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dernière mise à jour : Mars 2015

 

 

PORTRAIT DE L'INDUSTRIEPORTRAIT DE L'INDUSTRIE

DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION

 

 

L'industrie des technologies de l'information regroupe l'ensemble des secteurs qui fabriquent, fournissent des services et vendent des produits dans les domaines des communications, de services informatiques, du multimédia (secteur informatique) et des systèmes intelligents.

On peut donc diviser cette industrie en 5 principaux secteurs, soit :

les services de télécommunications, les logiciels et le multimédia, les services conseils en technologies de l'information, la fabrication de matériel informatique et de communication et le commerce de gros de produits informatiques.

Pour les secteurs du jeu vidéo, du divertissement interactif et des technologies Internet, consulte le Profil de l'industrie du multimédia

Pour les secteurs de la fabrication et du commerce de gros du matériel informatique et de télécommunication, consulte le Profil de l'industrie de l'électronique.

Dans ce profil, on s'attardera qu'à seulement 3 de ces secteurs, soit :

L'industrie canadienne des technologies de l'information est l'une des industries les plus importantes au pays dans presque tous les secteurs.

Le Canada figure parmi les leaders mondiaux dans ce créneau figurant au 7e rang mondial (derrière les USA, le Japon, la Corée du Sud, la Chine, l'Allemagne et l'UK).

En 2013, c'était un marché de plus de 112,3 milliards $ (excluant les secteurs de la fabrication et du commerce de gros).

Elles ont également généré des dépenses de près de 2,5 milliards $ en recherche et développement, ce qui en fait le 4e secteur en importante en R & D au pays (derrière le secteur médical et pharmceutique, l'aérospatiale et le matériel de transport terrestre).

Voici un tableau Représentant(e) la part de marché de chacun des sous-secteurs de l'industrie au Canada en 2013 :


source : Industrie Canada

Pres de 81 % des produits et services des TIC sont exportés un peu partout dans le monde. En 2013, l

On y comptait plus de 33 800 entreprises partout au pays qui employaient plus de 403 000 personnes, mais principalement concentrées en Ontario (46 %), en Colombie-Britannique (21 %) au Québec (16 %), en Alberta (10 %) et autres provinces et territoires (7 %).

Parmi celles-ci, 86 % ne comptaient moins de 10 employés(es), 13,8 % comptaient entre 10 et 499 employés(es) et seulement 0,2 % (soit 80 entreprises) comptaient plus de 500 employés(es). Donc, les grandes entreprises dans l'industrie des TI sont peu nombreuses. On les retrouve principalement dans le secteur des télécommunications, mais également un peu dans le secteur des services conseils.

Voici un tableau Représentant(e) la distribution des emplois par sous-secteurs en 2013 :


AU QUÉBEC

L'industrie québécoise des technologies de l'information; ses revenus sont évalués à plus de 23,2 milliards de dollars en 2013.

 

On retrouvait plus de 5 400 entreprises qui emploiyaient plus de 145 500 travailleuses et travailleurs dans différentes régions de la province, mais principalement concentrés dans la région de Montréal, mais également dans les régions de Québec, de la Montérégie, de Laval, des Laurentides, de l'Estrie et de l'Outaouais.

Parmi ces entreprises, on ne retrouvait que 25 grandes entreprises qui employaient plus de 500 travailleurs(euses), seulement 50 entreprises avaient entre 200 et 499 employés(es), plus de 1 300 employaient entre 10 et 199 personnes, alors plus de 4 900 entreprises employaient moins de 10 personnes

Voici un tableau Représentant(e) la taille des entreprises québécoises des TI selon le nombre d'employés(es) :

 

Voici un tableau Représentant(e) la proportion des emplois dans chacun des sous-secteurs au Québec :


Voici un petit aperçu pour chacunes des régions :

Sources : Techno-Compétences, ICRIQ, Montréal International, Techno-Montréal, Québec International, DEL Agglomération de Longueuil, Sherbrooke Innopole et Association canadienne de l'industrie de la langue.

SOUS-SECTEUR DES SERVICES CONSEILS EN TI 

Ce secteur comprend les entreprises fournissant des services informatiques à grande capacité, des solutions de sécurité informatique, les fournisseurs de services en commerce électronique, les entreprises de recherche et de développement en technologies de l'information, les firmes de consultants en informatique et les sociétés de génie logiciel.

Plus spécifiquement, il comprend les activités suivantes :

L'industrie canadienne des services conseils en technologies de l'information figurait au 5e rang mondial en 2013 (derrière l'Inde où l'on retrouve 4 des 15 leaders mondiaux, l'Irlande dont Accenture le numéro 1 mondial y a son siège social, les USA où l'on retrouve 3 des 15 leaders mondiaux, ainsi que le Japon).

 les revenus de ce sous-secteur étaient de plus 41,2 milliards $ en 2013. On y comptait plus de 5 000 entreprises qui employaient près de 240 200 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées en Ontario (48 %) et au Québec (36 %), mais également BC (10 %), Alberta (4 %) et autres provinces et territoires (2 %).

Bien que la majorité des entreprises de ce sous-secteur soient des PME (dont 48 % emploient moins de 10 personnes et 22 % emploient entre 10 et 25 personnes), on y retrouve également quelques grandes entreprises dont certaines figurent parmi les leaders mondiaux en services conseils en TI.

Parmi les plus importants employeurs au pays, il y a :

Groupe CGI (numéro 1 canadien et 10e firme indépendante en outsourcing au monde),

IBM Canada (numéro 3 mondial en services conseils, numéro en Amérique du Nord et numéro 2 au Canada),

HP Enterprise Services (numéro 2 en Amérique du Nord et numéro 3 au pays)

Accenture (numéro 1 mondial ayant 10 bureaux au pays et l'un des plus importants au pays),

Computer Science Corp CSI (numéro 3 nord-américain et huitième au monde l'un des plus importants au pays),

Tata Consultancy Services (numéro 2 mondial ayant 3 bureaux au pays et l'un des plus importants au pays),

Fujitsu Conseil Canada (cette division conseils de cette multinationale est située à Montréal et l'un des plus importants au pays),

Cap Gemini (numéro 6 mondial ayant un bureau à Toronto).

Sources : Industrie Canada, Association canadienne des technologies de l'information et Wikipedia

AU QUÉBEC

Le Québec est devenu un pôle majeur de haute technologie en Amérique du Nord. Ce sous-secteur avait des revenus de 14,8 milliards $ en 2013 (était de 11 milliards $ en 2011, soit une hausse de 25 %), comptait près de 3 200 entreprises qui emploient un peu plus de 84 300 travailleuses et travailleurs, majoritairement concentrées dans la région de Montréal, mais également dans les régions de Québec et de la Montérégie.

Tout comme dans l'ensemble du pays, plus du deux-tiers des entreprises sont des PME ayant moins de 25 employés(es). Par contre, quelques grandes sociétés conseils en technologies de l'information dont quelques leaders canadiens (les 20 plus importants employeurs privés emploient plus de 22 % de toute la main-d'œuvre de ce sous-secteur).

Voici un tableau Représentant(e) les principaux employeurs québécois en services et conseils en technologies de l'information en 2013 :

 

ENTREPRISES

VILLE
SIEGE SOCIAL

EMPLOIS
 (au Québec)

SOUS-SECTEURS

Groupe CGI

Montréal

7 000

services conseils en techno information

DMR Futjitsu Conseil

Montréal et Québec

1 300

services conseils en techno information

Revenu Québec

Québec

1 100

gestion des ressources informationnelles

Acceo Solutions (anciennement Groupe GFI)

Montréal

1 000

gestion réseaux & solutions d'affaires

Centre des services partagés du Québec
(Gouvernement du Québec)

Québec

800

techno de l'information
 pour ministères et organismes

Groupe LGS

Montréal

793

services conseils en techno information

Cofomo

Montréal

750

services conseils en techno information

Groupe conseil OSI

Montréal

600

services conseils en techno information

Oracle Canada

Montréal

500

services conseils en techno information

Facilité Informatique

Montréal

426

services conseils en techno information

Télus Solutions d'affaires

Vancouver

400

serv conseils en technologies de l'info

Médiagrif

Longueuil

400

serv conseils en commerce électronique

BBA Groupe conseil

Mont-St-Hilaire 375

services conseils en informatique industrielle

GCM Consultants

Montréal 375

services conseils en informatique industrielle

Société de gestion du réseau informatique des commissons scolaires GRICS

Montréal

324

serv conseils infos, solutions d'affaires

G.D.G. Informatique et gestion

Québec

310

services conseils en techno information

Nurun (filiale de Publicis Worldwide)

Montréal

300

 services conseils en techno information

Systématix

Montréal

250

services conseils en techno information

Archives Iron Mountain

Laval

250

gestion et traitement électronique des documents

PCO Innovation (div de Accenture)

Montréal

248

gestion du cycle de vie des produits

Groupe Alithya

Québec

225

services conseils en techno information

ESI Technologies de l'information

Montréal

225

 services conseils en techno information

IBM Canada

Toronto

200

 services conseils en techno information

Groupe Nexio

Montréal

200

 services conseils en techno information

Sources : Journal Les Affaires, ICRIQ, Association québécoise des technologies et sites web de plusieurs des entreprises énumérées

VEUX-TU Y FAIRE CARRIÈRE ?

 Donc, voici quelques exemples de carrières :

Pour les carrières en technologies Web, consulte le Portrait de l'industrie du multimédia et de l'Internet

Aimerais-tu fournir des conseils ou du soutien technique visant l'amélioration de la gestion des ressources au sein d'une organisation ?

Peut-être veux-tu fournir ton expertise en développement ou en implantation de systèmes informatiques ?

Les termes comme : robotique, intelligence artificielle, vision par ordinateur te rejoignent ? fais carriere en informatique industrielle !

Ou développer ou gérer des réseaux informatiques ?

Tu rêves de programmer, concevoir ou de développer des applications logicielles sur mesure ?

QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DE CETTE INDUSTRIE ?

La grande majorité des entreprises de cette industrie sont des PME ayant moins de 10 employés(es), ce sont principalement des firmes de consultants en technologies de l'information pour PME et organismes sans but lucratif.

Puisque la concurrence est féroce mondialement, il faut que ces entreprises puissent compter des gens compétents, polyvalents, à l'écoute des besoins des clients et prêts donner toute leur énergie afin de contribuer au bon fonctionnement de l'entreprise. Donc, si tu désires faire du 9h à 17h dans une journée, oublie cette industrie.

Par contre, si tu désires démontrer toutes tes compétences, ta créativité, ton expérience, ta grande capacité d'analyse, ton facilité au travail en équipe, ta grande polyvalence, ta capacité d'adaptation, ce sont les PME qui t'apporteront tout cela par la réalisation de projets concrets réalisés au sein de nombreuses petites et moyennes entreprises productives et efficaces grâce notamment à ta contribution et tes conseils an développement de leurs technologies de l'information.

Plusieurs PME offrent des bons salaires qui sont compétitifs avec de bonnes conditions de travail.

Dans l'ensemble du pays, on ne retrouve qu'une centaine de grandes entreprises qui comptent 500 employés et plus. Ce sont principalement des sociétés de conseils en technologies de l'information dont plusieurs sont des multinationales.

C'est aussi la grande compétence est mise à contribution en te permettant d'acquérir une expertise dans un domaine précis de ton travail, par de la formation continue souvent offerte et payée par l'employeur et de nombreuses possibilités de promotion.

De plus, plusieurs entreprises ont des bureaux un peu partout au Québec (et souvent même ailleurs au Canada et parfois même ailleurs dans le monde), si tu décides de déménager, il te sera toujours d'occuper un emploi chez cet employeur.

Enfin, des salaires et de nombreux avantages sociaux (assurance santé, plusieurs semaines de vacances payées, régime de retraite, bonis ou commissions ou récompenses et autres avantages) très intéressants et concurrentiels y sont offerts.

Par contre, la réalisation des projets ou des activités nécessitent plusieurs équipes formées de nombreuses personnes, ce qui nécessite une implication et une contribution plus limitée de chacun. Donc, la polyvalence est beaucoup moins précise, puisque tu devras exécuter des taches précises et non élargies.

C'est payant de travailler dans l'industrie des technologies de l'information.

Voici le salaire annuel moyen en début de carrière en 2013 pour certaines professions :

PROFESSIONS SALAIRE
ANNUEL
Architecte informatique 89 800 $
Gestionnaire de systèmes informatiques 84 000 $
Conseiller(ère) en systèmes d’intégration 87 500 $
Spécialiste de la sécurité informatique 75 000 $
Chargé(e) de projet 72 200 $
Administrateur(trice) de bases de données 69 400 $
Consultant(e) en informatique 65 000 $
Conseiller(ère) en processus opérationnels 62 800 $
Analyste en intelligence d'affaires 62 200 $
Analyste des systèmes de gestion 60 700 $
Programmeur(euse)-analyste – intermédiaire 57 600 $
Rédacteur(trice) technique 54 000 $
Analyste en informatique industrielle 51 000 $
Programmeur(euse)-analyste – débutant 50 400 $
Analyste de réseaux 46 000 $
Développeur(euse) en commerce électronique 45 000 $
Conseiller(ère) du service à la clientèle 44 700 $
Technicien(ne) de réseaux 41 400 $
Technicien(ne) en informatique industrielle 40 000 $
Spécialiste de la téléassistance en TI 35 000 $
Technicien(ne) support technique 32 100 $

sources : Techno-Compétences et Emploi Québec

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES D'AVENIR ?

En gestion et développement de réseaux informatiques ça va très bien car les entreprises ont des besoins grandissants d'améliorer l'efficacité, la rapidité et la productivité au sein de l'entreprise qui passent souvent par un réseau informatique fiable et performant.

De très bonnes perspectives pour les prochaines années sont offertes aux architectes informatiques, spécialistes en sécurité de réseaux, gestionnaires de réseaux, analystes de réseaux, techniciens(nes) de réseaux, etc.

En analyse, conception, gestion, intégration et développement de systèmes informatiques autres que les réseaux; ça va très bien aussi puisque, ce que recherche les entreprises c'est un système qui peut être fiable, efficace et performant, mais pas trop coûteux.

 Les consultants(es) ont souvent mis à contribution afin de les aider à régler des problèmes et développer des solutions en changeant des méthodes d'utilisation que de concevoir d'autres applications ou technologies dont les entreprises ne sont pas prêts à payer.

Mais, les conseillers(ères) en systèmes d’intégration, les conseillers(ères) en processus opérationnelles, les analystes en intelligence d'affaires, les analystes en systèmes d'information sont aussi en demande.

En gestion de bases de données; il y a également de bonnes perspectives d'emploi puisque les entreprises cherchent des solutions afin d'optimiser le stockage et la gestion de leurs bases de données volumineuses à moindre coût, mais sans négliger l'efficacité de leur utilisation et surtout, en toute sécurité. C'est là qu'interviennent les entreprises spécialisées en gestion de bases de données et gestion électronique des documents.

Donc, les administrateurs(trices) de bases de données, les gestionnaires de réseaux, les analystes en intelligence d'affaires, les techniciens de bases de données et les spécialistes en sécurité sont recherchés.

En technologies Web; bien que plusieurs grandes organisations s'occupent eux-mêmes (surtout les institutions financières, les compagnies d'assurances, les compagnies de télécommunications, les groupes de médias, etc.), plusieurs autres organisations ont plutôt choisi de sous-contracter la gestion et le développement de leur site Web auprès d'une entreprise spécialisée dans le domaine puisqu'il est devenu de plus en plus complexe d'assurer la sécurité, la mise à jour et le support technique nécessaire au fonctionnement d'un site Web moderne, attrayant et de qualité.

Donc, les concepteurs(trices) de sites Web, les développeurs(euses) Web, les intégrateurs(trices) Web et les techniciens(nes) Web sont très recherchés.

Enfin, certaines professions sont mêmes en pénurie au sein des sociétés de conseils en technologies de l'information comme par exemple : les architectes informatiques, les spécialistes en sécurité, les spécialistes en technologies web (ergonomes, analystes, intégrateurs). Des salaires alléchants y sont proposés, mais un niveau de compétence et d'expertise élevé y est exigé.

DANS QUELS DOMAINES  JE PEUX ÉTUDIER ?

Les choix de programmes en technologies de l'information TI sont nombreux

Quel niveau d'études choisir ?
Quel domaine et programme choisir ?
Qu'est-ce qu'on y fait dans chacun des domaines ?

Il existe plusieurs programmes d'études reliés aux technologies de l'information allant de la formation professionnelle au secondaire jusqu'au 3e cycle universitaire, mais un fort pourcentage des emplois exigent une formation universitaire. Voici quelques exemples des formations offertes dans ce domaine :

Voici un tableau représentant le pourcentage des travailleurs détenant un diplôme universitaire (source : Statistiques Canada)

Note : par contre, les titulaires du DEC en informatique sont également très recherchés et d'excellentes conditions de travail leurs sont proposées.
Un Programmeur(euse)-analyste débutant gagne en moyenne 24,57 $/heure, alors qu'un Programmeur(euse)-analyste - avancé gagne en moyenne 34,71 $/heure, ce qui beaucoup plus élevé que de nombreuses professions nécessitant une formation universitaire.

Voici quelques exemples de programmes d'études de la formation professionnelle jusqu'au 3e cycle universitaire dans le domaine des technologies de l'information :

Légende :

D.E.P. = Diplôme d'études professionnelles (offert par un centre de formation professionnelle) d'une durée de moins de 2 ans
A.E.C. = Attestation d'études collégiales (offert par un cégep ou un collège privé en formation aux adultes) d'une durée de moins de 2 ans
D.E.C. = Diplôme d'études collégiales (programme de 3 ans offert par un cégep ou un collège privé)
DEC-BAC = programme intégré DEC + Baccalauréat offert conjointement par un cégep et une université (d'une durée de 3 ans au DEC et de 2 ans au lieu de 3 ans au Baccalauréat)
Baccalauréat = programme universitaire spécialisé de 3 ans

TU VEUX EN SAVOIR DAVANTAGE ?

Tu veux obtenir davantage d'informations sur les carrières, les études,  les perspectives et des profils de différents secteurs de cette industrie ?, alors consulte les sites suivants :

LIENS RECOMMANDÉS :

Note : cette liste d'entreprises est à titre d'exemple seulement et n'a aucun but publicitaire. Les descriptions proviennent des sites web des entreprises concernées.

Répertoires d'entreprises :

Sites de recherche d'emploi :

Entreprises de services informatiques :
(liste non exhautsive et à titre informatif seulement)

 

SOUS-SECTEUR DU LOGICIEL
(sauf conception et développement sur mesure pour entreprises) 

Ce sous-secteur comprend toutes les entreprises dont l'activité principale est la reproduction de logiciels en série, l'édition de logiciels exclusivement sur Internet, ainsi que la revente de logiciels en série (grossistes-distributeurs).

L'industrie canadienne du logiciel est l'une des plus dynamiques au monde. Elle se démarque notamment par la créativité et la qualité de ses produits, mais aussi sait s'adapter aux besoins des PME. Elle est notamment reconnue dans la conception d'applications graphiques assistées par ordinateur DAO-CAO, dans les logiciels de gestion (notamment en comptabilité), ainsi que des applications spécialisées pour différents secteurs (par exemple, l'industrie aérospatiale ou la criminalistique).

Cette industrie comprend 2 grandes catégories, soit :

logiciels applicatifs : répartie en 4 sous-catégories :

logiciels systèmes : répartie en 3 sous-catégories :

L'industrie canadienne du logiciel figurant au 7e rang mondial en édition de logiciels (conception, développement et commercialisation de progiciels) en excluant la conception et le développement sur mesure d'applications pour les entreprises et les développeurs de jeux vidéo et ce, derrière les USA (où l'on retrouve 8 des 10 leaders mondiaux), l'Allemagne (grâce notamment à SAP le numéro 3 mondial et leader européen en logiciel), le Japon (dont Sony étant le leader mondial dans les applications pour le cinéma-télé), la France (avec Dassault Systèmes, numéro 2 européen et leader mondial en applications CAO-DAO), la Finlande (avec Nokia Networks, le leader européen en applications réseaux) et l'UK (troisième éditeur européen et un leader en logiciels de comptabilité et de gestion).

En 2013, on comptait plus de 2 900 entreprises partout au pays (soit : 47 % en Ontario, 22 % en BC, 14 % au Québec, 11 % en Alberta et 6 % dans les autres provinces et territoires).

Elles employaient plus de 59 900 personnes (42 % en Ontario, 23 % au Québec, 22 % en BC, 11 % en Alberta et 2 % dans les autres provinces et territoires).

Parmi les éditeurs canadiens de logiciels les plus importants, on retrouve :

De plus, plusieurs leaders mondiaux du logiciel sont également présents au pays dont :

Sources : Industrie Canada, Association canadienne des technologies de l'information et Wikipedia

AU QUÉBEC

L'industrie québécoise du logiciel se démarque par une offre diversifiée dans tous les sous-secteurs de cette industrie, qui est dominée majoritairement par des petites et moyennes entreprises (PME). Le savoir-faire et la créativité des entreprises québécoises font parler d’eux au-delà des frontières de la province.

Voici quelques exemples de produits logiciels développés : logiciels de gestion (comptabilité, gestion des ressources humaines, gestion de la chaîne logistique, gestion intégrée des ressources, des logiciels pour le secteur de la santé comme : gestion des dossiers patients, gestion électronique de l'information médicale, etc, des logiciels pour le secteur de l'éducation comme : gestion des dossiers des étudiants, gestion des horaires,  logiciels de gestion des horaires ou de gestion de la flotte pour les entreprises de transport, etc); logiciels de bureautique (suites bureautique, traitement de texte, etc); logiciels de gestion (finances, comptabilité, facturation, gestion des stocks, etc); logiciels graphiques (pour design publicitaire, le design industriel, le design de mode, le design d'intérieurs, etc); logiciels éducatifs (simulateurs pour exercices de laboratoire, logiciels d'apprentissage d'une langue, jeux éducatifs pour enfants, etc); logiciels industriels (essais industriels, contrôle de la qualité, gestion de la chaîne de production, optimisation de la production, contrôle automatisé des procédés d'assemblage ou de transformation, robotique industrielle, recherche et développement, etc); logiciels documentaires (encyclopédies multimédia, dictionnaires multimédia, catalogues multimédia, bases de données documentaires, etc); logiciels scientifiques et d'ingénierie (dessin assisté par ordinateur DAO, conception assisté par ordinateur CAO, analyse numérique, programmation scientifique, etc); logiciels de gestion Internet (programmation Internet, animation Web, commerce électronique, gestion du trafic, etc); autres logiciels pour autres applications commerciales (entreprises agricoles, bibliothèques, entreprises de transport, entreprises de communication, entreprises de sécurité, etc); autres types de logiciels (applications personnelles, musique, téléphonie, jeux électroniques, etc); bases de données informatisées (bases de données sur Internet, bases de données sur support magnétique, bases de données sur réseaux Intranet, etc); logiciels pour applications spécialisées (pour simulateurs de vols, pour systèmes de contrôle du trafic aérien, pour systèmes d'identification balistique, pour systèmes d'inspection ou de test en industrie, pour centrales de télécommunications, applications géospatiales, traduction assistée par ordinateur, etc.).

En 2013, ses revenus étaient de plus de 1,5 milliards $, principalement dans le domaine des logiciels de gestion, mais également dans les logiciels de dessin et de conception assistés par ordinateur CAO-DAO. On comptait plus de 650 entreprises effectuant de l'édition de logiciels (incluant les firmes de conseils en TI, les compagnies de télécomunications, les développeurs de jeux vidéo et les grands manufacturiers de produits informatiques). Par contre, il y avait 400 entreprises dont l'activité principale était l'édition de logiciels standards).

Par ces entreprises, 42 % employaient moins de 10 personnes, 28 % employaient entre 10 et 25 employés(es), 23 % employaient entre 26 et 99 employés(es), alors que seulement 7 % employaient 100 personnes ou plus.

Près de la moitié des éditeurs sont concentrées dans la région de l'Île-de-Montréal, mais on les retrouve en Montérégie, dans la région de Québec, Laval, Laurentides, Estrie, alors qu'il n'y a que quelques-uns dans les autres régions.

Elles emploient plus de 13 100 personnes (des Programmeur(euse)s et développeurs pour la majorité), ce qui ne représente que 9 % de tous les emplois en technologies de l'information au Québec, mais représente un peu plus de 22 % des emplois du secteur canadien du logiciel. De plus, près de la moitié travaillent pour les 20 plus importants employeurs.

Sources : Techno-Compétences, Association québécoise des technologies, Association professionnelle des entreprises de logiciel libre du Québec, Ministère du Développement économique, de l'innovation et de l'exportation du Québec, Montréal International, Québec International et Sherbrooke Innopôle.

Voici un tableau Représentant(e) les principaux employeurs québécois de l'industrie du logiciel (excluant le domaine du jeu vidéo) en 2013 :

ENTREPRISES VILLE
SIEGE
SOCIAL
EMP;LOIS
AU
QUÉBEC
TYPES
DE
PRODUITS
Acceo Solutions (anciennement GroupeFI) Montréal

1 000

logiciels de comptabilité et gestion

Telus Solutions santé Montréal

1 000 (env)

logiciels pour le secteur de la santé
SAP Canada Montréal

550

logiciels de gestion
Nuance Communication Canada Burlington (Ontario)

438

logiciels pour les télécommunications
Epicor Software Austin TX (USA)

400

progiciels de gestion intégrée
Autodesk Canada Montréal

363

logiciels conception, ingénierie et design 3D
Genetec Montréal

350

solutions de sécurité sur IP
Frima Studio Québec

350

logiciels d'animations multimédias
Société de gestion du réseau informatique des commissons scolaires GRICS Montréal

324

logiciels de gestion scolaire

Dassault Systèmes Montréal

320

applications logicielles CAO-DAO
Logibec Montréal

300

logiciels pour le secteur de la santé
Oracle Canada Québec

300

logiciels gestion des ress humaines
Systèmes médicaux Intelerad Montréal

250

logiciels pour le secteur de la santé
Versacom Montréal 226 logiciels de révision et traduction
Groupe Nexio Laval

206

logiciels pour le secteur de l'éducation
Technologies 20-20 Montréal

200

logiciels d'infographie, CAO et DAO
CAE Montréal

175 (env)

logiciels pour simulateurs de vols
Adacel Brossard

140

logiciels pour syst contrôle aérien
Forensic Technology Montréal

125

logiciels d'identification balistique
Momentum Technologies Québec

115

logiciels de gestion intégrée
Coveo Québec

110

logiciels de gestion

Sources : Journal Les Affaires, ICRIQ, Association québécoise des technologies et sites web de plusieurs des entreprises énumérées

VEUX-TU Y FAIRE CARRIÈRE ?

QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DE CETTE INDUSTRIE ?

La presque totalité des entreprises de ce sous-secteur sont des PME ayant moins de 10 employés(es), ce sont principalement des entreprises de conception et de développement de logiciels de création québécoise et exportés un peu partout dans le monde, mais principalement aux États-Unis.

Puisque la concurrence est féroce mondialement, il faut que ces entreprises puissent compter des gens compétents, polyvalents, à l'écoute des besoins des clients et prêts donner toute leur énergie afin de contribuer au bon fonctionnement de l'entreprise. Donc, si tu désires faire du 9h à 17h dans une journée, oublie cette industrie.

Par contre, si tu désires démontrer toutes tes compétences, ta créativité, ton expérience, ta grande capacité d'analyse, ton facilité au travail en équipe, ta grande polyvalence, ta capacité d'adaptation, ce sont les PME en conception et développement de logiciels qui t'apporteront tout cela par la satisfaction et la fierté lorsque le projet sera terminé, alors que chez les grandes entreprises, il est rare de voir la finalité d'un projet et disponible sur le marché.

Plusieurs PME offrent des bons salaires qui sont compétitifs avec de bonnes conditions de travail.

Dans l'ensemble du pays, on ne retrouve qu'une centaine de grandes entreprises qui comptent 500 employés et plus. Ce sont principalement des sociétés de conseils en technologies de l'information dont plusieurs sont des multinationales.

C'est aussi la grande compétence est mise à contribution en te permettant d'acquérir une expertise dans un domaine précis de ton travail, par de la formation continue souvent offerte et payée par l'employeur et de nombreuses possibilités de promotion.

De plus, plusieurs entreprises ont des bureaux un peu partout au Québec (et souvent même ailleurs au Canada et parfois même ailleurs dans le monde), si tu décides de déménager, il te sera toujours d'occuper un emploi chez cet employeur.

Enfin, des salaires et de nombreux avantages sociaux (assurance santé, plusieurs semaines de vacances payées, régime de retraite, bonis ou commissions ou récompenses et autres avantages) très intéressants et concurrentiels y sont offerts.

Par contre, la réalisation des projets ou des activités nécessitent plusieurs équipes formées de nombreuses personnes, ce qui nécessite une implication et une contribution plus limitée de chacun. Donc, la polyvalence est beaucoup moins précise, puisque tu devras exécuter des taches précises et non élargies.

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES D'AVENIR ?

Certains diront que le logiciel tel qu'on le connaît est une espèce en voie de disparition...

Ce n'est pas tout à fait faut puisque le logiciel libre s'impose de plus en plus comme une solution de remplacement moins coûteuse de logiciels propriétaires. Il devient également un produit de plus en plus mis en avant par des revendeurs, soit pour sa fiabilité (cas de fournisseurs de serveurs), soit pour son coût de licence nul, permettant au client d’investir la différence dans des services associés.

On les retrouve notamment dans les applications bureautiques, les applications de gestion, les logiciels de gestion de données, les applications de gestion de contenu Web et navigateurs Web, les logiciels éducatifs, les logiciels de dessin pour le grand public, etc.

Par contre, les logiciels standards risquent de garder les marchés de la gestion des réseaux, du contrôle des procédés industriels, de conception assistée par ordinateur, etc.

De toute façon, c'est la maniere d'éditer et publier les logiciels, des spécialistes en logiciels seront toujours nécessaires.

Donc, les perspectives pour les prochaines années dans le sous-secteur est très bon, mais des changements majeurs sont à prévoir dans la manière de développer des applications.

C'est payant de travailler dans l'industrie des technologies de l'information.

Voici un tableau indiquant le salaire moyen en début de carrière en 2013 pour certains métiers au sein des PME de l'industrie du logiciel :

PROFESSIONS SALAIRE
ANNUEL
Spécialiste en ergonomie de logiciels 70 300 $
Administrateur(trice) de bases de données 69 400 $
Ingénieur(e) en logiciel 65 100 $
Conseiller(ère) en processus opérationnels 62 800 $
Analyste en informatique industrielle 51 000 $
Analyste en intelligence d'affaires 62 200 $
Analyste en logiciels 60 700 $
Programmeur(euse) de logiciels 59 000 $
Programmeur(euse) Web 59 000 $
Programmeur(euse)-analyste – intermédiaire 57 600 $
Spécialiste en assurance qualité de logiciels 56 000 $
Rédacteur(trice) technique 54 000 $
Ingénieur(e) en logiciel - stagiaire 53 000 $
Programmeur(euse)-analyste – débutant 50 400 $
Développeur(euse) de logiciels 49 000 $
Intégrateur(trice) Web 45 300 $
Développeur(euse) en commerce électronique 45 000 $
Représentant(e) en logiciels 43 500 $
Développeur(euse) de logiciels en info industrielle 40 000 $
Spécialiste de la téléassistance en TI 35 000 $
Technicien(ne) support logiciel 32 100 $

Sources :  Techno-Compétences, Ministère de l'Éducation, Emploi Québec

DANS QUELS DOMAINES  JE PEUX ÉTUDIER ?

Les choix en technologies de l'information TI sont nombreux

Quel niveau d'études choisir ?
Quel domaine et programme choisir ?
Qu'est-ce qu'on y fait dans chacun des domaines ?

Pour plus de détails sur les programmes offerts, consulte le sous-secteur des services-conseils en TI".

TU VEUX EN SAVOIR DAVANTAGE ?

Tu veux obtenir davantage d'informations sur les carrières, les études,  les perspectives et des profils de différents secteurs de cette industrie ?, alors consulte les sites suivants :

LIENS RECOMMANDÉS :

Note : cette liste d'entreprises est à titre d'exemple seulement et n'a aucun but publicitaire. Les descriptions proviennent des sites web des entreprises concernées.

Répertoires d'entreprises :

Entreprises de logiciels :
(liste non exhautsive et à titre informatif seulement)

Pour les entreprises de multimédia, voir le Portrait de l'industrie du multimédia

 

SOUS-SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS 

Ce secteur comprend l'ensemble des fournisseurs de services en matière de communication tels que : communication sans fil, téléphonie par fil, câblodistribution, accès Internet, communication par satellite, radiodiffusion, télédiffusion, intercommunication interne (pour entreprises et organisations). Il comprend également les revendeurs de services de télécommunications, ainsi que les fournisseurs d'équipements pour l'industrie des télécommunications.

Selon les données de 2013, le marché canadien des services de communication  était estimé à 61,9 milliards $ (dont 17,1 milliards $ en radiodiffusion et télédiffusion et 41,8 milliards $ dans les autres secteurs des télécommunications).

Voici un tableau représentant les revenus des services de télécommunications par secteur de marché

 
source : CRTC

Au cours de cette année, il y avait 1 809 entreprises partout au pays (dont 754 en Ontario, 398 au Québec, 272 en BC, 182 en Alberta, 59 en Nouvelle-Écosse, 45 au Manitoba, 34 au Nouveau-Brunswick, 33 en Saskatchewan, 15 à Terre-Neuve-et-Labrador, 7 à l'Île-du-Prince-Edouard, 6 dans le Territoire du Yukon, 4 dans les Territoires-du-Nord-Ouest et aucun dans le Territoire du Nunavut).

Parmi celles-ci, 41 étaient des grandes entreprises ayant 500 employés(es) et plus (dont 11 au Québec, 8 en Ontario, 5 en BC, 5 en Alberta et 4 au Manitoba; 101 avaient entre 100 et 499 employés(es); 871 étaient des petites entreprises qui employaient entre 5 et 99 personnes; alors 796 micro entreprises employaient moins de 5 personnes.

Elles employaient plus de 259 900 travailleuses et travailleurs partout au pays (42 % en Ontario, 28 % au Québec, 9 % en Alberta, 8 % en BC, 6 % en Saskatchewan, 3 % au Manitoba, 2 % en Nouvelle-Écosse, ainsi que 2 % dans les autres provinces et territoires.

Donc, Voici les 5 principaux secteurs des télécommunications :

Sources : CRTC, Industrie Canada, Statistiques Canada, Association canadienne de télécommunication sans fil, Canadian Independant Telecommunication Association (téléphonie), Alliance canadienne des câblodistributeurs indépendants, Association canadienne des radiotélédiffuseurs, Groupe des diffuseurs canadiens indépendants, Alliance des radios communautaires du Canada, Canadian Association of community television, Wikipedia et sites web des grands fournisseurs de télécommunication.

Parmi les plus importants employeurs privés au pays de ce secteur, on retrouve :

Sources : Association canadienne des cablodistributeurs, Association canadienne de télécommunication sans fil et Wikipedia

AU QUÉBEC

En 2013, le marché québécois des télécommunications a généré des revenus de près de 24,7 milliards $, comprenait près de 400 entreprises employant plus de 52 200 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans la région de Montréal, mais également dans la plupart des régions du Québec.

Ce sont majoritairement les fournisseurs de services Internet, les fournisseurs de services en câblodistribution et les entreprises de télédiffusion (réseaux de télé) qui occupaient la plupart des emplois.

On retrouve notamment :

Sources : CRTC, Industrie Canada, Statistiques Canada, ICRIQ, Association canadienne de télécommunication sans fil, Association canadienne des radiotélédiffuseurs, Association des compagnies de téléphone indépendantes du Québec, Fédération des compagnies et coopératives de câblodistribution du Québec, Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec, Fédération des télévisions communautaires du Québec, Lien multimédia, Ultraguide des fournisseurs Internet du Québec, et sites web des grands fournisseurs de télécommunication.

Voici un tableau Représentant(e) les principaux employeurs canadiens et québécois de l'industrie des télécommunications en 2013 :

ENTEPRISES

 EMPLOIS
(au Canada)

EMPLOIS
(au Québec)

VILLE DU
SIEGE SOCIAL

SOUS
-SECTEURS

Groupe BCE 55 800 17 800 Montréal câble, Internet, téléphonie, radio, télé
Groupe Vidéotron (sauf TVA) 6 295 6 295 Montréal câble, Internet, téléphonie, télé
Telus Québec 43 800 5 800 Montréal et Rimouski Internet, téléphonie
Rogers Communications 28 745 3 300 Toronto Internet, téléphonie
Société CBC-Radio-Canada 7 116 2 655 Ottawa radio, télé, Internet
Cogeco 4 555 1 568 Montréal radio, télé, câble
Groupe TVA 1 250  1 250  Montréal télédiffusion
Télébec 746 746 Montréal Internet, câble
MTS Allstream 2 500 400 Toronto téléphonie IP pour PME
RNC Média 289 289 Montréal radio, télé
Tata Communications Canada 8 000 250 Montréal télécom pour PME
Télé-Québec 210 210 Montréal télédiffusion
Distributel Communications 350 137 Montréal Internet, téléphonie
Groupe Maskatel 109 109 St-Hyacinthe Internet, téléphonie, télé
Centre de téléphonie mobile 90 90 Montréal app téléphonie mobile

Sources : Journal Les Affaires, ICRIQ, Association québécoise des technologies et sites web de plusieurs des entreprise

VEUX-TU Y FAIRE CARRIÈRE ?

Une carrière dans le domaine des télécommunications t'intéresse ?

 Donc, voici quelques exemples :

Pour les carrières en technologies Web, consulte le Portrait de l'industrie du multimédia et de l'Internet

QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DE CETTE INDUSTRIE ?

La majorité des emplois de cette industrie proviennent des grandes entreprises canadiennes de télécommunications qui sont présentes dans plusieurs créneaux des télécommunications (téléphonie, Internet, câblodistribution, etc.) et un peu partout au pays où les conditions de travail y sont très intéressantes.

Tu auras un salaire très concurrentiel par rapports aux autres secteurs d'emploi, de nombreux avantages sociaux (vacances, congés de maladie, assurance collective, régime de retraite, formation continue, commissions ou bonus aux ventes pour certains emplois, etc), plusieurs possibilités d'avancement de carrière, tu travailleras avec des équipements informatiques ultramodernes, etc.

Par contre, tu occuperas généralement un poste spécialisé dans un secteur spécifique avec peu de place accordée à la polyvalence (ex : souvent, tu dévras en tant qu'apprenti ou stagiaire dans le domaine de l'installation des équipements chez les clients ou en assistance technique ou en contrôle des opérations du réseau), etc).

Certains emplois sont sur quart de travail jour/soir/weekend et même parfois la nuit (notamment dans les centres de gestion des réseaux, centres d'assitance technique à la clientèle ou au sein d'une unité mobile de dépannage à domicile). Par contre, des conditions spécifiques d'emploi, des balises et des primes sont souvent établies par les conventions collectives afin d'éviter que ce soit les mêmes équipes qui effectuent les mêmes quarts.

Pour plusieurs entreprises, les décisions sont prises au sein du siège social de la compagnie situé à Toronto, Montréal ou Winnipeg ou même à l'étranger. Donc, les besoins spécifiques de la clientèle et des employés ne sont pas toujours à l'écoute de l'employeur.

Au sein des coopératives de télécommunications et autres PME en télécommunications; les effectifs sont réduits et les conditions de travail et salariales moins avantageuses que dans les grandes sociétés.

Certains emplois sont sur quart de travail jour/soir/weekend et même parfois la nuit (notamment dans les centres de gestion des réseaux, centres d'assitance technique à la clientèle ou au sein d'une unité mobile de dépannage à domicile).

Par contre, si tu recherches un emploi dont la polyvalence est mise à la contribution te permettant de faire autant de l'assistance technique à la clientèle, que du dépannage à domicile, que de la planification des opérations du réseau, c'est au sein des PME que tu obtiendras satisfaction.

De plus, ces entreprises cherchent à offrir un service davantage personnalisé à leur clientèle souvent locale (tant les particuliers et la clientèle affaires), ce qui est beaucoup valorisant pour les employés(es) ayant des contacts avec ces derniers.

Bien que moins concurrentiel que les grands employeurs, les conditions salariales sont supérieures à la moyenne par rapport aux autres secteurs comparables et plusieurs entreprises offrent des avantages sociaux intéressants (conciliation travail-famille, régime d'assurance-santé, primes ou bonis, etc.).

Voici un tableau indiquant le salaire moyen en début de carrière en 2013 pour certains métiers au sein des grandes entreprises de télécommunications :

PROFESSIONS SALAIRE
ANNUEL
Ingénieur(e) 70 680 $
Analyste en télécommunication 65 620 $
Coordonnateur(trice) du service à la clientèle 54 450 $
Technicien(ne) en géomatique 48 700 $
Technicien(ne) en télécommunication 48 620 $
Technicien(ne) en informatique - réseaux 47 900 $
Représentant(e) technique 46 350 $
Technicien(ne) de réseau 45 740 $
Technicien(ne) en audiovisuel 40 600 $
Technicien(ne) de service 40 950 $
Apprenti(e) technicien(ne) de service 38 200 $
Installateur(trice)-réparateur(trice) de câbles 37 300 $
Agent(e) du service à la clientèle 33 380 $

Sources : conventions collectives de plusieurs grandes entreprises de télécommunications

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES D'AVENIR ?

L'industrie des services Internet de détail (particuliers et entreprises) connait une croissance importante depuis plusieurs années et ne semble pas vouloir s'arrêter. Entre 2009 et 2013, il y a eu une croissance de 8,5 % des revenus des fournisseurs d'accès Internet et en 2013, une croissance de 10,6 % a été observée par rapport 2012.

De nombreux spécialistes de l'Internet sont recherchés par l'industrie tels que : spécialistes en sécurité Internet, gestionnaires de bases de données virtuelles, programmeurs Web, intégrateurs Web, consultants en commerce électronique, analystes des médias sociaux, analystes en technologies Web, analystes en ergonomie Web, etc.

L'industrie de la télécommunication sans fil représente plus de 50 % de tous les revenus de l'ensemble de l'industrie des télécommunications. Elle a connu une croissance de 2,3 % du nombre d'abonnés(es) et de 3,4 % des revenus en 2013 par rapport à 2012.

Selon le CRTC, presque tous les Canadiens (99 %) pouvaient accéder à des services sans fil. D’après l’Enquête sur les dépenses des ménages de Statistique Canada, 81,4 % des ménages canadiens sont abonnés à un service sans fil et 17,8 % ont abandonné les services filaires au profit des
services sans fil.

Enfin, pas de baisse prévue au cours des prochaines années, mais probablement une stabilité du marché puisqu'elle a atteint un sommet difficilement dépassable.

Plusieurs spécialistes y sont recherchés tels que : ingénieurs en télécommunications, architectes informatiques, spécialistes en sécurité des données, spécialistes en sécurité des réseaux, analystes en télécommunications, analystes de réseaux, représentants auprès des PME, techniciens en gestion des réseaux, spécialistes en entretien et exploitation du réseau, techniciens - installation et service aux clients, etc.

L'industrie de la transmission de données et de liaison spécialisée permettent de raccorder deux ou plusieurs points au moyen d’installations réservées aux fins d’acheminement du trafic de communication vocale, de vidéos ou de données telles que les services de transmission numérique à grand débit et les systèmes de données numériques destinés principalement aux entreprises.

Avec une croissance de 2,4 % entre 2009 et 2013 et de 1,2 % en 2013 par rapport à 2012, cette industrie va bien également, bien que pas autant que les précédentes. Avec la mondialisation des marchés et le développement du commerce électronique, les entreprises ont besoin des services performants d'acheminement de données de haut débit.

Elle a besoin d'analystes programmeurs, d'intégrateurs, de techniciens en gestion de bases de données, d'analystes de protocoles, d'analystes en télécommunications, d'administrateurs de bases de données, de spécialistes en sécurité, d'ingénieurs en télécommunications, etc.

L'industrie de la câblodistribution commence à subir des baisses au profil de l'Internet. Avec une baisse 0,1 % du nombre d'abonnés, mais une hausse de 2,9 % des revenus entre 2009 et 2013, mais une baisse de 1,6 % en 2013 par rapport à 2012; une vague de changement dans l'industrie semble inévitable.

Malgré cela, elle ne semble pas prête à disparaître à court terme et s'adaptera probablement à la nouvelle mode, soit la télévision IP.

Plusieurs câblodistributeurs ont encore besoin de combler des postes tels que : ingénieurs en télécommunications, architectes informatiques, spécialistes en sécurité des données, spécialistes en sécurité des réseaux, analystes en télécommunications, analystes de réseaux,  techniciens en gestion des réseaux, etc.

L'industrie de la télédiffusion semble avoir de la difficulté à concurrencer l'Internet même si la plupart des grands télédiffuseurs publics et privés ont ajouté les services Internet comme la webtélé comme complémentarité à leurs services. Malgré cela, c'est encore le média le plus populaire et l'un des plus appréciés.

Quelques spécialistes y sont encore recherchés comme : analystes-programmeurs, intégrateurs Web, programmeurs Web, développeurs Web, analystes des médias sociaux, techniciens en entretien du réseau, etc.

Par contre, plusieurs entreprises ont effectué des mises à pied (dont la CBC-SRC, mais aussi quelques grands télédiffuseurs). Donc, les perspectives sembles moins bonnes.

L'industrie de la radiodiffusion semble être dans la même situation que l'industrie de la télédiffusion. De nombreux radiodiffuseurs privés indépendants se sont affiliées à un réseau, ce qui fait que le marché est surtout concentrée au sein des grands réseaux.

DANS QUELS DOMAINES  JE PEUX ÉTUDIER ?

Les choix en technologies de l'information TI sont nombreux

TU VEUX EN SAVOIR DAVANTAGE ?

Tu veux obtenir davantage d'informations sur les carrières, les études,  les perspectives et des profils de différents secteurs de cette industrie ?, alors consulte les sites suivants :

LIENS RECOMMANDÉS :

Note : cette liste d'entreprises est à titre d'exemple seulement et n'a aucun but publicitaire. Les descriptions proviennent des sites web des entreprises concernées.

Répertoires d'entreprises :

-    Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes CRTC : répertoire de toutes les stations de radio, stations de télévision et entreprises de télécommunications au pays

-    Alliance du Canada des radios communautaires : répertoire des stations de radio communautaire partout au pays

-    Association canadienne des compagnies de télécommunication indépendantes: répertoire des fournisseurs indépendants en téléphonie partout au pays

-    Association canadienne des radiodiffuseurs : répertoire des radiodiffuseurs commerciaux privés et des télédiffuseurs privés au pays

-    Association canadienne des usagers et stations de télévision communautaire : répertoire des télévisions communautaires partout au pays

-    Association des compagnies de téléphone du Québec : répertoire des fournisseurs indépendants en téléphonie au Québec

-    Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec : répertoire des stations de radio et télé communautaires au pays

-    Canadian Cable Systems Alliance : répertoire des fournisseurs indépendants en câblodistribution partout au pays

-    Fédération des coopératives de câblodistribution et télécommunications du Québec : répertoire des 60 fournisseurs indépendants en câblodistribution au Québec

-    Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec : répertoire des 43 télé communautaires indépendantes partout au Québec

-    Lien multimédia : répertoire des fournisseurs de services Internet au Québec

Compagnies de télécommunications :

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