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d’entretien
SECTEUR :
MÉCANIQUE D’ENTRETIEN
DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES
D.E.P.
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que mécanicienne ou mécanicien industriel; tu seras responsable d'installer, de faire l’entretien régulier et périodique, dépanner, réparer, ajuster et inspecter les composantes des systèmes mécaniques, hydrauliques et pneumatiques desles différentes machines se retrouvant dans une usine ou une autre installation semblable.
Tu auras pour tâches de :
Lire des plans, des diagrammes et des schémas pour déterminer la façon de procéder;
Installer, aligner, démonter et déplacer, en respectant les plans et à l'aide d'outils manuels et électriques, de la machinerie industrielle fixe ou du matériel mécanique comme des pompes, des réservoirs, des réducateurs de vitesse, des compacteurs, des compresseurs; des convoyeurs, des chaudières, des générateurs des ventilateurs, des ponts roulants, etc;
Faire fonctionner des appareils et du matériel de levage, comme des grues, des vérins et des tracteurs pour mettre en place des machines et des pièces pendant l'installation, le montage et la réparation de la machinerie;
Installer,
aligner, démonter et déplacer installer
Tu travailleras majoritairement sur des chantiers de construction de génie civil (infrastructures hydroélectriques, infrastructures d'éoliennes, infrastructures de communications, infrastructures maritimes, ponts, réseaux d'aqueduc et d'égout, routes ou autoroutes, réseaux de pipeline gazier ou pétrolier, etc.); les chantiers de construction industrielle (construction ou agrandissement d'usines, construction, agrandissement ou réhabilitation de mines, agrandissement de chantiers navals, etc.) et plus rarement, sur les chantiers de construction commerciale et institutionnelle (construction d'édifices à bureaux, de centres commerciaux, d'hôtels, d'immeubles à condominiums, d'immeubles à revenus locatifs, d'hôpitaux, d'écoles, etc), ont tous besoin de mécaniciens(nes) de chantier.
En construction industrielle, on fera également appel à tes services afin d'effectuer l'installation, le montage et le réglage de certaines machines et équipement fixes en collaboration avec les électriciens, les tuyauteurs, les frigoristes, les mécaniciens en protection-incendie, les ferblantiers, les soudeurs et les chaudronniers.
Sur les chantiers hydroélectriques, tes compétences seront sollicitées afin d'installer et monter les équipements électromécaniques et électrohydrauliques des centrales hydroélectriques.
En tant que mécanicienne ou mécanicien d'entretien; tu seras responsable d'installer, entretenir, inspecter, réparer et ajuster de la machinerie et de l'outillage mécanique tel que : machines ou chaudières à vapeur, compresseurs d'air, appareils de levage, unités de ventilation, les équipements de manutention, systèmes d’alimentation en oxygène d'hôpitaux et autres équipements connexes d'un grand établissement (tels que : immeubles à bureaux, de centres commerciaux, hôtels, hôpitaux, collèges, pavillons d'universités, etc.).
Tu surveilleras les compteurs, manomètres et contrôles et fait les ajustements et réparations nécessaires et tu tiendras à jour les registres de rendement et de maintenance de l'équipement.
Les établissements hospitaliers, les compagnies immobilières et autres gestionnaires immobilier et les universités notamment, emploient des mécaniciens(nes) d'entretien.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Bonne santé : ne pas avoir d'allergies, bonne résistance au bruit, à la chaleur et à la poussière
-
Avoir une bonne acuité visuelle et auditive
-
Bonne perception des formes
- Bonne condition et endurance physique : car tu devras de longues heures debout ou dans des positions inconfortables et dans des endroits exigus
-
Intérêts pour la mécanique
- Facilité pour les calculs de mesures et la géométrie
-
Capacité de lire des plans et devis
d'assemblage
- Bonnes habiletés manuelles et dextérité manuelles car tu auras à utiliser et opérer divers types de machines-outils et manipuler
-
Minutie, précision et souci du détail
car tu auras à réparer des pièces délicates
-
Sens méthodique et capacité d'analyse car tu devras analyser et trouver rapidement une défectuosité ou tout autre problème
-
Sens de l'observation et de l'initiative car tu devras agir dès que tu détecteras une défectuosité à une machine
-
Sens des responsabilités
car tu seras responsable du bon état et de la sécurité des équipements
- Facilité à travailler en équipe et sous pression car tu auras à travailler en collaboration avec d'autres mécaniciens, des opérations de machines et équipements industriels, des machinistes, des soudeurs, des électromécaniciens, des technologues en maintenance, etc.
-
Connaissance de l’anglais car la documentation technique est
généralement dans cette langue
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Ajusteur(euse) de machines
- Gréeur(euse) de navire
- Huileur(euse)-réparateur(trice) d'outils
- Intégrateur(trice) de machines-outils
- Mmécanicien(ne) d'appareillage (Hydro-Québec)
- Mécanicien(ne) de machines d’imprimerie
- Monteur(euse) de machines textiles
- Mécanicien(ne) d'entretien préventif
- Mécanicien(ne) de bâtiments
- Mécanicien(ne) de voitures de trains ou métro (formation en cours d'emploi offerte par l'employeur échelonnée sur 3 à 4 ans)
- Mécanicien(ne) en entretien préventif industriel
- Mécanicien(ne) industriel spécialisé(e) en automatisation (avec le double DEP en mécanique industrielle/électromécanique)
- Mécanicien(ne)
machiniste
-
Mécanicien-monteur ou mécanicienne-monteuse de machines industrielles
- Contremaître ou contremaîtresse de mécaniciens(nes)
industriels (après quelques années d’expérience
- Technicien(ne) d'entretien mécanique
- Technicien(ne) d'entretien préventif
- Technicien(ne) de groupes électrogènes (Forces armées)
- Technicien(ne)
en réfrigération et mécanique (Forces armées) formation offerte par les
Forces
- Technicien(ne) en multimécanique du réseau (Énergir)
- Tuyauteur(euse) industriel (avec l'Attestation de perfectionement en tuyauterie-soudage)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Ateliers d’usinage
- Compagnies forestières
- Compagnies minières
- Compagnies pétrolières
- Entrepreneurs en construction commerciale, institutionnelle et industrielle
- Entrepreneurs en travaux de génie civil
- Entreprises privées en production et distribution d'électricité
- Fabricants de chaudières, de réservoirs et autres contenants industriels
- Fabricants de
produits d’architecture et d’éléments de charpentes métalliques
- Industries aérospatiales (assemblage d'aéronefs, moteurs d'aéronefs, trains d'atterrisage, systèmes de contrôle du carburant d'aéronefs, composants de satellites de communication, systèmes avioniques, etc.)
- Industries chimiques et pétrochimiques (produits ménagers, produits de revêtement, gaz industriels, produits chimiques industriels, etc.)
- Industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites (pneus, pièces pour véhicules routiers, pièces pour véhicules récréatifs, matériaux de construction, emballages alimentaires ou industriels, contenants divers, articles ménagers, jouets, revêtements de sol, etc.)
- Industries agroalimentaires (laiteries, crèmeries, pâtisseries industrielles, boulangeries industrielles, usines de transformation de viandes et volailles, usines d'embouteillage, etc.)
- Industries papetières
- Industries sidérurgiques
- Manufacturiers de moteurs, de turbines et autres matériels de puissance
- Manufacturiers de machines et d’équipements industriels
- Manufacturiers d'appareillage et équipements électriques
- Manufacturiers de matériaux et autres produits de la construction
- Manufacturiers de meubles et autres produits de bois ouvré
- Manufacturiers de produits électriques (outils, appareils électriques, électroménagers, matériel d'éclairage, etc.)
- Manufacturiers de produits électroniques (matériel de télécommunication, appareils audiovisuels, instrumentation électronique, etc.)
- Manufacturiers de produits en optique et photonique (appareils de vision nocturne, systèmes GPS, lecteurs optiques, matériel de fibres optiques, etc.)
- Manufacturiers de véhicules de transport routier (autos, camions, autobus, motoneiges, tracteurs, etc.)
- Manufacturiers de véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, embarcations nautiques, etc.)
- Industries pharmaceutiques, des cosmétiques et biomédicales
- Industries du textile et du vêtement
- Imprimeries
- Autres industries (moyennes et grandes) utilisant de la machinerie industrielle
- Entreprises spécialisées en haute-technologie
- Entreprises d’entretien industriel
- Distributeurs et grossistes de machines et équipements industriels
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Établissements
d'enseignement post-secondaire (centres de formation professionnelle, cégeps
et universités)
EXIGENCES
DU MARCHÉ DU TRAVAIL :
-
Détenir ta carte de compétence est obligatoire pour travailler
sur les chantiers de construction. En début de carrière tu travailleras en tant
qu’apprenti et tu n’obtiendras ta carte de compagnon seulement après
avoir accumulé un minimum de 6 000 heures de travail comme apprenti(e)
(environ 3 ans).
Voici les détails auprès de la
Commission
de construction du Québec.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
- Mobilité essentielle partout au Québec pour les mécaniciens de chantiers
-
Capacité de s’adapter aux nombreux changements technologiques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 1er juin 2019 :
Pour le D.E.P. en mécanique
industrielle :
Le placement est TRÈS BON, 81 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu en emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques
autres répondants(es), soit 13 % ont choisi de poursuivre leurs études dans un
autre D.E.P. (ex : électromécanique ou soudage), au niveau du A.S.P. ou du D.E.C. en technologie de
la maintenance industrielle.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE EMPLOI A TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
225 | 159 | 159 | 29 |
Note 1 :hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (étiat de 75 % en 2019; 74 % en 2015 et 71 % en 2013).
Note 2 : le placement est meilleur hors-Montréal avec un taux de placement de plus de 85 %.
Sources :
Ministère de l’Éducation
SALAIRE :
Selon
les données de 2022 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
Dans le secteur de la construction :
- 25,81 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti(e) et ensuite augmente à 43,08 $/hre en tant que compagnon sur les chantiers de génie civil (infrastructures routières, infrastructures d'éoliennes,infrastructures électriques ou infrastructures de communications)
- 27,67 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti(e) et ensuite augmente à 46,12 $/hre en tant que compagnon sur les chantiers de construction industrielle lourde (noamment les infrastructures minières, etc.)
- 31,52 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti(e) et ensuite augmente à 48,75 $/hre en tant que compagnon sur les chantiers de génie civil (infrastructures de pipelines et réseaux de distribution de gaz naturel ou de pétrole)
Note 1 : Cependant, dans le secteur de la construction le salaire annuel moyen comme apprenti(e) au cours de la première année était de 31 500 $ (était de 31 400 $ en 2019; 30 700 $ en 2017; 22 900 $ en 2015; 26 000 $ en 2013 et 32 100 $ en 2011).
Note 2 : dans le secteur de la construction, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Secteur
privé hors-construction :
- 20,92 $/heure (37,5 ou 40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de matériel électronique
- 21,97 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que mécanicien(ne) industriel au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 22,46 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits textiles (auvents, toiles, tapis, etc.)
- 22,58 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que mécanicien(ne)-soudeur(euse) au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)
- 22,58 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que mécanicien(ne)-soudeur(euse) au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 22,63 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits en bois (panneaux agglomérés, parquets lattés, contreplaqués, etc.)
- 22,73 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de matériel électrique
- 23,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries de transformation alimentaire (viandes et volailles, produits marins, fruits et légumes)
- 23,35 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes entreprises de l'imprimerie
- 24,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)
- 24,65 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de la plasturgie, du caoutchouc, de la fibre de verre et des composites
- 25,25 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que mécanicien(ne) industriel au sein des grandes industries papetières
- 27,35 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'apprenti(e) et augmente à 29,40 $ en tant que mécanicien(ne) industriel au sein des grandes industries papetières
- 32,18 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'apprenti(e) et augmente à 35,36 $/heure en tant que compagnon au sein des grands manufacturiers de produits chimiques et pétrochimiques
- 32,36 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'apprenti(e) et augmente à 34,79 $ en tant que mécanicien(ne)-soudeur(euse) au sein des grandes industries papetières
- 33,07 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'apprenti(e) et augmente à 34,87 $/heure par la suite au sein des grandes industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies, etc.)
- 38,21 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'apprenti(e) mécanicien(ne) d'entretien et augmente à 42,46 $/heure par la suite au sein des grandes compagnies minières
Note 1 : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 25,85 $ en 2019; 22,95 $ en 2017; 20,00 $ en 2015 et 17,95 $ en 2013).
Note 2 : chez la plupart des grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Note 3 : chez les grands manufacturiers, tu débuteras au niveau apprenti pendant les 18 ou 24 premiers mois selon les entreprises.
Secteur public et parapublic :
- 32,26 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'apprenti(e) et augmente à 39,19 $/heure en tant que technicien(ne) en entretien mécanique - compagnon à l'Administration portuaire de Montréal
- 36,57 $/heure (40 hres/sem) en tant que mécanicien(ne) d'entretien (usine usines de filtration et pompage, incinérateur, arénas) à la Ville de Montréal
- 38,45 $/heure (40 hres/sem) en tant que mécanicien(ne)-soudeur(e) ou mécanicien(ne) en diagnostics en commandes industrielles à la Ville de Montréal
- 39,41 $/heure (40 hres/sem) en tant que stagiaire en multimécanique du réseau et augmente à 41,46 $ en tant que technicien(ne) en multimécanique du réseau - mécanique industrielle à Énergir (anciennement "Gaz métro")
- 40,35 $/heure (40 hres/sem) en tant que mécanicien(ne) de machinerie industrielle (usine de liquéfaction, stockage et regazéification du gaz naturel) à Énergir (anciennement "Gaz métro")
- 3
Note : dans le secteur le secteur public et parapublic, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, Commission
de la construction du Québec, Commission de la fonction publique du Canada, Syndicat des cols bleus
regroupés de Montréal
PORTRAIT DU MÉTIER :
Selon
Ainsi que plus de 1 500 ajusteuses et ajusteurs de machines dans l'ensemble des régions du Québec en 2022.
moins de 25 ans : 6 %
25 à 44 ans : 45 %
45 à 54 ans : 26 %
55 ans et + : 22 %
M
I
C
I
E
I
E
Industries de transformation des produits forestiers : 2 %
Industries chimiques et pétrochimiques (incluant les industries de la plasturgie) : 2 %
Autres industries (chantiers navals, raffineries de pétrole, etc.) : 2 %
Industries biomédicales, pharmaceutiques et cosméceutiques : 1 %
Centres hospitaliers universitaires et centres intégrés de santé et services sociaux : 1 %
A
Il y avait 171 employeurs qui embauchent des mécaniciens de chantier (dont les 10 plus importants réalisent plus de la moitié des travaux)
Ce sont 38 nouveaux apprentis qui sont entrés dans l’industrie.
L'âge moyen d'un(e) apprenti(e) était de 30 ans, alors que celui d'un(e)
compagnon était de 43 ans.
La répartition selon le groupe d'âge était :
mons de 25 % : 6 %
entre 25 et 34 ans : 26 %
entre 35 et 44 ans : 22 %
entre 45 et 54 ans : 21 %
entre 55 et 64 ans : 22 %
65 ans et plus : 4 %
Où retrouve-t-on le plus de mécaniciens(nes)
de chantier ?
La majorité d’entre-eux, soit 63 % œuvraient sur les chantiers de construction industrielle conventionnelle (usines, ateliers de fabrication, complexes industriels, etc.) et lourde (infrastructures minières)
plus de 25 % travaillaient dans le secteur de la construction de génie civil (infrastructures routières, d'éoliennes, électriques et de communications);
alors que seulement 12 % se retrouvaient dans le secteur de la construction commerciale et institutionnelle (surtout les grands chanatiers comme ceux des complexes hospitaliers).
Au cours de 2022, la proportion par région de travail était de :
21 % travaillaient en Montérégie,
15 % travailaient dans les régions de Laval et Laurentides,
15 % travaillaient en Mauricie,
12 % travaillaient au Saguenay-Lac-St-Jean,
10 % travaillaient dans les régions de Québec ou Chaudière-Appalaches,
9 % dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie
7 % travaillaient en Côte-Nord,
11 % étaient à l'extérieur du Québec,
Enfin, les régions de l'Estrie, de la Mauricie, de Québec et de la Côte-Nord offrent également de bonnes perspectives.
Le recrutement d’ouvriers spécialisés et expérimentés demeu- rera un des grands défis que devra relever l’industrie au cours des prochaines années.
D'ailleurs, les mécaniciens(nes) industriels figurent au 4e rang des métiers les plus difficiles à recruter au sein de cette industrie.
Comme la main-d’œuvre spécialisée n’abonde pas sur le marché du travail, les entreprises devront offrir des conditions de travail encore plus attrayantes pour attirer les meilleurs de la profession.
De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grands manufacturiers de l'aérospatial surtout ceux présents au Québec (Bombardier, Airbus, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation), puisque Les conséquences se répercutent alors aussi sur les nombreux sous-contractants d'ici Mais également les autres grands joueurs de industrie dans le monde (Boeing, Airbus, Lockhead Martin, General Dynamics, etc.) dont plusieurs entreprises québécoises y sont des sous-traitants.
Des pénuries sont à prévoir pour plusieurs postes de métiers spécialisés dont notamment les mécaniciens(nes) industriels.
L'industrie de la plasturgie et des composites a énorménement évolé au cours des dernières et comprennent très bien les problématiques environnementales actuelles.
D'ailleurs, plus de 40 % des entreprises se sont tournés vers la réalisation de projets d'écoconception motivées par leurs valeurs environnementales.
Avec la pénurie de main-d'œuvre que l'on observe, il est de plus en plus difficile de recruter du personnel spécialisé en production manufacturière.
D'ailleurs, selon une étude réalisée en 2021 par le Comité sectoriel de la main-d'oeuvre de l'industrie de la plasturgie; le métier de mécanicien(ne) industriel est l'un des métiers les plus difficiles à recruter compte des compétences spécialisées exigées et du faible nombre de candidats(es) disponibles.
Au sein de l'industrie papetière; plusieurs postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite.
Alors qu'elle réussit à former elle-même la plupart de ses ouvriers sans formation, les mécaniciens(es) tout comme les autres métiers de le maintenance industrielle sont très difficiles à recruter par les employeurs.
Enfin, les chantiers navals ont obtenu des contrats importants leur permettant de réaliser des projets de construction de navires pour plusieurs années à venir et devront embaucher du personnel spécialsié dont les tôlers.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie minière, Industrie Canada, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Emploi-Québec, Pôle d'excellence de l'industrie du matériel de transport terrestre du Québec.
Le nombre de mécaniciens industriels de chantier actifs a baissé continuellement, depuis 2013.
Il faut dire que le niveau d’activité des mécaniciens industriels de chantier peut varier de manière importante. Par exemple, les effectifs peuvent chuter rapidement entre 2 grands chantiers.
Les perspectives d’avenir pour tous les métiers de la construction, varient beaucoup selon la santé économique de l’industrie de la construction. Certaines années peuvent être excellentes pour les emplois avec de nombreux projets, alors que pour d’autres années sont moins bonnes.
La demande est en forte hausse et les travailleurs actuels sont peu disponibles.
Où retrouvait-t-on le plus de mécaniciens(nes) d'ascenseurs dans l'industrie de la construction ?
La majorité, soit 63 % œuvraientt sur les chantiers de construction industrielle ou sur les chantiers de construction résidentielle lourde (immeubles à condominiums);
plus de 25 % travaillaient sur les chantiers de construction de génie civil (infrastructures routières principalement, mais aussi infrastructures d'éoliennes, électriques et de communications);
alors que seulement 12 % étaient sur les chantiers de construction commerciale et institutionnelle (immeubles à bureaux, hôtels, centres commerciaux, immeubles à revenus locatifs, écoles, hôpitaux, résidences pour aînés, etc.).
Un(e) apprenti(e) travaille en moyenne 700 à 1 000 heures par année,
En 2022, le salaire annuel moyen d'un(e) apprenti(e) était de 31 500 $.
Alors que 61 % des compagnons ont travaillé au moins 500 heures.
en 2022, le salaire annuel moyenne d'un(e) compagnon était de 63 400 $.
L’activité se redresse quelque peu pour le secteur industriel. Cette croissance provient en bonne partie du projet minier Odyssey, par Canadian Malartic (1,4 G$), qui se déroule actuellement en Abitibi-Témiscamingue. À court terme, quelques projets s,ajouteront au cours des prochaines années.
La transition énergétique qui s’enclenche dans l’économie ainsi que la stratégie sur la filière québécoise de batteries pour voitures électriques pourraient s’avérer favorables pour le secteur, si des projets se concrétisent.
Le secteur Génie civil et voirie a connu un record d'heures travaillées au cours des dernières années.
Le sous-secteur des routes et des infrastructures s’annonce encore fort occupé pour les prochaines années à court et moyen terme avec de nombreux projets d’importance à venir.
La fin des travaux des grands projets électriques et l'absence de nouveaux projets de centrales électriques amènera un ralentissement dans le sous-secteur des infrastructures électriques et de communications.
Enfin, le secteur de l'éolien, peu de projets sont actuellement annoncées.
Les perspectives d’emploi sont très bonnes pour les mécaniciens de chantier.
(Source : Commission de la construction du Québec).
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie minière québécoise :
Le Québec est l’un des 10 territoires miniers les plus explorés au monde. Depuis le début des années 90, la moitié des mines ont commencé à être exploitées ce qui a permis au Québec de connaître une des plus grandes croissance de son industrie minière de toute son histoire. De plus, un grand nombre de géologues actuellement en emploi sont âgés et devront prendre leur retraite dans les prochaines années.
Pour toutes ces raisons, les perspectives de découvertes nouvelles et par le fait même des emplois pour des spécialistes des mines sont excellentes pour les 10 prochaines années. Maintenant, les exploitations minières du Québec représentent plus de 60 % de tous les minerais exploités au Canada.
Le sous-sol québécois est constitué à 90 % de roches précambriennes du Bouclier canadien. Il s’agit d’un ensemble géologique réputé mondialement pour ses gisements d’or, de cuivre, de zinc, de nickel, de fer et d’ilménite.
Le Québec recèle aussi un potentiel minéral significatif pour des gisements d’autres substances, telles ceux du Mont Wright (fer) à Fermont, du Lac Tio (fer et titane) à Havre-Saint-Pierre, de Niobec (niobium) au Saguenay, de Stratmin (graphite) à Mont-Laurier, Raglan (nickel-cuivre) en Ungava et de Renard (diamant) au nord du Québec.
Parmi les ressources
minérales exploitées, on retrouve : les
minéraux métalliques : or, nickel, cuivre, zinc, argent, mais aussi le
niobium, le magnésium, le palatine, et la tellure les
minéraux non métalliques : le charbon, le sable,
le gravier, la pierre architecturale, incluant, le graphite, le titane, le quartz ou la silice,
mais aussi le soufre, le sel, la tourbe, le mica, la stéatité et la
chrysolite.
Pour ce qui des minéraux en exploration (la découverte de gîtes détenant
potentiellement des ressources), il y a :
les minerais métalliques (des métaux non
ferreux rares comme : la tantale, le lithium, le béryllium, le zirconium, le
hafnium, le germanium, le gallium, ainsi que l’yttrium et le scandium); les minerais non métalliques (pierres gemmes comme
: le diamant, mais également l'aigue-marine, l'apatite, le quartz enfumé, la
labradorite, la cordiérite, la pyope, l'amazonite, la gaspéite, la
scapolite, etc.).
Par ailleurs, les secteurs miniers bien établis, tels ceux de Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Matagami et Chibougamau, recèlent toujours d’importants gisements, notamment en profondeur.
En 2015, l'ensemble de l'industrie minière a généré des revenus de 5,8 milliards, regroupait une cinquantaine d'entreprises et employait plus de 45 600 personnes.
En ce qui concerne le secteur de l'exploitation et du traitement des minerais, on y retrouvait 21 compagnies d'exploitation minière qui employaient plus de 13 600 travailleuses et travailleurs, notamment plusieurs mécaniciens industriels.
Près de 30 % de la main-d’œuvre de l’industrie minière devrait prendre sa retraite au cours des cinq prochaines années. Cet important besoin de main-d’œuvre pose aussi le défi d’intégrer rapidement un grand nombre de travailleurs aux particularités de l’emploi dans le secteur minier.
Selon le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines; le métier de mécanicien(ne) industriel figure au 4e rang des métiers les plus en demande dans l'industrie minière.
L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :
En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.
Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.
Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.
Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.
Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.
Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.
Selon le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de la métallurgie; le métier de mécanicien(ne) industriel figure dans le top 10 des métiers les plus en demande dans l'industrie de première transformation des métaux.
Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces)
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienn
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend notamment les 3 sous-secteurs suivants, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages pour des applications industrielles.
On y comptait plus
de 660 entreprises ayant généré des revenus totalisant plus de 700
millions $ et qui employaient plus de 11 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Saguenay-Lac-St-Jean.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques;
machines et
équipements pour
industries alimentaires; machines et équipements pour l'industries
papetières); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport;
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau;
etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : des convoyeurs; du matériel de levage;
de systèmes et équipements
de manutention; d'autres matériel de manutention; etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
On y fabrique des machines et équipements agricoles;
des machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier; des machines
et équipements forestiers; des machines
et équipements miniers et de carrières; etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millions $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 millions $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, des pompes (à condensat, à turbines
verticales, d'égout submersibles, de puisard d'égout, de puisard pour
eau claire, d'incendie, horizontales à aspiration par le bout,
horizontales à double aspiration, verticales en ligne, etc.); etc.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie minière, Industrie Canada, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Emploi-Québec, Pôle d'excellence de l'industrie du matériel de transport terrestre du Québec.
PORTRAIT ET PERSPECTIVES PAR RÉGIONS :
La région de la Gaspésie véritable capitale nord-américaine de l'industrie éolienne puisqu'elle est le deuxième plus important gisement éolien au monde.
Elle compte plus de 385 éoliennes réparties dans 17 parcs éoliens (soit plus de la moitié de tous les parcs éoliens du Québec dont le parc éolien Gros-Morne-Sainte-Madeleine, situé en Haute-Gaspésie, le plus grand parc éolien au Canada) d'une capacité de production totale de plus de 1 200 MW, soit l'équivalent permettant de desservir un village au complet.
Cette industrie regroupe plus d’une trentaine d’entreprises actives dans la fabrication de pales, de tours et de convertisseurs électriques, dans la construction de parcs éoliens et dans l’opération et la maintenance de parcs éoliens, ce qui procure de l'À plusieurs centaines de personnes.
Mais également pour des équipements
industriels (machines et
équipements agricoles, équipements pour usines de traitement des eaux,
machines et matériel agricoles, machines et matériel pour la foresterie,
matériel pour la construction, cheminées industrielles, vérins hydrauliques,
réservoirs de stockage, réservoirs pour procédés industriels, systèmes
automaties de manutention, etc.).
On y retrouve plus d'une centaine
d'entreprises manufacturières qui emploient plus de 2 000 personnes (en plus
de 2 principaux employeurs industriels, soit Premier Tech et Bombardier
transport qui emploient à eux-seuls plus de 2 300 travailleuses et
travailleurs).
M
et en équipements
industriels (ex : réservoirs
pour procédés industriels, réservoirs de stockage, convoyeurs, ponts
roulants, treuils de centrales hydroélectriques, treuils industriels,
treuils de mines, trémies et silos industriels, machines et équipements
forestiers, équipements et matériel de manutention, vannes hydrauliques pour
barrages hydroélectriques, véhicules de service sur rails, machines et
équipements pour scieries, équipements pour industries de l'aluminium,
équipements pour industries minières, systèmes d'automatisation des procédés
industriels, etc.).