Retour à la page du
secteur agriculture et agroalimentaire
Retour à la page du secteur chimie et
biologie
DIPLOME D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES D.E.P.
Co
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu'opératrice ou opérateur d'équipements en transformation ou production alimentaire; tu seras responsable de conduire et d’opérer divers types de machines conventionnelles ou automatisées servant à la transformation des aliments selon les procédés de production établis.
Tu auras notamment les tâches suivantes :
Faire fonctionner des machines multifonctionnelles de procédés industriels par le biais de tableaux de commande, de terminaux informatiques ou d'autres pour broyer, extraire, mélanger, cuire ou transformer de quelque autre manière des produits d'alimentation, et pour ensacher, mettre en boîte ou empaqueter, selon des procédés divers, des produits d'alimentation;
Faire fonctionner des machines multifonctionnelles de procédés industriels pour broyer, extraire, mélanger, distiller, faire fermenter ou transformer de quelque autre manière les boissons alcoolisées ou non alcoolisées, et embouteiller, mettre en conserve ou empaqueter, selon des procédés divers, les boissons;
Surveiller les indicateurs, les relevés d'ordinateur et les écrans de contrôle pour vérifier les conditions de transformation prescrites et faire des réglages pour modifier des variables comme les temps de cuisson, l'apport d'ingrédients, les débits et les températures;
Installer et régler des machines de transformation et d'empaquetage en vue de leur mise en service;
Actionner des machines à fonction unique pour meuler, extraire, mélanger, sécher, mêler, congeler, cuire ou transformer de quelque autre manière des aliments, des boissons et des produits connexes;
Manœuvrer des machines à fonction unique pour emboîter, mettre en conserve ou empaqueter de quelque autre manière des aliments, des boissons et des produits connexes;
Vérifier des produits pour assurer leur conformité aux normes de la compagnie, et débloquer, au besoin, les machines;
Régler des machines;
Rechercher la cause des problèmes, prendre des mesures correctives et effectuer des réparations mineures;
Nettoyer et lubrifier des machines et assurer leur entretien courant;
Effectuer des réglages correctifs aux machines, et nettoyer les machines et les aires de travail immédiates;
Tenir des registres de production et d'autres données;
Les types de machines et autres équipements industriels que tu seras appelé(e) à opérer sont :
En usine de transformation (viandes, volailles, fruits, légumes, etc.) :
balance automatique, démêleur de fruits et légumes, baratteuse, coupeuse, hachoir-broyeur, décanteur-centrifuge, découpeuse, aplatisseuse, mélangeur, mélangeur-broyeur, machine à dénerver, machine à désosser, machine à longes, machine à fondre les huiles, machine d'abattage, dégraisseuse, paneuse, ligne de dépeçage, injecteur de saumure, scieuse de viandes, sécheur de fruits et légumes, sertisseuse-canneuse, trancheuse, pompe de produits, congélateur-refroidisseur, etc.
En usine de fabrication (embouteillage de boissons, produits de boulangerie, de pâtisserie, boissons alcoolisées ou non alcoolisées, mets préparés, etc.) :
embouteilleuse, empileuse, affineuse, friteuse, malaxeur, double mélangeur, mélangeur, réfrigérateur-refroidisseur, démouleuse, diviseuse en boulangerie, enrobeuse, farineuse, façonneuse, grignoteuse, râpeuse, pétrisseur, remplisseuse, trancheuse, conditionneuse de portions, machine à glacer, ligne à pâtés, ligne de fût d'un brasseur, etc.).
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Bonne santé : ne pas avoir d'allergies, bonne résistance au bruit, à la chaleur et à la poussière
-
Avoir une bonne vision
-
Bonne perception des formes
- Bonne condition et endurance physique : car tu devras de longues heures debout ou dans des positions inconfortables
-
Intérêts pour la mécanique
-
Bonnes habiletés manuelles et dextérité
manuelles
car tu auras à opérer les commandes de diverses machines
- Minutie, précision et souci du détail car tu t'assurer que les équipements produisent des produits de qualité
- Capacité d'analyse car tu devras résoudre seul(e) certains problèmes reliés aux machines
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable du bon
état de fonctionnement des machines
-
Facilité à travailler en équipe car tu auras à travailler en
collaboration avec des ouvriers, techniciens et ingénieurs
-
Connaissance de l’anglais car la documentation technique est
généralement dans cette langue
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
Opérateur(trice) d'enrobeuse
Opérateur(trice) de crémeuse (pâtisseries industrielles)
Opérateur(trice) de machine à croustilles
Opérateur(trice) de machine à fabriquer les tartes
Opérateur(trice) de machine à râper
Opérateur(trice) de machine à saucer
Opérateur(trice) de machine
à traiter le lactosérum (industries laitières)
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
Boulangeries industrielles
Brasseurs et distilleurs
Charcuteries industrielles
Fabricants de confiseries et croustilles
Fabricants de pâtes alimentaires
Fournisseurs d'équipements et de machines pour industries alimentaires
Industries laitières : lait de consommation, lait pasteurisée, fromages, crème, crème glacée, yogourt, etc.
Industries de transformation ou de fabrication de produits de fruits et légumes : jus, boissons, cocktails, conserves, sauces, bouillons, etc
Industries de transformation du poisson et fruits de mer
Industries de transformation de viandes et volailles
Pâtisseries industrielles
Usines d’embouteillage de boissons
Fabricants d'aliments pour animaux
Fabricants d'autres produits alimentaires : sauces, bouillons, assaisonnements, épices, sandwichs, mets préparés, etc
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
Facilité d'adaptation aux changements technologiques
Habiletés en mécanique, un atout
Connaissance de l'anglais, un atout
PLACEMENT :
SALAIRE :
Selon les données de 2022 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
- 18,45 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME
-
21,67 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant
qu'opérateur(trice) d'équipements ou de machines au sein des
Note 1 : légère hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 14,96 $ en 2015 et 14,15 $ en 2013).
Note 2 : au sein de plusieurs grandes industries alimentaires, les augmentations sont généralement établies par les conventions collectives.
Sources : Ministère de l'Éducation du Québec, conventions collectives des
employés
PORTRAIT DU MÉTIER :
10 % avaient moins de 25 ans
44 % entre 25 et 44 ans
26 % entre 45 et 54 ans
20 % étaient agés de 55 ans ou plus
P
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Il y a une demande importante dans plusieurs entreprises un peu partout dans la province tant que dans les grandes entreprises où les travailleurs sont vieillissants et prendront leur retraite que dans les PME où la difficulté de recrutement est omniprésente
La plupart des grandes entreprises alimentaires offrent de nombreuses possibilités de promotion à des postes d'opération de machines ou d'équipements plus sophistiqués, complexes ou automatisés.
Alors que les PME offrent plutôt de la polyvalence des emplois plutôt que dans l'exécution de tâches répétitives à un même poste de travail dans l'usine.
De plus, elles participent à la promotion de la qualité des produits du terroir québécois dont les consommateurs auront le privilège de déguster dans les restaurants locaux ou d'acheter chez l'épicier du quartier.
Bien que certaines grandes industries alimentaires ont effectué des coupures de postes ou même fermé leurs portes, on y retrouve plus de 600 PME partout au Québec qui emploient des opérateurs(trices) de machines en transformation des aliments.
L'industrie québécoise est divisée en 8 principaux sous-secteurs différents, soit :
Viandes et volailles
(abattage, découpe, désossage et surtransformation et produits de la
viande et de la volaille) : PLUS important sous-secteur de l'industrie
agroalimentaire québécoise; il avait un chiffre
d'affaires évalué
à 6,2 milliards $ en 2013 (dont 3,2 milliards $ en abattage de
viandes surtout le porc et le boeuf, 1,7 milliards $ en abattage de
vollailles surtout le poulet, 1,2 milliards $ pour les graisses animales et
preso de 390 millions $ pour les produits de la viande et de volaille tels
que les charcuteries).
Il y avait plus de 165 entreprises (dont 34
abattoirs détenus par 30 entreprises sous inspection fédérale et autorisées
pour le commerce interprovincial et international, 26 abattoirs sous
inspection provinciale autorisées au commerce partout au Québec seulement,
ainsi que 50 abattoirs pour la vente au détail seulement ou abattage
à forfait soumis à une nouvelle réglementation provinciale) qui employaient
plus de 18 600
travailleuses et travailleurs.
Parmi ces dernières, on retrouve : 25
abattoirs de porcs, 24 abattoirs de volailles (poulets et dindons
principalement ), 21 abattoirs de veaux, 20 abattoirs de boeufs, 20
abattoirs d'ovins (moutons), 16 abattoirs de chevaux, 14 abattoirs de
caprins (chèvres), 13 abattoirs de gibiers (cerfs, sangliers, bisons,
wapitis, etc.), ainsi que 5 abattoirs de lapins.
Il comprend des produits tels que : porc, boeuf, veau, mouton,
cheval, poulet, dinde, lapin, viandes de la chasse (caribou, orignal,
chevreuil), autres volailles (autruche, émeu, faisan, canard, cailles, etc). On
retrouve aussi les produits de surtransformation comme les oeufs d'incubation,
poussins et la chair de poulet.
Boulangerie et pâtisserie
(incluant biscuits et craquelins) : second sous-secteur en
importante, il regroupait l'ensemble des produits fabriqués en boulangerie, en
pâtisserie et en usine de pâtes alimentaires sauf les confiseries et chocolats.
Bien qu'il ne soit pas le sous-secteur le plus important en nombre
d'emplois, c'est celui ayant le plus grand nombre d'entreprises.
En
2016, c'était un marché de 1,9 milliards $ (dont 1,3 milliards $ pour les
pains et autres produits de boulangerie et
de pâtisserie, 320 millions $ pour les biscuits et craquelins et 209
millions $ pour les pâtes alimentaires).
On retrouvait 469
entreprises (dont 16 boulangeries-pâtisseries industrielles, 15 fabricants
de pâtes alimentaires, une dizaine de boulangeries et pâtisseries
artisanales et plus de 530 boulangeries et/ou pâtisseries commerciales) qui employaient plus de 12
800 travailleuses et travailleurs dans toutes les régions
de la province.
Plus de la moitié des entreprises ont moins de 5 employés
(fabrication artisanale), plus du tiers ont moins 100 employés (nature
commerciale ou industrielle), alors seulement 29 entreprises ont plus de 100
employés (fabrication industrielle).
Voici quelques exemples de produits fabriqués : produits de pâtisserie
(biscuits, craquelins, bretzels, gâteaux frais ou congelés, cornets et
gaufrettes de crème glacée, pâtes réfrigérées ou congelées, croûtes de tartes
non cuites, pâtisseries de spécialités, mélanges de farine pour
gâteaux, beigne, crêpes et autres pâtisseries non cuites réfrigérées ou
congelées); produits de boulangerie (pains conventionnels, pains de
spécialité, beignes frais ou congelés, brioches frais ou congelés, croissants
frais ou congelés, pâtisseries de spécialités, autres produits de boulangerie),
autres (tortillas, pâtes alimentaires sèches, pâtes alimentaires
fraîches, pâtes alimentaires orientales).
Produits laitiers
:
C'est le troisième plus important sous-secteur de cette industrie qui avait un
chiffre d'affaires de 6,4 milliards $ en 2016 (dont plus de 4,1
milliards $ pour les fromages et le beurre, 2,2 milliards $ pour le lait
de consommation, 40 millions $ pour la crème glacée et les desserts
glacés, 30 millions $ pour le yogourt et 30 millions $ pour les autres
produits laitiers).
Il comprenait 127 entreprises (96 fromageries
dont la majorité sont artisanales dont 8 fabriquent également du yogourt, 20 en fabrication de crème glacée et
desserts congelés, 7 entreprises ayant 14 usines pour le lait de consommation, 7
en fabrication de yogourt et
environ 10 pour les autres produits laitiers) et qui employaient plus de 10
200 travailleuses et travailleurs.
Il comprend des produits tels
que : lait de consommation (lait au chocolat, lait aromatisé, lait
biologique, lait concentré, lait délactosé, lait de poule, lait de brebis,
lait de chèvre, lait de vache, lait U.H.T.); fromages (de
lait de brebis, de lait de chèvre, aux fruits, brie, camemberg, cheddar,
cottage, en crème,
à tartiner, gouda, harti, monterey jack mozzarella, parmesan,
persillé, provolone, ricotta, de spécialité); beurre (assaisonné,
biologique, de brebis, de chèvre, de lactosérum ou de lait de vache); crèmes
(biologique, sure,
à l'italienne, fouettée, de lait de brebis, de lait de chèvre ou de lait de
vache); yogourt (à boire, de lait de brebis, de lait de chèvre,
glacé ou de lait de vache); produits congelés (friandises glacées, crème glacée,
garnitures pour crème glacée, sorbet, yogourt
glacé, etc) et autres produits à base de lait.
Boissons
(alcoolisées et non alcoolisées) : cet important sous-secteur en
importance de l'industrie alimentaire. En 2016, il avait un chiffre d'affaires
évalué
de 2,2 milliards de $ (excluant les produits du tabac, dont 1,4 milliards $ pour
les brasseries, plus de 400 millions $ pour les boissons gazeuses et de glace, plus de 140
millions $ pour les vins, plus de 125 millions $ pour les spiritueux et
autres alcools et près de 125 millions $ pour autres boissons non
alcoolisées (sauf jus et boissons aux fruits naturels).
On retrouvait
148 entreprises (dont 3 grands brasseurs, 76 petites brasseries, 43
artisans brasseurs, 29 vignobles ou vineries, env 20 embouteilleurs d'eau de
source ou d'eau minérale, 13 fabricants de boissons nutritives et autres
boissons, sauf jus et boissons aux fruits ou aux légumes, 7 fabricants de
d'autres boissons alcoolisées, 6 embouteillleurs ou fabricants de boissons
gazeuses et 1 distillerie) qui employaient plus de 10 900 travailleuses et travailleurs (dont
4 000 au sein des grands brasseurs, 1 000 chez les embouteilleurs et
fabricants de boissons gazeuses, 200 dans les
distilleries, 200 chez les embouteilleurs d'eau et 400 dans les vineries).
Parmi ces entreprises, 85 %
d'entre-elles emploient moins de 25 personnes (dont plusieurs petites
entreprises artisanales comme des cidreries, microbrasseries,
microdistilleries et vignobles).
Il comprend des produits tels que : eaux embouteillées, boissons gazeuses,
lait de soya, breuvages aux arômes de fruits, boissons alcoolisés (bière,
vins, spiritueux, alcools), boissons distillées (lait de poule alcoolisé,
whiskey, boissons mélangées alcoolisées, autres boissons distillées, etc).
Fruits et légumes
:
Ce sous-secteur avait un chiffre d'affaires
évalué à plus de 2,0 milliards $ en 2016 et comprenait 88 entreprises (dont
45 en conservation, marinage et séchage de fruits et légumes et fabrication
de mets préparés à base de légumes, 33 en fabrication de jus ou
autres boissons de jus ou de légumes et
12 en fabrication de mets congelés)
qui employaient plus de 5 100 travailleuses et travailleurs
(dont plus de 45 % des emplois proviennent des 2 plus gros employeurs de ce
sous-secteur).
Voici quelques exemples de produits transformés : mise en conserve, séchage
et marinage (aliments pour bébés, mise en conserve de fèves au lard, mise en
conserve de soupes, bouillons en sécherie, mélanges à soupe en sécherie,
confitures et gelées, mise en conserve de jus de fruits ou de légumes,
fabrication de boissons de jus de fruits ou de légumes, fabrication de ketchup,
marinage de fruits et légumes, déshydratation de fruits et légumes, mise en
conserve de fruits de toutes sortes dont pommes, fraises, framboises, bleuets,
etc, mise en conserve de légumes de toutes sortes comme carottes, pommes de
terre, oignons, etc;
On y fabrique des aliments congelés (concentrés de jus de fruits
congelés, jus de fruits ou de légumes congelés, pizza congelée, frites, mets
préparés à base de légumes, desserts congelés à base de fruits, congélation de
fruits et légumes, etc.; des mets préparés frais à base de légumes (salades, sandwichs, mets végétariens,
etc.); ainsi que des jus, jus biologiques et boissons aux fruits ou aux légumes (jus de pomme, jus
d'orange, jus de raisin, jus de tomate, jus de canneberge, jus de fruits des
champs, jus d'ananas, jus de mangue, jus de pamplemousse, jus de poire, jus de fruits
tropicaux, smoothies, autres boissons, cocktails et limonades aux fruits,
jus de carottes, jus de betterave, autres boissons ou cockails aux légumes,
etc.).
Sucre et confiseries
(incluant croustilles et grignotines) : Dans ce
sous-secteur on y fabrique et raffine le sucre, on y fabrique des chocolats
et divers types de confiseries. Les revenus étaient évaluées à 1,5 milliards $
en 2016 (dont 170 millions $ pour les confiseries non chocolatées, 160
millions $ pour les confiseries chocolatées, ainsi que plus de 870 millions
$ pour le sucre raffiné).
On retrouvait 98 entreprises qui
employaient 3 800 travailleuses et travailleurs.
Plus de 90 % de ces entreprises sont des PME ayant moins de 50 employés,
alors près de 70 % des emplois proviennt des 10 plus gros employeurs du
sous-secteur.
Voici quelques exemples de produits fabriqués
ou transformés : chocolat et confiseries chocolatées (barres de granola
enduits de chocolat, boissons instantanés au chocolat, barres de chocolat,
chocolats divers, autres confiseries faits avec du chocolat); confiseries non
chocolatées (barres de granola sans chocolat, barres de bonbons sans
chocolat, noix enrobés de bonbons, guimauve, gommes à mâcher, bonbons glacés,
pastilles pour la toux sauf les préparations pharmaceutiques, autres
confiseries);
aliments à grignoter (croustilles et grignotines, beurre d'arachide, mise en
conserve de noix, bretzels durs, popcorn, transformation de graines ou de
céréales en aliments à grignoter et autres aliments connexes); fabrication et raffinage du sucre (fabrication de mélasse,
fabrication de sucre à glacer, fabrication du sucre de table, raffinage du sucre
de betterave, raffinage du sucre de canne), etc.
Produits marins
:
c'était un marché de plus de 504 millions $ en 2016, qui comptait plus
de 45 entreprises ayant près de 100 usines de transformation des produits de la mer
employaient plus de 1 900 travailleuses et travailleurs allant du simple
manoeuvre en transformation en passant par le technologue en
transformation des produits jusqu'à l'ingénieur alimentaire. Parmi ces
emplois, 75 % proviennent des 3 plus gros employeurs de ce sous-secteur.
Ces entreprises ne se retrouvent pas seulement en Gaspésie ou en Côte-Nord, mais aussi dans le Bas-St-Laurent, en Montérégie, à Québec, en
Chaudière-Appalaches, au Saguenay et Lac St-Jean, dans les Laurentides, etc.
Plusieurs types de produits y sont transformés comme
les poissons, le crabe, le homard, les crevettes, herbes marines, conservation
de soupes de poissons, conservation de soupes de crevettes et mollusques,
fabrication de graisses, d'huiles et de farine de produits marins, etc. Ils sont
filetés, salés-séchés, fumés, décortiqués, congelés, surgelés ou panés.
On y
fabrique des mets préparés congelés, des conserves, de l'emballage des produits
frais, etc.
Autres : on retrouve également les secteurs suivants : assaisonnements et additifs alimentaires, produits nutraceutiques et aliments nutritifs, produits de l'érable, farine et céréales, Autres produits alimentaires à consommation humaine, ainsi que les aliments pour animaux (de ferme ou de compagnie).
En 2016, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.
Plus de 45 % des ventes des produits alimentaires québécois sont effectuées au Québec (porc, poulet, produits laitiers, légumes frais, fruits frais, boissons de fruits ou de légumes, produits de l'érable, boissons alcoolisées surtout bières); 32 % dans le reste du Canada (produits laitiers, porc, poulet, légumes de transformation, poissons et fruits de mer, sirop d'érable et produits de l'érable, fruits, jus, boissons alcoolisées); ainsi que 23 % à l'international dans plus de 100 pays.
On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 10 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 64 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec, Lanaudière et Bas-St-Laurent.
Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.
Bien qu'on retrouve quelques grandes entreprises de transformation alimentaire, ce sont les petites et moyennes entreprises que l'on retrouve en plus proportion et ce, partout au Québec.
Bien qu'on retrouve ces entreprises un peu partout au Québec, elles sont principalement concentrées dans les régions de la Montérégie, de Montréal, de Lanaudière, de Chaudière-Appalaches et de Québec.
Selon les données d'Emploi-Québec, les opérateurs(trices) en transformation des aliments représentaient 13 % de l'ensemble des personnes qui travaillaient au sein de l'industrie d donc l'un des plus importants employeurs pour ces spécialistes.
Presque toutes les régions sont favorables à l'emploi dans ce domaine, mais tout particulièrement :
la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Centre-du-Québec, Québec, Laurentides, Bas-St-Laurent et Laval.
Sources : Ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire du Canada, Ministère de l'Agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec, Industrie Canada, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire, l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec et ICRIQ.
LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Note : en fait, c'est ce D.E.P qui a été adapté aux besoins de l'industrie alimentaire.
EXIGENCES D'ADMISSION :
Soit détenir le D.E.S. ou l'équivalent
Soit avoir 16 ans et avoir réussi les cours de français, d'anglais et de mathématiques de 3e secondaire ou leurs équivalents
Soit avoir 18 ans et posséder les connaissances équivalentes de l'éducation aux adultes
AUTRE EXIGENCE D'ADMISSION :
Subir un test de sélection d'habiletés manuelles (CFP de Québec, CFP Bernard-Gariépy, CFP Cowansville)
STATISTIQUES D'ADMISSION :
Aucun contingentement à ce programme
ENDROIT DE FORMATION :
Pour le D.E.P.
Informations concernant l’alternance travail-études
Demande d’admission via Internet, consulte le Admission FP
Centre de formation
continue Nova Formation du CSS Marie-Victorin, Longueuil (région de la
Montérégie)
offert dans les locaux du CFP Pierre-Dupuy et en entreprise,
offert en
en
alternance travail-études,
admissions à temps complet de jour à l'automne.
Pour l'AEC
Pour une liste d'entreprises de transformation alimentaire, consulte le Portrait de l'industrie de la transformation alimentaire
-
Agri-Québec : répertoire agricole et agroalimentaire
où tu trouveras toutes sortes de ressources
-
Carrefour bioalimentaire du Québec :
site du MAPAQ où l’on retrouve un répertoire des entreprises oeuvrant dans le
milieu agricole et agroalimentaire
-
Catelli : site de cet
important fabricant de pâtes alimentaires ayant une usine à Montréal
-
Conseil des ressources
humaines en biotechnologies : infos sur les carrières et les perspectives dans ce secteur
-
Ministère de l’Agriculture et
agroalimentaire Canada
-
Ministère de l’agriculture, des pêcheries et de
l’alimentation du Québec MAPAQ
-
Randonnée agroalimentaire : site
d’information sur l’industrie agroalimentaire et répertoire d’entreprises
agroalimentaires du Québec
-
Semaine
de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation
Retour à la page du
secteur agriculture et agroalimentaire