :  soins de tous animaux exotiques situés dans les zoos et dans les réserves fauniques.
Offert par l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL,
ainsi que
par des universités américaines telles que Cornell University NY, University of California-Davis,
North Carolina State University, Texas A & M University, University of Florida - voir aussi la résidence en santé des animaux marins, University of Illinois at Urbana-Champaign médecine zoologique et d'animaux marins, Tufts University au Massachussetts (internat d'1 an en médecine exotique).

 

-         Microbiologie vétérinaire : analyse des microbes, bactéries, parasites et virus affectant les animaux domestiques, de la ferme ou exotiques.
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et par la plupart des collèges vétérinaires américains).

 

-         Néphrologie vétérinaire  : traitement des maladies rénales de tous types d'animaux, mais principalement les chiens, les chats et chevaux.
Offert uniquement à l'University of California-Davis aux USA.

 

-         Neurologie vétérinaire : traitement des maladies neurologiqueschez tous types d’animaux, mais principalement les chiens, chats et chevaux.
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL,
mais également dans quelques universités américaines, dont :
Cornell University NY, Tufts University au Massachussetts, Penn State University, Virginia Tech University, North Carolina State University, University of Florida, Ohio State University + neurochirurgie).

 

-         Oncologie vétérinaire :  traitement d’animaux (chiens, chats ou chevaux) atteints de cancer.
Offert par l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
Ainsi que par des universités aux U.S.A. par des universités tels que :
Cornell University NY, University of Illinois, Penn State University, University of Florida, Tufts University au Massachussetts,
North Carolina State University, Penn State University, Ohio State University, Purdue University en Indiana, Texas A & M University.

 

-         Ophtalmologie vétérinaire :  traitement et chirurgie des animaux souffrant d’anomalies, malformations ou maladies des yeux.
Offert par l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et par l’
University of Saskatchewan à Saskatoon, SK,
mais également
par quelques universités américaines : 
Cornell University (New York, NY), 
Ohio State University (Columbus, OH), Tufts University (Grafton, Massachussetts), Virginia Tech University, University of Florida (Gainesville, FL), University of Illinois at Urbana-Champaign (Champaign, IL), North Carolina State University (Raleigh, NC), University of Georgia (Athens, GA), Michigan State University (East Lansing, MI).

 

-         Pathologie vétérinaire clinique : analyse et examens des tissus animaux et autopsies d’animaux afin de connaître les raisons du décès.
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, à l’University of Guelph-Ontario et à l'University of Saskatchewan et par la plupart des collèges vétérinaires américains.

 

-         Pharmacologie vétérinaire clinique : expert consultant auprès des autres vétérinaires spécialistes en pharmacothérapie dans le traitement de maladies graves. Offert uniquement par quelques universités américaines dont : l'University of Georgia et North Carolina State University.

 

-         Pneumologie vétérinaire : traitement des maladies pulmonaires et de l’asthme, principalement chez les chiens et les chats, mais aussi les chevaux.
Offert à l'University of California-Davis aux USA uniquement.

 

-         Radio-oncologie vétérinaire : traitement par radiothérapie d’animaux (surtout chiens et chats) atteints de cancer.
Offert aux USA seulement dont : Cornell University NY, Ohio State University, North Carolina State University et Purdue University en Indiana)

 

-         Rhumatologie vétérinaire : traitement des maladies osseuses et arthritiques, principalement chez les chiens et les chats, mais également les chevaux.
Offert uniquement à l'University of California-Davis.

 

-         Thériogénologie : spécialiste de la reproduction animale (chiens et chats, chevaux, bovins, porcs ou moutons).
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL et à l’University of Guelph-Ontario,
mais également dans quelques universités des USA dont :
Texas A & M University avec surspécialisation en thériogénologie équine et dans la plupart des collèges vétérinaires américains.

-    Toxicologie vétérinaire : spécialiste des études des substances toxiques chez différentes espèces animales, choix des antidotes et traitements nécessaires auprès des animaux intoxiqués.
Offert uniquement par quelques universités américaines dont : University of Illinois at Urbana-Champaign,
University of California-Davis

 

-         Urgentologie et soins intensifs vétérinaires : traitement et soins d’urgence et traumatologiques de différentes maladies et blessures auprès de différentes clientèles (principalement les petites espèces comme les chiens, chats et oiseaux).
Offert à l’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
et par différentes universités américaines telles que :
Tufts University au Massachussetts, Penn State University, North Carolina State University,

 

3. Les programmes de maîtrise; d’une durée d’1½ an à 2 ans offert à temps complet ou à temps partiel te permettront d’obtenir une formation poussée dans un domaine spécifique relié à la médecine vétérinaire.
Par exemple :

Sciences vétérinaires à Montréal (options biomédecine, épidémiologie, hygiène vétérinaire et innocuité des aliments, médecine des animaux de laboratoire, microbiologie, pathologie, pharmacologie, reproduction ou sciences cliniques),

Sciences animales à Laval et Mcgill

Biologie cellulaire et/ou moléculaire à Laval (biologie cellulaire et moléculaire), Montréal (biologie moléculaire), Sherbrooke (biologie cellulaire), Concordia (biologie - concentration en biologie cellulaire et moléculaire) et Ottawa (médecine cellulaire et moléculaire),

Bioéthique à Montréal,

Biologie ou Sciences biologiques à Montréal, Laval, Mcgill, Sherbrooke, UQAM, Concordia, UQAT et Ottawa,

Bioinformatique à Montréal, Mcgill et Ottawa,

Biostatistiques à Mcgill et Ottawa,

Biotechnologie à Mcgill,

Communication publique - concentration en journalisme scientifique à Laval,

Éducation - enseignement professionnel et technique à Montréal,

Enseignement au collégial à Sherbrooke,

Gestion de la faune et des habitants à l'UQAR,

Gestion des ressources maritimes (concentration en ressources halieutiques) à l'UQAR,

Immunologie à Sherbrooke,

Microbiologie agroalimentaire à Laval

Microbiologie appliquée
à l’I.N.R.S.-Armand-Frappier,

Microbiologie à Laval et Sherbrooke,

Biochimie à Montréal, Laval, Mcgill, Sherbrooke, UQAM, Concordia et Ottawa,

Pharmacologie à Montréal et à Sherbrooke,

Ressources naturelles à Mcgill (options entomologie, environnement ou biologie de la faune),

Ressources renouvelables à l'UQAC (concentration ressources biologiques),

Virologie et immunologie à l'I.NR.S.-Armand-Frappier

Il aussi possible de combiner le programme de D.M.V. à un programme de maîtrise pour les candidats(es) les plus talentueux(euses).
Si tu n’entreprend pas d’études de doctorat, tu auras complété un total de 7 années d’études universitaires.
Pour plus de détails, consulte la page sur la page suivante où les programmes sont décrits.

Consulte également la page suivante où des organismes de recherches en médecine vétérinaire ont été répertoriés.

4.      Les programmes de doctorat; d’une durée totale de 3 à 5 ans offerts à temps complet, mais aussi être offert à temps partiel. De façon générale les études de doctorat de 3e cycle s’effectuent après avoir complété des études de maîtrise, mais il est possible de les entreprendre immédiatement après les études de D.M.V. pour les candidats(es) les plus talentueux(euses). Tu réaliseras un projet de recherches poussées dans un domaine spécifique des sciences vétérinaires et te permettront de devenir chercheur ou chercheure dans ce domaine ou d’enseigner à l’université. Ce qui veut dire, qu’un total de 8 à 10 années d’études universitaires sont nécessaires. Pour plus de détails, consulte la page sur la page suivante où les programmes sont décrits. consulte également la page suivante où des organismes de recherches en médecine vétérinaire ont été répertoriés.

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

Être de citoyenneté canadienne ou résidant permanent du Canada et :

 

-         Soit détenir le Baccalauréat international B.I. en sciences de la nature

 

-         Soit détenir un D.E.C. intégré en sciences-arts-lettres

 

-         Soit détenir un D.E.C. en sciences de la nature ou en sciences pures et appliquées ET avoir réussi les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00XU (biologie 401) ET 00XV (chimie 202)

 

-         Soit détenir un D.E.C. en techniques de santé animale
ET avoir réussi les cours ou atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :

00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301)

 

-    Soit détenir un D.E.C. en technologie des productions animales

ET avoir réussi les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :
00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301) ou (102, 202, 302); 00XV (chimie organique 202); 00XU (biologie 401) ou un cours de biologie humaine

 

-         Soit détenir un D.E.C. dans une autre discipline ou un diplôme jugé équivalent ET avoir réussi les cours suivants ou leurs équivalents :

00UN et 00UP (maths 103 et 203); 00UR, 00US et 00UT (physique 101, 201 et 301) ou (102, 202, 302); 00UL, 00UM et 00XV (chimie 101, 201 et 202); 00UK et 00XU (biologie 301 et 401)

 

-         Soit détenir un diplôme de 1er cycle universitaire dans une discipline connexe en sciences pures ou de la santé (biologie, microbiologie, biochimie, agronomie, pharmacologie, biophysique, etc)

 

-         Pour les candidats francophones de l’Ontario : détenir un diplôme de 1er cycle universitaire incluant les cours équivalents émunérés au point 3 ci-dessus. Pour connaître les équivalences de préalables, voir la page suivante. Voir aussi le Programme d’études Ontario-Québec des services de santé.

 

-         Pour les candidats francophones des provinces maritimes : détenir un diplôme de 1er cycle universitaire incluant les cours équivalents émunérés au point 4 ci-dessus OU avoir complété le diplôme préparatoire aux sciences de la santé de l’Université de Moncton. Pour connaître les équivalences de préalables, voir la page suivante. Voir aussi l’Entente Nouveau-Brunswick-Québec sur les programmes d’études.

 

AUTRES EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-    Subir le Test CASPer, test d'évaluation des compétences transversales

-       Subir toute entrevue si exigée par l’Université

-    Subir un examen médical si exigé par l'Université

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Ce programme est très contingenté

 

À l’automne 2023 :

 

NOMBRE

TOTAL

DE DEMANDES

CAPACITÉ

D’ACCUEIL

 TOTALE

TAUX D’ADMISSION

En %

(total)

COTE  R

Dernier

candidat

Admis

COTE R
en 2022
COTE R
en 2021

COTE R
en 2020

COTE R
en 2019
COTE R
en 2018

857

96 *

11

33,942

34,100

33,808

33,715

33,715

33,631

* candidats du collégial : 340 demandes, 43 admis, taux d’admission de 13 %.

** 12 places sont offertes par extension à l'UQAR

 

Note : dans le cadre d'une entente entre le Gouvernement du Québec et le Gouvernements du Nouveau-Brunswick, 2 places places sont réservées aux étudiants francophones de cette province (subventionnées par la Commission des études supérieures des Provinces maritimes).

Sources : Université de Montréal et Université de Moncton (entente Québec-N-B)

 

ENDROITS DE FORMATION :

 

Au Québec :

Ailleurs au Canada :

 

Note : la priorité des places sont accordées aux résidents (es) de la province concernée et seulement quelques places sont accessibles aux persones de l’extérieur de celle-ci.

 

-         Ontario Veterinary College (University of Guelph), Guelph (Ontario)

-         Atlantic Veterinary College (University of Prince-Edouard Island), Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)

-         Western Veterinary College (University of Saskatchewan), Saskatoon (Saskatchewan)

-         Calgary Faculty of Veterinary (University of Calgary), Calgary (Alberta)

 

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu désires avoir l’avis de vétérinaires sur leur profession ?, alors va voir les vidéos suivants :

Pour une liste d'entreprises du secteur agroalimentaire, consulte le Portrait de l'industrie de la transformation alimentaire

 

Pour une liste d'entreprises pharmaceutiques et des cosmétiques, consulte le Portrait de l'industrie pharmaceutique et cosméceutique

 

Pour une liste de centres de recherche en santé, consulte la page suivante

Hôpitaux vétérinaire (quelques exemples ...) :

Organismes de protection des animaux :

Autres entreprises ou organismes reliées à la santé animale :

Autres :

 

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