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SECTEUR : SANTÉ

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL

 

TECHNOLOGUE EN RADIO-ONCOLOGIE

DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.

 

Consulte également la section "liens recommandés" (où des entrevues avec des étudiants en radio-oncologue et d'une technologue en radio-oncologie qui décrit son travail).

 

 TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que technologue en radio-oncologie; tu seras responsable d'utiliser des appareils de radiothérapie afin d'administrer des rayons ionisants et d'obtenir des clichés des structures de l'organisme, pour diagnostiquer et traiter les lésions et les maladies, notamment des cancers tels que : du sein, de la prostate, du poumon ou du rectum.

 

Tu auras pour tâches de :

• Utiliser des accélérateurs linéaires et des appareils de radiothérapie au cobalt, à rayons X ou autre, pour administrer des rayonnements prescrits par les radio-oncologistes;

• Vérifier les appareils de radiothérapie afin d'en assurer le bon fonctionnement;

• Aider le radio-oncologue et le physicien médical à élaborer le programme de radiothérapie;

• Aider à la préparation des sources radioactives scellées, telles que le cobalt, le radium, le césium et les isotopes, ainsi qu'à la fabrication d'accessoires, comme les plâtres et les moules en acrylique, pour l'administration des doses de rayonnements;

• Effectuer les calculs de dose de radiation nécessaires en collaboration avec le médecin radio-oncologue;

• Installer les accessoires nécessaires aux traitements;

• Préparer les le patient, lui décrire et expliquer au patient toutes les étapes et procédures effectuées lors de l'examen et répondre à ses interrogations et inquiétudes;

• Appliquer les traitements prescrits par le médecin radio-oncologue, soit par radiothérapie externe, par radiothérapie métabolique ou par curiethérapie à l'aide des appareils à rayons X et des systèmes informatiques;

• Surveiller et contrôler l'état physique et psychologique du patient, et leur administrer les soins nécessaires, pendant la durée du traitement; - expliquer aux patients les effets secondaires éventuels des rayonnements;

• Assurer d'appliquer toutes les règles de sécurité de radioprotection pour le patient et pour toi-même;

• Préparer des enregistrements et rédiger les rapports des découvertes à l'intention des médecins afin de les aider dans le diagnostic des troubles neurologiques;

• Vérifier, étalonner et effectuer l'entretien courant des appareils de diagnostic afin d'assurer la sécurité des clients et ta propre sécurité et d'aviser le personnel de soutien de technique, de toutes défectuosités ou problèmes de fonctionnement décelés;

• Appliquer les règles de radioprotection;

• Former et superviser, s'il y a lieu, les étudiants technologues en radio-oncologie, ou superviser d'autres technologues en radio-oncologie.

QUALITÉS ET APTTITUDES NÉCESSAIRES :

-        Avoir une bonne vision est nécessaire pour déceler des anomalies dans les résultats du patient(e)

-         Avoir une bonne audition pour déceler rapidement des problèmes sur les appareils qui pourraient devenir dangereux pour le patient ou la patiente si ils sont défectueux

-         Aimer travailler avec le public et entregent car tu auras de fréquents contacts avec les clients

-     Être à l’écoute du patient (calme, patience et discrétion) est nécessaire pour rassurer un patient nerveux lors des examens et s'assurer de sa colloboration en vue de la réussite des examens

-     Empathie et bienveillance envers le patient afin d'établir des relations interpersonnelles appropriées entre le professionnel et son patient

-         Capacité d'analyse et de synthèse afin de bien analyser et cerner les problèmes de fonctionnement des appareils et équipements

-        Sens des responsabilités, esprit d’initiative, bon jugement et vigilance pour être prêt à intervenir lors de situations d’urgence

-        Bonnes habiletés manuelles, minutie, souci du détail pour manipuler avec précision les différents appareils et produire des images de qualité

-         Sens de l’organisation pour bien planifier tes examens

-        Facilité à travailler en équipe avec d’autres technologues en radio-oncologie, des infirmiers, des physiciens médicaux et des médecins spécialistes (notamment les radio-oncologues) pour un meilleur suivi du patient

-         Curiosité scientifique et goût de développer constamment tes connaissances pour être à l’affût des nouveaux développements scientifiques et technologiques

-    Polyvalence et souplesse afin d'avoir les capacités d'effectuer tous examens

-   Capacité d'adaptation aux changements de conditions de travail afin de pouvoir t'adapter aux horaires variés selon les besoins du service (jour/soir/nuit)

-    Capacité d'adaptation aux changements technologiques puisqu'il y a de nombreux développements des appareillages utilisés dans ce domaine 

-        Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec tes clients et les autres professionnels et pour rédiger des rapports de qualité

-        Bonne connaissance de la langue anglaise afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec tes clients et les autres professionnels et pour rédiger des rapports de qualité et de plus, la plupart des manuels de référence dans ce domaine sont dans cette langue

PROFESSION APPARENTÉE :

 

Aucune autre profession n’est apparentée à celle-ci

 

EMPLOYEURS POTENTIELS :

 

-         Les centres hospitaliers de soins spécialisés sont les seuls employeurs pour ces diplômés(es)

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-        Grande disponibilité

-        Travail sur quarts (jour/soir/nuit)

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, pour pratiquer en tant que technologue en radio-oncologie, tu dois obligatoirement devenir membre de l’

Ordre des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale du Québec.

Ce droit de pratique est également reconnu dans la plupart des autres provinces canadiennes, dans plusieurs états américains et dans certains autres pays (dont la France, la Suisse et le Royaume-Uni).

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 mars 2021 :

 

Le placement est bon, 75 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié dont la presque totalité sont à temps complet.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS	NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ	NOMBRE À TEMPS COMPLET	NOMBRE  AUX ÉTUDES
25	18	17	1

Note : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 51 % en 2018; 50 % en 2016; 74 % en 2014; 85 % en 2013 et 92 % en 2012).

Source : Ministère de l'Enseignement supérieur du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

• 19,82 $/heure en tant qu’externe en technologie médicale (pendant tes études et emplois d'été) en milieu hospitalier

• 24,78 $/heure (35 hres/sem) en milieu hospitalier

Note 1 : à ce salaire, peut s'ajouter des primes pour le travail de soir, de nuit ou de fin de semaine.

 

Note 2 : Dans le secteur public, les salaires sont établies par les conventions collectives.

 

Sources : Conseil du Trésor du Québec et Ministère de l'Enseignement supérieur du Québec.

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

 

Selon l'Ordre des technologues en imagerie médicale, radio-oncologie et électrophysiologie médicale du Québec; il y avait 770 technologues en radio-oncologie dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022.
(soit 37 de plus qu'en 2019; 289 de moins qu'en 2016 et 247 de moins qu'en 2014)

Les technologues en radio-oncologie représentaient 11 % des membres de l'Ordre (ils représentaient 11 % en 2019; 17 % en 2016 et 19 % en 2014).

 

Profession majoritairement féminine, puisque seulement 17 % d'entre-eux sont des hommes, mais il y aurait de la place pour davantage.

Plus de 83 % des membres de cette profession occupaient un poste à temps complet

La répartition selon l'âge était :

• moins de 25 ans : 10 %

• 25 à 44 ans : 59 %

• 45 à 54 ans : 19 %

• 55 ans et + : 12 %

Bien qu'on les retrouve majoritairement dans les grands centres hospitaliers des régions de l'Île de Montréal, Québec et Estrie (notamment : CHUM, CUSM, CHU de Québec et CHUS), on en retrouve un peu partout au Québec, soit dans plus d'une soixantaine d'établissements de santé dans presque toutes les régions. C'fest principalement dans ces derniers établissements que les besoins les plus importants.

 

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

La réglementation touchant l'imagerie médicale permet maintenant aux étudiants(e) du programme d’études collégiales en technologie de la radio-oncologie ayant réussi les deux premières années de formation d’exercer certaines activités réservées à ces technologues à titre d’externe en technologie médicale.

 

Malgré les données de placement qui semblent moins bonnes que dans les dernières années, il y a encore de longues listes d'attente dans les unités de radio-oncologie de la plupart des hôpitaux et le personnel ne réussit pas à suffir à la demande afin de respecter les délais les plus courts possibles avant de débuter les traitements.

 

Le réseau de la santé manque désespérément d’infirmières, mais également de technologues en imagerie médicale, Il manque au moins 500 technologues en imagerie médicale au Québec dont une cinquantaine de technologues en radio-oncologie selon l'Ordre des technologues en imagerie médicale et en électrophysiologie médicale du Québec.

 

Les besoins sont surtout orientés vers les établissements de l'extérieur des grands centres (tels que le Saguenay-Lac-St-Jean, le Bas-St-Laurent, la Mauricie, le Centre-du-Québec ou l'Abitibi-Témiscamingue), alors que dans les régions de Montréal, Québec ou Longueuil; les postes sont à temps partiel ou pour du remplacement.

 

Donc, les perspectives d'emploi sont EXCELLENTES.

 

En 2022, le salaire annuel moyen d'un(e) technologue en radio-oncologie ayant environ 10 années d'expérience dans le réseau hospitalier était de 64 900 $.

BREF PORTRAIT DU RÉSEAU PUBLIC DE LA SANTÉ :

Suite à la réorganisation du réseau public québécois de la santé en 2015, il regroupe :

• 13 Centres Intégrés de Santé et de Services Sociaux CISSS : Abitibi-Témiscamingue, Bas-St-Laurent, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, des Îles, Gaspésie, Lanaudière, Laurentides, Laval,  Montérégie-Est, Montérégie-Centre, Montérégie-Ouest) et Outaouais.
  
  Chaque CISSS comprend des hôpitaux de soins généraux et spécialisés dont 1 avec vocation régionale, des centres hospitaliers de soins de longue durée CHSLD, des CLSC avec plusieurs points de services, des Groupes de médecine familiale GMF, un centre de réadaptation en déficience physique, un centre de réadaptation en dépendances, un centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement CRDI-TED, des centres jeunesse, un centre de planification des naissances pour la plupart, un centre info-santé, ainsi qu'une direction régionale de la santé publique desservant l'ensemble de la population de la région.
  
  Ils regroupent un total de 48 hôpitaux de soins généraux et spécialisés (dont 15 ayant une vocation régionale et 18 ayant une double vocation hôpital-CHSLD), 2 centres hospitaliers affiliés universitaires de soins généraux et spécialisés avec vocation régionale (Hôtel-Dieu de Lévis et Charles Lemoyne), plus de 75 CLSC, près de 200 CHSLD, 17 centres de réadaptation en déficience physique, 8 centres de planification des naissances, 13 CRDI-TED, 13 centres de réadaptation en dépendances, 13 centres jeunesse, ainsi que 11 directions régionales de la santé publique.

• 9 Centres Intégrés Universitaires de Santé et de Services Sociaux CIUSSS : Capitale Nationale, Estrie-CHUS, Mauricie-et-Centre-du-Québec, Saguenay-Lac-St-Jean, Est-de-l'Île-de-Montréal, Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal, Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, Nord-de-l'Île-de-Montréal et Ouest-de-l'Île-de-Montréal).
  
  Chaque CIUSSS comprend les mêmes types d'installations que les CISSS, mais leur particularité est qu'il comprend un hôpital de soins généraux et spécialisés et certaines autres installations (CLSC, GMF, etc.) détenant une affiliation avec l'une des facultés de médecine du Québec (Montréal, McGill, Laval ou Sherbrooke), ainsi que des instituts universitaires de santé pour 4 des 9 CISSS (Institut universitaire de santé mentale de Montréal, Institut universitaire de santé mentale Douglas, Institut universitaire de santé mentale de Québec, Institut universitaire de gériatrie de Montréal et Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke) et enfin, un centre hospitalier universitaire (CHUS rattaché au CISSS de l'Estrie).
  
  Ils regroupent 1 centre hospitalier universitaire (CHUS), 6 centres hospitaliers affiliés universitaires CHA, 25 hôpitaux de soins généraux et spécialisés (dont 2 ayant une vocation régionale), 3 instituts universitaires de santé mentale, 2 instituts universitaires de gériatrie, 8 centres de réadaptation en déficience physique ou sensorielle, 9 centres de réadaptation en dépendances, 9 CRDI-TED, 50 CLSC, une centaine de CHSLD, 6 centres de planification des naissances, 9 centres jeunesse, 4 centres info-santé, ainsi que 4 directions régionales de la santé publique.

• 3 Instituts universitaires de santé non fusionnés : l'Institut de cardiologie de Montréal, l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et l'Institut Philippe-Pinel de Montréal ne sont pas rattachés à un CIUSSS.

• 4 Centres hospitaliers universitaires CHU : Centre Universitaire de Santé McGill CUSM, Centre Hospitalier de l'Université de Montréal CHUM, Centre hospitalier universitaire CHU de Québec et Centre Hospitalier Universitaire CHU Sainte-Justine. Le cinquième CHU, soit le CHUS est rattaché au CIUSS de l'Estrie.

• 4 établissements de santé non visés par la loi sur la réorganisation du réseau : Centre régional de santé et de services sociaux de la Bai-James (comprend 5 centres de santé multidisciplinaires et une direction régionale de la santé publique); Centre de santé Inuulitsivik de la Baie-d'Hudson (comprend 1 dispensaire, 1 CLSC avec 7 points de services); Centre de santé Tulattavik de l’Ungava (comprend 2 centres de santé-dispensaires, 1 CHSLD, 1 centre de réadaptation pour jeunes, 1 centre de protection de la jeunesse, 1 CLSC avec 14 points de service et un service santé publique régional; Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James (comprend : 1 hôpital de soins généraux, 3 installations régionales pour les jeunes, ainsi que 9 CLSC-dispensaires appelés "Centre Miyupimaatissiun communautaire CMC").

En 2016, l'ensemble du réseau public de la santé et des services sociaux emploie près de 226 200 personnes (soit 2 000 de plus qu'en 2013 et 7 000 de plus qu'en 2011) vouées à offrir des soins ou des services sociaux de qualité auprès des 8 millions de québécoises et québécois dans toutes les régions du Québec, soit :

Note : les médecins de famille et les médecins spécialistes sont exclus des effectifs du réseau

• plus de 8 900 médecins spécialistes

• plus de 8 200 médecins omnipraticiens(nes) et de famille bnn

• plus de 350 hors-cadres (directeurs généraux des établissements)

• plus de 90 cadres-médecins (chefs de département)

• plus de 1 600 cadres supérieurs (personnel de direction)

• plus de 9 500 cadres intermédiaires (superviseurs, contremaîtres, gérants, etc.)

• près de 3 400 médecins résidents

• près de 10 600 professionnels(les) de la santé (excluant les médecins)

• plus de 13 000 professionnels(les) des services sociaux

• plus de 2 500 professionnels(les) de l'administration et des services techniques

• plus de 90 sages-femmes

• plus de 22 300 infirmiers(ères) cliiniciens(nes) et praticiens(nes)

• plus de 33 400 infirmières et infirmiers

• plus de 2 600 inhalothérapeutes

• près de 13 000 techniciens et technologues en santé

• près de 11 400 techniciens en services sociaux

• plus de 13 600 infirmières et infirmiers auxiliaires

• plus de 30 300 préposés(es) aux bénéficiaires

• près de 6500 assistants(es) techniciens(nes)

• plus de 4 800 auxiliaires en santé et services sociaux

• plus de 5 700 techniciens(nes) en administration et services techniques

• plus de 22 000 employés(es) de bureau

• plus de 18 000 employés(es) d'entretien (ménager, bâtiments et équipements)

• plus de 1 200 ouvriers(ères) (excluant le personnel d'entretien)

• plus de 250 externes en techniques et technologies (soins infirmiers, inhalothérapie, technologie médicale, technologie en imagerie médicale)

Source : Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec. 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Diplôme d’études collégiales en technologie de la radio-oncologie D.E.C. est d’une durée totale de 3 ans offert à temps complet de jour.

 

Au cours de la première année; tu acquerras les connaissances fondamentales relatives aux généralités et aux systèmes du corps humain (la cellule et son processus de cancérisation, l'histologie, les organimes et la physiologie des différents systèmes); tu acquerras des connaissances scientifiques de base nécessaire à la radio-oncologie (notions fondamentales relatives aux radiations, phénomènes physiques inhérents à la production de rayonnements ionisants et non ionisants, etc.); tu seras familiarisé(e) avec les fondements et notions fondamentales relatives au développement et l'évolution du processus cancéreux, la prévention primaire et secondaire et les différents modalités de traitement, principalement en radio-oncologie et tu seras initié(e) aux techniques de soins à prodiguer à une personne atteinte d’un cancer (lors d’un état de choc, d'une hémorragie, de nausées, de vomissements, d'évanouissement et de convulsions);

 

Tu auras des cours en anatomie et physiologie humaines 1, introduction à la fonction de travail d'un(e) technologue en radio-oncologie et sécurité, radiation/radioprotection et radiobiologie, phénomènes et principes physiques des appareils en radio-oncologie 1, anatomie et physiologie humaines 2, soins de base en pharmacologie générale, cancérologie et modalités thérapeutiques 1, phénomènes et principes physiques des appareils en radio-oncologie 2, imagerie de projection, accélérateur linéaire et soins en radio-oncologie 1.

 

Enfin, il te sera également possible d'obtenir un emploi d'été rémunéré en milieu hospitalier en tant qu'assistant(e) technique en soins de santé (après la première année complétée).

 

Au cours de la deuxième année; tu seras familiarisé(e) avec les notions fondamentales du dosage nécessaires à la planification et au traitement en radio-oncologie; tu seras familiarisé(e) avec les principes de fonctionnement et les protocoles d'utilisation des appareils en radio-oncologie (appareil virtuel de traitement de radiothérapie, un appareil de planification, des dispositifs de sécurité et des accessoires de radio-oncologie); tu seras sensibilisé(e) avec les aspects psychologiques liés au diagnostic de cancer, aux traitements, aux conséquences, au deuil et à la mort (notamment la communication verbale et non verbale lors de l'intervention auprès des patients); tu poursuivras l'acquisition de connaissances fondamentales reliés à la cancérologie générale (effet thérapeautique et effets secondaires des traitements selon l'organe ou le système) et tu seras initié(e) aux méthodes de préparation de traitements et aux principes de base de la planification de l'administration d'un traitement en radio-oncologie selon une ordonnance du médecin radio-oncologue par la réalisation de simulations provenant de mises en situation.

 

Tu auras des cours en fondements dosimétriques pour traitement des cancers, cancérolologie et thérapeutiques 2, appareils spécifiques en radio-oncologie, imagerie multimodale, psychologie du patient et de l'équipe, traitement radio-oncologie 1, planification en radio-oncologie 1, planification dosimétrique appliquée au traitement des cancers, traitement en radio-oncologie 2, planificaiton en radio-oncologie 2, curiethérapie et interactions professionnelles.

 

Enfin, il te sera également possible d'obtenir un emploi d'été rémunéré en milieu hospitalier en tant qu'externe en technologie médicale ou assistant(e) technique en soins de santé après avoir complété les 2 premières années du programme.

 

Au cours de la troisième année; tu intègreras les apprentissages acquises sur les principes cliniques de la planification et de l'administration de traitements en radio-oncologie et tu expérimenteras la réalité du milieu clinique dans un contexte avec de réels patients sous la supervision d'un(e) technologue expérimenté(e) en radio-oncologie

 

Cette année est consacrée entièrement à la réalisation de stages cliniques en milieu hospitalier à temps complet à raison de 28 à 31 heures/sem pendant 30 semaines.

 

Note : le nom et le contenu des cours peuvent différer d'un cégep à un autre, mais les objectifs du programme restent les mêmes.

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

 

Voici quelques exemples de ces ententes :

• l'Université Laval reconnaît automatiquement 30 crédits aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en enseignement professionnel

• l'UQÀM pourra reconnaître de 15 à 30 crédits (selon étude du dossier) aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en enseignement en formation professionnelle

• l'UQAC pourra reconnaître jusqu'à 27 crédits (selon étude du dossier) aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en enseignement professionnel

• l'UQAR pourra reconnaître jusqu'à 27 crédits (selon étude du dossier) aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en enseignement professionnel

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-         Le Diplôme d’études secondaires D.E.S. avec les cours suivants ou leurs équivalents :

TS ou SN 5^e (anciennement mathématiques 526)
STE ou SE 4^e (anciennement chimie 534)

 

une attention particulière est accordée aux matières suivantes : mathématiques, sciences physiques, chimie, biologie et français

 

Note : pour connaître les cours équivalents en éducation aux adultes, consulte la page suivante

 

AUTRES EXIGENCES PARTICULIÈRES À L’ADMISSION :

-    Ne pas avoir d'antécédents judiciaires (tous les collèges)

-       Se soumettre à des examens médicaux selon protocoles établis par le cégep (tous les collèges)

-    Répondre à un questionnaire écrit servant à mesurer la motivation, l'habileté logique et le profil du candidat (Sainte-Foy)

-    Subir une entrevue de sélection (Ahuntsic)

-       Se faire vacciner contre certaines maladies, si ce n’est pas déjà fait (tous les collèges)

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Ce programme est N'EST PAS contingenté

Les candidats(es) admissibles (qui répondent à toutes les exigences d'admission) sont généralement admis

Admissions ouvertes de jour au trimestre d'automne seulement et fermées au 2^e tour

 

Sources : Cégep d'Ahuntsic, Cégep de Sainte-Foy et SRACQ

 

ENDROITS DE FORMATION :

• Cégep de Sainte-Foy
  offert en cheminement régulier à temps complet de jour.
  
  Possibilité de bénéficier d'un service de tutorat et mentorat dans les disciplines fondamentales des Centre d'aide à l'apprentissage Le Tandem (mathématiques, physique, français ou anglais);
  Accès à nombreux laboratoires à la fine pointe de la technologie parmi les plus récents du réseau collégial dont : un laboratoire d'anatomie et de physiologie, un laboratoire de radioprotection, ainsi qu'un laboratoire de simulation clinique (doté d'un accélérateur linéaire, d'un appareil de tomodensitométrie, d'un projecteur de source, de l'équipement pour le positionnement et la mobilisation du patient, de l'équipement pour les soins aux patients et des logiciels spécialisés récents en radio-oncologie);
  Pour plus de détails, regarde la vidéo promotionnelle du programme.
  
  Un stage d'observation clinique dès la première année;
  Possibilité d'obtenir un emploi rémunéré en tant qu'externe en imagerie médicale au cours du trimestre d'été de la 2^e année;
  Comporte 1 stage clinique obligatoire réparti sur 32 semaines à temps complet au cours de la 3^e année;
  Possibilité de réaliser l'un des stages dans un grand hôpital de la région de Montréal (ex : CHU Sainte-Justine, CHUM, CUSM ou Institut de cardiologie de Montréal).
  
  Les stages sont effectués principalement au :
  CHU de Québec (second plus important centre hospitalier universitaire du Québec réparti sur 5 sites : CHUL, Enfant-Jésus, St-François-d'Assise, St-Sacrement et L'Hôtel-Dieu de Québec, l'un des 3 plus importants CHU au Canada et deviendra le premier et l'un des plus modernes en Amérique du Nord lors de l'ouverture du nouveau complexe hospitalier)
  et à l'Institut universitaire de cardciologie et de pneumolgoie de Québec (un centre hospitalier universitaire suprarégional, le seul hôpital au Canada à offrir, sous un même toit, des soins et des services spécialisés et ultraspécialisés en cardiologie et en pneumologie et l’un des plus importants centres de médecine respiratoire au Canada);
  
  mais également possible dans l'un des établissements suivants :
  Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke CHUS (quatrième plus grand centre hospitalier du Québec, désigné comme centre de référence tertiaire dont le site Fleurimont figurait au 3^e rang dans la catégorie "hôpitaux universitaires" ayant les meilleurs services d'urgences au Québec en 2019 et 2018 en selon le Palmarès du Journal La Presse);
  l'Hôpital L'Hôtel-Dieu de Lévis (classé au 5^e rang en 2019 et au 7^e rang en 2018 des meilleurs hôpitaux affiliés universitaires au Québec selon le palmarès du Journal La Presse);
  le Centre hospitalier affilié universitaire régional de Trois-Rivières CHAUR (l’un des plus importants établissements de santé au Québec affilié à l'Université de Montréal et partenaire de l'UQTR ayant figuré au 2^e rang parmi les meilleurs hôpitaux à vocation régionale en 2019 selon le Palmarès du Journal La Presse);
  l'Hôpital de Chicoutimi (le  plus grand établissement hospitalier de l'Est du Québec ayant une vocation régionale et ayant une affiliation universitaire avec les universités de Sherbrooke et de Montréal et un partenariat avec l'UQAC classé au 4^e rang en 2019 et au 5^e rang en 2018 des meilleurs hôpitaux affiliés universiaires selon le palmarès du Journal La Presse);
  l'Hôpital régional de Rimouski (second plus grand établissement hospitalier de l'Est du Québec figurait au 1^er rang des meilleurs hôpitaux à mission régionale en 2019 et 2018 selon le Palmarès du Journal La Presse).

• Cégep d'Ahuntsic
  offert en cheminement régulier à temps complet de jour.
  
  Le plus grand centre de formation en radio-oncologie au Québec;
  Possibilité de bénéficier d'un service de tutorat dans les disciplines fondamentales des centres d'aide à l'apprentissage (mathématiques, physique, français ou anglais);
  Accès à des laboratoires d'enseignement parmi les mieux équipés du réseau collégial dont : un laboratoire d'anatomie et de physiologie, un 2 laboratoires de dosimétrie équipé de 16 stations, ainsi qu'un centre de simulation clinique (doté d'une salle de soins, d'une salle de positionnement, d'un laboratoire muni de 8 stations d'analyse d'images radiologiques, d'une salle de traitement virtuelle et d'une salle de planification et de fabrication d'accessoires équipée d'un tomodensitomètre dédié à la radio-oncologie);
  Pour plus de détails, regarde la vidéo promotionnelle du programme.
  
  Un stage d'observation de 15 heures dès la première session;
  Possibilité d'obtenir un emploi rémunéré en tant qu'externe en imagerie médicale au cours du trimestre d'été de la 2^e année;
  Comporte 1 stage clinique obligatoire réparti sur 32 semaines à temps complet au cours de la 3^e année;
  
  Les stages sont effectués dans l'un ou certains des grands hôpitaux de Montréal, soit :
  Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (hôpital ayant une affiliation à l'Université de Montréal désigné comme l'un des 3 centres de traumatologie tertiaire pour adultes au Québec et l'un des 4 centres ambulatoires de Montréal notamment spécialisé dans les maladies cardiovasculaires et respiratoires);
  Hôpital Maisonneuve-Rosemont (hôpital ayant une affiliation à l'Université de Montréal réparti sur 2 sites le plus important établissement de soins généraux et spécialisés au Québec détenant notamment une importante unité des soins intensifs, un clinique d'investigation en pneumologie et un centre de gestion de la douleur);
  Centre hospitalier de l'Université de Montréal CHUM (LE plus important centre hospitalier universitaire du Québec affilié à l’Université de Montréal accueillant annuellement un demi-million de patients offrant des soins généraux e spécialisés à la population de Montréal et des services spécialisés et superspécialisés à une patientèle régionale et suprarégionale);
  Centre hospitalier universitaire mère-enfant Sainte-Justine (seul établissement de santé dédié exclusivement aux enfants, aux adolescents et aux mères au Québec offrant des soins spécialisés et ultraspécialisés à toute la jeune population de la province affilié à l'Université de Montréal);
  Institut de cardiologie de Montréal (Centre hospitalier ultraspécialisé dans les maladies cardiovasculaires de l'adulte affilié à l’Université de Montréal, reconnu comme un leader dans son domaine au Canada et dans le monde).

• Cégep Dawson College
  offert en cheminement régulier à temps complet de jour.
  
  Seul programme offert en anglais au Québec;
  Les classes sont de petite taille permettant un enseignement personnalisé un meilleure encadrement et suivi des professeurs;
  Accès à nombreux laboratoires dont : un laboratoire d'anatomie et physiologie, un laboratoire de radioprotection et un laboratoire de simulation clinique doté d'appareils récents;
  Des postes de travail informatiques pour chaque étudiant qui sont mis en réseau et équipés d'outils de simulation logicielle trouvés dans les modalités de spécialité;
  Pour plus de détails, regarde la vidéo promotionnelle du programme.
  
  Possibilité d'obtenir un emploi rémunéré en tant qu'externe en imagerie médicale au cours du trimestre d'été de la 2^e année;
  Comporte 2 stages cliniques obligatoires répartis sur 32 semaines à temps complet au cours de la 3^e année;
  
  Les stages sont effectués au :
  Centre universitaire de santé Mcgill CUSM (affilié à l'Université McGill, l'un des plus grands centres hospitaliers au Canada dont le plus vaste réseau hospitalier au Canada en termes de capacité en lits, l'un des 4 centres de traumatologie tertiaire au Québec, l'un des plus centres de soins pédiatriques au pays);
  ou au Jewish General Hospital (centre hospitalier à vocation universitaire, affilié à l’Université McGill, est l’un des hôpitaux de soins actifs les plus grands et les plus occupés de la province, avec plus de 23 000 patients admis chaque année classé au 1er rang des meilleurs hôpitaux de Montréal et le 6^e meilleur hôpital affilié universitaire au Québec en 2019 selon le palmarès du Journal La Presse et parmi les 100 meilleurs hôpitaux au monde selon Newsweek).

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux l'avis d'une technologue en radio-oncologie sur sa profession ?, alors regarde les vidéos suivants :

• les entrevues avec Raphaël Mathieu, Mathieu Bergeron et Véronique Girard; le premier et la troisième sont étudiants et le second est enseignant en technologie de la radio-oncologie au Cégep de Sainte-Foy et réalisées par le Cégep de Sainte-Foy;

• les entrevues avec Melanie Caulfield et Lisa Vassalotti, étudiantes en technologie de la radio-oncologie au Cégep Dawson et réalisée par le Cégep Dawson (en anglais);

• l'entrevue avec Christopher Giroux; technologue en radio-oncologie au Centre régional intégré de cancérologie CRIC à l'hôpital L'Hôtel-Dieu de Lévis du CISSS Chaudière-Appalaches et réalisée par le CISSS;

• les entrevues avec Mélanie Ratelle et Jean-Cédric Galvez Monette;; technologues en radio-oncologie au CHUM et réalisées par l'Ordre des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologue et en électrophysiologie médicale du Québec;

• l'entrevue avec Lys Fernet, technologue en radio-oncologie au CHUM - Pavillon Notre-Dame et réalisée par ECP Télévision pour le site Web Visez.ca;

• les entrevues avec Julie Henrichon, Martin Lebeau, Tahar Maalouf, Dre Geneviève Coulombe et Robert Doucet; la première est ancienne patiente, le second est technologue en radio-oncologie, le troisième est dosimétriste, la quatrième est médecin radio-oncologue et le cinquième est physicien médical au CHUM et réalisées par le CHUM.

Pour des sites d'infos sur des maladies, consulte la page suivante

 

Pour une liste d'établissements de santé, consulte le Portrait du réseau québécois de la santé

 

Départements de radio-oncologie de certains hôpitaux :

-    CHUM : vidéo du service de radio-oncologie

-    CUSM : page du centre de cancérologie des Cèdres

-    CHU de Québec : infos sur le service de radio-oncologie

-    CHUS : vidéo sur le service de radio-oncologie

-    CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal : page du programme de cancérologie (voir aussi la page suivante)

-    CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue : page du Centre de radio-oncologie régional

-    CISSS du Bas-Saint-Laurent : page du Centre régional de cancérologie de l'Est du Québec

-    CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec : page du service de radio-oncologie

-    CISSS de Chaudière-Appalaches : page du service de radio-oncologie

-    CISSS de Laval : page de la clinique externe de radio-oncologie

-    Portail Montérégie : page du sercice de rado-oncologie du Centre intégré de cancérologie de la Montérégie

-     Jewish General Hospital : page du service de radio-oncologie

Autres :

-    Radio-oncologie.qc.ca : site francophone d'informations sur les cancers et les traitements en radio-thérapie réalisé un radio-oncologue   

-    Association des radio-oncologues du Québec

-    Ordre des technologues en imagerie médicale et radio-oncologie du Québec

-    Association canadienne des technologues en radiation médicale

-    Fondation québécoise du cancer

-    Société canadienne du cancer

 

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