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SECTEUR : MINES, PÉTROLE ET TRAVAUX DE CHANTIER

NIVEAU D’ÉTUDES : COLLÉGIAL

 

SCAPHANDRIER(ÈRE) PROFESSIONNEL(LE) ou

PLONGEUR(EUSE) PROFESSIONNEL(LE)

ATTESTATION D’ÉTUDES COLLÉGIALES A.E.C.

 

Va voir également la section « liens recommandés » à la fin de cette page (dont des vidéos de plongeurs professionnels qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que scaphandrière-inspectrice ou scaphandrier-inspecteur (aussi appelé "plongeur soudeur ou plongeuse soudeuse"); tu auras pour tâches d'exécuter en immersion, des interventions de construction, d'installation, d'entretien, de décontamination, de démolition ou d'inspection sur des structures ou équipements immergés. Tu seras équipé(e) d’un appareil respiratoire autonome ou non autonome, limité ou non limité.

 

Tu pourras également réaliser en immersion, des travaux de soudage, d'oxycoupage, de charpenterie, de bétonnage, d'électricité, de plomberie ou de dynamitage sur des structures maritimes telles que : quais de ports ou de marinas, quais flottants industriels, ponts, chenaux empruntés par les navires, réseaux électriques souterrains, etc.

 

La réussite de l'A.E.C. en plongée professionnelle de l'Institut maritime du Québec ou l'équivalent suivie au Québec est exigée par la Commission de la construction du Québec.

 

En tant que plongeur(euse) professionnel(le); tu devras exécuter en immersion différentes tâches de nature professionnelle, telles que la prise de photographies sous-marines pour des applications scientifiques, pour un magazine spécialisée ou autres; effectuer la recherche d'épaves pour le compte d'organismes historiques ou d'organismes scientifiques; effectuer des manœuvres de récupération d'objets divers (excluant ceux provenant d'épaves) par exemple sur les abords d'un quai portuaire ou d'un lac privé accueillant des plaisanciers, etc; effectuer l'inventaire sous-marin de la faune aquatique; effectuer la surveillance d'animaux aquatiques et l'entretien de bassins d'eau (dans un aquariuim ou une pisciculture par exemple), etc.

 

Tu pourrais également être appelé(e) à effectuer des opérations de recherche et sauvetage en eau profonde pour le compte d'organismes privés.

 

La qualification de plongeur(euse) - niveau 4 (aussi appelé "plongeur 4 étoiles") de la CMAS et parfois, la qualification moniteur(trice) - niveau 1 de la CMAS est exigée.

 

Pour les plongeurs(euses)-sauveteurs(euses); la qualification moniteur(trice) - niveau 2 + la certification spécialiste en sauvetage de la CMAS sont exigées. 

 

NOTE 1 : Si tu veux devenir scaphandrier(ère) pour la police, tu devras tout d’abord suivre une formation policière et ensuite acquérir quelques années d’expérience au sein d’un corps policier. Ce n’est que par la suite que tu pourras suivre un programme de formation des policiers-plongeurs offert à l’Institut maritime du Québec.

Pour plus de détails, consulte la page d'infos sur les plongeurs au sein de la Sûreté du Québec

 

NOTE 2 : Si tu veux devenir sauveteur(euse)-plongeur(euse) pour une unité de recherche et sauvetage; tu devras tout d’abord d'enrôler dans la Force régulière des Forces canadiennes dans un métier du rang (fantassin, manœuvrier, technicien de coque, policier, pompier d'aéroport, technicien médical, etc.) et y acquérir quelques années d'expérience. Par la suite, tu pourras proposer ta candidature pour la formation de technicien en recherche et sauvetage Tech SAR (sélection très serrée et limitée) et ce n'est qu'après terminé ta formation (offerte à l'École de recherche et sauvetage des Forces canadiennes à Comox en BC) que tu pourras être affecté(e) au sein d'unité de recherche et sauvetage des Forces canadiennes (Comox BC, Halifax N-É ou Gander T-N).

 

Pour plus de détails, consulte la page d'infos sur les Tech SAR des Forces canadiennes.

 

En tant que monitrice ou moniteur en plongée; tu auras pour tâches d’enseigner et encadrer des étudiants et étudiantes de différents niveaux (débutant à avancé) les notions à la pratique de la plongée sous-marine sportive. Tu leur enseigneras les notions théoriques (physiologie de base en plongée, premiers soins et RCR, sécurité en plongée, règles et normes en plongée, techniques de décompression etc); les notions pratiques en piscine (manipulation et utilisation des appareils et équipements, techniques de plongée en eau peu profonde, etc); ainsi que la pratique de plongée sous supervision dans divers cours d’eau.

 

La qualification plongeur(euse) - niveau 4 (aussi appelé "plongeur 4 étoiles" de la CMAS est exigée pour devenir assistant(e)-moniteur(trice).

  

La qualification moniteur(trice) - niveau 1 de la CMAS est exigé(e) afin de devenir moniteur(trice) en plongée.

  

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Excellente santé

-         Excellente forme et endurance physiques

-         Aptitudes pour les sciences et les techniques

-         Très bonnes habiletés et dextérité manuelles car manipuler efficacement divers instruments et outils sous l’eau

-         Bonne coordination œil-main

-         Souci du détail, minutie et précision car tu devras effectuer des travaux avec grande précision et dextérité

-         Bon jugement et bons réflexes pour être capable de réagir rapidement et efficacement lors de situations d’urgences

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable de la bonne exécution des travaux, de ta sécurité et de celle des collègues plongeurs

-         Facilité à travailler en équipe car tu auras à travailler en étroite collaboration avec d’autres plongeurs

-         Aimer relever des défis car tu seras appelé(e) à travailler dans des conditions parfois très difficiles

-         Sens de l’initiative pour être en mesure de prendre seul(e) et rapidement des décisions lors de problèmes, complications ou urgences

-         Bonne discipline personnelle car tu devras respecter à la lettre les règles de conduite, les normes de plongée et les consignes qui t’auront été données afin d’assurer le bon déroulement des travaux et sécurité de tous les plongeurs

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-        Instructeur(trice) en plongée professionnelle (après expérience)

-        Moniteur(trice) en plongée sportive

-        Opérateur(trice) de caisson hyperbare

-        Photographe sous-marin

-        Plongeur(euse) commerciale

-    Plongeur(euse) de combat (sapeur de combat) Forces armées

-        Plongeur(euse) en haute mer (après expérience)

-        Plongeur-sauveteur ou plongeuse-sauveteure (après expérience)

-    Plongeur(euse) scientifique

-        Plongeuse-inspectrice ou plongeur-inspecteur

-        Plongeuse-ouvrière ou plongeur-ouvrier

-        Plongeuse-Sauveteure ou plongeur-sauveteur

-        Scaphandrière-soudeur(e) ou scaphandrier-soudeur (après expérience)

-        Superviseur(e) de plongeurs (après expérience)

-    Technicien(ne) de coque - plongeur-inspecteur (Forces armées)

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-         Centres de plein air et d’interprétation

-         Chantiers maritimes et navals

-         Clubs de plongée

-         Compagnies d’inspections sous-marines (barrages, quais, prises d’eau, etc)

-         Écoles de plongée sous-marine

-         Entreprises spécialisées en travaux sous-marins

-         Hydro-Québec

-         Hydro-Alcan

-    Parcs Canada

-         Forces armées canadiennes

CARTE DE COMPÉTENCE :

 

Sur les chantiers de construction :

 

Tu devras détenir ta carte de compétence-compagnon de scaphandrier(ère) professionnel(le) délivrée par la Commission de la Construction du Québec si tu désires travailler dans le secteur de la construction. Pour plus de détails, consulte le site de la Commission de la Construction du Québec.

 

Au départ, tu obtiendras la classe 2 et après avoir accumulé 2 000 heures d'expérience sur les chantiers, tu pourras obtenir la classe 1.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Mobilité géographique

-         Des connaissances approfondies et de l’expérience en plongée sont nécessaires

-         Horaires de travail irréguliers

-         Travail souvent saisonnier

-    Nombreuses heures supplémentaires sur les chantiers sous-marins

-         Travail parfois temporaire ou à temps partiel pour les instructeurs de plongée

-         Travail très exigent et demande à travailler dans des conditions parfois difficiles

-         Une formation dans un domaine connexe est un atout (ex : soudage, technologie du génie civil, techniques de loisirs, activité physique, photographie, etc)

-         Connaissance de l’anglais un atout (pour les moniteurs de plongée)

PLACEMENT :

  

Selon les données au printemps 2018

 

Selon l'Institut maritime du Québec, il y a eu 11 diplômés à ce programme.

 

Le placement est EXCELLENT, 100 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Par ceux-ci, 9 travaillent sur les chantiers de construction et 2 pour des chantiers navals.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE EMPLOI A TEMPS PLEIN

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

11 9 9 0

 

Sources : Institut Maritime du Québec et Commission de la construction du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-         31,00 $/heure en dehors du secteur de la construction (dont les chantiers navals et les entrepreneurs en travaux maritimes)

-         36,71 $/heure (37 hres/sem) à Hydro-Québec

-         38,32 $/heure avec la classe 2 (40 à 50 hres/sem) et augmente à 45,08 $/heure avec la classe 1 (après 2 000 heures de travail sur chantier) dans le secteur de la construction de génie civil (infrastructures routières ou infrastructures électriques ou infrastructures maritimes ou portuaires)

-         43,99 $/heure avec la classe 2 (40 à 50 hres/sem) et augmente à 50,75 $/heure avec la classe 1 (après 2 000 heures de travail sur chantier) dans le secteur de la construction de génie civil (infrastructures électriques souterraines ou infrastructures de pipeline pétrolier ou gazier)

-    3 168 $/mois (grade de soldat/matelot 2e classe) lors de la 1re année et ensuite, augmente à 5 959,00 $/mois (au grade de" caporal/matelot 1te classe - spécialiste) en tant que sapeur de combat - plongeur ou technicien(ne) de coque - plongeur-inspecteur ou pliongeur-démineur au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-         181,82 $/jour avec le grade de caporal/matelot 1ère classe) au sein Forces canadiennes (Réserve)

Note : Cependant le salaire annuel moyen dans le secteur de la construction pour un(e) débutant(e) était de 37 600 $ (hausse par rapport à 2018 qui était de 27 300 $; 33 890 $ en 2016 et 34 127 $ en 2012).

Sources : Institut maritime du Québec, Commission de la Construction du Québec et Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec.

PORTRAIT DU MÉTIER :

 

Selon Emploi-Québec; il y avait environ un peu de 140 plongeurs(euses) et scaphandriers(ères) professionnels(les) en activité partout au Québec en 2022.

 

De ce nombre, on y comptait seulement 10 % de femmes.

 

La majorité travaillaient de 6 à 9 mois par année.

Plus de 90 % occupaient un poste à temps complet.

Dans le secteur de la construction :

Ce métier est étroitement lié à l’industrie de la construction, alors quand la construction va, les perspectives sont bonnes.

en 2022, on comptait 127 scaphandriers (plongeurs professionnels) actifs sur les chantiers, en 2022, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne des cinq dernières années;

L'âge moyen était de 36 ans.

Seulement 19 employeurs, réalisant presque exclusivement des travaux de génie civil et de voirie, embauchent des scaphandriers.

Les entreprises se déplacent beaucoup, de sorte que 65 % des scaphandriers ont rapporté des heures travaillées dans une région autre que celle de leur domicile;

L’industrie a accueilli 9 nouveaux scaphandriers, en 2019, ce qui est semblable à la moyenne des quatre années précédentes (15).

Où retrouvaient-on les scaphandriers en 2022 ?

23 % œuvraient dans la région de Québec (principalement pour les travaux dans le Port de Québec),
17 % travaillaient en Montérégie (principalement pour les travaux sur des ponts et sur la centrale de Beauharnois),
17 % travaillaient sur l'Île-de-Montréal (surtout pour les travaux sur le pont-tunnel Louis-H.-Lafontaine),
8 % travaillaient dans la région de la Baie-James (pour les travaux de construction de la centrale La Romaine),
8 % travaillaient Saguenay-Lac-St-Jean (notamment sur la centrale hydroélectrique de Rio Tinto Alcan),
8 % œuvraient dans le Bas-St-Laurent et la Gaspésie (dont les travaux d'agrandissement du chantier naval Verreault et sur des ponts),
6 % travaillaient en Mauricie (principalement dans le Port de Trois-Rivières),
13 % étaient dans une région.

(Source : Commission de la construction du Québec).

Autres secteurs :

Seulement quelques dizaines de scaphandriers(ères) professionnels sont en activité en dehors de l'industrie de la construction.

On les retrouve au sein des compagnies minières, des alumineries, des chantiers navals, dans les écoles de plongée, au sein des organismes sans but lucratif en recherche & sauvetage, à Hydro-Québec et au sein des Forces canadiennes. Enfin, certains, sont travailleurs(euses) autonomes.

La plupart occupent un emploi saisonnier s'échelonnant de 8 à 9 mois par année.

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

Dans le secteur de la construction :

Les perspectives d’avenir pour tous les métiers de la construction, varient beaucoup selon la santé économique de l’industrie de la construction. Certaines années peuvent être excellentes pour les emplois avec de nombreux projets, alors que pour d’autres années sont moins bonnes.

Le secteur Génie civil et voirie a connu un record d'heures travaillées au cours des dernières années.

Le sous-secteur des routes et des infrastructures s’annonce encore fort occupé pour les prochaines années à court et moyen terme avec de nombreux projets d’importance à venir.

La fin des travaux des grands projets électriques et l'absence de nouveaux projets de centrales électriques amènera un ralentissement dans le sous-secteur des infrastructures électriques et de communications.

Enfin, le secteur de l'éolien, peu de projets sont actuellement annoncées.

En 2022, un(e) plongeur(euse) classe 2 (débutant) gagnait en moyenne 37 300 $ par année.

Plus de 70 % des plongeurs(euses) avaient effectué 500 heures ou plus.

Alors qu'un(e) plongeur(euse) d'expérience détenant la classe 1 gagnait en moyenne 53 600 $ par année.

Les perspectives d’emploi sont excellentes, pour les scaphandriers. La demande de main-d’œuvre est en forte hausse, et il y a un roulement élevé des travailleurs.

(Source : Commission de la construction du Québec).

Autres secteurs :

 

Dans les autres secteurs, la demande est croissante au sein des compagnies minières.

 

Les chantiers navals autant ceux au Canada, aux USA ou ailleurs dans monde sont également des employeurs potentiels, ainsi que les administrations portuaires.

 

Par contre, actuellement l'ensemble des diplômés(es) de ce programme sont embauchés(es) par des entrepreneurs en travaux sous-marins dans l'industrie de la construction.

 

PORTRAIT DE L'INUSTRIE MARITIME ET NAVALE :

 

L'industrie canadienne de la construction navale et maritime industrielle s'appuie une longue et riche histoire, qui va des goélettes à voile les plus célèbres du 19e siècle, aux brise-glaces modernes de renommée internationale et aux différents navires de guerre de la Marine royale canadienne d'hier et d'aujourd'hui. Le Canada conçoit et construit une gamme diversifiée de navires desservant de vastes rivages au caractère unique et un réseau de collectivités côtières.

 

Les chantiers navals canadiens sont des chefs de fi le mondiaux de la construction dernier cri de bateaux de pêche, de remorqueurs, de petits traversiers, de yachts de plaisance et de catamarans. Combinant les techniques anciennes et les plus récentes tendances et technologies, l’industrie canadienne a su développer un solide créneau d'excellence.

 

En 2013, cette industrie avait un marché de près de 6,5 milliards de dollars (dont 3,9 milliards pour le travaux de réparation, de radoub et d'entretien de navires, 1,5 milliards pour la construction de petits navires, 585 millions pour la construction de grands navires et près de 400 millions $ pour le secteur de la construction d'embarcations de plaisance) au Canada dont la majorité des produits sont exportés partout dans le monde.

 

Elle comprenait près de 270 entreprises (dont 130 en construction et réparation navale et 140 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées) qui emploient un peu plus de 10 000 travailleuses et travailleurs (dont 7 400 en construction navale et près de 2 600 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées).

Par ces dernières, il y avait :

Au Québec, on y comptait près de 80 entreprises qui employaient plus de 2 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie, de Charlevoix, du Centre-du-Québec, mais également dans les régions de Québec (réparation navale), Montréal (réparation navale) et Laval (embarcations non motorisées).

 

En 2015, l'industrie navale québécoise comprenait 6 chantiers de construction et de réparation navale (Davie à Lévis en Chaudière-Appalaches, Verreault à Les Méchins dans le Bas-St-Laurent, Océan l'Île-Aux-Coudres dans Charlevoix, Forillon à Gaspé en Gaspésie, Méridien Maritime à Matane dans le Bas-St-Laurent et Conception navale FMP à Newport en Gaspésie).

 

Ils ont une expertise reconnue principalement dans la construction de navires de pêche, de remorqueurs, de bateaux-pilotes et de petits traversiers. Mais, les chantiers navals québécois ont aussi construits des brise-glace, navires de défense côtière, des navires de recherche & sauvetage de la Garde Côtière, des frégates de patrouille maritime, des traversiers moyens, des yachts, des navires de recherche scientifique, des dragues, des barges, des quais flottants, des plateformes de forage, etc.

 

Égaleament, on y comptait également une trentaine de manufacturiers de systèmes, composantes, pièces et accessoires pour navires.

 

En 2015, elle employait plus de 1 600 travailleuses et travailleurs au sein des chantiers de construction et réparation navale, s'ajoutait 3 petits chantiers de réparation navale qui employaient une centaine de personnes et enfin, plus de 350 travailleuses et travailleurs au sein des fournisseurs.

 

Pour ce qui est de l'industrie de la fabrication nautique;  on y retrouvait 1 manufacturier d'embarcations nautiques motorisées (bateaux de pêche, bateaux pontés et pontons) qui employait plus de 240 travailleuses et travailleurs (Bateaux Princecraft à Princeville dans le Centre-du-Québec);

 

plus une dizaine de manufacturiers d'embarcations nautiques non motorisées (canots, chaloupes, kayaks, etc.) qui employaient un peu plus de 400 personnes.

 

Enfin, on y comptait une quarantaine de manufacturiers de pièces et accessoires pour embarcations nautiques motorisées ou non motorisées qui employaient plus de 700 travailleuses et travailleurs.

 

Sources : Industrie Canada, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie maritime et National Marine Manufacturers Association of Canada.

 

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Voir aussi la section "autres formations"

 

Le programme d’Attestation d’études collégiales en plongée professionnelle A.E.C. a une durée totale de 1 635 heures (55 semaines) réparties en  3 trimestres offert à temps complet de jour.

 

Il vise à former des spécialistes dans les travaux sous-marins et en inspection de structures sous-marines.

Il comprend 835 heures de formation théorique et 800 heures de travaux pratiques (dont plus de 300 heures de plongée en milieux naturels et 45 heures de stage).

 

Il comporte des cours en techniques de plongée en scaphandre autonome jusqu'à 40 mètres, techniques de plongée en scaphandre non autonome, techniques de plongée en scaphandre non autonome jusqu'à 30 mètres, utilisation de divers types d'outils et équipements sous l'eau, techniques de décompression, santé et sécurité sur les chantiers de construction et hors construction, gréage, fixation et ancrage du matériel et éléments de structures, techniques de découpage et soudage d'éléments de structures, techniques de plongée dans des milieux à risques spécifiques, collecte de données d'inspection des structures, travaux de renflouage et de récupération d'objets immergés, travaux de construction, d'entretien et de réparation en immersion, techniques de plongée en scaphandre non autonome jusqu'à 50 mètres, ainsi que la réalisation d'un stage d'intégration en milieu professionnel d'une durée de 2 semaines.

 

Le programme d’Attestation d’études collégiales en plongée professionnelle autonome A.E.C. a une durée totale de 420 heures (6 mois) offert à temps partiel de jour/soir.

 

Il vise à former des spécialistes en plongée autonome dans un cadre professionnel pour les domaines tels que l'archéologie subaquatique, la production photographique, la production cinémtographique, l'aquaculture ou l'inspection environnementale.

 

Il comporte des cours théoriques offerts les soirs et les fins de semaine de semaine pendant 16 semaines classe virtuelle en temps réel : introduction à la plongée autonome, physique de la plongée et physiologie, procédure de décompression et organisation de plongées autonomes.

 

Ainsi qu'une partie pratique à temps complet de jour en présentiel au campus de l'IMQ à Rimouski et dans divers milieux naturels : utilisation pratique des équipements, exercices de plongées autonomes dans différents milieux naturels et différentes conditions, ainsi qu'un stage d'intégration de semaines au sein d'une entreprise spécialisée.

  

PERFECTIONNEMENT :

 

Par la suite, il te sera possible de suivre certains cours de perfectionnement en plongée comme : certification en soudure sous-marine, plongée avec alimentation à la surface, perfectionnement en techniques de décompression, procédures d’urgences et sauvetage, cours spécifiques de perfectionnement en plongée pour les inspections spécialisées, la recherche scientifique, etc.

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-         Être âgé d’au moins 18 ans

-         Détenir un D.E.S. ou un D.E.P.  ou l’équivalent

-         Détenir la certification de plongée récréative de classe A

 

AUTRES EXIGENCES À L’ADMISSION :  

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Ce programme N'EST PLUS contingenté

 

Les candidats(es) admissibles (détenant les préalables requis ET ayant réussi tous les tests de sélection) sont généralement admis

 

Admissions ouvertes de jour au trimestre d'automne seulement et fermées au 2e tour

 

ENDROIT DE FORMATION 

 

-         Institut maritime du Québec, Rimouski (voir aussi le site du Centre de formation en plongée professionnelle)
offert à temps complet de jour en présentiel (AEC plongée professionnelle)
offert en formule hybride : partie théorique en ligne en  temps réel et travaux pratiques et stage en présentiel (AEC en plongée professionnelle autonome)
accès à des  installations et équipements ultramodernes dont : un bassin de 26 m de longueur sur 11 m de largeur et 2,5 m de profondeur (équipée, entre autres, d’un canot de secours, d’une chaloupe fermée, de plusieurs types de radeaux), des équipements de survie individuelle comme des habits d’immersion et des vêtements de flottaison, un simulateur de chaloupe de sauvetage et une structure de trois étages est disponible pour reproduire différentes installations que l'on retrouve dans l'industrie pétrochimique, etc

seule formation au Québec reconnue par la Commission de la construction du Québec
CCQ
formation reconnue par le Conseil de certification des plongeurs du Canada
regarde la vidéo promotionnelle du programme

programme unique au Québec

 

AUTRES FORMATIONS :

 

Plusieurs écoles de plongée offrent une formation de plongeur(euse) sportif, de moniteur(trice) de plongée PADI ou de scaphandrier(ère) capable d’effectuer certains travaux sous-marins légers.

 

Par contre, ces formations ne sont pas reconnues par la Commission de la Construction du Québec CCQ.

 

Pour plus de détails sur ces formations, consulte la CMAS-Québec et la Fédération québécoise des activités subaquatiques.

Comment choisir une bonne école ? 

Voici quelques écoles offrant la formation d’instructeur :

-    Club nautique de Percé à Percé en Gaspésie

-     Centre de plongée du Bas-Saint-Laurent à Rimouski

-    École de plongée Carlos Lopez à Trois-Rivières

-    Liberté en Profondeur Canada à Gatineau

-        École de plongée sous-marine Soulo à Salabrry-de-Valleyfield

-    Plongée Capitale à Québec

-    École de plongée de Lanaudière à Lavaltrie

-    École de plongée Triton à Laval et Montréal

-    Action Scuba à Montréal

-    Les Aquanautes de Montréal à Montréal

-    Centre de plongée Nepteau à Montréal

-    Centre de plongée CPAS à Montréal

LIENS RECOMMANDÉS

Tu veux avoir l'avis de professionnels du métier ?, alors regarde les vidéos suivants :

Divers

-     Fédération québécoise des activités subaquatiques

-   Fraternité des scaphandriers du Québec

-     Aqualog : magazine sur la plongée

-     Carrières scientifiques maritimes : site d’infos sur les différentes possibilités de carrière dans ce secteur

-     Plongée mondiale : site de création québécoise sur la plongée

-     Global scuba : site en anglais sur la plongée

-     Le monde bleu : site d’infos en français sur la plongée

-     NAUI : site de l’Association national des instructeurs en plongée

-     Passion plongée : site Français sur la plongée

-     Plongeur.com : site d’infos sur la plongée

-     Destination plongée : site d’infos sur les grandes destinations mondiales pour la plongée

 


 

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