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ÊTRE SPÉCIALISTE EN INFORMATION DE VOL

 

Note du webmaître : Pour des raisons de confidentialité, la personne ayant rédigée cette présentation a demandé de rester anonyme.

 

La principale tâche d'un FSS est le service consultatif aux aéronefs. Au moment où un pilote m'avise qu'il a l'intention de décoller ou d'atterrir de mon aéroport, je lui donne les informations suivantes : la piste qui est en service, la direction et la vitesse des vents, l'altimètre, le trafic aérien dans la zone, le trafic terrestre sur l'aéroport et tout autre information pertinente : données météorologiques significatives, l'état des aides à la navigation si défectueuses, présence d'oiseaux dans les environs, opérations spéciales dans les environs (parachutisme, dynamitage), condition de la piste en hiver (épaisseur de neige accumulée, indice de freinage).
 
La plupart des FSS gèrent une zone qui s'étend sur 5 milles autour de l'aéroport, jusqu'à 3000 pieds au-dessus du sol. Je dois m'assurer que les aéronefs n'entrent pas en conflit avec d'autre dans la zone. Si cela se produit, je dois informer les deux pilotes de la présence de l'autre et effectuer un suivi afin qu'ils s'évitent. La langue apporte une difficulté e plus dans cette situation. Si un pilote est francophone et l'autre anglophone, je dois traduire la position de l'autre afin qu'ils puissent se voir le plus rapidement possible.

 

Une autre de nos tâches est d'assurer le service de contrôle des véhicules. Le personnel de l'aéroport a besoin de travailler sur les pistes pour inspection, pour entretien ou pour déneigement. On doit s'assurer que ces véhicules se trouvent hors de l'aire de manœuvre au moment où un aéronef  s'y trouvera.
 
Voici comment nous recueillons les informations météorologiques. Lorsqu'il fait beau, c'est-à-dire lorsqu'il n'y a pas de précipitations, que le plafond nuageux est à plus de 1 500 pieds et que la visibilité est à plus de 3 milles, nous effectuons cette procédure à toutes les heures; sinon, c'est lorsqu'il y a un changement significatif. Alors nous sortons dehors et évaluons la hauteur des nuages, l'étendue, l'opacité et le type de nuages, la visibilité au sol et le type et l'intensité des précipitations s'il y a lieu. Ce la prend quelques minutes. Ensuite, on ajoute la température, la vitesse et la direction des vents et la pression atmosphérique qui sont disponibles sur des cadrans à notre position de travail; nous entrons nos données sur un formulaire et transmettons ces données par ordinateur. Le service météorologique retransmet ces données à tous les sites en plus de sur Internet. De cette façon, tout le monde peut savoir ce qu'il fait partout. De plus, nous recueillons et transmettons les données que les pilotes nous signalent en vol. Par exemple, un pilote qui rapporte de la turbulence lors de son approche finale est une information utile pour les autres pilotes qui se dirigent vers notre aéroport.
 
Les FSS des FIC donnent des exposés aux pilotes pendant leur vol, c'est vrai mais surtout AVANT leur vol. Les pilotes se doivent de recevoir un exposé avant afin de s'assurer que le vol est possible. Aujourd'hui, Internet est un outil de plus en plus utilisé à cette fin mais les FSS offrent une interprétation approfondie des données météorologiques radar et satellites disponibles.
 
Et pour finir sur une note d'humour, on se vente souvent ici d'avoir le plus beau bureau en ville... une vue 360 degrés, 200 pieds au-dessus du sol... WOW!   Les couchers de soleil, les arcs-en-ciel, les orages... mais aussi les tempêtes de neige !
 
Une spécialiste en information de vol chez Nav Canada

 

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