Retour à page du secteur chimie et biotechnologies

Retour à la page d'accueil

 

 

emballages alimentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

cartons d'emballage

 

 

 

 

 

SECTEUR : CHIMIE ET BIOTECHNOLOGIES

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL

 

TECHNOLOGUE EN PROCÉDÉS INDUSTRIELS

DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C. 

 

Consulte aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos de technologues en génie chimique qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que technologue en procédés industriels; tu saeras responsable de surveiller les opérations, contrôler les procédés et et à résoudre des problèmes de fonctionnement des équipements de procédés industriels de transformation de la matière et participer à l'optimisation des procédés et au développement de technologies durables.

 

Tu auras pour tâches de :

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Très bonne santé

-         Ne pas souffrir d’allergies

-         Bonne vision et bonne ouïe

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser les différents problèmes en production

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable des opérations

-         Bonnes habiletés et bonne dextérité manuelles pour  utiliser efficacement les différents équipements

-         Minutie et précision car tu auras à contrôler de façon précise les procédés

-         bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier les activités de production

-         Sens de l’observation pour observer et détecter des anomalies dans le processus de production

-        Autonomie et débrouillardise car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes

-         Bon jugement et sens de l’initiative pour pouvoir réagir rapidement et efficacement lors de situations d’urgence

-         Capacité de travailler sous pression et bonne résistance au stress car on te demandera de régler des problèmes rapidement et être prêt à intervenir dans toutes situations d’urgence

-         Polyvalence car tu seras appelé(e) à effectuer différentes tâches en usine (notamment dans les PME)

-         Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres techniciens et des ingénieurs chimistes (et parfois des chimistes dans les laboratoires)

-         Connaissance de l’anglais car la plupart des publications spécialisées sont dans cette langue

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-         Conducteur(trice) d’installation de traitement chimique

-         Conducteur(trice) de chaudière

-    Contrôleur(euse) de production

-    Opérateur(trice) à la production en traitement des produits chimiques

-    Opérateur(trice) à la purification en traitement des produits chimiques

-    Opérateur(trice) à la récupération de gaz

-    Opérateur(trice) au traitement des produits pharmaceutiques

-    Opérateur(trice) aux procédés en traitement des produits chimiques

-    Opérateur(trice) d'équipements en industrie chimique

-    Régulateur(trice) de traitement de gaz

-    Raffineur(euse) de gaz

-        Représentant(e) technique en produits chimiques

-    Superviseur(e) de production

-    Superviseur(e) du contrôle de la qualité

-    Technicien(ne) en bioprocédés

-         Technicien(ne) en chimie

-    Technicien(ne) en contrôle de la qualité

-    Technicien(ne) en développement de produits

-     Technicien(ne) en laboratoire d'analyses

-    Technicien(ne) en laboratoire de recherche et développement

-         Technologue en génie pétrochimique

-    Technologue en pâtes et papiers

-         Technologue en procédés de fabrication alimentaire

-    Technologue en transformation de bioproduits

-    Technologue en transformation des composites

-         Technologue en transformation des plastiques

-         Technologue en transformation du caoutchouc

-    Technologue en traitement thermiques des métaux

-    Technologue en recherche & développement

EMPLOYEURS POTENTIELS : 

-    Industries agroalimentaires

-    Industries biotechnologiques (développement de bioprécédés et bioproduits)

-        Industries chimiques (peintures, solvants, spécialités industrielles, etc.)

-    Industries papetières

-    Industrie de la plasturgie, du caoutchouc et des composites

-    Industries de première transformation des métaux (aciéries, affineries, alumineries)

-        Industries pharmaceutiques et cosméceutiques

-        Industries pétrolières

-    Cimenteries

-    Compagnies minières (traitement des minerais)

-    Entreprises de biotechnologies

-    Entreprises spécialisées en destruction et traitement des déchets dangereux

-         Laboratoires privés d’analyses et d’essais

-        Laboratoires et centres de recherches privés (Institut recherche en agroenvironnement, entreprises de recherches en biotechnologie, entreprises de recherche pharmaceutique, etc.)

-       Laboratoires et centres de recherches publics (INRS, CRIQ, Centre recherche sur les sols, centre de recherche en foresterie, Centre de recherche sur les biotechnologies marines, Institut des matériaux industriels, etc.)

-         Gouvernement du Canada : Carrières en sciences et technologie,
Agence canadienne d'inspection des aliments, Conseil National de recherches Canada,Recherche et Développement pour la Défense Canada (RDCC Valcartier),
Environnement Canada, Ressources naturelles Canada, Agriculture et Agroalime

-         Gouvernement du Québec : Centre de recherches industrielles du Québec
Centre d’expertises et d’analyses environnementales
Laboratoire des chaussées du Ministère des transports
Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale
  

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-         Polyvalence

-         Horaires de travail sur quarts (jour/soir/nuit) pour les postes en opérations de production

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

-         Certains employeurs exigent d’être membre de l’Ordre des technologues professionnels

AFFILIATION À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :

 

Aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de pratiquer en tant que technicien(ne) ou technologue en procédés industriels.

 

Par contre, il est fortement recommandé de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec.

 

L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession.

 

PLACEMENT :

 

Le placement est TRÈS BON, 80 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Par contre, un répondant a poursuivi ses études à l'université en génie chimique.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

31 24 24 1

Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 75 % en 2018; 70 % en 2016; 67 % en 2014; 73 % en 2013 et de 90 % en 2012).

Note 2 : baisse assez importante également du nombre de répondants(es) poursuivant des études universitaires.

Source : Ministère de l’Enseignement supérieur du Québec

SALAIRE :  

Selon les données de 2022 :

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-         24,00 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME

-         25,56 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites

-    27,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en procédés au sein des grands manufacturiers de produits en plastique, en caoutchouc, en fibre de verre ou en composites

-     27,48 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries pharmaceutiques et cosméceutiques

-    30,99 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries papetières

-    31,09 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) aux opérations - niveau apprenti(e) et augmente à 35,09 $/heure en tant que technicien(ne) aux opérations ou technicien(ne) aux procédés ou technicien(ne) en contrôle de la qualité - niveau débutant sein des grandes entreprises en raffinage pétrolier (Québec et hors-Québec)

-    34,22 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes compagnies minières (usines de traitement des minerais)

-    36,81 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries de premiere transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies)

-       37,45 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en procédés de traitement au sein des grandes compagnies minières

-    37,88 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) au contrôle de la qualité au sein des grandes industries chimiques et pétrochimiques

-    38,07 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que technicien(ne) de projets ou technicien(ne) en gestion et design du réseau ou technicien(ne) d'ingénierie à Énergir (anciennement "Gaz métro")

-    38,22 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) aux procédés ou technicien(ne) de production au sein des grandes industries chimiques et pétrochimiques

Note 1 : légère hausse de la moyenne salariale par rapport aux années précédentes (était de 23,25 $ en 2018; 22,42 $ en 2017; 25,50 $ en 2016 et 28,28 $ en 2014).

 

Note 2 : dans certaines grandes industries, il faut ajouter au taux horaire, une prime pour le travail de soir ou une prime pour le travail de nuit

 

Note 3 : ce métier figure parmi ceux de la formation technique ayant la moyenne salariale en début de carrière la plus élevée dans le secteur privée

Sources : inistère de l’Enseigenment supérieur, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries alimentaires, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries pharmaceutiques et cosméceutiques, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries chimiques et pétrochimiques,  conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries papetières, conventions collectives des employés des grandes entreprises pétrolières et conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières.

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

 

Selon Emploi-Québec; il y avait :

 

Plus de 5 000 opérateurs(trices) d'équipements et d'installations de traitement des produits chimiques;

Plus de 1 500 opérateurs(trices) de procédés et d'équipements dans la fabrication de produits chimiques, traitement du gaz et raffinage du pétrole;

Plus de 2 500 superviseurs(es) et coordonnateurs(trices) en fabrication de produits chimiques, traitement du gaz et raffinage du pétrole;

Plus de 2 500 superviseurs(es) et coordonnateurs(trices) en fabrication de produits en plastiques, composites et caoutchouc;

Ainsi qu eplus de 900 superviseurs(es) et coordonnateurs(trices) des procédés en fabrication de produits en pâtes et papiers dans l'ensemble des régions de la province en 2022.

 

Plus de 77 % de ces technologues étaient des hommes.

 

Plus de 49 % des technologues étaient âgés de moins de 45 ans.

 

Plus de 98 % occupaient un poste à temps complet.

 

Plus de 60 % des emplois étaient concentrés dans les régions de la Montérégie, Montréal, Lanaudière et Laval.

 

La répartition des principaux employeurs était :

PERSPECTIVES D’AVENIR : 

 

Les industries pétrochimiques,pétrolières et pharmaceutiques ont effectuées plusieurs mises à pied, ce qui a fait diminuer la demande de façon relativement importante.

 

Par contre, ces techniciens(nes) sont notamment très recherchés par les industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries) et les compagnies minières.

 

C'est l'un des métiers de la formation technique dont la moyenne salariale en début de carrière est la plus élevée.

 

Au sein de l'industrie papetière :

 

La majorité des entreprises papetières appartiennent à de grandes multinationales qui effectuent des rationalisations dans leurs usines et ferment les moins rentables afin de devenir plus concurrentiel dans le marché mondial.

 

Ce sont principalement les usines qui fabriquent du papier journal ou du papier tout usage qui deviennent de moins en moins rentables.

 

Même là, certains emplois spécialisés sont encore nécessaires même si la production est diminuée dont les technologues en contrôle de la qualité, les technologues en planification de la production et les technologues en maintenance industrielle.

 

Or, les usines qui fabriquent du papier hygiénique, du papier fin et spécialisé, des emballages alimentaires et des emballages en carton fonctionnement très bien.

 

Avec plus de 68 usines qui emploient plus de 17 200 travailleuses et travailleurs que l'on retrouve au Québec, ce n'est les emplois qui manquent au sein de cette industrie. Donc, ce n'est pas demain que cette industrie cessera d'exister au Québec ....

 

Actuellement, l'âge moyen actuel d'un travailleur de l'industrie papetière est de 52 ans, donc un grand nombre devront prendre leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés, même ils ne le sont pas tous. Il ne faut pas oublier, que le Québec est l'un des grands producteurs de papiers au monde et qu'il y a plus de 50 usines papetières dans la province et ne fermeront pas toutes dans les prochaines années.

 

Les perspectives d'emploi au sein de cette industrie sont donc très bonnes.

 

L'industrie de la première transformation des métaux sera favorisée par la reprise des activités dans l'industrie automobile et en aéronautique ainsi que par les projets d'infrastructures publiques.

 

Les débouchés proviendront principalement des postes qui seront libérés par des travailleurs(euses) qui prendront leur retraite ou qui obtiendront des promotions à des postes de supervision, mais aussi de l'augmentation de l'emploi.

 

Les emplois seront surtout orientés vers les PME que dans les grandes entreprises de première transformation des métaux.

 

Preuve que les diplômés(es) sont recherchés(es), les employeurs ont bonifié leur offre salariale afin d'attirer d'avantage de candidats(es).

 

Les perspectives restent très bonnes

 

L’'industrie minière connaît actuellement des hauts et des bas dus, en majeure partie, à la baisse de la valeur de certains métaux.

 

Cependant, ce cycle baissier n’affecte pas l’ensemble des acteurs du secteur minier. Il ne faut pas oublier les projets miniers qui sont sur le point de voir le jour dans un avenir rapproché. Il n’en demeure pas moins que les entreprises du secteur minier québécois font face

 

à des enjeux de taille notamment le vieillissement de sa main-d'œuvre.

 

Les étudiants(es) obtiennent souvent un emploi avant de terminer leurs études. D'ailleurs, plusieurs entreprises les paient mêmes pendant leur dernière année d'études afin de les fidéliser. De plus, ces entreprises offrent de nombreux avantages et d'excellentes conditions de travail afin d'attirer et de garder leur main-d'œuvre. Par exemple, elles utilisent des services de navette aérienne afin que leurs travailleurs(euses) habitant l'extérieur des régions minières  puissent résider dans la région de leur choix tout en pouvant travaillant dans mines en régions éloignées.

 

Des appartements ou chambres en maisons de chambres payées par l'employeur avec une multitude de services inclus (ex : Internet, câble, interurbains gratuits, salle de conditionnement physique, salles de loisirs, etc.) sont également laissés à la disposition de leurs travailleurs (qu'ils soient simples ouvriers, superviseurs ou ingénieurs).

 

On leur offre des horaires organisées en 7 jours de travail + 7 jours de congé OU 14 jours de travail + 14 jours de congé permettant aux travailleurs d'accorder davantage de temps à leur famille et à leurs loisirs. Enfin, l'industrie minière est l'une des industries offrant la rémunération et les avantages sociaux (assurance collective, régime de retraite, etc) les plus avantageux et parmi les meilleurs.

 

Bien que la situation puisse évoluer rapidement, la récente hausse de prix des ressources naturelles devrait favoriser les investissements dans l'industrie minière, notamment dans l'or, ce qui créera de nouveaux besoins.

 

Selon une étude réalisée en 2021 du Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines, plus d'une quarantaine de techniciens en procédés de traitement des minerais seront recherchés par les compagnies minières afin de combler les besoins de l'industrie au cours des prochaines années.

 

l'industrie pharmaceutique et cosméceutique

 

Il y a d'excellentes possibilités d’emploi pour les prochaines années dans ce domaine, malgré les périodes difficiles que subit actuellement cette industrie.

 

Dans la région de Laval, ce sont près de 200 emplois spécialisés qui devront être recrutés, alors que dans  la région de Montréal, ce sont près de 300 emplois spécialisés à pourvoir au cours des prochaines années selon le Comité sectoriel de la main-d'oeuvre pharmaceutique.

 

Selon une enquête de Pharmabio Développement, plus de 66 % des entreprises interrogées prévoient une croissance de leurs activités au cours des 10 prochaines années.

 

Parmi les métiers les plus recherchés, on retrouve les opérateurs de bioprocédés, les opérateurs de bioprocédés et les techniciens en contrôle de la qualité.

 

Pour plus de détails :

 

Consulte le site de l'Institut de chimie et de pétrochimie du Cégep de Maisonneuve pour des infos sur les perspectives de ces techniciens.

 

Consulte également le site du Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage qui fait un profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi

 

Consulte également le Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique  où tu auras davantage d’informations sur le profil de cette industrie et des informations sur les perspectives d’emploi.

 

Ainsi que le site du Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la métallurgie qui fait notamment un profil de l’industrie métallurgique québécoise.

 

La rémunération moyenne après expérience en 2022 :

 

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés industriels détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 55 100 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise pharmaceutique était de 71 800 $.

 

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés industriels détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie papetière était de 75 500 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés (usine de liquéfaction et regazéification du gaz naturel) détenant 10 années d'expérience au sein d'Énergir était de 80 500 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés industriels détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie chimique ou pétrochimique était de 89 800 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés industriels détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux était de 90 700 $;

 

et le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) en procédés de traitement des minerais détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière était de 93 500 $.

 

BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :

 

L'industrie minière québécoise :

 

Le Québec est l’un des 10 territoires miniers les plus explorés au monde. Depuis le début des années 90, la moitié des mines ont commencé à être exploitées ce qui a permis au Québec de connaître une des plus grandes croissance de son industrie minière de toute son histoire. De plus, un grand nombre de géologues actuellement en emploi sont âgés et devront prendre leur retraite dans les prochaines années. Pour toutes ces raisons, les perspectives de découvertes nouvelles et par le fait même des emplois pour des spécialistes des mines sont excellentes pour les 10 prochaines années. Maintenant, les exploitations minières du Québec représentent plus de 60 % de tous les minerais exploités au Canada.

 

En 2015, l'ensemble de l'industrie minière a généré des revenus de 5,8 milliards, regroupait une cinquantaine d'entreprises et employait plus de 45 600 personnes.

 

En ce qui concerne le secteur de l'exploitation et du traitement des minerais, on y retrouvait 21 compagnies d'exploitation minière qui employaient plus de 13 600 travailleuses et travailleurs.

 

Près de 30 % de la main-d’œuvre de l’industrie minière devrait prendre sa retraite au cours des cinq prochaines années. Cet important besoin de main-d’œuvre pose aussi le défi d’intégrer rapidement un grand nombre de travailleurs aux particularités de l’emploi dans le secteur minier.

 

Selon une étude du Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines, le métier de technicien(ne) en procédés chimiques (ex-æquo avec les technologues en chimie et les techniciens en assainissement des eaux) figure au 2e rang des métiers de la formation technique les plus en demande dans l'industrie minière.

 

L'industrie québécoise des pâtes et papiers :

 

La majorité des entreprises papetières appartiennent à de grandes multinationales qui effectuent des rationalisations dans ses usines et ferment les moins rentables afin de devenir plus concurrentiel dans le marché mondial.

 

Ce sont principalement les usines qui fabriquent du papier journal ou du papier tout usage qui deviennent de moins en moins rentables.

 

Même là, certains emplois spécialisés sont encore nécessaires même si la production est diminuée dont les technologues en contrôle de la qualité, les technologues en planification de la production et les technologues en maintenance industrielle.

 

Or, les usines qui fabriquent du papier hygiénique, du papier fin et spécialisé, des emballages alimentaires et des emballages en carton fonctionnement très bien.

 

Avec plus de 68 usines qui emploient plus de 17 200 travailleuses et travailleurs que l'on retrouve au Québec, ce n'est les emplois qui manquent au sein de cette industrie. Donc, ce n'est pas demain que cette industrie cessera d'exister au Québec ....

 

On y fabrique :

 

du papier pour les soins personnels et de beauté (papier hygiénique, serviettes et tampons hygiéniques, napperons et essuie-tout); emballages en papier (principalement pour les produits alimentaires tels que les viandes, poissons et fruits et légumes et l'emballage de divers produits industriels délicats); papier d'impression (couché, non couché, etc.); papiers spéciaux et de sécurité (pour les beaux-arts, pour le graphisme, papier de sécurité pour passeports, chèques, contrats, etc.); carton caisse (pour les emballages commerciaux de toutes sortes dont les objets fragiles ou des matériaux difformes); carton plat (pour l'isolation en construction de bâtiments ou accessoires pour la fabrication de meubles, l'encadrement et la reliure); papier d'édition (livres, magazines, etc.); papiers commerciaux (enveloppes, étiquettes, affiches, dépliants, etc et autres fournitures de bureau, même s'ils sont moins utilisés qu'auparavant, ils sont toujours en usage dans la plupart des entreprises) et enfin, le papier journal (voué à disparaître, mais encore utilisé, mais volume moins important).

 

Actuellement, l'âge moyen actuel d'un travailleur de l'industrie papetière est de 52 ans, donc un grand nombre devront prendre leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés, même ils ne le sont pas tous. Il ne faut pas oublier, que le Québec est l'un des grands producteurs de papiers au monde et qu'il y a plus de 50 usines papetières dans la province et ne fermeront pas toutes dans les prochaines années.

 

L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :

 

En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.

 

Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.

 

Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.

 

Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.

 

Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.

 

Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.

 

Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.

 

L'industrie québécoise de la plasturgie et des composites :

 

On trouve la matière plastique dans la quasi-totalité des segments d'utilisation finale de l'économie. Ses particularités (facilité de transformation, légèreté et résistance à la corrosion) ont favorisé la création de nouveaux produits. La matière plastique a également remplacé le papier, le verre et le métal dans certaines applications traditionnelles.

 

Dans le secteur des plastiques, la liste des principaux produits fabriqués est éclectique : aucun produit n'est fabriqué par plus de 16 % des entreprises.

Parmi les principaux produits fabriqués, figurent :

Dans le secteur des composites, les principaux produits fabriqués sont :

Plusieurs procédés de transformation sont utilisés par les entreprises de la plasturgie, voici les principaux :

  1. injection : 92 %

  2. thermoformage : 73 %

  3. extrusion profilés et tubes : 45 %

  4. moulage par compression : 28 %

  5. moulage à contact : 28 %

En 2015, Elle avait un marché de plus de 5,3 milliards $ (dont 1,6 milliards en exportations, soit 30 % des produits fabriqués).

 

En 2015, l’industrie des plastiques et des composites comptait au Québec, 442 entreprises, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à 2011 (461).Elles regroupaient 28 % des entreprises canadiennes du secteur, ce qui place la province au 2e rang en importance après l’Ontario, qui en regroupe 47 %.

 

Au sein de l’industrie des plastiques et des composites au Québec, les trois quarts des entreprises (76 %) oeuvrent principalement dans la fabrication de produits en plastique; près d’un quart (22 %) sont principalement dans le secteur des composites; Seule une minorité d’entreprises (2 %) oeuvrent dans 2 secteurs.

 

En 2015, l’industrie des plastiques et des composites regroupait ainsi 347 entreprises oeuvrant dans le secteur des plastiques et 104 oeuvrant dans le secteur des composites.

 

Parmi l’ensemble des entreprises répertoriées au Québec en 2015, le sous-secteur de la fabrication d’autres produits 60 % des entreprises. Ce sous-secteur inclut : la fabrication d'appareils sanitaires en plastique, la fabrication de pièces en plastique pour véhicules automobiles, ainsi que la fabrication de tous les autres produits en plastique, qui inclut la fabrication de produits en composites.

 

La diminution du nombre d'entreprises se concentrait dans les domaines de la fabrication de tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique, de la fabrication des bouteilles, contenants, emballages et sacs en plastique.

 

En 2015, plus de 99 % des entreprises sont des PME, dont 17 % sont des microentreprises de 1 à 4 employés, 54 % de petites entreprises comptant de 5 à 49 employés et 29 % de moyennes entreprises avec 50 à 499 employés, alors que les grandes entreprises ne représentaient que moins de 1 % (seulement 4 entreprises).

 

L’industrie des plastiques et des composites compte plus de 21 000 travailleuses et travailleurs (une stabilité depuis 2012), ce qui représente 5 % de l’ensemble des employés de l’industrie manufacturière. En moyenne, les entreprises de l’industrie comptent 49 employés(es).

 

La région de Montréal compte la plus concentration de l'industrie (30 %, soit 133 entreprises qui employaient plus de 6 300 personnes);

Suivie de la Montérégie (22 % avec 98 entreprises qui employaient plus de 4 600 personnes);

Vient ensuite la région de Chaudière-Appalaches (12 %, soit 53 entreprises qui employaient plus de 2 500 personnes);

Ainsi que Lanaudière (7 % avec 31 entreprises qui employaient plus de 1 500 personnes).

Alors les régions de Laval, Laurentides et Centre-du-Québec représentaient 5 % chacun (soit une vingtaine d'entreprises qui employaient environ 1 000 personnes dans chacune de ces régions).

La répartition des entreprises et des emplois par sous-secteurs était :

L'industrie pharmaceutique québécoise :

 

Malgré ses nombreuses difficultés au cours des dernières années, Montréal reste l’une des rares métropoles au monde où une entreprise peut procéder toutes les étapes de la mise au point d’un médicament.

 

On y retrouve une quarantaine d'entreprises qui y fabriquent des médicaments d'origine, des médicaments génétiques et des médicaments de santé naturelle plus de 8 500 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans les régions de Montréal, Laval, Québec et Montérégie.

 

En plus des grandes sociétés pharmaceutiques (américaines, britanniques ou suisses), on y retrouve également quelques entreprises québécoises qui ont su s'intégrer dans ce lucratif marché mondial.

 

Les technologues en laboratoire y effectue des essais afin d'assurer le contrôle de la qualité des médicaments fabriqués et participent à la mise au point et le développement de nouveaux médicaments.

 

L'industrie québécoise des services environnementaux :

 

En 2015, son marché était de 1,5 milliards $ qui regroupait plus de 600 entreprises dont les services environnementaux est leur activité principale et qui procuraient de l'emploi pour plus de 33 300 personnes.

 

On retrouve notamment une vingtaine de firmes de consultants et entreprises détenant une centaine de laboratoires privées d'essais et d'analyses laboratoires spécialisés dans le domaine des sciences géoenvironnementales (analyses physico-chimiques, caractérisation environnementale, etc.).

 

Plus de 200 entreprises spécialisées en assainissement et gestion des déchets offrent des services de gestion d'usines de traitement des eaux usées de municipalités et d'industries, de gestion, traitement et destruction des déchets agricoles, domestiques ou industriels, etc.

 

Pour plus de détails, consulte le portrait des secteurs industriels suivants :

Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec,  Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de la plasturgie, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie pharmaceutique et Conseil des industries des pâtes et papiers.

 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

voir aussi la section "autres formation"

 

Le Diplôme d’études collégiales en technologie des procédés industriels et environnement D.E.C. a une durée totale de 3 ans offert à temps complet de jour seulement.

Il est également offert à temps complet de jour en formule intensive sur 2 ans par le Cégep de Maisonneuve pour les titulaires d'un autre D.E.C. ayant complété tous les cours de la formation générale du collégial (langue maternelle, langue seconde, philosophie et éducation physique).

 

Davantage élaboré et plus multidisciplinaire que ses prédécesseurs (le D.E.C. en techniques de génie chimique et le D.E.C. en techniques des procédés chimiques); puisqu'il ne se consacre pas que dans l'industrie chimique, mais aussi aux procédés des industries pharmaceutiques et biotechnologies, de l'industrie de la première transformation des métaux, de la transformation alimentaire, de la transformation de la biomasse (bioproduits), etc.

De plus, il est fortement axé sur les procédés écoresponsables.

 

Il s'intéresse aux comportements et phénomènes tant chimiques que physiques de la matière première, de matériaux et des procédés de transformation. Il s'intéresse également au bon fonctionnement d'une multitude d'équipements, de machines et appareils de haute technologie utilisées en industrie pour solidifier, liquéfier ou gazéifier de la matière et des équipements de contrôle des opérations (contrôle de la qualité, détection de chaleur, détection de gaz, détection d'incendies, etc.).

 

Au cours de la première année; tu acquerras les connaissances fondamentales nécessaires aux procédés industriels (mathématiques, physique et chimie); tu seras initié(e) aux principes de base des phénomènes chimiques en solution (les différentes unités de concentration, les processus de dissolution, les différentes propriétés des solutions); tu apprendras les techniques de base d'analyse de composés inorganiques dans les procédés industriels (comme les solvants, les apprêts chimiques et les métaux); tu seras familiarisé(e) avec les phénomènes de transfert de chaleur dans les procédés (conduction, convection et rayonnement) et tu seras initié(e) aux principes de base de la mécanique des fluides (comportement des liquides, gaz et plasmas et leurs forces internes associées) et enfin, tu seras familiarisé(e) avec le fonctionnement de différents types de systèmes de conditionnement de produits chimiques (machines de remplissage et de bouchage pour liquides, systèmes de remplissage pour additifs, huiles ou lubrifiants, systèmes de dosage pour poudres ou granules, systèmes de pesage, systèmes d'emballage mono dose, etc.).

 

Tu auras des cours tels que : mathématiques appliquées aux procédés industriels, électricité industrielle, transformations chimiques de la matière, analyse et expérimentation de la profession, introduction aux procédés industriels, communication et prévention en milieu industriel, statistiques appliquées aux procédés industriels, fonctionnement des systèmes de conditionnement, chaleur et transport de la matière, phénomènes chimiques en solution, analyse des composés inorganiques dans les procédés et mécanique des fluides.

 

Au cours de la deuxième année; tu apprendras les techniques de base d'analyse de composés organiques dans les procédés industriels (contenant au moins l'élément carbone et un ou plusieurs des éléments suivants : hydrogène, halogènes, oxygène, soufre, phosphore, silicium ou azote); tu seras familiarisé(e) avec le fonctionnement de différents types de systèmes  et leurs procédés en industrie chimique : systèmes de mélange (agitateurs, malaxeurs chimiques, mélangeurs chimiques, etc.); des systèmes de contrôle-commande (actionneurs, capteurs, régulateurs, panneaux de contrôle, etc.); systèmes de manutention et de transport de gaz industriels (approvisionnement, injection, entreposage); tu seras initié(e) aux procédures de base de la maintenance préventive des systèmes et équipements industriels; tu apprendras les principales techniques de séparation des mélanges (dégrillage, décantation, centrifugation, cristallisation, distillation, filtration, chromatographie, etc.) et tu acquerras les bases des essais physico-chimiques en laboratoire de contrôle de la qualité (pour y caractériser les métaux ou minéraux dans les produits par exemple).

 

Tu auras des cours tels que : analyse des composés organiques dans les procédés, fonctionnement des réacteurs industriels et des systèmes de mélange, fonctionnement des systèmes automatisés de contrôle-commande des procédés industriels, santé/sécurité et hygiène en industrie, techniques de séparation, fonctionnement des équipements de transport de gaz, opérations de procédés simples, procédés de conditionnement des liquides et des gaz, procédés de conditionnement des solides, maintenance des équipements en procédés industriels, automates et boucles simples, régulation des procédés et essais et mesures physico-chimiques.

 

Au cours de la troisième année; tu apprendras le fonctionnement et procédés des équipements de transfert de chaleur (réchauffeurs à huile chaude, systèmes de transfert de chaleur à l'eau, pompes, vannes, vaporisateurs, etc.); tu seras initié(e) aux différents types de bioprocédés utilisant des microorganismes (tels que virus, bactéries, protéines, levures, etc.) pour la fabrication des produits biosourcés (biofertilisants, biocarburants, biocosmétiques, bioplastiques, papier recyclé, etc.) et aux méthodes de traitement et valorisation des rejets et résidus industriels; tu apprendras les principaux procédés de production de composés organiques (produits pharmaceutiques, cosmétiques, produits de santé naturels, aromes ou colorants alimentaires ou fertilisants par exemple) et de composés inorganiques (produits de revêtements et solvants, plastiques ou produits de papier par exemple);  tu seras familiarisé(e) avec les différentes méthodes de contrôle de la qualité; tu acquerras les compétences nécessaires pour superviser des opérations et des procédés d'unités de production; tu réaliseras un projet d'optimisation (projet virtuel ou mandat réel pour une entreprise partenaire) et enfin, tu réaliseras un stage d'intégration au sein d'une entreprise industrielle afin d'intégrer les compétences acquises.

 

Tu auras des cours tels que : fonctionnement des équipements de transfert de chaleur, bioprocédés et valorisation de la biomasse, génie des bioprocédés industriels, traitement des rejets industriels et développement durable, procédés de production de composés organiques, procédés de production de composés inorganiques, soutien technique et assurance-qualité, supervision d'unités de production interreliées, arrêts et démarrage d'unités de production, essais d'optimisation, suivi de production et intervention sur un procédé lors d'une situation à risque, projet d'optimisation, ainsi qu'un stage de 3 à 4 semaines en industrie (selon les cégeps).

 

Note : le nom et le contenu des cours, ainsi que leur répartition par trimestre peuvent varier d'un cégep à un autre, mais les objectifs de formation sont les mêmes.

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Le programme a pour but de t’intégrer au marché du travail, mais il te sera également possible de poursuivre tes études à l’université l’un des programmes suivants :

-         Bacc en génie biotechnologique

-    Bacc en génie agroenvironnemental

-         Bacc en génie alimentaire

-         Bacc en génie chimique

-         Bacc en génie du bois

-    Bacc en génie des matériaux

-    Bacc en génie des matériaux

-    Bacc en génie de la production automatisée

-         Bacc en sciences et technologies des aliments

-         Bacc en chimie

-    Bacc en chimie de l'environnement et des bioressources

-    Bacc en chimie des produits naturels

-    Bacc en chimie pharmaceutique

-    Bacc en études environnementales

-    Bacc en sciences environnementales

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-         Détenir le D.E.S. et avoir réussi les cours suivants ou leurs équivalents :
 

TS ou SN 4e (anciennement mathématiques 536)

STE ou SE 4e (anciennement sciences physiques 436)

 

Note : pour connaître les équivalences des préalables à l’éducation aux adultes, consulte la page suivante

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Aucun contingentement à ce programme

 

Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis 

ENDROITS DE FORMATION :

Qu'est-ce que l'alternance travail-études ?

AUTRES FORMATIONS :

Il existe également des programmes d’Attestation d’études collégiales A.E.C. de courte ou moyenne durée.

Exigences :

détenir un D.E.S. ou D.E.P. ou l'équivalent

ET, soit avoir quitté les études pendant moins 1 année scolaire à temps complet (ou 2 sessions consécutives)

OU ayant complété au moins 1 année d'études postsecondaires échelonnée sur un période d'1 an ou +. 

Voici quelques exemples de programmes (consulte la section « formation continue »

Note : ces programmes exigent d’avoir réussi les maths TS ou SN 5e ou 536 ET chimie 5e ou 534 ou leurs équivalents 

LIENS RECOMMANDÉS :

Tu veux l'avis de technologues en génie chimique sur leur métier, alors va regarder les vidéos suivants :

Pour une liste d'industries chimiques et pétrochimiques, consulte le portrait de l'industrie chimique et pétrochimique

 

Pour une liste d'industries pharmaceutiques et biotechnologiques, consulte le portrait de l'industrie pharmaceutique et biotechnologique

 

Pour une liste d'industries des plastiques et des composites, consulte le portrait de l'industrie des plastiques et composites

 

Pour une liste d'industries agroalimentaires, consulte le portrait de l'industrie agroalimentaire

 

autres liens :

 

Retour à page du secteur chimie et biotechnologies

Retour à la page d'accueil