Retour à la page du secteur transport
SECTEUR :
TRANSPORT
Consulte aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos de répartiteurs qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que répartitrice ou répartiteur en transport routier; tu seras responsable de coordonner de façon efficace et sécuritaire la circulation les véhicules d'une entreprise de transport routier (autobus de transport en commun, voitures de livraison, camions de livraison, dépanneuses, etc.) dans un territoire précis (une région spécifique, toute la province, tout le pays, selon le type d'entreprise).
Tu auras pour tâches de :
Planifier les cueillettes et les livraison;
Organiser les horaires et les déplacements et établir les itinéraires et les cédules de travail;
Répartir les chauffeurs (camions de livraison, autobus, taxis, etc.) et surveiller les parcours afin d'assurer le respect des horaires et de résoudre les problèmes opérationnels;
Recueillir toutes les données nécessaires (accidents, travaux routiers, routes enneigées ou glissantes, feux de circulation défectueux, circulation dense, etc.) et de les transmettre en temps réel aux conducteurs des véhicules et de leur trouver un itinéraire alternatif afin d'optimiser la sécurité, la qualité et la rapidité du service de transport de l'entreprise;
Régler et à contrôler les mouvements, de la position, la route, la vitesse et la progression des véhicules de transport sur la route dans les zones de grande circulation à l'aide d'informations provenant d'un système de positionnement GPS, de systèmes de gestion et répartition du trafic routier et des informations fournies par les autorités municipales, policières et de Transports Québec;
Tenir à jour un registre sur les renseignements concernant la circulation et les incidents qui sont arrivés et toutes informations pertinentes;
Tenir à jour des registres manuels et informatisés de la distance parcourue, de la consommation de carburant, des réparations et des autres dépenses, et préparer des rapports.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Bonne vision
- Très bonne diction : pour communiquer clairement pour tes indications aux conducteurs des véhicules
- Excellente approche-client : car tu auras prendre les appels de la clientèle (entreprise de taxi ou de remorquage par exemple)
-
Facilité à travailler avec les ordinateurs : car ils seront des
principaux outils de travail
-
Sens de l’organisation : pour être en mesure de
planifier et de programmer efficacement les horaires et les mouvements de
circulation
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable de fournir
les informations les plus précises et les plus pertinentes nécessaires aux
navires
-
Excellent jugement (sûr et rapide) car tes décisions devront être
même temps : les meilleures, les plus sécuritaires et les plus rapides
-
Esprit d’analyse et synthèse car tu auras à analyser toutes les
situations pour être intervenir s’il y a un problème ou une urgence
-
Capacité à la résolution des problèmes tu auras à résoudre divers
problèmes efficacement et rapidement
-
Autonomie et débrouillardise pour être capable de
prendre des décisions seul(e)
-
Être éveillé à tout changement pour être prêt à intervenir à tout
moment à toute situation
- Facilité à travailler sous pression et avec le stress : tu devras être capable de travailler lors de situations problématiques (ex : tempêtes, verglas, accidents majeurs)
- Bonne maîtrise de langue anglaise dans certaines organisations afin de transmettre les informations au personnel anglophone
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Commis en transport
- Horairiste
- Préposé(e) aux télécommunications
- Technicien(ne) des mouvements
(Forces armées) formation offerte par les Forces
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Entreprises de camionnage
- Entreprises de transport en commun
- Entreprises d'autocars
- Entreprises de taxi
- Entreprises de remorquage
- Entreprises de courriers
- Entreprises de livraison
- Entreprises spécialisées en gestion logistique
- Chaînes de magasins (pour leurs centres de distribution)
- Compagnies de télécommunications
- Certaines grandes entreprises manufacturières
- Hydro-Québec
- Gouvernement du Québec (Ministère des Transports)
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
- Emplois sur quarts de travail (jour/soir/nuit)
- Très bonne connaissance du territoire desservi
- Connaissance de l'anglais souvent demandé (souvent le bilinguisme est exigé)
- Bonne connaissance de la règlementation du transport
PLACEMENT :
Aucune donnée disponible
SALAIRE :
Selon les données de 2022 :
Le salaire moyen en début de carrière pour un(e)
contrôleur(e) de la circulation était de :
- 16,75 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME en transport routier
- 19,23 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que répartiteur(trice) de la flotte au sein des grandes entreprises de commerce au détail
- 20,40 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que répartiteur(trice) ou horairiste au sein des grandes entreprises privées de transport par autobus
- 20,42 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que commis-répartiteur(trice) des équipes sur la route au sein des grandes entreprises de télécommunications
- 22,45 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que répartiteur(trice) ou horairiste au sein des grandes entreprises de messagerie
- 22,84 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que répartiteur(trice) ou horairiste au sein des grandes entreprises privées de transport de marchandises
- 19,60 $/heure (35 hres/sem) en tant que préposé(e) aux télécommunications dans la fonction publique québécoise (Transports Québec notamment)
- 19,95 $/heure (35 hres/sem) en tant que commis à la répartition de la flotte à Urgences santé
- 22,54 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'inspecteur(trice) en transport scolaire dans les centres de services scolaires
- 24,97 $/heure (32,5 ou 33,5 ou 33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que préposé(e) à la répartition ou répartiteur(trice) ou technicien(ne) en répartition du matériel de transport au sein des municipalités de taille moyenne (20 000 à 99 999 habitants)
- 25,27 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que préposé(e) à la répartition ou répartiteur(trice) ou technicien(ne) en répartition du matériel de transport au sein des grandes municipalités (100 000 habitants et plus)
- 28,73 $/heure (35 hres/sem) en tant que préposé(e) à la répartition chez Hydro-Québec
- 28,98 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que répartiteur(trice) ou commis en répartition en transport adapté au sein des grandes entreprises publiques de transport urbain
- 29,25 $/heure (33 ou 33,75 ou 35 ou 36,25 hres/sem selon les organisations) en moyenne en tant que répartiteur(trice) ou technicien(ne) à la répartition ou commis en répartition au sein des grandes entreprises publiques de transport urbain
-
- 34,13 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que commis en gestion de la flotte à Énergir (anciennement "Gaz métro")
-
- 101,96 $/jour avec le grade de soldat/matelot 2e classe en tant que technicien(ne) des mouvements (et augmente à 162,52 $/jour après 3 ans avec le grade de caporal/matelot 1ère classe) au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Sources : Emploi-Québec, Conseil du Trésor du Québec, Forces canadiennes, Syndicat des employés de techniques professionnelles et de bureau d'Hydro-Québec, Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun de Montréal STM, Syndicat des employés professionnels et de bureau de Gaz métro, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Laval, conventions collectives des fonctionnaires municipaux de la plupart des grandes municipalités, conventions collectives des employés municipaux de plusieurs municipalités de taille moyenne conventions collectives des employés de soutien de plusieurs entreprises publiques de transport urbain et interurbain, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de messagerie et conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de transport de marchandises ou de personnes.
Selon
Près de 53 % étaient des femmes, alors qu'elles représentaient 41 % en 2018 et 33 % en 2015.
33 % étaient titulaires une attestation ou un diplôme d'études collégiales (tels que l'A.E.C. ou le D.E.C.) ou d'un certificat de premier cycle universitaire
26 % ne détenaient qu'un diplôme d'études secondaires D.E.S. ou l'équivalent
21 % avaient complété des études universitaires
14 % détenaient un certificat ou un diplôme d'une école de métier (tel que le D.E.P. en transport par camion)
6 % n'avaient pas complété leurs études secondaires
PERSPECTIVES
D’AVENIR :
Donc, ces entreprises ont besoin de personnel qualifié connaissance très bien l'ensemble du territoire nord-américain (notamment ses routes et autoroutes principales) et pouvant s'exprimer en anglais et en français (principalement à l'oral, mais aussi à l'écrit pour les différents documents en transport). Près de la moitié des entreprises québécoises en transport de marchandises ou de passagers possèdent une flotte de 5 à 10 véhicules.
L'industrie du transport routier a constamment besoin de main-d'œuvre dont des répartiteurs(trices). Bien que la demande soit beaucoup moins forte que pour les conducteurs(trices) de véhicules lourds, les perspectives restent très bonnes pour les répartiteurs et répartitrices.
Les entreprises publiques de transport urbain (dont la Société de transport de Montréal) embauchent également plusieurs répartitrices et répartiteurs.
Plus de 40 % des répartiteurs(trices) et horairistes sont âgés de 45 ans et plus qui devront prendre leur retraite et devront être remplacés au cours des prochaines années.
Selon
Elle comprend les entreprises du camionnage et les entreprises de la messagerie et de la livraison pour le transport de marchandises;
Ainsi que les entreprises du transport par autobus et les entreprises de taxi et de limousine pour le transport de passagers.
Enfin, elle comprend également toutes les entreprises fournissant des activités de soutien aux entreprises de transport routier de marchandises et/ou de passagers.
C'est une industrie parmi les plus importantes tant pour l'économie de la province que pour l'économie des régions qu'elles soient un grand centre ou une région rurale éloignée.
Que ce soit pour le transport de marchandises ou le transport de passagers, on retrouve cette industrie partout au Québec, ce qui en fait le second secteur économique le plus important derrière le commerce au détail.
En 2015, Elle a généré des revenus totalisant plus de 10,8 milliards $
Elle regroupait plus de 45 000 entreprises qui employaient plus de 280 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs, mécaniciens, autres employés d'entretien, répartiteurs, manutentionnaires, spécialistes en logistique du transport, personnel de bureau, gestionnaires, etc).
L'industrie du transport routier est divisée en 5 secteurs, soit :
Le transport par camion
(aussi appelée "industrie du camionnage"
ou "industrie du transport de marchandises") : il est le plus important
sous-secteur de l'industrie du transport routier, mais également plus
important secteur de l'industrie du transport. Selon Statistique Canada,
plus de 90 % des produits de consommation des canadiens sont transportés et
livrés par camion.
L'industrie québécoise du camionnage est
un moteur
économique fort important,
puisqu'elle a généré des revenus de plus de 3,8 milliards $ en 2015, soit plus
de 35 % de l'ensemble de l'industrie du transport routier.
Selon
la dernière enquête réalisée par Transports Québec en
2013; il y a eu plus de 350 000 déplacements interurbains de camions sur les
routes du Québec par semaine, c’est 40 % de plus qu’en 1999. Ces déplacements
ont totalisé 215,4 millions de kilomètres (95,3 millions en 1999), pour une
moyenne par déplacement d’un peu plus de 700 km.
Ces camions ont
transporté 3,4 millions de tonnes de marchandises (en comparaison de 2,3 millions en 1999), soit
une moyenne d’un peu plus de 18 t par véhicule ayant de la marchandise à bord
(en comparaison de 14 t en 1999). Fait intéressant, 2,8 millions de tonnes par semaine
représentent 60 kg de marchandise par jour par habitant du Québec.
Dans la seule agglomération de Montréal, plus de 24 300 camions et
tracteurs routiers y ont circulé au cours de cette même année.
Plus de 55 % des produits transportés au Québec sont effectués par camion,
parmi ceux-ci on retrouve principalement : les produits forestiers (19 % du
marché), les denrées alimentaires (19 %), produits fabriqués pour la
consommation domestique (17 %), les produits manufacturés divers (11 %), les
produits métallurgiques (11 %), les produits pétroliers (6 %), les produits
chimiques (5 %), les produits automobiles (5 %) et autres (7 %).
Elle comprend :
Transport de marchandises diverses : comprend toutes les
entreprises dont l'activité principale consiste à fournir des services de
transport par camion, localement ou sur de longues distances de marchandises
de toutes sortes, généralement palettisées et transportées dans des caisses,
des conteneurs, des boîtes, des sacs de transport ou autres emballages dans
une semi-remorque fourgon.
Elles peuvent offrir des services de
transport de charges complètes comprenant le fret complet d'un camion
soit environ 10 000 lbs ou le transport de charges partielles comprenant
le fret de de plusieurs expéditeurs.
Les marchandises diverses
comprennent toutes marchandises autres que les marchandises spéciales
(pièces de véhicules, produits alimentaires non périssables, produits de
papier, métaux, matériaux de construction, articles ménagers, etc.).
Cette catégorie peut être divisée en 2 classes :
Localement : ces entreprises offrent principalement des
services de transport par camion à l'intérieur d'une région
métropolitaine et de sa périphérie.
Sur
longues distances : ces entreprises offrent principalement des services
de transport par camion d'une région métropolitaine à l'autre, partout au
Québec, ailleurs au Canada et souvent, aux États-Unis. Que ce soit de charges
complètes (livrées directement chez le destinataire) ou de charges partielles
(en transit vers un terminus de marchandises pour être transférées dans un
autre mode de transport comme un navire, un train ou un avion).
Annuellement plus de 10,5 millions de camions
franchissent les frontières entre le Canada et les É.-U. et ce nombre augmente
chaque année. Depuis quelques années, 10 des 20 plus importants passages
frontaliers du Canada enregistrent un taux de circulation des camions plus
élevé que l'année précédente.
Transport de marchandises
spéciales : sont celles qui, en raison de leur
taille, de leur poids, de leur forme ou d’autres caractéristiques,
doivent être transportées à l’aide d’un matériel spécialisé, soit : le
vrac solide (minéraux, produits agricoles, etc.); le vrac liquide
(produits pétroliers, produits alimentaires, produits chimiques, etc.);
les produits forestiers (bois de grume, bois de construction, copeaux,
etc.) ou autres marchandises spéciales (produits réfrigérés, véhicules,
machineries, etc.); ainsi que le déménagement de biens usagés
résidentiels ou commerciaux.
Tout
comme le transport de marchandises diverses, les marchandises spéciales
peuvent être transportées localement ou sur de longues distances.
En 2015, on comptait près de 9 300 entreprises
de transport par camion dans toutes les régions du Québec, soit :
près
de 2 500 entreprises effectuaient du transport local de marchandises
diverses
plus de 2 100 entreprises effectuaient du transport sur
longues distances de marchandises diverses (dont 250 se spécialisaient
dans les charges partielles uniquement ou en grande partie)
plus de 1
800 entreprises effectuaient du transport local de marchandises
spéciales (dont 1 000 en vrac solide, 400 en produits forestiers, 160 en
vrac liquide et 250 autres marchandises)
plus de 770 entreprises
effectuaient du transport sur longues distances de marchandises
spéciales (dont 215 en produits forestiers, 170 en vrac solide, 125 en
vrac liquide et 260 autres marchandises)
plus de 230 entreprises
étaient spécialisées dans le déménagement de biens (résidentiel,
commercial, institutionnel ou industriel).
En 2015, on comptait
près de 41 300 travailleuses et travailleurs au sein des entreprises de
transport par camion (dont 8 % étaient des travailleurs autonomes), soit
:
près de 25 400 en transport de marchandises diverses;
près
de 15 900 en transport de marchandises spéciales.
Les services de
messageries et services de messagers : Ce secteur
comprend les établissements dont l’activité principale consiste à
fournir des services de messagerie ou des services de messagers et de
livraison de colis de toutes sortes (Postes Canada est exclut). Il est
divisé en 2 catégories :
Services interurbains de messagerie
et courrier : ces entreprises ont comme activité principale qui
consiste à fournir des services de messagerie par transport aérien,
maritime (dans certaines éloignées par des voies maritimes comme les
Îles-de-la-Madeleine), terrestre ou mixte.
En 2015, on y comptait
plus de 330 entreprises qui fournissaient des services de messageries au
Québec seulement, bien que plusieurs desservent également une partie de
l'Ontario ou une partie du Nouveau-Brunswick. Elles employaient plus de
7 600 travailleuses et travailleurs, soit :
54 % employaient moins de 5 personnes, 23 %
employaient entre 5 et 19 personnes, 14 % avaient entre 20 et 99
employés, alors que 8 % avaient 100 employés et plus.
La plupart
des grandes entreprises exploitent une flotte de véhicules de différents
modes de transport.
Services locaux de messagers et de
livraison : ces entreprises ont comme activité principale qui
consiste à fournir des services de messagerie de petits colis à
l’intérieur d’une zone urbaine donnée. Sont exclus, les transporteurs
par autobus et les entreprises de taxi qui fournissent un service de
messager, puisque ce n'est pas leur activité principale.
Elles
comprennent les entreprises qui effectuent leur activité par camion lourd
(type porteur), camion léger ou fourgonnette, par voiture ou par vélo.
On y comptait plus de 300 entreprises (principalement concentrées
dans les grandes villes comme Montréal, Québec, Laval, Gatineau,
agglomération de Longueuil, Sherbrooke, Saguenay, Lévis ou
Trois-Rivières) et qui employaient plus de 2 000 travailleuses et
travailleurs.
Les intermédiaires
en transport de marchandises : ce secteur comprend
les entreprises dont l’activité principale consiste à agir à titre
d’intermédiaires entre les expéditeurs et les transporteurs. Ces
établissements sont généralement désignés par les termes « transitaires
», « agents maritimes » ou « courtiers en douane ». Ces établissements
peuvent fournir une combinaison de services touchant différents modes de
transport.
En 2015, il regroupait près de 670 entreprises
principalement situées dans les grands centres urbains (Montréal,
Québec, Gatineau, Longueuil et Sherbrooke) qui employaient plus de 7 500
travailleuses et travailleurs dont :
48 % employaient moins de 5
personnes, 25 % employaient entre 5 et 19 personnes, 15 % avaient entre
20 et 99 employés, alors que 12 % avaient 100 employés et plus.
Le transport
de passagers : second secteur en importance de
l'industrie du transport routier, il regroupe l'ensemble des entreprises
ayant comme activité principale le transport de personnes
à bord d'un véhicule destiné à des fins commerciales (autobus, petit
autobus, minibus, taxi ou limousine).
Les recettes de l'industrie
québécoise du transport de passagers s'élevaient à plus de 1,2 milliards
$, soit 11 % des revenus totaux de l'industrie du transport routier
selon l'enquête annuelle sur le transport de passagers au Québec
réalisée par Statistiques Canada.
En 2015, on y comptait plus de
770 entreprises privées de transport de passagers dans l'ensemble des
régions du Québec plus 20 entreprises publiques de transport urbain et
plus d'une trentaine d'organismes publics ou privés sans but lucratif
OSBL en transport collectif, soit :
31 % employaient moins de 5
personnes, 45 % employaient entre 5 et 19 personnes, 15 % employaient
entre 20 et 49 personnes, 6 % avaient entre 50 et 99 employés et
seulement 3 % (24 entreprises) avaient 100 employés et plus.
Elles employaient près de 27 200 travailleuses et travailleurs.
Il comprend les sous-secteurs suivants :
transport
urbain par autobus : chaque jour, près de 470 000
travailleurs(euses), étudiants(es) et autres usagers(ères) utilisent le
transport en commun pour se rendre
à leur destination, pour un
total de plus de près de 650 millions de déplacement par année.
Ces entreprises et organismes fournissent de transport de passagers
par autobus urbain au sein d'une ville ou au sein de municipalités d'une
même agglomération ou MRC afin de se déplacer à différents endroits sur
le territoire desservi par l'organisation.
On y retrouve 9
sociétés publiques de transport urbain et 11 conseils intermunicipaux de
transport CIT du Grand Montréal, ainsi que 15 transporteurs privés par
autobus effectuant du transport urbain (sous contrat avec des
municipalités ou des MRC).
En 2015, ces entreprises et organismes
employaient plus de 14 000 travailleuses et travailleurs (chauffeurs,
mécaniciens, répartiteurs, inspecteurs, superviseurs de réseau,
techniciens en logistique, autres employés d'entretien, employés de
bureau, professionnels et cadres) dont :
17 % avaient entre 25 et 34
ans, 22 % avaient entre 35 et 44 ans, 31 % avaient entre 45 et 54 ans et
30 % avaient 55 ans ou plus.
Près de 65 % de ces emplois étaient
concentrés au sein de la Société de transport de Montréal STM.
transport interurbain par autocar :
Comprend les entreprises dont l'activité principale consiste à fournir
des services de transport de voyageurs essentiellement par autocar et à
l'extérieur d'une municipalité donnée et de sa banlieue. Ces
établissements fournissent des services de transport suivant des lignes
régulières et des horaires établis et exigent un tarif au déplacement.
Annuellement, plus de 700 000 passagers et plus de 1,3 millions de
colis sont transportés d'une ville à autre desservant plus de 477
municipalités dans la plupart des régions du Québec.
Il regroupe
15 entreprises qui employaient près de 1 200 travailleuses et
travailleurs
Plus de 70 %
des activités de ce sous-secteur sont effectuées par le Groupe
Keolis-Orléans Express.
transport scolaire
par autobus : Il comprend les entreprises dont l'activité
principale consiste à fournir des services de transport scolaire par
autobus ou minibus (sous contrat avec les établissements
d'enseignement). Ils fournissent des services de transport suivant des
lignes régulières et des horaires établis.
Plus de 523 000 élèves
sont transportés quotidiennement, soit 54 % des élèves inscrits à
l'école publique et à l'école privée à bord de 10 000 autobus qui
sillonnent le Québec matin et soir et font environ un million de
kilomètres par jour.
Les transporteurs scolaires réalisent des
revenus annuels de près de 690 000 $ (dont 46 000 $ des établissements
privés et près de 645 000 $ des centres de services scolaires).
En 2015,
on y comptait près de 600 entreprises de transport par autobus
spécialisées dans le transport scolaire dans presque toutes les régions
du Québec (mais surtout concentrées dans les régions de la Montérégie,
du Bas-St-Laurent, du Saguenay-Lac-St-Jean, des Laurentides, de Québec,
de l'Estrie, de Lanaudière et de la Mauricie). Elles employaient plus de 10 300 travailleuses
et travailleurs.
transport nolisé par autocar :
regroupe les entreprises dont l'activité principale consiste à fournir
des services d'autobus nolisés afin d'effectuer un voyage organisé sur
de moyennes ou longues distances (souvent à l'extérieur du Québec) pour
différents types de clientèles (groupes d'aînés, groupes scolaires,
groupes de travailleurs, groupes sportifs, clients d'une agence de
voyages ou d 'un grossiste en voyages, etc.).
Par contre, les
principaux clients sont : les grossistes québécois en voyages : 33 %,
les organismes de voyages bénévoles (incluant les clubs sportifs et
associatifs) : 31 %, agences de voyages québécoises : 22 % et les
grossistes étrangers en voyages : 14 %.
Un circuit touristique
s’adressant à la clientèle locale dure en moyenne deux jours
comparativement à huit jours pour la clientèle internationale. Le Québec
se révèle le principal marché avec 55 % du volume, suivi par la
clientèle française avec 20 %, les autres provinces canadiennes avec 15
% et enfin, les États-Unis ne constituent pas un marché de première
importance pour transporteurs québécois avec seulement 10 %.
En
2015, il n'y avait que 35 entreprises spécialisées en transport nolisé
qui employaient un peu plus de 940 travailleurs(euses).
Autres services de
transport en commun et transport adapté : regroupe les
entreprises dont l'activité principale consiste à fournir des services
de navettes desservant les aéroports et d'autres installations
similaires, des services de transport adapté et d'autres services de
transport en commun et de transport terrestre de voyageurs.
Les
services de navettes utilisent des minibus et des autobus comme moyens
de transport. Ils suivent généralement des lignes régulières et
desservent des hôtels, des centres récréotouristiques, des centres de
vacances et des transporteurs donnés.
Ils peuvent également fournir
un service de navette aux travailleurs d'une entreprise afin de
desservir une municipalité vers le site de travail (ex : mine ou camp
forestier).
Les entreprises privées, ainsi que les organismes
privés sans but lucratif OSBL de services de transport adapté utilisent
des véhicules classiques ou des véhicules spécialement aménagés pour le
transport des personnes atteintes d'incapacité, les personnes âgées et
les handicapés.
En 2015, on y comptait 110 entreprises et
organismes situés dans différentes régions du Québec qui employaient
plus de 750 travailleuses et travailleurs salariés (mais également
quelques centaines de travailleurs bénévoles).
Transport touristique et d'agrément : regroupe les
entreprises et les organismes sans but lucratif OSBL (souvent des
associations ou organisations touristiques) dont l'activité principale
consiste à fournir des services de transport terrestre de tourisme et
d'agrément tels que les excursions pour un tour de ville et les
randonnées en véhicule hippomobile (calèches).
En 2015, on y comptait 13
entreprises et organismes en transport touristique et d'agrément qui
employaient près de 250 personnes. Elles sont concentrées dans les
régions de Montréal, Québec, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Laurentides
(Tremblant), Estrie (Orford) et Charlevoix.
Transport
par taxi ou limousine : Le transport par taxi au Québec
est assuré par des personnes ou des entreprises regroupées en
associations de services ou par des chauffeurs indépendants répartis
dans les diverses régions du Québec. Il comprend également les services
de limousine pour les activités festives ou pour les affaires.
Les taxis québécois effectuent en moyenne plus de 50 millions de courses
par année et transportent plus de 70 millions de passagers. Environ 8
000 voitures et 300 limousines sont affectées à ce service.
En
2015, l'industrie québécoise du taxi a généré des revenus de près de 480
millions $.
Dans l'ensemble de la province, on y comptait plus de
11 000 propriétaires de permis de taxi régulier employant près de 23 000
chauffeurs(euses) de taxi (salariés et propriétaires).
Dans la
seule région de l'Île de Montréal; on y comptait 4 438 propriétaires de
permis de taxi régulier (chaque permis de taxi correspond à une voiture
de taxi) au sein de 19 coopératives et entreprises de taxi dont 219
détenant un permis retreint pour le transport adapté au sein de 7
entreprises et 232 détenant un permis restreint de taxi limousine au
sein de 130 entreprises ou regroupements.
On y retrouvait plus de
10 350 chauffeurs(euses) de taxi (salariés ou propriétaires) dont 125
femmes afin de desservir l'ensemble du territoire de l'agglomération de
Montréal (incluant l'Aéroport Trudeau de Dorval).
LES
PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Note : Aucune formation n’est nécessaire pour devenir répartiteur en transport routier. Plusieurs employeurs n'exigent que le D.E.S., mais une préférence est accordé aux titulaires d'une formation collégiale (notamment les entreprises de taxi ou de remorquage et les petites entreprises de livraison ou de courrier). Par contre, la plupart des sociétés de transport en commun, grandes entreprises de courrier et entreprises de camionnage exigent un A.E.C. ou un D.E.C.
L'Attestation d'études collégiales en organisation du transport A.E.C. a une durée totale de 23 semaines, soit 5 mois à temps partiel de soir.
Tu auras des cours en géographie du transport, traitement de l'information, modes de transport, gestion des opérations en transport routier, transport nord-américain.
L'Attestation d'études collégiales en transport et distribution commerciale A.E.C. a une durée de 975 heures, soit 39 semaines à temps complet de jour.
Il comporte des cours sur l'étude des moyens de transport, l'élaboration de réseaux de transport, service à la clientèle, gestion des stocks et entrepôts, planification du transport national et international, gestion des réceptions et expéditions de marchandises, stage en milieu de travail, etc.
L'Attestation d'études collégiales en logistique et transport de marchandises A.E.C. a une durée totale de 1 335 heures, soit 14 mois à temps complet de jour.
Il comporte des cours sur anglais du transport, aspects légaux du transport de marchandises, organisation des opérations en transport routier de marchandises, géographie des transports en Amérique du Nord, transport maritime, transport national et frontalier, gestion de la flotte et de la répartition, vente et service à la clientèle, gestion des approvisionnements et des stocks, stage en milieu de travail, etc.
EXIGENCE
D’ADMISSION :
- Soit avoir interrompu tes études postsecondaires pendant au moins 2 sessions consécutives ou une année scolaire.
- Soit être titutlaire d'un diplôme d'études professionnelles D.E.P.
- Soit avoir terminé au moins 1 année d'études postsecondaires (collégial ou universitaire) échelonnée sur 1 année ou plus
- Soit détenir une expérience jugé pertinente et satisfaite par le collège en lien avec le domaine d'études
- Soit bénéficier d'un programme gouvernemental (consulte un agent(e) d'Emploi-Québec)
AUTRES
EXIGENCES :
- Subir un test d'anglais à distance obligatoire (Cégep André-Laurendeau)
ENDROITS DE FORMATION :
Cégep de Drummondville (section formation continue)
AEC en gestion
des opérations en transport (765 heures - 13 mois dont un stage de 6
semaines)
Cégep de Sherbrooke (section formation continue)
AEC en logistique du
transport (1 125 heures - 13 mois dont un stage de 6 semaines)
Cégep Lionel-Groulx
AEC en logistique du transport
(1 200
heures -
14 mois
dont un stage de 5 semaines)
regarde la
vidéo promotionnelle du programme,
formation offerte en
AEC en logistique de
transport et distribution internationale
(975
heures, 11 mois)
AEC en logistique de
transport et distribution internationale
(975
heures, 11 mois)
AEC en gestion du transport et logistique (999
heures - 42 semaines dont un stage de 7 semaines)
formation offerte en
regarde la
vidéo promotionnelle du programme,
Cégep Garneau
AEC en gestion du transport et logistique (900 heures - 9 mois dont un stage
de 6 semaines)
formation offerte en
admissions à temps complet de jour à l'automne.
Cégep Garneau
AEC en répartition des marchandises en transport routier (780 heures - 6
mois)
offert en
cheminement régulier (magistral)
Cégep
André-Laurendeau (section formation continue)
AEC en logistique du
transport (1 230 heures - 13 mois dont 2 stages en milieu professionnel)
formation offerte en
AEC spécialiste en transport et logistique (1
185 heures - 12 mois dont un stage de 4 semaines)
formation bilingue,
offert en
cheminement régulier (magistral)
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme,
Collège
LaSalle
AEC en logistique du transport (1 035 heures - 10 mois dont un
stage de 4 semaines),
formation offerte en
français OU en
anglais,
offert en
cheminement régulier (magistral)
OU offerte en
LIENS RECOMMANDÉS :
les entrevues avec Fannie Dumoux et Bruno Desjardins; répartiteurs pour le Groupe Mornau et réalisées par l'Association du camionnage du Québec;
l'entrevue avec Terry Fortin; superviseur de la répartition locale chez Olymel - division Transbo et réalisée par Olymel;
des entrevues avec matelot 1re classe Marc Tremblay et matelot-chef Patrick Huot, le premier est communicateur naval à bord (maintenant appelé "spécialistes des communications navales") de la frégate NCSM Ville de Québec et le second est communicateur naval et instructeur au sein de l'École de la flotte Esquimalt en BC de la Marie royale canadienne et réalisées par les Forces canadiennes;
les entrevues avec matelot de 1re classe Jake Cotter et matelot-chef Kareem Negm; le premier est communicateur naval (maintenant appelé "spécialistes des communications navales") à bord du NCSM Halifax et le second est communicateur naval et instructeur à l'École navale d'Esquimalt en BC dans la Marine royale canadienne et réalisées par les Forces canadiennes (en anglais);
les entrevues avec soldat Annie Boisjoly et caporal Lisa-Marie Guernon; technicienne des mouvements au sein du 2e Escadron des mouvements aériens de la 8e Escadre Trenton en Ontario de l'Aviation royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;
l'entrevue avec caporal Ashley Cameron; technicienne de soutien des opérations aériennes à la 424e Escadron de transport et de sauvetage de la 8e Escadre Trenton en Ontario de l'Aviation royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;
l'entrevue avec caporal-chef Karim Abdou; opérateur de transmissions et instructeur à l'École des communications et de l'électronique des Forces canadiennes à la base militaire de Kingston en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes;
l'entrevue (en anglais) avec caporal-Chef Cameron Bellegarde; opérateur de transmissions et instructeur à l'École des communications et de l'électronique des Forces canadiennes à la base militaire de Kingston en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes;
l'entrevue avec caporal-chef Michelle Côté-Campeau; technicienne des mouvements au sein du 2e Escadron des mouvements aériens de la 8e Escadre Trenton en Ontario de l'Aviation royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;
l'entrevue (en anglais) avec caporal-chef Reese Paton; technicien des mouvements au sein du 450e Escadron tactique d'hélicoptères à la base militaire de Petawawa en Ontario de l'Aviation royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes.
une vidéo promotionnelle du métier de "technicien des mouvements" réalisée par les Forces canadiennes.
Retour à la page du secteur transport