Retour à la page se lancer en affaires
TE LANCER EN AFFAIRES
Savais-tu qu'entre 8 000 et 10 000 entreprises québécoises sont menacées de fermeture ou de vente à des intérêts non québécois au cours des 10 prochaines années pour cause de manque de relève ?
Savais-tu que près de 100 000 entrepreneurs(es) québécois(es) devront prendre leur retraite au cours des 10 prochaines années dont moins de 10 % d'entre-eux peuvent espérer avoir une relève provenant de l'interne de l'organisation ?
Choisir d'acquérir seul(e) ou avoir d'autres partenaires qui sont déjà à l'emploi de l'entreprise (employé ou cadre) est souvent une alternative privilégiée lorsque les propriétaires actuels n'ont pas de relève familiale.
La relève par un membre de l'organisation un offre le sentiment que l'entreprise a été laissée dans les mains d'une personne qui est engagée et qui fera tout son possible pour apporter une réussite continue puisqu'il connaît bien cette dernière.
Prendre la relève d'une entreprise déjà existante n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire tant sur le plan professionnel que personnel.
Il faut tout d'abord faire un bilan personnel et professionnel en te posant des questions telles que :
Quelles sont les attentes et les intentions du propriétaire actuel de l'entreprise ?
Connais-tu vraiment la vision réaliste de l'entrepreneuriat ? le fait d’être son propre patron, d’organiser son horaire comme tu le souhaite et de bénéficier d’une grande autonomie sont des bienfaits connus, es-tu conscient de la réalité associée au fait de gérer une entreprise et son rôle décisionnel ?
Quelles sont les connaissances et les compétences que tu détiens pour assumer le poste convoité et combler le vide créé par le départ du dirigeant ? Qu'en est-il de tes habiletés en gestion ?
Seras-tu appelé(e) à diriger seul(e) ou avec d'autres partenaires internes et/externes de l'entreprise ?
Es-tu prêt(e) à travailler en étroite collaboration avec l'actuel propriétaire, ne pas pouvoir prendre certaines décisions pendant la période de transition pouvant durer de 4 à 7 ans ?
Le propriétaire actuel se gardera-t-il un droit de regard sur les orientations et les décisions dans l'avenir ?
Ces questions sont importantes pour prévenir et régler les conflits. Les exigences et les critères de choix de celui ou celle qui vise la direction de l'entreprise doivent être établis clairement.
Les attentes doivent être connues de part et d'autre, au même titre que l'exigerait toute personne venant de l'extérieur. La grande question se résume ainsi : qu'est-ce que le dirigeant actuel, souvent le fondateur de l'entreprise attend de moi, à la direction de cette entreprise ?
De nos jours avec le développement de marchés internationaux, les exigences juridiques et fiscales de plus en plus complexes, des ressources humaines devenues multiethniques et autres exigences dont les générations précédentes n'avaient pas à faire face, la carrière d'entrepreneur(e) nécessite souvent de bonnes connaissances et habiletés en gestion.
Plusieurs jeunes entrepreneurs(es) détiennent des formations en gestion de niveau collégial ou universitaire ou dans un domaine ayant un lien avec le type d'entreprise (mêmes la jeune relève agricole détient une formation technique ou universitaire dans le domaine agricole....).
Il y a également des formations sur le démarrage d'entreprise, consulte la page suivante pour la liste des formations offertes.
Toutes ces informations sont de loin pour te décourager à acquérir l'entreprise qui t'emploie, mais plutôt de te fournir les informations de base sur ce qu'il t'attend dans ces fastidieuses démarches de transition.
Malgré les obstacles pouvant survenir, il y a également de nombreux avantages à prendre la relève de l'entreprise familiale :
L'entreprise existe déjà et tu connais le fonctionnement de cette dernière : ses valeurs, sa culture, sa clientèle, ses fournisseurs, ses concurrents, ses employés, etc; surtout tu es déjà actif au sein de l'organisation et que tu as occupé(e) plusieurs postes;
Les employés n'auront pas l'impression qu'un étranger prendra la direction de l'entreprise sans savoir vraiment comment elle fonctionne;
Les contacts et relations professionnelles avec les clients et les fournisseurs seront plus faciles puisqu'ils te connaîtront déjà;
Les clients sont souvent portés à acheter un produit ou un service d'une entreprise locale dont le propriétaire connaît bien son quartier, son village, sa ville plutôt d'une grande entreprise étrangère qui ne souci guère des besoins locaux de sa clientèle;
Le soutien financier peut être obtenu par des organismes locaux de développement des affaires qui encouragent les entreprises à demeurer propriété locale et de ne pas fermer ses portes;
C'est une fierté québécoise (ou canadienne) !
Lors de la transmission de la propriété, il y a plusieurs éléments à tenir compte dans son plan d'action comme :
Clarifiez les termes du partage de la propriété de l'entreprise
Déterminez la juste valeur marchande de l'entreprise
Discutez du mode et du rythme de transmission de propriété désirés
Déterminez, de concert avec la personne dirigeante, la stratégie fiscale optimale dans les circonstances
Procédez à l'analyse des divers modes de financement de la transmission de la propriété
Procédez à l'exercice de vérification diligente
Identifiez les démarches juridiques à entreprendre pour mettre en place la stratégie de transfert et finalisez la transaction
N'hésitez pas à faire appel à des experts qui peuvent vous aider
Voici des liens utiles d'organismes que tu peux consulter afin de conseiller et fournir de l'aide dans tes démarches :
Réseau des SADC et CAE du Québec : il y en a plus de 150 partout dans la province et sûrement une prés de chez de toi !
Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec : regroupe près d'une quarantaine d'associations dans toutes les régions du Québec
Centre de transfert d'entreprises du Québec CTEQ : un organisme créé par la Chambre de commerce de Montréal et la FTQ.
Association québécoise en transfert et relève d'entreprises : organisme qui regroupe des experts de différents domaines en transfert et relève d'entreprises
Outre la solution de l'acquisition seul(e) ou avec des partenaires de l'interne et/ou de l'externe de l'entreprise, il y a également une autre alternative, soit : le démarrage d'une coopérative de travail (aussi appelée "entreprise d'économie sociale").
Pour plus de détails, voir la page suivante.
Enfin, voici des entrevues réalisées avec des entrepreneurs(es) ayant pris la relève de l'entreprise dont ils étaient à l'emploi qui parlent de leur cheminement et donne des conseils :
l'
Retour à la page se lancer en
affairesa>
Retour à la page d’accueil