Retour à la page du secteur métallurgie
SECTEUR :
MÉTALLURGIE
DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES
D.E.P.
Consulte également la section "liens recommandés" où tu auras des vidéos de ferblantiers qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant que ferblantière ou ferblantier (dans l'industrie de la construction); tu seras responsable de tracer et de fabriquer toutes sortes d'objets composés de métal en feuille et en faire la pose et l'installation sur différents types de bâtiments.
Tu travailleras dans la majorité des cas sur des chantiers de construction commerciale et institutionnelle (immeubles à bureaux, immeubles à revenus locatifs, hôtels, restaurants, magasins, hôpitaux, écoles, résidences pour personnes âgées, arénas, musées, etc), mais également dans certains grands chantiers de construction résidentielle lourde (immeubles à condominiums), ainsi que dans certains chantiers de construction industrielle (usines ou autres bâtiments industriels).
Tu auras pour tâches de :
Lire, interpréter et étudier les dessins techniques et d'architecture, les schémas et les devis descriptifs des travaux à exécuter;
Tracer, fabriquer et poser, sur les chantiers de construction, toutes sortes d’objets de métal en feuilles;
Tracer, fabriquer et poser, sur les chantiers de construction, toutes sortes d’objets en fibre de verre;
Monter, installer et réparer les conduits des systèmes de chauffage à air chaud, de climatisation, de ventilation et autres systèmes d'évacuation d'eau dans les bâtiments;
Monter, installer et réparer les conduits des systèmes de traitement d'air, des systèmes de récupération et d'évacuation de liquides divers ou de gaz que l'on retrouve dans les immeubles et les bâtiments industriels;
Installer des objets métalliques préfabriqués, des revêtements extérieurs et le recouvrement de toitures métalliques ou en ardoise, y compris les toitures à caractère ancestral;
Dessiner, découper, plier, ancrer et assembler des pièces métalliques servant à différents travaux de construction.
En tant que ferblantière ou ferblantier (dans l'industrie manufacturière); tu seras responsable de tracer, découper, fabriquer et assembler toutes sortes d'objets composés de métal en feuille (outils, matrices, poinçons, moulures, panneaux architecturaux, appareils de chauffage, appareils de climatisation ou ventilation, pièces pour l'industrie aéronautique, pièces pour matériel de transport routier, pièces pour véhicules ferroviaires, pièces pour véhicules industriels, pièces pour machines industrielles, etc.).
La plupart des industries de fabrication métallique industrielle, manufacturiers de véhicules et manufacturiers d'équipements de mécanique du bâtiment emploient des ferblantiers.
Tu auras pour tâches de :
Lire, interpréter et étudier les dessins techniques, les schémas d'assemblage et les devis descriptifs des travaux à exécuter;
Opérer des machines-outils conventionnelles ou à commande numérique (ligne de coupe, ligne de formage à chaud, aléseuse, fraiseuse, nibbleuse, perceuse, plieuse, poinçonneuse, machine à coude, machine à plaquettes, soudeuse par points, cisaille hydraulique ou électrique, scie à métaux hydraulique ou électrique, rectifieuse, réembobineuse, refendeuse, scelleuse, table de coulage, tourelle, etc.) servant à la coupe, au façonnage et à fabrication de pièces ou autres objets de métal en feuille;
Fabriquer, monter et assembler en usine, les conduits des systèmes de chauffage à air chaud, de climatisation, de ventilation et autres systèmes d'évacuation d'eau pour des bâtiments;
Fabriquer, monter et assembler en usine, différents éléments préfabriquées en métal ou en fibre de verre (ancrages, suspensions, revêtements métalilques, etc.) destinés aux chantiers de construction de bâtiments;
Fabriquer et assembler des joints mécaniques (joints d'étanchéité, joints toriques, ressorts, coussinets, rouleaux, tresses d'étanchéité, etc.) pour différents types d'usages industriels;
Assurer l'entretien et le bon état de fonctionnement des différentes machines-outils et des équipements.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Aptitudes pour les mathématiques
- Avoir une excellente santé
- Avoir une bonne vision
- Avoir une bonne orientation spatiale
- Habiletés en dessin de nature technique
-
Bonnes habiletés et dextérité manuelles
pour manipuler efficacement les pièces de métal
- Minutie, précision, souci du détail car tu devras travailler les pièces en t'assurer de leur qualité
- Bon sens logique et esprit analytique
-
Facilité
à travailler en équipe
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Découpeur(euse) de métal en feuilles
- Poseur(euse) de bardeaux
-
Technicien(ne) de coque
(Forces armées) formation offerte par les Forces
- Technicien(ne) en matériaux (Forces armées) formation offerte par les Forces
- Tôlier(ère)
- Traceur(euse) de charpentes métalliques
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Alumineries (Alcan, Alcoa)
- Industries aérospatiales (Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whitney,
GE Aviation, Rolls-Royce Aerospace, Heroux-Devtek, Messier-Dowty, etc)
- Manufacturiers de wagons de trains et métros (Bombardier Transport,
Alstom Transport, etc)
- Chantiers maritimes (Groupe maritime Verreault, Chantier naval Forillon,
Industries Océan, etc)
- Compagnies de chemins de fer
- Entreprises généraux de construction
- Manufacturiers d'acier d'armature et autres structures d'acier (Groupe Canam, Canatel, Supermétal, Structal, Acier AGF, Métacor, etc)
- Manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes (Marmen, Termaco, Canfil Farr, Garant, GLV, Compagnie de cheminées industrielles ICC, etc)
- centres de services scolaires (centres de formation professionnelle)
EXIGENCES
DU MARCHÉ DU TRAVAIL :
- Détenir ta carte de compétence est obligatoire pour travailler
sur les chantiers de construction. En début de carrière tu travailleras en tant
qu’apprenti et tu n’obtiendras ta carte de compagnon seulement après
avoir accumulé un minimum de 6 000 heures de travail comme apprenti(e)
(environ 3 ans).
Voici les détails auprès de la
Commission de
construction du Québec.
- Travail principalement actif en période estivale, mais il y a du travail pendant toute l'année
EXIGENCE
DES EMPLOYEURS :
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologique
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 1er juin 2019 :
Le placement est bon, 66 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 6 % ont choisi de combiner leur formation avec un D.E.P. en soudage-montage ou un D.E.P. en tôlerie de précision.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
|
NOMBRE AUX |
53 | 33 | 33 | 3 |
Note 1 : légère hausse assez importante du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 58 % en 2017; 57 % en 2015 et 80 % en 2013).
Note 2 : prendre en considération que seulement 46 % des diplômés(es) ont répondu à cette enquête.
Source :
Ministère de l’Éducation
SALAIRE :
Selon
les données 2022 :
Le salaire moyen
en début de carrière était de :
Dans le secteur de la construction :
-
25,81 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti(e) et augmente à
43,01 $/heure en tant que compagnon dans le secteur de la construction commerciale,
institutionnelle
Dans le secteur industriel :
Note 1 : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 20,95 $ en 2018; 18,00 $ en 2015 et 22,00 $ en 2013).
Note 2 : chez la plupart des grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Dans le secteur public et parapublic :
Note : dans le secteur public et parapublic, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, Commission de la construction du Québec, Commission de la fonction publique du Canada, Syndicat des employés de la SIQ, conventions collectives des employés de soutien de la plupart des universités, conventions collectives des cols bleus de la plupart des grandes municipalités, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers de machines et équipements industriels, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel de transport, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de fabrication métallique industrielle, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de transformation des métaux et conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries chimiques et pétrochimiques.
PORTRAIT DU MÉTIER :
Selon
Plus de 97 % étaient des hommes.
L'âge moyen était de 41 ans.
Plus de 82 % occupaient un poste à temps complet.
La répartition selon l'âge était :
10 % avaient moins de 25 ans
30 % avaient entre 25 et 34 ans
28 % avaient entre 35 et 44 ans
18 % avaient entre 45 et 54 ans
13 % étaient âgés entre 55 et 64 ans
2 % étaient âgés de 55 ans ou plus
La répartition selon le type d'employeur était :
Entrepreneurs en construction : 72 %
Manufacturiers de produits métalliques : 12 %
Manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 6 %
Manufacturiers de machines et d'équipements industriels : 4 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 4 %
Industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies) : 1 %
Autres manufacturiers (manufacturiers de matériel électrique et électronique, chantiers navals, etc.) : 1 %
Selon la
L'âge moyen était de 31 ans pour un(e) apprenti(e) et de 39 ans pour un(e) compagnon.
On dénombrait 105 femmes (76 apprenties et 29 compagnons), soit : 63 de plus qu'en 2018 et 55 de plus qu'en 2014.
Ce qui signifie que ce métier a vu son nombre de femmes plus que doublé depuis près de 10 ans. C'est d'ailleurs le métier de la construction ayant connu la plus forte hausse de femmes.
Un total de 494 nouveaux apprentis ont intégré l’industrie au cours de cette année, alors que la moyenne des dernières années était de 174.
Il y avait 1 021 entreprises de la construction qui embauchaient des ferblantiers(ères) (mais les 15 plus importants employeurs ont réalisé la majorité des heures travaillées).
Où retrouvait-t-on le plus
de ferblantiers ?
La répartition selon le principal secteur de l'industrie était :
construction commerciale et institutionnelle : 69 %
construction résidentielle lourde : 22 %
construction industrielle : 7 %
construction de génie civil : 2 %
Note : un(e) ferblantier(ère) peut travailler dans plus d'un secteur
Par région ?
la proportion par région était de :
35 % œuvraient dans les régions de
Laval, Lanaudière et des Laurentides,
22 % travaillaient en Montérégie,
15 % œuvraient dans les régions de Québec et Chaudière-Appalaches,
7
% étaient dans la région de l'Île de Montréal,
6 % travaillaient
dans la région de la Mauricie,
4 % étaient en Outaouais,
près de 4 % travaillaient au Saguenay-Lac-St-Jean,
3 % œuvraient en Estrie,
2 % étaient
dans le Bas-Saint-Laurent (éoliennes),
2 % étaient dans les autres régions.
PERSPECTIVES
D’AVENIR :
Secteur de la construction
Les perspectives d’avenir pour tous les métiers de la construction, varient beaucoup selon la santé économique de l’industrie de la construction. Certaines années peuvent être excellentes pour les emplois avec de nombreux projets, alors que pour d’autres années sont moins bonnes.
Un(e) apprenti(e) travaille en moyenne 900 à 1 300 heures par année.
En 2022, le salaire annuel moyen d'un(e) apprenti(e) était de 31 600 $.
Une fois devenu compagnon, son salaire annuel peut cependant atteindre 62 400 $ dont 80 % ont travaillé 500 heure ou plus dans l'année.
Le secteur Institutionnel et commercial aura été prolifique en étant le principal moteur de cette croissance des 2 dernières années.la conjoncture économique laisse entrevoir un ralentissement.
La vigueur de l’institutionnel proviendra essentiellement des travaux pour les maisons des aînés et les centres hospitaliers, de même que pour la mise à niveau des infrastructures scolaires.
Le commercial générera un volume d’activité plus élevé qu’en 2021, en raison du retour massif des investissements dans le secteur, notamment sur le plan des commerces et des services.
L’activité se redresse quelque peu pour le secteur industriel. Cette croissance provient en bonne partie du projet minier Odyssey, par Canadian Malartic (1,4 G$), qui se déroule actuellement en Abitibi-Témiscamingue. À court terme, quelques projets s,ajouteront au cours des prochaines années.
La transition énergétique qui s’enclenche dans l’économie ainsi que la stratégie sur la filière québécoise de batteries pour voitures électriques pourraient s’avérer favorables pour le secteur, si des projets se concrétisent.
Les perspectives d’emploi sont très bonnes, pour les ferblantiers(ères).
Secteur industriel
L'industrie de la fabrication de produits métalliques est un employeur important, mais pourrait rencontrer certains problèmes avec la baisse des activités dans l'industrie de la construction.
Le recrutement d’ouvriers spécialisés et expérimentés demeu- rera un des grands défis que devra relever l’industrie au cours des prochaines années.
D'ailleurs, les mécaniciens(nes) industriels figurent au 4e rang des métiers les plus difficiles à recruter au sein de cette industrie.
Comme la main-d’œuvre spécialisée n’abonde pas sur le marché du travail, les entreprises devront offrir des conditions de travail encore plus attrayantes pour attirer les meilleurs de la profession.
De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grands manufacturiers de l'aérospatial surtout ceux présents au Québec (Bombardier, Airbus, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation), puisque Les conséquences se répercutent alors aussi sur les nombreux sous-contractants d'ici Mais également les autres grands joueurs de industrie dans le monde (Boeing, Airbus, Lockhead Martin, General Dynamics, etc.) dont plusieurs entreprises québécoises y sont des sous-traitants.
Enfin, les chantiers navals ont obtenu des contrats importants leur permettant de réaliser des projets de construction de navires pour plusieurs années à venir et devront embaucher du personnel spécialsié dont les tôlers.
On prévoit de bonnes possibilités d’emploi pour les prochaines années.
Sources : Commission de la
construction du Québec
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les bâtiments : barres d'armature pour le béton, charpentes métalliques,
structures et poutrelles en acier, boisseaux de cheminées en acier,
portes extérieures en acier, portes de garage en acier, portes
d'entrepôts en acier, portes industrielles en acier, pièces de renvois
de planchers ou de toits, tuyaux en acier, cheminées préfabriquées,
clôtures en métal, boîtes de raccordement électrique, portes et
fenêtres en aluminium, seuils, moustiquaires, gouttières, échelles, escabeaux,
moulures pour couvre-planchers en acier ou en aluminium, câbles en acier,
tubes et tuyaux en aluminium pour systèmes de ventilation ou de
tuyauterie, tubes et tuyaux en cuivre pour câblage électrique, fils
électriques en cuivre,
alliages en magnésium-aluminium pour la
fabrication de profilés, cellules solaires en silicium pour les panneaux
solaires, etc.
Voici quelques exemples de produits fabriqués pour
les infrastructures de génie civil : couvertes de puits ou de regards d'égout en fonte,
grilles de puisards en fonte, boîtes de raccordement d'aqueducs,
treillis métalliques, tôles d'acier, acier armatures de chemins de fer,
vannes hydrauliques pour barrages et ouvrages hydroélectriques, rampes
d'accès pour trains et métros, ancrages pour pylônes, pièces en
magnésium pour la fabrication de matériaux de construction de routes,
pièces en titane pour le génie civil (matériau pour recouvrement de
toitures), câbles en acier, etc.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages.
On y comptait plus de 660 entreprises ayant généré des
revenus totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 11
100 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
outils, poinçons, matrices,
pièces en titane pour l'industrie chimique (pièces
de condensateurs, pièces de réacteurs de raffineries), pièces en titane pour
l'industrie biomédicale (prothèses), pièces en titane pour l'industrie
énergétique (circuits secondaires de réacteurs nucléaires), pièces en titane
pour l'industrie militaire (véhicules blindés légers, matériel de blindage de
navires de guerre, etc), pièces en zinc pour diverses industries, fils
électriques en cuivre, tubes à rayons X en cuivre, pièces métalliques en
cuivre pour composantes mécaniques sujets à des frottements constants, transistors et circuits intégrés
en silicium, pièces en magnésium pour manufacturiers
d'articles de sports (matériel d'escalade, matériel de gymnastique), etc.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
godets de pelles mécaniques, chaudières et appareils sous pression,
pièces et composantes de carrosserie pour machineries lourdes
(agricoles, aménagement paysager, de construction, de travaux publics,
minières, forestières, etc.), cabines pour machineries lourdes, cabines
pour machines et équipements industriels, boîtiers pour équipements
industriels, pièces en acier, en aluminium, en cuivre ou autres métaux
pour machines et équipements industriels, réservoirs pour liquides
industriels, réservoirs pour gaz industriels, réservoirs pour produits
chimiques, etc.
Forgeage et estampage : les entreprises de ce
sous-secteur sont reliées aux deux grands procédés de transformation du
métal qui y sont appliqués plutôt qu’aux pièces qui y sont fabriquées.
On y compte plus de 135 entreprises ayant eu chiffre d'affaires de près
de 600 millions $ et qui employaient plus de 2 800 travailleuses et
travailleurs surtout concentrés dans les régions de Montréal, Montérégie
et Estrie.
Le forgeage consiste en gros à façonner à
chaud des blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres
machines et outils Le forgeage consiste en gros à façonner à chaud des
blocs de métal au moyen de marteaux, de presses ou d’autres machines et
outils. Les entreprises spécialisées en forgeage fabriquent, par
exemple, des « arbres » (axes de transmission), des tourillons, des
anneaux, des manchons ou autres pièces utilisées notamment dans les
industries lourdes (sidérurgie, pâtes et papiers, mines, etc.). Elles
peuvent aussi effectuer la finition (principalement la rectification et
l’ébavurage) des pièces qu’elles fabriquent, mais sans les transformer
davantage; elles se distinguent ainsi des entreprises qui utilisent
également des techniques de forgeage, mais qui effectuent les opérations
de transformation subséquentes.
L’estampage (et les
nouveaux procédés tels que : le découpage au laser, le poinçonnage et de
pliage beaucoup plus souples et mieux adaptés à la production de pièces
en petits lots) sont des procédés de transformation qui consiste à
découper, plier et emboutir des feuilles de métal au moyen de presses
sur lesquelles sont montées des matrices. Les entreprises spécialisées
en estampage fabriquent généralement, à la demande de diverses
industries manufacturières, des pièces de produits assemblés :
électroménagers, distributrices, ordinateurs ou autres appareils
électroniques. Certaines entreprises effectuent également les opérations
d’assemblage et de finition de leurs produits. En ce qui nous concerne,
il faut prendre le mot « stamping » dans le sens plus large de
poinçonnage et non pas seulement dans le sens d’estampage et
d’emboutissage. On devrait plutôt parler ici des entreprises de
transformation de métal en feuille.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
Ameublement en métal : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages. Il y avaient une vingtaine de petites et moyennes entreprises
PME ayant eu un chiffre d'affaires plus de 400 millions $ et qui
employaient plus de 1 200 travailleuses et travailleurs.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
mobilier de laboratoire, meubles de bureau en métal, meubles en métal
pour restaurants et cafétérias, matériel de cuisine commerciale, meubles
en métal pour hôpitaux, étagères et présentoirs de magasins, étagères et
équipements d'entreposage pour entrepôts, mobilier pour parcs publics,
matériel de bureau, etc.
Ressorts et produits en fil métallique : ce
petit sous-secteur comprend les entreprises spécialisées dans la
fabrication de ressorts généralement utilisés pour la construction de
machines, de véhicules automobiles et d’autres matériels de transport.
Il existe une grande variété de ressorts en métal épais : ressorts à
boudins, à disques ou à lames ; ressorts de compression, de tension, de
torsion, etc.
On y compte près de 40 entreprises (dont 90 % ont
moins de 50 employés) ayant eu des revenus de presque 300 millions $ et
employaient plus de 800 travailleurs concentrés dans la région de
Montréal.
On y fabrique par exemple : des cages à oiseaux et
autres animaux, des cintres à vêtements, des chaînes à pneus, des
clôtures, de la corde en fil, des filets métalliques à armer le béton,
des grille domestique pour les cuisinières et les réfrigérateurs, de
mailles des tamisage tressées, des treillis d’armature de béton en fil
commercial, de trombones et attaches, etc.
Coutellerie et outils
à la main : ce petit sous-secteur regroupe qu'une
cinquantaine d'entreprises (dont 80 % ont moins de 50 employés) ayant eu
un chiffre d'affaires de plus de 220 millions $ et qui employaient plus
de 1 100 travailleuses et travailleurs surtout concentrées dans les
régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches et Montréal.
Voici quelques exemples de produits fabriqués au Québec :
grand public (ustensiles de cuisine, ciseaux à papier, coupe-ongles,
couteau à mastique, grattoirs, tournevis, pelles à neige, binette à
jardinage, etc.); pour clientèles spécialisées (les crochets de
bûcheron, les grappins ou les tourne billes utilisés par les
travailleurs forestiers ; les pistolets à souder, pinces de maçon ou
couteaux à tapis utilisés par les ouvriers de la construction ; les
tondeuses à cheveux pour animaux, bêches ou fourches à foin utilisées
par les agriculteurs, etc.).
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie canadienne de la construction navale et maritime :
Elle
Les chantiers navals canadiens sont des chefs de fi le mondiaux de la construction dernier cri de bateaux de pêche, de remorqueurs, de petits traversiers, de yachts de plaisance et de catamarans. Combinant les techniques anciennes et les plus récentes tendances et technologies, l’industrie canadienne a su développer un solide créneau d'excellence.
En 2013, cette industrie avait un marché de près de 1,1 milliards de dollars (dont près de 440 millions $ pour le secteur de la construction d'embarcations de plaisance) au Canada dont la majorité des produits sont exportés partout dans le monde.
Elle comprenait 300 entreprises (dont 160 en construction et réparation navale et 140 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées) qui emploient un peu plus de 11 600 travailleuses et travailleurs (dont 6 800 en construction navale et 4 800 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées).
Par ces dernières, il y avait :
16 chantiers navals de construction ou réparation de navires (6 au Québec, 2 en BC, 3 en Nouvelle-Écosse, 2 en Ontario, 1 au Nouveau-Brunswick, 1 à l'I-P-É et 1 à Terre-Neuve-et-Labrador) et + installation de fabrication pour les plates-formes pétrolières et gazières dans l'Atlantique employant près de 3 600 travailleurs;
18 chantiers de réparation navale et de modification ou de transformation de navires qui emploient près de 3 200 travailleuses et travailleurs;
130 manufacturiers de composants, instruments, équipements et pièces pour navires qui emploient près de 1 600 personnes;
22 manufacturiers de bateaux de plaisance et autres embarcations nautiques motorisées qui emploient plus de 700 travailleuses et travailleurs;
ainsi qu'une centaine manufacturiers pièces et composants de bateaux de plaisance et autres embarcations qui emploient près de 2 500 personnes.
Au Québec, on y comptait près de 80 entreprises qui employaient plus de 2 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie, de Charlevoix, du Centre-du-Québec, mais également dans les régions de Québec (réparation navale), Montréal (réparation navale) et Laval (embarcations non motorisées).
En 2015, l'industrie navale québécoise comprenait 6 chantiers de construction et de réparation navale (Davie à Lévis en Chaudière-Appalaches, Verreault à Les Méchins dans le Bas-St-Laurent, Océan l'Île-Aux-Coudres dans Charlevoix, Forillon à Gaspé en Gaspésie, Méridien Maritime à Matane dans le Bas-St-Laurent et Conception navale FMP à Newport en Gaspésie).
Ils ont une expertise reconnue principalement dans la construction de navires de pêche, de remorqueurs, de bateaux-pilotes et de petits traversiers. Mais, les chantiers navals québécois ont aussi construits des brise-glace, navires de défense côtière, des navires de recherche & sauvetage de la Garde Côtière, des frégates de patrouille maritime, des traversiers moyens, des yachts, des navires de recherche scientifique, des dragues, des barges, des quais flottants, des plateformes de forage, etc.
Égaleament, on y comptait également une trentaine de manufacturiers de systèmes, composantes, pièces et accessoires pour navires.
En 2015, elle employait plus de 1 600 travailleuses et travailleurs au sein des chantiers de construction et réparation navale, s'ajoutait 3 petits chantiers de réparation navale qui employaient une centaine de personnes et enfin, plus de 350 travailleuses et travailleurs au sein des fournisseurs.
Pour ce qui est de l'industrie de la fabrication nautique; on y retrouvait 1 manufacturier d'embarcations nautiques motorisées (bateaux de pêche, bateaux pontés et pontons) qui employait plus de 240 travailleuses et travailleurs (Bateaux Princecraft à Princeville dans le Centre-du-Québec);
plus une dizaine de manufacturiers d'embarcations nautiques non motorisées (canots, chaloupes, kayaks, etc.) qui employaient un peu plus de 400 personnes.
Enfin, on y comptait une quarantaine de manufacturiers de pièces et accessoires pour embarcations nautiques motorisées ou non motorisées qui employaient plus de 700 travailleuses et travailleurs.
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale du Québec, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie maritime et National Marine Manufacturers Association of Canada.
LE
PROGRAMME D’ÉTUDES :
Note :
Le Diplôme d’études professionnelles en ferblanterie-tôlerie D.E.P. a une durée totale de 1 605 heures, c’est-à-dire de 15 à 16 mois offert à temps complet de jour seulement.
Il comporte des cours
Note :
EXIGENCES
D’ADMISSION :
-
Soit détenir le D.E.S.
-
Soit avoir éussi les cours de français, anglais et
mathématiques de 3e secondaire ou leurs équivalents
AUTRE EXIGENCE À L'ADMISSION :
-
Subir un test de sélection (aptitudes et personnalité et
habiletés manuelles) + compléter un questionnaire écrit d'admission
(ÉMOICQ,
disponible sur leur site web)
STATISTIQUES
D’ADMISSION :
Ce programme comporte un
nombre limité de places
(École des métiers de la construction de Montréal,
Centre de formation en métallurgie de Laval et ÉMOICQ) :
Les candidats(es) devront répondre aux exigences
d'admissins et réussir les tests et entrevue, s'il y a lieu.
Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission sont généralement admis.
ENDROITS
DE FORMATION :
Demande
d’admission via Internet, consulte
Admission FP
-
Centre de formation
professionnelle Le Tremplin, Thetford Mines (C.S.S. des Appalaches, région de
Chaudière-Appalaches),
offert en
enseignement individualisé;
aussi offert en
concomitance
D.E.S.-D.E.P (permettant de compléter en même temps, les cours
obligatoires de 4e
et/ou 5e
secondaire);
regarde la
vidéo promotionnelle du programme,
admissions de jour avec entrées continues tout au long de l'année scolaire
-
Centre de formation professionnelle
Paul-Rousseau,
Drummondville (C.S.S. des Chênes, région du Centre-du-Québec)
regarde la
vidéo promotionnelle (et le
vidéo suivant) du programme;
regarde le
vidéo
des atelierd du département,
admissions
à temps complet
de jour à l’automne
-
Centre de formation
professionnelle du Fjord, Saguenay (C.S.S. des Rives-du-Saguenay, région du Saguenay-Lac-St-Jean)
Possibilité d'obtenir
une
bourse de mobilité de 2500 $
destinée aux étudiants québécois admis pour la première fois en formation
professionnelle et provenant de l'extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean (plus
de 100 km du CFP);
regarde la
vidéo
promotionnelle (et le
vidéo suivant) du programme;
admissions
à temps complet de jour
à l’automne.
-
Centre
d'études professionnelles de Saint-Jérôme, Saint-Jérôme
(C.S.S. de la Rivière-du-Nord, région des Laurentides)
regarde la
vidéo
des ateliers du département;
regarde la
vidéo
promotionnelle et la
webconférence du programme;
admissions
à temps complet de jour à l’automne.
-
École des métiers
spécialisés de Laval (Pavillon de la métallurgie),
Laval (C.S.S. de Laval, région de Laval)
seul centre de formation
entièrement consacré au domaine de la métallurgie;
doté de
différents ateliers
(assemblage, pliage, oxycoupe, soudage) munis d'équipements à la
fine pointe de la technologie;
regarde la
vidéo
promotionnelle (et le
vidéo suivant) du programme;
admissions à temps complet de jour à
l’automne.
-
École des métiers et occupations de
l’industrie de la construction ÉMOICQ, Québec
(C.S.S. de la Capitale, région de Québec)
aussi offert en
concomitance
D.E.S.-D.E.P (permettant de compléter en même temps, les cours
obligatoires de 4e
et/ou 5e
secondaire);
véritable
chantier-école
réparti sur 6 sites de formation pour plus de 2 000 étudiants(es) dans 12
métiers de la construction (dont un atelier de plasma et d'oxycoupage, un
atelier de soudage et un grand atelier d'outillage pour les étudiants en
ferblanterie);
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme;
admissions
à temps complet
de jour à l’automne
plus grande école de la construction du Québec,
véritable
chantier-école
d'une superficie de 270 000 pi2
regroupant des ateliers et installations pour plus de 2 000 étudiants(es)
dans 13 métiers de la construction (dont un grand atelier d'outillage et un
atelier de plasma et sondage pour les étudiants en ferblanterie);
regarde
la
vidéo
promotionnelle du programme,
regarde la
vidéo promotionnelle de l'école,
admissions à temps complet de
jour à l'automne et à l’hiver
Tu veux avoir l'avis de ferblantiers sur leur métier ? alors consulte les vidéos suivants :
des entrevues avec des étudiants en ferblanterie au CFP du Grand Fjord à Saguenay et réalisées par le CSS des Rives-du-Saguenay;
les entrevues avec Myriam, Annick, Guillaume, Éric, Pascal et Alain; les premiers sont étudiants et le dernier est enseignant en ferblanterie-tôlerie à l'École des métiers de la construction de Montréal et réalisée par la Centre de services scolaires de Montréal;
l'entrevue avec Sébastien; ferblantier et réalisée par le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction;
l'entrevue a été réalisé avec Nicolas, plieur et ferblantier chez Étampillage Paul Piché réalisée par ECP Télévision pour le site Web québécois Visez.ca;
l'
les entrevues avec maître de 2e classe Yannick Gagné et matelot de 1re classe Vincent DeLaunière, techniciens de coque dans la Marine royale canadienne et réalisées par les Forces canadiennes;
- Commission de la construction du Québec : site de promotion des carrières
- Commission de construction du Québec : infos sur les carrières en construction, portrait de l'industrie, perspectives de carrières, certification et cartes de compétences, etc.
- Conseil sectoriel canadien de la construction : portrait de l'industrie canadienne de la construction, infos sur les carrières et perspectives
- Gomaison : site de l'APCHQ qui fournit des infos en matière de rénovation
- Association de la construction du Québec ACQ : répertoire d'entreprises de la construction
- Association des entrepreneurs en construction du Québec AECQ : répertoire d'entreprises de la construction
- Construction 411 :
annuaire très complet d’entreprises du secteur de la construction
- Habitation.com : répertoire de plus de 37 000 entreprises du secteur de la construction résidentielle
- Régie du bâtiment du Québec : infos générales sur le domaine de la construction et répertoire complet des entrepreneurs en construction au Québec
- Société canadienne d'hypothèques et de logement SCHL : infos générales sur le domaine de l'habitation et de la rénovation
- ASP Construction : infos pratiques en matière de santé et sécurité sur les chantiers
- Syndicat québécois de la construction
- Conseil provincial du Québec des métiers de la construction