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SECTEUR : AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL

 

TECHNOLOGUE EN TRANSFORMATION DES ALIMENTS

DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.

 

Voir aussi le DEC en technologie de transformation des produits aquatiques

Consulte également les "liens recommandés" (dont des vidéos de technologues en transformation des aliments qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que technologue en transformation des aliments; tu auras pour tâches de contrôler et coordonner les opérations de production visant la transformation ou la fabrication de produits alimentaires de toutes sortes. Tu seras responsable de superviser le personnel ouvrier affecté à la production et de t’assurer du bon fonctionnement de l’ensemble des opérations.

 

En production, tu devras notamment :

En assurance et contrôle de la qualité, tu devras notamment :

En laboratoire, tu devras notamment :

Il existe plusieurs secteurs industriels où tu pourrais être appelé(e) à travailler : l’industrie de transformation des produits animaux (viandes, volailles, poissons, fruits de mer), l’industrie laitière (laiteries, fromageries, crémeries, yogourteries, etc), les industries de fabrication des produits alimentaires (boulangeries industrielles, pâtisseries industrielles, charcuteries industrielles, biscuiteries, fabricants de pâtes alimentaires, etc) et autres industries connexes.

 

En tant qu'inspectrice ou inspecteur d'aliments et de produits agricoles; tu seras responsable de surveiller, contrôler et vérifier les les conditions de salubrité, de qualité et de conditionnement des produits agricoles et des aliments afin de s'assurer de leur conformité aux normes prescrites de production, d'entreposage et de transport.

 

Tu devras notamment :

  1. réaliser des travaux d’inspection dans les établissements agroalimentaires en vérifiant notamment si les bâtiments, les installations, les équipements, les outillages, les procédés, les produits utilisés ou vendus et le bien-être des animaux sont conformes aux exigences de la législation et des règlements en vigueur

  2. visiter les bâtiments, les installations industrielles ou commerciales, certaines résidences ou tout autre lieu pour y réaliser une inspection périodique afin de détecter ou de constater les irrégularités ou les non-conformités

  3. effectuer des prélèvements ou autres interventions d’inspection (photographies, recherches, analyses, consultation, évaluation) en lien avec les plaintes, les enquêtes, les avis de non-conformité donnés et les toxi-infections alimentaires

  4. présenter des recommandations sur les actions à porter pour faire suite à ces inspections : saisir, confisquer, sceller, faire cesser ou restreindre les activités, prendre en charge les animaux ou prendre toute autre disposition

  5. participer à la vérification et à l’approbation des plans et devis des bâtiments de même qu’à l’acceptation des matériaux, des appareils et des accessoires

  6. émettre des constats d'infraction aux établissements qui ne sont pas conformes aux règlements en vigueur

  7. agir comme personne-ressource pour la clientèle, incluant les consommateurs

  8. etc.

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Aptitudes pour les sciences (biologiques, chimiques et physiques)

-         Bonnes habiletés et dextérité manuelles pour manipuler efficacement et délicatement les différents produits

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser les différents problèmes en production

-         Curiosité scientifique et sens logique pour être amené(e) à chercher comment un produit est fait

-         bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier les activités de production

-         Sens de l’observation pour observer et détecter des anomalies dans le processus de production

-         Minutie et précision car tu auras à manipuler adéquatement les divers produits tout en assurant de leur qualité

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable des opérations de transformation ou du laboratoire d’analyse

-         Sens de l’initiative car tu seras être de prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes

-         Sens de l’organisation car tu auras à entreposer de manière ordonnée les produits

-     Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres techniciens, des ouvriers à la production et des ingénieurs alimentaires(et parfois des biochimistes dans les laboratoires)

-         Facilité d’adaptation aux changements technologiques car la technologie des équipements évolue constamment

-         Connaissance de l’anglais car la plupart des publications spécialisées sont dans cette langue

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-         Analyste des produits alimentaires

-         Contremaître ou contremaîtresse en transformation des aliments

-         Contrôleur(e) de la qualité

-         Conseiller(ère) technique

-         Directeu(trice) d’usine (après expérience)

-         Gérant(e) de production (après expérience)

-         Inspecteur(trice) d’usine

-         Inspecteur(trice) des produits alimentaires

-         Planificateur(trice) de production

-         Préposé(e) à la préparation des produits

-         Préposé aux analyses organoleptiques, bactériologiques et biochimiques

-         Représentant(e) en produits alimentaires pour grossistes ou fabricants

-         Représentant(e) technique en équipements pour industries alimentaires

-         Superviseur(e) de la production

-         Superviseur(e) de la qualité

-         Technicien(ne) en microbiologie alimentaire

-         Technologue en développement de nouveaux produits

-         Technologue en génie alimentaire

-         Technologue en contrôle de la qualité des produits alimentaires

-         Technologue en procédés de fabrication alimentaire

-         Vérificateur(trice) de la qualité

EMPLOYEURS POTENTIELS :

·         Boulangeries industrielles

·         Brasseurs et distilleurs

·         Cabinets d'experts-conseils

·         Charcuteries industrielles

·         Fabricants de confiseries et croustilles

·         Fabricants de pâtes alimentaires

·         Fournisseurs d'équipements et de machines pour industries alimentaires

·         Grandes coopératives agricoles

·         Industries laitières  : lait de consommation, lait pasteurisée, fromages, crème, crème glacée, yogourt, etc.

·         Industries de transformation ou de fabrication de produits de fruits et légumes : jus, boissons, cocktails, conserves, sauces, bouillons, etc

·         Industries de transformation du poisson et fruits de mer

·         Industries de transformation de viandes et volailles

·         Pâtisseries industrielles

·         Usines d’embouteillage de boissons

·         Fabricants d'aliments pour animaux

·         Fabricants d'autres produits alimentaires : sauces, bouillons, assaisonnements, épices, sandwichs, mets préparés, etc

·         Gouvernement du Canada : Agence canadienne d’inspection des aliments

·         Gouvernement du Québec : Centre québécois d’inspection des aliments et de santé animale

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-         Polyvalence

-         Facilité d’adaptation aux changements technologiques

AFFILIATION À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :

 

Aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de pratiquer en tant que technicien(ne) ou technologue en procédés et qualité des aliments ou en transformation des aliments ou en génie alimentaire.

 

Par contre, il est recommandé de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec.

 

L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession.

 

PLACEMENT :

Selon les données disponibles au 31 mars 2021 :

Le placement est très bon, 80 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

35

28

27

0

 

Note 1hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 83 % en 2018; 68 % en 2016; 85 % en 2014 et 83 % en 2012).

 

Note 2 : pour plus de détails, consulte la section "perspectives d'avenir".

 

Source : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

Note 1 : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 20,15 $ en 2019; 18,00 $ en 2018; 19,05 $ en 2016 et 21,33 $ en 2014).

Note 2 : dans certaines grandes entreprises, il faut ajouter au taux horaire, une prime pour le travail de soir ou une prime pour le travail de nuit.

Note 3 : dans le secteur public et chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la fonction publique du Canada, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, conventions collectives des employés de grandes industries de transformation alimentaire et conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de fabrication alimentaire.

PORTRAIT DE LA PROFESSION:

Selon les données de 2022 d'Emploi-Québec

Il y avait plus de 5 000 techniciens(nes), technologues, superviseurs(euses) et coodonnateurs(trice) en transformation des aliments et fabrication de boissons et autres produits alimentaires;

et près de 1 000 techniciens(nes), contrôleurs(euses) et inspecteurs(trices) de la qualité des aliments, soit 6 % de la main-d'œuvre totale de l'industrie de la transformation alimentaire dans l'ensemble des régions du Québec.

Profession en majorité masculine, puisque 69 % de ces spécialistes étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 31 %.
Elle pourrait accueillir davantage de femmes.

L'âge moyen était de 40 ans.

Plus de 51 % des membres de la profession étaient âgés de moins de 45 ans dont seulement 4 % de moins de 25 ans.

Plusieurs technologues en transformation des aliments sont membres de l'Ordre des technologues professionnels du Québec.

La presque totalité occupaient un poste à temps complet, soit 96 %.

Selon l'Agence canadienne d'inspection des aliments ACIA; il y avait plus de 3 600 inspectrices et inspecteurs des aliments partout au pays (dont environ 1 100 au Québec) chargés de veiller à la salubrité dans les usines alimentaires (principalement les abattoirs), ainsi que dans les points d'entrée au pays des denrées alimentaires provenant de l'extérieur du pays.

Selon le MAPAQ; il y avait plus de 200 inspectrices et inspecteurs en agroalimentaire chargés(es) de veiller à la salubrité des restaurants et des épiceries partout au Québec.

Enfin, la Ville de Montréal détient ses propres inspecteurs(trices) (une trentaine) chargés de veiller à la salubrité des restaurants et des épiceries partout sur son territoire.

PERSPECTIVES D’AVENIR :  

Malgré la fermeture de quelques grandes usines alimentaires, ce qui a eu pour effet de rendre disponible bon nombre de travailleurs dans le domaine; de nombreuses PME ne réussissent pas à combler tous les postes disponibles.

L'industrie de la tranformation alimentaire compte près de 2 400 entreprises, réparties dans la majorité des régions du Québec, dont près de la moitié dans la grande région métropolitaine (Montréal, Montérégie, Laval, Laurentides et Lanaudière). On trouve aussi une forte concentration d'entreprises dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches.

Plus de 93 % de ces entreprises sont des PME de moins de 200 employés dont près de 40 % sont syndiquées.

Il y a une présentement une  pénurie partout en province de techniciens et de technologues en transformation des aliments, principalement au sein des PME qui comptent la plus forte proportion de travailleurs(euses) de l'industrie.

En 2022, la moitié des technologues et superviseurs(euses) en transformation d'aliments ou boissons étaient âgés de plus de 45 ans et prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés.

Ils obtiennent des postes en supervision des opérations de la production ou en laboratoire de contrôle de la qualité ou de développement de produits dans les grandes entreprises alimentaires

Alors que dans les PME alimentaires, ils obtiennent des postes en coordination ou en direction des opérations d'usine.

Les collèges reçoivent annuellement plus de 6 fois plus d'offres d'emplois provenant d'entreprises de partout au Québec par rapport au nombre de diplômés(es) disponibles. De plus, la plupart d'entre-eux obtiennent un emploi dans leur milieu de stage.

Par exemple, l'ITAQ reçoit annuellemlent 4 à 6 fois plus d'offres que de diplômés(es) disponibles, alors que la plupart avaient déjà obtenu une offre de l'entreprise qui les a accueilli lors du stage.

Selon une enquête réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec, plus de 40 % des entreprises interrogées lors de cette enquête affirment que c'est difficile de recruter de nouveaux techniciens et technologues compte tenu de la forte demande et du nombre insuffisant de candidats disponibles.

Plus de 58 % des entreprises interrogées avaient affirmé l'intention d'embaucher au moins un(e) technicien(ne) ou technologue en transformation des aliments au cours des prochaines années.

Selon les données du Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, le métier de technologue des aliments est l’un des 30 métiers de la formation technique présentant les meilleures perspectives d’avenir.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) aux procédés ou d'un(e) technicien(ne) en contrôle de la qualité au sein d'une PME agroalimentaire était de 56 200 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) inspecteur(trice) en agroalimentaire détenant 10 années d'expérience dans la fonction publique québécoise (MAPAQ) était de 64 100 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) inspecteur(trice) des aliments de l'Agence canadienne d'inspection des aliments ACIA ayant 10 ans d'expérience était de 69 600 $.

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) au contrôle de la qualité au sein des grands transformateurs alimentaires (viandes, volailles, grains, produits marins ou fruits & légumes) était de 69 700 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) aux procédés au sein des grands transformateurs alimentaires (viandes, volailles, grains, produits marins ou fruits & légumes) était de 70 800 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) aux procédés chez un grand fabricant d'aliments ou boissons était de 76 100 $;

et le salaire annuel moyen d'un(e) technicien(ne) au contrôle de la qualité chez un grand fabricant d'aliments ou boissons était de 76 200 $.

Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire et Emploi-Québec 

BREF PORTRAIT DE L'INDUSTRIE:

 

L'industrie québécoise de la transformation alimentaire est LE plus important employeur industriel au Québec, qui est présente dans presque tous les régions de la province et qui est un moteur économique de premier plan dans plusieurs régions et sous-régions (MRC) d'un bout à l'autre du territoire québécois.

 

L'industrie québécoise est divisée en 8 principaux sous-secteurs différents, soit :

§         Viandes et volailles (abattage, découpe, désossage et surtransformation et produits de la viande et de la volaille) : PLUS important sous-secteur de l'industrie agroalimentaire québécoise;  il avait un chiffre d'affaires évalué à 6,2 milliards $ en 2013 (dont 3,2 milliards $ en abattage de viandes surtout le porc et le boeuf, 1,7 milliards $ en abattage de volailles surtout le poulet, 1,2 milliards $ pour les graisses animales et preso de 390 millions $ pour les produits de la viande et de volaille tels que les charcuteries).

Il y avait plus de 165 entreprises (dont 34 abattoirs détenus par 30 entreprises sous inspection fédérale et autorisées pour le commerce interprovincial et international, 26 abattoirs sous inspection provinciale autorisées au commerce partout au Québec seulement, ainsi que 50 abattoirs pour la vente au détail seulement ou abattage à forfait soumis à une nouvelle réglementation provinciale) qui employaient plus de 18 600 travailleuses et travailleurs.

Parmi ces dernières, on retrouve : 25 abattoirs de porcs, 24 abattoirs de volailles (poulets et dindons principalement ), 21 abattoirs de veaux, 20 abattoirs de boeufs, 20 abattoirs d'ovins (moutons), 16 abattoirs de chevaux, 14 abattoirs de caprins (chèvres), 13 abattoirs de gibiers (cerfs, sangliers, bisons, wapitis, etc.), ainsi que 5 abattoirs de lapins.

Il comprend des produits tels que : porc, boeuf, veau, mouton, cheval, poulet, dinde, lapin, viandes de la chasse (caribou, orignal, chevreuil), autres volailles (autruche, émeu, faisan, canard, cailles, etc). On retrouve aussi les produits de surtransformation comme les oeufs d'incubation, poussins et la chair de poulet.

§         Boulangerie et pâtisserie (incluant biscuits et craquelins) :  second sous-secteur en importante, il regroupait l'ensemble des produits fabriqués en boulangerie, en pâtisserie et en usine de pâtes alimentaires sauf les confiseries et chocolats. Bien qu'il ne soit pas le sous-secteur le plus important en nombre d'emplois, c'est celui ayant le plus grand nombre d'entreprises.

En 2016, c'était un marché de 1,9 milliards $ (dont 1,3 milliards $ pour les pains et autres produits de boulangerie et de pâtisserie, 320 millions $ pour les biscuits et craquelins et 209 millions $ pour les pâtes alimentaires).

On retrouvait 469 entreprises (dont 16 boulangeries-pâtisseries industrielles, 15 fabricants de pâtes alimentaires, une dizaine de boulangeries et pâtisseries artisanales et plus de 530 boulangeries et/ou pâtisseries commerciales) qui employaient plus de 12 800 travailleuses et travailleurs dans toutes les régions de la province.

Plus de la moitié des entreprises ont moins de 5 employés (fabrication artisanale), plus du tiers ont moins 100 employés (nature commerciale ou industrielle), alors seulement 29 entreprises ont plus de 100 employés (fabrication industrielle).

Voici quelques exemples de produits fabriqués : produits de pâtisserie (biscuits, craquelins, bretzels, gâteaux frais ou congelés, cornets et gaufrettes de crème glacée, pâtes réfrigérées ou congelées, croûtes de tartes non cuites, pâtisseries de spécialités,  mélanges de farine pour gâteaux, beigne, crêpes et autres pâtisseries non cuites réfrigérées ou congelées); produits de boulangerie (pains conventionnels, pains de spécialité, beignes frais ou congelés, brioches frais ou congelés, croissants frais ou congelés, pâtisseries de spécialités, autres produits de boulangerie), autres (tortillas, pâtes alimentaires sèches, pâtes alimentaires fraîches, pâtes alimentaires orientales).

§         Produits laitiers : C'est le troisième plus important sous-secteur de cette industrie qui avait un chiffre d'affaires de 6,4 milliards $ en 2016 (dont plus de 4,1 milliards $ pour les fromages et le beurre, 2,2 milliards $ pour le lait de consommation, 40 millions $ pour la crème glacée et les desserts glacés, 30 millions $ pour le yogourt et 30 millions $ pour les autres produits laitiers).

Il comprenait 127 entreprises (96 fromageries dont la majorité sont artisanales dont 8 fabriquent également du yogourt, 20 en fabrication de crème glacée et desserts congelés, 7 entreprises ayant 14 usines pour le lait de consommation, 7 en fabrication de yogourt et environ 10 pour les autres produits laitiers) et qui employaient plus de 10 200 travailleuses et travailleurs.

Il comprend des produits tels que : lait de consommation (lait au chocolat, lait aromatisé, lait biologique, lait concentré, lait délactosé, lait de poule, lait de brebis, lait de chèvre, lait de vache, lait U.H.T.); fromages (de lait de brebis, de lait de chèvre, aux fruits, brie, camemberg, cheddar, cottage, en crème, à tartiner, gouda, harti,  monterey jack mozzarella, parmesan, persillé, provolone, ricotta, de spécialité); beurre (assaisonné, biologique, de brebis, de chèvre, de lactosérum ou de lait de vache); crèmes (biologique, sure, à l'italienne, fouettée, de lait de brebis, de lait de chèvre ou de lait de vache); yogourt (à boire, de lait de brebis, de lait de chèvre, glacé ou de lait de vache); produits congelés (friandises glacées, crème glacée, garnitures pour crème glacée, sorbet, yogourt glacé, etc) et autres produits à base de lait.
 

§         Boissons (alcoolisées et non alcoolisées) : cet important sous-secteur en importance de l'industrie alimentaire. En 2016, il avait un chiffre d'affaires évalué de 2,2 milliards de $ (excluant les produits du tabac, dont 1,4 milliards $ pour les brasseries, plus de 400 millions $ pour les boissons gazeuses et de glace, plus de 140 millions $ pour les vins, plus de 125 millions $ pour les spiritueux et autres alcools et près de 125 millions $ pour autres boissons non alcoolisées (sauf jus et boissons aux fruits naturels).

On retrouvait 148 entreprises (dont 3 grands brasseurs, 76 petites brasseries, 43 artisans brasseurs, 29 vignobles ou vineries, env 20 embouteilleurs d'eau de source ou d'eau minérale, 13 fabricants de boissons nutritives et autres boissons, sauf jus et boissons aux fruits ou aux légumes, 7 fabricants de d'autres boissons alcoolisées, 6 embouteillleurs ou fabricants de boissons gazeuses et 1 distillerie) qui employaient plus de 10 900 travailleuses et travailleurs (dont 4 000 au sein des grands brasseurs, 1 000 chez les embouteilleurs et fabricants de boissons gazeuses, 200 dans les distilleries, 200 chez les embouteilleurs d'eau et 400 dans les vineries).

Parmi ces entreprises, 85 % d'entre-elles emploient moins de 25 personnes (dont plusieurs petites entreprises artisanales comme des cidreries, microbrasseries, microdistilleries et vignobles).

Il comprend des produits tels que : eaux embouteillées, boissons gazeuses, lait de soya, breuvages aux arômes de fruits, boissons alcoolisés (bière, vins, spiritueux, alcools), boissons distillées (lait de poule alcoolisé, whiskey, boissons mélangées alcoolisées, autres boissons distillées, etc).

§         Fruits et légumes : Ce sous-secteur avait un chiffre d'affaires évalué à plus de 2,0 milliards $ en 2016 et comprenait 88 entreprises (dont 45 en conservation, marinage et séchage de fruits et légumes et fabrication de mets préparés à base de légumes, 33 en fabrication de jus ou autres boissons de jus ou de légumes et 12 en fabrication de mets congelés) qui employaient plus de 5 100 travailleuses et travailleurs (dont plus de 45 % des emplois proviennent des 2 plus gros employeurs de ce sous-secteur).

Voici quelques exemples de produits transformés : mise en conserve, séchage et marinage (aliments pour bébés, mise en conserve de fèves au lard, mise en conserve de soupes, bouillons en sécherie, mélanges à soupe en sécherie, confitures et gelées, mise en conserve de jus de fruits ou de légumes, fabrication de boissons de jus de fruits ou de légumes, fabrication de ketchup, marinage de fruits et légumes, déshydratation de fruits et légumes, mise en conserve de fruits de toutes sortes dont pommes, fraises, framboises, bleuets, etc, mise en conserve de légumes de toutes sortes comme carottes, pommes de terre, oignons, etc;

On y fabrique des aliments congelés (concentrés de jus de fruits congelés, jus de fruits ou de légumes congelés, pizza congelée, frites, mets préparés à base de légumes, desserts congelés à base de fruits, congélation de fruits et légumes, etc.; des mets préparés frais à base de légumes (salades, sandwichs, mets végétariens, etc.); ainsi que des jus, jus biologiques et boissons aux fruits ou aux légumes (jus de pomme, jus d'orange, jus de raisin, jus de tomate, jus de canneberge, jus de fruits des champs, jus d'ananas, jus de mangue, jus de pamplemousse, jus de poire, jus de fruits tropicaux, smoothies, autres boissons, cocktails et limonades aux fruits, jus de carottes, jus de betterave, autres boissons ou cockails aux légumes, etc.).

§         Sucre et confiseries (incluant croustilles et grignotines) : Dans ce sous-secteur on y fabrique et raffine le sucre, on y fabrique des chocolats et divers types de confiseries. Les revenus étaient évaluées à 1,5 milliards $ en 2016 (dont 170 millions $ pour les confiseries non chocolatées, 160 millions $ pour les confiseries chocolatées, ainsi que plus de 870 millions $ pour le sucre raffiné).

On retrouvait 98 entreprises qui employaient 3 800 travailleuses et travailleurs. Plus de 90 % de ces entreprises sont des PME ayant moins de 50 employés, alors près de 70 % des emplois proviennt des 10 plus gros employeurs du sous-secteur.

Voici quelques exemples de produits fabriqués ou transformés : chocolat et confiseries chocolatées (barres de granola enduits de chocolat, boissons instantanés au chocolat, barres de chocolat, chocolats divers, autres confiseries faits avec du chocolat); confiseries non chocolatées (barres de granola sans chocolat, barres de bonbons sans chocolat, noix enrobés de bonbons, guimauve, gommes à mâcher, bonbons glacés, pastilles pour la toux sauf les préparations pharmaceutiques, autres confiseries); aliments à grignoter (croustilles et grignotines, beurre d'arachide, mise en conserve de noix, bretzels durs, popcorn, transformation de graines ou de céréales en aliments à grignoter et autres aliments connexes); fabrication et raffinage du sucre (fabrication de mélasse, fabrication de sucre à glacer, fabrication du sucre de table, raffinage du sucre de betterave, raffinage du sucre de canne), etc.

§         Produits marins :  c'était un marché de plus de 504 millions $ en 2016, qui comptait plus de 45 entreprises ayant près de 100 usines de transformation des produits de la mer employaient plus de 1 900 travailleuses et travailleurs allant du simple manoeuvre en transformation en passant par le technologue en transformation des produits jusqu'à l'ingénieur alimentaire. Parmi ces emplois, 75 % proviennent des 3 plus gros employeurs de ce sous-secteur.

Ces entreprises ne se retrouvent pas seulement en Gaspésie ou en Côte-Nord, mais aussi dans le Bas-St-Laurent, en Montérégie, à Québec, en Chaudière-Appalaches, au Saguenay et Lac St-Jean, dans les Laurentides, etc.

Plusieurs types de produits y sont transformés comme les poissons, le crabe, le homard, les crevettes, herbes marines, conservation de soupes de poissons, conservation de soupes de crevettes et mollusques, fabrication de graisses, d'huiles et de farine de produits marins, etc. Ils sont filetés, salés-séchés, fumés, décortiqués, congelés, surgelés ou panés.

On y fabrique des mets préparés congelés, des conserves, de l'emballage des produits frais, etc.
 

§         Autres : on retrouve également les secteurs suivants : assaisonnements et additifs alimentaires, produits nutraceutiques et aliments nutritifs, produits de l'érable, farine et céréales, Autres produits alimentaires à consommation humaine, ainsi que les aliments pour animaux (de ferme ou de compagnie).

En 2016, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.

 

Plus de 45 % des ventes des produits alimentaires québécois sont effectuées au Québec (porc, poulet, produits laitiers, légumes frais, fruits frais, boissons de fruits ou de légumes, produits de l'érable, boissons alcoolisées surtout bières); 32 % dans le reste du Canada (produits laitiers, porc, poulet, légumes de transformation, poissons et fruits de mer, sirop d'érable et produits de l'érable, fruits, jus, boissons alcoolisées); ainsi que 23 % à l'international dans plus de 100 pays.

 

On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 6 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 64 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec, Lanaudière et Bas-St-Laurent.

 

Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.

 

Bien qu'on retrouve quelques grandes entreprises de transformation alimentaire, ce sont les petites et moyennes entreprises que l'on retrouve en plus proportion et ce, partout au Québec.

 

Bien qu'on retrouve ces entreprises un peu partout au Québec, elles sont principalement concentrées dans les régions de la Montérégie, de Montréal, de Lanaudière, de Chaudière-Appalaches et de Québec.

 

Selon les données d'Emploi-Québec, les technologues en transformation des aliments représentaient 10 % de l'ensemble des personnes qui travaillaient au sein de l'industrie d donc l'un des plus importants employeurs pour ces spécialistes.

 

Presque toutes les régions sont favorables à l'emploi dans ce domaine, mais tout particulièrement :

la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Centre-du-Québec, Québec, Laurentides, Bas-St-Laurent et Laval.

 

Sources : Ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire du Canada, Ministère de l'Agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec, Industrie Canada, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire, l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec et ICRIQ.

 

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

Voir aussi la section "autres formations" 

Le Diplôme d’études collégiales en technologie des procédés et qualité des aliments D.E.C. a une durée totale de 3 ans offert à temps complet de jour.

 

Au cours de la première année; tu apprendras les notions fondamentales (chimie, microbiologie, physique, statistique) appliquées aux sciences des aliments, tu exploreras le différents équipements utilisés en industrie et leurs principes de fonctionnement et tu seras initié aux techniques d'évaluation sensorielle des aliments pour évaluer scientifiquement leur couleur, leur goût, leur odeur et leur texture.

 

Tu auras des cours d'introduction à la profession, mathématiques appliquées au domaine alimentaire, introduction à la microbiologie, chimie des solutions, salubrité et innocuité alimentaire, santé/sécurité et hygiène au travail, caractérisation des constituants chimiques microbiologie alimentaire 1, les analyses physicochimiques des aliments, principes de fonctionnement des équipements industriels en fabrication alimentaire et méthodes d'évaluation sensorielle.

 

Enfin, tu réaliseras ton premier stage rémunéré de 12 à 16 semaines en milieu professionnel au cours du trimestre d'été, si tu as choisi la formule alternance travail-études ATE.

 

Au cours de la deuxième année; tu découvriras les méthodes d'analyse scientifique des aliments (microbiologique, biochimique et physico-chimique), tu seras familiarisé avec les notions en fermentation alimentaire (lactique, alcoolique et acétique) tu exploreras les méthodes de conservation, de conditionnement et de stabilisation des aliments et tu apprendras les principes de fonctionnement des équipements industriels..

 

Tu auras des cours en technologie des fermentations alimentaires, technologies de stabilisation des aliments, microbiologie alimentaire 2, changements physico-chimiques des constitutants alimentaires, conservation et règlementation, formulations alimentaires, traitements thermiques de conservation des aliments, procédés de transformation du lait, introduction à l'automatisation industrielle, notions de dépannage d'installations et d'équipements industriels, contrôle du traitement et de la transformation des végétaux (principalement des fruits et légumes et les jus) et procédés de transformation du lait.

 

Enfin, tu réaliseras ton second stage rémunéré de 12 à 16 semaines en milieu professionnel au cours du trimestre d'été, si tu as choisi la formule alternance travail-études ATE.

 

Au cours de la troisième année; tu apprendras les méthodes de contrôle et de transformation des aliments, tu seras familiarisé avec les systèmes et les méthodes d'inspection et de contrôle de la qualité des procédés et des produits et tu apprendras à coordonner et superviser une équipe de production en industrie alimentaire.

 

Tu auras des cours en contrôle et transformation des produits carnés (saucissons fermentés séchés et de produits saumurés et fumés), contrôle et transformation des produits laitiers (notamment les fromages) et coproduits laitiers, contrôle et transformation des produits carnés des produits céréaliers, les systèmes d'assurance-qualité en usine alimentaire, notions en nutrition, emballage et étiquetage des produits alimentaires, gestion des ressources humaines en industrie alimentaire, la réalisation d'un projet technique en procédés de transformation et enfin, la réalisation d'un stage de fin d'études en industrie alimentaire d'une durée de 10 semaines.

 

Note : le nom, le contenu et la répartion des cours par trimestre peuvent varier d'un collège à un autre.

 

Le Diplôme d’études collégiales en technologie de la transformation des produits aquatiques D.E.C.  a une durée totale de 3 ans offert à temps complet de jour.

 

Le programme est offert par modules, chacun des 3 modules visent une fonction de travail distincte. Bien qu'un cheminement-type est proposé, ils peuvent être suivis dans un ordre différent.

 

L'étudiant qui complète avec succès un module se voit décerner un certificat émis par le collège. Au terme des trois modules de formation, après avoir réussi l'épreuve synthèse de programme et l'épreuve uniforme de langue, tu obtiendras ton diplôme d'études collégiales en Techniques de transformation des produits aquatiques.

 

Au cours de la première année qui correspondant au module 1 : gestion de la qualité; tu apprendras les notions fondamentales relatives aux sciences aliments et aux espèces aquatiques (biologie, chimie, microbiologie), tu seras familiarisé avec les méthodes de contrôle et de gestion de la qualité des produits et tu seras initié aux techniques d'évaluation sensorielle des produits marins pour évaluer scientifiquement leur couleur, leur goût, leur odeur et leur texture. Enfin, tu seras initié au milieu professionnel en gestion de la qualité.

 

Tu auras des cours sur les connaissances de bases sur les espèces aquatiques, chimie alimentaire, salubrité en milieu de travail, environnement hygiénique et sécuritaire en bioalimentaire, lois et règlements nationaux et internationaux en qualité des aliments, évaluation de la qualité organoleptique (évaluation sensorielle des aliments), microbiologie alimentaire, mise en place d'un système de qualité, gestion et contrôle de la qualité en industrie bioalimentaire, ainsi qu'un stage en gestion de la qualité d'une durée de 3 semaines en industrie

 

Au cours de la deuxième année qui correspond au module 2 : production; tu apprendras à faire fonctionner et entretien les équipements de production, tu seras familiarisé avec les différentes méthodes et procédés de transformation primaire, secondaire et tertiaire des produits marins, tu apprendras les différents aspects administratifs de la gestion de la production et de l'entreposage en industrie et enfin, tu appliqueras tes connaissances acquises dans entreprise réelle de transformation de produits aquatiques.

 

Tu auras des cours en nettoyage et assainissement des lieux de travail, entretien préventif de l'équipement, bonnes pratiques en production bioalimentaire, fonctionnement et opération des équipements de production (convoyeurs, serpentins de réfrigération, système de prérefroissement, congélateurs à saumure, rouleaux extracteurs de chair pour homards/crabes, fumoir à poisson, etc.), procédés de transformation primaire (éviscération, filetage, épiautage, parage et mirage), procédés de transformation secondaire (séchage, fumage, etc.), procédés de transformation tertiaire (givrage, hachage, applications d'additifs, etc), valorisation des coproduits (résidus de production, rejets, parties non consommables, huiles, etc.), gestion de la production et informatique, gestion des approvisionnements et des stocks, gestion des ressources humaines, ainsi qu'un stage en production en industrie d'une durée de 3 semaines.

 

Au cours de la troisième année qui correspond au module 3 : développement et commercialisation; tu apprendras les méthodes et techniques d'emballage et de conservation postproduction des produits aquatiques, tu exploreras les nouvelles technologies et de nouveaux procédés de transformation et méthodes de conservation permettant d'optimiser la production, tu seras familiarisé avec les aspects de la commercialisation des produits de la mer et enfin, tu intègreras le milieu professionnel en commercialisation au sein d'un transformateur-grossiste ou d'un distributeur de produits marins.

 

Tu auras des cours sur les additifs alimentaires, emballage et conditionnement alimentaires, commercialisation des produits aquatiques, méthodes d'analyse sensorielle des aliments, optimisation et développement des procédés, développement et conservation des aliments, gestion de projet, ainsi qu'un stage/projet en commercialisation de produits aquatiques d'une durée de 3 semaines.

 

ENTENTES DEC-BAC :

 

Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?

 

Consulte la page suivante

 

Il permet de terminer la formation technique et ton baccalauréat dans un temps plus court et obtenir les 2 diplômes.

 

Voici les ententes actuellement offertes :

 

DEC-BAC en sciences et technologie des aliments (en 6 ans au lieu de 7)

(DEC en technologie des procédés et qualité des aliments + Baccalauréat en sciences et technologie des aliments) :

o        Entente avec le Cégep régional de Lanaudière à Joliette et l’Université Laval

o        Entente entre le Cégep de Maisonneuve et l'Université Laval

o        Entente entre l'Institut de technologie agroalimentaire du Québec  ITAQ, campus de La Pocatière et l'Université Laval 

o        Entente avec l'Institut de technologie agroalimentaire du Québec  ITAQ, campus de Saint-Hyacinthe et l’Université Laval

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

 

L’Université Laval reconnaît la formation obtenu dans ce programme, c’est pourquoi elle reconnaît un certain nombre de cours du DEC en tant qu’équivalents à certains cours universitaires de base.

 

Voici les ententes actuellement offertes :

(titulaires du D.E.C. en technologie des procédés et qualités des aliments)

·         l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 18 crédits aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en génie alimentaire

·         l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 12 crédits aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Certificat en sciences et qualité des aliments

·         l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 11 crédits aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en microbiologie (diplômés du Cégep régional de Lanaudière à Joliette seulement)

·         l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 9 crédits aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en agronomie

·         l'Université Laval pourra reconnaître jusqu'à 6 crédits aux titulaires de ce D.E.C. dans le cadre de son Baccalauréat en agroéconomie

·         l'UQAM pourra reconnaître jusqu'à 30 crédits (cote R de 22,0 ou +)aux titulaires de ce dans le cadre de son Baccalauréat en biochimie

·         l'Université Mcgill pourra reconnaître certains cours collégiaux comme équivalents à des cours universitaires de base dans le cadre de son Baccalauréat en sciences des aliments, mais les équivalences varient selon la qualité du dossier scolaire de l'étudiant)

ÉTUDES UNIVERSITAIRES :

 

Ce programme vise à t’intégrer au marché du travail, mais tu pourras aussi poursuivre tes études à l’université au :

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-         Détenir le D.E.S. et avoir réussi les cours suivants du secondaire :                                                                

      TS ou SN 4e (anciennement mathématiques 436) ou son équivalent

STE ou SE 4e (anciennement sciences physiques 436) ou son équivalent

 

Note 1 : il est recommandé d’avoir suivi le cours chimie 5e (chimie 534) ou son équivalent

 

Note 2 : pour connaître les équivalences des préalables à l’éducation aux adultes, consulte la  page suivante

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Aucun contingentement à ce programme

 

Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis.

 

admissions également ouvertes à l'hiver à Lanaudière

ENDROITS DE FORMATION :

Qu'est-ce que l'alternance travail-études ?

AUTRES FORMATIONS :

Il existe également des programmes d’Attestation d’études collégiales A.E.C. de courte ou moyenne durée.

Exigences :

détenir un D.E.S. ou D.E.P. ou l'équivalent

ET, soit avoir quitté les études pendant moins 1 année scolaire à temps complet (ou 2 sessions consécutives)

OU ayant complété au moins 1 année d'études postsecondaires échelonnée sur un période d'1 an ou +. 

Voici quelques exemples de programmes (consulte la section « formation continue »

Note : ces programmes exigent d’avoir réussi les maths TS ou SN 5e ou 536 ET chimie 5e ou 534 ou leurs équivalents 

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu désires avoir l’avis de technologues en transformation des aliments sur leur métier, alors regarde  les vidéos suivants :

Pour une liste d'entreprises de transformation alimentaire, consulte le Portrait de l'industrie de la transformation alimentaire

 

autres liens

-         Agri-Québec : répertoire agricole et agroalimentaire où tu trouveras toutes sortes de ressources

-         Carrefour bioalimentaire du Québec : site du MAPAQ où l’on retrouve un répertoire des entreprises oeuvrant dans le milieu agricole et agroalimentaire

-         Catelli : site de cet important fabricant de pâtes alimentaires ayant une usine à Montréal

-         Conseil des ressources humaines en biotechnologies : infos sur les carrières et les perspectives dans ce secteur

-         Ministère de l’Agriculture et agroalimentaire Canada

-         Ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec MAPAQ

-         Randonnée agroalimentaire : site d’information sur l’industrie agroalimentaire et répertoire d’entreprises agroalimentaires du Québec

-         Semaine de l’agriculture, de l’alimentation et de la consommation

 

 

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