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SECTEUR : RESTAURATION HÔTELLERIE ET TOURISME

NIVEAU D’ÉTUDES : FORMATION PROFESSIONNELLE

 

SOMMELIER(ÈRE)

DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES D.E.P. +

Attestation de spécialisation professionnelle A.S.P.

 

Consulte également la section "liens recommandés" (dont des vidéos de sommeliers qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que sommelière ou sommelier; tu seras responsable de conseiller la clientèle sur les vins, alcools et spiritueux répondant le mieux à leurs besoins et selon l’agencement approprié selon le met choisi.

 

Tu auras pour tâches de :

APTITUDES ET QUALITÉS REQUISES :

-       Bonne condition physique car tu devras travailler debout de longues heures

-    Intérêt marqué pour les vins, les spiritueux et le domaine viticole

-       Bonne mémoire visuelle et auditive

-       Efficacité et capacité de travailler sous pression

-       Aimer travailler avec le public et entregent car tu seras constamment en relation avec lui

-       Facilité à communiquer, entregent et bonne humeur pour accueillir de façon agréable ta clientèle

-       Excellente maîtrise de la langue française parlée et écrite

-       Bonne connaissance de langue anglaise parlée

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-    Chef barman(barmaid)

-    Chef sommelier(ère)

-    Gérant(e) d'un commerce de produits alcooliés

-    Gérant(e) de bar d'un hôtel

-    Maître d'hôtel

-    Responsable des achats en sommellerie

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-    Agences de vins, bières et spiritueux (intermédiaires entre fournisseurs et détaillants)

-       Restaurants

-       Hôtels

-       Salles de réception

-       Entreprises de services alimentaires (cafétérias)

-       Traiteurs

-       Auberges

-       Clubs de golf

-       Compagnies maritimes

-       Société des alcools du Québec SAQ

-    Supermarchés

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-    Être âgé(e) d’au moins 18 ans

-       Disponibilité

-       Travail sur quarts jour/soir/fins de semaines/congés fériés

-       Horaires de travail variables

-       De l’expérience dans le milieu de restauration est un atout

-    Bonne connaissance des vins, spiritueux et autres produits alcoolisés et des régions viticoles

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 1er juin 2019 :

Le placement est bon, 74 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la majorité sont à temps complet.

Les principaux employeurs ont été les hôtels et les restaurants gastronomiques.

Quelques autres répondants(es), soit 4 % ont poursuivi leurs études dans une discipline connexe ou dans un autre domaine.

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE EMPLOI À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

97 69 54 4

 

Note 1 : baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 82 % en 2015; 91 % en 2013 et 86 % en 2011).

 

Note 2 : prendre en considération que seulement 46 % des diplômés(es) ont répondu à cette enquête.

 

Source : Ministère de l'Éducation du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données en 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-    16,00 $/heure (40 hres/sem) chez la plupart des employeurs (PME)

-         16,94 $/heure (40 hres/sem) en moyenne dans les grands hôtels (extérieur de Montréal)

-         18,90 $/heure + pourboires fixes (15 à 40 hres/sem - saisonnier) en moyenne en tant que maître(sse) d'hôtel à bord d'un navire au sein d'une grande entreprise de croisières

-    18,59 $/heure + pourboires (40 hres/sem) en tant que préposé(e) au bar-caviste à la Société des casinos du Québec

-    19,26 $/heure (40 hres/sem) à bord d'un train de Via Rail Canada

-         21,81 $/heure (40 hres/sem) en moyenne dans les grands hôtels (Île de Montréal)

-    24,14 $/heure (38 hres/sem) en tant que conseiller(ère) en vins accrédité(e) à la Société des alcools du Québec SAQ

Note 1 : hausse assez importante de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 20,00 $ en 2017; 19,53 $ en 2015; 18,08 $ en 2013 et 17,65 $ en 2012).

Note 2 : dans le secteur public et parapublic et chez la plupart des grands employeurs privés, les augmentations sont établies selon les conventions collectives.

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, École hôtelière de la Capitale, Syndicat des employés de magasins et de bureau de la Société des alcools du Québec SAQ, Syndicat des employés - unité restauration de la Société des casinos du Québec, TCA Canada (section locale personnel de services des trains de Via Rail), et conventions collectives des employés de plusieurs grands hôtels.

PORTRAIT DU MÉTIER :

 

Selon Emploi-Québec et le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme;; il y avait plus de 4 800 serveurs(euses) de bar, conseillers(ères) en vins et spiritueux et sommeliers(ères) dans l'ensemble des régions du Québec en 2022.

 

Plus de 69 % étaient des hommes.

 

Plus de 72 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon l'âge était de :

La répartition selon le type d'employeur était :

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

La reprise dans le monde de la restauration, du tourisme et de l’hôtellerie s’annonce vigoureuse.

Une relance qui offrira sans doute des taux de placement frôlant les 100%. De quoi profiter de belles opportunités

Effectivement, d’ici 2025, l’emploi dans le secteur du tourisme devrait dépasser les niveaux d’avant la pandémie, augmentant de 2,5 % par rapport au niveau d’emploi de 2019 »

Travailler dans l’industrie de la restauration, de l'hôtellerie et du tourisme offre la possibilité d’avoir des horaires flexibles, d’évoluer dans des environnements magnifiques, de rencontrer des gens des quatre coins du globe et de découvrir d’autres cultures. Et surtout, ce sont des métiers exportables partout dans le monde

Dans l'industrie de la restauration :

Au Québec, on y compte plus de 17 900 établissements qui procurent de l'emploi à plus de 186 000 personnes

Il est vrai que les propriétaires établissements de restauration n'ont la vie facile ces temps-ci. Il y a une forte concurrence principalement dans les régions de Montréal, Québec et des Laurentides

Selon l'Association des restaurateurs du Québec, le taux de survie des entreprises en restauration démontre que rares sont celles qui survivent au-delà de 9 ans, soit seulement 15,3 % d’entre elles. Après seulement cinq ans d’exploitation, c’est plus de 71 % d’entre elles qui auront fermé leurs portes.

Les difficultés de recrutement de la main-d’œuvre ne seront pas aplanies à brève échéance. La situation démographique du Québec, qui en fait une population qui vieillit plus rapidement que la moyenne canadienne, posera encore des problèmes de rareté́ de travailleurs.

Elles doivent faire face à de nombreux défis : concurrence avec les entreprises de commande en ligne, hause du prix des aliments, difficultés d'approvisionnements de certains aliments provenant de l'étranger, départs à la retraite, départs d'employés de longue date pendant la fermeture des restaurants lors de la Pandémie et difficultés d'attirer les nouveaux candidats.

Les établissements de restauration doivent toujours se démener pour embaucher de la main-d’œuvre et la maintenir en poste.

Plusieurs établissements proposent des solutions afin de rendre plus attrayant les postes au sein de leur entreprise, comme par exemple :

des repas fournis par l'employeur, des rabais chez les commerçants avoisinants, stationnement gratuit ou remboursement des frais de stationnement et même, certains restaurants vont jusqu'à rembourser certains services, etc.

Parmi les métiers les plus en demande, celui de barman-barmaid figure au 5e rang parmi les métiers ayant la la plus forte demande au sein des employeurs.

rémunération moyenne après expérience en 2022 :

En 2022,  le rémunératon annuelle moyenne d'un(e) barman-barmaid détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME de l'hôtellerie ou de la restauration était de 37 400 $;

le rémunératon annuelle moyenne d'un(e) barman-barmaid détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand établissement de la restauration de l'extérieur de Montréal était de 40 900 $;

et le rémunératon annuelle moyenne d'un(e) barman-barmaid détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand établissement de la restauration de la région de Montréal était de 44 400 $.

Dans l'industrie hôtelière :

Au-delà des enjeux économiques amenés par la pandémie, le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme subit actuellement une crise sans précédent.

L’industrie hôtelière recrute massivement depuis les derniers mois et le secteur de l’hôtellerie ne fait pas exception.

Autant les petits établissements que les grands hôtels cherchent à pourvoir plusieurs postes dans tous les secteurs.

Les personnes qui cherchent des horaires plus stables, il existe de nombreux débouchés dans le secteur hôtelier syndiqué.

Parmi les métiers les plus en demande, celui de barman-barmaid figure parmi les métiers ayant la la plus forte demande au sein des employeurs.

rémunération moyenne après expérience en 2022 :

En 2022,  le rémunératon annuelle moyenne d'un(e) barman-barmaid détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME de l'hôtellerie ou de la restauration était de 37 400 $.

le rémunératon annuelle moyenne d'un(e) barman-barmaid détenant 10 années d'expérience au sein d'une grand hôtel de l'extérieur de Montréal était de 35 200 $;

et le rémunératon annuelle moyenne d'un(e) barman-barmaid détenant 10 années d'expérience au sein d'une grand hôtel de la région de Montréal était de 45 400 $.

utres milieux :

Au sein des casinos :

La Société des casinos du Québec offre plusieurs avantages non négligeable pour y faire carrière comme serveur(euse) :

La rémunération annuelle moyenne d'un(e) commis de bar à ayant 10 années d'expérience au sein de la Société des casinos du Québec était de 38 700 $ (incluant les pourboires).

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE DE LA RESTAURATION :

Le secteur de la restauration au Québec se divise en deux groupes : la restauration commerciale ainsi que la restauration non commerciale.

La restauration commerciale a pour activité principale la vente de nourriture et de boisson. Les établissements regroupés sous ce vocable offrent à leur clientèle soit un service complet (service aux tables) ou encore un service restreint (restauration rapide, établissements de boissons alcoolisées, etc.).

La restauration non commerciale dessert pour sa part la clientèle des institutions dont la mission première n’est pas de fournir des services de restauration, notamment les hôpitaux, les écoles, les prisons et les commerces de détail.

En 2014, les revenus du milieu de la restauration commerciale au Québec s’élevaient à près de 10,7 milliards $, une diminution des ventes nettes de 2,1% par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires moyen par restaurant était de 448 000$ selon le Diagnostic sectoriel de la main-d'œuvre en restauration réalisée par le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme en 2015.

Plus de 200 000 personnes occupent un emploi dans la restauration québécoise, au sein de plus de 20 000 établissements. Il s’agit à 72% de restaurants indépendants, une proportion plus élevée que dans toutes les autres provinces canadiennes. 40% des entreprises québécoises de restauration comptent moins de 10 employés.

En 2014, 369 restaurants ont dû fermer leurs portes suite à une faillite; on constate une augmentation du nombre de faillites au Québec depuis 2010. Les deux tiers des faillites de restaurants au Canada concernent d’ailleurs des établissements québécois.

Les entreprises du secteur de la restauration connaissent une intensification de leurs activités durant la haute saison touristique, et le phénomène de la saisonnalité est particulièrement présent en région. Pour répondre à la demande, les restaurateurs augmentent leurs effectifs. L’automne venu, ils doivent mettre à pied une partie de leur main-d'œuvre et tentent de la réengager au retour de la haute saison. Cette situation leur cause une difficulté importante de rétention de leur main-d'œuvre puisqu'il arrive souvent que des employés quittent l'employeur afin de trouver un emploi à l'année dans le même domaine ou en dehors du secteur de la restauration commerciale.

Le secteur de la restauration recrute en grande partie chez les moins de 25 ans (pour la plupart des métiers, bien que les directeurs et gérants de restaurant soient moins concernés); il s’agit de son bassin de recrutement traditionnel. Or, les tendances sociodémographiques laissent entrevoir une diminution de la proportion de jeunes de moins de 25 ans au cours des prochaines années au sein de la population. Pour diverses raisons, le recrutement tend à se faire plus difficile dans cette tranche de la population depuis quelques années. =

Face à ce phénomène, les restaurateurs doivent se tourner vers d’autres bassins de recrutement pour combler leurs effectifs. Interrogés à ce sujet, 69 % des répondants ont recours à la main-d'œuvre immigrante et 52 % à main-d'œuvre en réorientation de carrière, semi-retraitée ou retraitée.

Consulte également le site du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (section perspectives sectorielles) où sont décrits notamment les perspectives d’emploi dans ce domaine. 

Ainsi que le Portrait de l'industrie de l'hôtellerie et de la restauration

Sources : Conseil québécois des ressources humaines en tourisme, Association des restaurateurs du Québec et Emploi-Québec

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

  

L'Attestation de spécialisation professionnelle en sommellerie A.S.P. a une durée totale de 450 heures, soit 4 mois offert à temps complet, mais certains centres l'offre à temps partiel sur 6 à 8 mois. Il comporte des cours sur l'évolution de sa pratique professionnelle, analyse organoleptique, éléments d’oenologie, le vin et la loi, études des vins d'Europe, étude des vins non-européens, spiritueux et boissons, gestion de la cave à vin, cartes des vins, spiritueux et d'autres boissons, conseil et service des vins et d'autres boissons.

L'Attestation d'études collégiales en gestion des services de sommellerie et de bar A.E.C. a une durée totale de 450 heures, soit 4 mois offert à temps complet. Il comporte des cours sur les activités d'opérations d'un bar,  gestion du personnel de bar et de sommellerie, gestion des stocks de bar et de cave à vin, mixologie et techniques de base style libre, activités d'opérations du service de sommellerie d'une salle à manger, approche client, vente et promotion d'événements, budgets d'exploitation de bar et de cave à vins, accords mets-vins-bières et spiritueux.

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

Pour l'A.S.P. :

-      Soit détenir un D.E.P. en services de la restauration ou une formation équivalente

-      Soit posséder au moins 1 an d'expérience en tant que serveur, hôte de restaurantou un poste connexe (ex : propriétaire d'une auberge)

 

Pour l'A.E.C.

-      Soit détenir un D.E.S. ou l'équivalent et avoir quitté les études à temps complet depuis au moins 1 an (ou sessions consécutives)

-      Soit détenir un D.E.S. ou l'équivalent et avoir complété au moins 1 année (ou 2 sessions) d'études échelonnée sur 1 an

 

AUTRE EXIGENCE D’ADMISSION :

-         Possibilité d’entrevue ou d’une épreuve de sélection (I.T.H.Q., École hôtelière de la Capitale et École hôtelière des Laurentides)

-    Soumettre un C.V. détaillée et une lettre de son employeur actuel précisant en quoi cette formation serait un atout dans ton emploi actuel (École hôtelière de la Capitale)

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Il y a une limite de places disponibles dans les centres suivants :

Aucun contingentement à ces programmes dans les autres centres :

 

Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission sont généralement admis.

 

ENDROITS DE FORMATION :

 

Pour l'A.E.C. :

 

-    Collège LaSalle

 

Pour l'A.S.P. :

 

Demande d’admission via Internet, consulte Admission FP

LIENS RECOMMANDÉS :

 

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Autres liens :

 

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