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DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.
Consulte aussi la section "liens recommandés" à la fin de cette page
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que technologue en transformation de la biomasse; tu seras responsable de superviser, coordonner, contrôler et assurer le bon déroulement des procédés de transformation de produits cellulosiques provenant de la biomasse végétale, qui se compose de résidus forestiers, agricoles, de bois de perturbation ou de démolition, de matières résiduelles ou de microalgues dans le but de développer des bioproduits.
En production; tu devras vérifier le bon fonctionnement des instruments et des équipements du procédé; prendre des mesures de pression, de température et de débit et rédiger les rapports nécessaires sur le déroulement de la production. Tu travailleras en collaboration avec les opérateurs, les mécaniciens d'entretien et les machinistes afin de t'assurer du bon déroulement de l'ensemble des opérations de procédés de transformation ou de fabrication des bioproduits.
En contrôle de la qualité; tu auras à prélever des échantillons dans le processus de production et effectuer des analyses et des tests en laboratoires pour vérifier et contrôler la qualité des produits fabriqués ou transformés.
Les bioproduits ont des utilités potentielles dans des domaines aussi variés que le transport, la construction, le textile, la nutrition animale, les produits cosmétiques et la purification de l’eau (ex : charbon activé pour filtrer l’eau, matériaux composites (un mélange de farine de bois et de plastique) pour la construction de terrasses et bien d’autres).
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Aptitudes en mathématiques et en sciences
- Intérêts pour le milieu industriel
- Minutie, précision et souci du détail car tu devras t’assurer de la qualité des produits transformés
- Bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier les activités de production
- Sens de l’observation pour observer et détecter des anomalies dans le processus de production
- Sens des responsabilités car tu seras responsable du bon déroulement des opérations de transformation et du personnel de l’usine
- Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
-
Essayeur(euse) en laboratoire
- Superviseur(e) de production
- Superviseur(e) d'une usine de désencrage
- Superviseur(e) du contrôle de la qualité
- Technicien(ne) en contrôle de la qualité
-
Technicien(ne) en papier
-
Technicien(ne) en contrôle de la qualité des produits
- Représentant(e) technique en bioproduits
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Entreprises de services environnementaux et de recyclage
- Industries chimiques et pétrochimiques qui développent des bioproduits (produits ménagers, produits chimiques industriels, fertilisants, revêtements, enduits, etc.)
- Entreprises du secteur de l'énergie (biocarburants, énergies nouvelles, etc.)
- Fabricants de papiers, emballages et de tissus
-
Industries
biomédicales
- Entreprises de recherche et développement de bioproduits
- Centres de recherche universitaires, gouvernementaux et privés et centres de transfert de technologie
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
-
Certains employeurs exigent d’être membre de l’Ordre des technologues
professionnels
AFFILIATION
À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :
Il est possible de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec.
L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains
postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession
PLACEMENT :
Aucune donnée disponible
SALAIRE :
Selon
les données de 2024 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
- 20,00 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des PME
- 23,81 $/heure (40 hres/sem)
- 24,75 $/heure (40 hres/sem)
- 27,44 $/heure (40 hres/sem)
- 28,37 $/heure (40 hres/sem)
- 28,86 $/heure (40 hres/sem)
- 29,26 $/heure (40 hres/sem)
- 33,89 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en procédés ou technicien(ne) en production au sein des grandes entreprises papetières
- 34,66 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en contrôle de la qualité ou technicien(ne) en laboratoire au sein des grandes industries papetières
- 40,16 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) au contrôle de la qualité au sein des grandes industries chimiques et pétrochimiques
-
40,65 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne)
aux procédés vertes au sein des grandes industries
chimiques et pétrochimiques
L'industrie québécoise des services environnementaux :
L'industrie québécoise des biotechnologies :
Le Québec, et en particulier la région de Montréal, concentre près de la moitié de toutes les activités de l’industrie biopharmaceutique au Canada.
Donc, c'est une industrie en constante évolution puisqu'on prévoit une croissance de 9 % des revenus et des emplois au cours des 10 prochaines années.
En 2015, On y retrouvait une quarantaine d'entreprises qui employaient plus de 700 personnes, dont plus de 90 % étaient concentrées dans la région de Montréal.
Les technologues en biotechnologies y sont recherches afin d'y effectuer des essais en laboratoire, ainsi que la culture cellules, les molécules ou les gènes de végétaux ou d’animaux pour la mise au point et le développement de nouveaux médicaments (pour les humains ou pour les animaux), de nouveaux vaccins, , de fertilisants biologiques, de produits médicaux, d’aliments présentés de meilleures qualités nutritives, etc.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en environnement du Québec - Enviro-Compétences et Pharmabio - Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie biopharmaceutique du Québec
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Secteur des biotechnologies :
Tout nouveau domaine d’études au pays, mais très en demande par plusieurs entreprises du secteur des biotechnologies.
On prévoit d’excellentes perspectives à court et à long terme pour les ingénieurs biotechnologistes.
Les domaines des biocarburants et des produits biomédicaux sont notamment en expansion.
Secteur des services environnementaux :
Il y a d’excellentes possibilités d’emplois dans ce domaine. On aura besoin de plus en plus de ces spécialistes dû aux nouveaux règlements en matière d'environnement dont les entreprises et les municipalités doivent respecter.
La majorité des entreprises manufacturières connaissent des difficultés de recrutement de personnel qualifié dans les procédés de bioraffinage et de développement de bioproduits autant chez les entreprises spécialisées en bioraffinage que chez les manufacturiers de produits traditionnels qui doivent effectuer un virage vers les bioproduits puisqu'il y a une forte demande provenant de leur clientèle.
Selon le Conseil sectoriel canadien des carrières en environnement, plus de 14 % des 157 000 travailleuses et travailleuses du secteur de l'environnement devront prendre leur retraite d'ici 2020. De ce nombre, une majorité sont des ingénieurs(es), chargés(es) de projets et consultants(es) en environnement.
Secteur des pâtes et papiers :
La majorité des entreprises papetières appartiennent à de grandes multinationales qui effectuent des rationalisations dans ses usines et ferment les moins rentables afin de devenir plus concurrentiel dans le marché mondial.
Ce sont principalement les usines qui fabriquent du papier journal ou du papier tout usage qui deviennent de moins en moins rentables.
Même là, certains emplois spécialisés sont encore nécessaires même si la production est diminuée dont les technologues en contrôle de la qualité, les technologues en planification de la production et les technologues en maintenance industrielle.
Or, les usines qui fabriquent du papier hygiénique, du papier fin et spécialisé, les papiers intelligents, des emballages alimentaires et des emballages en carton fonctionnement très bien.
Avec plus de 68 usines qui emploient plus
de 17 200 travailleuses et travailleurs que l'on retrouve au Québec, ce
n'est les emplois qui manquent au sein de cette industrie.
du papier pour les soins personnels et de beauté (papier hygiénique, serviettes et tampons hygiéniques, napperons et essuie-tout); emballages en papier (principalement pour les produits alimentaires tels que les viandes, poissons et fruits et légumes et l'emballage de divers produits industriels délicats); papier d'impression (couché, non couché, etc.); papiers spéciaux et de sécurité (pour les beaux-arts, pour le graphisme, papier de sécurité pour passeports, chèques, contrats, etc.); carton caisse (pour les emballages commerciaux de toutes sortes dont les objets fragiles ou des matériaux difformes); carton plat (pour l'isolation en construction de bâtiments ou accessoires pour la fabrication de meubles, l'encadrement et la reliure); papier d'édition (livres, magazines, etc.); papiers commerciaux (enveloppes, étiquettes, affiches, dépliants, etc et autres fournitures de bureau, même s'ils sont moins utilisés qu'auparavant, ils sont toujours en usage dans la plupart des entreprises) et enfin, le papier journal (voué à disparaître, mais encore utilisé, mais volume moins important).
Actuellement, l'âge moyen actuel d'un travailleur de l'industrie papetière est de 52 ans, donc un grand nombre devront prendre leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés, même ils ne le sont pas tous. Il ne faut pas oublier, que le Québec est l'un des grands producteurs de papiers au monde et qu'il y a plus de 50 usines papetières dans la province et ne fermeront pas toutes dans les prochaines années.
Mais, plusieurs autres industries chimiques et pétrochimiques emploient ces technologues qui possèdent leurs expertises nécessaires en transformation et en production de produits chimiques et en maintenance industrielle car les diplômés(es) en technologie du génie chimique et en techniques des procécés chimiques ne suffisent pas à la demande.
La rémunération moyenne après expérience en 2024...