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SECTEUR :
MÉTALLURGIE
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.
Consulte aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos de technologues en métallurgie qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que technologue en procédés de transformation des métaux; tu seras responsable de superviser, coordoneer et contrôler les procédés de transformation des métaux ferreux ou non ferreux au sein d’une industrie de première transformation des métaux (aluminerie, fonderie, aciérie ou affinerie).
Tu auras pour tâches de :
Superviser, coordonner, planifier et contrôler les procédés de traitement des minerais et des métaux;
Établir des méthodes de travail permettant de respecter les échéances et de coordonner les activités avec les autres sections;
Résoudre les problèmes reliés au travail et recommander des mesures pour améliorer la productivité et la qualité des produits;
Commander du matériel et des fournitures;
Assurer le bon état de fonctionnement des machines, équipements et systèmes de production;
Inspecter, à diverses étapes du traitement des produits, des métaux, des minerais, du ciment, du verre, de l'argile ou du béton afin d'assurer leur conformité aux normes;
Prélever un échantillon du produit pendant ou après le processus de traitement pour exécuter des analyses courantes ou des analyses subséquentes en laboratoire;
Superviser et coordonner le personnel affecté aux opérations (fondeurs, mouleurs, programmeurs, opérateurs, manœuvres, etc.);
Recruter, embaucher et former des travailleurs quant à leurs tâches, aux normes de sécurité et aux politiques de la compagnie;
Recommander des mesures de gestion du personnel, telles que l'embauche et les promotions;
Rédiger des rapports de production et autres rapports;
Participer à l'optimisation et au développement des procédés et méthodes de transformation.
En tant que technologue en fabrication métallique; tu seras responsable de superviser, coordonner et contrôler les procédés de fabrication et d'assemblage es pièces métalliques pour appareils, machines ou véhicules (aérospatiale, matériel de transport terrestre, matériel ferroviaire, construction navale, machines et équipements industriels, etc.) ou pour l'assemblage de composants et structures métalliques pour l'industrie de la construction.
Tu auras pour tâches de :
Superviser, coordonner et planifier les activités d'assemblage et d'inspection des pièces, composantes ou autres produits métalliques;
Élaborer un plan de production en tenant du dossier de fabrication et les documents de production;
Dessiner et concevoir l'outillage nécessaire à l'usinage de pièces spécifiques;
Dessiner et concevoir des dessins, plans et schémas d'assemblage de composantes ou alliages métalliques;
Participer à la conception de pièces, alliages ou autres composantes métalliques en collaboration avec un(e) ingénieur(e);
Établir des méthodes de travail permettant de respecter les échéances et de coordonner les activités avec les autres sections;
Superviser les procédures de soudage et contrôler l’assemblage des matériaux soudés;
Planifier et coordonner le processus de contrôle de la qualité des produits fabriqués;
Résoudre les problèmes reliés au travail et recommander des mesures pour améliorer la productivité et la qualité des produits;
Commander du matériel et des fournitures;
Assurer le bon état de fonctionnement des machines, équipements et systèmes de production;
Superviser et coordonner le personnel affecté aux opérations (assembleurs, opérateurs, ajusteurs, programmeurs, manœuvres, mécaniciens industriels, électromécaniciens, etc.);
Recruter, embaucher et former des travailleurs quant à leurs tâches, aux normes de sécurité et aux politiques de la compagnie;
Recommander des mesures de gestion du personnel, telles que l'embauche et les promotions;
Rédiger des rapports de production et autres rapports;
Participer à l'optimisation et au développement des procédés et méthodes de fabrication.
En tant que technologue en contrôle des matériaux; tu seras responsable de vérifier la qualité de divers matériaux en effectuant des tests et essais sur les produits.
Tu auras pour tâches de :
Inspecter les pièces, alliages et les ensembles métalliques afin de s'assurer qu'il n'y a pas de défauts ou que les défauts relevés antérieurement soient corrigés;
Effectuer des essais non destructifs en utilisant différentes techniques (radiographie, ultrasons, fractographie, magnétoscopie, liquides pénétrants et courant de Foucault);
Effectuer des essais mécaniques selon différents procédés (traction, résilience, fatigue, dureté, etc), des essais chimiques (analyse par fluorescence X, diffraction X, spectrométrie, absorption atomique, corrosion, etc.);
Effectuer des essais chimiques en utilisant différents appareils et instruments de laboratoire (analyseurs de laboratoire, microscopes à balayage, microscopes électroniques, centrifugeuses, thermomètres, spectromètres de masse, chromatographe en phase gazeuse, chromatographes en phase liquide, etc.);
Faire l'essai des ensembles, des alliages et des câbles afin d'assurer leur bon fonctionnement, à l'aide d'indicateurs, d'analyseurs et de lampes stroboscopiques;
Analyser et Interpréter les résultats obtenus aux différents tests et essais;
Rédiger des rapports d'inspection et de contrôle de la qualité;
Superviser et coordonner des préposés à l'échantillonnage et des assistants de laboratoire;
Participer à l'implantation et au suivi de traitements thermiques et de traitements de surface par différentes méthodes (galvanoplastie, anodisation, etc.);
Participer à l’élaboration et à l’application de programmes d’assurance qualité;
Participer à la recherche, la planification et l’élaboration des procédés de production et de contrôle.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Être attiré(e) par les technologies
- Avoir une bonne santé : ne pas avoir d'allergies, bonne résistance au bruit, à la chaleur et à la poussière
- Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique
- Bonne acuité visuelle et auditive
- Bonne perception des formes
- Bonnes habiletés manuelles et bonne dextérité manuelle car tu auras à opérer ou utiliser des outils, des machines et des équipements
- Capacité de bien comprend des plans et devis puisque tu devras en dessiner des plans d'assemblage et les expliquer aux ouvriers et opérations lors de la production (en fabrication mécanosoudée)
-
Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour
analyser efficacement les métaux ou les procédés
-
Minutie et précision, souci du détail
pour produire ou transformer des métaux de qualité
- Sens des responsabilités car tu seras responsable de contrôler et superviser les opérations et le personnel de production
- Créativité, imagination et ingéniosité pour pouvoir proposer tes idées et participer la conception et réalisation de produits de qualité (en fabrication mécanosoudée)
-
Sens de l’initiative car tu seras être de prendre des
décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes
- Facilité à travailler en équipe et leadership car tu auras à travailler en
collaboration avec des ouvriers, autres techniciens et ingénieurs du secteur de
la métallurgie
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
En contrôle des matériaux :
- Inspecteur(trice) en métallurgie
- Métallographe
- Superviseur(e) de la
qualité
- Technologue au
contrôle de la qualité
En fabrication
mécano-soudée :
- Contremaître ou
contremaîtresse en production
- Contremaître ou
contremaîtresse de soudeurs(es)
- Inspecteur(trice) en soudage
- Professeur(e) en enseignement professionnel en soudage ou en tôlerie
- Professeur(e) en enseignement technique en technologie du génie métallurgique
- Représentant(e)
technique en équipements de soudage
- Superviseur(e) de
production
- Technologue au
contrôle de la qualité
- Technologue en
fabrications mécano-soudées
- Technologue en
soudage
En procédés de
transformation :
- Contremaître ou
contremaîtresse de production
-
Planificateur(trice) de production
- Superviseur(e) de production
- Technicien(ne) en recherche et développement
- Technologue au
contrôle de la qualité
- Technologue des
procédés de transformation
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Ateliers de soudage
- Centres de recherches publics et privés
- Chantiers navals (navires cargo, navires de pêche, brise-glace, patrouilleurs, remorqueurs, traversiers, yachts, etc.)
- Entreprises spécialisées en haute-technologie
- Gouvernements (inspection technique)
- Hydro-Québec
- Manufacturiers de charpentes métalliques
- Manufacturiers de machines et équipements industriels (chaudières, générateurs de vapeur, réservoirs et contenants d’expédition, machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)
- Manufacturiers de matériel ferrroviaire (voitures de trains ou métro, pièces ou composants en métal)
- Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour aéronefs (moteurs, trains d'atterrissage, systèmes de controlei du carburant, composants de structures)
- Manufacturiers de pièces ou composants en métal pour véhicules routiers (autos, autobus, camions, véhicules spéciaux, etc)
- Manufacturiers de pièces ou composants pour véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, véhicules de camping, embarcations nautiques, etc)
- Manufacturiers d'appareils ou équipements électriques (appareillage ou équipements pour centrales, machines électriques industrielles, etc)
- Manufacturiers d'appareils ou équipements électroniques (systèmes de communication, équipements électroniques industriels, etc)
- Manufacturiers de machines et équipements industriels (machines industrielles, matériel forestier, matériel agricole, matériel minier, matériel de construction, etc)
- Manufacturiers de produits métalliques pour le bâtiment
- Manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes (équipements récréatifs, jouets, outils, réservoirs, contenants et boîtes, meubles, etc)
- Manufacturiers de véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, véhicules de camping, embarcations nautiques, etc)
- Manufacturiers de véhicules routiers (autobus, camions, véhicules spéciaux, etc)
- Cégeps
- Universités
- centres de services scolaires (centres de formation professionnelle)
AFFILIATION
À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :
Aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de pratiquer en tant que technicien(ne) ou technologue en génie métallurgique.
Par contre, il est fortement recommandé de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec (surtout chez les grands employeurs).
L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains
postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS ET DU MARCHÉ DU TRAVAIL :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
- Mobilité partout au Québec
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
-
Certains employeurs exigent d’être membre de l’Ordre des technologues
professionnels
PLACEMENT :
Selon les
données disponibles au 31 mars 2021 :
En procédés de transformation :
SPÉCIALITÉS |
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE |
NOMBRE À temps complet |
NOMBRE |
Procédés de
transformation |
7 |
5 |
5 |
0 |
Fabr mécano |
3 |
3 |
3 |
0 |
Contr matériaux |
1 |
1 |
1 |
0 |
Note : le taux de placement est tout excellent depuis plusieurs années.
Sources : Ministère de l'Enseignement supérieur du Québec et Cégep de Trois-Rivières
SALAIRE :
Selon les données de 2022 :
Le salaire moyen en début
de carrière était de :
4 388 $/mois en tant que technicien(ne) en structures aéronautiques - métallurgie ou technicien(ne) en ingénierie maritime ou technicien(ne) en essais non destructifs (grade de soldat) et augmente à 5 616 $/mois après 1 ans (grade de caporal - spécialiste) avec le D.E.C. au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
Note 1 : hausse de la moyenne salariale en contrôle des matériaux au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 22,26 $ en 2019; 18,73 $ en 2016 et 19,65 $ en 2014).
Note 2 : hausse de la moyenne salariale en fabrication mécano-soudée au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 20,00 $ en 2019; 20,34 $ en 2016 et 22,21 $ en 2014).
Note 3 : hausse de la moyenne salariale en procédés de transformation au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 26,52 $ en 2019; 22,38 $ en 2018; 18,90 $ en 2014 et 26,24 $ en 2012).
Note 4 : chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Pour les technologues en procédés de transformation :
Il y avait plus de 2 500 technologues en procédés de transformation occupant la fonction de superviseur(e), de coordonnateur(trice) ou de contremaître de la production dans près d'une vingtaine d'usines au Québec (alumineries, aciéries, affineries de métaux non ferreux, fonderies de métaux ferreux et fonderies de métaux non ferreux), mais également au sein d'une cinquantaine de PME qui fabriquent des produits en minéraux non métalliques (tels que briques, pierres réfractaires, céramique, ciment , etc.).
Ils représentaient plus de 12 % de l'ensemble des travailleurs au sein de cette industrie.
La profession est composée en presque totalité d'hommes, puisqu'ils représentaient plus de 95 %.
Près de la moitié de ces technologues étaient âgés de plus de 45 ans, soit 54 %, ce qui signifie qu'ils prendre leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés.
Plus de 98 % occupaient un poste à temps complet.
Parmi les principaux employeurs, on retrouve :
Alumineries : 29 %
Manufacturiers de produits en minéraux non métalliques (tels que briques, pierres réfractaires, céramique, ciment et verre) : 22 %
Manufacturiers de produits métalliques industriels : 14 %
Aciéries : 12 %
Affineries de métaux non ferreux, sauf aluminium : 9 %
Fonderies de métaux ferreux ou non ferreux : 9 %
compagnies minières : 3 %
autres : 2 %
Pour les technologues en contrôle et essais des matériaux
Il y avait plus de 800 techiciens(nes) et technologues occupant une fonction de superviseur(e), de coordonnateur(trice) ou de contremaître en fabrication ou en contrôle de la qualité des matériaux au sein de plus d'un millier de manufacturiers de produits métalliques (pour le bâtiment, pour les ouvrages de génie civil, pour l'industrie, etc.).
Ils représentaient plus de 8 % de l'ensemble des travailleurs au sein de cette industrie.
La profession est composée en grande majorité d'hommes, puisqu'ils représentaient plus de 78 %.
Près de la moitié de ces technologues étaient âgés de plus de 45 ans, soit 43 %, ce qui signifie qu'ils prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés.
Près de 95 % occupaient un poste à temps complet.
Parmi les principaux employeurs, on retrouve :
Manacturiers de produits minéraux non métalliques : 21 %
Industries de première transformation des métaux : 21 %
Manufacturiers de produits métalliques (tels que : produits d'architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d'expédition, quincaillerie, ressorts et autres produits en fil métallique, câbles, tubes et tuyaux, etc.) : 20 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 16 %
Manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 12 %
Compagnies minières : 6 %
Distributeurs et grossistes d'équipements industriels : 4 %
Pour les technologues en fabrication métallique industrielle
Il y avait plus de 150 techiciens(nes) et technologues occupant une fonction de superviseur(e), de coordonnateur(trice) ou de contremaître en fabrication ou en contrôle de la qualité des matériaux au sein de plus d'un millier de manufacturiers de produits métalliques (pour le bâtiment, pour les ouvrages de génie civil, pour l'industrie, etc.).
Ils représentaient 8 % de tous les emplois en production, soit le 5e métier en importance (derrière les soudeurs, machinistes, opérateurs de machines et manœuvres) au sein de cette industrie.
Ils représentaient plus de 12 % de l'ensemble des travailleurs au sein de cette industrie.
La profession est composée en grande majorité d'hommes, puisqu'ils représentaient plus de 87 % (était de 92 % en 2015...).
Près de la moitié de ces technologues étaient âgés de plus de 45 ans, soit 46 %, ce qui signifie qu'ils prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés.
Près de 99 % occupaient un poste à temps complet.
Parmi les principaux employeurs, on retrouve :
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 46 %
Manufacturiers de produits métalliques (tels que : produits d'architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d'expédition, quincaillerie, ressorts et autres produits en fil métallique, câbles, tubes et tuyaux, etc.) : 20 %
Manufacturiers d'équipements de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 10 %
Manufacturiers de machines et équipements industriels : 8 %
Industries de première transformation des métaux : 6 %
Manufacturiers de produits électriques, électroniques ou informatiques : 4 %
Distributeurs et grossistes d'équipements industriels : 4 %
autres : 2 %
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Les emplois seront surtout orientés vers les PME que dans les grandes entreprises de première transformation des métaux.
Preuve que les diplômés(es) sont recherchés(es), les employeurs ont bonifié leur offre salariale afin d'attirer d'avantage de candidats(es).
Chaque année, les cégeps ont reçu en moyenne de 5 à 7 fois plus d'offres d'emploi qu'il y a avait de diplômés(es) disponibles, sans oublier les nombreux employeurs qui ont courtisé les finissants(es) au cours de leurs études et ceux qui ont embauché les finissants(es) à la suite d'un stage et qui n'ont pas affiché d'offre au sein du service de placement des cégeps.
Selon les données du Ministère de l’Éducation, le métier de technologue en génie métallurgique est l’un des 30 métiers présentant les meilleures perspectives d’avenir.
Les offres provenaient des grands employeurs de l'industrie métallurgique, des grands manufacturiers de produits métalliques et des grandes compagnies minières;
Mais surtout de nombreuses PME en fabrication métallique industrielle en matériel de transport terrestre situées en Montérégie, en Chaudière-Appalaches, dans le Centre-du-Québec et dans les Laurentides.
Selon les enquêtes relance réalisées par le Cégep de Trois-Rivières; les diplômés(es) ont été embauchées afin d'occuper un poste tel que :
coordonnateur(trice) aux opérations, technicien(ne) en laboratoire de métallurgie, technologue en fabrication métallique, technicien(ne) en soudage, technicien(ne) de procédés métallurgiques, inspecteur(trice) en contrôle de la qualité, etc.
Les perspectives restent très bonnes.
Consulte le site du Comité
sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle
qui fournit des infos sur les carrières et un portrait de l’industrie de ce
secteur.
Un(e) technologue en fabrication métallique industrielle au sein d'une PME après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne jusqu'à 57 200 $/année.
Un(e) technologue en contrôle et essais des matériaux au sein d'une PME après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne jusqu'à 57 800 $/année.
Un(e) technologue en conception au sein d'un grand manufacturier de produits métalliques industriels après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 67 600 $/année.
Un(e) technologue en métallurgie au sein d'un grand manufacturier de matériel électrique après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 69 400 $/année.
Un(e) technologue en contrôle et essais des matériaux au sein d'un grand manufacturier de produits métalliques industriels après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 69 700 $/année.
Uun(e) technologue en fabrication métallique au sein d'un grand manufacturier de produits métalliques industriels après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 70 100 $/année.
Un(e) technologue en contrôle et essais des matériaux ou un(e) technologue en fabrication métallique au sein d'un grand manufacturier de matériel de transport après 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 70 400 $/année.
Un(e) technicien(ne) en métallurgie au sein d'une grande industrie aérospatiale détenant 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 79 300 $/année.
Un(e) technicien(ne) en recherche & développement au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux détenant 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 88 500 $/année.
Un(e) technologue en contrôle des matéiriaux au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux détenant 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 90 700 $/année.
Un(e) technologue en procédés au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux détenant 10 ans d'expérience gagnait en moyenne 96 500 $/année.
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :
En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.
Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.
Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.
Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.
Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.
Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.
Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.
L'industrie aérospatiale québécoise
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2
milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques
(alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour
alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie
hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et
équipements pour
industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs
sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients,
emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs,
barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les
aliments, etc); machines et équipements pour l'industries
papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à
lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines
à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte,
machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres, machines-outils à
commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses,
machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de
robots industriels, etc);
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau
(purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs,
séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs,
etc); etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie,
convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs
aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs
magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la
manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour
l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières,
convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour
convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage
pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs,
ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs
de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de
levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles,
élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de
rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge
pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices,
rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour
stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales
hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements
de manutention : équipements de chargement des liquides pour les
industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils,
équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de
manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de
scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la
manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et
matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets,
systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes,
systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de
production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du
meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes
de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges
réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à
plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots
élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs,
contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de
chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces
mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs
et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais
de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs
de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :
machines et équipements agricoles :
arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de
ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs
de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses
de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour
l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture
maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour
drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables,
enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de
fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais,
excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de
fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour
tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et
d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets,
récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques
agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour
tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de
foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains,
séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour
le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de
débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures
à fourrage, voitures de ferme, etc;
machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier :
amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues,
balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection
pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs
de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements
pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets
de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de
niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les
ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à
béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices,
pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton
bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige
souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes
d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers
sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs,
places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou
de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien
de pelouse, etc.), etc;
machines
et équipements forestiers : abatteuses,
débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres,
dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, ,
pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes
abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines
pour l'industrie forestière, etc;
machines
et équipements miniers et de carrières : agitateurs,
alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs,
cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de
broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 milloins $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout
submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard
d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie,
des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes
horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Pôle d'excellence en matériel de transport terrestre.
LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Voir aussi la section « autres formations »
Tu auras des cours en mathématiques appliquées à la métallurgie, physique appliquée à la métallurgie, chimie 1 : la matière, introduction à la métallurgie, métallurgie physique, ordinateurs et logiciels d'application, lecture de plans, chimie 2 : les solutions, métallographie et traitement du minéral.
Enfin, tu réaliseras ton premier stage rémunéré selon la formule en alternance travail-études ATE d'une durée de 12 à 16 semaines au cours du trimestre d'été.
Tu auras des cours en anglais appliqué aux techniques physiques, électricité et magnétisme, alliages ferreux, alliages non ferreux, techniques de soudage, procédés de fonderie, devis de fonderie, devis d'assemblage, procédés d'anticorrosion, production industrielle et production des métaux.
Enfin, tu réaliseras ton second stage rémunéré selon la formule en alternance travail-études ATE d'une durée de 12 à 16 semaines au cours du trimestre d'été.
Tu auras des cours sur les fours industriels, inspection non destructive de surface, procédés de traitements thermiques, assistance technique en usine, caractérisation physico-chimique des matériaux, CAO en métallurgie, inspection non destructive volumique, élaboration d'alliages, procédés de mise en forme et projet de fin d'études en transformation des métaux.
Le Diplôme d’études collégiales en technologie du génie métallurgique D.E.C. offert par le Cégep de Trois-Rivières a une durée totale de 3 ans offert à temps complet de jour seulement.
Tu auras des cours en mathématiques appliquées à la métallurgie 1, chimie : la matière, métallographie, informatique de base, sciences des matériaux, techniques de fabrication/soudage, mathématiques appliquées à la métallurgie 2, physique mécanique, chimie 2 : les solutions, lecture et interprétation de plans et devis, essais mécaniques de base et alliages ferreux.
Enfin, tu réaliseras ton premier stage rémunéré selon la formule en alternance travail-études ATE d'une durée de 12 à 16 semaines au cours du trimestre d'été.
Tu auras des cours en électricité et magnétisme, lecture de plans d'assemblage, alliages légers et non ferreux, techniques de fabrication/fonte de mise en fer, nouvelles organisations du travail, chimie 3 : analyses métallurgiques, traitements thermiques des métaux dégradation et protection des métaux, essais non destructifs de surface et essais non destructifs volumiques.
Enfin, tu réaliseras ton second stage rémunéré selon la formule en alternance travail-études ATE d'une durée de 12 à 16 semaines au cours du trimestre d'été.
À partir de la 3e session, tu pourras choisir l'une des 3 spécialisations proposées :
En contrôle des matériaux :
Tu auras des cours en métallurgie mécanique avancée, caractérisation des matériaux, ultrasons avancés, projets dirigés en contrôle des matériaux, radiographie avancée par courant de Foucaud, assurance qualité, mesure et contrôle, analyse métallurgique avancée et projet de fin d'études en contrôle des matériaux.
En fabrication mécano-soudée (soudage) :
Au cours de la troisième année; tu seras familiarisé aux procédés avancés de soudage (MIG ou GMAW, SMAW, TIG ou GTAW, FCAW) pour les alliages non ferreux (pour des applications en électronique, électricité, médical, aéronautique, etc.) et d'aciers de construction (charpentes métalliques, éléments préfabriqués, etc.); tu seras initié(e) aux différents procédés de soudage en mode robotisé (planification du travail, programmation, mise en production et optimisation des paramètres) et tu réaliseras un projet de fin d'études afin de résoudre un problème d'utilisation d'un procédé ou en conception d'un alliage en vertu d'un mandat réel d'une entreprise partenaire.
Tu auras des cours en études des procédés avancés de soudage, techniques de soudage d'aluminium et autres alliages non ferreux, techniques de soudage robotisé, projets dirigés en fabrication mécanosoudée, procédés de soudage d'aciers de construction, soudabilité des alliages ferreux, procédés de soudage appliqués sous pression, entretien de l'équipement de soudage et projet de fin d'études en fabrication mécanosoudée.
En procédés de transformation :
Au cours de la troisième année; tu apprendras les procédés de libération et concentration des minéraux et d’appliquer des procédés d’élaboration des métaux (par voie hydrométallurgique, pyrométallurgique et électrométallurgique); tu apprendras avec les différents procédés de transformation (laminage, extrusion, tréfilage, étirage, emboutissage, forgeage, usinage et mise en forme des feuillards) et d'assemblage d'alliages (ferreux ou non ferreux); tu seras initié(e) à la réalisation d'une étude complète de moulage sur une pièce simple en moule sable et en coquille et enfin, tu réaliseras un projet de fin d'études afin de résoudre un problème réel en transformation des métaux pour une entreprise partenaire.
Tu auras des cours en métallurgie extractive, élaboration d'alliages, fusion et réfractaires, mise en fabrication de pièces moulées, procédés spéciaux de fonderie, mesure et contrôle, déformations plastiques des alliages et projet de fin d'études en procédés de transformation.
PASSERELLES :
Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.
Voici quelques exemples de ces ententes :
l’U.Q.T.R. pourra reconnaître quelques crédits aux titulaires de ce D.E.C. (après étude du dossier scolaire de l'étudiant) dans le cadre de son Baccalauréat en génie industriel
l’U.Q.T.R. pourra reconnaître quelques crédits aux titulaires de ce D.E.C. (après étude du dossier scolaire de l'étudiant) dans le cadre de son Baccalauréat en génie mécanique
ÉTUDES SUPÉRIEURES :
Si tu le désires, il te sera possible de poursuivre tes études à l’université dans l’un des programmes suivants de baccalauréat :
Génie des matériaux et de la métallurgie (ou génie des matériaux) offert à Polytechnique et Laval
Génie des mines et de la minéralurgie ou génie minier offert à Laval, Polytechnique et UQAT
Génie électromécanique offert à l'UQAR et l'UQAT
Génie de la production automatisée offert à l'ÉTS
Génie mécanique offert à Polytechnique, Mcgill, Sherbrooke, Laval, Concordia, U.Q.T.R., UQAC et UQAR
EXIGENCES
D’ADMISSION :
-
Détenir un D.E.S. et avoir réussi les cours suivants du
secondaire ou leurs équivalents :
TS ou SN 5e (anciennement mathématiques 526)
Physique 5e (anciennement physique 534)
Note : pour connaître les
équivalences des préalables à l’éducation aux adultes, consulte la
page suivante
STATISTIQUES
D’ADMISSION :
Aucun
contingentement à ce programme
Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis
ENDROITS
DE FORMATION :
Cégep de
Trois-Rivières
offert selon la formule
en
alternance travail-études
ATE
à temps complet de jour
(comprenant 2 stages rémunérés de 12 à 16 semaines chacun en
milieu professionnel);
Voir aussi
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 6 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
électromécanique de l'UQAT;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 3 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
mécanique de l'UQAT;
la
passerelle
offert par l'UQAR permettant de reconnaître quelques crédits
obligatoires (après étude du dossier) au Baccalauréat en génie
des systèmes électromécaniques;
la
passerelle
offert par l'UQAR permettant de reconnaître quelques crédits
obligatoires (après étude du dossier) au Baccalauréat en génie
mécanique;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître quelques crédits (après étude du
dossier de l'étudiant) dans le cadre du Baccalauréat en génie industriel de l'UQTR;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître quelques crédits (cote R de
24,000 ou plus) dans le cadre du Baccalauréat en génie mécanique de l'UQTR;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître 3 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
mécanique de l'Université
Laval;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 15 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
des matériaux et de la métallurgie de l'Université
Laval;
et la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 6 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
mécanique de l'École
Polytechnique;
Spécialisation en procédés de transformation
offerte dans la capitale québécois de la première transformation des
métaux;
Programme
fortement axé sur la pratique;
Possibilité d'obtenir une
bourse de mobilité interrégionale de 3 000 $
accordée à un(e) étudiant(e) de l'extérieur de la Mauricie
en provenance du secondaire admis en première année au D.E.C. en
technologie du génie métallurgique par la Fondation du Cégep
Possibilité d'obtenir
une
bourse de 2500 $ de la Commission des
partenaires du marché du travail accordée à un(e) étudiant(e) en provenance du secondaire admis en
première année au D.E.C. en technologie du génie métallurgique;
Un
choix parmi 3 spécialisations dont 2 sont
uniques au Québec :
procédés de transformation,
contrôle des matériauxs
ou
fabrication mécanosoudée;
Les
classes sont de petite taille permettant un
enseignement personnalisé un meilleure
encadrement des professeurs,
Comprend la
réalisation de
plusieurs
projets
tout au long du programme dont certains en collaboration avec des
entreprises partenaires (BRP, Garant, etc.);
Comprend de nombreuses
activités parascolaires et professionnelles
(séminaires,
conférences, visites industrielles, visites de centres de recherches en
métallurgie tel que le REGAL, participation au colloque métallurgique du
CSMO-M, participation au Salon des technologies de fabrication de
Montréal, partricipation au Salon Fabtech de Toronto, etc.);
Possibilité de participer à un
séjour pédagogique aux USA (dans le cadre
du Salon international Metalcon de Las Vegas, du Fabtech US de Las Vegas
et/ou du Aluminium USA de Louisville au Kentucky);
Comprend la réalisation d'un
projet réel en fin d'études avec une technique
ou un procédé pour une entreprise partenaire et
parrainé par le
Centre de métallurgie du
Québec;
Regarde la
vidéo promotionnelle du programme;
Accès à nombreux
laboratoires dont : laboratoire d'études
métallographiques, laboratoire d'analyses chimiques, laboratoire
d'essais mécaniques (dureté, traction, résistance à la corrosion),
laboratoire d'assemblage d'alliages, laboratoire de soudage, laboratoire
des procédés, laboratoire d'usinage, etc.
et des
équipements modernes
(tels que :
(four de cuisson, appareil de soudage et usinage par
ultrason, imprimante 3D de cire, imprimante 3D qui fabrique des pièces
en métal ou en céramique, un système de fabrication additive par
projection de liant ex one, presse isostatique à chaud, fours sous vide,
four à revenu, four d’auténisation bain de trempe au sel, rube de
radiographie, système de radiographie en temps réel, un système
radiographie portative, ligne de ressuage, équipements de projection
thermique, système robotisé de soudage, table de coupage au plasma, banc
de soudage SAW, banc de soudage GTAW, banc de coupage oxyacétylénique,
banc de soudage GMAW, banc de soudage PAW, banc de soudage RSW, four à
arc plasma, système de fusion titane
alliages avancés, four à induction, four à résistance, presse de moulage
sous pression, presse de moulage basse pression, équipements pour
montage cire et enrobage, polisseur ionique, microscope à balayage
électro, pulvérisateur cathodique, spectromètre à émission optique sous
vide, spectromètre à rayons X, analyseur carbone-soufre, appareil de
fatigue, équipements de dureté, tribomètre pour la mesure d’usure,
etc.);
Site du
Centre de métallurgie du
Québec (regarde aussi
le
vidéo suivant); un centre collégial de transfert de technologie
en métallurgie rattaché
au Cégep de Trois-Rivières fournissant de l'expertise en recherche & développement et en soutien
technique auprès de PME manufacturières de la première transformation
des métaux et fabrication métallique industrielle de partout au
Québec dans les domaines tels que :
développement de nouveaux
matériaux dont les écomatériaux, optimisation ou développement de
nouveaux procédés de transformation incluant les procédés
écoresponsables, optimisation ou développement de nouveaux procédés
d'assemblages de pièces métalliques, optimisation ou développement de
nouveaux procédés de soudage ou d'usinage d'alliages, développement de
nouvelles procédures d'élaboration de ferroalliages, conception et
fabrication de prototypes, développement de nouvelles méthodes d'essais
pour la validation de la qualité des pièces, développement de nouvelles
méthodes d'essais non destructives pour l'inspection des défauts et
corrosion de pièces, efficacité énergétique en industrie de première
transformation, étude des propriétés physico-chimiques de matériaux,
etc.
Cégep de Chicoutimi
offert selon la formule
en
alternance travail-études
ATE
à temps complet de jour
(comprenant 2 stages rémunérés de 12 à 16 semaines chacun en
milieu professionnel);
Voir aussi la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 6 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
électromécanique de l'UQAT;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 3 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
mécanique de l'UQAT;
la
passerelle
offert par l'UQAR permettant de reconnaître quelques crédits
obligatoires (après étude du dossier) au Baccalauréat en génie
des systèmes électromécaniques;
la
passerelle
offert par l'UQAR permettant de reconnaître quelques crédits
obligatoires (après étude du dossier) au Baccalauréat en génie
mécanique;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître quelques crédits (après étude du
dossier de l'étudiant) dans le cadre du Baccalauréat en génie industriel de l'UQTR;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître quelques crédits (cote R de
24,000 ou plus) dans le cadre du Baccalauréat en génie mécanique de l'UQTR;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître 3 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
mécanique de l'Université
Laval;
la
passerelle
permettant de se faire reconnaître jusqu'à 15 crédits dans le cadre du Baccalauréat en génie
des matériaux et de la métallurgie de l'Université
Laval;
Programme
fortement axé sur la pratique;
Formation offerte dans les locaux du Centre de formation
professionnelle Fjord - campus de La Baie;
Possibilité d'obtenir une
bourse Réfracto de 1 000 $
accordée à un(e) étudiant(e)
du Saguenay-Lac-St-Jeans
en provenance du secondaire admis en première année au D.E.C. en
technologie du génie métallurgique par la Fondation du Cégep, pour plus
de détails, voir la
page suivante;
Possibilité d'obtenir une
bourse Réfracto de 4 000 $
accordée à un(e) étudiant(e) de l'extérieur
du Saguenay-Lac-St-Jean
en provenance du secondaire admis en première année au D.E.C. en
technologie du génie métallurgique par la Fondation du Cégep, pour plus
de détails, voir la
page suivante;
Possibilité d'obtenir une
bourse de 2500 $ de la Commission
des partenaires du marché du travail accordée à un(e) étudiant(e) de l'extérieur
du Saguenay-Lac-St-Jean en provenance du secondaire admis en
première année au D.E.C. en technologie du génie du génie métallurgique;
Les
classes sont de petite taille permettant un
enseignement personnalisé un meilleure
encadrement des professeurs,
Comprend de nombreuses
activités parascolaires et professionnelles
(visites industrielles, participation au Salon industirel SagLac,
participation au colloque métallurgique du CSMO-M, etc.);
Possibilité de réaliser
à un
projet réel en fin d'études (soutien technique ou en
recherche & développement) en partenariat avec le
Bureau des
investigations métalurgiques BIM (fichier pdf);
Regarde la
vidéo promotionnelle du programme.
Accès à nombreux
laboratoires et autres installations
(regarde aussi le
vidéo suivant)
du CTMP
dont : un laboratoire de chimie des polymères, un laboratoire de
caractérisation des matériaux, un laboratoire d'extrusion, un
laboratoire de moulage, un laboratoire de thermotransformation, un
laboratoire des procédés et un laboratoire de transformation (dotés
d'équipements à la fin pointe de technologie tels que : bobineuse auto,
bain d’eau, broyeur ultra-centrique extrudeuse bi-vis, extrudeuse
monovis, extrudeuse-souffleuse, granulateur, presse à injecter
électrique, presse hydraulique auto, pulvérisateur, thermoformeuse,
topour à film verticale, séchoir type dessicant pour thermoplastiques,
etc), ainsi qu'un laboratoire de conception et simulation (dotés de
plusieurs logiciels spécialisés tels que : Autodesk, SolidWorks, ERP
Plasturgie, Moldflow, etc.).
Exigences
:
Note : ces programmes exigent d’avoir réussi les maths 434 ou 436 ou TS 4e ou SN 4e et les sciences physiques 436 ou CST 4e ou ST 4e (sauf mention contraire)
Inspection en essais non destructifs
(915 heures, 9
mois
à
temps complet
de jour)
la
réussite d'une
entrevue de
sélection
est exigée
offert en
formule hybride
: partie théorique en ligne en temps réel et travaux pratiques et
stage en présentiel
comporte un
stage industriel
de
5 semaines)
regarde la
vidéo promotionnelle du programme
programme unique au Québec
offert au
Cégep de Trois-Rivières
(1 830 heures,
18 mois
à temps
complet
en
présentiel
de jour)
formation offerte dans les locaux du Cégep de Chicoutimi, mais certains
laboratoires se feront au Cégep de Jonquière (campus de Jonquière ou
campus de La Baie)
comporte un
stage industriel
de
7
semaines
regarde la
vidéo promotionnelle du programme
programme unique au Québec
offert par le
Cégep de Chicoutimi
conjointement avec le
(1 275 heures - 13 mois à temps
complet en présentiel de jour)
offert en
partenariat avec la compagnie minière Niobec
comprend un
stage industriel de 11 semaines dans une
compagnie minière
possibilité d'une passerelle D.E.P.-A.E.C. pour les titulaires du D.E.P. en
conduite de machines de traitement du minerai (345 heures reconnues)
possibilité d'une passerelle D.E.P.-A.E.C. pour les titulaires du D.E.P. en
opération d'équipements de production (270 heures reconnues)
programme unique au Québec
offert par le Cégep
de Jonquière
(915 heures, 9
mois
à
temps complet
en
présentiel
de jour)
offert
en
partenariat avec ArcelorMittal
comporte un
stage industriel
de
5
semaines
programme unique au Québec
offert par le Cégep de
Sept-Îles
LIENS RECOMMANDÉS :
les entrevues avec Olivier Tremblay, Ryana Stevy Kemleko Simo, Rémy Laprise et Sonia Tremblay; les premiers sont étudiants et les derniers sont enseignants en technologie du génie métallurgique au Cégep de Chicoutimi et réalisées par le Cégep de Chicoutimi;
Pour une liste d'entreprises de
métallurgie, consulte le