DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES
D.E.P.
Consulte aussi la section "liens recommandés" en bas de cette page (dont des vidéos d'étudiants en pose de toitures qui parlent de leur futur métier et des couvreurs qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
Si tu deviens couvreur ou couvreuse; tu auras pour tâches d’appliquer et de poser des revêtements sur des différents types de toits (feutres saturés d'asphalte, bitume chaud et gravier, membranes élastomères liquides, thermoplastiques comme le PVC, différents types de bardeaux, etc.).
Tu devras appliquer des procédés de levage, de manutention, de dégarnissage, d'imperméabilisation, de fixation, d'épandage et de soudage des membranes.
Tu devras aussi remettre à neuf les toits et effectuer les réparations nécessaires liées à l’imperméabilisation des toitures et préparer le support aux toittures.
Tu pourrais
travailler soit sur les chantiers de construction résidentielle, soit en
contruction commerciale et institutionelle, soit en construction industrielle
ou soit en rénovation résidentielle et commerciale
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
-
Bonne condition physique
-
Bonnes habiletés et dextérité manuelles
-
Minutie, précision et souci du détail car tu auras à effectuer des
travaux de précision
-
Aptitudes à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres
collègues ouvriers et techniciens sur le chantier
PROFESSIONS APPARENTÉES
-
Apprenti-couvreur(euse) (en début de carrière)
-
Couvreur(euse) de bardeaux de bois
-
Couvreur(euse) en asphalte
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
-
Entreprises spécialisées en toiture
-
Entreprises de construction
-
Entreprises en rénovation
-
Forces armées Canadiennes (voir section professions apparentées)
-
À ton propre compte
Voici un
site où tu trouveras un répertoire de plus de 37 000 entrepreneurs en
construction au Québec :
Habitation.com
EXIGENCES
DU MARCHÉ DU TRAVAIL :
-
Détenir ta carte de compétence est obligatoire, en début de
carrière tu travailleras en tant qu’apprenti et tu n’obtiendras ta carte
de compagnon seulement après avoir accumulé un minimum de 2 000 heures de
travail comme apprenti. Voir les détails auprès de la
Commission de construction du Québec.
-
Travail saisonnier sur les chantiers de construction
- Etre prêt à travailler dans des endroits bruyants,
chauds ou poussiéreux
EXIGENCE
DES EMPLOYEURS :
-
Polyvalence
ASSOCIATION
PROFESSIONNELLE :
Si tu le
désires, tu pourras devenir membre de l’Association
des maîtres couvreurs du Québec.
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 1er juin 2019 :
Le placement est bon, 70 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 6 % ont décidé de compléter un autre D.E.P. dans un métier de la construction afin d'augmenter les possibilités d'emploi.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE EMPLOI
à TEMPS
COMPLET |
NOMBRE AUX ÉTUDES |
32 | 21 | 17 | 2 |
Note 1 : légèe baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 70 % en 2017; 74 % en 2015 et 57 % en 2013).
Note 2 : prendre en considération que seulement 40 % des diplômés(es) ont répondu à cette enquête.
Source : Ministère de l’Éducation du Québec
SALAIRE :
Selon
les données de 2022 :
Le salaire moyen en début
de carrière était de :
-
28,22 $/hre (40
à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti et ensuite augmente
à 40,31 $ en tant que compagnon dans le
secteur de la construction ou rénovation résidentielle
Note : Cependant, le salaire annuel moyen pour un apprenti au cours de la première anée était de 18 400 $ (baisse par rapport aux années précédentes : était de 21 800 $ en 2019; 21 200 $ en 2018; 20 700 $ en 2015 et 20 173 $ en 2013).
Source :
Commission de la Construction du Québec
PORTRAIT DU MÉTIER :
En 2022, 6 275 couvreurs(euses) étaient actifs dans l’industrie de la construction.
Il y avait 979 employeurs qui employaient des couvreurs(euses).
Ce sont 576 nouveaux apprentis qui ont foulé les chantiers, en 2018. C’est au-dessus de la moyenne annuelle des dernières années qui était de 548.
On dénombrait un total de 106 femmes (93 apprenties et 13 compagnons), soit :55 de plus qu'en 2018 et 76 de plus qu'en 2015.
Ce métier a l'une des plus faibles proportions de diplômés, puisque seulement 11 % des couvreurs détenant une formation en pose de revêtements de toitures.
L'âge moyen était de 36 ans.
La répartition selon le groupe d'âge était :
mons de 25 % : 15 %
entre 25 et 34 ans : 38 %
entre 35 et 44 ans : 23 %
entre 45 et 54 ans : 13 %
entre 55 et 64 ans : 9 %
65 ans et plus : 1 %
Où retrouve-t-on le plus de
couvreurs(euses) ?
Plus de 80 % d’entre-eux travaillent sur les chantiers de construction commerciale et institutionnelle (immeubles à bureaux, immeubles à logement, commerces, écoles, garderies, résidences pour personnes âgées, etc.);
18 % travaillent sur les chantiers de construction résidentielle légère (bâtiments résidentiels) et lourde (condominiums, immeubles locatifs de moins de 6 logements, projets domiciliaires);
Au cours de 2022, la proportion par région était de :
33 % travailaient dans les régions de Laval, Lanaudière
ou Laurentides,
21 % travaillaient en Montérégie,
13 % travaillaient dans les régions de Québec ou Chaudière-Appalaches,
8 % travaillaient sur l'Île de Montréal,
8 % travaillaient en
Mauricie,
6 % travaillaient en Outaouais,
5 % travaillaient en Estrie,
6 % travaillaient dans une autre région.
(source : Commission de la construction du Québec)
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Les perspectives d’avenir pour tous les métiers de la construction, varient beaucoup selon la santé économique de l’industrie de la construction. Certaines années peuvent être excellentes pour les emplois avec de nombreux projets, alors que pour d’autres années sont moins bonnes.
Il est pertinent de noter que ce métier est fortement affecté par la saisonnalité du travail, puisque les travaux se font à l’extérieur.
Une part importante de l’activité de ce métier est faite dans le secteur institutionnel et commercial. Au cours des prochaines années, on prévoit que l’activité dans ce secteur continuera de croître et d’offrir un volume élevé de travail.
Un(e) apprenti(e) travaille en moyenne 500 à 700 heures par année,
En 2022, le salaire annuel moyen d'un(e) apprenti(e) était de 18 400 $.
Alors que 69 % des couvreurs(euses) ont travaillé au moins 500 heures.
en 2022, le salaire annuel moyenne d'un(e) compagnon était de 47 300 $.
L’emploi est en forte hausse, la disponibilité, très faible, et le roulement de personnel est élevé dans ce métier, ce qui crée des besoins de relève et davantage, chez les titulaires d'une formation professionnelle.
Le secteur Institutionnel et commercial aura été prolifique en étant le principal moteur de cette croissance des 2 dernières années.la conjoncture économique laisse entrevoir un ralentissement.
La vigueur de l’institutionnel proviendra essentiellement des travaux pour les maisons des aînés et les centres hospitaliers, de même que pour la mise à niveau des infrastructures scolaires.
Le commercial générera un volume d’activité plus élevé qu’en 2021, en raison du retour massif des investissements dans le secteur, notamment sur le plan des commerces et des services.
Le secteur résidentiel a atteint des niveaux records d'heures travaillées en 2021 et 2022.
Le ralentissement économique attendu en 2023 et les hausses de taux amorcées forceront un recul du secteur à court terme.Les futurs propriétaires devront mettre sur pause leur projet d’acheter une nouvelle habitation, le temps que les taux se replacent, et garderont leur statut de locataire encore pour un temps.
Cependant, le tout pourrait n’être que de courte durée, car les facteurs sous- jacents du secteur indiquent des besoins très importants en matière d’habitation. Les taux de disponibilité des logements sont en chute depuis 2017. Le niveau de logements nouvellement construit est à son plus faible niveau depuis les 15 dernières années, et la reprise de l’immigration mettra également de la pression sur le secteur.
L’activité se redresse quelque peu pour le secteur industriel. Cette croissance provient en bonne partie du projet minier Odyssey, par Canadian Malartic (1,4 G$), qui se déroule actuellement en Abitibi-Témiscamingue. À court terme, quelques projets s,ajouteront au cours des prochaines années.
La transition énergétique qui s’enclenche dans l’économie ainsi que la stratégie sur la filière québécoise de batteries pour voitures électriques pourraient s’avérer favorables pour le secteur, si des projets se concrétisent.
Les perspectives d’emploi sont excellentes.
LE
PROGRAMME D’ÉTUDES :
Le Diplôme d’études professionnelles en pose de revêtements de toitures D.E.P. a une durée totale de 645 heures (5 mois) offert à temps plein. Il comporte des cours d'initiation au métier et à l'industrie de la construction, santé et sécurité sur les chantiers de construction, sélection des matériaux, évaluation de la quantité de matériaux, exécution des travaux de base, interprétation des plans et devis, pose de revêtements - toits à versants, revêtements en asphalte et gravier, membranes mono couches, membres élastomères et réparation d'un revêtement.
Note : Puisque ce métier nécessite une période d'apprentissage sur des chantiers (apprenti), il ne comporte pas de stage.
EXIGENCES
D’ADMISSION :
-
Soit détenir le D.E.S.
-
Soit avoir 16 ans et réussi les cours de français, anglais et
mathématiques de 3e secondaire ou leurs équivalents
-
Soit avoir 18 ans et posséder des connaissances équivalentes
AUTRE EXIGENCE D'ADMISSION :
- Se soumettre à un questionnaire écrit d'admission en ligne et une entrevue écrite en ligne (ÉMOICQ, disponible sur leur site web)
STATISTIQUES
D’ADMISSION :
Aucun
contingentement à ce programme
Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission sont généralement admis.
ENDROITS
DE FORMATION :
Demande d’admission via Internet, consulte Admission FP
Qu'est-ce que l'enseignement individualisé ?
-
Centre de formation
professionnelle Le Chantier, Laval (C.S.S. de Laval, région de
Laval)
véritable
chantier-école
doté d'ateliers et d'équipements à la fine pointe
:
laboratoire de circuits, atelier de câblage, atelier de moteurs électriques,
atelier de chauffage et systèmes incendie, atelier d'automates programmables,
atelier de domotique (regarde le
vidéo des ateliers),
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme,
regarde la
vidéo
promotionnelle du centre,
admissions
à temps complet de jour à l’automne.
-
École professionnelle de
Châteauguay, Châteauguay (C.S.S. des Grandes-Seigneuries, région de la
Montérégie)
offert en
enseignement individualisé
(selon ton rythme d'apprentissage),
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme,
A.S.P. en gestion d'une entreprise spécialisée de la construction
également offerte au CFP Pierre-Dupuy à Longueuil,
admissions à temps complet de jour
avec entrées continues tout au long de l'année scolaire.
-
École des métiers et occupations de
l’industrie de la construction ÉMOICQ (Pavillon
St-Fidèle), Québec (C.S.S. de
la Capitale, région de
Québec)
première
école de la construction au Québec fondée en 1945
et
seconde plus grande école de la construction du Québec,
véritable
chantier-école
réparti sur 6 sites de formation pour plus de 2 000 étudiants(es) dans 12
métiers de la construction (comprenant un atelier
intérieur et un atelier extérieur de revêtements de toitures
bien aménagés situés sur le
site
St-Fidèle);
regarde la
vidéo
promotionnelle du programme,
regarde la
vidéo suivante présentant des étudiants dans le cadre de leur cours
"pose de membranes thermoplastiques",
regarde la
vidéo promotionnelle de l'École,
admissions
à temps
complet
de jour à l’automne.
LIENS RECOMMANDÉS :
les entrevues avec soldat Alex Gagnon et soldat Richard Desgagnés, le premier est technicien en construction au 4e escadron de génie construction à la 3e Escadre de Bagotville au Québec de l'Aviation royale canadienne et le second est technicien en construction à la 4e escadrille de génie construction de la 8e Escadre Trenton en Ontario de l'Aviation royale canadienne et réalisées par les Forces canadiennes
Divers :
- Commission de la construction du Québec : site de promotion des carrières
- Commission de construction du Québec : infos sur les carrières en construction, portrait de l'industrie, perspectives de carrières, certification et cartes de compétences, etc.
- Conseil sectoriel canadien de la construction : portrait de l'industrie canadienne de la construction, infos sur les carrières et perspectives
- Gomaison : site de l'APCHQ qui fournit des infos en matière de rénovation
- Association de la construction du Québec ACQ : répertoire d'entreprises de la construction
- Association provinciale des construction d'habitations du Québec APCHQ : répertoire d'entreprises de la construction
- Association des maîtres couvreurs du Québec : répertoire des entrepreneurs en couverture membres par régions
-
Construction 411 :
annuaire très complet d’entreprises du secteur de la construction
- Régie du bâtiment du Québec : infos générales sur le domaine de la construction et répertoire complet des entrepreneurs en construction au Québec
- Société canadienne d'hypothèques et de logement SCHL : infos générales sur le domaine de l'habitation et de la rénovation
- ASP Construction : infos pratiques en matière de santé et sécurité sur les chantiers
- Syndicat québécois de la construction
- Conseil provincial du Québec des métiers de la construction