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SECTEUR : TRANSPORT

NIVEAU D’ÉTUDES : FORMATION PROFESSIONNELLE

 

RÉGULATEUR(TRICE) DE VOL

DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES D.E.P.

 

SPÉCIALISTE EN INFORMATION DE VOL

DIPLÔME NAV CANADA

 

Voir aussi la section "liens recommandés" au bas de cette page (dont des vidéos de régulateurs de vol et spécialistes en information de vol qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS : 

 

En tant que régulatrice ou régulateur de vol; tu seras responsable d’assurer les communications dans une station de communications d’une compagnie aérienne et le contrôle opérationnel du vol avec la collaboration des commandants des aéronefs.

 

Tu pourras travailler au sein des entreprises aériennes (allant des petites entreprises de nolisement d’aéronefs jusqu’aux lignes aériennes).

 

Tu auras pour tâches de :

En tant que spécialiste en information de vol (AAS); tu seras responsable d'assurer un vaste éventail de services allant de l’assistance aux pilotes dans la sélection d’une piste au contrôle des mouvements de véhicules sur les pistes et les voies de circulation.

 

Tu devras travailler en étroite collaboration avec les contrôleurs(es) aériens qui sont responsables de surveiller l’ensemble du trafic aérien dans un espace précis, avec les pilotes des aéronefs qui se trouvent dans l’espace aérien sous ta responsabilité (y comprit ceux qui sont au sol et qui se préparent à décoller), les responsables des mesures d’urgence de l’aéroport, ainsi que les spécialistes en information de vol des autres stations lorsque les aéronefs quittent ton espace aérien pour le suivant. Tu travailleras dans l’une 66 stations d’information de vol situées un peu partout au pays.

 

Tu auras pour tâches de :

En tant que spécialiste en information de vol pour les centres d’information de vol (FIC); tu seras responsable de fournir des services de planification de vols, des données météorologiques interprétatives approfondies et des services consultatifs en route aux pilotes évoluant dans l’espace aérien sous sa charge.

 

Tu pourras travailler dans l’un 7 des centres régionaux d’information de vol FIC au Canada (Québec, Halifax, London, North Bay, Winnipeg, Edmonton et Kamloops).

 

Parfois, tu seras également appelé(e) à gérer le trafic aérien dans les petits aéroports locaux ne possédant de spécialistes en information de vol.

 

En tant qu’opératrice ou opérateur en contrôle aérospatial au sein des Forces canadiennes, tu occuperas les mêmes fonctions qu’un(e) spécialiste en information de vol au civil à l’exception faite que tu surveilleras les aéronefs qui sont situés dans un espace aérien réservé à l’aviation militaire. Si tu es sélectionné, tu pourrais aussi avoir pour tâches de donner les informations appropriés aux pilotes lors des opérations tactiques aériennes et des informations spécifiques propres aux avions chasseurs aux pilotes de CF-18.

 

QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :

 

-         Aptitudes en sciences (mathématiques, physique) et en géographie

 

-         Très bonne santé : tu travailleras dans un stress et toutes tes sens doivent être en alerte constante

 

-         Très bonne vision : possible avec corrections (lunettes, lentilles cornéennes ou correction au laser, informe-toi auprès de Nav Canada)

 

-         Très bonne ouïe : ceux qui souffrent de surdité partielle ou autres problèmes risquent d’éprouver des difficultés dans ce métier

 

-         Très bonne écoute : faut-il bien entendre, encore faut-il comprendre les informations fournies

 

-         Très bonne diction : bien s’exprimer permettra aux pilotes de comprendre de façon exacte les informations que tu auras fournies

 

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable de fournir les informations les plus précises et les plus pertinentes nécessaires aux pilotes

 

-         Bon contrôle et très bonne confiance en soi : cette qualité est primordiale pour ce métier afin d’intervenir efficacement dans les situations d’urgences. Dans ce métier, l’état de choc n’existe pas.

 

-         Excellent jugement (sûr et rapide) car tes décisions devront être même temps : les meilleures, les plus sécuritaires et les plus rapides

 

-         Esprit d’analyse et synthèse car tu auras à analyser toutes les situations pour être intervenir s’il y a un problème, un imprévu ou une urgence (toujours avoir un plan B en tête …)

 

-         Capacité à la résolution des problèmes tu auras à résoudre divers problèmes efficacement et rapidement

 

-         Sens aigu de l’observation et de la mémoire car tu auras plusieurs appareils et systèmes en même temps (système d’aide à la navigation, ordinateur pour infos météo, radar) tout en oubliant pas d’effectuer des communications radio

 

-         Autonomie et débrouillardise pour être capable de prendre des décisions seul(e)

 

-         Être éveillé à tout changement pour être prêt à intervenir à tout moment à toute situation

 

-         Facilité à travailler sous pression et avec le stress : C’EST UN TRAVAIL TRÈS EXIGEANT, tu devras être capable de travailler efficacement même dans ces conditions

 

-         Facilité au travail en équipe car tu auras à collaborer constamment et étroitement avec d’autres collègues (les pilotes, les contrôleurs aériens, le chef d’équipe, le responsable des mesures d’urgences,  les autres spécialistes en informations de vol, le personnel de l’aéorport, etc)

 

-         Facilité à travailler avec les ordinateurs car tu auras à utiliser une multitude de systèmes informatiques spécifiques à l’aviation

 

-         Curiosité et souci à se perfectionner : toujours vouloir trouver des nouvelles façons de régler les conflits et de vouloir comprendre comment ça se passe dans la cabine de pilotage ou dans la cabine du camion de déneigement. Également, être à l’affût des nouveaux développements en aéronautique (nouveaux types d’aéronefs, nouvelles technologies d’aide à la navigation, etc) peut être utile.

 

-         Très bonne maîtrise de langue anglaise car la plupart des communications en aviation s’effectuent dans cette langue (sauf dans les quelques aéroports du Québec)

 

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-       Agent(e) de piste en transport aérien

-       Apprenti-régulateur(trice) de vol

-       Assistant(e)  contrôleur(e) de la circulation aérienne

-       Dispatcher de la navigation aérienne

-       Opérateur(trice) en communications aériennes

-       Opérateur(trice) au contrôle aérospatial (Forces armées) formation offerte par les Forces

-       Opérateur(trice) radio

-       Préposé(e) aux envolées des compagnies aériennes

-       Radiotélégraphiste (navigation maritime)

-       Régulateur(trice) de vol

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-       Compagnies et lignes aériennes

-       Entreprises d’aviation

-       Sociétés de gestion d’aéroports

-    Forces armées canadiennes, site de la Réserve aérienne

-    Garde Côtière Canadienne

-       Nav Canada (organisme para-gouvernemental chargé du contrôle du trafic aérien au Canada)

-       Gouvernement du Canada (Transports Canada)

-    Gouvernement du Québec (Service aérien gouvernemental)

EXIGENCE DE L’EMPLOI :

 

-         Détenir une licence de régulateur(trice) de vol (ou spécialiste en information de vol) délivrée par Transports Canada

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-       Bilinguisme essentiel

-       Polyvalence

-       Emplois sur quarts de travail (jour/soir/nuit)

-       Être prêt à travailler partout au pays (pour les emplois à Nav Canada et aux Forces armées)

-       Travail exigeant et stressant

PLACEMENT :

 

Selon les données au 1er juin 2019 :

 

Pour le D.E.P.

 

Le placement est bon, 77 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Un(e) répondant(e) a choisi de poursuivre ses études en contrôle de la circulation aérienne.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

14 10 10 1

 

Note : baisse du taux de placement aux années précédentes (était de 79 % en 2017; 93 % en 2015 et 100 % en 2013).

 

Sources : Ministère de l'Éducation du Québec

Pour le Diplôme Nav Canada :

 

Les étudiants et étudiantes à ce programme ont tous une promesse d’embauche s’ils et elles obtiennent leur diplôme. Alors, la totalité des diplômés(es) sont en emploi relié et à temps complet. Par contre, tu pourrais être affecté(e) n’importe où au Canada et pas nécessaire dans un grand aéroport.

 

En 2019, 47 stagiaires de l'Institut de formation Nav Canada ont obtenu leur certification de spécialiste en informaiton de vol.

 

SALAIRE :

 

Selon les données 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-    18,20 $/heure (40 hres/sem) en tant que régulateur(trice) de vol ou répartiteur(trice) au sein des PME en transport régional ou nolisement d'aéronefs ou taxi aérien

-         18,77 $/heure  (40 hres/sem) en tant que régulateur(trice) aérien en formation et augmente à 20,71 $/heure après le stage en moyenne en tant que régulateur(trice) de vol au sein des grandes entreprises d'aviation régional

-         20,14 $/heure  (37½ hres/sem) en tant que régulateur(trice) aérien en formation et augmente à 25,70 $/heure après le stage chez Air Canada

-         20,73 $/heure (37½ hres/sem) en tant que régulateur(trice) aérien en formation et augmente à 27,64 $/heure après le stage chez Air Transat

-         20,84 $/heure (35 hres/sem) en tant que stagiaire et augmente à 21,04 $heure après le stage de 3 ans en tant que régulateur de vol (CL-215T, Cl-215P et CL-415 pour le combat des feux de forêts, avion-hôpital Challenger 601 et hélicoptères SQ) pour le Service aérien gouvernemental du Gouvernement du Québec

-         21,54 $/heure (37½ hres/sem) en tant que stagiaire et augmente à 34,87 $/heure en tant que spécialiste en information de vol - SCA à Nav Canada (il faut ajouter à ce montant une prime d’éloignement pouvant atteindre 9000 $/ an)

-         21,54 $/heure (37½ hres/sem) en tant que stagiaire et augmente à 41,54 $/heureen tant que spécialiste en information de vol - FIC à Nav Canada (il faut ajouter à ce montant une prime d’éloignement pouvant atteindre 9000 $/ an), mais la progression peut être assez rapide et peut atteindre jusqu’à  1 650 $/semaine après 10 ans.

-    30,41 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'agent(e) des programmes de vol et assignation à l'Aéroport de Québec

-    31,48 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'agent(e) des programmes de vol et assignation à Aéroports de Montréal

-        3 168 $/mois (grade de soldat) et augmente à 5 320 $/mois après 3 an (grade de "caporal") en tant qu’opérateur(trice) en contrôle aérospatial au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

Note : baisse de la moyenne salariale dans le secteur privé par rapport aux années précédentes (était de 18,20 $ en 2015; 20,73 $ en 2013; 19,12 $ en 2012; et 18,33 $ en 2011).

 

Sources : Ministère de l'Éducation du Québec, Commission de la fonction publique du Canada, Nav Canada, Canadian Airline Dispatchers Association CALDA (section locale Air Canada, section locale Air Transat, section locale Jazz Air, section locale First Air), Syndicat des employés des Aéroports de Montréal, Alliance de la fonction publique du Canada - division Aéroport de Québec, ainsi que les Forces canadiennes.

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

 

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 300 régulatrices et régulatrices de vol au sein des entreprises d'aviation en 2022.

 

S'ajoute près de 200 spécialistes en information de vol de Nav Canada dans les 5 aéroports du Québec ayant une tour de contrôle et au centre régional d'information de vol de Québec de Nav Canada.

 

Il faut ajouter également quelques opérateurs(trices) en contrôle aérospatial des Forces canadiennes affectés à la 3e Escadre Bagotville au Saguenay-Lac-Saintt-Jean.

 

Profession en majorité masculine, puisque les hommes représentaient près de 71 % des membres de cette profession.

 

Plus de 95 % occupaient un poste à temps complet.

 

L'âge moyen était de 43 ans.

 

Plus de 61 % des régulateurs(trices) de vol et spécialistes en information de vol étaient âgés de moins de 45 ans.

 

La répartition selon le type d'employeur était :

Le seul employeur au pays des spécialistes en information de vol est Nav Canada, un organisme privé à but non lucratif entièrement financé par les compagnies aériennes.

 

Sources : Emploi-Québec et Comité sectoriel de la main-d'œuvre aérospatiale du Québec.

 

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

Selon Nav Canada; étant responsable de la gestion de 3,4 millions de vols par année sur un espace aérien de 18 millions de km2; l'accroissement du trafic aérien au Canada tourne aux alentours de 46 % annuellement, le manque de personnel est une situation préoccupante chez Nav Canada.

 

Toutefois, les effets de la Pandémie ont été dévastateurs sur l'industrie du transport aérien et l'organisme a dû mettre à pied des centaines employés.

 

Selon le Comité sectoriel de main-d'œuvre aérospatiale du Québec;

 

Avec la reprise rapide de la demande post-pandémique pour ces spécialistes, le nombre projeté d'ouvertures de postes devrait dépasser largement le nombre projeté de chercheurs d'emploi, puisque bon nombre de personnes mises à pied ont décidé de réorienter leur carrière.

 

De plus, environ une dizaine de régulatrices et régulateurs(trices) de vol au sein de transporteurs aériens régionaux du Québec devront prendre leur retraite au cours des prochaines années à court terme.

 

Alors, les perspectives sont relativement bonnes pour les régulatrices et régulateurs de vol au cours des prochaines années.

 

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

 

le salaire annuel moyen d'un(e) régulateur(trice) de vol chez un transporteur régional ayant 10 années d'expérience était de 56 600 $.

 

le salaire annuel moyen d'un(e) opérateur(trice) en contrôle aérospatial ayant 10 années d'expérience (grade de caporal-chef) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)  était de 70 200 $;

 

le salaire annuel moyen d'un(e) opérateur(tric) en contrôle aérospatial - contrôle radar  ayant 10 années d'expérience (grade de caporal-chef spécialiste) au sein des Forces canadiennes (Force régulière) était de 79 300 $;

 

et le salaire annuel moyen d'un(e) spécialiste en information de vol chez Nav Canada ayant 10 années d'expérience était de 87 305 $.

 

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE :

 

En 2015, le nombre de décollages et d’atterrissages dans les aéroports canadiens dotés d’une tour de contrôle de la circulation aérienne ou d’une station d’information de vol de NAV CANADA a augmenté légèrement (+0,4 %) par rapport à l’année précédente.

 

Une légère augmentation du nombre de mouvements itinérants (mouvements d’un aéroport vers un autre d'avion commercial OU privé) a suffi pour contrebalancer la légère baisse observée dans les mouvements locaux (mouvements des aéronefs qui restent dans les environs de l’aéroport). Le nombre de mouvements itinérants a atteint 4,0 millions alors que le nombre de mouvements locaux s’est établi à 1,5 millions.

 

En 2016, il y a près de 416 000 mouvements itinérants d'aéronefs (soit : 334 100 mouvements intérieurs au pays, 62 000 mouvements transfrontaliers Canada/USA et 19 900 mouvements internationaux) dans les 5 aéroports québécois dotés d'une tour de contrôle (Dorval, Mirabel, Québec, St-Hubert et Bagotville). L'Aéroport international Montréal-Dorval Trudeau est le 3e aéroport le plus achalandé du pays (derrière Toronto-Pearson et Vancouver), alors que l'Aéroport de Montréal-St-Hubert a été le second aéroport au pays ayant enregistré la plus forte hausse de mouvements itinérants par rapport à l'année précédente, soit 10 200.

 

Les mouvements itinérants intérieurs (entre villes canadiennes) ont augmenté légèrement par rapport aux années précédentes, notamment à l'Aéroport de Montréal-St-Hubert figurant au 2e rang au pays. L'Aéroport international Jean-Lesage de Québec a également connu une hausse de ses mouvements intérieurs.

 

Les mouvements transfrontaliers (entre villes canadiennes et américaines) ont quant à eux subis une baisse, notamment dans 4 aéroports internationaux du pays dont l'Aéroport de Montréal-Trudeau.

 

Enfin, une hausse de plus 7 % des mouvements internationaux a été observée dans les 3 plus grands aéroports internationaux canadiens, dont l'Aéroport de Montréal-Trudeau. Malgré l'ajout de nouvelles destinations internationales, ils ont marqués principalement par l'augmentation du nombre de vols vers Cuba et le Mexique.

 

La répartition des mouvements itinérants (avions commerciaux et avions privés) selon le type d'appareil était :

En 2016, un total de plus de 18,1 millions de passagers (tous itinéraires confondus) dans l'ensemble des 31 aéroports du Québec, soit :

En 2016, le nombre total de passagers dans les 10 principaux aéroports régionaux québécois était :

Les passagers embarqués et débarqués hors des deux principaux aéroports du Québec (Québec-Jean-Lesage et Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau) ne représentent que 5 % de l’ensemble des passagers aériens du Québec et 11 % des passagers des vols intérieurs (en provenance et à destination d’un aéroport canadien). Les vols régionaux représentent toutefois une part plus importante du trafic aérien, soit plus de 30 % de l’ensemble des vols au Québec.

 

En 2016, il y a eu un peu moins de 100 000 vols en provenance ou à destination d’aéroports régionaux et locaux, pour un total de près de 878 500 passagers embarqués et débarqués. Entre 2010 et 2016, le nombre de passagers à bord des vols régionaux a connu une augmentation significative de 2,6 % par année, mais bien en dessous de la croissance des passagers aériens pour l’ensemble des vols intérieurs au Québec (4,6 %) en incluant les 2 principaux aéroports. À l’inverse, le nombre de vols de passagers en provenance ou en direction d’un aéroport régional ou local a augmenté considérablement, passant de 77 500 vols en 2010 à près de 97 00 vols en 2016.

 

Au niveau du trafic aérien cargo, plus de 167 200 tonnes de marchandises ont été transportées par avion au Québec, soit plus de 164 900 dans les 2 principaux aéroports (plus de 14 800 tonnes à Québec et 150 100 tonnes à Mirabel), alors que l'ensemble des aéroports régionaux ont transportés plus de 2 300 tonnes (une moyenne de 82 tonnes par aéroport).

 

L'industrie québécoise du transport aérien avait des retombées économiques estimées à plus de 3,3 milliards $, regroupait près de 230 entreprises (96 % étaient des PME) dont 110 transporteurs aériens et employait près de 14 700 personnes.

 

Parmi ces entreprises, les services offerts étaient :

Sources : Statistiques Canada, Conseil des aéroports du Québec, Transports Canada, Aéroports de Montréal, Aéroport de Québec-Jean-Lesage et Comité sectoriel de la main-d'œuvre aérospatiale du Québec

 

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Le Diplôme d’études professionnelles en régulation de vol D.E.P. a une durée totale de 900 heures, c’est-à-dire de 8 mois à temps complet. Il vise à former des régulateurs(trices) de vols pour les compagnies aériennes.

 

Il comporte des cours d'introduction au métier, limitations opérationnelles, réglementation aérienne canadienne et internationale, interprétation de cartes  aériennes, préparation du vol, renseignements météorologiques, sommaire météorologique, performance d’un aéronef, plan de vol, poids et centrage, communications à l’équipage, communication radio, suivi de vol, stage en milieu de travail d’une durée de 2 semaines.

 

Pour plus de détails sur ce programme, regarde la vidéo promotionnelle réalisée par le Centre de formation en transport de Charlesbourg CFTC; ainsi qu'une seconde vidéo promotionnelle (sur facebook) réalisée par le Centre de formation en transport de Charlesbourg CFTC

 

Le Diplôme NAV Canada de spécialiste en information de vol - SCA (service consultatif d'aéroport) a une durée totale de 8 à 12 mois à temps complet. Le programme d'étude est maintenant divisé en deux cours distincts, les spécialistes FSS ou spécialistes FIC. Dès l'admission, tu seras dirigé vers l'un ou l'autre de ces deux programmes.

 

Pour débuter, tu suivras la phase 1 d'une durée de 4 à 6 mois qui consiste en une formation théorique et pratique sur simulateur. Tu auras des cours sur la terminologie de l’aviation, réglementation aérienne, géographie appliquée à l’aviation, utilisation des instruments et systèmes de navigation, techniques de cueillette de données, interprétation et de prévisions météorologiques, notions de base de pilotage sur simulateur, navigation aérienne VFR, navigation aérienne IFR, etc.

 

Ensuite, tu auras à effectuer la phase 2 qui consiste en formation pratique en milieu de travail (stage) de 4 à 6 mois au sein d’une station d’information de vol de Nav Canada sous la supervision d'un(e) spécialiste en information de vol - SCA certifié(e) d'expérience afin d'acquérir les connaissances pratiques nécessaires aux opérations courantes dans une station d'information de vol d'un aéroport.

 

Ce n’est qu’après avoir terminé cette formation que tu obtiendras ta licence de spécialiste en information de vol SCA certifié(e) et tu seras affecté(e) dans l'un des 41 aéroports canadiens ayant un service de contrôle aérien (dont 13 désignés comme aéroport international, soit : St John's, Gander, Halifax, Moncton, Fredericton, Québec, Montréal, Toronto, Ottawa, Winnipeg, Calgary, Edmonton et Vancouver).

 

Enfin, pendant les 7 premières années de travail, l’employeur pourra te muter n’importe où au Canada.

 

Le Diplôme NAV Canada de spécialiste en information de vol - SCA (service consultatif d'aéroport) a une durée totale de 11 à 15 mois à temps complet. Le programme d'étude est maintenant divisé en deux cours distincts, les spécialistes FSS ou spécialistes FIC. Dès l'admission, tu seras dirigé vers l'un ou l'autre de ces deux programmes.

 

Pour débuter, tu suivras la phase 1 d'une durée de 7 à 9 mois qui consiste en une formation théorique et pratique sur simulateur. Tu auras des cours sur la terminologie de l’aviation, réglementation aérienne, géographie appliquée à l’aviation, utilisation des instruments et systèmes de navigation, techniques de cueillette de données, interprétation et de prévisions météorologiques, notions de base de pilotage sur simulateur, navigation aérienne VFR, navigation aérienne IFR, ainsi que le Cours spécialisé de services d’exposé au pilote.

 

Ensuite, tu auras à effectuer la phase 2 qui consiste en formation pratique en milieu de travail (stage) de 4 à 6 mois au sein d’une station d’information de vol de Nav Canada sous la supervision d'un(e) spécialiste en information de vol - FIC certifié(e) d'expérience afin d'acquérir les connaissances pratiques nécessaires aux opérations courantes d'un centre régional d'information de vol FIC.

 

Ce n’est qu’après avoir terminé cette formation que tu obtiendras ta licence de spécialiste en information de vol SCA certifié(e) et tu seras affecté(e) au sein de l’un des huit FIC situés à Kamloops, Whitehorse, Edmonton, Winnipeg, London, North Bay, Québec et Halifax.

 

Enfin, pendant les 7 premières années de travail, l’employeur pourra te muter n’importe où au Canada. 

 

Pour plus de détails sur ce programme, regarde les vidéos suivants :

Le programme de formation d’opérateur(trice) en contrôle aérospatial des Forces canadiennes a une durée totale d’environ    7 mois offert à temps plein (excluant les 10 semaines du cours élémentaire des recrues). Les 4 premiers mois, tu auras des cours en réglementation aérienne, terminologie spécifique à l’aviation, techniques d’identification et surveillance des appareils, contrôle et utilisation des systèmes de communications, coordination des informations sur les opérations spatiales, interprétation et diffusion des renseignements météorologiques, etc. Cette formation est offerte au sein du 51e escadron d’entraînement opérationnel au contrôle aérospatial à Base militaire de North Bay en Ontario et te permettra d’obtenir un poste d’apprenti-opérateur(trice). Ensuite, tu devras suivre une formation en milieu de travail d’une durée de 3 mois au sein d’une unité de contrôle aérien et des cours de formation avancé à l’École des opérations et du contrôle aérospatial situé à Cornwall en Ontario. Après avoir terminé ces cours, tu obtiendras un poste d’opérateur(trice) en contrôle aérospatial.

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

Pour le D.E.P.

 

-         Soit détenir un D.E.S.

-         Soit avoir 16 ans et avoir réussi les cours de français, anglais et mathématiques de 4e secondaire ou leurs équivalents

-         Soit avoir 18 ans et posséder des connaissances équivalentes

 

Chez Nav Canada :

 

-         Avoir 18 ans au début de la formation

-         Être de citoyenneté canadienne (ou avoir le statut de résident permanent)

-         Détenir un D.E.S. et avoir réussi le cours maths 436 ou son équivalent (ceux ayant complété au moins 1 année d’études collégiales en sciences peut être considéré comme un atout)

 

Aux Forces armées :

 

-         Avoir complété au moins 1 année d’études collégiales (de préférence en sciences de la nature ou sciences-arts-lettres)

 

EXIGENCES PARTICULIÈRES D’ADMISSION :

 

Pour le D.E.P. :

-         Subir des examens médicaux, visuels et auditifs obligatoires

-    Soumettre un curriculum vitae C.V.

Chez Nav Canada et aux Forces canadiennes :

 

-         Subir des examens médicaux, visuels et auditifs obligatoires

-         Accepter de subir une enquête de sécurité de fiabilité à ton sujet

-         Subir différents tests écrits d’admission obligatoires

-         Subir un test en communication orale en langue seconde (Nav Canada seulement)

-         Subir une entrevue obligatoire 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Pour le D.E.P.

 

Ce programme n’est pas contingenté

 

Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission sont généralement admis.

 

Pour le diplôme Nav Canada :

 

Le Centre de formation de Nav Canada accueille annuellement entre 50 et 80 candidats(es) ayant réussi tous les tests de sélection

 

ENDROITS DE FORMATION :

Pour le D.E.P. :

Demande d’admission via Internet, consulte Admission FP

-      Centre de formation en transport de Charlesbourg CFTC, Québec (C.S. des Premières Seigneuries, région de Québec)
regarde la vidéo promotionnelle du programme;
accès à des équipements et installations modernes, soit : un laboratoire de régulation de vol munie de nombreux équipements semblables à celles des compagnies aériennes régionales;

admissions à temps complet de jou
r à l'automne
;
programme unique au Québec et unique en français en Amérique du Nord

 

Pour le diplôme Nav Canada :

 

-      Centre de formation de NAV Canada, Cornwall (Ontario) (section d’infos sur les possibilités de carrière)
formation bilingue;
regarde la vidéo promotionnelle de la profession;
ergarde la vidéo promotionnelle du Centre de formation;
programme unique au Canada

 

Pour la formation des Forces canadiennes :

-      École des opérations et du contrôle aérospatial des Forces Canadiennes, Cornwall (Ontario) pour la théorie ET
regarde la vidéo promotionnelle du métier

-      51e Escadron d’entraînement opérationnel en contrôle aérospatial, North Bay (Ontario) pour le stage

LIENS RECOMMANDÉS : 

 

Tu veux l'avis de régulateurs(trices) de vol et de spécialistes en information de vol sur leur métier ?, alors va regarder les vidéos suivants :

Centres de contrôle aérien :

-    Aeronáutica Civil Colombiana (UAEAC) : site officiel des services colombiens du contrôle aérien (en anglais)

-        Airservices Australia : site officiel des services australiens du contrôle aérien (en anglais)

-    Avinor : site officiel des services norvégiens du contrôle aérien (en anglais)

-    Belgocontrol : site officiel des services belges du contrôle aérien

-    China Civil Aviation Department : site officiel des services chinois du contrôle aérien (en anglais)

-    Corporación Centroamericana de Servicios de Navegación Aérea COCESNA : site officiel des services communs du contrôle aérien de 6 pays d'Àmérique latine (en espagnol seulement)

-    Departamento de Controle do Espaço Aéreo - DECEA : site officiel des services brésiliens du contrôle aérien (en anglais)

-        DFS Deutsche Flugsicherung : site officiel des services allemands de contrôle aérien (en anglais)

-    DGAC Chile : site officiel des services chiliens du contrôle aérien (en espagnol seulement)

-        Direction Générale de l’aviation civile : site officiel des services français de contrôle aérien

-    ENAV : site officiel des services italiens de contrôle aérien de contrôle aérien (en anglais)

-        Españoles y Navegación Aérea ENAIRE : site officiel des services espagnols du contrôle aérien (en anglais)

-        EuroControl : site officiel de l'organisme européen de coordination des services de navigation aérienne (en anglais)

-        Federal Aviation Administration FAA : site officiel des services américains de gestion de l’aviation civile (en anglais)

-    Japan Civil Aviation Bureau JCAB : site officiel des services japonais (en anglais)

-    Luchtverkeersdienstverlening in Nederland LVNL : site officiel des services néerlandais du contrôle aérien (en anglais)

-    Luftfartsverket LFV : site officiel des services suédois de contrôle aérien (en anglais)

-        Maasstricht Upper Area Control Centre : site du Centre de contrôle océanique sur le continent européen relevant de EuroControl (en anglais)

-        National Air Traffic Services NATS : site officiel des services britanniques de gestion de l’aviation civile (en anglais)

-    NAV : site officiel des services portugais de contrôle aérien (en anglais)

-        Nav Canada : site officiel des services canadiens de contrôle aérien de contrôle aérien (en anglais)

-    Naviair : site officiel des services danois de contrôle aérien (en anglais)

-    Österreichische Gesellschaft für Zivilluftfahrt Austro Control : site officiel des services autrichiens de contrôle aérien (en anglais)

-    Polish Air Navigation Services Agency PANSA : site officiel des services polonais de contrôle aérien (en anglais)

-    Seneam : site officiel des services mexicains de controle aérien (en anglais)

-        SkyGuide : site officiel des services suisses de contrôle aérien

Bureaux d’enquêtes sur les accidents aériens :

 

Pour une liste complète, consulte le site de l'ICAO

-    Accident Investigation Board Denmark (Danemark) en anglais

-    Accident Investigation Board of Finland (Finlande) en anglais

-    Accident Investigation Board Norway (Norvège) en anglais

-    Agenzia Nazionale della Sicurezza del Volo (Italie) en anglais

-    Air Accidents Investigation Branch AAIB (Royaume-Uni)  en anglais

-    Air Accident Investigation Bureau of Singapore en anglais

-    Australian Transport Safety Bureau (ATSB) en anglais

-    Aviation & Railway Accident Investigation Board ARAIB (Corée du Sud) en anglais

-    Bureau de la sécurité des transports du Canada

-    Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile BEA (France)

-    Centro de Investigação e Prevenção de Acidentes Aeronáuticos CENIPA (Brésil) en anglais

-    Chile Dirección General de Aeronáutica Civil DGAC (Chli) en espagnol seulement

-    Comisión de Investigación de Accidentes e Incidentes de Aviación Civil CIAIAC (Espagne) en espagnol seulement

-    Dirección General de Aeronáutica Civil DGAC (Mexique) en espagnol seulement

-    Dutch Transport Safety Board (Pays-Bas) en anglais

-    Federal Bureau of Aircraft Accidents Investigation BFU (Allemagne) en anglais

-    Gabinete de Prevençao e Investigação de Acidentes com Aeronaves GPIAA (Portugal) en portugais seulement

-    Japan Transportation Safety Board (en anglais)

-    Junta de Investigaciones de Accidentes de Aviación Civil JIAAC (Argentine) en espagnol seulement

-    Korean Maritime Safety Tribunal (Corée du Sud) en anglais

-    National Transportation Safety Board NTSB (Etats-Unis) en anglais

-    Service public fédéral mobilité et transports (Belgique)

-    Service suisse d'enquête de sécurité SESE (Suisse)

-    South Africa Accidents & Incidents Investigation Division SACAA (en anglais)

-    Swedish Accident Investigation Authority (Suède) en anglais

-    Unidad Administrativa Especial de Aeronáutica Civil UAEAC (Colombie) en anglais

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