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secteur administration
SECTEUR :
TRANSPORT
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.A.A.
TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Aimer travailler dans un contexte international
- Aimer travailler avec le public car tu seras de fréquents avec la
clientèle
- Sens des responsabilités et honnêteté car tu seras
responsable du bon déroulement des transports
- Grande facilité d’adaptation aux changements : le milieu des marchés
internationaux change constamment
- Bonne méthode de travail, minutie et précision car tu
auras à effectuer des calculs exacts et planifier des horaires précis
- Sens de l’organisation car tu auras à planifier et
organiser des itinéraires et horaires
- Capacité d’analyse et de synthèse car tu auras à analyser des
situations ou problèmes afin de les régler efficacement
- Capacité à résoudre des problèmes car tu en auras quelques à régler
de façon efficace
- Autonomie et débrouillardise car tu devras être
apte à régler seul(e) certains problèmes
- Dynamisme, leadership et sens de l’initiative
car tu seras amené(e) à prendre toutes sortes de décisions et à encadrer du
personnel
- Tact et diplomatie car tu auras à faire
appliquer des règlements sans être nécessairement apprécié(e) par la clientèle
(dans cas des inspecteurs des douanes)
- Être capable de gérer ton stress et travailler sous pression :
tu devras être prêt à intervenir lors d’un imprévu tout en restant calme et
alerte
- Aimer travailler en équipe car tu auras à collaborer avec plusieurs
collègues : représentants, chauffeurs de camions ou autobus, policiers
(pour les inspecteurs des douanes), etc
- Être prêt à relever des défis car tu auras plusieurs intéressants
à relever
- Bonne connaissance de la langue anglaise parlée et écrite car la majorité
des documents et conversations seront dans cette langue
- Aimer apprendre d’autres langues car tu auras à en apprendre
quelques unes (espagnol, portugais ou allemand principalement)
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Agent(e) maritime
- Analyste en développement aérien
- Analyste en logistique
- Consultant(e) en logistique du transport
- Conseiller(ère) en planification aéroportuaire
- Coordonnateur(trice) d'un centre de coordination des opérations de recherche & sauvetage
- Coordonnateur(trice) d'un centre de répartition en transport
- Coordonnateur(trice) en planification portuaire
- Coordonnateur(trice) de projets aéroportuaires
- Coordonnateur(trice) des projets côté piste
- Coordonnateur(trice) de prjets côté terminal de croisières
- Coordonnateur(trice) de projets d'une entreprise d'aviation
- Coordonnateur(trice) de projets d'une entreprise de transport maritime
- Coordonnateur(trice) de projets d'une entreprise de transport ferroviaire
- Coordonnateur(trice) de projets d'une entreprise de transport routier de personnes ou de marchandises
- Coordonnateur(trice) du transport de marchandises
- Coordonnateur(trice) du transport de voyageurs par
autobus
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Compagnies aériennes
- Compagnies ferroviaires
- Compagnies maritimes
- Entreprises d'autobus
- Entreprises de camionnage
- Entreprises de courrier et de messagerie
- Entreprises de services de logistique du transport
- Firmes de consultants en transport (intermédiaires en transport)
- Sociétés d'État : Hydro-Québec, Société immobilière du Québec, Société des alcools du Québec, Gaz métro, Loto-Québec, SÉPAQ, Postes Canada, Société immobilière du Canada, Société de transport de Montréal STM
- Gouvernement du Canada : Transports Canada, Défense Nationale (postes civils), Travaux publics et services gouvernementaux Canada (gestion des ressources matérielles pour plusieurs ministères et organismes)
- Gouvernement du Québec : Transports Québec (gestion du matériel roulant), Centre des services partagés du Québec (gestion des ressources matérielles pour plusieurs ministères et organismes), Ministère de l'Agriculture, pêcheries et alimentation du Québec MAPAQ, Revenu Québec
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
- Excellente maîtrise de la langue française parlée et écrite
-
Bilinguisme essentiel
- Connaissance d’une 3e langue est souhaitée
- Bonne maîtrise de l’informatique
- Polyvalence
AFFILIATION
À DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES :
Afin de devenir courtier(ère) en douanes agréé(e), tu devras
effectuer les étapes suivantes après l’obtention du D.E.C. :
-
Suivre des cours de
l’Association canadienne des courtiers en douanes
-
Réussir les examens
de l'Agence des services
frontaliers du Canada afin d’obtenir le permis de courtier(ère) en douanes agréé(e)
Il est
également possible de devenir membre de l’une des associations professionnelles
suivantes :
Canadian Institute of Traffic and Transportation : "CITT Certified Logistics Professional CCLP"
Supply Chain Canada chapitre du Québec : "Professionnel en Gestion de la Chaîne d'Approvisionnement P.G.C.A."
Institut canadien de la logistique : Logisticien Professionnel P.Log
Association for Supply
Chain Management
(section de Montréal)
: "Certified
Ordre des administrateurs agréés du
Québec : pour obtenir l'un des titres suivants "Conseiller en Management
Certifié CMC" (après 3 ans d’expérience comme consultant)
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 mars 2021 :
Pour le Baccalauréat
(inclut les spécialisations en gestion de la chaîne d'approvisionnement, gestion des opérations et de la production et logistique du transport)
Le placement est bon, 65 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques répondants(es), soit 2 % ont choisi de poursuivre ses études au niveau de la maîtrise.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
67 |
42 |
42 |
2 |
Note : baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 72 % en 2019; 80 % en 2017; 80 % en 2015 et 73 % en 2013).
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les données 2022 :
Le salaire moyen
en début de carrière était de :
Dans
le secteur privé :
Dans le secteur public et parapublic :
- 5 521 $/mois (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine/lieutienant de vaisseau) après 5 ans en tant qu'officier de logistique (bénéficiaires du Programme d'études universitaires subventionnées PFOR) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 166,40 $/jour (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) et augmente à 213,54 $/jour (au grade de ccapitaine/lieutienant de vaisseau) en tant qu'officier de logistique au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction Publique du Canada, Forces canadiennes, Alliance de la fonction publique du Canada (section locale gestionnaires de premier niveau des Aéroports de Montréal), Syndicat des spécialistes et professionnels d'Hydro-Québec, Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel de la SAQ, Syndicat des professionnels municipaux de Montréal, Alliance des professionnels de la Ville de Québec, Alliance du personnel professionnel et administratif de la Ville de Laval, Syndicat des professionnels de la Société de transport de Montréal, Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun de Montréal, Association des officiers des postes du Canada (Société canadienne des postes), Syndicat des employés de techniques professionnelles et de bureau (section locale Hydro-Québec), conventions collectives des employés municipaux de plusieurs grandes municipalités, conventions collectives des employés municipaux de plusieurs municipalités de taille moyenne, conventions collectives des professionnels de la plupart des universités, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises publiques de transport urbain, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de commerce au détail (sièges sociaux) et conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de télécommunications.
Au Québec, on y comptait près d'une centaine de membres qui exerçaient au sein des firmes de logistique et des entreprises de transport routier, maritime, aérien et ferroviaire dans différentes régions du Québec.
PERSPECTIVES D'AVENIR :
La demande intérieure, la vigueur des exportations et des importations et le développement du commerce électronique stimulent l'activité dans le commerce et le transport. La circulation des marchandises est importante, appuyant ainsi les besoins pour ces travailleurs.
La concurrence entre les entreprises d'ici et de plus en plus au niveau international, les entreprises ont besoin de personnel qualifié afin d'élaborer des stratégies et développer de nouveaux marchés qui leurs permettront de se démarquer de leurs rivales.
Plus du trois-quarts des entreprises québécoises de transport de marchandises effectuent des déplacements partout au Canada, souvent même aux États-Unis également.
Donc, ces entreprises ont besoin de personnel qualifié connaissant très bien l'ensemble du territoire nord-américain (notamment ses routes et autoroutes principales) et pouvant s'exprimer en anglais et en français. Près de la moitié des entreprises québécoises en transport de marchandises ou de passagers possèdent une flotte de 5 à 10 véhicules.
Malgré les risques de ralentissement économique liés à la hausse des prix et des taux d'intérêt, la grande variété des produits, la complexité des chaînes d'approvisionnement mondiales et les exigences des clients nécessitent une gestion plus serrée des approvisionnements, ce qui soutiendra la demande liée à cette profession.
Les spécialistes en logistique du transport sont recherchés autant par les grandes entreprises, les firmes de conseils en logistique du transport et les entreprises de transport (PME ou grandes) tous modes de transport confondus.
Également
La rémunération moyenne après expérience en 2022...
Aéroport Montréal-Trudeau : 15,51 millions
Aéroport de Québec-Jean-Lesage : 1,58 millions
Aéroport de St-Hubert : 130 000
Aéroports régionaux (9) dotés d'une station d'information de vol : 552 000
Aéroports régionaux (19) sans tour de contrôle : 326 500
Aéroport de Trois-Rivières : 125 600
Aéroport de Sept-Îles : 112500
Aéroport de Val-d'Or : 72 900
Aéroport de Rouyn-Noranda : 72 000
Aéroport de Gatineau : 62 600
Aéroport de Bagotville : 54 800 (excluant les passagers des vols militaires)
Aéroport de Baie-Comeau : 39 500
Aéroport de Chibougamau-Chapais : 38 900
Aéroport de Sherbrooke : 20 900
Aéroport de Bromont : 17 900
L'industrie québécoise du transport aérien avait des retombées économiques estimées à plus de 3,3 milliards $, regroupait près de 230 entreprises (96 % étaient des PME) dont 110 transporteurs aériens et employait près de 14 700 personnes.
Parmi ces entreprises, les services offerts étaient :
maintenance d'aéronefs : 49 %
taxi aérien : 37 %
fret : 31 %
opérations de drones : 21 %
instruction et pilotage : 13 %
services de piste : 7 %
services saisonniers : 6 %
Annuellemlent, plus de 110 000 croisiéristes voyagent dans les eaux canadiennes sur le territoire québécois
34 % au sein des entreprises de services portuaires (telles que les entreprises d'arrimage)
20 % au sein des entreprises de soutien au transport maritime
21 % au sein des entreprises de transport maritime hauturier
11 % au sein des entreprises de transport maritime dans les eaux intérieures
7 % au sein des ports et administrations portuaires
On peut diviser l'industrie québécoise du transport maritime en 4 sous-secteurs, soit :
Transport de marchandises : on
transporte toutes sortes de marchandises telles que : vracs solides
(le charbon, les minerais ferreux et non ferreux, des grains, des animaux,
etc.); vracs liquides (produits pétroliers, gaz naturel liquéfié,
produits chimiques, produits forestiers, produits alimentaires, etc.);
marchandises diverses (véhicules, machines et équipements industriels,
meubles, appareils électromagers, appareils électriques, appareils
électroniques, etc.); colis lourds (aéronefs, bateaux, éoliennes,
grues, structures pour barrages hydroélectriques, plates-formes pétrolières,
etc.).
Partenaire privilégié auprès des entreprises canadiennes en
matière d'exportations, l'industrie canadienne du transport maritime est le
PREMIER mode de transport le plus utilisé pour expédier des
marchandises de toutes sortes à l'étranger.
L'industrie maritime québécoise
figure au 2e rang au pays derrière la
Colombie-Britannique. La plus grande partie de la circulation maritime de
marchandises d'effectue sur le fleuve St-Laurent entre Montréal et Québec par
des entreprises québécoises et canadiennes, mais également par des entreprises
étrangères provenant de nombreux pays.
Elle comprend notamment
26 armateurs du St-Laurent exploitant plus de 70 navires servant de transport
de marchandises à travers le Canada et l'étranger, ainsi que 18 agences
maritimes qui fournissent des services d'expertises de consultation pour les
entreprises maritimes.
En 2014, elles ont transporté plus de 110
millions de tonnes de marchandises de toutes partout au Québec, ailleurs au
Canada et aux USA, mais également dans plusieurs autres régions du monde (dont
80 millions de tonnes en transport international).
Chaque année, on
dénombre près de 11 000 mouvements de navires dans les zones maritimes situées
au Québec.
En 2014, elles ont généré des revenus totalisant plus de 3,2
milliards $, soit 21 % des revenus totaux de l'industrie maritime canadienne.
Elles employaient plus de 3 600 travailleuses et travailleurs québécois
(seulement 36 % sont des postes de personnel navigant, alors que 64 % sont des
postes du personnel non navigant d'entretien et administratif.
Transport de passagers : ce soit
pour te déplacer pour affaires ou visiter la famille ou des amis; te déplacer
chaque jour d'une rive à une autre pour aller travailler ou à l'école; pour
aller visiter des atraits touristiques et admirer les magnifiques paysages (ou
des animaux marins) d'une région; pour te rendre à un site pour pratiquer un
sport ou une autre activité de plein air ou tout simplement pour vivre une
expérience divertissante à bord d'un navire de croisières; le transport
maritime de passagers est un moyen de déplacement fort pratique et apprécié.
Ce sont 25 entreprises de traversiers (dont 12 effectuant des
traversées sur le fleuve St-Laurent et 9 effectuant des traversées sur
des lacs et rivières) qui emploiyaient plus de 840 travailleuses et
travailleurs et ont généré des revenus totalisant plus de 30 millions $
en 2014.
En
2014, il y a eu plus de 282 000 croisiéristes et excursionnistes (c'est plus
de 2,3 fois plus qu'en 2007) ayant généré des revenus de plus 140 millions $
(c'est le double par rapport à 2007), soit le tiers de tous les revenus de
l'industrie canadienne des croisières.
C'est donc, une industrie qui a "le
vent dans les voiles".
Il y avait 38 entreprises de croisières et
excursions, majoritairement sur le St-Laurent, mais également dans d'autres
cours d'eau (tels que : lac Champlain, lac St-Jean, lac Témiscamingue, lac
Témiscouata, lac St-Pierre, Rivière Saguenay, Rivière St-Maurice, Rivière
Richelieu, etc.). Une seule d'entre-elles est considérée comme grande
entreprise employant plus de 500 personnes, 23 emploient moins de 100
personnes (dont 14 employant moins de 5 personnes).
Elles employaient
près de 1 800 personnes en 2013, principalement en période saisonnière (saison
estivale).
Elles détiennent
une flotte de plus de 50 navires faisant escale dans l'un des 10 ports
québécois d'escale de croisières (Montréal, Québec, Trois-Rivières, Saguenay,
Baie-Comeau, Sept-Iles, Havre St-Pierre, Percé, Tadoussac, Sorel-Tracy ainsi
que les Îles-de-la-Madeleine).
Soutien au transport maritime :
comprend les entreprises dont les activités consistent à :
fournir
des services d'intermédiaires en transport maritime (représentation de
sociétés, prise en charge des cargaisons, traitement des affaires avec le
port au nom des armateurs et des affréteurs;
fournir
des services d'arrimage et autres services de manuntention du fret maritime
(cale de navire, chargement et déchargement de navires, manutention de
cargaisons, etc.);
fournir des services de navigation commerciale et de
pilotage (amarrage et désamarrage, contrôle de la circulation commerciale,
remorquage de navires, radiophare, pilotage aux navires, etc.);
fournir
des services de réparation et d'entretien de navires hors des chantiers
navals (désincrustation des navires, réparation et entretien sur quai,
etc.);
fournir des services de logistique des opérations de transport de
marchandises (contrôle et vérification des cargaisons, opérations
douanières, affrètement, etc.).
fournir des services de sauvetage de
navires et de leurs cargaisons (remorquage de secours, sauvetage en cas
de renflouement, renflouement de navires coulés).
Ce sont 126
entreprises de services de soutien aux activités de transport maritime
présentes au Québec ayant généré des revenus de plus de 2,5 milliards $
et qui employaient plus de 6 400 personnes (dont plus de 2 000 au sein
des agences maritimes et 200 au sein des corporations de pilotage).
Services portuaires : Le
secteur maritime en croissance du Canada dépend de ses ports et de ses
installations maritimes qui desservent les opérations de pêche
commerciale, les navires de la marine marchande et les navires de
croisières.
Au Québec; on comptait 25 entreprises de
services portuaires ayant généré des revenus de près de 35 millions $ et
qui employaient plus de 600 personnes.
On compte également près
d’une vingtaine de ports commerciaux dont cinq ont le statut
d’Administration portuaire canadienne (APC) de juridiction fédérale :
Port de
Montréal : 1er
port de conteneurs en importance de l'Est du Canada et sur la Voie
maritime du St-Laurent et second au pays (derrière le Port de
Vancouver), 3e port en importance en termes de tonnage manutentionné
(derrière les ports de Vancouver et de Québec) avec 30 millions de
tonnes de marchandises y sont manutentionnées annuellement, seul port à
conteneurs de la Porte continentale du Canada par où transitent plus de
80 % des échanges commerciaux du Canada, 2 200 navires y accostent
chaque année (dont 40 navires de croisières internationales ayant
accueilli plus de 38 800 passagers), emploie 241 personnes, mais a
génère 18 280 emplois indirects (5 400 liés aux entreprises impliqués en
transport maritime et 12 880 au sein des fournisseurs de toutes sortes).
Port de Québec : 2e
port en importance sur la Voie maritime du St-Laurent et au Québec, 2e
port en importance dans l'ensemble du pays en termes de tonnage
manutentionné (derrière Vancouver) puisque que 33 millions de tonnes de
marchandises y sont manutentionnées annuellement, 1 127 navires de
marchandises et 103 navires de croisières (ayant accueilli plus de 164
000 passagers) en 2012, génère plus de 5 000 emplois (principalement au
sein des entreprises impliquées en transport maritime et auprès des
fournisseurs, dont une centaine au sein de l'administration portuaire
même).
Port de Sept-Îles : 3e
port en importance sur la Voie maritime du St-Laurent et au Québec et
second plus grand port de vrac solide au pays, près de 23 millions de
tonnes de marchandises y sont manutentionnées, mais 27,7 millions en
2013 (principalement des minerais et des marchandises générales, de même
que plus de 400 000 tonnes de produits pétroliers, de nombreux navires
de marchandises y visitent chaque année (provenant de plus de 15 pays
dont la Chine, les Pays-Bas, le Japon, le Brésil, Trinité-et-Tobago,
France et USA) et a accueilli une soixantaine de navires de croisières
transportant plus de 3 300 passagers en 2013. Enfin, plus de 2 500
emplois y sont soutenus, principalement auprès des entreprises maritimes
impliquées dans le transport maritime.
Port de Trois-Rivières
: plus de 2,7 millions tonnes de marchandises (dont 1,4 millions de
tonnes de vrac solide, 300 000 tonnes de vrac liquide et 167 000 tonnes
de marchandises générales) y ont été manutentionnées en 20
Port de Saguenay : plous de 295 000 tonnes de marchandises y sont
manutentionnées annuellement, une vingtaine de navires de croisières
canadiens le visitent annuellement avec une quinzaine de milliers de
passagers et enfin, quelques centaines d'emplois y sont soutenus.
Montréal (33 %), Québec (15 %), Côte-Nord (15 %), Montérégie (10 %),
Bas-St-Laurent (8 %), Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine (5 %), Mauricie (4
%).
Elles emploient plus de 6 635 personnes, soit 20 % de la main-d'œuvre canadienne de l'industrie (3 725 pour le CN, 1 500 pour Via Rail, 600 pour le CP Rail, 85 pour le RTM et un peu plus de 700 dans les chemins de fer locaux et régionaux).
On peut diviser l'industrie québécoise du transport ferroviaire en 3 sous-secteurs, soit :
Transport de marchandises : on y
transport notamment : du charbon (12 %), des minerais dont le fer (10 %),
des produits et matériels agricoles dont les grains (10 %), le pétrole et
gaz naturel (9 %), des produits chimiques (7 %), des
produits forestiers (6 %), des produits de papier (5 %), des machineries
lourdes et des véhicules (5 %), des métaux (4 %), des produits manufacturés
(3 %), des produits alimentaires (1 %), alors que le transport intermodal
(utilisation de plusieurs de modes de transport pour des marchandises
diverses) occupe la plus grande part avec 28 %.
On retrouve 27 entreprises
ferroviaires locales et régionales de transport de marchandises (dont 67 %
employaient moins de 100 personnes) qui
exploitent plus de 38 % du réseau québécois, soit 2 200 kilomètres de voies
ferrées. Ces dernières s'ajoutent aux 2 compagnies nationales (CPRail et CN) qui
exploient 62 % du réseau ferroviaire québécois. Elles ont généré des revenus de
plus de 2,2 milliards $ (incluant les revenus du CN et du CP sur le
territoire québécois).
En 2015, elles ont
transporté plus de 75 millions de tonnes de marchandises (minerais de
fer, agrégats, produits forestiers, produits de pâtes et papiers, pétrole,
produits chimiques, matériel agricole, véhicules, produits de consommation,
etc.) en destination ou en provenance du Québec.
Transport de passagers : que ce
soit pour voyager entre les villes du pays pour le travail, pour visiter la
famille, pour faire du tourisme ou pour toutes autres raisons; que ce soit
pour te déplacer de la banlieue jusqu'au grand centre pour aller au boulot
ou
à l'école ou pour magasiner ou pour obtenir des soins sont dispensés dans ta
région; le transport ferroviaire est peut-être le second mode de transport
le plus utilisé, mais probablement le plus rapide et sûrement le plus
sécuritaire et le mieux apprécié par les voyageurs pour le confort.
Elles jouent un rôle stratégique important. Il y a
notamment la société Via Rail dont son siège social et son principal atelier
d'entretien de son matériel roulant sont situés à Montréal attire 64 % de sa
clientèle dans le corridor Québec-Ontario, soit près d'1 million de
passagers.
Annuellement, plus de 3,6 millions de passagers (avec une
moyenne de 130 passagers par train) voyagent sur une partie des 1 169 km
de la ligne Québec-Windsor qui relie les villes de Québec et de Windsor
en Ontario et les autres villes situées sur cette ligne (Montréal,
Ottawa, Toronto, Cornwall, Kingston, Niagara Falls, London, Brantford et
Sarnia)
En 2015, l'Agence métropolitaine de transport (maintenant
le Réseau métropolitain de transport RMT) a desservi près de 20 millions
de passagers (soit une moyenne de 79 000 passagers/jour) dans ses 6
lignes trains de banlieue sur le territoire du Grand Montréal.
Soutien au transport ferroviaire :
comprend les entreprises offrant les services tels que : aiguillage de
chemins de fer, chargement et déchargement de wagons de marchandises,
chargement et déchargement de conteneurs, entretien des infrastructures
ferroviaires, maintenance et entretien de locomotives et voitures de chemins
de fer, nettoyage de voitures de trains de passagers, gestion des opérations
de terminus ferroviaires, inspection et vérification des des marchandises, etc.
On retrouvait 40 entreprises fournissant des services
divers de soutien pour les entreprises de transport ferroviaire
(majoritairement des PME employant moins de 100 personnes) ayant généré des
revenus de 76,4 millions $ et employaient
près de 1 300 travailleuses et travailleurs en 2015 (excluant les
manufacturiers de matériel ferroviaire).
Le principal employeur est :
SGS Canada : filiale
canadienne dont le siège social est situé à Montréal de cette multinationale suisse de logistique du transport
incluant le secteur ferroviaire.
Sources : Association des chemins de fer du Canada, Industrie Canada, Transports Canada, Statistiques Canada, Via Rail, CP Railway, Canadian National CN et Réseau métropolitain de tranport RMT.
L'industrie québécoise du transport routier :
Elle comprend les entreprises du camionnage et les entreprises de la messagerie et de la livraison pour le transport de marchandises;
Ainsi que les entreprises du transport par autobus et les entreprises de taxi et de limousine pour le transport de passagers.
Enfin, elle comprend également toutes les entreprises fournissant des activités de soutien aux entreprises de transport routier de marchandises et/ou de passagers.
C'est une industrie parmi les plus importantes tant pour l'économie de la province que pour l'économie des régions qu'elles soient un grand centre ou une région rurale éloignée.
Que ce soit pour le transport de marchandises ou le transport de passagers, on retrouve cette industrie partout au Québec, ce qui en fait le second secteur économique le plus important derrière le commerce au détail.
En 2015, Elle a généré des revenus totalisant plus de 10,8 milliards $
Elle regroupait plus de 45 000 entreprises qui employaient plus de 280 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs, mécaniciens, autres employés d'entretien, répartiteurs, manutentionnaires, spécialistes en logistique du transport, personnel de bureau, gestionnaires, etc).
L'industrie du transport routier est divisée en 5 secteurs, soit :
Le transport par camion
(aussi appelée "industrie du camionnage"
ou "industrie du transport de marchandises") : il est le plus important
sous-secteur de l'industrie du transport routier, mais également plus
important secteur de l'industrie du transport. Selon Statistique Canada,
plus de 90 % des produits de consommation des canadiens sont transportés et
livrés par camion.
L'industrie québécoise du camionnage est
un moteur
économique fort important,
puisqu'elle a généré des revenus de plus de 3,8 milliards $ en 2015, soit plus
de 35 % de l'ensemble de l'industrie du transport routier.
Selon
la dernière enquête réalisée par Transports Québec en
2013; il y a eu plus de 350 000 déplacements interurbains de camions sur les
routes du Québec par semaine, c’est 40 % de plus qu’en 1999. Ces déplacements
ont totalisé 215,4 millions de kilomètres (95,3 millions en 1999), pour une
moyenne par déplacement d’un peu plus de 700 km.
Ces camions ont
transporté 3,4 millions de tonnes de marchandises (en comparaison de 2,3 millions en 1999), soit
une moyenne d’un peu plus de 18 t par véhicule ayant de la marchandise à bord
(en comparaison de 14 t en 1999). Fait intéressant, 2,8 millions de tonnes par semaine
représentent 60 kg de marchandise par jour par habitant du Québec.
Dans la seule agglomération de Montréal, plus de 24 300 camions et
tracteurs routiers y ont circulé au cours de cette même année.
Plus de 55 % des produits transportés au Québec sont effectués par camion,
parmi ceux-ci on retrouve principalement : les produits forestiers (19 % du
marché), les denrées alimentaires (19 %), produits fabriqués pour la
consommation domestique (17 %), les produits manufacturés divers (11 %), les
produits métallurgiques (11 %), les produits pétroliers (6 %), les produits
chimiques (5 %), les produits automobiles (5 %) et autres (7 %).
Elle comprend :
Transport de marchandises diverses : comprend toutes les
entreprises dont l'activité principale consiste à fournir des services de
transport par camion, localement ou sur de longues distances de marchandises
de toutes sortes, généralement palettisées et transportées dans des caisses,
des conteneurs, des boîtes, des sacs de transport ou autres emballages dans
une semi-remorque fourgon.
Elles peuvent offrir des services de
transport de charges complètes comprenant le fret complet d'un camion
soit environ 10 000 lbs ou le transport de charges partielles comprenant
le fret de de plusieurs expéditeurs.
Les marchandises diverses
comprennent toutes marchandises autres que les marchandises spéciales
(pièces de véhicules, produits alimentaires non périssables, produits de
papier, métaux, matériaux de construction, articles ménagers, etc.).
Cette catégorie peut être divisée en 2 classes :
Localement : ces entreprises offrent principalement des
services de transport par camion à l'intérieur d'une région
métropolitaine et de sa périphérie.
Sur
longues distances : ces entreprises offrent principalement des services
de transport par camion d'une région métropolitaine à l'autre, partout au
Québec, ailleurs au Canada et souvent, aux États-Unis. Que ce soit de charges
complètes (livrées directement chez le destinataire) ou de charges partielles
(en transit vers un terminus de marchandises pour être transférées dans un
autre mode de transport comme un navire, un train ou un avion).
Annuellement plus de 10,5 millions de camions
franchissent les frontières entre le Canada et les É.-U. et ce nombre augmente
chaque année. Depuis quelques années, 10 des 20 plus importants passages
frontaliers du Canada enregistrent un taux de circulation des camions plus
élevé que l'année précédente.
Transport de marchandises
spéciales : sont celles qui, en raison de leur
taille, de leur poids, de leur forme ou d’autres caractéristiques,
doivent être transportées à l’aide d’un matériel spécialisé, soit : le
vrac solide (minéraux, produits agricoles, etc.); le vrac liquide
(produits pétroliers, produits alimentaires, produits chimiques, etc.);
les produits forestiers (bois de grume, bois de construction, copeaux,
etc.) ou autres marchandises spéciales (produits réfrigérés, véhicules,
machineries, etc.); ainsi que le déménagement de biens usagés
résidentiels ou commerciaux.
Tout
comme le transport de marchandises diverses, les marchandises spéciales
peuvent être transportées localement ou sur de longues distances.
En 2015, on comptait près de 9 300 entreprises
de transport par camion dans toutes les régions du Québec, soit :
près
de 2 500 entreprises effectuaient du transport local de marchandises
diverses
plus de 2 100 entreprises effectuaient du transport sur
longues distances de marchandises diverses (dont 250 se spécialisaient
dans les charges partielles uniquement ou en grande partie)
plus de 1
800 entreprises effectuaient du transport local de marchandises
spéciales (dont 1 000 en vrac solide, 400 en produits forestiers, 160 en
vrac liquide et 250 autres marchandises)
plus de 770 entreprises
effectuaient du transport sur longues distances de marchandises
spéciales (dont 215 en produits forestiers, 170 en vrac solide, 125 en
vrac liquide et 260 autres marchandises)
plus de 230 entreprises
étaient spécialisées dans le déménagement de biens (résidentiel,
commercial, institutionnel ou industriel).
En 2015, on comptait
près de 41 300 travailleuses et travailleurs au sein des entreprises de
transport par camion (dont 8 % étaient des travailleurs autonomes), soit
:
près de 25 400 en transport de marchandises diverses;
près
de 15 900 en transport de marchandises spéciales.
Les services de
messageries et services de messagers : Ce secteur
comprend les établissements dont l’activité principale consiste à
fournir des services de messagerie ou des services de messagers et de
livraison de colis de toutes sortes (Postes Canada est exclut). Il est
divisé en 2 catégories :
Services interurbains de messagerie
et courrier : ces entreprises ont comme activité principale qui
consiste à fournir des services de messagerie par transport aérien,
maritime (dans certaines éloignées par des voies maritimes comme les
Îles-de-la-Madeleine), terrestre ou mixte.
En 2015, on y comptait
plus de 330 entreprises qui fournissaient des services de messageries au
Québec seulement, bien que plusieurs desservent également une partie de
l'Ontario ou une partie du Nouveau-Brunswick. Elles employaient plus de
7 600 travailleuses et travailleurs, soit :
54 % employaient moins de 5 personnes, 23 %
employaient entre 5 et 19 personnes, 14 % avaient entre 20 et 99
employés, alors que 8 % avaient 100 employés et plus.
La plupart
des grandes entreprises exploitent une flotte de véhicules de différents
modes de transport.
Services locaux de messagers et de
livraison : ces entreprises ont comme activité principale qui
consiste à fournir des services de messagerie de petits colis à
l’intérieur d’une zone urbaine donnée. Sont exclus, les transporteurs
par autobus et les entreprises de taxi qui fournissent un service de
messager, puisque ce n'est pas leur activité principale.
Elles
comprennent les entreprises qui effectuent leur activité par camion lourd
(type porteur), camion léger ou fourgonnette, par voiture ou par vélo.
On y comptait plus de 300 entreprises (principalement concentrées
dans les grandes villes comme Montréal, Québec, Laval, Gatineau,
agglomération de Longueuil, Sherbrooke, Saguenay, Lévis ou
Trois-Rivières) et qui employaient plus de 2 000 travailleuses et
travailleurs.
Les intermédiaires
en transport de marchandises : ce secteur comprend
les entreprises dont l’activité principale consiste à agir à titre
d’intermédiaires entre les expéditeurs et les transporteurs. Ces
établissements sont généralement désignés par les termes « transitaires
», « agents maritimes » ou « courtiers en douane ». Ces établissements
peuvent fournir une combinaison de services touchant différents modes de
transport.
En 2015, il regroupait près de 670 entreprises
principalement situées dans les grands centres urbains (Montréal,
Québec, Gatineau, Longueuil et Sherbrooke) qui employaient plus de 7 500
travailleuses et travailleurs dont :
48 % employaient moins de 5
personnes, 25 % employaient entre 5 et 19 personnes, 15 % avaient entre
20 et 99 employés, alors que 12 % avaient 100 employés et plus.
Le transport
de passagers : second secteur en importance de
l'industrie du transport routier, il regroupe l'ensemble des entreprises
ayant comme activité principale le transport de personnes
à bord d'un véhicule destiné à des fins commerciales (autobus, petit
autobus, minibus, taxi ou limousine).
Les recettes de l'industrie
québécoise du transport de passagers s'élevaient à plus de 1,2 milliards
$, soit 11 % des revenus totaux de l'industrie du transport routier
selon l'enquête annuelle sur le transport de passagers au Québec
réalisée par Statistiques Canada.
En 2015, on y comptait plus de
770 entreprises privées de transport de passagers dans l'ensemble des
régions du Québec plus 20 entreprises publiques de transport urbain et
plus d'une trentaine d'organismes publics ou privés sans but lucratif
OSBL en transport collectif, soit :
31 % employaient moins de 5
personnes, 45 % employaient entre 5 et 19 personnes, 15 % employaient
entre 20 et 49 personnes, 6 % avaient entre 50 et 99 employés et
seulement 3 % (24 entreprises) avaient 100 employés et plus.
Elles employaient près de 27 200 travailleuses et travailleurs.
Il comprend les sous-secteurs suivants :
transport
urbain par autobus : chaque jour, près de 470 000
travailleurs(euses), étudiants(es) et autres usagers(ères) utilisent le
transport en commun pour se rendre
à leur destination, pour un
total de plus de près de 650 millions de déplacement par année.
Ces entreprises et organismes fournissent de transport de passagers
par autobus urbain au sein d'une ville ou au sein de municipalités d'une
même agglomération ou MRC afin de se déplacer à différents endroits sur
le territoire desservi par l'organisation.
On y retrouve 9
sociétés publiques de transport urbain et 11 conseils intermunicipaux de
transport CIT du Grand Montréal, ainsi que 15 transporteurs privés par
autobus effectuant du transport urbain (sous contrat avec des
municipalités ou des MRC).
En 2015, ces entreprises et organismes
employaient plus de 14 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs,
mécaniciens, répartiteurs, inspecteurs, superviseurs de réseau,
techniciens en logistique, autres employés d'entretien, employés de
bureau, professionnels et cadres) dont :
17 % avaient entre 25 et 34
ans, 22 % avaient entre 35 et 44 ans, 31 % avaient entre 45 et 54 ans et
30 % avaient 55 ans ou plus.
Près de 65 % de ces emplois étaient
concentrés au sein de la Société de transport de Montréal STM.
transport interurbain par autocar :
Comprend les entreprises dont l'activité principale consiste à fournir
des services de transport de voyageurs essentiellement par autocar et à
l'extérieur d'une municipalité donnée et de sa banlieue. Ces
établissements fournissent des services de transport suivant des lignes
régulières et des horaires établis et exigent un tarif au déplacement.
Annuellement, plus de 700 000 passagers et plus de 1,3 millions de
colis sont transportés d'une ville à autre desservant plus de 477
municipalités dans la plupart des régions du Québec.
Il regroupe
15 entreprises qui employaient près de 1 200 travailleuses et
travailleurs
Plus de 70 %
des activités de ce sous-secteur sont effectuées par le Groupe
Keolis-Orléans Express.
transport scolaire
par autobus : Il comprend les entreprises dont l'activité
principale consiste à fournir des services de transport scolaire par
autobus ou minibus (sous contrat avec les établissements
d'enseignement). Ils fournissent des services de transport suivant des
lignes régulières et des horaires établis.
Plus de 523 000 élèves
sont transportés quotidiennement, soit 54 % des élèves inscrits à
l'école publique et à l'école privée à bord de 10 000 autobus qui
sillonnent le Québec matin et soir et font environ un million de
kilomètres par jour.
Les transporteurs scolaires réalisent des
revenus annuels de près de 690 000 $ (dont 46 000 $ des établissements
privés et près de 645 000 $ des centres de services scolaires).
En 2015,
on y comptait près de 600 entreprises de transport par autobus
spécialisées dans le transport scolaire dans presque toutes les régions
du Québec (mais surtout concentrées dans les régions de la Montérégie,
du Bas-St-Laurent, du Saguenay-Lac-St-Jean, des Laurentides, de Québec,
de l'Estrie, de Lanaudière et de la Mauricie). Elles employaient plus de 10 300 travailleuses
et travailleurs.
transport nolisé par autocar :
regroupe les entreprises dont l'activité principale consiste à fournir
des services d'autobus nolisés afin d'effectuer un voyage organisé sur
de moyennes ou longues distances (souvent à l'extérieur du Québec) pour
différents types de clientèles (groupes d'aînés, groupes scolaires,
groupes de travailleurs, groupes sportifs, clients d'une agence de
voyages ou d 'un grossiste en voyages, etc.).
Par contre, les
principaux clients sont : les grossistes québécois en voyages : 33 %,
les organismes de voyages bénévoles (incluant les clubs sportifs et
associatifs) : 31 %, agences de voyages québécoises : 22 % et les
grossistes étrangers en voyages : 14 %.
Un circuit touristique
s’adressant à la clientèle locale dure en moyenne deux jours
comparativement à huit jours pour la clientèle internationale. Le Québec
se révèle le principal marché avec 55 % du volume, suivi par la
clientèle française avec 20 %, les autres provinces canadiennes avec 15
% et enfin, les États-Unis ne constituent pas un marché de première
importance pour transporteurs québécois avec seulement 10 %.
En
2015, il n'y avait que 35 entreprises spécialisées en transport nolisé
qui employaient un peu plus de 940 travailleurs(euses).
Autres services de
transport en commun et transport adapté : regroupe les
entreprises dont l'activité principale consiste à fournir des services
de navettes desservant les aéroports et d'autres installations
similaires, des services de transport adapté et d'autres services de
transport en commun et de transport terrestre de voyageurs.
Les
services de navettes utilisent des minibus et des autobus comme moyens
de transport. Ils suivent généralement des lignes régulières et
desservent des hôtels, des centres récréotouristiques, des centres de
vacances et des transporteurs donnés.
Ils peuvent également fournir
un service de navette aux travailleurs d'une entreprise afin de
desservir une municipalité vers le site de travail (ex : mine ou camp
forestier).
Les entreprises privées, ainsi que les organismes
privés sans but lucratif OSBL de services de transport adapté utilisent
des véhicules classiques ou des véhicules spécialement aménagés pour le
transport des personnes atteintes d'incapacité, les personnes âgées et
les handicapés.
En 2015, on y comptait 110 entreprises et
organismes situés dans différentes régions du Québec qui employaient
plus de 750 travailleuses et travailleurs salariés (mais également
quelques centaines de travailleurs bénévoles).
Transport touristique et d'agrément : regroupe les
entreprises et les organismes sans but lucratif OSBL (souvent des
associations ou organisations touristiques) dont l'activité principale
consiste à fournir des services de transport terrestre de tourisme et
d'agrément tels que les excursions pour un tour de ville et les
randonnées en véhicule hippomobile (calèches).
En 2015, on y comptait 13
entreprises et organismes en transport touristique et d'agrément qui
employaient près de 250 personnes. Elles sont concentrées dans les
régions de Montréal, Québec, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Laurentides
(Tremblant), Estrie (Orford) et Charlevoix.
Transport
par taxi ou limousine : Le transport par taxi au Québec
est assuré par des personnes ou des entreprises regroupées en
associations de services ou par des chauffeurs indépendants répartis
dans les diverses régions du Québec. Il comprend également les services
de limousine pour les activités festives ou pour les affaires.
Les taxis québécois effectuent en moyenne plus de 50 millions de courses
par année et transportent plus de 70 millions de passagers. Environ 8
000 voitures et 300 limousines sont affectées à ce service.
En
2015, l'industrie québécoise du taxi a généré des revenus de près de 480
millions $.
Dans l'ensemble de la province, on y comptait plus de
11 000 propriétaires de permis de taxi régulier employant près de 23 000
chauffeurs(euses) de taxi (salariés et propriétaires).
Dans la
seule région de l'Île de Montréal; on y comptait 4 438 propriétaires de
permis de taxi régulier (chaque permis de taxi correspond à une voiture
de taxi) au sein de 19 coopératives et entreprises de taxi dont 219
détenant un permis retreint pour le transport adapté au sein de 7
entreprises et 232 détenant un permis restreint de taxi limousine au
sein de 130 entreprises ou regroupements.
On y retrouvait plus de
10 350 chauffeurs(euses) de taxi (salariés ou propriétaires) dont 125
femmes afin de desservir l'ensemble du territoire de l'agglomération de
Montréal (incluant l'Aéroport Trudeau de Dorval).
LE
PROGRAMME D’ÉTUDES :
Le Baccalauréat spécialisé en administration des
affaires - spécialisation en
logistique et transport ou opérations et logistique ou gestion de la chaîne
d'approvisionnement ou gestion des opérations et de la logistique B.A.A.
a une durée totale de 3 ans offert à temps complet, mais peut aussi être
suivi à temps partiel dans certaines universités. Il débute par un tronc commun
de 2 ans où tu devras suivre des cours de mathématiques
(probabilités et statistiques), économie (économie de l’entreprise,
économie internationale), informatique (technologies de l’information en
gestion) et des cours de base dans les principales disciplines de la
gestion : management (introduction au management, comportement
organisationnel), finance (introduction à la gestion financière), comptabilité
(comptabilité générale, comptabilité de management), marketing
(introduction au marketing), gestion des ressources humaines
(introduction à la gestion des ressources humaines), gestion des
approvisionnements (gestion des opérations et de la production ou
opérations de logistique), etc.
À partir de la 3e année, tu suivras des cours propres à la spécialisation tels que : en planification et contrôle de la production et des stocks, opérations et logistique, modélisation et aide à la décision, stratégies d’opérations, gestion des approvisionnements, gestion de la distribution, gestion de la chaîne de logistique, gestion de la qualité et de la maintenance, approches de qualité totale et normes ISO, etc.
Tu auras également à choisir des cours optionnels de l’option (ex : logistique du transport routier des marchandises, environnement et cycle de vie des produits, distribution et entreposage, achat et approvisionnement électroniques, technologies en gestion des ressources, gestion stratégique des coûts, gestion des approvisionnements dans un contexte international, projet d'application en logistique, logistique appliquée, stage en gestion des approvisionnements ou de la production, etc); ainsi que parmi les cours optionnels des autres disciplines de la gestion (ex : commerce international, droit du commerce international, gestion de la santé et sécurité au travail, développement durable et gestion durable, applications de la recherche opérationnelle, commerce de détail : gestion et tendances, gestion de données et intelligence d'affaires, etc.).
Pour ce qui est de la concentration en gestion du transport aérien offerte par l'UQAC; tu auras les cours suivants : projet d'intervention en gestion du transport aérien, ainsi que 3 cours optionnels parmi les suivants : administration et gestion du transport aérien, gestion et logistique de flotte aérienne, systèmes de gestion de la sécurité et gestion des risques, administration et gestion aéroportuaire ou communication en situation de crise; ainsi que 5 cours optionnels parmi les autres concentrations du B.A.A.
Le Baccalauréat avec majeure en transport maritime + mineure en administration B.Sc.A. offert par l'UQAR a une durée totale de 3 ans (2 ans pour la majeure + 1 an pour la mineure) offert à temps complet, mais peut aussi être suivi à temps partiel.
La majeure en transport maritime comporte un séminaire d'intégration de 6 crédits. L'étudiante ou l'étudiant inscrit à ce cours élabore, en collaboration avec son professeur, un portfolio faisant état de ses acquis et de ses besoins de formation. Une fois ce portfolio complété, l'Université, sur recommandation du professeur et du responsable de la majeure en transport maritime, peut reconnaître jusqu'à 54 crédits dans la majeure.
DEC-BAC :
Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?
Il permet d'entreprendre des études collégiales et universitaires en gestion en 5 ans (au lieu de 6 ans) et obtenir 2 diplômes, soit le D.E.C. et le Baccalauréat.
Pour plus de détails, consulte la page suivante
Voici les ententes actuellement offertes :
DEC-BAC administration-logistique
(DEC en techniques de logistique du transport 410.A0 + Baccalauréat en administration) :
Ententes avec les collèges suivants :
U.Q.T.R.:
Entente avec le cégep suivant :
PASSERELLES :
Un programme passerelle permet aux titulaires du DEC en éducation spécialisée de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans cadre de son programme de baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission est faite lors de la demande et aucune préférence ou priorité n'est accordée à l'admission.
Pour plus de détails, consulte la page suivante
Note 1 : dans certaines universités, il y a des cours préalables exigés même une reconnaissance d'acquis est offerte
Note 2 : la reconnaissance des acquis n'est pas automatique et le nombre de crédits accordés peut varier selon la qualité de ton dossier scolaire.
Voici les ententes actuellement offertes :
aux titulaires du DEC en techniques de comptabilité et de gestion :
l'U.Q.T.R. pourra reconnaître aux titulaires de ce D.E.C. quelques crédits (selon étude du dossier) dans le cadre de son Baccalauréat en administration des affaires - cheminement régulier avec concentration en logistique
aux titulaires du DEC en gestion de commerces :
l'U.Q.T.R. pourra reconnaître aux titulaires de ce D.E.C. quelques crédits obligatoires (selon étude du dossier) dans le cadre de son Baccalauréat en administration des affaires - cheminement régulier
l'U.Q.T.R.. pourra reconnaître aux titulaires de ce D.E.C. quelques crédits obligatoires (selon étude du dossier) dans le cadre de son Baccalauréat en administration des affaires - cheminement intensif
ÉTUDES SUPÉRIEURES :
Si tu le désires, tu pourras entreprendre des études
supérieures au niveau de la maîtrise ou autres programmes de 2e
cycle. Voici quelques exemples :
Pour plus de détails, consulte la page sur les études supérieures en sciences économiques et administratives, ainsi que les études supérieures en génie.
Pour d'autres programmes, consulte la page de gestionnaire
Maîtrises
(avec ou sans expérience) :
EXIGENCES
D’ADMISSION :
Soit détenir le Baccalauréat international en sciences de la nature ou sciences de l'administration (toutes les universités)
Soit détenir un D.E.C. intégré en sciences-arts-lettres, en sciences
de la nature ou en sciences pures et appliquées
(toutes les universités)
Soit détenir un D.E.C. en sciences humaines - profil en administration ou
profil avec mathématiques
(toutes les universités)
Soit détenir un D.E.C. général en sciences mathématiques et informatiques
(toutes les universités)
Soit détenir un D.E.C. technique dans l'un des programmes suivants et avoir
réussi les cours ou avoir atteint les objectifs suivants ou leurs équivalents :
techniques de comptabilité et de gestion
conseils en assurances et services financiers
gestion de commerces
00UN et 00UQ (maths 103 et 105) + tous les cours obligatoires en mathématiques
dont 1 en statistique du programme (HEC Montréal pour les programmes
410.B0, 410.C0 et 410.D0)
00UN et 00UQ (maths 103 et 105) ou (maths 103, 302); statistiques 307 ou 337
(HEC Montréal)
00UN et 00UQ (maths 103 et 105) (Laval, pour titulaires du DEC de l'un des
collèges ayant conclu une entente passerelle, voir la section "passerelles")
aucun cours préalable exigé (UQAC)
Soit détenir tout autre D.E.C. ou l'équivalent
00UN, 00UQ et 00UP (maths 103, 105 et 203)
(HEC Montréal)
2 des cours ou objectifs suivants : 022X ou 022Z ou 022M (Concordia)
1 cours ou objectif parmi les suivants : 00UN, 022X, 00UQ, 022Z, 022P, 022W,
103, 105, 122, 257, 300, 307 ou 337 (UQO)
aucun cours préalable exigé, mais des cours de mathématiques sont
recommandés (UQAC)
note : les titulaires d'un DEC qui ne comporte pas au moins 1 cours de
mathématiques devront réussir un test de mathématiques ou suivre un cours
d'appoint en mathématiques à l'université
Soit détenir un diplôme universitaire de 1er cycle
(toutes les universités)
note : les titulaires d'un DEC qui ne comporte pas au moins 1 cours de
mathématiques devront réussir un test de mathématiques ou suivre un cours
d'appoint en mathématiques à l'université
Soit être âgé d'au moins 21 ans, posséder les connaissances appropriées et une
expérience jugé pertinente d'au moins 1 an (6 mois dans certaines
universités) dans le domaine de
la gestion.
(UQAC)
note : les titulaires d'un DEC qui ne comporte pas au moins 1 cours de
mathématiques devront réussir un test de mathématiques ou suivre un cours
d'appoint en mathématiques à l'université
NOTE : les titulaires d'un D.E.C. technique dans une
spécialité de la gestion peuvent se faire reconnaître un certain nombre de crédits au
baccalauréat en administration des affaires ou en sciences comptables dans
certaines universités dans le cadre d'une passerelle.
STATISTIQUES
D’ADMISSION :
Consulte la page de gestionnaire en management
Les admissions sont ouvertes aux trimestres d'automne et d'hiver pour tous les autres programmes dans toutes les universités
ENDROITS
DE FORMATION :
Pour
informations concernant l’alternance travail-études
(Baccalauréat spécialisé en
administration des affaires B.A.A. -