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SECTEUR : TRANSPORT

NIVEAU D’ÉTUDES : FORMATION PROFESSIONNELLE 

MATELOT DE PONT

MATELOT DE LA SALLE DES MACHINES

DIPLÔME D'ÉTUDES PROFESSIONNELLES D.E.P.

Voir aussi la section "liens recommandés" au bas de cette page (dont des vidéos de matelots qui parlent de leur travail). 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que matelot de pont (aussi appelé "homme de passerelle"); tu auras pour tâches d’assurer le fonctionnement de l'équipement de pont (treuils, grues, câbles, etc.) et exécuter d’autres travaux d’entretien à bord des navires sous la direction des officiers de pont et du maître d’équipage.

 

Tu auras pour tâches de :

Tu pourrais même être appelé(e) des tâches spécifiques à bord du navire comme : travailler en permanence à la passerelle (timonier chargé de conduire les commandes du gouvernail); travailler en permanence aux travaux de la coque, des ponts et superstructures; préparer et servir les repas à bord; assister les officiers mécaniciens de marine à la salle des machines, etc. Par contre, il faudra que tu acquiers quelques années d’expérience en tant que matelot avant de pouvoir occuper en permanence ces tâches spécifiques.

 

Tu pourras travailler sur tous les types de navires et effectuer différents voyages, allant de la croisière à la navigation au long cours en passant par le remorquage.

 

Tu pourras travailler sur tous les types de navires depuis ceux des croisières-excursions jusqu’aux immenses porte-conteneurs en passant par les brises-glaces de la Garde côtière.

 

En tant que matelot à la salle des machines (aussi appelé "adjoint de la salle des machines" ou "assistant mécanicien" ou "mécanicien adjoint"); tu auras pour tâches d'assister l'officier mécanicien de bord à assurer le fonctionnement, l'entretien et la réparation des composantes du système de propulsion, de même que des machines et appareils auxiliaires à bord des navires.

 

Tu pourras travailler sur tous les types de navires depuis ceux des croisières-excursions jusqu’aux immenses porte-conteneurs en passant par les brises-glaces de la Garde côtière.

 

Tu auras pour tâches de :

En tant que timonier(ère) (aussi appelé "homme de roue"); tu seras responsable de gouverner de navire avec la barre et applique les instructions de navigation provenant de l'officier de quart, du commandant en second ou du commandant.

 

Tu devras t'assurer que navire tient bien son cap. Tu devras rapporter tout obstacle à la navigation ou anomalie aux équipements de navigation, tels que le gyrocompas, le compas magnétique ou la barre du navire.

 

Tu auras également la responsabilité d’agir comme vigie à la passerelle de navigation afin d'assurer la surveillance visuelle et auditive de toutes les conditions et obstacles en mer.

 

QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :

-       Aimer voyager et travailler dans un contexte international : bien que la majorité des navires naviguent que dans les eaux canadiennes, certains navires font des voyages outre-mer

-       Excellente santé et une bonne gestion du stress : certains problèmes de santé pourraient nuire à l'obtention d'un certificat médical (ex : diabète nécessitant la prise d'insuline, allergies sévères, troubles bipolaires, peu d'entreprises emploient des marins ayant des allergies alimentaires, etc.)

-       Très bonne vision : minimum de 6/20 ou 20/200 du meilleur œil ou des deux yeux ensemble (acuité non corrigée) ou minimum de 6/20 ou 20/40 (acuité avec lentilles cornéennes), problèmes refusés : diplosie, cécité nocturne, maladie oculaire progressive, daltonisme

-       Être à l'aise dans les hauteurs et le travail en espace clos : donc, les personnes souffrant de vertige, de claustrophie, aquaphobie, peur de l'obscurité et du noir sont refusées

-       Intérêts  pour la mécanique puisque tu apprendras notamment comment effectuer la vérification et l'entretien des systèmes de propulsion des navires

-       Excellente condition et endurance physique : car tu travailleras de longues heures debout et dans toutes sortes de position infortable et tu auras soulever des charges lourdes

-       Très bonnes habiletés et dextérité manuelles : car tu auras à manoeuvres des équipements et câblages efficacement et rapidement, en plus d’avoir à exécuter divers travaux d’entretien

-       Minutie, précision et souci de la qualité de ton travail : car la plupart des tâches que tu auras à exécuter demanderont de la précision (la sécurité de tes collègues ou même de l’ensemble du navire peut parfois en dépendre)

-       Grande facilité à travailler en équipe : car tu travailleras en étroite collaboration avec les autres matelots du navire, mais aussi avec les officiers de navigation

-       Autonomie, débrouillardise et sens de l’initiative : tu devras être capable de te débrouiller seul(e) dans certaines situations

-        Être capable de gérer ton stress et travailler sous pression : car tu seras souvent appelé(e) à éxécuter rapidement ton travail, mais sans négliger la qualité et la précision. Également utile pour être capable d’intervenir efficacement lors des mesures d’urgences

-       Sens des responsabilités : car tu seras responsable de la qualité de ton travail

-       Discipline et capacité de travailler sous supervision immédiate : car tu seras en constante supervision du maître d’équipage qui est responsable de s’assurer du bon déroulement des manoeuvres et respecter de façon exacte ses ordres et commandements

-       Capacité à résoudre des problèmes : car tu auras parfois à résoudre certains problèmes (notamment sur la passerelle)

-       Polyvalence : car tu seras appeler à exécuter des tâches très diversifiées à bord du navire

-       Connaissance de l’anglais oral et écrit car tu auras à utiliser divers manuels et publications dans cette langue et c’est également cette langue qui est utilisée dans le monde maritime

-       Être prêt à relever des défis car tu en auras plusieurs intéressants à relever

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-         Adjoint(e) à la salle des machines

-         Capitaine de remorqueur

-         Cuisinier(ère) de navire

-         Gréeur(euse)

-         Grutier(ère) de pont

-         Homme d’équipage de passerelle

-         Manœuvrier(ère) (Forces armées) formation offerte par les Forces

-    Matelot de remorqueur

-         Matelot qualifié(e)

-         Matelot-soudeur(e)

-         Steward (voir aussi ce métier au sein des Forces armées)

-         Technicien(ne) de marine (Forces armées) formation offerte par les Forces

-         Timonier(ère) (aussi appelé homme de roue)

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-      Administrations de pilotage (dont l'Administration de pilotage des Laurentides)

-         Compagnies de croisières (Famille Dufour, Croisières AML, croisières Tadoussac, etc)

-      Compagnies de remorquage de navire

-         Compagnies de transport maritime (Algoma Tankers, Desgagnés, Coopmar, Océan, Oceanex, Canada Steamship, Seaspan, SMIT Marine Canada, etc.)

-         Forces armées canadiennes (voir section professions apparentées), voir aussi la Réserve navale

-         Garde côtière canadienne

-     Gouvernement du Canada (Pêches et Océans Canada)

-         Institut Maurice-Lamontagne

-         Société des traversiers du Québec 

EXIGENCES DE L’EMPLOI :

-    Détenir les certifications émises par Transports Canada (Formation Urgences en Mer FUM, certificat médical, brevet de matelotage)

-    Mobilité partout au pays essentielle

-        Mobilité outre-mer nécessaire pour certains emplois

-        Travail sur quarts

-        Longues heures de travail

Aucune attestation particulière n’est nécessaire pour travailler en tant que matelot qualifié(e), exception faite de l’attestation de formation sur les mesures d’urgences en mer – niveau élémentaire.

 

Par contre, pour être homme d’équipage de passerelle et les autres fonctions spécifiques, il est obligatoire de détenir une attestation émise par Transports Canada. De plus, certains postes exigent d’avoir acquis au moins quelques mois ou quelques années d’expérience (selon le cas) en tant que matelot.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Bonne connaissance de l’anglais

-    Détenir une attestation de vérification de casier judiciaire ou un droit d’entrée d’une ambassade américaine (waiver) pour les navires allant aux États-Unis et les entreprises de croisières dans les eaux intérieures ou internatinoales

-    Bien que la formatiion n'est pas encore une exigence de la plupart des employeurs, elle est fortement appréciée

PLACEMENT (pour le D.E.P.) :

 

Selon les données disponibles au 1er juin 2019 :

 

6 mois après la fin des études

 

Le placement est bon, 67 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

6 4 4 0

 

Note:  ce sont les données de la première promotion de ce programme.

Source : Ministère de l’Éducation du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données 2022

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

 

Matelots de pont :

-    20,69 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot à la Société des traversiers du Québec

-    21,15 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant que matelot ordinaire ou matelot NON qualifié au sein des PME en transport maritime local

-    21,42 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que matelot au sein des entreprises privées de traversiers

-    22,04 $/heure (40 hres/sem - saisonnier) en moyenne en tant que matelot au sein des PME en croisières

-    24,23 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que matelot de pont au sein des grandes entreprises privées de traversiers

-    25,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que matelot de pont au sein des grandes entreprises publiques de traversiers (hors-Québec)

-    26,78 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot de pont à l'Administration de pilotage des Laurentides

-    27,58 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot de pont à l'Administration de pilotage de l'Atlantique

-    27,68 $/heure (40 hres/sem) + indemnités spéciales s'il y a lieu : 130 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, ou 821 $/année pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée en tant que matelot de pont SANS qualification au sein de la fonction publique fédérale (Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada - navires de recherche scientifique ou Défense nationale - navires civils de soutien opérationnel)

-    27,70 $/heure (40 hres/sem) + indemnités spéciales s'il y a lieu : 130 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, ou 821 $/année pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée en tant que matelot de pont AVEC qualification au sein de la fonction publique fédérale (Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada - navires de recherche scientifique ou Défense nationale - navires civils de soutien opérationnel)

-    27,96 $/heure (56 ou 84 hres/sem) en moyenne pendant la période en mer en tant que matelot ordinaire (sans qualification) au sein des grandes compagnies de transport maritime local

-    30,57 $/heure (56 ou 84 hres/sem) en moyenne pendant la période en mer en tant que matelot qualifié au sein des grandes compagnies de transport maritime local

-         3 168 $/mois  (grade de matelot 2e classe) en début de carrière en tant que manœuvrier  et augmente à 5 323,00 $/mois (+ indemnité de service en mer de 306 $/mois + indemnités spéciales s'il y a lieu : 487 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, 646 $/mois pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée ou 21,90 $/jour pour plongées occasionnelles, 376 $/mois pour l'affectation à bord d'un sousmarin, 745 $/mois pour service à l'étranger) après 3 ans avec le grade de matelot 1te classe) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

 

-         101,96 $/jour avec le grade de matelot 2e classe en tant que manœuvrier (et augmente à 162,52 $/jour (+ indemnité de service en mer) après 3 ans avec le grade de matelot 1ère classe) au sein des Forces canadiennes (Réserve navale)

 

Matelots de la salle des machines :

-    20,69 $/heure (40 hres/sem) en tant que matelot de la salle des machines-huileur(euse) à la Société des traversiers du Québec

-    21,10 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant que matelot de la salle des machines (sans qualification) au sein PME en service de traversiers

-    21,94 $/heure (40 hres/sem) en tant que mécanicien(ne) adjoint(e) à la Société des traversiers du Québec

-    22,04 $/heure (40 hres/sem - saisonnier) en moyenne en tant que matelot au sein des grandes entreprises canadiennes de croisières

-    24,59 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que matelot de la salle des machines - huileur(euse) au sein des grandes entreprises privées de traversiers

-    25,03 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant que matelot de la salle des machines (sans qualification) au sein des PME en transport maritime local

-    25,98 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que matelot de la salle des machines - huileur(euse) au sein des grandes entreprises publiques de traversiers (hors-Québec)

-    27,66 $/heure (56 ou 84 hres/sem) en moyenne pendant la période en mer en tant que huileur au sein des grandes compagnies de transport maritime local

-    27,70 $/heure (40 hres/sem) + indemnités spéciales s'il y a lieu : 130 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, ou 821 $/année pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée en tant que matelot de la salle des machines AVEC qualification au sein de la fonction publique fédérale (Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada - navires de recherche scientifique ou Défense nationale - navires civils de soutien opérationnel)

-     28,56 $/heure (40 hres/sem) + indemnités spéciales s'il y a lieu : 130 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, ou 821 $/année pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée en tant que matelot huileur au sein de la fonction publique fédérale (Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada - navires de recherche scientifique ou Défense nationale - navires civils de soutien opérationnel)

-    29,97 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'assistant(e) mécanicicien(ne) au sein des grandes entreprises publiques de traversiers (hors-Québec)

-    30,85 $/heure (56 ou 84 hres/sem) en moyenne en tant que matelot qualifié de la salle des machines ou mécanicien-adjoint au sein des grandes compagnies de transport maritime local

-    33,46 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant qu'électricien(ne) au sein des compagnies de transport maritime local

-         3 168 $/mois  (grade de matelot 2e classe) en début de carrière en tant que technicien(ne) de marine et augmente à 5 323,00 $/mois (+ indemnité de service en mer de 306 $/mois + indemnités spéciales s'il y a lieu : 487 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, 646 $/mois pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée ou 21,90 $/jour pour plongées occasionnelles, 376 $/mois pour l'affectation à bord d'un sousmarin, 745 $/mois pour service à l'étranger) après 3 ans avec le grade de matelot 1te classe) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-         101,96 $/jour avec le grade de matelot 2e classe en tant que technicien(ne) de marine (et augmente à 162,52 $/jour (+ indemnité de service en mer) après 3 ans avec le grade de matelot 1ère classe) au sein des Forces canadiennes (Réserve navale)

Matelots de la passerelle :

 

-    18,51 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des PME de traversiers

-    21,94 $/heure (40 hres/sem) en tant que timonier(ère) à la Société des traversiers du Québec

-    23,15 $/heure (40 hres/sem - saisonnier) en moyenne en tant que matelot au sein des grandes entreprises canadiennes de croisières

-    25,16 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que timonier(ère) au sein des grandes entreprises privées de traversiers

-    27,70 $/heure (40 hres/sem) + indemnités spéciales s'il y a lieu : 130 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, ou 821 $/année pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée en tant que matelot timonier au sein de la fonction publique fédérale (Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada - navires de recherche scientifique ou Défense nationale - navires civils de soutien opérationnel)

-    28,32 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant que timonier au sein des grandes entreprises de traversiers

-    28,56 $/heure (40 hres/sem) + indemnités spéciales s'il y a lieu : 130 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage en tant que matelot timonier au sein de la fonction publique fédérale (Garde côtière canadienne, Pêches et Océans Canada - navires de recherche scientifique ou Défense nationale - navires civils de soutien opérationnel)

-    29,25 $/heure (40 à 50 hres/sem) en moyenne en tant que timonier au sein des compagnies de transport maritime local

-    37,67 $/heure (56 ou 84 hres/sem) en moyenne pendant la période en mer en tant que timonier au sein des grand compagnies de transport maritime

-    39,09 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que timonier(ère) au sein des grandes entreprises publiques de traversiers (hors-Québec)

-         3 168 $/mois  (grade de matelot 2e classe) en début de carrière en tant que manœuvrier  et augmente à 5 323,00 $/mois (+ indemnité de service en mer de 306 $/mois + indemnités spéciales s'il y a lieu : 487 $/mois pour ceux reconnus comme spécialiste en sauvetage, 646 $/mois pour le personnel qualifié tenu de travailler en plongée ou 21,90 $/jour pour plongées occasionnelles, 376 $/mois pour l'affectation à bord d'un sousmarin, 745 $/mois pour service à l'étranger) après 3 ans avec le grade de matelot 1te classe) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-         101,96 $/jour avec le grade de matelot 2e classe en tant que manœuvrier (et augmente à 162,52 $/jour (+ indemnité de service en mer) après 3 ans avec le grade de matelot 1ère classe) au sein des Forces canadiennes (Réserve navale)

Sources : Commission de la fonction publique du Canada, Garde Côtière Canadienne, Forces canadiennes, Alliance de la fonction publique du Canada (section locale Administration de pilotage des Laurentides), Syndicat canadien des officiers de la Marine marchande (section locale 9538 Société des traversiers), Syndicat international des marins canadiens (plusieurs sections locales) et Guilde la marine marchande du Canada (plusieurs sections locales).

PORTRAIT DES MÉTIERS :

 

Selon Emploi-Québec et le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie maritime du Québec; il y avait près de 2 000 matelots (de pont, de la salle des machines et timoniers) de la Marine marchande au sein d'armateurs du St-Laurent et des entreprises privées de traversiers du Québec, de la Garde côtière canadienne et de la Société des traversiers du Québec en 2022.

 

De ce nombre, on y comptait :

Plus de 85 % étaient des hommes.

Plus de 56 % étaient âgés de plus de 45 ans.

Plus de 96 % occupaient un poste à temps complet.

Toutefois, seulement 32 % des matelots de pont et matelots de salle des machines du transport par voies navigables travaillent toute l'année tandis que 68 % travaillent seulement une partie de l'année (28 à 36 semaines environ).

L'âge moyen était de 36 ans.

La répartition selon le dernier niveau de scolarité était :

La répartition selon le type d'employeur était :

Enfin, les Forces canadiennes n'ayant pas de base navale permanente (pour la Force régulière), il n'y a aucun manœuvrier de la Marine royale canadienne affecté au Québec. Toutefois, elle emploie plus de 400 manœuvriers pour leur flottte de 12 frégates dans l'ensemble du pays.

 

PERSPECTIVES D’AVENIR :

Précision importante  : les emplois à bord des grands navires de croisières internationales sont très rares pour les canadiens.

Alors que la plupart des entreprises sont touchées par la pénurie de main-d’œuvre qui sévit au Québec, le secteur maritime arrive malgré tout à maintenir son niveau d’activité. Cela est particulièrement visible chez les débardeurs, qui sont encore présents en grand nombre dans les ports québécois.

L'industrie du transport maritime a constamment besoin de main-d'œuvre dont notamment des matelots qualifiés.

Bien que la demande soit beaucoup moins forte que pour les officiers de navigation et les officiers mécaniciens, les perspectives d'emploi restent bonnes pour les prochaines années.

L'industrie maritime canadienne et québécoise offre d'excellentes perspectives d'emploi pour la relève en raison de la croissance des activités et du vieillissement de la main-d'œuvre.

Contrairement à la croyance populaire, il n'est pas nécessaire de s'expatrier pour faire une carrière en mer. Les marins peuvent faire de belles carrières en travaillant pour des compagnies canadiennes ou québécoises sur le fleuve Saint-Laurent et/ou les Grands Lacs et revenir à la maison régulièrement.

Plus de 4 000 postes (dont près d'un millier de matelots) devront être pourvus durant les prochaines années dans l’industrie maritime québécoise.

Ces travailleurs sont pourtant essentiels pour bien des communautés au Québec.

Plusieurs possibilités d’emploi dans ce domaine. La majorité des emplois sont au sein d'entreprises maritimes qui naviguent que dans les eaux canadiennes.

On éprouve des difficultés à recruter des matelots et le marché est en pénurie.

Également, plus de 56 % des membres de la profession étaient âgés de plus de 45 ans. Ils prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront êtres remplacés.

À bord des 130 navires des Armateurs du Saint-Laurent qui transportent chaque année près de 30 millions de tonnes métriques de marchandises diverses et permettent à près de 5 millions de passagers de traverser d’une rive à une autre, les possibilités d’avancement sont nombreuses, et ce, dans différents domaines.

la Société des traversiers du Québec fait elle aussi face à une pénurie importante de main-d’œuvre et doit optimiser les ressources en place afin de s’assurer d’offrir le service à la population.

Elle doit faire appel à des entreprises privées pour combler ses besoins de main-d’œuvre.

La Garde côtière canadienne estime qu'un minimum de 10 % du personnel en mer sera à remplacer d'ici trois à cinq ans en raison de départs à la retraite.

Avec sa nouvelle flotte de patrouilleurs et de brise-glace, présentement en eonstruction, lui permettra d'attirer de nouvelles candidates et nouveaux candidats prêts à travailler à bord de navires ultramodernes.

La Marine royale canadienne quant à elle, affirme qu'elle aurait besoin de plus d'un milier de marins dont des centaines de manœuvriers et de techniciens(nes) de marine afin de répondre à besoins.

Elle envisage également de changer la façon dont elle affecte les équipages aux navires pour éviter l'épuisement et le stress supplémentaires, en particulier lorsqu'il s'agit de déploiements à court terme

Avec sa nouvelle flotte de frégates et de navires de soutien, présentement en eonstruction, lui permettra d'attirer de nouvelles candidates et nouveaux candidats prêts à travailler à bord de navires ultramodernes.

L’entreprise BC Ferries, le plus grand fournisseur public de services de traversiers au Canada souhaite embaucher une centaine de personnes (dont plusieurs dizaines de matelots) pour travailler sur ses traversiers.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

le salaire annuel moyen d'un matelot qualifié de pont ou de la salle des machines ayant 10 années d'expérience au sein d'une PME dans la Marine marchande était de 40 900 $;

le salaire annuel moyen d'un matelot qualifié de pont ou de la salle des machines ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise privée de traversiers (Québecou hors-Québec) était de 46 000 $;

le salaire annuel moyen d'un maître d'équipage de pont ou de la salle des machines ayant 10 années d'expérience au sein d'une PME dans la Marine marchande était de 40 900 $;

le salaire annuel moyen d'un matelot qualifié de pont ou de la salle des machines ayant 10 années d'expérience au sein de la Société des traversiers du Québec était de 48 800 $;

le salaire annuel moyen d'un matelot qualifié de pont ou de la salle des machines ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise en transport maritime local était de 62 200 $;

le salaire annuel moyen d'un matelot de pont ou de la salle des machines  ayant 10 années d'expérience dans la Garde Côtière canadienne était de 67 600 $;

le salaire annuel moyen d'un manœuvrier de pont ou d'un technicien de marine (salle des machines) ayant 10 années d'expérience (grade de matelot-chef) au sein de la Marine royale canadienne était de 67 500 $;

et le salaire annuel moyen d'un matelot qualifié de pont ou de la salle des machines ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise publique de traversiers (hors-Québec) était de 83 200 $.

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE :

 

Le Canada est reconnu mondialement comme un leader dans la prestation de services en transport maritime, ainsi que par le développement de ses technologies visant à améliorer la sécurité et la rentabilité du transport.

 

Le transport maritime au Québec constitue un maillon essentiel d’une chaîne de transport diversifiée. Il s’intègre dans un ensemble d’activités économiques d’importation, d’exportation, de circulation interne de marchandises qui transitent entre les expéditeurs et les destinataires finaux. Outre le transport de marchandises, le transport maritime comprend un volet transport de passagers avec d’importantes activités de tourisme fluvial, dont les croisières internationales, les croisières d'excursions, les activités nautiques, les services de traversier et de desserte pour les collectivités éloignées.

 

L’activité générée par le secteur maritime contribue considérablement au développement économique du Québec. Le chiffre d’affaires total des entreprises québécoises des secteurs maritime et portuaire, y compris le tourisme fluvial, s’élève à plus de 3,1 milliards de dollars.

 

Le transport maritime a aussi des retombées économiques importantes sur les régions riveraines du Saint-Laurent. En effet, le transport maritime soutient des secteurs-clés de l’économie québécoise, tels que les papetières, les alumineries, les élévateurs à grains, les terminaux de conteneurs, les sidérurgies et les raffineries de pétrole, dans leur approvisionnement ou leurs expéditions.

 

Le corridor maritime St-Laurent-Grands-Lacs est la porte d'entrée de l'Amérique du Nord. En effet, il est le 4e espace économique maritime (derrière la Californie, le Texas et New York). On y retrouve plus de 45 % du trafic maritime au Canada, la moitié des ports ayant enregistré les tonnages les plus élevés au pays sont situés dans l'axe du corridor dont 4 au Québec (Montréal, Québec, Sept-Îles et Port-Cartier)

 

Annuellement, on y a transborde plus de 100 millions de tonnes de marchandises

 

Annuellement, plus de 5 millions de passagers sont transportés par traversier.

 

Annuellemlent, plus de 110 000 croisiéristes voyagent dans les eaux canadiennes sur le territoire québécois.

 

En 2014, l'industrie québécoise du transport maritime comptait 366 entreprises et 21 administrations portuaires commerciaux (dont 11 ports nationaux) qui employaient plus de 27 300 personnes (en mer et à terre), soit :

On peut diviser l'industrie québécoise du transport maritime en 4 sous-secteurs, soit :

La proportion des emplois selon les régions étaient surtout concentrées dans les régions suivantes :

Montréal (33 %), Québec (15 %), Côte-Nord (15 %), Montérégie (10 %), Bas-St-Laurent (8 %), Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine (5 %), Mauricie (4 %).

Sources : Comité sectoriel de main-d'œuvre du transport maritime du Québec, Transports Québec, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec

 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Diplôme d'études professionnelles D.E.P. en matelotage offert par le CFP en mécanique de véhicules lourds de Lévis (conjointement avec l'Institut maritime du Québec IMQ) a une durée totale de 735 heures réparties sur 9 mois offert à temps complet de jour principalement de jour, mais certaines portions de la formation peuvent être tenues en soirée.

 

Ce nouveau programme unique au Canada permet d'exercer le métier de matelot tant sur le pont que dans la salle des machines de tous types de navires (cargo, croisières, traversier, etc.).

 

Il comporte les cours obligatoires suivants :

 

modules communs :

 

introduction au monde maritime et la vie en mer, introduction à l'industrie maritime, connaissance pratique en mer, sécurité au travail, premiers soins en mer – niveau élémentaire, secourisme élémentaire en mer d'une durée de 16 heures (principes généraux du secourisme en mer, notions d'anatomie et physiologie, position de la victime, victime inconsciente, techniques de réanimation, hémorragie, traitement de l'état de choc, brûlures, échaudures et accidents électriques, techniques de sauvetage et transport de la victime, autres points en lien avec les risques d'accidents en mer et évaluation).

 

modules de matelotage de pont :

 

les procédures relatives au quart sur le pont, les appareils de mouillage, techniques d'amarrage, utilisation des machines de pont, utilisation de l'outillage de manutention des marchandises (incluant échafauds, échelles et passerelles d’embarquement) et soins des cargaisons, pavillons, cordages et nœuds, poulies et palans, gréement courant et gréement dormant, communications et procédures pour la tenue d’un quart sur la passerelle, opération des grues de pont, manœuvres de chalands et de gabares.

 

modules de matelotage de la salle des machines :

 

les procédures relatives au quart de la salle des machines, utilisation et manipulation des outils, fonctionnement et entretien des moteurs à combustion interne, fonctionnement entretien des machines principales et auxiliaires, fonctionnement et entretien des systèmes de pompage, fonctionnement et entretien des alternateurs et génératrices, fonctionnement et entretien des chaudières, utilisation et manipulation des combustibles, notions sur les lubrifiants, notions d'électricité de marine, circuits à air comprimé.

 

modules de matelotage de la timonerie :

 

la tenue de la gouverne et ordre de la barre, utilisation des compas magnétique et gyroscopique, ordres et instructions de la barre, veille visuelle et auditive, responsabilité liée à la veille, surveillance et tenue de quart et utilisation du système de communication.

 

EXIGENCES D’ADMISSION  :

-    Soit détenir un D.E.S. ou l'équivalent (AENS ou CED) ou

-    Avoir 16 ans ou plus au début de la formation et avoir réussi au minimum ton secondaire 3 (cours de français, anglais et mathématiques) ou

-    Soit avoir 18 ans ou plus et avoir réussi le Test de Développement Général TDG (incluant le cours de français 1103 à l'éducation aux adultes, mais également les cours d'anglais et de mathématiques sont recommandés)

AUTRES EXIGENCES D’ADMISSION  :

Note : Ce test comportera des questions à choix multiples ainsi que quelques questions à développement afin d'évaluer tes connaissances générales du domaine et du métier, ainsi que tes aptitudes et intérêts pour ce métier.

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Ce programme n’est pas contingenté

Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission et ayant réussi le test de sélection sont généralement admis.

ENDROIT DE FORMATION :

Demande d’admission via Internet, consulte Admission FP

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux un avis de matelots sur leur métier, alors va regarder les vidéos et les entrevues écrites suivants :

Général :

-         Garde Côtière canadienne : site officiel de cet organisme gouvernemental voué au recherche et sauvetage

-         Marine Canadienne : site officiel de la marine des Forces canadiennes

-         Marines du monde : site décrivant les navires de guerre de partout dans le monde

-         Maritime Museum of Atlantique : site officiel de cet important musée maritime situé à Halifax (Nouvelle-Écosse)

-         Musée canadien de la  guerre : site officiel de ce musée situé à Ottawa dont une partie est consacrée à l’histoire de la Marine militaire canadienne

-         Musée de la mer : site de ce musée (notamment l’histoire du Empress of Ireland)

-         Musée Maritime du Québec : site de ce merveilleux musée

-         Musée National de la Marine Française : site officiel de ce grand musée

-         Musée national de la Marine : site de ce grand musée français

-         Réserve navale du Canada : site officiel de la réserve de la marine des Forces canadiennes

-         Site sur les navires : site d’un amateur de navires

-         Vancouver maritime museum : site officiel de cet important musée maritime situé à Victoria (Colombie-Britannique)

-         Technopole maritime du Québec : site d’infos sur le monde maritime

Sur les carrières maritimes :

-        Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie maritime : portrait de l’industrie maritime au Québec et des carrières reliées

-     Les carrières maritimes : site d’infos sur les différentes possibilités de carrière dans ce secteur

-        Technopole maritime du Québec : site d’infos sur les carrières dans le domaine maritime et leurs applications

-        Marin d’eau douce : site d’officière de marine qui raconte des histoires qui lui sont arrivées dans son travail

-     Corporation des pilotes du Bas-St-Laurent : infos sur le pilotage maritime et le métier de pilote de navire

-     Corporation des pilotes du St-Laurent central : infos sur le pilotage de navire

-     Cruise Line Jobs : guide Internet (en français et en anglais) d'informations sur les carrières dans l'industrie des croisières

-     Cruise Dream Jobs : site d'informations sur les carrières dans l'industrie des croisières (en anglais)

 

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