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MÉTIERS SEMI OU NON SPÉCIALISÉS
Voir aussi
les différents métiers de ce secteur dont plusieurs ont une formation de courte
durée.
Aucune formation n’est nécessaire pour occuper
l’un des métiers suivants, mais une carrière peut-être prometteuse :
Voici un aperçu
de quelques-uns de ces métiers :
Aide-boutefeu ou aide-dynamiteur(euse) : tu auras pour tâches de fournir assistance pour la livraison de matériel, le chargement et le dynamitage au site minier; assurer le compte des inventaires; t'assurer que les matières premières et les marchandises dangereuses sont utilisées, manipulées et stockées conformément aux exigences; assurer un minimum de dommages à l'environnement grâce à la minimisation et au contrôle des déchets; aider les dyanmiteurs dans la préparation des matières explosives aux différents endroits déterminés par ce dernier; signaler immédiatement tous les incidents et accidents inhabituels; effectuer d'autres tâches auxiliaires, y compris la relève à d'autres endroits.
D.E.S. ou secondaire V complété
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or);
Détenir un permis d’explosif valide;
Détenir un permis de conduire - classe 5 valide;
Connaissances des règlements et procédures en vigueur s’appliquant aux puits de mine.
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or);
Détenir un permis d’explosif valide;
Connaissances des règlements et procédures en vigueur s’appliquant aux puits de mine.
Aide-mécanicien(ne) d’entretien en usine (aussi appelé "aide d'atelier d'entretien" ou "huileur") : tu auras pour tâches d’aider les mécanicien(nes) à l'installation, à l'entretien et à la réparation de la machinerie, des équipements de manutention et autres appareils de l’atelier de production. Si tu as des notions de mécanique, d’électricité ou même d’électronique, ce métier est fait pour toi car tu toucheras aux différents secteurs d’entretien de l’usine.
Aide-opérateur(trice) d'équipements miniers : tu auras pour tâches de faire fonctionner et entretenir les cheminées à minerai ou les convoyeurs pour régulariser l'acheminement du minerai dans une mine souterraine; assister les mineurs de construction de mines à construire et réparer des soutènements et des charpentes en bois ou en métal, comme des cloisons, des plates-formes, des portes et des glissières, à l'aide d'outils de construction et d'extraction; mettre en place et rallonger les réseaux de ventilation et d'eau et les installations minières connexes; aire fonctionner de l'équipement de roulage sur piste électrique ou diesel tels que des trains de minerai, pour transporter le personnel et les matériaux, afin d'acheminer le minerai à partir des cheminées au concasseur primaire ou au skip; faire l'entretien des aires d'entreposage ainsi que des matériaux et de l'outillage, tels que les explosifs, les fleurets, les extincteurs, les lampes et les batteries d'accumulateurs et effectuer l'entretien routinier de l'équipement.
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or);
Connaissances des règlements et procédures en vigueur s’appliquant aux puits de mine.
Aide-opérateur(trice) de machines de traitement des minerais : tu auras pour tâches d'assister un(e) opérateur(trice) à faire fonctionner des machines, des équipements et autres appareillage servant au long processus de traitement des métaux ou des minerais (fer, cuivre, fer, argent, nickel, zinc, etc.) dans une usine de traitement des minerais d'une compagnie minièreé
Tu devras préparer et ajuster les machines de traitement des minerais afin d'exécuter une étape de l'opération globale du traitement des métaux et des minerais; surveiller la robinetterie, les compteurs, les données informatisées, les écrans de circuits et les produits; nettoyer et lubrifier des machines et assurer leur entretien courant.
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or).
Encageur(euse) (aussi appelé "opérateur-trice de cage de mines") : tu auras pour tâches d'opérer la cage de façon sécuritaire lors de la descente et de la remontée du personnel, du matériel, du minerai et du stérile;ssurer le bon fonctionnement du chargement du minerai et du stérile dans le puits; ainsi qu'effectuer, au besoin, la réparation des composantes dans le puits.
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or);
Détenir un permis d’explosif valide;
Connaissances des règlements et procédures en vigueur s’appliquant aux puits de mine.
Journalier de mines : tu auras pour tâches d'aider les mineurs à monter et à faire fonctionner les diverses machines de forage et d'autres machines pour exploitation minière;; de participer avec d'autres travailleurs miniers à l'entretien ou à la construction d'installations souterraines; nettoyer des chambres et des voies souterraines, des aires de travail et du matériel minier et de convoyage à l'aide d'outils manuels; charger, déplacer, trier et empiler des matériaux et des fournitures; dégager les amoncellements de minerais en se servant d'outils manuels ou mécaniques.
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or);
Connaissances des règlements et procédures en vigueur s’appliquant aux puits de mine.
Avoir complété les modules de formation miniers (généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or).
Si tu travailles manuellement; tu auras pour tâches de charger, décharger et déplacer des produits et matériaux à la main ou à l'aide d'accessoires et équipements de manutention (diables de manutention, chariots manuels de manutention, dessertes à roulettes, gerbeurs manuels, servantes, chevalets, tablettes de manutention à roulettes, tillers, transpalettes, etc.). Tu devras également effectuer d'autres tâches connexes comme compter, peser, trier, emballer et déballer les différents produits et matériaux.
Si tu travailles en utilisant des appareils électriques ou motorisés de manutention; tu auras pour tâches de charger et décharger les produits et matériaux à l'aide d'appareils de manutention (treuils, chariots électriques de manutention, gerbeurs électriques, plate-forme de levage et autres équipements de manutention, etc.) provenant de camions ou de wagons de trains.
Si tu possèdes les qualifications requises, tu pourras conduire et opérer le matériel électrique ou motorisé industriel (rouleurs électriques, chariots élévateurs électriques ou à essence, tracteurs conventionnels, tracteurs électriques, mini-dumpers, automoteurs, chargeuses, véhicules à guidage automatique, etc.), faire fonctionner les transporteurs, les convoyeurs et autres appareils, machines et systèmes servant au déplacement dans l'entrepôt ou à l'extérieur, ainsi qu'au chargement et au déchargement des remorques de camions et/ou wagons de trains.
APTITUDES
ET QUALITÉS REQUISES :
-
Excellente santé
-
Excellente condition et endurance physique
car tu devras
travailler
de
longues heures dans des conditions inconfortables et lever certaines charges
lourdes
-
Aimer travailler à l’extérieur
- Capacité de travailler dans des endroits clos ou difficiles d’accès
- Facilité à respecter
des procédures, normes ou règles spécifiques
afin d’assurer la sécurité de tous
les membres de l’équipe
- Très bonnes habiletés et dextérité manuelles car tu auras à exécuter divers travaux manuels et à opérer différents outils, équipements ou machines
-
Minutie, précision et
souci du détail car tu devras exécuter avec
précision des manœuvres en respectant les procédures et étapes
pré-établies
-
Bon jugement pour être en mesure d’identifier les risques de danger afin d’éviter des
accidents
- Jugement sûr et rapide pour être capable d’intervenir rapidement et efficacement lors de situations d’urgences
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable du bon état de
fonctionnement des outils et des machines,
- Grande facilité à travailler en équipe car tu auras à travailler en étroite collaboration avec les autres mineurs, opérateurs d'équipements et foreurs dans la mine
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Compagnies minières
- Entrepreneurs en forage
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
- Mobilité essentielle dans les régions minières
-
Excellente santé et
condition physique
- Polyvalence
- Formation sur les modules miniers généralement donné par l'employeur en partenariat avec le CFP de Val-d'Or
SALAIRE :
Selon
les données 2022 :
Le salaire moyen
en début de carrière était de :
Sources : Emploi Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines et conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières.
PORTRAIT DES MÉTIERS :
Plus de 400 aides-mineurs(euses), aides-opérateurs(trices) d'équipements miniers, déchargeurs(euses), ouvriers au criblage et journaliers de mines;
Plus de 700 aides-boutefeux, aides-dynamiteurs(trices), aides-mécaniciens(nes), opérateurs(trices) de convoyeurs, encageurs(euses), préposés(es) au matériel et autres ouvriers(ères) de soutien en forage et entretien des puits;
Ainsi que plus de 1 000 opérateurs(trices) de concasseurs, manoeuvres et autres ouvriers de soutien dans les mines souterraines dans l'ensemble du Québec en 2022.
Plus de 88 % étaient des hommes.
Plus de 93 % occupaient un poste à temps complet.
La répartition selon l'âge était :
15 % avaient moins de 25 ans
48 % avaient entre 25 et 44 ans
25 % étaient âgés entre 45 et 54 ans
12 % étaient âgés de 55 ans ou plus
La répartition selon le type d'employeur était :
Compagnies minières : 54 %
Industries de première transformaton des métaux : 21 %
Carrières de minéraux industriels (gravier, pierre, granit, etc.) : 11 %
Distributeurs et grossistes d'équipements miniers : 7 %
Entrepreneurs en forage : 4 %
Entrepreneurs en construction : 2 %
Autres milieux : 1 %
PERSPECTIVES
D’AVENIR :
Cependant, ce cycle baissier n’affecte pas l’ensemble des acteurs du secteur minier. Il ne faut pas oublier les projets miniers qui sont sur le point de voir le jour dans un avenir rapproché. Il n’en demeure pas moins que les entreprises du secteur minier québécois font face à des enjeux de taille notamment le vieillissement de sa main-d'œuvre.
Les étudiants(es) obtiennent souvent un emploi avant de terminer leurs études. D'ailleurs, plusieurs entreprises les paient mêmes pendant leur dernière année d'études afin de les fidéliser. De plus, ces entreprises offrent de nombreux avantages et d'excellentes conditions de travail afin d'attirer et de garder leur main-d'œuvre. Par exemple, elles utilisent des services de navette aérienne afin que leurs travailleurs(euses) habitant l'extérieur des régions minières puissent résider dans la région de leur choix tout en pouvant travaillant dans mines en régions éloignées.
Des appartements ou chambres en maisons de chambres payées par l'employeur avec une multitude de services inclus (ex : Internet, câble, interurbains gratuits, salle de conditionnement physique, salles de loisirs, etc.) sont également laissés à la disposition de leurs travailleurs (qu'ils soient simples ouvriers, superviseurs ou ingénieurs).
On leur offre des horaires organisées en 7 jours de travail + 7 jours de congé OU 14 jours de travail + 14 jours de congé permettant aux travailleurs d'accorder davantage de temps à leur famille et à leurs loisirs. Enfin, l'industrie minière est l'une des industries offrant la rémunération et les avantages sociaux (assurance collective, régime de retraite, etc) les plus avantageux et parmi les meilleurs.
Selon une étude réalisée en 2021 par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines du Québec; afin de répondre à ses besoin au cous des prochaines années, l'industrie minière aura besoin de :
La rémunération moyenne après expérience en 2022 :
un(e) journalier de mines, un(e) aide-foreur(euse), un(e) aide-boutefeu ou un(e) aide-dynamiteur(euse) ayant 10 années d'expérience au sein d'une PME gagnait en moyenne 44 000 $;
un(e) aide-mineur(euse) ayant 10 années d'expérience au sein d'une PME gagnait en moyenne 44 400 $;
un(e) travailleur(euse) souterrain dans l'industrie de la construction de génie civil (infrastructures routières ou électriques) gagnait en moyenne 66 000 $;
un(e) journalier de mines ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière gagnait en moyenne 66 000 $;
un(e) aide technique ou assistant(e) de laboratoire en usine de traitement des minerais ayant10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière gagnait en moyenne 71 700 $;
un(e) manœuvre en usine de traitement des minerais ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière gagnait en moyenne 71 900 $;
un(e) aide-mineur(euse) un(e) aide-boutefeu, un(e) aide-foreur(euse) et un(e) aide-dynamiteur(euse) ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière gagnait en moyenne 74 400 $;
et un(e) aide-opérateur(trice) d'équipements miniers ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière gagnait en moyenne 74 400 $;
un(e) manutentionnaire en usine de traitement des minerais ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande compagnie minière gagnait en moyenne 76 200 $;
Source : Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines du Québec
Plus de 67 % des boutefeux-foreurs travaillent plus de 500 heures annuellement (soit en moyenne : 1 000 à 1 600 heures);
Et gagnaient un salaire annuel moyen de 66 000 $.
L’emploi est en légère hausse, et il y a un vieillissement notable des travailleurs exerçant cette occupation, (soit 40 % qui sont âgés de 45 ans et plus), ce qui permet de prévoir des besoins de relève.
Où retrouvaient-on les travailleurs(euses) souterrains ?
Plus de 86 % étaient sur les chantiers de construction de génie civil (principalement la construction ou l'agrandissement d'autoroutes et la construction d'infrastructures d'éoliennes);
u
n peu plus de 10 % travaillaient sur les chantiers de construction de génie civil (infrastructures électriques ou de communication ou infrastructuares de pipeline de gaz naturel);et moins de
4 % étaient sur les chantiers de construction industrielle (principalement pour les infrastructures minière).La répartition selon la région de travail était :
21 % œuvraient dans la région de la Capitale Nationale,
19 %
travaillaient dans les régions de Laval et Laurentides,
13 % étaient en
Montérégie,
12 % travaillaient en Estrie,
9 %
travaillaient au Saguenay-Lac-St-Jean,
6 % travaillaient dans le Bas-St-Laurent,
5 % étaient en Côte-Nord,
5 % travaillaient en Mauricie,
4 % œuvraient
en Abitibi-Témiscamingue;
6 % étaient dans les autres
régions (très peu dans le Grand Nord).
(source : Commission de la construction du Québec)
BREF PORTRAIT DE L'INDUSTRIE MINIÈRE QUÉBÉCOISE :
Le Québec est l’un des 10 territoires miniers les plus explorés au monde. Depuis le début des années 90, la moitié des mines ont commencé à être exploitées ce qui a permis au Québec de connaître une des plus grandes croissance de son industrie minière de toute son histoire. De plus, un grand nombre de géologues actuellement en emploi sont âgés et devront prendre leur retraite dans les prochaines années.
Pour toutes ces raisons, les perspectives de découvertes nouvelles et par le fait même des emplois pour des spécialistes des mines sont excellentes pour les 10 prochaines années. Maintenant, les exploitations minières du Québec représentent plus de 60 % de tous les minerais exploités au Canada.
Le sous-sol québécois est constitué à 90 % de roches précambriennes du Bouclier canadien. Il s’agit d’un ensemble géologique réputé mondialement pour ses gisements d’or, de cuivre, de zinc, de nickel, de fer et d’ilménite.
Le Québec recèle aussi un potentiel minéral significatif pour des gisements d’autres substances, telles ceux du Mont Wright (fer) à Fermont, du Lac Tio (fer et titane) à Havre-Saint-Pierre, de Niobec (niobium) au Saguenay, de Stratmin (graphite) à Mont-Laurier, Raglan (nickel-cuivre) en Ungava et de Renard (diamant) au nord du Québec.
Par ailleurs, les secteurs miniers bien établis, tels ceux de Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Matagami et Chibougamau, recèlent toujours d’importants gisements, notamment en profondeur.
Parmi les ressources minérales exploitées, on retrouve :
les
minéraux métalliques :
or : près de 35 500 kg ont été
extraites pour des revenus de plus de 1,86 milliards en 2013;
nickel : plus de 32 100 tonnes ont été extraites pour des revenus de
plus de 497 millions $;
cuivre : plus de 31 800 tonnes
ont été extraites pour des revenus de plus de 240 millions $ en 2013;
fer : plus de 22 800 kilotonnes ont été extraites pour des
revenus plus de 134 millions $ la même année;
zinc : plus de
130 000 tonnes ont été extraites pour des revenus de près de 256 millions $;
argent : plus de 118 000 tonnes été extraites pour des revenus
de plus de 93,1 millions $;
mais également : le niobium, le
magnésium,le palatine, le sélénium et la tellure.
les
minéraux non métalliques : (le charbon, le sable,
le gravier, la pierre architecturale, incluant, le graphite, le titane, le quartz ou la silice,
mais aussi le soufre, le sel, la tourbe, le mica, la stéatité et la
chrysolite).
pierre architecturale (incluant le
granit, le calcaire, l'ardoise etdes le marbre) : plus de 42 400 kilotonnes
ont été extraites pour des revenus totalisant plus de 496 millions $ en
2013;
diamant : plus de 654 000 carats ont été extraites
pour des revenus totalisant plus de 403,5 millions $ la même année;
ciment : plus de 2 400 kilotonnes ont été exploitées pour des
revenus de plus de 329,4 millions $;
sable et gravier : plus
de 21 700 kilotonnes ont été exploitées pour des revenus de plus de 118
millions $;
tourbe : plus de 370 kilotonnes ont été
exploitées pour des revenus plus de 73,3 millions $;
silice
(quartz) : près de 660 kilotonnes ont été extraites pour des revenus de 43,7
millions $;
sel : des revenus totalisant 54 millions $ pour
la seule mine de sel au pays.
Pour ce qui des minéraux en exploration (la découverte de gîtes détenant potentiellement des ressources), il y a :
les minerais métalliques (des métaux non ferreux rares comme : la tantale, le lithium, le béryllium, le zirconium, le hafnium, le germanium, le gallium, ainsi que l’yttrium et le scandium);
les minerais non métalliques (pierres gemmes comme : le diamant, mais également l'aigue-marine, l'apatite, le quartz enfumé, la labradorite, la cordiérite, la pyope, l'amazonite, la gaspéite, la scapolite, etc.).
En 2015, l'ensemble de l'industrie minière a généré des revenus de 5,8 milliards, regroupait une cinquantaine d'entreprises et employait plus de 45 600 personnes.
En ce qui concerne le secteur de l'exploitation et du traitement des minerais, on y retrouvait 21 compagnies d'exploitation minière qui employaient plus de 13 600 travailleuses et travailleurs.
Près de 30 % de la main-d’œuvre de l’industrie minière devrait prendre sa retraite au cours des cinq prochaines années. Cet important besoin de main-d’œuvre pose aussi le défi d’intégrer rapidement un grand nombre de travailleurs aux particularités de l’emploi dans le secteur minier.
Toutefois, la plupart des grandes compagnies minières asument le coût de la formation.
Elle consiste en 10 modules de formation totalisant 172 heures.
Le nombre de modules requis peut varier en fonction du poste occupé.
Par exemple, un manœuvre en traitement des minerais aura besoin de compléter les 3 premiers modules totalisant 44 heures.
Un aide-boutefeu, aide-dynamiteur ou aide-foreur aura besoin de compléter 7 modules totalisant 108 heures.
Alors qu'un aide-opérateur d'équipements miniers ou un journalier des mines devra avoir complété la totalité des 10 modules.
Voici les 10 modules :
M
Module 2 : instructions générales (12 heures)
Module 3 : écaillage secondaire (16 heures)
Module 4 : échafaudage (8 heures)
Module 5 : consolidation du terrain (16 heures)
Module 6 : forage (32 heures)
Module 7 : matériel et équipement de sautage (8 heures)
Module 8 : déblaiement du minerai - treuil-râcloir (16 heures)
Module 9 : déblaiement du minerai - chargeuse pneumatique (24 heures)
Module 10 : déblaiement du minerai - chargeuse-navette (24 heures)
ENDROITS DE FORMATION :
Centre de formation professionnelle de la Baie-James (C.S.S. de la Baie-James) : à Chibougamau, Baie-James et Lebel-sur-Quévillon
Centre de formation professionnelle de Val-d'Or (C.S.S. de l'Or-et-des-Bois) : formation offerte à Val-d'Or, LaSarre, Amos, Saguenay ou Îles-de-la-Madeleine
Centre de formation professionnelle de l'Estuaire (C.S.S. de l'Estuaire) : à Baie-Comeau, Fermont et Port-Cartier