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ÊTRE
PILOTE DE CHASSE
Je m’appelle Andrew et je suis pilote de chasse
au 425e Escadron d’appui tactique à l’Escadre de Bagotville au
Québec.
Devenir pilote demande plusieurs années. Les études universitaires sont donc
primordiales avant de débuter l’entraînement de pilotage dans les Forces
canadiennes. Les mathématiques et les
sciences s’avèrent impératifs dans ce domaine.
Une formation à St-Jean-Sur-Richelieu pour devenir officier dans les FC
est également nécessaire ainsi qu’une formation linguistique lorsque l’individu
n’est pas bilingue. Le premier cours de
pilotage se passe donc à Portage La Prairie au Manitoba, près de Winnipeg, avec
l’appareil «Slingsby Firefly». À cela
s’ajoutent des cours de courte durée (1 semaine) de survie au sol et en mer,
sur les systèmes d’oxygène et de haute altitude. Par la suite, c’est le cours de pilotage de
base à Moose Jaw en Saskatchewan sur le nouvel appareil Harvard II et le cours
avancé sur ce même appareil ainsi que sur le nouveau Hawk. Finalement, la formation sur le CF-18
s’effectue à l’escadron 410 de Cold Lake en Alberta. Lorsque cette formation est terminée,
l’individu peaufine ses connaissances dans un escadron de chasse comme le 425
ETAC de Bagotville. Un pilote de chasse
est en constante formation, et ce, durant toute sa carrière.
Plusieurs qualités sont nécessaires pour devenir
pilote de chasse dans les Forces canadiennes.
Entre autres, il faut aimer le travail d’équipe parce que les pilotes
sont en étroite relation avec les techniciens en aéronautique, le personnel de
l’approvisionnement, administratif, etc…
Être pilote ne se résume pas seulement à faire des heures de vol. Chaque mission que le pilote doit effecteur
exige des heures de planification. Il
faut également exceller en mathématiques, en informatique, etc. La patience et la persévérance sont également
des qualités essentielles étant donné les échelons à gravir pour accéder à la
profession.
Le travail du pilote consiste à planifier
chaque mission, à effectuer cette dernière et à analyser les résultats par la
suite, pour corriger les lacunes ou encourager les bonnes performances. Les missions en CF-18 sont variées – vol aux
instruments, vol contre les attaques au sol, vol d’interception
d’aéronefs. En période de paix, on s’entraînent régulièrement pour maintenir leurs
qualifications. Les pilotes sont également des officiers avec des
responsabilités de leadership.
Une journée typique commence par l’exposé météo; tous
les pilotes doivent être informés des conditions atmosphériques avant
d’effectuer leur vol. Par la suite, il y
a révision des mesures d’urgence.
Souvent, on doit remplir des tâches administratives avant de planifier
leur vol de la journée. Une planification
moyenne d’un vol demande approximativement 1 heure et 2 à 3 heures pour
préparer les cartes. Si on est chanceux, on peut voler deux fois par jour.
Voler, c’est la meilleure partie de notre travail.
La vie des pilotes est palpitante et
intéressante. On a la chance de piloter un appareil très puissant et de
contribuer à la défense aérienne du Canada dans le cadre des missions de l’OTAN
et de l’ONU. Si cela t’intéresse, tu
n’as qu’à suivre un cours universitaire dispensé par les Forces canadiennes au Collège
Royal du Canada, à Kingston ou dans une université civile.