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fabrication mécanique
SECTEUR : DESSIN ET FABRICATION MÉCANIQUE
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.
Consulte également la section "liens recommandés" (dont des vidéos de technologues en génie mécanique qui parlent de leur travail).
TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :
En devenant technologue en génie mécanique en fabrication; tu seras responsable de planifier et coordonner les procédés de fabrication et d'assemblage de pièces, composants ou organes de systèmes mécaniques selon les plans d'assemblage élaborés par un(e) ingénieur(e).
Tu seras appelé(e) à travailler en étroite collaboration avec des ingénieurs(es), d'autres technologues en fabrication mécanique, des technologues en conception mécanique, des technologues en mécanique industrielles, des machinistes, des assembleurs(euses), des soudeurs(es), des mécaniciens(nes) industriels, des électromécaniciens(nes) et des opérateurs(trices) de machines et équipements de production.
Tu auras notamment pour tâches de :
Programmer et régler les machines industrielles conventionnelles ou automatisées (à commande numérique);
Opérer des centres d'usinage à commande numérique de très haute précision telles que les rectifieuses et les machines à pointer afin de produire des pièces ou des assemblages complexes;
Élaborer des gammes de fabrication;
Élaborer un plan de production en tenant du dossier de fabrication et les documents de production;
Planifier, organiser et coordonner toutes les opérations de la production en série à l'aide d'un logiciel en fabrication assistée par ordinateur FAO;
Planifier le travail et superviser le personnel de production;
Participer au développement des méthodes de travail et la conception ergonomique des postes de travail (santé et sécurité);
Dessiner et concevoir l'outillage nécessaire à l'usinage de pièces spécifiques;
Superviser, coordonner et gérer les opérations de maintenance des machines et équipements industriels;
Planifier et coordonner le processus de contrôle de la qualité des produits fabriqués;
Rédiger des rapports de production et d'autres rapports;
Participer à l'optimisation et au développement des procédés et méthodes de fabrication.
En devenant technologue en génie mécanique en conception; tu seras responsable de dessiner et de concevoir des prototypes de pièces, composants ou circuits mécaniques, électromécaniques, hydrauliques ou pneumatiques de machines ou systèmes qui seront fabriqués en petite ou moyenne série à l'aide de logiciels spécialisés en dessin assisté par ordinateur DAO et conception assistée par ordinateur CAO;
Tu auras notamment pour tâches de :
Dessiner et concevoir l'outillage nécessaire à l'usinage de pièces spécifiques;
Dessiner et concevoir des dessins, plans et schémas d'assemblage de systèmes mécaniques;
Dessiner et concevoir des systèmes hydrauliques et pneumatiques industriels et leurs composantes;
Dessiner et concevoir des pièces et composantes non standards de systèmes industriels qui sont fonctionnelles et durables
Dessiner et concevoir des dessins d'ensemble de machines, de moteurs, des outils ou équipements, des pièces de mécanique;
Dessiner et concevoir des dessins des systèmes de pneumatique, d'hydraulique et de canalisations industrielles;
Dessiner et concevoir des composantes ou organes de machines industrielles conventionnelles, automates programmables et robots industriels;
Dessiner et concevoir les profilés nécessaires à la réalisation de projets de conception d'éléments de structures de bâtis de machines;
Modéliser des pièces 3D en contexte d’assemblage et tu concevras des gabarits de soudage et d’usinage permettent de fabriquer de grandes séries de pièces avec précision à l'aide d'un logiciel de modélisation 3D;
Superviser et coordonner un projet de conception;
Rédiger de la documentation technique d'assemblage ou d'entretien des produits et d'autres rapports en conception;
Participer à la recherche et au développement de nouveaux produits mécaniques innovants;
Dans les entreprises qui fabriquent de grosses machines ou de gros véhicules, ton travail sera davantage axé sur le dessin selon les plans de conception de l'ingénieur-concepteur et participer avec ce dernier au processus de conception.
Tu seras appelé(e) à travailler en étroite collaboration avec des ingénieurs(es), des designers industriels, des dessinateurs(trices) industriels, d'autres technologues en conception, des technologues en fabrication mécanique et parfois même, avec des chercheurs(euses).
Lorsqu'on parle de "produit mécanique", c'est très varié. Des produits mécaniques ont en retrouve partout, comme par exemple :
biomédical : orthèses et prothèses orthopédiques, implants musculo-squelettiques, aides techniques, monte-charges ou élévateurs pour handicapés, etc.;
matériel de transport motorisé : aéronefs (avions commerciaux, avions régionaux, avions d'affaires, avions de tourisme, hydravions, hélicoptères), autobus et camions, automobiles, locomotives et wagons de trains et métros, motocyclettes, motoneiges, VTT, embarcations nautiques motorisées, navires (traversiers, remorqueurs, bateaux de pêche, yachts, porte-conteneurs, vraquiers, etc.); (mais aussi les composantes de leurs systèmes et sous-systèmes et leurs pièces);
matériel de transmission de puissance mécanique : alternateurs, compresseurs, moteurs, presses, turbines, unités de puissance hydraulique, ventilateurs, etc.;
matériel agricole, forestier, minier et de construction : tracteurs, chargeuses frontales pour tracteurs, chariots de ferme, épandeurs à fumiers, cultivateurs et herses, enrobeuses de balles de foin, débrousailleuses agricoles, niveleuses agricoles, remorques agricoles, épandeurs de sable ou sel, fardiers, , chasse-neige, balayeuses de rues, grappins et pinces mécanisés, souffleuses à neige, chargeuses forestières, véhicules de service sur rails, véhicules porteurs de grues, excavatrices, etc.;
matériel de manutention et de stockage : appareils de manutention de balles de foin, convoyeurs, distributeurs de palettes de manutention, chariots à plate-forme, chariots élévateurs industriels, systèmes de monte-charge, ponts roulants, systèmes de manutention et de production en continu, réservoirs industriels, etc.;
machines et équipements industriels : agitateurs, mélangeurs, machines d'emballage, machines-outils, systèmes d'automatisation de robotisation de procédés industriels, outils de forage ou de sondage, vérins hydrauliques, équipements pour l'industrie alimentaire, équipements pour l'industrie métallurgique, équipements pour industrie du matériel de transport, équipements pour l'industrie de la plasturgie et du caoutchouc, équipements pour le traitement de l'eau, etc.;
systèmes de mécanique du bâtiment : appareils de chauffage, de climatisation, de réfrigération, de ventilation commerciaux, institutionnels ou industriels, ascenseurs et monte-charges, escaliers roulants, équipements d'acoustique industrielle, etc.;
matériaux plastiques, caoutchouc, composites, céramiques et fibre de verre : produits pour le bâtiment, pièces pour matériel de transport, appareils sanitaires, contenants divers, tuyaux et raccords de tuyaux, etc.;
outils et équipements utilitaires : outils mécaniques ou hydrauliques pour mécaniciens de véhicules, pour mécaniciens industriels, pour soudeurs, pour pompiers tels que les pinces de désincarcération, etc., équipements d'entretien paysager (tondeuses à gazon, souffleuses à neige, tracteurs paysagers, etc.), etc.;
matériel de loisir : bicyclettes et tricycles, jouets mécaniques (voitures ou bateaux pour enfants, , , manèges et autres équipements pour parcs récréatifs, voiturettes de golf, etc.
Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l'ensemble d'une usine de moyenne ou de grande envergure et participer aux activités de gestion de l'entreprise avec la collaboration des autres membres de direction.
En devenant technicienne ou technicien en équipements motorisés (aussi appelé "technicien en maintenance de la flotte" ou "planificateur d'entretien de la flotte"); tu seras responsable de la gestion de la maintenance, de la modification et du développement des équipements motorisés de la flotte de véhicules que détient l'organisation (généralement, des automobiles et véhicules lourds; mais ce peut-être également des voitures de trains ou de métro).
Tu auras pour tâches de :
Planifier les opérations d'entretien préventif et autres travaux d'entretien et de réparation des équipements motorisés;
Fournir des conseils en matière d'entretien et de réparation des équipements;
Effectuer des études techniques relatives au fonctionnement, à l'utilisation et au cycle de vie de ces équipements;
Exercer un suivi des coûts et un contrôle de qualité de lors d'acquisition d'équipements motorisés ou en cours d'entretien;
Assurer une assistance technique auprès des responsables des achats pour la location des équipements motorisés;
Rédigeras des rapports d'entretien des équipements motorisés;
Rédiger des devis d'achat ou de location de véhicules ou d'équipements.
Tu travailleras en collaboration avec des ingénieurs, d'autres techniciens(es) en équipements motorisés, des acheteurs(euses), des aviseurs(es) techniques, mais également avec des mécaniciens d'équipements motorisés.
Tu pourras travailler au sein d'une grande municipalité, d'une entreprise publique de transport urbain, d'une grande entreprise de transport de marchandises par camion, une grande entreprise de transport de personnes par autobus, une grande entreprise de messagerie, une compagnie ferroviaire, dans la fonction publique ou parfois, au sein d'un manufacturier de matériel de transport.
La plupart des employeurs exigent de détenir un permis de conduire classe 5 (véhicule de promenade) valide émis par la SAAQ, mais certains exigent (ou recommandent) également l'obtenir du permis de conduire classe 3 (porteur) ou davantage (classe 1 ou classe 2).
Certains employeurs recommandent de détenir le titre professionnel "Professionnel en gestion de la maintenance PGM" de l'Association canadienne en maintenance et ingénierie d'usine.
QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Être attiré(e) par les technologies
- Intérêts et aptitudes pour les mathématiques, la géomérie, les sciences et le dessin technique
- Facilité à imaginer les choses en trois dimensions
- Bonne acuité visuelle et auditive
- Aptitudes en dessin sont utiles pour dessiner des prototypes ou des plans
- Bonnes habiletés manuelles et bonne dextérité manuelle
car tu auras à opérer des machines
- Capacité de bien comprend des plans et devis puisque tu devras en dessiner des plans d'assemblage et les expliquer aux ouvriers et opérations lors de la production
- Capacité d’analyse et de synthèse pour résoudre différents problèmes de conception
- Minutie, précision, souci du détail
car tu
auras à contrôler la qualité des matériaux
- Sens des responsabilités car tu seras responsable de
superviser le personnel et contrôler les opérations
- Créativité, imagination et ingéniosité pour pouvoir proposer tes idées et participer la conception et réalisation de produits de qualité
- Facilité à travailler en équipe et leadership car aurez à travailler en
collaboration avec des ouvriers, techniciens et ingénieurs
PROFESSIONS APPARENTÉES :
- Chargé(e) de projet
- Concepteur(trice) d'outils ou matrices
- Concepteur(trice) de machines-outils
- Contremaître de production
- Contrôleur(e) de la fabrication
- Contrôleur(e) de la qualité
- Coordonnateur(trice) de production
- Dessinateur-concepteur ou dessinatrice-conceptrice de gabarits ou d'outils
- Dessinateur-concepteur ou dessinatrice-conceptrice de systèmes mécaniques
- Inspecteur(trice) de la qualité en fabrication
- Inspecteur(trice) technique en mécanique
- Machiniste
- Mécanicien(ne) d'entretien industriel
- Opérateur(trice) de machines industrielles automatisées
- Programmeur(euse) de machines industrielles automatisées
- Programmeur(e) de machines-outils à commandes numérique
- Rédacteur(trice) technique
- Représentant(e) technique en systèmes mécaniques
- Superviseur(e) de fabrication
- Superviseur(e) de production
- Technicien(ne) en CAO
- Technicien(ne) en contrôle de la qualité de fabrication
- Technicien(ne) en dessin industriel
- Technicien(ne) en dessin technique
- Technicien(ne) en méthodes de planification
- Technicien(ne) en armement terrestre (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en génie des armes navales (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en matériaux (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en munitions (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en systèmes d'armes aériennes (Forces canadiennes)
- Technologue en assemblage
- Technologue en CAO
- Technologue en conception mécanique
- Technologue en contrôle de la qualité de fabrication
- Technologue en dessin industriel
- Technologue en dessin technique
- Technologue en dessin technique
- Technologue en génie industriel
- Technologue en hydraulique
- Technologue en réparation CAO-FAO
- Technologue en outillage
- Technologue en matriçage
- Technologue en robotique
- Technologue en fabrication mécanique
EMPLOYEURS POTENTIELS :
Ateliers d'usinage
Ateliers de fabrication d'outils de production
Ateliers de soudage
Centres de recherche et développement
Centres hospitaliers
Compagnies immobilières
Entreprises spécialisées en haute-technologie
Fabricants de machines-outils pour le travail du métal
Fabricants de produits d’architecture et d’éléments de charpentes métalliques
Firmes d’ingénieurs-conseils
Industries aérospatiales (assemblage d'aéronefs, assemblage de composants pour aéronefs tels que : trains d'atterrissage ou moteurs, assemblage de composants pour satellites, fabricants de pièces pour aéronefs, fabricants d'éléments ou garnitures intérieures pour aéronefs, etc.)
Industries du matériel de transport (automobiles, camions, autobus, embarcations nautiques, voitures de trains et métros, motoneiges, VTT, camions à déchets, camions à incendie, pièces pour automobiles, pièces pour véhicules lourds, pièces pour véhicules récréatifs, pièces pour embarcations nautiques, chantiers maritimes, etc.)
Industries métallurgiques (alumineries, fonderies de métaux ferreux, fonderies de métaux non ferreux, aciéries, fabricants de structures, fabricants de divers produits en métal, etc.)
Manufacturiers d’équipements de mécanique du bâtiment (fournaises, génératrices, climatiseurs, chaufferettes, échangeurs d'air, ascenseurs, etc)
Manufacturiers de machines et équipements industriels (équipements de chaînes de montage, ponts roulants, convoyeurs, équipements et machines pour l'industrie métallurgique, équipements et machines pour l'industrie alimentaire et pharmaceutique, équipements et machines pour l'industrie chimique, équipements et machines automatisés, etc..)
Manufacturiers de machineries lourdes et équipements connexes (tracteurs, matériel agricole, matériel forestier, matériel minier, matériel de carrières, etc)
Manufacturiers d'autres produits mécaniques (outils, matrices, poinçons, équipements de sport, équipements récréatifs extérieurs, manèges, jouets, jeux, etc.)
Universités
Gouvernements
EXIGENCES DES EMPLOYEURS :
- Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
- Bonne connaissance en informatique (surtout en conception)
- Polyvalence
- Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
- Les cours de perfectionnement sont appréciés
AFFILIATION À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :
Aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de pratiquer en tant que technicien(ne) ou technologue en génie mécanique, en fabrication mécanique, en conception mécanique ou en électromécanique.
Par contre, il est recommandé de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec.
L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains
postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession
Il est également possible de devenir membre de l'Association canadienne de la maintenance et d'ingénierie d'usine permettant d'obtenir le titre professionnel "Professionnel en gestion de la maintenance PGM". Une formation doit être suivie afin d'obtenir la certification, notamment par l'École de technologie supérieure ÉTS dans le cadre de son Programme court en planification et gestion de la maintenance.
PLACEMENT :
Selon les données disponibles au 31 mars 2021 :
Plus du deux-tiers des répondants(es), soit 60 % ont choisi de poursuivre leurs études à l'université en génie mécanique ou dans une autre discipline du génie, notamment en bénéficiant d'un DEC-BAC ou des entrées directes de l'ÉTS afin de devenir ingénieur(e).
Par contre, parmi les répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail, le placement est TRÈS BON, 81 % d'entre-eux ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité, soit 98 % sont à temps complet.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
269 | 88 | 87 | 161 |
Note 1 : légère baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 91 % en 2018; 81 % en 2016; 81 % en 2014 et 86 % en 2012).
Note 2 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études universitaires (était de 63 % en 2018; 67 % en 2016; 68 % en 2014 et 59 % en 2012).
Note 3 : il y a beaucoup de postes disponibles pour les technologues avec des conditions de travail très intéressantes, malgré le fort nombre de diplômés(es) qui choisisssent de poursuivre vers des études universitaires.
Source : Ministère de l’Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les données de 2022 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
Dans le secteur privé :
- 23,73 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME
- 24,40 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 25,10 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu technicien(ne) en production ou technicien(ne) en controle de la qualité au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 26,15 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en conception au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 26,40 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en génie mécanique au sein des grands manufactiers de produits métalliques industriels
- 26,73 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en contrôle de la qualité ou technicien(ne) inspecteur(trice) au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)
- 27,31 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en fabrication et usinage de pièces au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux
- 27,01 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en conception de pièces ou d'outils au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux
- 27,69 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en contrôle de la qualité de pièces au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux
- 27,74 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en fabrication ou technologue en production au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)
- 27,83 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que rédacteur(trice) technique au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 29,20 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en conception au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)
- 30,69 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que rédacteur(trice) technique au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)
- 34,62 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en production (secteur usinage) au sein des grandes industries de transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries)
- 35,69 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technologue en gestion de la flotte au sein des grandes compagnies minières
Note 1 : hausse de la moyenne salariale dans le secteur privé en comparaison avec les années précédentes (était de 22,12 $ en 2019; 21,67 $ en 2018; 19,90 $ en 2016 et 20,90 $ en 2014).
Note 2 : chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies selon les conventions collectives.
Note 3 : dans certaines grandes industries, il faut ajouter au taux horaire, une prime pour le travail de soir ou une prime pour le travail de nuit.
Dans le secteur public et parapublic :
- 22,56 $/heure (35 hres/sem) en tant que technicien(ne) de l'équipement motorisé (gestion de la maintenance) à Transports Québec
- 23,82 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en électromécanique ou technicien(ne) en fabrication mécanique dans le réseau de la santé (hôpitaux, CHSLD, centres de réadaptation)
-
24,21 $/heure
(35 hres/sem)
- 24,62 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'inspecteur(trice) en santé et sécurité au travail pour la C.N.E.S.S.T.
- 25,38 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en génie mécanique au sein des universités
- 25,90 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en travaux pratiques en laboratoire d'enseignement en génie au sein des universités
-
34,56 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que stagiaire en multimécanique du réseau
- équipements lourds et augmente à 35,18 $
en tant que technicien(ne) en multimécanique du réseau - équipements lourds
- 40,63 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que technologue en génie mécanique à l'Administration portuaire de Montréal
- 4 388 $/mois en tant que technicien(ne) en matériaux ou technicien(ne) en structures aéronautiques ou technicien(ne) en ingénierie maritime (grade de soldat) et augmente à 5 959 $/mois après 1 ans (grade de caporal - spécialiste) avec le D.E.C. au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
Note: dans le secteur public et chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Sources : Ministère de l’Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction Publique du Canada, Forces canadiennes, Syndicat des employés des aéroports de Montréal, Alliance de la fonction publique du Canada - section locale Aéroport de Québec, Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec, Alliance de la fonction publique du Canada - div. personnel technique et bureau de Postes Canada, Alliance de la fonction publique du Canada - section locale gestionnaires de premier niveau des Aéroports de Montréal, SCFP - section locale 4688 technologues et professionnels Port de Montréal, Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel de la Société de transport de Montréal STM, Syndicat des technologues d'Hydro-Québec, Syndicat des employés professionnels, techniques et de bureau de Gaz métro, Syndicat des employés de soutien de Gaz métro, conventions collectives des fonctionnaires municipaux de la plupart des grandes municipalités, conventions collectives des employés de soutien de plusieurs universités, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises publiques de transport urbain, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers de matériel de transport, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers en fabrication métallique industrielle, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de transformation des métaux et conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières.
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
Selon
Plus de 6 000 techniciens(nes) et technologues en génie mécanique,
Plus de 3 300 dessinateurs(trices), techniciens(nes) et technologues en dessin industriel,
Plus de 1 500 superviseurs(es) dans la fabrication de pièces et produits mécaniques,
Ainsi que plus de 600 superviseurs(es) dans la fabrication de véhicules de transport terrestre, leurs pièces et leurs composantes dans l'ensemble des régions de la province en 2022.
Plus de 91 % de ces technologues étaient des hommes.
Plus de 63 % des technologues étaient âgés de moins de 45 ans.
Plus de 95 % occupaient un poste à temps complet.
La répartition régionale était :
26 % travaillaient dans la région de
la Montérégie,
23 % dans la région de l'Île de Montréal,
13
% dans les Laurentides,
7 % dans la région de Québec,
7 % en
Chaudière-Appalaches,
6 % en Estrie,
5 % dans Lanaudière,
5 % au
Saguenay-Lac-St-Jean,
3 % dans le Centre-du-Québec,
2 % en Mauricie,
et
3 % dans les autres régions.
La répartition des principaux employeurs était :
Manufacturiers d'équipements de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 30 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 24 %
Sociétés de génie conseil et firmes de designers industriels : 11 %
Manufacturiers de machines et équipements industriels : 10 %
Manufacturiers d'autres produits mécaniques et autres manufacturiers : 8 %
Manufacturiers de produits métalliques : 4 %
Distributeurs et grossistes de machines et équipements industriels : 4 %
Administrations publiques + entreprises et organismes de services publics (établissements d'enseignement, réseau de la santé, sociétés publiques de transport urbain, Hydro-Québec, etc.) : 2 %
autres milieux : 7 %
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Bien que plusieurs diplômés(es) choisissent de poursuivre leurs études à l’université afin de faire carrière en tant qu'ingénieur(e);
À cause des nouveaux programmes DEC-BAC et de la facilité d’accès au baccalauréat en génie mécanique et génie industriel, plusieurs diplômés(es) choisissent de poursuivre leurs études à l’université. Mais, comme tu le vois lorsque tu décides de te diriger vers le marché du travail, de très bonnes possibilités s’offrent à toi.
C'est peut-être l'ingénieur(e) qui conçoit un produit, mais c'est le technologue qui dessine les plans d'assemblage, réalise les prototypes et qui coordonne les procédés de fabrication afin de rendre réel le produit élaboré sur des plans à l'aide d'un logiciel de conception.
il y a de très bonnes perspectives d'avenir dans ce domaine puisqu'il y a plusieurs emplois disponibles aux technologues avec des conditions de travail très intéressantes offertes par plusieurs employeurs.
le salaire annuel moyen pour un(e) technologue en génie mécanique détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'une PME était de 55 600 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technciien(ne) de équipement motorisé (maintenance de la flotte) détenant environ 10 ans d'expérience au sein de la fonction publique québécoise (Transports Québec) était de 57 600 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technologue en génie mécanique détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'un grand manufacturier de machines et équipements industriels était de 62 600 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technologue en génie mécanique détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'un grand manufacturier de produits aérospatiaux était de 71 000 $;
le salaire annuel moyen d'un planificateur(trice) de la maintenance du matériel de transport détenant 10 années d'expérience au sein d'Hydro-Québec était de 71 100 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technologue en génie mécanique détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'un grand manufacturier de matériel de transport terrestre était de 72 100 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technicien(ne) en planification de la maintenance de la flotte détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'une grande municipalité était de 72 500 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technicien(ne) en planification de la maintenance de la flotte détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'une grande entreprise publique de transport urbain était de 78 500 $;
le salaire annuel moyen pour un(e) technologue en génie mécanique détenant environ 10 ans d'expérience au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux était de 90 700 $.
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de 400
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2,3 milliards $ et qui employaient plus de
16 800 travailleuses et travailleurs, concentrés principalement
dans les régions de la Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec, des Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des carrosseries modifiées pour besoins
utilitaires tels que : fourgons (porteurs avec différents types de
boîtes); autocars ou autobus reconvertis (autocars corporatifs,
véhicules récréatifs, centres de commandement mobile, unités mobiles,
magasins mobiles, etc.); minibus reconvertis (commerciaux, pour
handicapés, récréatifs, unités mobiles, magasins mobiles, etc.);
véhicules adaptés pour le transport de personnes handicapées, etc.); des
véhicules utilitaires (tracteurs articulés, tracteurs
industriels, tracteurs légers sur chenilles, chariots élévateurs,
véhicules à chenilles, etc.).
On y fabrique toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces en métal, en caoutchouc ou en plastique
pour véhicules lourds ou utilitaires tels que : systèmes
(systèmes de bâches rétractables pour boîtes de camions, systèmes de
contrôle par multiplexage pour autobus, systèmes de levage pour camions,
systèmes électromécaniques de véhicules, etc.); pièces en métal
(arbres de commande ou de transmission, attaches de remorques, balances
électroniques de camions, becs verseurs pour camions-citernes, cabines
dortoirs pour camions semi-remorque, câbles de freins, disques de
freins, enjoliveurs, échelles aériennes pour camions, échelles
hydrauliques pour camions, élévateurs hydrauliques pour camions,
embrayages de véhicules à moteurs, entretoises pour roues de camions ou
de remorques, garnitures de freins, jauges d'essence, masses
d'équilibrage des roues, mâts télescopiques pour camions, nacelles en
aluminium, pièces pour attaches de remorques, etc.); pièces en
plastique ou en caoutchouc (chenilles pour camions ou véhicules
militaires, courroies de transmission, garde-boue, joints d'étanchéité
en caoutchouc, joints d'étanchéité en néoprène, pare-chocs, etc.); etc.
Ainsi que des
remorques de camions : fardiers, fardiers, remorques à benne basculante,
remorques à benne basculante cuvette, remorques à benne
semi-remorque, remorques à billots, remorques à convoyeur pour agrégats, remorques à copeaux, remorques à
déchargement central, remorques à engrais et fumier, remorques à
grue, remorques à nacelle, remorques à plateforme conventionnelle, remorques à
plateforme combo, remorques à plateforme
élévatrice, remorques à plateforme extensible, remorques à pôle, remorques à
sellette,
remorques à tourets, remorques à trémies, remorques citernes, remorques
à-fourgons de transbordement, remorques isothermiques, remorques pour
transport d'animaux, remorques réfrigérés, etc.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100 entreprises (dont
plus du deux-tiers y consacrent au moins la moitié de leurs activités
dans ce sous-secteur) qui généraient des revenus de plus de 2
milliards $ et qui employaient plus de 5 600 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions des
Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec et de la
Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e
rang mondial (derrière les USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et
l'Italie), principalement pour ses motoneiges et ses quads et leurs
composantes.
Il comprend les manufacturiers de tous véhicules,
systèmes, composantes ou pièces pour véhicules pour usage récréatif sur
route ou hors-route. On y comptait près d'une centaine de
manufacturiers qui généraient des revenus de plus de 1,5
milliards $ et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); fabrique des pièces en
aluminium ou en acier (leviers pour motoneiges, poulies pour
motoneiges, lisses et stabilisateurs pour motoneiges, systèmes
d'injection pour motocyclettes et scooters, des amortisseurs pour
motocyclettes et scooters, batteries pour moteurs de véhicules
récréatifs, carburateurs pour moteurs de véhicules récréatifs, carteurs
d'huile pour moteurs de véhicules récréatifs, systèmes de roues auto
rétractables pour motoneiges, tubes métalliques pour pièces de véhicules
récréatifs, remorques utilitaires pour véhicules récréatifs, etc.);
pièces en plastique ou en caoutchouc (barbotins de chenilles de
motoneiges, glissières pour chenilles de motoneiges, kits de chenilles
pour VTT, roues de motoneiges, skis pour motoneiges, garde-boue en
plastique ou en caoutchouc, joints d'étanchéité pour véhicules
récréatifs, l'imitateurs de déplacement, supports à plateau pour
véhicules récréatifs, sièges pour véhicules récréatifs, cabines pour
VTT, pare-brise pour motoneiges, pare-brise pour VTT, etc.).
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME) ayant chiffre
d'affaires de plus de 1,2 milliards et qui employaient près de
5 700 travailleuses et travailleurs.
Les entreprises
sont principalement concentrées en Estrie, en Montérégie et en
Chaudière-Appalaches, mais aussi dans le Centre-du-Québec et sur
l'Île-de-Montréal.
On y fabrique notamment : des pièces en
métal (panneaux de carrosseries, composants d'armature de
carrosseries, câbles et jeux de câbles pour automobiles, jauges
d'essence, ressorts à boudin, carters d'huile, convertisseurs de
courants électriques pour véhicules électriques, courroies de
transmission, pièces de transmissions, pièces de climatiseurs
d'automobiles, pistons d'étriers de freins à disques, réservoirs à
essence, bras de suspension, masses d'équilibrage des roues, faisceaux
de radiateurs, stators et rotors d'alternateurs, radiateurs, tubulures
d'admission de moteurs à essence, centres de commandes de moteurs,
etc.); des pièces en plastique, en caoutchouc ou en composites
(joints d'étanchéité, catadioptres et feux d'automobiles, déflecteurs
d'air, boîtes en fibre de verre pour camions légers, tableaux de bord,
tuyaux d'échappement); des composants électroniques ou
électromécaniques (cartes de circuits pour systèmes d'allumage de
moteur à essence, dispositifs d'interruption de moteur au ralenti,
régulateurs de vitesse, assemblage sur commande de systèmes
électromécaniques); autres (remorques utilitaires pour
automobiles et camionnettes), etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins la moitié de
leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient un chiffre
d'affaires de près de 1 milliard de $ et qui employaient plus
de 4 900 travailleuses et travailleurs, principalement
concentrés dans les régions de la Montérégie (34 %), de Montréal (31 %)
et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures (ou wagons) de passagers de trains et
métros (incluant les voitures restaurants, les voitures bars, les
voitures lits, les voitures d'affaires ou exécutifs, etc. pour trains
réguliers longue distance; des voitures de passagers pour trains de
banlieue, trains régionaux et trains touristiques; des voitures pour
trains à grande vitesse TGV; des voitures de passagers pour métros; des
voitures de passagers pour tramways; des voitures de passagers pour les
monorails, les autorails et les automotrices); autres véhicules ferroviaires
(automotrices électriques et véhicules de service ou d'entretien sur
rails); des composants, instruments ou systèmes pour trains et métros
(contrôleurs de température pour voitures de trains, dispositifs de
commande ou de contrôle pour trains ou métro, enregistreurs de données
pour trains et métro, indicateurs de vitesse pour trains,
instrumentations pour la mesure de la force de freinage de wagons et de
locomotives, mécanismes de portes de voitures de métros ou de trains,
systèmes de communications pour voitures de trains ou de métro, systèmes
de freinage, systèmes de chauffage pour voitures de trains et métros,
systèmes de gestion de la maintenance de voitures de trains et métro,
systèmes de surveillance pour voitures de trains ou de métro, systèmes
de télémesure pour queues de trains, systèmes de ventilation pour
voitures de trains et métros, etc.); des pièces pour locomotives et
autres véhicules ferroviaires, des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et hybrides
: bien qu'il ne forme pas un secteur industriel distinct; de nombreux
fournisseurs des usines de montage des véhicules électriques traitent
aussi avec les usines de montage des véhicules à moteur à combustion
interne et font partie, par conséquent, du secteur du matériel de
transport terrestre. Actuellement, on retrouve une vingtaine de
manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces ou
composantes.
On y assemble des véhicules électriques ou
hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes électriques,
micro-camion entièrement électrique, camions à déchets hydrides, camions
électriques camions à benne basculante, camions électriques à nacelle
camions électriques camions à plateforme, camions légers, autobus
urbains hybrides, minibus touristiques électriques, tracteurs de camion
hybrides, trains et rames de métro électriques, etc.); pièces pour
véhicules électriques ou hybrides (systèmes de propulsion à aimants
permanents pour véhicules électriques ou hybrides, bornes de recharge,
transmissions à variation continue, convertisseurs de courants
électriques pour véhicules électriques, systèmes de gestion de
batteries, réservoirs à essence pour véhicules hybrides, etc.).
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, des avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des ailes et certaines composantes de fuselage d'avions long courrier et régionaux, ainsi que des avions légers.
On y fabrique des composantes de structures pour aéronefs, des panneaux d'ailes en aluminium, des structures légères pour aéronefs, des actionneurs hydrauliques, des systèmes de contrôle du carburant, des systèmes de contrôle et de support pour trains d'atterrissage, des actionneurs électromécaniques pour ailerons, des contrôleurs d'entraînement, des contrôleurs de puissance de température pour moteurs d'aéronefs, des réducteurs et motoréducteurs pour moteurs d'aéronefs, des actuateurs pour la régulation du débit et pression des fluides, des systèmes de réduction d'énergie pour moteurs d'aéronefs, des équipements d'essai et de réparation d'aéronefs, des équipements d'entretien mobile d'aéronefs, des équipements de contrôle de la qualité de l'air dans les cabines, des composantes pour les turbines à gaz de moteurs d'aéronefs, des pièces mécaniques ou hydrauliques de structures d'aéronefs, des pièces pour moteurs d'aéronefs, des pièces pour trains d'atterrissage, pièces d'engrenages, courroies, poulies, chenilles et autres pièces pour aéronefs, des composantes en aluminium pour avions légers, etc.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés), soit 63 % des emplois de l'industrie du matériel de transport
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques
(alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour
alternateurs de centrales hydro-électriques, équipements pour l'industrie
hydro-électrique, turbines hydrauliques, etc.); machines et
équipements pour
industries alimentaires (réservoirs pour liquides alimentaires, convoyeurs
sanitaires, convoyeurs vibrants sanitaires, mélangeurs d'ingrédients,
emballeuses sous vide, fumoirs, générateur de fumée, injecteurs, malaxeurs,
barattes, coupeuses à viandes, hachoirs à viandes, machines à laver les
aliments, etc); machines et équipements pour l'industries
papetières (tourne-billes, machines à façonner la pâte, machines à
lessiver, chargeurs de pâte à papier, bobineuses, mélangeurs à pâte, machines
à presser la pâte, séchoirs à pâte, défileuses à chiffons, calandres à pâte,
machines à couper, machines à désencrer, etc); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport (tours, fraiseuses, matrices, calibres, machines-outils à
commande numérique, convoyeurs, assembleuses, boulonneuses, soudeuses,
machines à peinturer, composants hydrauliques, pneumatiques ou mécaniques de
robots industriels, etc);
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau
(purificateurs, clarifiants, décontamineurs, distillateurs, adoucisseurs,
séparateurs gaz/liquides/solides, systèmes de flottaison, floculateurs,
etc); etc.
Matériel et équipements de manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : convoyeurs : convoyeurs à chaîne, convoyeurs à courroie,
convoyeurs à raclettes, convoyeurs à rouleaux, convoyeurs à vis, convoyeurs
aériens et monorails pour vêtements, convoyeurs hydrauliques, convoyeurs
magnétiques, convoyeurs pour installations portuaires, convoyeurs pour la
manutention de palettes, convoyeurs pour l'embouteillage, convoyeurs pour
l'industrie forestière, convoyeurs pour l'industrie minière et des carrières,
convoyeurs vibrants, rouleaux de convoyeurs, rouleaux de guidage pour
convoyeurs, pièces de convoyeurs, etc.; matériel de levage : appareils de levage
pour équipements de production cinématographique et télévisuelle, ascenseurs,
ascenseurs pour personnes handicapées, crics de levage mécaniques, dispositifs
de levage et de déchargement de bacs roulants, équipement et accessoires de
levage, escaliers roulants, élévateurs à godets, élévateurs à nacelles,
élévateurs d'automobiles, élévateurs de bateaux, leveurs de décors et de
rideaux de scènes, monte-charges, monte-charge pour chantiers, monte-charge
pour le bois de chauffage domestiques, monte-plats, passerelles élévatrices,
rotatives et extensibles pour camions, ponts roulants, remonte-pentes pour
stations de ski, roues de ponts roulants, treuils, treuils de centrales
hydro-électriques, treuils de mines, etc.; systèmes et équipements
de manutention : équipements de chargement des liquides pour les
industries chimique et pétrolière, équipements de manutention de barils,
équipements de manutention de marchandises pour avions, équipements de
manutention et d'emballage de marchandises en vrac, infrastructures de
scènes : élévateurs, planchers, etc., machines pour l'ouverture et la
manutention de sacs de ciment, de jute, etc., autres équipements et
matériel de manutention, systèmes de chargement pour camions à déchets,
systèmes de contrepoids pour la manutention d'équipement de scènes,
systèmes de levage de remorques, systèmes de manutention et de
production en continu, systèmes de manutention pour l'industrie du
meuble et du bois ouvré, systèmes de manutention pour scieries, systèmes
de monorails, systèmes de monte-charge et convoyeurs pour charges
réduites, etc; autres matériel de manutention : chariots à
plate-forme, chariots de manutention, chariots de transfert, chariots
élévateurs industriels, chariots pour la manutention des transformateurs,
contenants basculants, distributeurs de palettes de manutention, fourches de
chargeuses, fourches de chariots élévateurs, gerbeurs, grappins et pinces
mécanisés, inverseurs de palettes de manutention, lève-palettes, manipulateurs
et balanceurs de charge, matériel de manutention du grain, niveleurs de quais
de chargement, palans, palettiseurs, transporteurs de creusets, transporteurs
de documents pneumatiques, vérins mécaniques, etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
Voici quelques exemples de machines et équipements fabriqués au Québec :
machines et équipements agricoles :
arracheuses-andaineuses d'oignons chargeuses à grappins pour tracteurs de
ferme, chargeuses frontales pour tracteurs de ferme, chenilles pour tracteurs
de ferme, cultivateurs et herses, débroussailleuses agricoles, déchiqueteuses
de balles de foin rondes, dérouleurs motorisés de balles de foin pour
l'alimentation du bétail, désherbeuses et sarcleuses pour la culture
maraîchère, draineuses agricoles, draineuses et excavateurs de tranchées pour
drain agricole, écureurs de porcheries ou de poulaillers, écureurs d'étables,
enrobeuses de balles de foin, épandeurs de chaux agricole, épandeurs de
fumier, épandeurs de paille, épandeurs de purin, épandeurs d'engrais,
excavatrices pour tracteurs de ferme, extracteurs pour silos, moissonneuses de
fourrage, niveleuses agricoles, pelles de tracteurs de ferme, pièces pour
tracteurs de ferme, pompes à purin, pulvérisateurs d'herbicides et
d'insecticides, récolteuses de betteraves, carottes, choux ou navets,
récolteuses de bleuets, récolteuses de maïs, récolteuses d'oignons, remorques
agricoles à benne basculante, remorques pour le transport du bois pour
tracteurs de ferme, remorques pour le transport et la manutention de balles de
foin, rouleaux compacteurs pour la terre (agricole), rouleuses à grains,
séchoirs à grains et à céréales, souffleuses pour la moulée, souffleuses pour
le fourrage, systèmes d'arrosage de serres, tracteurs de ferme, treuils de
débusquage pour tracteurs de ferme, véhicules électriques de fermes, voitures
à fourrage, voitures de ferme, etc;
machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier :
amortisseurs pour ailes latérales de chasse-neige, arroseuses de rues,
balayeuses de pistes d'aéroports, bennes à maçonnerie, cabines de protection
pour machinerie, chasse-neige, chenilles pour machineries lourdes, épandeurs
de sable et de sel, épandeurs de sable et de sel pour trottoirs, équipements
pour planter les pieux, excavatrices amphibies, godets de chargeuses, godets
de pelles mécaniques, godets de rétrocaveuses, hydro-excavatrices, lames de
niveleuses et de chasse-neige, lames d'excavatrices, machines à dégeler les
ponceaux, machines à dégeler les tuyaux ou les bornes d'incendie, malaxeurs à
béton pour chantiers, malaxeurs à mortier pour chantiers, mini-excavatrices,
pièces pour machines de construction, profileuses à bordures en béton
bitumineux, remorques-balayeuses pour l'entretien routier, souffleuses à neige
souffleuses à neige, pour chemins de fer, souffleuses à neige pour pistes
d'aéroports, systèmes de contrôle d'épandage pour camions, tracteurs légers
sur chenilles, voiturettes pour l'aspiration des déchets des rues, trottoirs,
places publiques, etc., véhicules à chenilles pour l'entretien des sentiers ou
de pistes de ski, véhicules hors-route multifonctions (déneigement, entretien
de pelouse, etc.), etc;
machines
et équipements forestiers : abatteuses,
débroussailleuses forestières, déchiqueteuses de branches d'arbres,
dessoucheuses, ébouteuses, ébrancheuses, écorceuses, pièces d'écorceuses, ,
pièces pour machines forestières, têtes abatteuses, têtes
abatteuses-façonneuses, têtes ébrancheuses, tronçonneuses, autres machines
pour l'industrie forestière, etc;
machines
et équipements miniers et de carrières : agitateurs,
alimentateurs, broyeurs, clarificateurs, classificateurs à vis, concasseurs,
cribles, épaississeurs, essoreurs à vis, giratoires, groupes mobiles de
broyage, pompes à liquides chargés, pompes pour filtre, scalpeurs, etc.
Outillage hydraulique, mécanique et pneumatique
industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millons $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de transmission d'énergie et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 milloins $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, pompes à condensat, des pompes d'égout
submersibles, des pompes à turbines verticales, des pompes de puisard
d'égout, des pompes de puisard pour eau claire, des pompes d'incendie,
des pompes horizontales à aspiration par le bout, des pompes
horizontales à double aspiration, des pompes verticales en ligne; etc.
L'industrie québécoise de la plasturgie et des composites :
On trouve la matière plastique dans la quasi-totalité des segments d'utilisation finale de l'économie. Ses particularités (facilité de transformation, légèreté et résistance à la corrosion) ont favorisé la création de nouveaux produits. La matière plastique a également remplacé le papier, le verre et le métal dans certaines applications traditionnelles.
Dans le secteur des plastiques, la liste des principaux produits fabriqués est éclectique : aucun produit n'est fabriqué par plus de 16 % des entreprises.
Parmi les principaux produits fabriqués, figurent :
les bacs et les contenants divers : 16 %
les pièces pour véhicules terrestres (routiers ou ferroviaires) : 14 %
les sacs (surtout pour l'emballage chez les transformateurs de produits alimentaires) : 10 %
les articles médicaux et sanitaires : 9 %
les accessoires ménagers intérieurs : 9 %
les moules industriels et autres pièces industrielles : 9 %
les autres produits : 33 % (mais fabriqués par moins de 9 % des entreprises)
Dans le secteur des composites, les principaux produits fabriqués sont :
pièces pour véhicules terrestres (routiers ou ferroviaires) : 30 %
balcons, terrasses et autres articles extérieurs connexes : 22 %
des pièces ou autres composantes industrielles : 14 %
des produits pour la construction : 13 %
des pièces pour mesure selon les besoins des clients industriels : 6 %
En 2015, l’industrie des plastiques et des composites comptait au Québec, 442 entreprises, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à 2011 (461).Elles regroupaient 28 % des entreprises canadiennes du secteur, ce qui place la province au 2e rang en importance après l’Ontario, qui en regroupe 47 %.
Au sein de l’industrie des plastiques et des composites au Québec, les trois quarts des entreprises (76 %) oeuvrent principalement dans la fabrication de produits en plastique; près d’un quart (22 %) sont principalement dans le secteur des composites; Seule une minorité d’entreprises (2 %) oeuvrent dans 2 secteurs.
En 2015, l’industrie des plastiques et des composites regroupait ainsi 347 entreprises oeuvrant dans le secteur des plastiques et 104 oeuvrant dans le secteur des composites.
Parmi l’ensemble des entreprises répertoriées au Québec en 2015, le sous-secteur de la fabrication d’autres produits 60 % des entreprises. Ce sous-secteur inclut : la fabrication d'appareils sanitaires en plastique, la fabrication de pièces en plastique pour véhicules automobiles, ainsi que la fabrication de tous les autres produits en plastique, qui inclut la fabrication de produits en composites.
La diminution du nombre d'entreprises se concentrait dans les domaines de la fabrication de tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique, de la fabrication des bouteilles, contenants, emballages et sacs en plastique.
En 2015, plus de 99 % des entreprises sont des PME, dont 17 % sont des microentreprises de 1 à 4 employés, 54 % de petites entreprises comptant de 5 à 49 employés et 29 % de moyennes entreprises avec 50 à 499 employés, alors que les grandes entreprises ne représentaient que moins de 1 % (seulement 4 entreprises).
L’industrie des plastiques et des composites compte plus de 21 000 travailleuses et travailleurs (une stabilité depuis 2012), ce qui représente 5 % de l’ensemble des employés de l’industrie manufacturière. En moyenne, les entreprises de l’industrie comptent 49 employés(es).
La région de Montréal compte la plus concentration de l'industrie (30 %, soit 133 entreprises qui employaient plus de 6 300 personnes);
Suivie de la Montérégie (22 % avec 98 entreprises qui employaient plus de 4 600 personnes);
Vient ensuite la région de Chaudière-Appalaches (12 %, soit 53 entreprises qui employaient plus de 2 500 personnes);
Ainsi que Lanaudière (7 % avec 31 entreprises qui employaient plus de 1 500 personnes).
Alors les régions de Laval, Laurentides et Centre-du-Québec représentaient 5 % chacun (soit une vingtaine d'entreprises qui employaient environ 1 000 personnes dans chacune de ces régions).
La répartition des entreprises et des emplois par sous-secteurs était :
les bacs et contenants divers : 16 %
produits d'emballage de produits alimentaires et pellicules et feuilles non stratifiées en plastique : 16 %
produits pour le bâtiment (pièces de plomberie, portes et fenêtres, etc.) : 13 %
pièces en composites : 12 %
les moules industriels et autres pièces industrielles : 9 %
tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique : 8 %
produits en mousse de polystyrène : 6 %
pièces en plastique pour véhicules automobiles (incluant autos, camions et autobus) et matériel ferroviaire : 4 %
appareils sanitaires en plastique : 4 %
produits en mousse d’uréthane et en d’autres mousses plastiques (sauf de polystyrène) : 3 %
bouteilles en plastique : 3 %
autres : 6 %
Pour plus de détails sur les industries de ce secteur, consulte les portraits des secteurs industriels suivants :
Portrait de l'industrie des produits et matériaux de construction
Portrait de l'industrie de la production et du transport d'électricité
Portrait de l'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels
Portrait de l'industrie de la fabrication de matériels et équipements médicaux
Portrait de l'industrie de la fabrication de produits mécaniques (autres que plastiques, machines et équipements industriel et matériel de transport)
PORTRAIT ET PERSPECTIVES PAR RÉGIONS :
M
et en
équipements
industriels (ex : réservoirs pour procédés
industriels, réservoirs de stockage, convoyeurs, ponts roulants, treuils
de centrales hydroélectriques, treuils industriels, treuils de mines,
trémies et silos industriels, machines et équipements forestiers,
équipements et matériel de manutention, vannes hydrauliques pour
barrages hydroélectriques, véhicules de service sur rails, machines et
équipements pour scieries, équipements pour industries de l'aluminium,
équipements pour industries minières, systèmes d'automatisation des
procédés industriels, etc.).